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16/08/2012

Eurek@ Google

0.jpgLe Science et Vie de juillet avait sa page de garde avec un titre provocateur: "GOOGLE, le nouvel Einstein" et un sous-titre "Et si la science se passait du génie humain?". Mais à qui profite ce nouvel Einstein?

L'avant-propos de ce S&V posait la question: "Peut-on tout demander à son moteur de recherches?"

Avant de répondre, je me poserais les questions suivantes: "qu'est-ce qu'il y a dans le moteur et de quel genre de recherche s'agit-il?".

La réponse du magazine fut: "Si Google existait du temps d'Archimède, la recherche initiée sur la poussée d'Archimède serait simplement mise en parallèle avec une pub sur la balnéothérapie. Archimède, lui, à son époque, aurait répondu avec la loi qu'il aurait inventée en sortant de son bain avec une phrase presque mythique de 'Tout corps plongé dans un fluide subit une poussée verticale dirigée de bas en haut et opposée au poids du volume de fluide déplacé'".


La pub, il ne connaissait pas, le "pauvre" Archimède!

L'histoire ne dit rien de ce qui a suivi et de qui a ramassé l'eau du bain public après avoir lancé son Eureka... et, de plus, personne n'en aurait rien su, si la loi n'avait été édictée, écrite avec conviction et passée, ensuite, de bouche à oreille jusqu'à notre époque. 

Newton fit une autre découverte fortuite, ressortie par la force de gravité exercée sur une pomme.  Un hasard ou une réflexion plus structurée qui conclut que la Terre attire la pomme avec une intensité inversement proportionnelle au carré de la distance qui les sépare. Le carré de la distance demandait déjà plus qu'une déduction.

C'est, peut-être cela, le vrai "miracle" de Google de faire de la pub de l'information. Mais quelle information? 

Aujourd'hui, on s'y référence et on se fait connaître via des moteurs de recherches. Attention pas de turbines en vue, tout est sous contrôle, caché derrière des réseaux complexes et des logiciels secrets qui arrivent comme la "septième merveille du monde" sur l'écran des ordinateurs des utilisateurs en moins de temps qu'il faut pour le dire.

0.jpgDès lors, au bord de son clavier, ces utilisateurs croient tout savoir, comme maîtres du monde de l'information. Ils ne cherchent plus, ils ne déduisent plus beaucoup, ils se raccrochent aux sources entre elles, récupérées, uniquement, par l'association de un ou plusieurs mots clés, organisée par un seul fournisseur et sortie du chapeau des millions de réponses.

Informations filtrées, vraies ou fausses, tendancieuses ou informatives, mais malaxées dans un même melting pot. On ne sait pas...

Presque trop merveilleux pour ne pas cacher quelques tares dans le processus. Des algorithmes logiques de Google sont là pour explorer les informations que d'autres ont installées sur le net. Le véritable génie de la science se limiterait, ainsi, dans un "big data" qui connaît tout et qui répond à tout.

Multidisciplinaire, généraliste et expert, ce Google!

L'informaticien chevronné, un peu équilibré, dirait "Shit in, shit out".

Connaitre la discipline, la méthodologie pour collationner ses "billes" en sortie, serait plus que nécessaire. Et là, on tombe dans le secret de fabrication le plus total.

Il fut un temps où il y avait même une équipe de "moteurs de recherches" qui puisait les infos à tous les râteliers disponibles. Preuve que l'on ne faisait pas totalement confiance à un seul fournisseur de moteurs de recherches. Les métamoteurs" allaient piocher chez tous les candidats moteurs de recherches. Petits logiciels gratuits, proposés en interfaces, ils rassemblaient les "grands", les "pros du pot", avec les bonnes intentions de chacun d'entre eux rassemblées.

Gênant pour ces "gros". Il ne fallait pas que d'autres encaissent ce qu'ils avaient construit patiemment, à payer ou à se faire payer par des artifices publicitaires. Ces empêcheurs de tourner en rond ont progressivement disparu ou ne sont plus proposés.

Internet, c'est gratuit et s'est payant en même temps, en arrière plan.

C'est alors que je suis tombé sur un article qui m'a projeté le cul entre deux chaises. Enfin, "deux", c'est une façon de parler. Plutôt entre des continents du savoir. 

Les "chaises", elles, étaient bien plus nombreuses. Chercher ce mot "chaise" et vous verrez que vous allez recevoir, en retour, pas moins de 80 millions de résultats. Même si elles peuvent être belles, les chaises, cela fait vraiment beaucoup de pattes que l'on reçoit sous le poids de celui qui s'y repose.

Chronologiquement, j'avais lu l'article qui suit avant d'acheter le S&V. "En publicité, internet absorbe un euro sur cinq en Europe".

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Ensuite: "La moitié de la pub en ligne en Europe enrichit les Américains."

Voilà le dessous des cartes...

"Les investissements américains ont augmenté de 14,5% avec 20,9 milliards d'euros en 2011. Google se taille la part du lion, avec Amazon, eBay, Facebook, Flickr. La Belgique, c'est 365 millions de pub avec Google, presque 'only'.", ajoutait-on dans l'article.

Pour expliquer, l'article risquait: "Problème d'économie d'échelle manquante? L'Europe ne serait-elle plus qu'une économie de consommation et pas de production.".

Là, cette question m'obsède. On mange, on ingurgite même, parfois, mais on ne sait plus quoi, comment a été préparée la "pitance" de l'esprit puisqu'on n'a personne au fourneau dans ce resto du coeur. La pitance est produite par tous dans le monde, en toutes les langues, mais avec les bénéfices qui atterrissent toujours chez le même chef étoilé.

Le S&V, une fois acheté, j'ai continué à lire ce qu'il en disait de Google. Là, on y semble même plongé jusqu'au coup dans l'emphase dithyrambique et on se livre sans contestation, du moins au début, dans une déclaration d'amour avec un brin de raisons.

"Des logiciels qui, depuis, quelques années, sont auréolés d'un nombre croissant de découvertes en se parant de vertus scientifiques telles que d'aucuns voient en lui la meilleure chance qu'ait la science de défricher de nouveaux territoires.".

Apparemment, les patates sont cuites pour l'homme.  Tout peut marcher sans lui.

Et, on embraie... Le génie d'Einstein est relayé par des algorithmes qui analysent, triturent des océans de données. Les machines qui font les découvertes, là où les expériences, les théories ou les géniales intuitions semblent ne plus suffire pour aller plus loin".

0.jpgQuand j'ai écrit "Trop complexe, le monde du numérique?", je ne pensais pas si bien dire. On est là, mais, seulement, pour exécuter un rôle de figuration dans une représentation avec des "jouets", made in USA, qui dirait ironiquement "Tout est dit. Passe ton chemin et ne perd pas le mien à te donner des idées subversives, puisque on te donne toutes les réponses à tes questions".

-Ne fais pas faire la fine bouche, l'enfoiré. Tu fais semblant de ne pas utiliser. Te rends-tu compte du temps que tu gagnes?.

-Oui, cela prenait du temps, avant Google... Oui, cela coûtait beaucoup d'efforts et d'argent, ces recherches, mais, comme cela faisait du bien aux neurones. Aujourd'hui, on a oublié ce que c'était de "chercher". Buvard de l'info, je rassemble les informations comme le ferait Google, mais j'élague au fur et à mesure avec un esprit critique que n'a aucun moteur de recherche.

Google est arrivé comme le ferait Zorro, avec un grand chapeau, un grand lasso, masqué, et il signe son oeuvre d'un grand "G". Pour y arriver, il a sorti la grosse artillerie, à la vitesse de la lumière informatique à partir de 20 pétaoctects de données, traitées chaque jour, ce qui représente 20 fois le volume total des données stockées par la Bibliothèque nationale de France et il se fait  le champion des liens entre eux. Il donnerait presque des résultats aux questions sans même qu'on les lui demande, mais simplement après les avoir imaginées comme vraies. De ce magma de données, nous en recevrions la chaleur infuse au travers de serveurs d'un réseau de serveurs dont on n'a pas l'obligation d'en connaître les tenants et les aboutissants.

C'est le pied, mais les pieds de la chaise comme on vient de le voir! On parle, dès lors, en pétas bits (10exp 15) après l'avoir fait le ménage des mégas, des gigas et des téras. Quelle famille, d'"-as" à tout faire!!!

Le patron de Google va plus loin encore. Il parle déjà de 5 octas soit 5000 pétas pour se permettre de manipuler 30 millards de documents chaque mois sur Facebook, 140 millions de messages quotidiens sur Tweeter ou 20 millions de SMS échangés par minute.

La NSA passe le mur du "son" et parle de yottas (10 exp 24), soit le contenu de mille milliards de disques durs actuels alors que les pauvres humains parlent toujours de iotas.0.jpg

Pour quoi faire cette armada? Question à ne pas poser, surtout.

L'info, c'est l'info. Elle informe. On ne va pas commencer à tergiverser, à dénigrer et à faire le malin...

La presse a dû s’accommoder aux nouvelles technologies et trouver un langage commun à tel point qu'ils ne peuvent plus se passer l'un de l'autre.

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Le rebelle se demande si ce ne serait pas uniquement pour vendre du produit non fini pour faire plaisir au seul marketing.  

En fait, nous sommes dans un rêve, dans un déluge d'informations dans lequel on est censé retrouver ses jeunes... On appelle cela travailler dans les nuages, dans le "cloud computing" avec Google qui y ajoute quelques doses "imagées" pour appuyer le texte parfois dépassé. 

Regarder les big data au travers du kaléidoscope ou du périscope comme espion.

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On se retrouve les pieds sur Terre a un moment inattendu, photographié dans la rue, dans un endroit où on n'avait aucune raison de se trouver et qu'on devra pouvoir expliquer à qui de droit. Là, ce n'est parfois plus du rêve mais du cauchemar.

Dans le monde réel, le miroir du virtuel reste la victoire du virtuel et on arrive à les confondre.

De Wikipedia, je disais "Wiki je t'aime, Wikipédia je t'adore". Une encyclopédie citoyenne, sans laquelle, Google serait un concentrateur de bits avec un moteur qui tournerait en mal d'amour, sans plus. Sur cette plate-forme du know-how, on met à jour en permanence et les citoyens gèrent ce que Google ne fait pas. La "bête" n'est même pas capable de donner la pertinence de ce quelle fournit si ce n'est avec une arrière pensée financière. Mais, parait-il, pour rester le plus près du citoyen, Google va même puiser les mots clés au travers de Facebook et de ses "fidèles citoyens".

Elle le fait avec une granularité sans précédent et une mémoire d'éléphant. On peut y zoomer et y dé-zoomer. « On ne sait pas ce qu’on y cherche, mais on trouve ce qu’on ne cherche pas », déclarait Anne Roumanoff avec humour.

Il y a l'info, ce qu'on en fait ou parvient à en faire. Il ne faut pas croire que travailler sur Internet avec les outils à disposition réduisent de manière drastique le temps de présence derrière l'écran. Parfois, elle pourrait l'accentuer quand le lecteur joue le jeu de la recherche "imbriquée" en s'écartant du sujet recherché au départ. Le chercheur s'éparpille en cherchant la "petite bête".

Passer de l'échelle microscopique à celle du macroscopique comme le rêvait Pierre-Simon de Laplace pour transiter du passé au présent et ainsi prévoir l'évolution du monde, n'est pas une  mince affaire. Une phrase lancée lors d'un meeting de promotion par le co-fondateur de Google, fait rêver: "Seul un logiciel comme Google peut le faire".

Qui sait, un jour, à Stockholm, un serveur représentant de tous les autres, recevra le Prix Nobel en place des savants devenus obsolètes et dira d'une voix mécanique:

- I'm proud to be here representing all of us, as a server for you all.

Le syndrome de Stockholm, quoi. On y aimerait ce qu'on a haï précédemment.

Un étudiant viendrait, un jour, à l'examen avec son robot et son moteur de recherches pour décrocher son diplôme.

Si les astronomes n'ont plus besoin de télescopes puisqu'ils consultent Google et que cette façon de faire va s'accélérer parce que les données vont se générer l'une par l'autre presque en vase clos, il y a du souci à se faire ou au moins ou au moins, des questions à se poser. Si vous ne vous souvenez pas du fiasco dans le domaine financier qui s'est produit en laissant tourner en "stand alone", le "Système économique"...

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L'espionnage, les droits d'auteur, les brevets, l'anonymat, fini de signer même F.L., comme l'article, sans laisser de traces, ni d'adresse. Un pseudo, des initiales se retrouvent. On n'oublie plus rien, une fois, sur un serveur, hors ce serait étonnant que les informations soient mise à jour en temps voulus. N'oublions pas que les informations les plus stratégiques se trouvent cachées derrière des mots de passe avec accès véritablement payants.

"Cette mécanique imparable tire en fait sa force d'une approche qui se rit du contenu avec comme seuls paramètres, les proximités entre données.

"La Science ne risque-t-elle pas de se réduire à la mise en relief de multiples corrélations sans que ces résultats ne soient intégrés grâce à un modèle dans un discours qui fasse sens?", concluait Claude-Henri Mélédo. "Un retour en force de l'empirisme comme démarche expérimentale", continuait Jean Veronis.

Le désordre du monde, l'originel et le créé ne sont pas liés par des lois uniques ni des algorithmes surtout s'ils se ressemblent en aveugle. Les équations, leur intégration demande déjà plus qu'une vérification s'il y a une solution ou non. On est parti d'un déluge, on y retourne très souvent mais via d'autres artifices.

J'aurais pu terminer mon article ici mais cela aurait été malhonnête et incomplet car il y avait des exemples de réussites et des projets qui y gravitent avec succès et qui se trouvaient dans l'article.

  • Dans les troubles du cerveau par des pistes de guérison en dessinant une carte de proximité statistiques et un générateur semi-automatique d'hypothèses (projet brainSCANr)
  • Dans le couvert végétal par le fait d'avoir traqué les déforestations (projet PlanetarySkin)
  • Par l'observation spatiale en direct et le classement des informations (projet LSST)
  • Les micro-organismes dévoilé par leur évolution  et la découverte de la diversité des communautés microbiennes(projet GOS)
  • L'apprentissage du langage par le contexte des mots et de leur redondance (projet Deb Roy)
  • Les substances chimiques mélangées qui viennent à bout de la maladie  (projet BSrC)
  • Le cancer du foie découvert par l'étude de l'ADN et finir par dévoiler 4 gènes (pojet ICGC)
  • Les épidémies apparues en temps réel pendant le tremblement de Terre d'Haïti (projet Healthmap)
  • Les équations physiques qui naissent toutes seules et qui donnent des lois (projet Eureqa)

Alors, remplacer le génie humain? La question principale du dossier?

Non, modifier son rythme brutal de recherche et de trouvailles. L'accélérer en lui donnant un effet de levier comme un outil peut le faire, là, d'accord.

0.jpgQuant à croiser les données à l'aveugle?

Peut-on dire, à coup sûr, qu'ensuite, les infos croisées donneraient des résultats et de là, jaillirait la lumière sans réflexions? L'intuition, les déductions ne sont pas encore incorporées dans le processus de recherches.

Mais cela viendra, peut-être. Nous sommes à la version 2.0. Les suivantes se feront aider par des questions plus pertinentes pour affiner les recherches. Les millions de réponses plus judicieuses, plus utiles, élaguées et  réduites  au strict nécessaire est un des buts à atteindre, mais non atteint jusqu'ici.

Google Earth, autre miracle, avait même servi pour essayer de retrouver Steve Fosset, tombé avec son avion, perdu on ne savait où. C'est sur le terrain, suite au hasard, qu'un passant l'y a retrouvé.

A l'ère des déluges de l'information, il ne s'agit pas d'oublier que trop d'infos nuit et tue parfois l'info.

Qu'éliminer tout ce qui est publicitaire permettrait déjà de réduire considérablement ce fatras de données et diminuerait le temps de recherche. Contraire à la politique de la maison "G".

0.jpgGoogle vient de payer une amende de 22,5 millions de dollars à la FTC pour solder le compte de la confidentialité et de la surveillance de ses utilisateurs. Pour se permettre la publicité ciblée, les cookies, ce n'est pas cher payer face aux milliards de bénéfices.

Parfois, Google arrive même à y échapper.  

Le "cloud computing", avec 100 milliards de dollars de potentiels historiques et 8,8 milliards de bénéfices, prévus en 2012, ne sont pas dans les nuages.

Que des moyens automatiques encore bien plus sophistiqués seront nécessaires pour élaguer les données nuisibles, brutes et  les rendre plus "nettes".

Je suis un utilisateur comme les autres et ce que Google fait, je l'avoue, il le fait relativement bien. Ce que Microsoft apportait avec un logiciel "Encarta", Google le fait avec la gratuité en plus.

Mais, comme Microsoft, Google est devenu envahissant et d'autres cherchent, déjà, un "Petit guide de survie sans Google".

Puis est arrivé le S&V du mois suivant qui disait "Le spectre ne répond plus". Les mobiles qui exploitent les bandes passantes de radiofréquences, spectres hertziens arrivent à saturation avec des débits entre 1,8mB et 42 Mb en 3G. La 4G arrive en France après les USA, la Corée, le Japon et l'Allemagne, avec ses grands moyens entre 800Mhz et 2,6 Ghz. Les télécoms satellitaires se bousculent et doivent prendre leurs distances pour ne pas être brouillées. On imagine des solutions comme partager les bandes, monter en fréquence, multiplier les antennes, multiplier les signaux...  mais toutes ont toutes des problèmes. C'est peut-être de là que viendra le coup de Jarnac pour tout ce qui touche aux communications par les ondes.

Le nombre des neurones d'un cerveau s'élève à 100 milliards, sans compter les synapses. Atrophiés car non utilisés, ils en deviendraient négligeables.

Google resterait avec un potentiel énorme mais utilisé avec un faible pourcentage et qui souffrirait de dirigisme lié à la publicité.

Certains pensent leur ajouter des Google-Glass0.jpg

On se surprend à lire qu'avec les lunettes interactives apprendre une langue étrangère ne sera bientôt plus nécessaire, que San Francisco au travers des lunettes, change-t-il la vie de ceux qui voient la ville de près, hors des nuages?

"Amazing", le mot décidément à la mode, le plus utilisé aux States dans ce genre de conférences de presse. Un mot qui quelque part, manque à un esprit européen trop cartésien moins embrumé par les contraintes d'épater avant de réaliser.

Au sommet, il y a une lutte sans merci qui se déroule en coulisse. 

La CE pourrait élargir son enquête contre Google?

"La Commission lui reproche notamment de mettre en avant dans ses liens ses propres moteurs de recherche verticale, au détriment des autres moteurs de recherche spécialisés, par exemple dans les voyages. Elle s’inquiète aussi de la manière dont Google copie du contenu de moteurs de recherche verticale concurrents et les utilise dans ses propres offres, et lui reproche d’imposer des clauses d’exclusivité à ses partenaires publicitaires.".

0.jpgTiens, un nouveau monopole. J'ai déjà entendu cela quelque part mais avec un autre acteur: Microsoft. 

Dans cette lutte, Microsoft et son monopole vacillerait-elle sur les mêmes bases face à Google? Quand le gâteau devient plus petit, le moindre levier s'impose.

On vient d'apprendre qu'après 8 ans de silence de côté de Hotmail, Microsoft est irrité par Google et donne un coup de jeune à sa messagerie avec OUTLOOK, son nouveau nom mais qui existait depuis des lunes mais dans la "rangée professionnelle".

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Plus qu'un lifting, est-il dit.

Avec 324 millions d'utilisateurs, c'est à dire 36% du marché des courriers électronique, MS voit GMAIL qui annonce 450 millions, qui se fait aider par le système éconologique Android.

Outlook.com nouveau va contenir Skype, la possibilité de partage d'image, la gestion de fichiers et d'autres gadgets.

Et, pourquoi pas intégrer toute la concurrence? Facebook, Tweeter, Viber... On n'invente plus rien. On intègre ses concurrents.

Attention, tout de même, quand on se rappelle les risques de piratage de ces systèmes annexes, cela devra s'accommoder pour ne pas les ramasser au passage les puces des autres. 

Google, réveille-toi. Cool. Il y a encore des hommes qui se cachent derrière la toile. Reste curieux de tout.

Le hasard fait parfois aussi bien les choses. L'émission de "Tout s'explique", de la semaine dernière, arrivait avec la même conclusion. L'observation, le goût du risque allait mener Jenner à l'invention du vaccin, de la variolisation et de l'inoculation. 

Le point commun entre le post-it, le velcro, la pénicilline, le laser, le popcycle ou la télévision, ce sont des "inventions avec le fruit du hasard" (les auteurs étant respectivement, Spencer Silver, Georges de Mestral, Alexandre Fleming, Alfred Kastler, Frank Epperson, Philo Farnworth). Pour couronner le tout, il y a aussi les fausses manipulations à la base, suivies d'un éclair de génie, de l'oeuf de Colomb, qui surgissent comme cela l'a été pour le frisbee (W.F.Morrison), le stéthoscope (René Laennec) ou les Bêtises de Cambrai (Despinoy).  

C'est dire que le savoir, sous forme de données, n'est pas tout. Il faut l'extrapoler, le tester et pouvoir lire entre les lignes d'une constatation ou d'un rapport. Assimiler plutôt qu'étudier en aveugle sans brûler les étapes.

Rendre les besoins synchrones avec les désirs de développements. Le marché évolue de plus en plus vite, d'accord, mais inventer est souvent une partie d'échec dans laquelle les pièces se mettraient à bouger, qui sans interventions, aboutissent à l'inertie des joueurs.

0.jpgLe grand secret marketing de Apple, l'autre géant, serait-il comme le dit cet article: "Nous ne dépensons aucun dollar sur la publicité".

Apple s'émancipe de Google en tuant YouTube sur son iPhone qui tournera en iOS6, sans dire par quoi il serait remplacé.

Aujourd'hui, dans une jungle d'informations, il faut investir, publier pour exister et pour faire parler la Science, parfois, à perte, avant de décrocher un brevet, bien avant que la preuve de son adéquation ne devienne incontestable.

Parfois, il faut aussi se séparer de ses collaborateurs.

Aux dernières nouvelles, 4000 emplois à la trappe, dont deux tiers en dehors des Etats-Unis, chez Motorola, firme rachetée, il y a juste un an, par Google.

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Happy birthday, Motorola...

Bizarre de lire, le même jour, l'annonce qui dit que Google continue de payer ses salariés pendant 10 ans après leur décès encore faut-il entrer dans la firme et y rester salarié.

On se bat par tous les moyens pour éliminer la concurrence.

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Il y a cinquante ans, personne n'aurait parlé de Science avec cette déviance. Prise par le temps, elle veut garder son sérieux, une responsabilité qu'elle ne semble plus devoir assumer dans l'à peu près et s'étonne ensuite que la jeunesse s'en écarte.

Certains parlent de Science, avec un nouveau mot le "scientisme", à cause du fait qu'elle prend des allures commerciales, tout en faussement, s'opposer aux religions et en devenant une nouvelle.

La Science, le savoir aiment que l'on parle d'eux, voyez-vous et le faire avec le maximum de noms en communs, pas toujours compréhensibles ou seulement par les initiés.

"Le prix que vous allez payer? Il dépend de vos données de navigation".

Alors, si, en 2015, vous commandez une pizza, ne vous étonnez pas que cela devienne ceci, je vous aurai prévenu.  

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L'enfoiré, 

 

Citations:

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  • « Le gain de la recherche, c’est la recherche elle-même. », Saint Grégoire de Nysse
  • « Si Google ne trouve pas la réponse à une question, c'est que la question est mal posée», Anonyme
  • « Qui recherche la lune, ne voit pas les étoiles. », Proverbe français
  • « L'écran remplace l'immersion par le picorage, l'expérience spirituelle par la quête utilitaire », Régis Debray
  • « Pour que Microsoft gagne des parts de marché, il faut que les autres en perdent", Anan Srinivasan

 

Les droits d'auteurs en jeu. La question du domaine public arrive même dans l'esprit de le rendre payant.

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Novembre 2013: Bloquer 100.000 types de recherches consacrées à la pédopornographie.
 
28 janvier 2014: L'Europe vu par Google0.jpg

Commentaires

Une archéologue américaine aurait découvert deux pyramides égyptiennes inconnues grâce à Google Earth

Une archéologue américaine, Angela Micol, affirme avoir découvert deux nouvelles collines anormales, dans le bassin du Nil, en Egypte, grâce à Google Earth. La scientifique pense qu’il pourrait s’agir de pyramides disparues. Pour parvenir à cette découverte, Micol a passé en revue les images satellites du désert égyptien sur Google Earth pendant plusieurs années, tout ça depuis son bureau de Caroline du Nord.
Les deux nouvelles localisations sont séparées d’environ 130 kilomètres de distance et présentent des élévations inhabituelles. Le premier de ces sites atteint visiblement trois fois la taille de la grande pyramide de Gizeh. Il comprend une sorte de base triangulaire de 200 mètres de large. Sur le second site, on peut apercevoir une structure carrée et trois autres formes à côté. Leur disposition serait semblable au site de Gizeh où se trouvent les grandes pyramides Khéops, Khéphren et Mykérinos, rapporte le journal Le Monde qui cite les résultats de l'étude de la chercheuse publiées sur le site Google Earth Anomalies.
Angela Micol prépare une expédition afin d’aller explorer ces sites. Pour l’heure, les archéologues et experts étudient ces images. Cette découverte a déjà suscité la polémique. Pour certains, il s’agirait de monts similaires aux pyramides de la 13ème dynastie de la période de - 1801 à 1786. Par contre, l'égyptologue américain Bob Brier a déclaré à NBC News qu’il estimait qu’il y avait très peu de chances pour que ce soit des pyramides.
L’archéologue Angela Micol étudie depuis 10 ans la superficie de la Terre grâce à des images de satellites. Elle avait déjà découvert les ruines d’une ancienne cité sous-marine au large des côtes de la péninsule du Yucatan.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=une-archeologue-americaine-aurait-dcouvert-deux-pyramides-gyptiennes-inconnues-grace-a-google-earth&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 18/08/2012

Google et le rêve d'Albert Frère

Larry Page et Sergey Brin sont les seuls maîtres à bord de Google et entendent bien le rester. La preuve: les co-fondateurs du moteur de recherche introduit en Bourse en 2004 vont verrouiller à double tour le contrôle de leur société.
Un premier tour a déjà été effectué au moment de l’IPO avec la création de deux types d’actions : les actions A cotées en Bourse et valant un droit de vote chacune (257,55 millions de titres) et les actions B, non cotées, valant chacune 10 droits de vote (67,3 millions de titres). Ces dernières sont principalement entre les mains de Page et de Brin qui avec un investissement minimal demeurent les vrais patrons (60%) .
Les actions A et B détenues par les co-fondateurs de Google (cliquez sur le tableau pour l'agrandir)
Pour ceux qui s’en souviennent, ces droits de vote multiples représentaient un vieux rêve, jamais réalisé, d’Albert Frère. L’existence d’une telle technique en Belgique aurait permis à des actionnaires familiaux de s’assurer une majorité confortable dans le tour de table de leur groupe sans devoir mobiliser des capitaux importants. A la place, ceux-ci auraient pu être alloués au développement de leurs activités.
Mais le législateur en a décidé autrement et cette idée ne fut jamais mise en œuvre. A la place, les groupes familiaux se sont rabattus sur les « stichting administratiekantoor » néerlandaises permettant de séparer droits de vote et droits économiques (dividendes).
Revenons-en à Google et au deuxième tour de vis destiné à protéger l’entreprise de pressions extérieures ou d’offres de rachats non sollicitées. Annoncé jeudi, il prendra la forme d’une division de l’action par deux. La particularité de ce « stock-split » longtemps réclamé par des actionnaires c’est qu’il donnera naissance à une nouvelle classe de titres, les actions C, qui seront dépourvues de droits de vote et cotées séparément.
Pourquoi créer un 3e type d’actions ? Pour éviter une dilution du pouvoir (sur le long terme) lors de l’exercice de stock-options attribués au personnel et lors d’opérations de rachats financées avec des actions du groupe, avancent les co-fondateurs dans une lettre adressée aux actionnaires.
Alors, la question que se pose tout actionnaire de Google est de savoir si l’action C qu’il va recevoir sera affublée d’une décote. On verra comment le marché valorisera la voix de chaque action. Mais dans la mesure où Page et Brin concentrent déjà l’essentiel du pouvoir, la moins-value devrait être minime.

Un premier tour a déjà été effectué au moment de l’IPO avec la création de deux types d’actions : les actions A cotées en Bourse et valant un droit de vote chacune (257,55 millions de titres) et les actions B, non cotées, valant chacune 10 droits de vote (67,3 millions de titres). Ces dernières sont principalement entre les mains de Page et de Brin qui avec un investissement minimal demeurent les vrais patrons (60%) .
Les actions A et B détenues par les co-fondateurs de Google
Pour ceux qui s’en souviennent, ces droits de vote multiples représentaient un vieux rêve, jamais réalisé, d’Albert Frère. L’existence d’une telle technique en Belgique aurait permis à des actionnaires familiaux de s’assurer une majorité confortable dans le tour de table de leur groupe sans devoir mobiliser des capitaux importants. A la place, ceux-ci auraient pu être alloués au développement de leurs activités.
Mais le législateur en a décidé autrement et cette idée ne fut jamais mise en œuvre. A la place, les groupes familiaux se sont rabattus sur les « stichting administratiekantoor » néerlandaises permettant de séparer droits de vote et droits économiques (dividendes).
Revenons-en à Google et au deuxième tour de vis destiné à protéger l’entreprise de pressions extérieures ou d’offres de rachats non sollicitées. Annoncé jeudi, il prendra la forme d’une division de l’action par deux. La particularité de ce « stock-split » longtemps réclamé par des actionnaires c’est qu’il donnera naissance à une nouvelle classe de titres, les actions C, qui seront dépourvues de droits de vote et cotées séparément.

http://blogs.lecho.be/lescracks/2012/08/google-ou-le-r%C3%AAve-dalbert-fr%C3%A8re.html

Écrit par : L'enfoiré | 18/08/2012

Superbe article très passionnant, mais un poil compliqué a analyser pour moi qui suis loin d' être un as de l' informatique !...


V. BOURGADE.

Écrit par : vincent bourgade | 21/08/2012

L'informatique n'a pas beaucoup de choses à dire dans ce billet.
La complication est ailleurs.
Elle se cache dans une Toile aux mailles serrées. :-)

Écrit par : L'enfoiré | 21/08/2012

Apple vaut-elle vraiment plus que Microsoft, Dell, Google, Facebook et HP combinées?

La valorisation d'Apple a battu tous les records lundi, lorsqu’elle a dépassé la capitalisation boursière la plus élevée jamais atteinte, culminant à 623 milliards de dollars. Le précédent record était détenu par Microsoft, qui avait atteint 621 milliards de dollars le 30 décembre 1999. La capitalisation boursière, c'est-à-dire la somme de l’ensemble des actions émises au cours de ces actions à un moment donné, décrit la valeur de marché d’une entreprise à ce moment précis.
L’euphorie actuelle des marchés pour le titre Apple s’explique par le lancement prochain du nouveau smartphone, l’iPhone 5, dont on dit qu’il sera commercialisé à partir du 21 septembre. Des rumeurs circulent également concernant la mise sur le marché d’une nouvelle tablette de plus petit format, la mini iPad, et d’une nouvelle version de l'Apple TV.
La domination d'Apple est remarquable, si l’on se souvient du marasme que la compagnie a connu dans les années 1990. En 2004, Apple valait moins de 10 milliards. L’iPhone, a été décisif pour consolider cette réussite. Les smartphones d'Apple ont rapporté plus d'argent à la compagnie que l’ensemble des produits de la gamme Microsoft n’en ont rapporté à cette société.
L'information de la nouvelle capitalisation record d'Apple a été reprise par tous les médias du monde, mais le blog financier Zero Hedge s’est posé la question de savoir quelle en était la valeur réelle.
Lundi, la capitalisation d’Apple a dépassé la capitalisation de Dell, Microsoft, Hewlett Packard (HP), Facebook et Google réunis. Le blog financier rappelle que l’on doit toutefois prendre d’autres indicateurs en considération, et notamment la valeur comptable, le chiffre d’affaires, et le bénéfice net avant impôts, provisions et amortissements. Lorsque l’on effectue également des comparaisons sur ces données, Apple ne distance plus autant les autres grandes sociétés des Tech, ce qui indique certainement que le titre est surévalué.
Pour le blog, rien ne garantit qu’Apple va continuer à dominer le secteur. Le secteur des Tech est instable et il évolue rapidement. Il rappelle que la gamme de produits d’Apple est encore dominée par les appareils conçus sous les spécifications exigeantes de Steve Jobs, et qu’il faudra du temps pour que l’on puisse juger si Apple sans Steve Jobs est capable de maintenir ce niveau d’exigence.

Source : http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=apple-vaut-elle-vraiment-plus-que-microsoft-dell-google-facebook-et-hp-combinees&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 23/08/2012

Comme on pouvait s'y attendre:
‘Google, Facebook et Twitter favorisent Obama dans les résultats de recherche’

Matt Drudge, le pionnier des médias américains qui gère le Drudge Report, un site agrégateur de nouvelles, a affirmé hier dans un tweet que les recherches que les internautes pourraient faire sur les trois grandes compagnies de l’internet, Facebook, Google et Twitter sont influencées pour ne faire remonter que des résultats favorables aux « libéraux ».
"Google propulse des résultats de recherche plus « pro-gauche » que jamais. Twitter ‘recommande’ libéral après libéral. Facebook veut être l’ami des élections", énonce son message.
Il implique que les dirigeants de ces firmes soutiennent le président Barack Obama (« libéraux » est entendu dans le sens de « démocrates ») dans la course à la présidence, et insinue qu’ils ont fait modifier les algorithmes de leurs programmes pour favoriser la remontée de résultats qui lui soient favorables.
Le « Drudge Report » est le site qui a révélé le scandale de l’affaire Lewinsky aux Etats Unis en 1998, ce qui lui a donné une popularité considérable. Une étude de l’année dernière menée par Outbrain avait révélé qu’il commandait près de 7% du trafic total, plus du double du trafic généré Facebook et Twitter combinés.
Les réactions à son tweet sont divisées, et si certains sont d’accord avec lui, d’autres estiment qu’ils ressentent plutôt que ce sont les messages favorables aux Républicains qui dominent le web. Enfin, beaucoup font observer que les résultats de recherches sont des résultats d’algorithmes sourds aux considérations politiques.
Cependant, Michelle Malkin, CEO du site Twitchy (un site d'actualités sur Twitter), qui est une Républicaine engagée, affirme que certaines des vidéos qu’elle a postées sur Youtube ont été retirées (YouTube appartient à Google).

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=google-facebook-et-twitter-favorisent-obama-dans-les-resultats-de-recherche&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 24/08/2012

Samsung condamné à verser plus d’un milliard de dollars à Apple

La justice américaine a donné raison à Apple contre son concurrent sud-coréen Samsung, condamné à lui verser plus d’un milliard de dollars pour des violations de brevets. Samsung a fait savoir qu’il allait déposer un recours.
Apple a remporté vendredi dans un procès géant en Californie une importante victoire contre son concurrent sud-coréen Samsung, condamné à lui verser plus d’un milliard de dollars pour des violations de brevets liés aux populaires iPad et iPhone.
Samsung a immédiatement prévenu que ce n’était « pas le mot de la fin », ni dans cette affaire, ni dans les batailles menées devant d’autres tribunaux à travers le monde et annoncé qu’il allait déposer une requête pour obtenir le renversement de la décision du tribunal.
Le procès, le plus grand de ce type depuis des années aux Etats-Unis, était particulièrement suivi vu ses conséquences potentielles pour le marché en pleine ébullition des tablettes informatiques et des smartphones.
Après trois semaines d’audiences, durant lesquelles des dizaines de témoignages d’experts et des centaines de pages ont été apportés au dossier, puis trois jours de délibération, les jurés ont donné en bonne partie raison au groupe à la pomme, qui accusait son concurrent sud-coréen d’avoir copié son téléphone iPhone et sa tablette iPad.
Samsung a été condamné à lui payer 1,05 milliard de dollars. Un montant « monstrueux et sans précédent », selon Brian Love, professeur à l’université de Santa Clara, même s’il est loin des quelque 2,75 milliards que réclamait Apple.
Le groupe sud-coréen a parallèlement vu rejetées ses propres accusations envers son concurrent. Samsung estimait en effet qu’Apple avait aussi violé plusieurs de ses brevets, en particulier dans les technologies d’internet sans fil (wifi), mais les jurés ne l’ont pas suivi.
« Les consommateurs sont les perdants » du procès, a déploré Samsung dans un communiqué. Le jugement de vendredi « va conduire à moins de choix, moins d’innovation, et potentiellement des prix plus élevés », a-t-il averti, regrettant « que la législation sur les brevets soit manipulée pour donner à un groupe un monopole sur les rectangles avec des coins arrondis ».
Apple et Samsung sont en conflit pour des affaires de brevets devant la justice de plusieurs pays, mais jusqu’ici aucun des deux groupes n’avait pu vraiment réclamer la victoire.
Plus tôt vendredi, ils avaient encore été renvoyés dos à dos par un tribunal sud-coréen qui les avaient jugés tous les deux coupables. Les sanctions avaient toutefois été symboliques, avec des compensations financières modiques, de quelques dizaines de milliers de dollars, et une interdiction de vente pour des produits depuis longtemps sur le marché.
Cette fois-ci, « c’est une victoire énorme, écrasante pour Apple », estime Brian Love. « Tous ses brevets ont été jugés valides, et tous sauf un violés par la plupart des produits de Samsung. »
Raison supplémentaire de satisfaction pour le groupe américain: les jurés de la Silicon Valley ont estimé que Samsung avait « volontairement » violé la plupart de ses brevets, « ce qui signifie que la juge (Lucy) Koh a maintenant toute discrétion de tripler les indemnités accordées », explique-t-il.
Pour Jeff Kagan, un analyste spécialisé dans les technologies, « la question suivante est de savoir si Samsung sera capable de continuer à utiliser les technologies » incriminées « ou s’il devra retirer ses appareils du marché ».
« Dans ce type d’affaires dans le passé, généralement le perdant peut continuer à vendre ses appareils, mais doit payer des royalties au gagnant », a-t-il souligné.
Mais dans un marché surchauffé comme l’est actuellement celui des tablettes et des téléphones, Samsung a beaucoup à perdre, même d’un simple délai dans la commercialisation de ses produits.
Apple est jusqu’ici incontournable pour les tablettes, où il a été le premier à se lancer, avec une part de marché de près de 70%. Sur 25 millions de tablettes vendues au deuxième trimestre, 17 millions étaient des iPad, selon des données du cabinet IDC. Samsung est son premier concurrent, mais loin derrière avec seulement 2,4 millions d’unités.
Les positions sont inversées sur le marché des téléphones, où Samsung est clairement numéro un. Le groupe sud-coréen a ainsi écoulé 50,2 millions de téléphones au deuxième trimestre, près de deux fois plus que les 26 millions d’iPhone vendus sur la même période, toujours selon IDC.
Le marché est toutefois de plus en plus concurrentiel. Google et Microsoft viennent ainsi de se lancer dans les tablettes, et une avalanche de lancements sont encore annoncés pour cet automne, parmi lesquels de nouvelles versions de l’iPhone et de l’iPad.

http://belgium-iphone.lesoir.be/2012/08/25/samsung-condamne-a-verser-plus-dun-milliard-de-dollars-a-apple/

Écrit par : L'enfoiré | 25/08/2012

Le pire emploi chez Google : réviser les contenus morbides et illégaux des méandres de l’Internet

Des employés sous-traitants de Google doivent réviser quotidiennement des milliers de pages Internet aux contenus violents, sinistres, offensifs et illégaux.
Comme le rapporte le site Buzzfeed, la législation en vigueur dans plusieurs pays interdit les contenus violents et illégaux sur les pages web. Mais pour vérifier si ces contenus respectent ou non la loi, il faut du personnel. Pour une entreprise de la taille de Google, il s'agit d'un travail de bénédictin qui dans le cas présent tourne vite au dégoût. Du moins, c’est ce qui est arrivé au dernier employé chargé de répertorier le pire de l’Internet mondial.
Pendant neuf mois, cet homme a été en contact avec des images extrêmement violentes et morbides comme des suicides en direct, des décapitations, de la nécrophilie, du fétichisme pornographique en tous genres, de la zoologie ainsi que de la pédophilie. Au total, l’employé était amené à visionner plus de 15.000 photos par jour sur Picassa, Orkut, YouTube et sur le moteur de recherche de Google. L’employé devait ensuite faire part de ces contenus aux autorités fédérales. Au sein de Google, personne ne souhaitait effectuer ce travail.
L’horreur de ces découvertes quotidiennes lui a ainsi valu nombre de sessions chez le psychologue. En effet, son esprit n’a pas été capable d’assimiler toutes les scènes observées. Les séquelles psychiques de l’individu étaient telles que lorsqu’on lui montrait par la suite un contenu anodin comme la photo d’un père et de son fils, celui-ci ne pouvait s’empêcher d’y voir un côté déviant et le début d’une relation pédophilique.
Par conséquent, la firme de Mountain View lui a payé des sessions de thérapie et a mis un terme à son contrat après neuf mois. Les employés de Google obtiennent définitivement le poste après douze mois.

Source: http://www.express.be/sectors/?action=view&cat=ict&item=le-pire-emploi-chez-google-reviser-les-contenus-morbides-et-illegaux-des-mandres-de-linternet&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 28/08/2012

Les données personnelles de 12 millions clients Apple dans la nature

L’affaire risque de faire grand bruit dans la communauté des utilisateurs de produits d’Apple et même bien au-delà. En effet, un hacker se revendiquant d’Anonymous prétend ce mardi avoir réussi à mettre la main sur les informations personnelles de 12 millions de propriétaires d’appareils sous iOS. Ces informations proviendraient d’un fichier qui contiendrait 12 millions d’identifiants iPad et iPhone d’Apple ainsi que le code de notification push, le nom de chaque appareil, ainsi que des infos personnelles comme le nom complet, l’adresse complète et le numéro de téléphone du client Apple. Afin de prouver leurs propos, ces hackers ont publié une liste contenant un million de ces identifiants (UDID) sur Internet.

Par ailleurs, ce hacker affirme avoir mis la main sur ce fichier sensible en « hackant » l’ordinateur portable d’un agent du FBI en mars dernier. L’opération a été rendue possible grâce à une faille Java que contenait cet ordinateur portable. Le hacker indique avoir réussi à s’emparer facilement à distance de nombreux fichiers dont celui contenait les 12.367.232 identifiants iOS et qui portait alors le nom « NCFTA_iOS_devices_intel.csv ».
En révélant ces informations, le hacker espère conscientiser les consommateurs du choix d’Apple de pouvoir « tracker » ces produits munis d’une puce cellulaire (GSM/3G/4G)… Des machines qui peuvent selon lui être pistables par le FBI ou n’importe qui d’autre. Le hacker s’étonne d’ailleurs de la présence de ce type de fichier dans l’ordinateur d’un agent du FBI, « Ces données auraient-elles été volées ou fournies directement par Apple », s’interroge le hacker.
En pratique, ces informations – dont les codes de notification push – pourraient être utilisées par des personnes malintentionnées pour envoyer de fausses notifications push à des utilisateurs d’iPhone et d’iPad afin de rediriger ces derniers vers des sites pour récupérer d’autres données personnes comme, par exemple, des numéros de cartes de crédit (phishing).
Nul doute qu’Apple ne devrait tarder à réagir à cette révélation. Il sera intéressant de voir si la firme compte également expliquer le fait que des données de ses utilisateurs se soient retrouvées sur un ordinateur du FBI (si elle s’est fait voler ces données ou si Apple a atteint contrait de devoir les fournir au FBI). Si Apple communique sur cette question, cet aveu sera difficile à faire dans les deux cas.

http://belgium-iphone.lesoir.be/2012/09/04/les-donnees-personnelles-de-12-millions-clients-apple-dans-la-nature/

Écrit par : L'enfoiré | 04/09/2012

Bon anniversaire Google! Un second Etat des Etats Unis autorise la voiture autonome sur ses routes

Et de deux ! Le Figaro rapporte que Google, qui fête aujourd’hui ses 14 ans, vient de recevoir un beau cadeau de la part de la Californie : après le Nevada, celle-ci devient le second Etat des Etats Unis à autoriser sa voiture sans conducteur sur ses routes. La législation californienne vient d’être modifiée en conséquence. Les voitures autonomes seront autorisées, mais à la condition qu’un être humain s’y asseye derrière le volant pour pouvoir reprendre les commandes de la voiture en cas d’avarie informatique. Le texte évoque également la préparation d’une réglementation plus détaillée pour 2015.
On savait que Google avait entamé des démarches de lobbying en Californie, la patrie de la Silicon Valley, comme il l’avait fait au Nevada.
Sergey Brin, le co-fondateur avec Larry Page de Google, a estimé que le lancement commercial des voitures sans conducteurs pour le grand public aurait probablement lieu d’ici à cinq ans.
l’Institute of Electrical and Electronics Engineers, une institution américaine, estime qu’en 2040, 75% des voitures en circulation seront des voitures sans conducteur.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=bon-anniversaire-google-un-second-etat-des-etats-unis-autorise-la-voiture-autonome-sur-ses-routes&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=#

Écrit par : L'enfoiré | 28/09/2012

Ce sera bientôt officiel : Internet rend fou

La dépendance à Internet va être ajoutée à la liste des troubles mentaux de l’édition 2013 du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders ; DSM) publié par l'Association américaine de psychiatrie (APA), rapportent le New York Post et Forbes.
La dépendance à Internet (également nommée cyberdépendance, cyberaddiction, usage problématique d'Internet (UPI) ou trouble de dépendance à Internet (TDI)) désigne un trouble psychologique entraînant un besoin excessif et obsessionnel d'utiliser un ordinateur et interférant sur la vie quotidienne. Les experts ont estimé que cette addiction, présente chez des enfants dès l’âge de 12 ans, sous forme de symptômes de dépendance à Internet et aux jeux vidéo, pouvait être classée parmi les maladies mentales incluant une ample gamme de comportements problématiques.

Les symptômes les plus fréquents sont :
- Une addiction croissante aux jeux vidéo et sur Internet
- Des symptômes de manque lorsque l’individu est séparé ou privé d’Internet
- L’incapacité à contrôler l’usage d’Internet
- La perte d’intérêt pour d’anciens types d’activités et de récréation
- Le fait de « s’échapper » sur Internet lorsque l’on subit des sauts d’humeur
- Le mensonge aux membres de la famille et aux thérapeutes au sujet de la quantité de temps passé en ligne
- Le fait de risquer de perdre des relations interpersonnelles significatives, des opportunités de travail ou éducatives à cause d’un usage exagéré d’Internet

Les spécialistes ont constaté que la recrudescence de ces syndromes se devait notamment à la hausse de l’usage des dispositifs mobiles et à la démocratisation de l’accès à Internet au cours de la dernière décennie.

Source: http://www.express.be/sectors/?action=view&cat=ict&item=ce-sera-bientot-officiel-internet-rend-fou&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=#

Écrit par : L'enfoiré | 06/10/2012

Après la fabrication d'appareils électroniques, la finance : les grandes sociétés de l'internet étendent de plus en plus leur champ d'intervention

Lundi, Google a lancé un nouveau programme d’achat d’espaces publicitaires en ligne pour les entreprises britanniques, s’accompagnant de l’émission d’une carte de crédit qui sera aussi proposée prochainement aux Etats Unis et dans d’autres pays.
C’est le signe de l’ouverture d’un nouveau front dans la bataille concurrentielle que se livrent les plus grandes sociétés de l’internet, affirme le Financial Times. La semaine dernière, on avait appris qu’Amazon avait aussi décidé de se lancer dans les activités financières en octroyant des prêts pour les revendeurs indépendants prêts à proposer ses produits à la vente, afin de les aider à développer leur stock.
Les clients de Google disposeront de lignes de crédit comprises entre 150 euros et 75.000 euros environ pour utiliser Adwords, qui affiche des messages publicitaires à côté des résultats de recherches lancées par les internautes sur le moteur de recherche de Google.
La firme de Mountain Views affirme que ses taux d’intérêt seront bien plus faibles que ceux que l’on peut trouver actuellement sur le marché des cartes de crédit. « Vous devez comprendre que nous ne faisons pas ça pour perdre de l’argent », a déclaré Brent Callinicos, le Trésorier de Google, tout en précisant qu’il n’était pas question pour la compagnie de se transformer en établissement financier. Mais les cadres financiers de Google n’excluent guère d’étendre la palette de services financiers que la société pourrait proposer à l’avenir, et notamment de développer les prêts aux PME qui représentent la plus grande partie des annonceurs publicitaires clients du moteur de recherche. Françoise Brougher, vice-président du service de « sales and operations for small and medium businesses » chez Google, a expliqué au Financial qu’il ne fallait y voir qu’une aide de « marketing en ligne ».

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=apres-la-fabrication-dappareils-electroniques-la-finance-les-grandes-societs-de-linternet-tendent-de-plus-en-plus-leur-champ-dintervention&language=fr&utm_source=newsletter&am

Écrit par : L'enfoiré | 09/10/2012

L’Institut culturel de Google : un musée numérique dédié au patrimoine historique et culturel du XXème siècle

Google a mis en ligne aujourd’hui plusieurs archives numériques de faits historiques et culturels du XXème siècle. Les fonds, issus de dix-sept musées et instituts historiques et culturels du monde entier, sont rassemblés sur la plateforme « Google Cultural Institute ».
L’utilisateur peut par exemple y découvrir des archives et documents historiques sur l’Holocauste, le prix Nobel de la Paix Nelson Mandela ou encore les évènements de Mai 68. Environ six millions de clichés photographiques, de documents écrits (lettres, manuscrits et sonores ou encore de films ont été numérisés sur Google Cultural Institut, l’Institut culturel de Google. L’internaute peut actuellement consulter en ligne des archives du Musée du camp de concentration nazi d’Auschwitz-Birkenau en Pologne, de l’Institut Yad Vashem d’Israël ou encore du Centre de la mémoire de Nelson Mandela d’Afrique du Sud).
Les données sont organisées selon plusieurs expositions thématiques Pour l’heure, 42 archives de 1905 à 2008 en été mise en ligne mais le fonds ira en augmentant. « Il s'agit d'un projet est évolutif », a indiqué le directeur du projet de Google, Mark Yoshitake.
Les documents sont consultables en plusieurs langues. « Le visiteur pourra avoir accès aux archives de prestigieux musées et institutions culturels à n’importe quel moment », a expliqué Robert Kostro, directeur du Musée de l’Histoire de la Pologne qui participe également au projet avec une exposition sur le personnage de Jan Karski, un résistant polonais courrier de l'Armia Krajowa, (l'Armée de l'intérieur, AK), le plus important mouvement de résistance en Pologne pendant la Seconde guerre mondiale.
Pour Piotr Cywinski, directeur du musée d’Auschwitz, la mémoire exige que nous utilisions toutes les technologies restant à notre portée « car rien n’est gagné une fois pour toutes ». Le musée d’Auschwitz va aussi mettre en ligne deux expositions thématiques qui se focalisent principalement sur l’histoire des personnes à travers le 20ème siècle plus que sur l’histoire évoquée en chiffres et en date.
Google avait déjà mis en ligne, sur la plateforme Google Art Project une exposition permanente de milliers d’œuvres d’art issues de 151 musées du monde entier tels que le Metropolitan Museum of Art de New York, le musée de Versailles, la National Gallery de Londres, le musée Reina Sofia de Madrid ou encore la Galerie des Offices à Florence.

Source: http://www.express.be/sectors/?action=view&cat=ict&item=linstitut-culturel-de-google-un-musee-numerique-ddi-au-patrimoine-historique-et-culturel-du-xxeme-sicle&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 11/10/2012

Google ouvre enfin ses datacenters… Par ici la visite !

Google a décidé de proposer aux internautes une visite virtuelle de ses datacenters. Pour ce faire, la société a mis en ligne un site internet intitulé « Where the Internet lives » où il est possible de découvrir de superbes photos de différentes installations de l’entreprise réalisées par une photographe professionnelle. Le site contient d’autres clichés répartis dans deux autres sections consacrées au personnel et à l’intérieur des entrepôts.

Par ailleurs, Google offre également la possibilité de visiter son datacenter de Lenoir, en Caroline du Nord grâce à Street View. Enfin, pour compléter cette immersion dans l’univers de Google, une vidéo sur YouTube permet d’observer de manière plus approfondie le fonctionnement des équipements.

A voir ici: Google ouvre enfin ses datacenters… Par ici la visite !
Mon secteur >Computers/ICT/Internet/Hi-Tech18 oct. 2012par Arnaud Lefebvre
Google Datacenter

Google a décidé de proposer aux internautes une visite virtuelle de ses datacenters. Pour ce faire, la société a mis en ligne un site internet intitulé « Where the Internet lives » où il est possible de découvrir de superbes photos de différentes installations de l’entreprise réalisées par une photographe professionnelle. Le site contient d’autres clichés répartis dans deux autres sections consacrées au personnel et à l’intérieur des entrepôts.

Par ailleurs, Google offre également la possibilité de visiter son datacenter de Lenoir, en Caroline du Nord grâce à Street View. Enfin, pour compléter cette immersion dans l’univers de Google, une vidéo sur YouTube permet d’observer de manière plus approfondie le fonctionnement des équipements.

Voici quelques-uns de ces clichés : http://www.express.be/sectors/?action=view&cat=ict&item=google-ouvre-enfin-ses-datacenters-par-ici-la-visite&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 19/10/2012

Google Maps permet désormais de se repérer dans certains bâtiments en Belgique

Le géant de l’Internet annonce le lancement de son service « indoor Google Maps » en Belgique. Désormais, un utilisateur pourra se repérer dans certains bâtiments (musée, aéroport, université, etc) à l’aide de son smartphone sous Android.
Déjà disponible depuis plusieurs mois dans certains pays, le service « indoor Google Maps » débarque mardi en Belgique. Concrètement, il s’agit d’une nouvelle fonctionnalité, greffée au service Google Maps, qui va permettre à l’utilisateur de se repérer dans certains bâtiments populaires depuis son smartphone sous Android. Ce service propose donc des cartes de l’intérieur de certains bâtiments : depuis des centres commerciaux et des aéroports jusqu’à des universités, des musées et une église. La liste (non exhaustive) des partenaires est complétée en permanence avec de nouveaux endroits. En outre, n’importe quel propriétaire peut uploader lui-même un plan.
En Belgique, le service « indoor Google Maps » concerne déjà les endroits suivants :
- Le musée bruxellois des Beaux-Arts, BOZAR.
- Brussels Airport.
- L’UCL, la VUB et l’université de Gand.
- La Basilique de Koekelberg (elle figure parmi les premières églises au monde à apparaître dans le service).
Du côté de Brussels Airport, on se réjouit de l’arrivée de ce nouveau service qui va contribuer à aider les passagers à se réparer nettement plus facilement dans l’aéroport. “Aider des passagers à trouver leur chemin à travers l’infrastructure complexe d’un aéroport a toujours été un défi. Indoor Google Maps facilite ce processus et nous permet d’offrir des fonctions additionnelles qu’il nous était impossible de communiquer par des panneaux de signalisation ou des plans traditionnels. Cette initiative élève l’utilisation des smartphones et des tablets comme outil utile de voyage à un niveau supérieur.”, indique Marc-André Gennart, Director ICT de Brussels Airport.
Même son de cloche du côté de la Basilique de Koekelberg, “Dans la cinquième église plus grande du monde, on pourrait facilement se perdre. Mais grâce à indoor Google Maps, ce problème n’existera plus. Avec cette nouvelle application, les visiteurs pourront aisément trouver leur chemin vers le Musée d’Art Religieux Moderne, le Musée des Sœurs Noires, l’office du tourisme et le panorama magnifique. Nous sommes donc très fiers de figurer parmi les premières églises du monde à participer à ce nouveau projet de Google”, déclare Tine Viaene de l’ASBL Amis de la Basilique.
À l’UCL, le nouveau service est accueilli également avec réjouissance par les étudiants, les professeurs ainsi que les visiteurs qui vont pouvoir trouver aisément leur route dans les bâtiments universitaires. Philippe Barras, directeur développement urbain et promotion urbaine & immobilière chez l’Université catholique de Louvain le souligne: “L’Université catholique de Louvain se place en avant-gardiste : elle est en effet la première université francophone à être partie prenante au projet indoor Google Maps, qui permet de s’orienter, à l’aide d’un smartphone, à l’intérieur d’un bâtiment. Grâce à ce projet, les visiteurs et la population estudiantine, grande utilisatrice de smartphones, pourront s’orienter dans 5 bâtiments pilotes de Louvain-la-Neuve. Il s’agit des halls d’auditoires du Mercator, ceux des bâtiments Croix du Sud, Agora, Montesquieu et Coubertin. C’est Cédric Dupont, ancien de l’UCL, qui a développé le projet indoor Google Maps dans le monde entier.”
À noter que le service “Indoor Google Maps” est automatiquement disponible dans la version la plus récente de Google Maps. Il suffit de zoomer sur un bâtiment dont une carte de l’intérieur existe pour la voir. La célèbre icône « blue dot » affiche votre localisation et l’interface détecte aussi automatiquement l’étage où vous vous trouvez dans un bâtiment qui en compte plusieurs.

http://geeko.lesoir.be/2012/11/13/google-maps-permet-desormais-de-se-reperer-dans-certains-batiments-en-belgique/

Écrit par : L'enfoiré | 13/11/2012

Google : le moteur de recherche est moins automatisé qu’on le pense…

Vous pensiez l’intégralité de Google Search géré par un super-ordinateur capable de hiérarchiser objectivement les données? The Register apporte aujourd’hui la preuve que le moteur de recherche de Google est moins automatisé qu’on le pense. En réalité, Google payerait des centaines de personnes pour vérifier manuellement les résultats du moteur de recherches et donner des notes aux sites.
Si on savait déjà que Google se mêlait régulièrement des résultats de son moteur de recherche en reléguant dans les dernières places de son classement les sites considérés nocifs, on ignorait en revanche que le géant de l’Internet embauchait des centaines de personnes chargées de vérifier les résultats des recherches et de donner des notes aux sites Internet. Un manuel de 160 pages publié par Google pour ces employés et publié par The Register dévoile le pot aux roses.
Les “critiques de sites Web” embauchés par Google sont chargés de donner des définitions précises du contenu des sites Web: “utile”, “relevant”, “inutile”, “vital”, mais aussi de les classer selon différents critères. Pour ce qui est du spam par exemple, les critiques doivent définir si le site contient beaucoup de spam, pas du tout de spam ou juste un petit peu. Ils peuvent également signaler le contenu comme dangereux ou pornographique.
Selon les informations de The Register, les employés de la firme travaillent depuis leur domicile et sont censés ne pas révéler la nature de leur travail.
Très subjective, la méthode de travail de ces critiques montre une fois de plus que le moteur de recherche de Google traite les données de manière très discutable. Il suffit en effet que l’un de ces critiques ne s’y connaisse pas suffisamment dans un domaine pour qu’il classe un site comme “inutile” et que ce dernier soit relégué dans les dernières pages du moteur de recherche. De quoi scandaliser les internautes, développeurs et webmasters qui pensaient le système entièrement automatisé.
Pour l’heure, difficile pourtant de dire l’impact réel de ces aides de camp, leur nombre ou leur réel statut. Le sujet reste dans le domaine du top-secret et Google semble bien décidé à ne pas commenter ces quelques révélations.

http://geeko.lesoir.be/2012/11/28/google-le-moteur-de-recherche-est-moins-automatise-quon-le-pense/

Écrit par : L'enfoiré | 28/11/2012

Comment Google veut nous permettre de Googler l'ingooglable

Google travaille sur un nouveau service qui permettra à ses utilisateurs d’obtenir des informations et la réponse aux questions qu’ils se posent sans qu’ils nécessitent de les soumettre à son moteur de recherche, explique Mashable.
Des milliards de recherches sont faites quotidiennement sur le moteur de recherche, mais il subsiste toujours des questions que nous ne lui posons pas, soit parce que ce sont des questionnements contextuels trop locaux par exemple, ou parce qu’il n’est pas possible ou commode de soumettre la question sur le moteur de recherche sur un ordinateur au moment où elle se pose. Ces questions peuvent être, par exemple, la durée d'une file d'attente pour un film particulier à un cinéma de quartier.
C’est Jon Wiley qui dirige le projet « Daily Information Needs Study » chez Google. Chaque jour, on demande à 150 participants ce qu’ils auraient aimé savoir à 8 moments pris au hasard dans la journée. Les réponses de ces participants aideront Google à déterminer les types de questions que les gens se posent. Et pour parvenir à deviner les questions « ingooglables » que nous nous posons au quotidien, il compte se baser sur les sondes et les systèmes de géolocalisation GPS qui équipent les gadgets que nous possédons tous désormais.
Le moteur de recherche de Google apporte déjà des informations non sollicitées, comme des prévisions météo, des mises à jour de vols, et d’autres informations lorsqu’il pense que nous pourrions en avoir besoin. En outre, ce nouveau service pourrait se combiner judicieusement avec son projet Project Glass, sa paire de lunettes interactives.
Des informations contextuelles pourraient apparaître sur l’écran des lunettes au fur et à mesure du déplacement de l’utilisateur, avant même qu’il se pose les questions que son environnement suscite. « C’est le summum de l’expérience mains libres, une nouvelle classe d’appareils totalement nouvelle », commente emphatiquement Wiley.
Cependant, à l’université d’Austin, au Texas, Jonas Michel, un scientifique, travaille sur un projet similaire : un moteur de recherche pour les appareils mobiles appelé Gander, directement relié à des sondes locales. L’année prochaine, les étudiants testeront cet appareil qui devrait leur permettre de connaître les temps d’attente de différents cafés et restaurants, par exemple.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=comment-google-veut-nous-permettre-de-googler-lingooglable&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 30/11/2012

Big Data, une nouvelle donne informatique qui pourrait changer bien des choses...

http://www.rtbf.be/info/emissions/article_mode-d-emploi-nouvelles-technologies?id=7889766&eid=5017893

Écrit par : L'enfoiré | 10/12/2012

“Google est un ami qui ne vous veut pas que du bien”

Google, dont les négociations avec les éditeurs de presse français sur le paiement de droits dits “voisins” arrivaient jeudi à leur terme, est “un ami qui ne vous veut pas que du bien”, selon l’économiste Pascal Perri qui sort un livre sur le sujet jeudi.

QUESTION : Quel est le prix à payer pour avoir accès à un service gratuit comme Google ?

PASCAL PERRI : “En économie, le gratuit n’existe pas. L’ambition était d’essayer de comprendre le modèle technique et économique d’une entreprise que nous fréquentons chaque jour et qui est entrée dans notre intimité. Je décris Google comme notre meilleur ami. J’échange avec cet outil mes questions sur le savoir du monde, mes données de localisation, des adresses…C’est un registre extrêmement large et j’ai voulu savoir comment fonctionnait ce modèle et quel était le prix à payer. Je me suis aperçu que le prix à payer était de se dénuder devant notre meilleur ami pour tout lui dire de ce que nous sommes, nos habitudes de consommation, nos goûts, nos relations. C’est sur la base de ces informations que nous lui livrons que Google, qui est une immense agence de publicité, se rémunère”.

Q: Selon vous, la valeur, entre les créateurs de contenus (musique, films, presse…) et Google, est-elle justement répartie et que pensez-vous des négociations qui avaient lieu entre le moteur de recherche et les éditeurs de presse français ?

R: “Mettons fin à mythe. Google n’est pas un robinet, c’est un filtre qui laisse passer les informations en fonction de contingences économiques. S’agissant de la presse, Google utilise la production de contenus des éditeurs de presse sans la rémunérer. On sait que le modèle économique de la presse est en difficulté et que c’est une matière particulière qu’il faut protéger car l’information n’est pas un bien marchand. En mettant en cause un modèle économique qui est déjà en péril, Google nous fait courir à tous un risque considérable en matière de liberté publique. Et puis, il y a la simple logique économique : on ne peut pas s’approprier le bien d’autrui pour l’utiliser, le valoriser sans le rémunérer. Google avance avec la politique du fait accompli : Le territoire conquis ne se discute plus, on parle de ce qu’il y a devant. Google accepte de s’asseoir à la table des négociations mais négocie à minima”.

Q : Que voulez-vous dire quand vous écrivez “quand on possède un tel pouvoir, la tentation est grande de s’en servir à son avantage” ?

R: “Google c’est 97% de la recherche en France. On est dans une situation de quasi monopole. Google a le monopole de l’accès au consommateur final. Il exerce, d’une certaine façon, une forme de droit de cuissage économique à l’égard de tous ceux qui veulent parler aux consommateurs. C’est une situation de chantage. Les gens n’ont pas conscience de cela. C’est leur liberté et le respect de la vie privée qui est en jeu”.

http://geeko.lesoir.be/2013/01/31/google-est-un-ami-qui-ne-vous-veut-pas-que-du-bien/

Écrit par : L'enfoiré | 01/02/2013

J ai reçu une lettre d un client relative à référencement pro . J essaie de trouver cela tout ensemble et je suis dans le besoin d une aide technique. Je crains que j ai pu vérifier mes données de meilleure qualité.

Écrit par : référencement naturel | 03/03/2013

Très peu naturel, alors du référencement, j'en ai rien à cirer.

Écrit par : L'enfoiré | 03/03/2013

L’Europe inflige une amende de 561 millions d’euros à Microsoft

La Commission européenne reproche à Microsoft de ne pas avoir respecté ses engagements en matière de choix de navigateur pour son système d’exploitation Windows 7.
C’est la première fois que la Commission inflige une amende à une entreprise pour cause de non-respect de ses engagements, ce qui « constitue une infraction très grave », selon le commissaire européen chargé de la Concurrence, Joaquin Almunia. Depuis 2009, la Commission reproche à Microsoft de biaiser la concurrence entre navigateurs en incorporant systématiquement son propre logiciel, Internet Explorer, à Windows.

Un écran multichoix pour choisir son navigateur
La solution consistait à proposer jusqu’en 2014 aux utilisateurs un écran multichoix, leur permettant de sélectionner facilement un navigateur dans une liste à télécharger. Or Microsoft n’a pas intégré l’écran multichoix au Service Pack 1 de Windows entre mai 2011 et juillet 2012. Mis devant le fait accompli, Microsoft a immédiatement reconnu ce qu’il a présenté comme une erreur, et y a remédié.
Le montant de l’amende tient compte « de la gravité et de la durée de l’infraction, de la nécessité de lui conférer un effet dissuasif », mais aussi d’une « circonstance atténuante » car Microsoft a coopéré à l’enquête.

1,918 milliard d’amendes depuis 2004
Le montant est loin d’égaler celui de la plus forte amende individuelle infligée par la Commission européenne pour non-respect des règles de la concurrence, qui concernait Intel en 2009. Le numéro un mondial des microprocesseurs avait été condamné à payer 1,06 milliard d’euros. Mais si l’on ajoute cette amende de 561 millions d’euros aux précédentes infligées par la Commission à Microsoft, ce montant est largement dépassé : l’entreprise avait en effet été condamnée en 2004 à payer 497 millions d’euros, puis en 2008 à 899 millions, ramenés ensuite à 860 millions, pour non respect des règles de la concurrence.

http://www.lesoir.be/203149/article/economie/2013-03-06/l%E2%80%99europe-inflige-une-amende-561-millions-d%E2%80%99euros-%C3%A0-microsoft


Cela démontre aussi la différence de rapidité et la réactivité de l'UE alors que Windows 8 est depuis quelques mois déjà lancé et en exploitation

Écrit par : L'enfoiré | 06/03/2013

Les DataCenters : l’arme secrète de Google

Méconnus du grand public, les DataCenters jouent pourtant un rôle clé dans le fonctionnement du Web. D’habitude peu enclin à révéler les secrets de ses infrastructures, Google a pourtant levé le voile sur le fonctionnement de son centre de données situé à Saint Ghislain, près de Mons.
Quelle idée est donc passée par la tête de Google pour venir installer un centre de données au milieu de nulle part? Si la majorité des DataCenters de Google se situent outre-Atlantique, quelques exceptions subsistent. C’est le cas notamment du DataCenter de Saint Ghislain, ouvert il y a de cela un peu plus de deux ans.
Véritable forteresse, le DataCenter de Saint Ghislain est inaccessible au public, et même aux journalistes. “La sécurité est prise très au sérieux chez Google” explique Frédéric Descamps, en charge du DataCenter de Saint Ghislain. “C’est un endroit dans lequel on ne rentre que sur invitation car il y a un réel besoin de sécurité.” En réalité, seuls les employés disposant d’une accréditation peuvent rentrer au sein du bâtiment. Comprenez par là une véritable armada de techniciens et d’ingénieurs, qui passent leur journée à remplacer des disques durs, détruire des données et s’assurer du bon fonctionnement de la ruche.

Briser les clichés
Contrairement aux croyances populaires, les DataCenters de Google ne sont pas plongés dans une température glaciale. Techniciens et ingénieurs travaillent en short et en t-shirt, par une chaleur de 27 degrés, et ce, toute l’année!
Très loin des caméras, les employés des DataCenters travaillent dans l’ombre et ont pour la plupart des profils très différents du reste des effectifs de Google. On y croise des techniciens, chargés des réparations des serveurs, des spécialistes du réseau, une équipe d’administration, des membres du service de sécurité et des ingénieurs, qui s’occupent de gérer le refroidissement et la sécurité de l’infrastructure, ainsi que son approvisionnement électrique. Bref, des fonctions fort techniques, qui nécessitent “de mettre les mains dans le cambouis.”
Chez Google, le travail d’équipe est très important. “Quand on engage un collaborateur, on fait attention à prendre les bonnes personnes. Si vous êtes hyper-compétent mais ne parvenez pas à vous intégrer à l’équipe, ça n’ira pas.” L’enthousiasme, le savoir faire et la connaissance de l’anglais sont trois éléments clés pour faire carrière au sein de la multinationale. Paradoxalement, s’il est relativement simple de mettre la main sur des personnes passionnées qui s’y connaissent, la multinationale reconnait avoir des difficultés à trouver de bons collaborateurs sur le sol belge. “On a du mal à trouver des collaborateurs francophones qui parlent anglais” explique Frédéric Descamps.
La salle des serveurs contient plusieurs dizaines de milliers de serveurs.

Un atout stratégique
Côté chiffres, Google impressionne. Les 13 DataCenters de la firme gèrent quotidiennement plus de 3 milliards de recherches, dont 15% de recherches inédites chaque jour. Outre les recherches sur Google Search, les DataCenters gèrent également tous les services propres à Google, y compris les services Cloud liés à Android. Vu le nombre de terminaux disponibles à travers le monde, inutile de préciser qu’Android occupe désormais une part importante des activités des DataCenters.
Côté volumes en revanche, c’est Youtube qui décroche la première place du palmarès. Chaque minute, plus de 72 heures de vidéos sont uploadées sur les serveurs de Google. “Il faut pouvoir les accepter, les traiter, les indexer et les restituer quand tout un chacun souhaite y avoir accès.” Un travail de longue haleine qui nécessite une très bonne organisation en interne, et surtout, une infrastructure irréprochable.
Ouvert en 2010, le DataCenter de Saint Ghislain représente un investissement de plus de 250 millions d’euros pour la firme de Mountain View. Un investissement largement supérieur à celui de la plupart des autres DataCenters, qui disposent également d’infrastructures moins modernes que celles de Google.
Comme dans tout DataCenter, l’électricité joue un rôle clé dans le fonctionnement de l’infrastructure. Les coûts de fonctionnement sont élevés, c’est pourquoi Google conçoit ses DataCenters de sorte à ce que ceux-ci consomment le moins possible de courant. Le DataCenter de Saint Ghislain essaye également de se démarquer des autres DataCenters en utilisant de l’énergie renouvelable et de l’eau grise, prélevée directement du canal. Grâce à une station d’épuration, Google traite l’eau, enlève toutes les matières en suspension et l’injecte dans le système de refroidissement.
Si la dépense initiale est souvent plus élevée que chez la concurrence, les DataCenters de Google s’amortissent plutôt bien sur la durée. Ils utilisent en moyenne moins de la moitié de l’énergie utilisée par les DataCenters des autres géants. Pour parvenir à ce résultat, Google réduit un maximum la consommation énergétique de l’infrastructure. La plus grosse partie de l’électricité sert à refroidir les serveurs et à conditionner l’air. Là où c’est possible, la firme tente de rogner sur les dépenses, minimisant un maximum l’éclairage des hangars, en utilisant l’eau du canal et en réduisant les dépenses énergétiques au niveau des bureaux.
Outre l’électricité, qui sert à alimenter les serveurs, l’eau joue un rôle essentiel dans la tenue du DataCenter. Google l’utilise pour transporter la chaleur et refroidir l’air ambiant. En réalité, l’eau froide se réchauffe au contact de l’air et coule jusqu’aux systèmes de refroidissement. Une salle entière est dédiée à l’acheminement de l’eau à l’intérieur du DataCenter.
Véritable usine qui tourne à plein régime 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, le DataCenter de Google est probablement le plus gros atout de la firme californienne face à sa concurrence. Sa conception unique offre des performances étonnantes qui permettent aux services de Google de se démarquer des services concurrents.

Une organisation millimétrée
Les données stockées sur les serveurs de Google sont cryptées, et fragmentées sur plusieurs serveurs différents, de sorte à ce que personne ne puisse les lire.
Et dans l’éventualité où un serveur finirait par rendre l’âme, Google a mis en place une astuce qui permet de ne rien perdre des données sauvegardées. Les données qui y étaient inscrites ne sont pas pour autant sacrifiées puisque plusieurs copies des mêmes données sont stockées aux quatre coins de la planète. En pratique, cela permet d’assurer un service de qualité en permanence pour tous les utilisateurs.
Si Google se refuse toujours à dévoiler le moindre détail technique, le géant fait preuve d’un peu plus de transparence que par le passé.

http://geeko.lesoir.be/2013/03/29/les-datacenters-larme-secrete-de-google/

Écrit par : L'enfoire | 29/03/2013

Le scanning des livres pose problème
comme le rappelle
http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/google-et-le-savoir-universel-une-134295

Écrit par : L'enfoiré | 16/04/2013

Les 8 piliers de l’innovation selon Google

Malgré plus de 26.000 employés et plus de 60 bureaux dans le monde, Google est encore très loin de l’entreprise bureaucratique empêtrée dans la lourdeur de sa propre organisation et, par conséquent, incapable d’innover.
Sur le blog officiel de son employeur, Susan Wojcicki, Vice-présidente à la publicité, publie un article intéressant sur ce qu’elle identifie comme les 8 piliers de l’innovation.

En résumé, elle réaffirme les credo de Google, pas forcément tous connus, d’où l’intérêt de l’article :

1) Se donner une mission qui compte
Si on lui fait confiance, qu’on lui dévoile notre (géo)localisation et qu’on l’abreuve de données personnelles, Google excelle dans l’organisation de notre vie pratique, l’accès et le tri de l’information. Sauf trahison, c’est effectivement une mission qui compte.
2) Penser grand, démarrer petit
Un exemple ? Avant de lancer Google Books, Larry Page (qui pour le coup porte très bien son nom) a commencé par scanner des livres à domicile. En chronométrant le temps nécessaire à la numérisation d’une page, il a réalisé qu’il était possible de mettre sur le web l’essentiel de la production livresque mondiale. Aujourd’hui, Google Books compte 10 millions de livres.
3) Adopter un rythme d’innovation continue sans chercher la perfection instantannée
C’est le principe du « lean startup » qui définit la progression comme un aller-retour permanent entre les hypothèses et leur validation ou invalidation. Un processus itératif qui admet l’imperfection pour sans cesse améliorer le produit existant.
4) Chercher les idées partout
Un principe d’ouverture d’esprit et d’humilité de point de vue qu’il n’est jamais inutile de rappeler. Chez Google, tout le monde a son mot à dire et tous les avis sont bons à prendre.
5) Tout partager
Oui, tout partager, avec tout le monde. La moindre décision chez Google se partage avec les 26.000 employés. Impensable dans certaines structures ultra hiérarchisées et procédurières de nos régions.
6) Briller par l’imagination, s’alimenter de données (data)
Si l’objectif est de réduire les morts sur la route, Google s’en approche avec son projet Google Car : une voiture sans pilote gavée de données en tout genre. Chez Google, les employés ont la liberté (voire l’obligation) de consacrer jusqu’à 20 % de leur temps au développement d’une idée personnelle ou collective de n’importe quelle nature. C’est le principe du « blue sky thinking » encouragé dans l’entreprise. Il en résulte que la majorité des innovations de Google sont issues de ces périodes de créativité débridée.
7) Être une plateforme
Encore une fois, c’est le principe de l’ouverture, de l’« open technology », de l’« open innovation », etc. Plus il y a de monde à la barre, plus l’assentiment sera grand. Il en va ainsi de l’enrichissement de Google Maps ou de Google Play, largement alimenté par les travaux de développeurs indépendants.
8) Ne pas avoir peur de se tromper
« Google est connu pour Youtube, pas pour Google Video ». On ne donnera pas tort à Susan Wojcicki. « On retient mieux vos succès que vos erreurs », affirme-t-elle. Aux États-Unis, au moins, ça semble vrai.

http://www.lesoir.be/273695/article/economie/entrepreneuriat/2013-07-02/8-piliers-l-innovation-selon-google

Écrit par : L'enfoire | 03/07/2013

Le comportement humain est ce qu'il y a de plus nuisible, plus que les résultats produits par les machines : combien de gens ne prennent-ils pas pour argent comptant les résultats d'une recherche Google, au lieu de faire fonctionner leur cerveau et leur esprit critique ?

Écrit par : Georges-Pierre Tonnelier | 19/07/2013

Bien d'accord, avec vous.
On prend tout pour agent contant. Tout est à disposition, le bon grain et l'ivraie.
Souvent, je me suis demandé ce qui se passerait si les hommes étaient "gérés" par une machine centralisée.
Affaire que je reprenais dans http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2006/08/24/intelligence-pleine-d-artifices.html

Écrit par : L'enfoiré | 19/07/2013

Lu dans cet article:
http://www.lecho.be/actualite/economie_politique_europe/Ces_champions_US_qui_echappent_au_fisc_en_Europe.9378801-3323.art

Ces champion US qui échappent au fisc en Europe

Des documents prouvent que 37 des 50 premiers groupes high tech américains ne sont pas domiciliés fiscalement dans les pays européens où ils réalisent l'essentiel de leurs activités.
Microsoft commercialise ses logiciels en Europe depuis Dublin: raison fiscale ou question de service? © EPA
La plupart des grands groupes high tech américains réduisent leur imposition en évitant de se domicilier fiscalement dans leurs principaux marchés européens, empêchant ainsi les autorités fiscales des pays concernés de simplement connaître l'ampleur des activités qu'ils y réalisent, montre une étude conduite par Reuters.
Le dépouillement de centaines de documents comptables a permis d'établir que 37 des 50 premiers groupes high tech américains ne sont pas domiciliés fiscalement dans les pays européens où ils réalisent l'essentiel de leurs activités.
Il n'y a toutefois là rien d'illégal et les entreprises qui ont accepté de répondre aux questions de Reuters ont dit se conformer à la réglementation fiscale de tous les pays dans lesquels elles interviennent.
Certaines d'entre elles, comme Microsoft qui commercialise ses logiciels en Europe depuis Dublin, ont déclaré que leur choix d'organisation s'expliquait d'abord par leur souhait de servir au mieux leurs clients plutôt que par des considérations fiscales.
Les dirigeants d'entreprise ont une obligation vis-à-vis des investisseurs d'utiliser tous les moyens légaux de réduire leur charge fiscale, a dit Chas Roy-Chowdhury, chargé des questions fiscales à l'Association britannique des experts-comptables. "L'impôt sur les sociétés est une charge parmi d'autres pour les entreprises", a-t-il déclaré.
Selon l'étude réalisée par Reuters, un quart seulement des plus importantes firmes high tech américaines déclarent leurs profits dans les pays européens où elles en réalisent l'essentiel.
• Astuce: Les autres déclarent être établies de manière stable dans de plus petits pays où les niveaux d'imposition sont plus faibles comme l'Irlande, la Suisse où les Pays-Bas.
"Les gens devraient trouver cela surprenant", a déclaré Philip Kermode qui dirige la Direction générale Fiscalité et Union douanière de la Commission européenne.
• L'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE), qui conseille ses Etats membres sur la politique économique et fiscale, a publié le week-end dernier son plan d'action pour lutter contre la planification fiscale agressive.
Pascal Saint-Amans, directeur du Centre de politique et d'administration fiscale de l'OCDE, s'est refusé à hiérarchiser les différentes mesures que l'OCDE devrait adopter pour lutter contre l'optimisation fiscale estimant que l'ensemble des techniques identifiées en la matière doivent être prises en compte.
"Les questions liées à la notion d'établissement stable sont clairement importantes et c'est pour cela que nous avons un certain nombre de mesures qui lui sont dédiées", a-t-il dit.
La notion d'établissement stable permet d'identifier les revenus imposables dans le pays dans lequel cet établissement est installé.

Écrit par : L'enfoiré | 23/07/2013

Ne tapez jamais de recherches sur Google à propos des 'cocottes-minute' et des 'sacs à dos' à partir du même ordinateur'

Vouloir acheter une cocotte-minute pour cuire des lentilles, avoir un fils qui s’est renseigné sur internet sur les attentats de Boston, et un mari qui cherche un sac à dos est dorénavant la recette parfaite pour déclencher « une tempête de profilage anti-terroriste » aux Etats-Unis. Mercredi, la journaliste américaine Michele Catalano, qui collabore pour les sites Forbes et Boing Boing, entre autres, en a fait l’amère expérience. Son mari, resté à la maison, a eu la surprise de recevoir la visite de six agents armés d’une cellule anti-terroriste.
Ils s’étaient présentés à leur domicile pour obtenir des explications concernant des recherches que le couple avait effectuées sur Google, au cours desquelles il avait tapé les mots « cocotte-minute » et « sac à dos ». Or, depuis l’attentat du 15 avril dernier à Boston, au cours duquel des terroristes ont utilisé deux cocottes-minute dissimulées dans des sac à dos, et qui ont fait 3 morts et 176 blessés, la recherche sur internet de ces deux mots déclenche une enquête de la police locale.
Catalano, en état de choc, a adressé 2 tweets pour avertir les internautes du niveau de contrôle sur internet désormais exercé par les autorités américaines

http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=des-images-spectaculaires-de-tornades-que-vous-voyez-normalement-seulement-aux-etats-unis-et-qui-sont-survenues-en-italie-ce-lundi&language=fr&utm_source=newsletter&utm_mediu

Écrit par : L'enfoiré | 03/08/2013

Mais....

La NSA: 'Nous recueillons toutes vos données, mais nous n'en faisons rien'

Mercredi, le quotidien britannique The Guardian a publié de nouvelles révélations, qui semblent indiquer que le programme de collecte des données des internautes de la NSA est encore plus intrusif qu’il n’avait été présenté jusqu’alors. Un diaporama secret de la NSA datant de 2008 décrit le programme Xkeyscore, que l’agence américaine utilise pour accéder à des bases de données qui collectent « presque tout ce que fait un utilisateur sur internet ». Cela signifie tous les détails de l’activité en ligne des internautes du monde entier, y compris les recherches d’adresses email, les fichiers téléchargés, les numéros de téléphone, et les conversations en ligne.
Le même jour, le directeur de la National Security Agency (NSA), l’agence américaine du renseignement, a publié trois documents déclassifiés qui confirment que cette agence a développé des programmes pour collecter une grande quantité d’informations sur Internet et sur les réseaux téléphoniques, comme l’avait révélé l’ancien employé d’une société de sous-traitance, Edward Snowden.
Selon Reuters, une grande partie de ces documents avaient déjà été communiqués lors des audiences publiques des responsables des services secrets, tels que les rapports 2009 et 2011 du « Bulk Collection Program » de la NSA menés dans le cadre de mais que la loi anti-terroriste votée depuis les attentats du 11 septembre 2001, l’US Patriot Act, et qui avait déjà été rendu public.
« Bien que les programmes collectent une grande quantité d’informations, la plus grande partie de ces données n’est jamais examinée par quiconque au sein du gouvernement, parce que cette information n’est pas liée à une des requêtes limitées qui sont autorisées pour les besoins des services d’intelligence », affirmait le rapport de 2009.
« Si un jeune homme de 29 ans qui a abandonné ses études pouvait venir et emporter une somme massive de données, il est évident qu’il n’y avait pas de contrôles adéquats », a jugé le sénateur américain Patrick Leahy. « Je pense que la patience du peuple américain commence à s’épuiser, mais ce qui est plus inquiétant dans une démocratie, c’est que la confiance du peuple américain est maintenant très affaiblie », a-t-il ajouté.
Les services du renseignement américain insistent sur le fait que les programmes de surveillance ont contribué à réduire le terrorisme et sauver de nombreuses vies. « L’insinuation selon laquelle la collecte de la NSA est arbitraire et illimitée est fausse », a déclaré l’agence dans un communiqué publié à la suite des nouvelles révélations du Guardian. Dans ce communiqué, elle décrit Xkeyscore comme étant une partie du système légal de collecte des signaux étrangers du service de renseignement ».

http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=la-nsa-nous-recueillons-toutes-vos-donnees-mais-nous-nen-faisons-rien&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 03/08/2013

Big Brother est déjà là ! 1984 n'est plus de la science-fiction mais la RÉALITÉ ! Vous rendez-vous compte que le gouvernement américain, en centralisant l'ensemble des informations qu'il peut collecter à votre sujet, depuis votre compte Facebook à vos recherches Google en passant par vos relevés de carte de banque ou vos appels téléphoniques et vos envois de courriels, sait TOUT de vous ? Un bon logiciel de recoupement des données et la réalité dépasse la fiction ! La NSA peut tout prédire à votre sujet, tout savoir ! Qui vous fréquentez, quelle est votre vie amoureuse, sexuelle, vos préférences alimentaires, politiques, votre dossier médical, même, à travers vos notes d'hôpital et de pharmacie, s'ils ne vont carrément pas DANS les ordinateurs des hôpitaux !

Écrit par : Georges-Pierre Tonnelier | 03/08/2013

Et oui, mais il faut des lampistes, comme Snowden, pour le rappeler.
La seule chose que je pourrais me demander c'est comment il parvienne à discerner l'utilisable de ce qui n'est que des conneries qui se trouvent sur Internet ou Facebook.
Un café serré très comique que je dois encore avoir quelque part utilisait ce thème de recherche de la bébête.
Vous pouvez le déguster à cet adresse:
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/01/467138233.mp3
Le message ci-dessus en donne une explication.
Association de mots comme le fait Google et qui donne des erreurs magistrales, parce que les paramètres ne sont pas suffisants.

Écrit par : L'enfoiré | 05/08/2013

Justement, ils ont besoin de milliers de personnes pour trier tout ça.

D'où l'intérêt, si l'on ne sait pas se cacher de systèmes d'espionnage, on peut, par contre, les noyer par du "bruit" documentaire, qui va activer à tort les systèmes d'alerte automatiques et nécessiter des interventions humaines.

Plein de messages contenant des mots tels que bombe, attentat, avion, sécurité, président, insérés dans des messages Twitter, des commentaires sur des blogs, sur Facebook. Des milliers, des millions de gens qui vont paralyser la NSA...

Écrit par : Georges-Pierre Tonnelier | 05/08/2013

Bonjour Georges-Pierre,

Quelle belle suggestion. J'en prends bonne note.
Merci pour le conseil.
Le café serré de Thomas Gunzig dont j'ai recherché l'intervention de l'époque, m'avait déjà mis sur la même voie.
Avec un pseudo comme le mien, j'ai déjà une avance. :-)

Écrit par : L'enfoiré | 06/08/2013

Microsoft & Google : la guerre est déclarée

Les mésaventures de Microsoft se poursuivent. Quelques jours après avoir mis à disposition des possesseurs de Windows Phone une nouvelle application Youtube, le géant américain doit se résoudre à repartir une nouvelle fois de zéro.
“Nous pensons qu’il est clair que Google ne veut pas que les utilisateurs de Windows Phone puissent vivre la même expérience que les possesseurs de Smartphones Android ou d’iPhone, et leurs objections ne sont ni plus ni moins que des excuses” déclarait cette après-midi un porte-parole de la firme de Redmond, qui avait mis à disposition des possesseurs de Windows Phone une nouvelle application Youtube en début de semaine.
Visiblement, celle-ci n’est toujours pas au goût de Google qui a une nouvelle fois décidé de trancher dans le vif pour faire sauter l’application.
Pour rappel, si Microsoft propose plusieurs applications aux possesseurs de Smartphones Android, allant d’Office à Outlook, Google se refuse toujours à développer la moindre application sur Windows Phone, quitte à tourner le dos à plusieurs millions d’utilisateurs. Un comportement que n’admet pas Microsoft, qui a décidé à plusieurs reprises de prendre le taureau par les cornes en développant sa propre application Youtube. Reparti de zéro à trois reprises, Microsoft a été confronté à une très vive opposition de la part de Google, qui ne lui a vraisemblablement laissé aucune chance.
Selon Microsoft, Google imposerait à son rival de développer son application en HTML5, alors qu’il utiliserait lui-même un code radicalement différent pour les applis iPhone et Android.
“Nous avons dédié des ressources importantes pour examiner les différentes possibilités. A la fin de la journée, les experts de chacune des deux compagnies ont reconnu que construire une application Youtube utilisant le HTML5 serait techniquement difficile et prendrait beaucoup de temps, c’est pourquoi nous assumons que Youtube n’a pas souhaité porté ses applications iPhone / Android sur Windows Phone.”
Très clairement, Microsoft accuse Google de bloquer le processus. Il est vrai que le développement de cette affaire semble indiquer que la firme californienne souhaite mettre des bâtons dans les roues de Windows Phone… Pour autant, Microsoft indique qu’il continuera de travailler sur une solution, tout en implorant Google “d’arrêter de bloquer l’application Youtube.” Faut-il pour autant s’attendre à un nouveau clash devant la justice?
Depuis que Microsoft a été accusé de pratiques déloyales et anti compétitives, la firme américaine n’hésite plus à pourchasser son rival devant les tribunaux… Mais la firme de Redmond ira-t-elle vraiment jusque là pour une simple application?

http://geeko.lesoir.be/2013/08/16/microsoft-google-la-guerre-est-declaree/

Écrit par : L'enfoiré | 16/08/2013

Le piège de la bulle de Google: trop gros, trop puissant, trop influent...

Le Parlement britannique a publié cette semaine son rapport pour « Soutenir l'économie créative », et malgré un titre d’apparence bien banale, le contenu en est explosif, affirme le site Quartz, qui indique que le rapport est truffé d’allusions à Google.
En voici les principaux points saillants:
✔ Google est mentionné 235 fois dans 70 pages du premier volume du rapport, qui en contient 422 (.pdf). En revanche, Apple est cité seulement 55 fois, Facebook, 53 fois et Amazon, 21 fois.
✔ «Nous sommes profondément préoccupés de l’existence d’intentions sous-jacentes de la part de quelques entreprises du secteur des technologies (notamment Google), qui, si elles étaient menées à bien sans critique, pourraient causer des dégâts irréversibles dans le secteur créatif sur lequel la prospérité future du Royaume Uni dépendra de façon importante ».
✔ « Nous condamnons l’échec de Google, remarquable parmi les entreprises du secteur des technologies, de fournir une réponse adéquate aux demandes des industries créatives pour empêcher son moteur de recherche de rediriger les consommateurs vers des sites internet qui violent les droits d'auteur ».
✔ Le fait que Google finance des think tanks et des politiciens est souligné à maintes reprises dans le rapport, et réprouvé.
✔ Une section se réfère à Google comme « l’ennemi public numéro un des industries créatives ».
✔ Une visite de Google est décrite comme «une expérience plutôt effrayante ». « C’était comme visiter une sorte de secte religieuse ».
✔ Le Premier ministre britannique aurait déjà reçu 22 fois des cadres de Google dans sa résidence officielle au 10, Downing Street.
✔ Question parlementaire: «Il s'agit d'une entreprise américaine qui fait des millions de livres de profit provenant des recettes publicitaires et des sites Web, et le gouvernement britannique lui cède gratuitement la propriété intellectuelle Britannique. Pensez-vous que c'est juste qu'une entreprise comme Google, qui ne paye même d’impôts dans notre pays, obtienne ce genre d'avantages sur les gens?
✔ Le Comité indique qu’il a été témoin de l’«arrogance de Google » à deux reprises. «Le problème, c'est que Google est devenu trop gros, trop puissant et trop influent, non seulement pour le gouvernement britannique, mais aussi pour le gouvernement américain, et en tant que législateurs, n’y a-t-il pas quelque chose que nous pouvons faire pour aider ceux qui sont piégés dans la bulle de Google? ».

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=le-piege-de-la-bulle-de-google-trop-gros-trop-puissant-trop-influent&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 04/10/2013

33 millions de bénéfices par jour et autres chiffres effarants à propos de Google

Google a déjà fêté cette année son 15ème anniversaire. Souvent objet de controverse à cause de son monopole virtuel et de ses déclarations blâmables sur la vie privée, la firme a fait connaître vendredi passé une série de chiffres trimestriels qui se trouvent à la portée de peu d'entreprises. Alors que notre dépendance vis-à-vis de Google est souvent une raison d'inquiétude, les chiffres, eux, parlent d'eux-mêmes.
✔ Le premier investissement dans l'entreprise s'est monté à 100.000 dollars et fut effectué par Andy von Bechtolsheim, un des co-fondateurs de Sun Microsystèmes et avait pour but de créer un moteur de recherches. La valeur des parts que von Bechtolsheim a reçues en échange se monte maintenant à 2 milliards de dollars.
✔ Google est entré en bourse le 19/8/2004 et débuta sur le Nasdaq à 85 dollars la part. A la fin de la première journée, la part avait déjà augmenté de 18 %. Actuellement, Google vaut 1.200 % de plus et dépasse les 1.000 dollars.
✔ La capitalisation en bourse de Google dépasse aujourd'hui 335 milliards de dollars. Avec 473 milliards, son rival Apple est cependant encore hors de portée.
✔ Lors du trimestre passé, Google a généré un bénéfice de 2,9 milliards de dollars ou 990 millions par mois, ou 33 millions de dollars par jour.
✔ La part de marché de l'entreprise dans divers secteurs où elle active, est également impressionnante : 66,7 % de la recherche en ligne, 31,4 % des annonces en ligne et 30% des dispositifs mobiles.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=33-millions-de-benefices-par-jour-et-autres-chiffres-effarants-a-propos-de-google&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 25/10/2013

Je suis jaloux de Google

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/je-suis-jaloux-de-google-144737

Écrit par : L'enfoiré | 07/12/2013

'L’armée américaine est sur le point de devenir le plus grand client de Google'

Il y a peu, Google a repris une huitaine d'entreprises spécialisées dans la robotique parmi lesquelles Boston Dynamics, la plus grande et la plus récente. Boston Dynamics a développé les robots-animaux Big Dog et Cheetah (le robot qui se déplace le plus vite au monde). Le CEO de Google, Larry Page, a rapidement converti la compagnie en partenaire incontournable des Etats Unis dans le domaine miliaire, écrit le Daily Caller. La plupart des robots de Boston Dynamics ont été financés par la DARPA, la division de recherches du Département Américain de la Défense et en reprenant cette entreprise, Google devient indirectement fournisseur de l'armée américaine. Auparavant, Google avait repris aussi l'entreprise photographique Bot & Dolly et le fabriquant de robots Schaft.
« Cette évolution invite à accorder plus d’attention aux ambitions militaires de Google », souligne le quotidien qui rappelle que Boston Dynamics est la huitième société de robotique que Google a rachetée en six mois.
« Tout comme les drones sont l’avenir des conflits aériens, les robots humanoïdes et les véhicules autonomes représentent le futur de la guerre terrestre selon les plans de défense américain ». Ce qui fait dire au Daily Caller que « l’armée américaine est sur le point de devenir le plus grand client de Google ».
Il y a beaucoup de raisons à cela, estime le journal. De même, ces raisons semblent indiquer que Google entretient une relation de travail plus étroite avec la NSA , l’Agence Nationale américaine de Sécurité, qu'il ne le reconnaît publiquement.
« Tout d'abord, pensez à la valeur militaire de la recherche de Google et des efforts de développement et le flux de chiffre d'affaires liés aux contrats militaires que cela représente ».
En outre, Larry Page a créé un laboratoire secret, le Google X Lab, dans le but d'y accomplir des percées technologiques en adoptant une stratégie « moonshot », soit l'ambition de réaliser ce qui se fait de mieux au monde, dans l'idée d'un lancement de fusée vers la lune. Ce laboratoire est principalement connu pour ses projets de voitures autonomes et de lunettes interactives.
« Ce qui est révélateur, c'est qu'un nombre important des projets concernant la robotique et l’intelligence artificielle en cours de développement dans les installations de Google X sont développés à des fins militaires », explique le Daily Caller. « Les drones, les véhicules intelligents, les robots-soldats pourraient améliorer la surveillance et la charge utile militaire tout en réduisant les risques pour le personnel militaire ». Par ailleurs, les avancées de Google dans le domaine de la réalité augmentée pourraient offrir des avantages tactiques aux soldats américains.
Ensuite, les derniers recrutements de Google témoignent également des aspirations militaires de l'entreprise. Ainsi, en 2012, Google a embauché Regina Dugan, ancienne directrice de l’Agence américaine pour les projets de recherche avancée de défense (DARPA).
« Regina est une pionnière qui a introduit les technologies futures dans le domaine militaire pendant sa période à la tête de la DARPA. Elle sera clairement un véritable atout pour Google », affirme le Daily Caller.
« Le positionnement stratégique de Google d'aligner fortement les plus gros investissements de Google avec les besoins futurs de l'armée américaine n'est pas une coïncidence. Il s’agit probablement de la confirmation tacite d'une relation beaucoup plus forte que ce que Google veut bien admettre à ce jour ».
En décembre dernier, le Guardian estimait que l'on se rapprochait plus très loin des robots pourvus d'intelligence artificielle qui se rebellent dans le film « Terminator 3 : le soulèvement des machines » . Enfin, alors qu'Andy Rubin (cofondateur et ancien CEO de Danger Inc. et du système d'exploitation Android Inc.) se réjouissait de ces acquisitions, d'autres sont moins enthousiastes comme Joe Randazzo, directeur de la création de la chaîne de comédies Adult Swim, qui déclarait récemment :
« Comment est-il possible qu'une firme qui possède déjà des tas de données privées nous concernant et dont la devise est « Don't be Evil » vienne juste de reprendre une entreprise militaire de robotique? ».

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=larmee-americaine-est-sur-le-point-de-devenir-le-plus-grand-client-de-google&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 17/01/2014

Google devient-il dangereusement gros?

« Google devient trop gros », écrit Wade Roush sur le site de Xconomy. Il affirme que le fait qu’une organisation de cette taille contrôle une telle part de l’infrastructure de l’économie digitale, et qu’elle a une telle influence sur les ressources à la disposition des programmeurs, des inventeurs et des chefs d’entreprises, n’est bon ni pour les consommateurs, ni pour l’innovation.
Pour Roush, l'annonce en janvier de l'acquisition de Nest par Google pour plus de trois milliards de dollars a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.
Il estime que le géant de la recherche sur internet, et la concentration de richesse, d’intelligence, d’ambition, et des données qu’il représente, est allé trop loin, et qu’il est temps que les politiciens, les journalistes et les membres de la communauté innovante s’interposent pour le restreindre.
Il rappelle qu’au troisième trimestre 2013, Google raflait 67% du marché de la recherche sur internet aux États-Unis (contre 18% pour Bing et 11% pour Yahoo!), et qu’il avait accumulé 56,5 milliards de dollars en réserves de trésorerie. Avec tout ce cash, le géant peut se lancer dans des séries d’acquisitions susceptibles de saper l’esprit innovant du marché et de rassembler sous un même toit une grande partie de la matière grise de la Silicon Valley.
En fait, Google tend à ralentir le rythme de ses acquisitions (il a acquis 26 sociétés en 2010, puis 25 en 2011, 11 en 2012 et 17 en 2013), mais il semble avoir changé de stratégie et désormais, il « réfléchit de façon plus impérialiste aux secteurs qu’il veut explorer », affirme Roush.
Auparavant, les acquisitions de Google étaient en rapport avec son cœur de métier: les moteurs de recherche. Mais récemment la société de Larry Page et Sergey Brin a commencé à se diversifier sur des secteurs sans lien avec la recherche sur internet. Le voyage, les réseaux sociaux, la productivité, la logistique, l'énergie, la robotique, l'informatique portable, les véhicules sans conducteur, la connectivité Internet via des montgolfières, la recherche sur le vieillissement: ce ne sont que quelques domaines où Google a pris pied. « Pensez-y», avertit Roush:
« Un matin, dans un avenir pas si lointain, vous pourriez être réveillé par l'alarme de votre téléphone conçu par Google (Moto X de Motorola avec système d’exploitation Android). Vous pourriez aller au travail avec votre voiture autonome Google guidée par le système GPS que possède Google (Waze). A votre bureau, vous vous connecterez sur votre ordinateur portable Google (Chrome OS), et utiliserez un navigateur Google (Chrome). Vous enverrez vos documents d’analyse du jour et feuilles de calcul sauvegardées sur le service Cloud de Google (Drive) et resterez en contact avec vos amis en utilisant la messagerie de Google (Gmail) et son réseau social (Google+).
L’assistant vocal sur votre téléphone se tiendra prêt à vous aider instantanément pour toutes les questions que vous pourrez vous poser (Google Now), et si vous ratez un appel de quelqu’un pendant ce temps, votre correspondant pourra laisser un message sur le service de répondeur de Google (Voice). Au déjeuner, vous choisirez un endroit où aller manger en utilisant le guide des restaurants de Google (Zagat), ferez une réservation et obtiendrez l’itinéraire en parlant à l’écran que vous porterez sur vous (Glass) et payerez avec votre portefeuille numérique (Wallet).
Quand vous rentrerez chez vous le soir, le système de chauffage de votre maison s’ajustera de lui-même en utilisant le thermostat de Google (Nest) et vous cuisinerez sous l’œil attentif à votre sécurité du système de détection de fumée Google (Nest). Vous mangerez en regardant des programmes hébergés par Google, ou sous licence Google (YouTube, Google Play), sur votre télévision Google (Chromecast). Avant de vous endormir, vous aurez pris une pilule pour optimiser votre métabolisme dont le brevet a été financé par Google (Calico) et vous utiliserez votre tablette (Android) pour lire quelques pages du dernier polar (Google Play).
Et tout au long de la journée, bien sûr, chaque chose que vous lirez, regarderez, rechercherez, ou dont vous parlerez sera retracée par les algorithmes de Google, au mieux pour vous montrer des publicités ciblées qui génèrent le taux élevé de clics qui permet de rapporter les dollars de la publicité qui financent toutes les autres activités de Google ».
Et ce n’est que le début, prophétise Roush, rappelant que Google vient d’investir dans la robotique, et que l’on ne sait pas encore quelles sont ses intentions réelles dans ce domaine.

Pour Roush, l’omniprésence de Google est néfaste pour deux raisons essentielles :
1. Les entreprises qui atteignent une taille trop importante ne sont plus innovantes.
Les entreprises qui réussissent et atteignent une très grande taille ne sont généralement pas incitées à innover parce qu'elles deviennent dépendantes de leur principale source de chiffre d’affaires et se mettent à craindre les perturbations internes produites par les innovations. Sur les 140 start-ups innovantes que Google a reprises depuis 2001, seulement une poignée ont apporté des contributions réellement essentielles pour la valeur de l’entreprise et ses objectifs. Souvent, les fondateurs devenus riches avec le rachat ne sont plus incités à travailler intensément, à prendre des risques et à s’investir dans l’entreprise autant qu’ils le faisaient auparavant.
2. Nous n’avons pas besoin d’un nouveau ministère de l'information.
Google propose de nombreux services gratuitement, mais en réalité, ils ne sont pas gratuits, nous les payons avec nos données. Alors que notre vie privée est de plus en plus remise en cause, confier autant de nos données personnelles semble une mauvaise idée, d'autant qu’il a été établi que Google a permis à la NSA d’accéder à ces données.
A première vue, les intentions de Google et de ses dirigeants Larry Page, Sergey Brin et Eric Schmidt, semblent bonnes, comme l’indique leur adage « Don’t be evil » (‘Ne soyez pas mauvais’). Mais leur ambition démesurée pourrait rapidement étouffer le marché de l’high-tech, avertit Roush.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=google-devient-il-dangereusement-gros&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 23/01/2014

«Les Belges sont ennuyeux, les Italiens racistes»: la carte de l’Europe par Google

Un Américain a imaginé une carte de l’Europe originale basée sur les recherches des internautes sur le moteur de recherche Google.
Une carte de l’Europe sur laquelle les noms des pays sont remplacés en fonction des recherches Google. Cette carte, surprenante par les termes qui ressortent pour désigner certains pays, est l’œuvre de Randal Olson, un diplômé américain spécialisé en informatique et assistant de recherche à l’Université d’État du Michigan. Chaque état y est en fait déterminé en fonction d’une question : « Pourquoi [inscrivez-le-nom-du-pays-de-votre-choix] est-il si… ».
L’américain a ainsi remplacé chaque nom de pays par un terme, terme proposé par Google en fonction des recherches des internautes. « Les suggestions renvoyées par la saisie semi-automatique reflètent les activités de recherche de l’ensemble des internautes et le contenu des pages Web indexées par Google », nous explique Google dans son centre de support.
Avec cette méthode, on apprend ainsi que nos voisins Français sont « gays » tandis que nous, les Belges, sommes vus comme « ennuyeux ». Et la palme du pire cliché revient sans aucun doute aux Italiens qui sont considérés par les internautes comme étant « racistes ».
La démarche prête à sourire. Nous avons fait nous-mêmes le test sur Google. Le résultat pour la Belgique est un peu différent de celui relevé par Randal Olson. Nous passons d’« ennuyeux » à « riches ».
Pour nos amis Italiens, le résultat est identique à celui relevé sur la carte mais on se rend compte, en prime, qu’entre soupçons de « racisme » et de « corruptions » que les Italiens n’ont visiblement pas bonne réputation.
Malgré ces divergences, qui dépendent de la localisation géographique et des recherches précédentes de l’internaute sur Google, les résultats en disent quand même long sur les clichés véhiculés sur chaque pays à travers le monde.
Pour anecdote, la recherche semi-automatique de Google a été épinglée en mai dernier par la Cour de justice fédérale allemande comme le relate cet article de 01.net. Selon cette dernière, certains résultats pouvaient porter préjudice aux particuliers ou aux entreprises. La Cour n’a pas demandé la suppression de l’algorithme mais a affirmé que le géant du Net était responsable auprès de particuliers dès lors qu’ils y voyaient un préjudice. Les résultats proposés devraient alors être supprimés, à la demande des préjudiciés.

http://www.lesoir.be/413504/article/actualite/monde/2014-01-28/belges-sont-ennuyeux-italiens-racistes-carte-l-europe-par-google

Écrit par : L'enfoiré | 28/01/2014

oui, terrible appréciation en ce qui concerne la France ! La bande de crétin au gouvernement se voile la face mais les faits sont têtus !

Écrit par : zelectron | 28/01/2014

"Fiat Google" comme "Fiat lux"...

http://www.lejdd.fr/Economie/Entreprises/Laurent-Alexandre-La-strategie-secrete-de-Google-apparait-652106

Écrit par : L'enfoiré | 10/02/2014

Après avoir vu le film "Limitless" et le comprimé https://www.youtube.com/watch?v=cor9IdjyOuE
voici, les lunettes Google Glass

L'hôtesse de l'air sait déjà qui vous êtes: Virgin accueille ses passagers avec les Google Glass

Virgin Atlantic, la compagnie aérienne de Richard Branson, va tester les lunettes interactives de Google, les Google Glass, au cours des six prochaines semaines à l’aéroport de Londres Heathrow. Le personnel de la compagnie aérienne affecté au Salon de la Upper Class sera équipé des lunettes pour reconnaître plus rapidement les passagers, anticiper leurs procédures d’embarquement en tenant compte de leurs préférences et leur proposer des services personnalisés.
Les passagers n’auront plus besoin de montrer leur carte d'embarquement et de formuler leurs souhaits pour leur installation à bord. Le personnel de bord pourra également stocker les données concernant leurs consommations à bord et leurs préférences pour leur proposer les services et les plats les plus adaptés lors de leur prochain vol, et de tenir compte de leur régime alimentaire particulier, par exemple.
Même si elles sont déjà très controversées, les Google Glass apparaissent de plus en plus souvent dans le monde des affaires, auquel elles semblent destinées, plutôt qu’au monde des consommateurs individuels. Les « Explorers » et les « Influencers », ces pionniers qui essayent les Glass depuis plusieurs mois, les ont montrées à des entreprises et des organisations, et les retours les plus enthousiastes qu’ils ont reçus provenaient d’industriels, d’enseignants, de professionnels de la santé et d’hôpitaux. Cela suggère que Google va s’adresser primordialement à ce marché des entreprises, et qu’il va développer des applications spécifiques pour lui.
Le potentiel des lunettes pour les professionnels est quasiment infini. Un seul coup d’œil des magasiniers équipés des lunettes pourrait permettre de reconnaitre les marchandises et d’éviter les ruptures de stocks.
Le secteur financier a déjà adopté les lunettes, qui se prêtent merveilleusement au courtage, fondé sur la voix et la surveillance d’écrans. La banque d’investissement Fidelity Investment a déjà développé une application qui aide ses courtiers à surveiller le marché. Une simple commande vocale permet aux traders de connaitre immédiatement le cours d’une action ou le taux d’intérêt sur des obligations, alors qu’il était jusqu’alors nécessaire de rechercher ces informations sur un écran présentant une multitude de données.
Cela ne signifie pas que les Glass ne s'adresseront jamais au marché des particuliers. Cependant, les lunettes peuvent constituer un obstacle dans les interactions sociales. Ceux qui les testent actuellement rapportent que les mouvements de tête qui permettent de les commander peuvent passer pour des tics qui ont tendance à perturber les conversations et mettre les interlocuteurs mal à l’aise.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=lhotesse-de-lair-sait-deja-qui-vous-etes-virgin-accueille-ses-passagers-avec-les-google-glass&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 13/02/2014

Encore 15 ans... et Google vous connaîtra mieux que votre conjoint

Aux environs de 2029, les ordinateurs pourront utiliser notre langue, apprendre à partir d'expériences et même être plus malins que les personnes les plus intelligentes. C'est ce qu'affirme Ray Kurzweil, actuel directeur de l'ingénierie de Google dans un entretien avec le journal britannique The Observer. Kurzweil est un visionnaire, un futurologue et en même temps un spécialiste en AL (intelligence artificielle). Il avait prévu en 1990 qu'au plus tard en 1998, un ordinateur battrait le champion du monde d'échecs. Le Deep Blue d'IBM a battu Gary Kasparov en 1997.
Selon Kurzweil, d'ici 15 ans, les ordinateurs auront dépassé les hommes.
« Le monde a vu des choses comme Siri (software de reconnaissance vocale de Apple) qui nous permet de parler avec les ordinateurs. Google a des voitures sans chauffeur. Ma vision du futur ne sera donc bientôt plus irréaliste ».
Kurzweil est surtout connu pour sa théorie de la « singularité », un moment dans l'avenir où le progrès technologique ira si vite que les hommes avec leur intelligence actuelle ne pourront plus comprendre le monde qui résultera de ce progrès.
Avec un trésor de guerre de quelques milliards de dollars et un certain nombre d’individus les plus doués intellectuellement au monde (Google a repris récemment une dizaine d'entreprises de robotique parmi lesquelles la plus que réputée Boston Dynamics), il ne faudra plus longtemps avant que les ordinateurs puissent faire des plaisanteries, étudier et même flirter.
« Google fournira des réponses à vos questions avant même que vous ne les posiez. Il lira chaque e-mail que vous avez rédigé, chaque document que vous avez consulté et chaque terme de recherche que vous avez introduit dans son système. Google vous connaîtra mieux que votre compagne ou compagnon, mieux que vous-même probablement. Les ordinateurs sont sur le point de comprendre la sémantique de ce qu'ils lisent. Ce n'est pas encore le cas aujourd'hui, bien que les ordinateurs peuvent lire des milliards de pages sans comprendre ce qu'ils lisent. Ils ne comprennent pas que, quand il est écrit que Jean a vendu sa Volvo rouge à Pierre, une transaction de transmission de propriété vient d'avoir lieu. Nous travaillons à changer cela. Nous apprenons aux ordinateurs à comprendre ce qu'ils lisent ».
Une fois que ce sera le cas, l'image du robot traditionnel utilisé comme aide-ménagère qui ne se plaint jamais malgré les longues heures de travail ou derobots qui révolutionnent les usines, appartiendra au passé et une technologie naîtra qui sera beaucoup plus lourde de menaces que ce que les hommes et les sociétés peuvent comprendre maintenant.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=encore-15-ans-et-google-vous-connaitra-mieux-que-votre-conjoint&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 26/02/2014

C'est là que l'on commence à comprendre l'intérêt des trois lois de la robotique, formulées par l'écrivain de science-fiction Isaac Asimov: ce sont des règles auxquelles tous les robots positroniques qui apparaissent dans sa fiction obéissent.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Trois_lois_de_la_robotique

Écrit par : Georges-Pierre Tonnelier | 26/02/2014

Je vais les réciter, tellement elles sont justes:
- Un robot ne peut porter atteinte à un être humain, ni, restant passif, permettre qu'un être humain soit exposé au danger.
- Un robot doit obéir aux ordres que lui donne un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la Première loi.
- Un robot doit protéger son existence tant que cette protection n'entre pas en conflit avec la Première ou la Deuxième loi.

Article à annexer:
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2006/08/24/intelligence-pleine-d-artifices.html

Écrit par : L'enfoiré | 27/02/2014

Le géant de l’Internet commence à commercialiser ses fameuses lunettes cette semaine. Des lunettes connectées qui permettent à l’utilisateur de consulter ses mails, faire une recherche sur le web ou encore suivre un itinéraire. La société est aujourd’hui connue surtout pour son moteur de recherche qui dispose d’un quasi-monopole.
Au fil du développement d’internet, Google a su se rendre indispensable. La société s’est d’ailleurs donné comme mission d’ " organiser les informations à l’échelle mondiale dans le but de les rendre accessibles et utiles à tous ". Compte mail, gestionnaire de documents, vidéo en ligne, Smartphone, cartographie, utilisation de données GPS, elle a étendu son champ d’action. Mais pour certains, elles représentent un danger. Ils s’inquiètent de son contrôle quasi total de l’information qui circule sur la toile. Un économiste français a récemment sorti un ouvrage qui s’intitule " Google, un ami qui ne vous veut pas que du bien ". Selon lui, la société américaine tisse la toile " d’un contrôle permanent de notre vie et menace le pluralisme démocratique ainsi que la notion de propriété intellectuelle, tout cela en faisant preuve d’un " banditisme fiscal " éhonté. "
Trouvez-vous les accusations faites à l’encontre de Google exagérées ? Perdons-nous chaque fois un peu de notre liberté et de notre vie privée chaque fois que nous faisons une recherche sur la toile ?
Alors Google, maître du monde, Un danger ?

http://www.rtbf.be/info/emissions/article_connexions-google-maitre-du-monde-danger?id=8247982&eid=5017893

Écrit par : L'enfoiré | 15/04/2014

L'oeil espion... Google vient de concevoir une lentille de contact avec une caméra embarquée

Google vient de déposer un brevet pour une lentille de contact qui contient une petite caméra. Au début de cette année, on avait appris que Google travaillait sur une lentille de contact intelligente dotée d’une puce minuscule, d’un capteur de glucose et d’une antenne miniaturisés spécialement conçue pour mesurer la glycémie pour les personnes diabétiques.
Mais dans la demande de dépôt de brevet découverte par Patentbolt, les lentilles intègrent maintenant une caméra qui pourrait aider les malvoyants à se déplacer en toute sécurité, par exemple en détectant des obstacles et des véhicules en mouvement. Les images de la caméra pourraient être décryptées par une application sur smartphone qui pourrait envoyer un signal d’alerte sonore en cas de danger.
En outre, certaines fonctionnalités des Google Glass, les lunettes interactives de Google, pourraient être intégrés dans la lentille de contact. Google précise que le système sera également capable de reconnaître des visages, ce qui pourrait aussi offrir une fonctionnalité très précieuse pour les personnes aveugles. Mais comme dans le cas des Google Glass, cette reconnaissance faciale pourrait bien sûr être transposée à d’autres applications : des policiers pourraient par exemple effectuer un contrôle d’identité sur un individu rien qu’en le regardant, ou en examinant ses papiers d’identité.
La caméra serait aussi capable de zoomer sur une zone qui présente un intérêt particulier pour l'utilisateur, comme la scène d’un spectacle, par exemple. Elle pourrait alors se substituer à une paire de jumelles.
Cette lentille avec puce intégrée est un des nouveaux projets du laboratoire de Google, « Google X », qui est déjà à l’origine des Glass et des voitures sans conducteur.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=loeil-espion-google-vient-de-concevoir-une-lentille-de-contact-avec-une-camera-embarquee&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 15/04/2014

Projet “Found” : Apple préparerait son propre moteur de recherche pour affronter Google

L’ancien journaliste Robert X. Cringely (de son vrai nom Mark Stephens) a récemment écrit un article évoquant “Found”. Sous ce nom se cache un projet qu’Apple garderait secrètement dans ses locaux depuis 2008, et qui aurait pour but de créer son propre moteur de recherche. L’objectif du géant américain serait de pouvoir enfin se détacher de Google, son principal rival. Mr. Cringely affirmerait ses propos sur base de cet article, rédigé par Avram Miller, l’ancien vice-président d’Intel.
Selon ce dernier, Steve Jobs aurait prit l’initiative de ce projet à l’époque où il travaillait encore avec Google, qui présentait alors son système d’exploitation mobile “Android”. L’ancien CEO du groupe aurait alors senti le danger d’une telle concurrence, et aurait commencé à travailler sur ce projet.
Toujours selon Avram Miller, Apple aurait décidé de présenter son moteur de recherche en septembre 2015, et Steve Jobs lui-même aurait enregistré, avant de nous quitter, une vidéo à présenter durant la keynote. En attendant, des bruits de couloirs semblent laisser entendre que Yahoo! proposerait d’ors et déjà ses services à Apple pour être intégré dans la prochaine version de son système d’exploitation mobile, iOS 8.
Officiellement, on sait peu de choses sur “Found”. Seulement quatre personnes au sein de la firme américaine seraient d’ailleurs au courant de ce fameux projet. Cependant, il ne serait pas étonnant de voir que Cupertino cherche à réduire sa dépendance par rapport à Google.
En effet, Apple allait d’ailleurs dans ce sens en 2012, en remplaçant le logiciel Google Maps (jusqu’alors intégré nativement à iOS) par Plans, son propre logiciel de cartographie (qui avait d’ailleurs connu un lancement chaotique). Aujourd’hui, tout les iPhone et iPad, et mêmes les ordinateurs de la firme à la pomme (sous l’OS Mavericks), en sont équipés nativement, bien que l’application reste encore à améliorer.
Mais si il reste un domaine où Google est bien implanté, c’est dans le secteur de la recherche. Son moteur reste le plus utilisé sous iOS à l’heure actuelle. Il ne serait donc pas étonnant de voir Apple chercher à proposer une alternative. Pour le moment, c’est Siri qui semblerait tout indiqué afin de prendre la relève. L’équipe en charge de l’assistant vocal d’Apple est d’ailleurs une des plus importantes au sein de l’entreprise, et on imaginerait facilement qu’elle puisse améliorer le comportement de Siri en terme de recherche.
Bien que l’information reste floue à l’heure actuelle, on ose espérer que la firme de Cupertino a encore plus d’un fruit à son pommier pour nous surprendre, en attendant les hypothétiques réponses en septembre 2015.

http://belgium-iphone.lesoir.be/2014/04/29/projet-found-apple-preparerait-son-propre-moteur-de-recherche-pour-affronter-google/

Écrit par : L'enfoiré | 29/04/2014

L'ère de la recherche sur Internet touche à sa fin

Les utilisateurs d'un smartphone sous Android ne l’emploient en moyenne qu'1,25 fois par jour pour faire une recherche avec leur navigateur. C'est ce qu’affirme Roi Carthy, directeur général de la startup israélienne de dispositifs mobiles Everything Me.
C'est selon Christopher Mims, journaliste spécialisé en science et technologie auprès du magazine Quartz, non seulement une mauvaise nouvelle pour Google, encore dépendant pour ses revenus des recettes de la publicité lors des recherches, mais cela signifie aussi un changement fondamental dans l'interaction du public avec Internet.
Le phénomène aura, selon Mims, un impact gigantesque sur le futur style des affaires commerciales en ligne.
« Dans le passé, le consommateur utilisait son navigateur pour rassembler des informations sur une activité prévue, mais ce n'est plus indispensable », fait remarquer Christopher Mims. « Les applications modernes connaissent en effet tellement de choses sur l'utilisateur qu'elles peuvent déjà évaluer le genre de besoins dès l'activation du smartphone ».
« Les consommateurs faisaient dans le passé appel au navigateur pour trouver leur chemin vers un restaurant où ils avaient réservé une table, mais la technologie connaît en effet tant de choses que la route sera automatiquement indiquée avec les conditions de trafic et le temps du déplacement dès que le smartphone sera activé ».
« Les activités contextuelles de recherche visent à fournir aux utilisateurs l'information exacte au moment adéquat », avait déjà souligné déjà auparavant Marissa Mayer, PDG de Yahoo. « Dans ce cas, il est fait appel à des signaux indiquant la localisation ou l'activité du consommateur. Les appareils mobiles sont une source importante de ce genre de signaux ».
Le software qui doit apporter ces informations fait, il est vrai, encore appel des moteurs de recherches qui dans ces applications n'ont en fait aucun contact direct avec l'utilisateur. Selon Mims, les moteurs de recherches sont au fond encore une solution datant du début d'Internet qui depuis a lors connu un véritable changement.
« Le moteur de recherche de bureau (Google Desktop) de Google n'a en réalité que peu changé depuis son introduction », affirme Mims. « A cette époque, Internet se composait surtout de pages statiques, mais entretemps, on a de plus en plus mis l'accent sur l'utilisation d'applications. L'avenir d'Internet sera construit principalement dans ce contexte ».
« Il n'est alors pas étonnant que tous les grandes entreprises technologiques montrent un fort intérêt pour ce secteur. Avec des applications comme Google Now ou Android to Wearables, Google semble disposer d'une nouvelle avance. Cela indique aussi que l'entreprise est prête à prendre une toute nouvelle direction et aussi que de nouvelles formes de publicité seront introduites ».

Source: http://www.express.be/sectors/?action=view&cat=ict&item=lere-de-la-recherche-sur-internet-touche-a-sa-fin&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 08/05/2014

Les smartphones bon marché : le prochain fondement de l'empire de Google

Google a annoncé le mois passé la naissance d'AndroïdOne, une série de spécifications de développement qui permettent de produire des smartphones plus vite et de les rendre plus solides. A première vue, cela semble une démarche destinée à conquérir le marché des téléphones bon marché - particulièrement en Inde - mais selon Leo Mirani de Quartz, l'objectif de Google est un peu plus subtil.

L'Inde est aujourd'hui vu sa population jeune et extrêmement nombreuse et le faible degré de pénétration, un des marchés les plus attirants pour les fabricants de smartphones. Le prix moyen d'un smartphone du géant indien du smartphone Micromax est de §80 euros§ mais avec cet appareil, on ne sait pas entreprendre grand-chose en raison de sa technologie obsolète.

C'est pourquoi, Mirani voit dans AndroïdOne non pas tant un essai d'agrandir l'empire de Google, mais plutôt une tentative de protéger l'empire déjà existant de ces trois manières spécifiques :

✔. Contrer la concurrence grandissante de Windows Phone dans les marchés en développement. Dans 24 pays (y compris l'Inde), le Windows Phone est plus populaire que l'iPhone. Cela parce que Nokia jouit en Inde d'une excellente réputation et que certains fabricants entretiennent des relations étroites avec Microsoft et reçoivent gratuitement le système d'exploitation.

✔. Fidéliser les nouveaux utilisateurs à l'Androïd. En améliorant l'expérience de l'utilisateur sur des smartphones bon marché, Google espère se construire une bonne réputation et gagner de nouveaux clients pour l'Androïd. De cette manière, on peut éventuellement éviter que plus tard, des clients se tournent vers des produits plus chers provenant d’Apple ou de Microsoft.

✔. Rendre la plateforme plus attrayante pour les développeurs. Si les Androïd meilleur marché deviennent de meilleure qualité, ils pourront plus couramment passer davantage d'apps. Des appareils meilleurs et moins chers signifient plus de développeurs, plus d'utilisateurs des services lucratifs de Google et plus de clients dans le Google Play Store.

Contrairement à Apple qui est avant tout un producteur de hardware, Google a fait glisser la production, la distribution et le marketing des téléphones Androïd vers d'autres entreprises. Les nouvelles spécifications permettront de fabriquer de meilleurs Androïd moins chers, mais le vrai but est d'avoir plus de contrôle sur le bon fonctionnement d'apps Androïd sur des appareils bas de gamme - et cela alors que le risque est attribuable aux producteurs. Une démarche intelligente, en conclut Mirani.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=les-smartphones-bon-marche-le-prochain-fondement-de-lempire-de-google&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 04/07/2014

Google fait demi-tour et réactive des liens qui avaient été supprimés dans le cadre du 'droit à l'oubli'

Google a commencé à réactiver de liens vers des articles qu’il avait précédemment retiré de son moteur de recherche dans le cadre de la récente décision de l'Union européenne, selon laquelle les citoyens disposaient « d’un droit à l’oubli ».

La mesure fait suite à des plaintes du journal britannique Daily Mail et The Guardian, qui ne sont pas d'accord avec la décision de désactiver des liens pointant vers un article sur un arbitre écossais qui est soupçonné d'avoir menti à propos de l'attribution d'un penalty dans un match entre le Celtic et le Dundee United. Google a dûment notifié les deux journaux de sa décision, comme il a décidé de se l’imposer. Mais les deux médias ont estimé que leurs articles étaient publiés dans l'intérêt du public. The Gardian a accusé publiquement Google de faire une « interprétation bien trop large » de la décision de justice.
D’autres cas célèbres de suppression de liens, notamment sur un ex-banquier de Merrill Lynch, sur la chanteuse Kelly Osborne, et un ex-président de la Law Society, ont été aussi fait l’objet d’une vive polémique.
En mai, la Cour de Justice Européenne a décidé, contre toute attente, que les individus avaient le droit de réclamer que les moteurs de recherche tels que celui de Google ne remontent pas des informations obsolètes les concernant. Ce n'est pas l'information elle-même, mais les liens vers ces informations, qui doivent disparaître. La personne doit également être en mesure de démontrer que l'information publiée, était inadéquate, non pertinente ou qu’elle n’était plus pertinente ou qu’elle était excessive par rapport à l'objectif pour lequel elle avait été établie et qu’elle n'était plus pertinente étant donné l'esprit du temps.
Les moteurs de recherche ne sont pas tenus de satisfaire la demande, mais s'ils ne le font pas, les plaignants peuvent demander réparation à l'autorité nationale dans le domaine de la protection des données. Ils ont ainsi la possibilité de maintenir les liens actifs lorsque leur maintien est conforme à l'intérêt public.
« Tout le monde est placé dans une position difficile », commente Luciano Floridi, professeur de philosophie à l'Université d'Oxford. «L’objectif [de la décision de justice] est du genre de ceux qui mettent tout le monde d’accord. Mais Google est placé dans la position de gardien. Je ne crois pas que l’on puisse se satisfaire de cette situation ».

L'avocat londonien Eduardo Ustaran acquiesce:
Certains cas sont évidents, mais la majorité des cas seront dans la zone grise, et c'est à Google de décider si un article est publié dans l’intérêt du public ou non. Une position peu enviable pour n'importe quelle entreprise ».
Cependant, de plus en plus de voix s’élèvent pour critiquer la manière dont Google se conforme à la décision de justice. Des militants pour le droit à la vie privée affirment que la firme de Mountain Views l’interpréte mal délibérément pour saper sa portée et la remettre en cause. Ils ont évoqué des « jeux politiques idiots ».
« Google n’aime peut-être pas cette décision de justice et il peut souhaiter la discréditer, mais cela ne signifie pas qu’il devrait l’appliquer de façon incorrecte pour provoquer une réaction », a déclaré Jim Killock, qui dirige l’Open Right Group, l’une de ces organisations de défense du droit à la vie privée.
Google a reçu à ce jour 70 000 demandes de suppressions de liens portant sur plus de 270.000 pages web. Chaque jour, il en reçoit 1 000 de plus. La compagnie a recruté une armée de juristes pour investiguer tous les cas avant de décider si oui ou non des liens doit être désactivés. Les articles originaux continuent d’être consultables, de toute façon.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=google-fait-dem-tour-et-reactive-des-liens-qui-avaient-et-supprims-dans-le-cadre-du-droit-a-loubli&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 04/07/2014

Il est vraiment dommage que le législateur européen n'ait pas purement et simplement obligé le moteur Google ainsi que les éditeurs de presse à retirer tous les articles à propos d'une personne sur simple demande de l'intéressé.

Après tout, avant Google, l'information était malgré tout accessible au grand public : les journaux, la télévision existaient. Les recherches étaient possibles, par les journalistes, le cas échéant, dans des bases de données internes à leurs propres journaux ou dans ceux de leurs confrères. Donc, que l'on ne vienne pas me parler de liberté de la presse. Les journaux, la télévision, la radio n'ont pas attendu Internet pour exister. Seulement, à l'époque, une fois l'information diffusée, on passait à autre chose. Seuls les journalistes et les personnes vraiment intéressées pouvaient aller dans les archives des journaux pour effectuer une recherche documentaire.

Le problème avec Internet est que tout reste accessible à vie: ce qui, auparavant, tombait dans l'oubli naturel pour Monsieur et Madame Tout-le-monde, reste en permanence accessible pour le grand public, que cela date d'il y a dix jours ou dix ans. Cela pose des problèmes interminables et pourrit la vie de millions de gens qui ont eu le malheur de voir un jour un journaliste écrire un article négatif à leur sujet en précisant leur identité complète.

Si l'on ne résout pas ce problème plus général, les demandes de changement de nom vont affluer auprès des autorités, de la part de gens dont la vie n'est plus tenable à cause de leur cyber-réputation.

Écrit par : Georges-Pierre Tonnelier | 04/07/2014

Bonsoir Georges-Pierre,
L'Europe en a-t-elle les moyens de le forcer à Google?
Je dirais que c'est à la création qu'il faut se poser la question : est-ce que ce que je donne comme information sur Internet ne peut pas me nuire par après?
Comme vous dites, avec la fidélité numérique, avec des serveurs qui ont les moyens de tout retenir jusqu'à la fin des temps, c'est à l'utilisateur à ne pas être impulsif à donner n'importe quoi.
Facebook, Tweeter sont des outils de l'instant.
Même les politiques se prêtent au jeu et se mettent dans des situations déstabilisantes.
Je ne sais si vous avez lu ce billet http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2010/10/06/twitter-vite-ou-reflechir-lentement.html
La cyber-réputation, on se la crée en réfléchissant.
L'immédiateté n'a pas que des points positifs.

Écrit par : L'enfoiré | 04/07/2014

Bonjour,

Oui, bien sûr, il y a les informations que l'on donne soi-même et sur lesquelles on a prise.

Mon principal problème est celui des publications rédigées par d'autres, donc sur lesquelles nous n'avons pas prise, comme les journaux en ligne. Du temps du papier, les archives des journaux n'étaient pas aussi facilement ni gratuitement accessibles et donc il fallait effectuer beaucoup de démarches pour aller effectuer des recherches sur ce qui a été publié au sujet d'une personne. De nos jours, en quelques clics, c'est fait.

Une idée serait peut-être de rendre les archives des journaux payantes, en imposant une taxe dissuasive, afin de dissuader les recherches sauvages et fantaisistes et limiter leur accès aux seules personnes justifiant d'un intérêt autre que la simple curiosité ?

Écrit par : Georges-Pierre Tonnelier | 05/07/2014

Bonjour Georges,
J'ai attendu une nouvelle pour vous répondre. La voci:

L'Espagne lance une taxe Google, mais personne ne sait comment elle sera appliquée

L'Espagne a approuvé une loi qui permet aux éditeurs d'exiger une indemnisation de la part des agrégateurs de nouvelles qui offrent des liens vers le contenu de leurs éditions. Cette nouvelle loi soulève cependant beaucoup de questions. Non seulement le contenu de cette taxe baptisée taxe Google est critiqué, mais en outre, on ne sait pas comment elle pourra être appliquée.
« Selon cette loi, les éditeurs ont le droit de demander une compensation pour n'importe quel site qui renvoie vers leur contenu avec une description significative de ce contenu exclusif, mais il n'est indiqué nulle part combien de textes tomberaient sous l'effet de cette règle et on ne sait pas vraiment ce que l'on entend par description significative », ajoute Kabir Chibber, rédacteur auprès du site d'informations Quartz. « Il n'est pas non plus indiqué quelle indemnisation est prévue par lien ».
« On ne sait pas non plus qui serait compétent pour prononcer un jugement en cas de litige. En outre, il n'y a aucune indication sur la signification du concept de contenu exclusif ». Selon certaines évaluations, la loi pourrait représenter un coût de 1,13 milliards d'euros pour les entreprises actives sur Internet. Le gouvernement espagnol a souligné que la loi n'était pas applicable aux réseaux sociaux.
« La loi est critiquée sous divers aspects », dit encore Kabir Chibber. « Les entrepreneurs en ligne craignent que la loi soit un frein à l'innovation, vu que beaucoup de projets sur Internet sont annoncés du moins partiellement par des liens.
A côté de cela, il semble que seuls des membres de l'Asociacion de Editores de Diarios Espanoles (Aede), l'association des éditeurs de journaux espagnols, peuvent exiger des compensations. Les magazines et les plateformes digitales n'auront pas le droit de déposer des réclamations.
« Même Google lui-même a déjà fortement protesté contre l'initiative espagnole en faisant remarquer notamment que les éditeurs peuvent parfaitement se différencier des résultats de recherches en ligne ».
Chibber met également le doigt sur une étonnante contradiction. « Aucun journal n'utilise la possibilité de se retirer lui-même des résultats de recherche », fait-il remarquer. Une telle démarche pourrait en effet avoir des conséquences importantes car sans les liens de Google, les journaux risquent de perdre un grand nombre de lecteurs.
Les journaux tirent donc profit de Google qui cependant est bien obligé de payer pour le service rendu. L'Espagne n'est d'ailleurs pas le premier pays qui oblige Google à payer pour les liens. L'Allemagne a adopté l'an passé une législation similaire. Un certain nombre de journaux allemands exigent 11% des revenus que génère Google avec les liens.
« On ne sait pas comment des compensations pourraient être exigées pour un service comme Google News qui ne jouit d'aucun revenu publicitaire », ajoute Chibber. En France et en Belgique francophone aussi, Google a dû conclure un accord de copyright avec les éditeurs de presse.

Source: http://www.express.be/sectors/?action=view&cat=interactive&item=lespagne-lance-une-taxe-google-mais-personne-ne-sait-comment-elle-sera-appliquee&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 30/07/2014

L'action Apple passe la barre des 100 dollars; celle de Google est près de 1000% plus élevée qu'au moment de son IPO

Mercredi, l’action de la société américaine Apple a franchi la barre des 100 dollars et enregistré un nouveau record en atteignant le cours de 101,09 dollars, le cours le plus élevé de son histoire. Le 19 septembre 2012, l’action avait déjà passé le cap des 100 dollars pour se fixer à 100,30 dollars, et le nouveau cours est donc également la cote la plus élevée que la compagnie a obtenue sur les deux dernières années.
Les analystes expliquent cette hausse par les anticipations favorables des investisseurs dans la perspective du lancement d'une série de nouveaux produits vers la fin de cette année, y compris le nouvel iPhone, l'iWatch et un nouveau système de paiement. D'autres y voient un vote de confiance pour le CEO d’Apple, Tim Cook, qui dirige la société depuis le décès de son fondateur, Steve Jobs. Morgan Stanley combine ces deux analyses et prévoit un cours cible de 110 dollars, en raison de la gestion saine de la firme, et des anticipations optimistes concernant le lancement de la iWatch.
C’est dans ce contexte que l’autre géant de la technologie, Google, a célébré mardi le dixième anniversaire de son introduction en bourse (IPO). La cote de la part de la société du moteur de recherche a doublé au cours des trois premières années et elle vaut aujourd’hui environ 580 dollars, soit près de 1000% de plus qu’au moment de son IPO.
A cet égard, le magazine web Quartz publie un graphique intéressant, qui n’évoque pas l'évolution du cours de l'action, mais la façon dont la société a réussi à payer moins d’impôts grâce à des techniques fiscales élaborées.
Par exemple, en 2012, Google n’a payé que 55 millions de dollars d’impôts au Royaume Uni, alors que son chiffre d’affaires dans ce pays s’est monté à 5,5 milliards de dollars. Au global, le taux d’imposition sur les 8,1 milliards de dollars de recettes étrangères de la firme de Mountain View pour 2012 n’aura été que de 2,6%, grâce au transfert d’une grande partie de ces revenus dans une filiale située aux Bermudes, un pays qui ne prélève pas d’impôt sur les sociétés.
Google, ainsi que les autres multinationales qui pratiquent ces techniques élaborées d’optimisation fiscale, affirment qu’elles respectent la réglementation fiscale des pays dans lesquels elles sont implantées. Mais les pays du G20 et la Commission européenne, lésés par ces pratiques, ont décidé de prendre des mesures pour lutter contre ces pratiques.
La Commission Européenne a débuté des enquêtes sur les stratégies fiscales pratiquées en Europe par des sociétés telles qu’Apple et Google. Ces firmes pourraient se voir infliger prochainement des amendes aussi spectaculaires que celle que les Etats-Unis ont imposée récemment à la banque française BNP Paribas (9 milliards $ > embargo non respecté) et à la banque américaine Bank of America( 17 milliards $> subprimes).
Résultats en cascades:
Les banques américaines à UK se préparent au Brexit vers l'Irlande. Les prix de l'immobilier à Londres chutent?

http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=laction-apple-passe-la-barre-des-100-dollars-celle-de-google-est-pres-de-1000-plus-elevee-quau-moment-de-son-ipo&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 22/08/2014

L'Espagne vient d'introduire la première 'Taxe Google'

L’Espagne vient d’adopter une loi qui autorise les sociétés des medias à facturer Google pour l’utilisation de leurs contenus dans son agrégateur d’actualités, « Google News », à partir du 1er janvier prochain. Google a répliqué en disant qu’il estimait que son service permettait en fait de faire la promotion de ces sites. Auparavant, il avait menacé de le fermer en Espagne si la nouvelle loi était votée.
Le gouvernement espagnol a estimé que cette mesure était nécessaire pour reconnaître « le droit des sociétés d’édition et des producteurs d’actualités d’être payés pour l’utilisation de leur contenu ». Mais Google ne l’entend pas de cette oreille : « Nous sommes déçus avec la nouvelle loi parce que nous pensons que des services tels que Google News aident les éditeurs à attirer du trafic vers leurs sites », indique son communiqué. « Nous continuerons de travailler avec les éditeurs espagnols pour les aider à augmenter leurs recettes tout en examinant nos options au regard de la nouvelle réglementation. »
Les médias ont évoqué cette nouvelle loi, appelée « Canon AEDE », en la surnommant « taxe Google », mais en réalité, elle vise toutes les sociétés qui exploitent un agrégateur d’informations, comme Yahoo, ou Digg, par exemple.
Néanmoins, le gouvernement espagnol a précisé dans un communiqué que les réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter, étaient exclus de son périmètre.
« L’Espagne vient de devenir le premier pays du monde à facturer le fait d’inclure un lien sur internet », résume le site Gizmodo.
Le site explique que la loi a été réclamée par un lobby espagnol composé des plus grandes maisons de presse du pays, AEDE, pour la plupart des journaux traditionnels « confrontés au défi de se réinventer dans un monde en ligne ». Il rappelle que plusieurs pays d’Europe avaient songé avant l’Espagne à introduire une loi similaire, en particulier l’Allemagne (et la Belgique...). Google avait riposté en éliminant les titres de presse de son agrégateur, mais quelques semaines plus tard, certains d’entre eux avaient sollicité à y être réintégrés, parce qu’ils avaient perdu du trafic.
Gizmodo précise en outre que cette loi n’était pas isolée, et que le gouvernement a également fait passer une loi qui lui permet de procéder à la fermeture de tout site qui contiendrait des liens vers du matériel comportant des droits d’auteur, même si ces sites n’en tirent aucune recette. En cas de refus de retrait des liens en question, les sites contrevenants s’exposent à de très lourdes amendes.
« Au lieu de chercher un moyen de payer les auteurs avec de nouveaux business models, ils poursuivent en justice, infligent des amendes, et ferment les sites. Le fait que même les sites sans publicité pourraient être fermés montre qu’il s’agit seulement d’une tentative du gouvernement espagnol de contrôler ce que nous partageons en ligne et la manière dont nous le partageons », a déploré Carlos Sánchez Almeida, un avocat, auprès de l’équipe de la version espagnole de Gizmodo.

Source: http://www.express.be/sectors/?action=view&cat=media&item=lespagne-vient-dintroduire-la-premiere-taxe-google&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 04/11/2014

Google Contributor sera-t-il le précurseur de l'internet sans publicité?

Le moteur de recherche Google vient de lancer Contributor aux États-Unis, un service qui donne aux internautes la possibilité de surfer sur le Web sans publicité. Les utilisateurs intéressés par ce service payeront entre 1 et 3 dollars mensuels, et ils verront apparaitre le message suivant sur certains sites :
« Merci de vous joindre à Google Contributor ».
Avec ce nouveau service, Google veut rivaliser avec les « adblockers », c’est-à-dire les applications qui empêchent l’affichage automatique des publicités sur les sites, qui peuvent prendre la forme de bannières, d’annonces textuelles, de vidéos, et qui permettent souvent aux sites internet de financer les contenus qu’ils peuvent ainsi proposer gratuitement aux internautes.
Avec ces logiciels, la publicité devient invisible et les utilisateurs ne peuvent plus cliquer dessus, ce qui supprime les recettes publicitaires des éditeurs. En faisant payer un abonnement mensuel modique aux internautes, Google permet aux auteurs des sites internet d’enregistrer des recettes de substitution. Evidemment, Google prendra une petite commission sur ce montant ; sa proportion n’est pas encore connue.
Pour le moment «Contributor» est encore en version bêta et une demi-douzaine d'entreprises américaines participent déjà au projet, dont Mashable, The Onion et ScienceDaily. Google s’apprête également à lancer une version sans publicité de Youtube aux États-Unis, pour un abonnement mensuel de 9,99 dollars par mois.
PageFair, une firme de recherche irlandaise qui aide les entreprises du net à mesurer l’influence des logiciels « adblockers » sur leurs recettes de publicité, a mené une étude sur 220 sites, et établi que 22,7% des internautes auraient déjà installé de tels logiciels. Cela signifie qu’un site qui se finance par la publicité a déjà perdu en moyenne un quart de son chiffre d'affaires.
Selon ce cabinet, l'utilisation de ces logiciels progresse de 43% par an. Les adblockers ont aussi déjà trouvé leur place dans les navigateurs mobiles. 6% des internautes mobiles en auraient déjà installé un sur le leur. D'après PageFair, si la tendance se poursuit au même rythme, le marché de la publicité sur Internet aura cessé d’exister en 2018.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=google-contributor-sera-t-il-le-precurseur-de-linternet-sans-publicite&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 26/11/2014

Google fait confiance au savoir: les sites internet pourraient être classés en fonction des faits et non plus des liens

Internet est pollué : les sites anti-vaccination figurent en premier lieu des résultats de Google et les nouvelles peu fiables se répandent comme une trainée de poudre, explique NewScientist. Mais Google a trouvé une manière d’arranger cela : les sites internet pourraient être référencés en fonction de la véracité de leur contenu.
Actuellement, Google utilise les liens entrants d’une page internet comme un indicateur de la qualité de celle-ci. Ce système est la base du fonctionnement du moteur de recherche tel que nous le connaissons aujourd’hui. Cependant, l’inconvénient est que des sites internet où pullule la désinformation peuvent monter dans le classement de Google si un nombre suffisant de personnes redirigent les utilisateurs vers eux.
Mais une équipe de Google est en train d’adapter ce modèle afin de mesurer la popularité d’une page internet en fonction de sa crédibilité et non de sa réputation sur la Toile. Au lieu de recenser le nombre de liens entrants, le nouveau système, qui n’est pas encore totalement prêt, comptabilise la quantité de données informatives erronées. « Une source qui a peu de faits erronés est considérée comme digne de confiance », a expliqué l’équipe qui précise que le score de chaque page est un score de confiance fondé sur le savoir.
Le logiciel fonctionne sur base des informations du Knowledge Vault, une immense base de données que Google a créée à partir de l’Internet. Avec cet outil, les faits acceptés unanimement sur Internet sont considérés comme une approximation raisonnable de la vérité et les pages web qui contiennent des informations contradictoires sont classés en bas des résultats.
Il existe déjà bon nombre d’applications qui aident les utilisateurs d’Internet à vérifier les faits sur Internet. LazyTruth est une extension de navigateur qui permet de démasquer les faux mails et les hoax (canulars) qui circulent sur Internet. Emergent, un projet du Tow Center for Digital Journalism de L’université de Columbia, collecte les rumeurs issues de certains sites puis vérifie leur véracité ou les réfutent et les renvoie à d’autres sources.
Matt Stempeck, le développeur de Lazytruth estime que trouver une réponse exacte sur Google pourrait aider à venir à bout de la désinformation du public.

Source: http://www.express.be/sectors/?action=view&cat=ict&item=google-fait-confiance-au-savoir-les-sites-internet-pourraient-etre-classes-en-fonction-des-faits-et-non-plus-des-liens&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 03/03/2015

Julia Cagé: «Google est devenu le rédacteur en chef du Web»

Invitée du Grand Oral La Première-Le Soir, Julia Cagé, économiste à Science Po et titulaire d’un doctorat à Harvard analyse la crise que traversent les médias.

Qu’il s’agisse des problèmes de financement liés à la chute des recettes publicitaires, de la mainmise de quelques milliardaires sur les principaux titres ou du désamour du public à l’égard des médias classiques, tout y passe dans Sauver les médias qu’elle publie au Seuil. Julia Cagé nous livre dans son ouvrage une analyse serrée des raisons de la crise, de son impact sur la qualité de l’information d’aujourd’hui et sur le travail des journalistes dont une bonne partie est détournée pour ne plus faire que du « copier-coller ».

Que les médias soient en crise n’est pas un constat neuf, mais ce qui inquiète Julia Cagé c’est que les solutions qui y sont apportées ne lui semblent pas satisfaisantes d’un point de vue démocratique. La baisse des recettes publicitaires, à l’origine des problèmes de financement des médias, n’est pas liée à la seule arrivée d’internet ; elle est plus ancienne qu’on ne pourrait le croire. « Il y a surtout une crise de confiance dans les médias qui est très très forte, une forme de désamour du public. Si vous regardez les sondages, vous avez souvent moins de 25 % des gens qui font confiance à la télévision, à la presse écrite et encore moins à internet. On a une crise de désamour qui se traduit par une baisse des ventes que l’audience en ligne sur internet ne permet pas de combler. La question est pourquoi ne font-ils plus confiance aux médias alors qu’ils restent intéressés par l’information ? C’est la question clef, parce que si vous interrogez les mêmes personnes en leur demandant si l’information dont on traite dans les médias les intéresse, la réponse est majoritairement oui pour plus des ¾. Les gens consomment de l’information quand même, mais ils ne font plus confiance aux médias et je pense que le problème du financement n’est pas étranger à cette baisse de confiance. »

Les médias dépensent une énergie colossale à faire du copier-coller
Pour résoudre les problèmes de financement, de nombreux médias ont tendance à ne plus opter pour le tout gratuit sur leurs sites internet et mettent en place un « mur payant ». Un choix qui semble convenir à des sites comme Mediapart. Mais qui, selon Julia Cagé, a été mis en place trop tard dans de nombreux médias. « Je pense qu’on l’a fait trop tard en Europe. Aux Etats-Unis, aujourd’hui, on est à plus de 40 % de sites avec des murs payants et ça marche relativement bien. Si vous regardez le New York Times, tout l’accroissement de ses recettes sur les 4, 5 dernières années vient des abonnements et ça lui a permis de compenser la baisse des recettes publicitaires. Si vous regardez en France, un des grands succès, financièrement parlant et en termes de qualité de l’information, c’est Mediapart qui a été créé directement sans publicité et avec un mur payant fort. Mais la plupart des médias ont longtemps refusé le payant et, aujourd’hui, ils dépensent une énergie colossale pour faire du copier-coller de dépêches pour alimenter en permanence les sites internet avec du nouveau contenu, souvent de piètre qualité. »

Crise des médias et crise du journalisme
La troisième raison qui entraîne une énorme dépense financière, c’est l’indexation des contenus. « Google est devenu le nouveau rédacteur en chef du Web. Ce dont on s’aperçoit, c’est que de nombreux journaux republient leurs articles en modifiant le titre ou le chapeau pour remonter dans l’indexation des flux de Google. Et ça, c’est énergivore, ça demande des journalistes. Le problème c’est que ça se fait dans un contexte de ressources décroissantes et donc on le fait au détriment d’autres choses. Ce sont des journalistes que l’on déplace. Ça a failli se faire au « Monde », où on a voulu déplacer des journalistes qui se trouvaient sur le terrain, à l’étranger, pour les mettre au desk à Paris pour faire du copier-coller de dépêches. Pour le coup, ça renforce une fois de plus ce désamour pour les médias. Tout cela a amené à une interrogation sur ce que c’est « être un vrai journaliste » : qui l’est, qui ne l’est pas ? Il y a une certaine illusion autour du fait que n’importe qui aujourd’hui pourrait être journaliste. Ce n’est pas parce que vous tenez un blog que vous êtes journaliste. »

Les médias sont des danseuses pour milliardaires en mal d’influence
« On a vu un certain nombre de médias qui étaient en crise et qui étaient prêts à mettre la clef sous la porte. Le Washington Post, par exemple, n’était pas loin de la faillite. Qui a-t-on vu arriver ? Jeff Bezos, fondateur d’Amazon qui a mis 250 millions de dollars et qui réinvestit en embauchant des journalistes. La première réaction a été de dire : « bravo », il a sauvé le journal de la faillite. Autre exemple, en France, Le Monde n’était pas si loin de mettre la clef sous le paillasson. On est allé chercher le trio BNP : Pierre Bergé, Xavier Niel et Mathieu Pigasse. Et, il y d’autres exemples encore. Mais ces médias sont des danseuses pour milliardaires en mal d’influence qui essayent de se racheter une virginité. Oui ces médias sont sauvés, mais à quel prix ? »

Vous avez des éléments tangibles pour dire qu’ils ont perdu leur indépendance ?
« Si vous regardez le cas du Washington Post, c’est assez intéressant. La couverture de l’actualité liée à Amazon s’est considérablement modifiée. En fait, elle a quasiment disparu ! Mais c’est de l’autocensure. Ce n’est pas Jeff Bezos qui a dû dire aux journalistes de traiter différemment cette actualité. Mais les journalistes n’ont juste pas envie que Bezos s’en aille. Il peut reprendre ses billes à tous moments. Ce que je dis, c’est que ces patrons-là, il ne faut pas les mettre à la porte. Par contre, ce qui est problématique c’est qu’ils aient tout le pouvoir de décision. Il y a deux choses à faire : geler leur capital, le pérenniser pour qu’il n’y ait pas cette autocensure automatique des journalistes et, ensuite, réduire leur pouvoir de décision. Il faut donner un certain pouvoir aux lecteurs d’un côté et aux journalistes de l’autre. »
C’est pour ces raisons que Julia Cagé propose un nouveau modèle économique : que les médias soient organisés sous un nouveau statut qu’elle nomme « société de média à but non lucratif ». C’est un statut qui englobe à la fois le principe d’une fondation et celui d’une société par action. La fondation permet de pérenniser le capital (on ne peut pas retirer son investissement et, en échange, l’investisseur bénéficie de déductions fiscales). La société par action permet d’élargir le capital en faisant appel à du crowdfunding : les lecteurs investissent dans leur média et obtiennent en échange un droit de regard. Le pouvoir des uns et des autres est déterminé selon des règles strictes qui octroient proportionnellement plus de pouvoir aux petits actionnaires qui entrent dans le capital. Les petits actionnaires-donateurs peuvent en outre se regrouper et développer des sociétés de lecteurs, de rédacteurs. Au-dessus d’un certain seuil, les gros actionnaires voient au contraire leur droit de vote minoré.

http://www.lesoir.be/835712/article/culture/medias-tele/2015-03-28/julia-cage-google-est-devenu-redacteur-en-chef-du-web

Écrit par : L'enfoiré | 28/03/2015

L'UE accuse Google d'abus de position dominante; la France se prépare à lui réclamer son algorithme secret

La Commission Européenne a décidé de lancer des poursuites contre Google mercredi en raison de sa position dominante sur Internet. Elle a également décidé d’ouvrir une enquête sur Android, pour déterminer « si Google a conclu des accords anticoncurrentiels ou a commis un éventuel abus de position dominante dans le domaine des systèmes d’exploitation, applications et services relatifs aux dispositifs mobiles intelligents ». La société risque une grosse amende pouvant aller jusqu'à 10% de son chiffre d'affaires mondial de l’année dernière (qui s’est élevé à 66 milliards de dollars), et elle devra adapter son business model.
Google a 10 semaines pour répondre à la Commission, et elle dispose également du droit à être entendue au cours des prochains mois.
« Oui, nous sommes prêts à infliger une amende à Google, toutes les voies sont ouvertes», a déclaré la commissaire européenne en charge de la Concurrence, Margrete Vestager (photo). La Danoise, nouvellement nommée dans la Commission Juncker, a affirmé s’être attaquée à ce dossier en priorité, alors que son prédécesseur l’avait ouvert il y a 4 ans. « Lorsque vous avez 90% de parts de marché, vous êtes en position dominante et vous avez des responsabilités», a-t-elle dit.
Les plaintes au sujet de Google ne sont pas nouvelles. Le moteur de recherche Internet avantagerait injustement ses propres services, et notamment son comparateur de prix, en violation avec les règles antitrust de l’UE. En outre, selon le Financial Times, la France envisagerait d’exiger que Google remette son algorithme secret de classement des sites internet aux autorités françaises.
Microsoft a également été condamnée à plusieurs amendes atteignant un total de près de 2 milliards d’euros en 2004 dans le cadre de plusieurs enquêtes anti-trust.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=lue-accuse-google-dabus-de-position-dominante-la-france-se-prepare-a-lui-reclamer-son-algorithme-secret&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoire | 16/04/2015

Des enjeux derrière la course à l'intelligence artificielle, Mark Bishop en parlait au sujet de l'appétit sans limite de Google.
Google est devenu le meilleur client de l'armée américaine.
La société veut créer un réseau neuronal global avec les données récoltées par les utilisateurs d'Internet, qui donnerait naissance à la plus grande entreprise de renseignements jamais créée.
Google a racheté Deepmind, Schaft Inc, JSK Robotics Lab qui sont devenu Google Map, Google Earth, Google X Lab, associée à Darpa.

Écrit par : L'enfoiré | 24/04/2015

Google est véritablement occupé à devenir le Big Brother de 1984, c'est-à-dire le maître du monde. D'ici à ce que ce gigantesque ordinateur contrôle jusqu'au moindre appareil présent autour de nous, voire même des implants placés sur nous, comme des prothèses, ou qu'il puisse lire nos pensées, et prévoir nos comportements, il n'y a plus beaucoup d'étapes à franchir...

Écrit par : Georges-Pierre Tonnelier | 25/04/2015

Tout à fait Georges-Pierre.

L'air de ne pas y toucher, d'apporter le bien partout où il passe
Un des projets de Google est d'envoyer des drones pour toucher les zones dans lesquelles, Internet n'est pas accessible.
http://www.usine-digitale.fr/editorial/google-veut-donner-acces-a-internet-par-drones-et-ballons-meme-aux-etats-unis.N308870

Alors, on adapte au besoin:

Google effectuera mardi une mise à jour de son algorithme de recherche qui est susceptible de surprendre des millions de PME
Mardi, Google effectuera une mise à jour majeure de son algorithme de recherche qui modifiera l'ordre d’affichage des sites qui remonteront lorsqu’un utilisateur lancera une recherche à partir d’un smartphone ou d’une tablette. Mais cette modification est susceptible de porter préjudice à de nombreux sites, y compris ceux de Microsoft, et de l’Union Européenne, rapporte le Financial Times.
Les sites conçus pour une consultation sur mobile et les sites reconnus «sensibles» seront désormais mieux classés que les sites qui ne seront pas jugés « compatibles mobiles » (‘mobile friendly’).
Google veut ainsi répondre à l'utilisation croissante des appareils mobiles à l'Internet. Près de 60% du trafic Internet proviennent désormais des tablettes ou des smartphones, et Google souhaite que ses utilisateurs conservent un usage satisfaisant de son moteur de recherche lorsqu’ils y font appel à partir de leurs appareils mobiles.
La firme de Mountain View avait annoncé en Février qu'il effectuerait des changements au mois d’avril, ce qui avait donné deux mois aux webmasters pour adapter leurs sites internet à la consultation sur appareil mobile. Cependant, on estime que ce changement risque d’affecter négativement des millions de sites Web, en particulier ceux des PME, qui n’ont généralement aucune idée de ce dont il s’agit, et dont les sites risquent tout simplement de disparaître des résultats de recherche de Google.
« Le 21 avril, de nombreuses PME vont être réellement surprises de constater que le nombre de visiteurs de leur site a baissé de manière significative», estime Itai Sadan, CEO de Duda, un constructeur de sites Web, dont les propos ont été rapportés par Business Insider. Cette baisse de trafic sur appareils mobiles pourrait avoir des implications majeures pour les entreprises qui en dépendent pour générer leur chiffre d'affaires.
D’après lui, ce changement signifie aussi que Google déplace la notion du « contenu roi». La qualité du contenu demeure primordiale, mais désormais, l’expérience de l’utilisateur est tout aussi cruciale.
Ironiquement, lorsque l’on se souvient que l’UE vient d’engager des poursuites contre Google, un test fourni par Google montre que le site de l’Union Européenne n’est pas « compatible mobiles », compte tenu de polices de caractères trop petites, de liens URL trop proches les uns des autres, et de contenus parfois plus larges que l’écran des appareils mobiles.
Selon une étude menée par Somo, une agence de marketing spécialisée sur les appareils mobiles, quelques multinationales seront aussi pénalisées par le changement d’algorithme. Parmi elles, on trouve Microsoft, Versace, et Legal and General.
Grâce à cette URL , vous pouvez tester si votre site internet est « compatible mobiles ».

http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=google-effectuera-mardi-une-mise-a-jour-de-son-algorithme-de-recherche-qui-est-susceptible-de-surprendre-des-millions-de-pme&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 26/04/2015

Voici comment Google vous piste (outil interactif)

Google, ami ou ennemi ? Le Soir publie un dossier spécial ce week-end. En avant-première, découvrez comment vous êtes suivi à la trace, peut-être à votre insu, par le moteur de recherche.
Gmail, Maps, Agenda, Google+, Youtube, Hangout… Vous êtes probablement un utilisateur d’un ou de plusieurs services de Google dans votre vie de tous les jours – peut-être même sans le savoir ou sans y penser. Une utilisation qui permet à Google de récolter et d’archiver de nombreuses données personnelles. Parmi les données récoltées, certaines sont plus explicites que d’autres. Les données de localisation en sont le meilleur exemple: Google sait non seulement où vous allez mais peut facilement en déduire vos lieux favoris (domicile, travail…).

Récupérer vos données et découvrez où Google vous a géolocalisé grâce l’outil développé par Le Soir ? Notre mode d’emploi en 6 étapes.
1. Rendez-vous sur « Takeout », une plateforme qui permet à chaque utilisateur de télécharger les données que Google possède à son sujet.
2. Sélectionnez les services que vous souhaitez récupérer. Sélectionnez au minimum l’onglet « Historique des positions ».
3. Choisissez ensuite le mode de téléchargement pour que Google puisse vous envoyer vos données. Par défaut, l’entreprise vous enverra les données par mail. Mais vous pouvez également choisir de les recevoir dans votre Google Drive.
4. Vous recevrez ensuite un mail avec un ou plusieurs lien(s) pour télécharger vos données. Effectuez le téléchargement.
5. Une fois récupérées, les données sont disponibles dans votre dossier de téléchargements. Sélectionnez « Historique des positions ».
6. Vous avez désormais récupéré vos données. Le Soir a développé un outil permettant de visualiser toutes vos données de géolocalisation.

http://www.lesoir.be/886117/article/economie/vie-du-net/2015-05-22/voici-comment-google-vous-piste-outil-interactif

Écrit par : L'enfoiré | 22/05/2015

Très intéressant.

Dans la même optique : http://www.contrepoints.org/2015/05/17/208029-comment-forcer-google-a-vous-oublier

Pourquoi il faut forcer Google à vous oublier

Article fort lu sur le blog nommé Cyberland de Thierry Berthier, maître de conférences en mathématiques à l'Université de Limoges mais qui enseigne dans un département d'informatique. Et pour cause, il est question de se faire oublier de Google… Mission impossible?

L'auteur indique qu'il suffit de suivre le lien https://history.google.com, de se connecter à son compte puis de cliquer sur le bouton en haut à droite de la page qui offre 4 sous-menus (Paramètres, Télécharger, Aide, Supprimer des éléments). Si vous ne cherchez qu'à nettoyer l'historique des recherches, il suffit de choisir le quatrième menu puis de sélectionner la période de suppression.

" Le 'Depuis toujours' laisse entendre que l'historique des recherches est supprimé depuis la date d'activation

du compte mais qu'en est-il réellement? L'utilisateur n'a en effet aucune assurance que son historique n'a pas fait l'objet d'une archive non accessible stockée quelque part chez Google. D'autre part, l'historique de navigation associé à l'IP de la machine utilisée n'est pas concerné par cette fonctionnalité.

Pourtant, l'intérêt d'un tel nettoyage existe bien. Il réside essentiellement dans la minimisation du risque de collecte des données de recherche réalisée à partir d'un piratage du compte personnel.

C'est un argument important car si les requêtes personnelles sont parlantes pour Google, elles le sont aussi pour une cellule de hacking dans le cadre d'une opération de Ransomware ou d'ingénierie sociale ciblée en phase de pré-attaque. Moralité: nettoyons régulièrement notre historique de recherche car il peut être hacké et servir à des fins malveillantes." S.V.

SERGE VANDAELE
http://www.lecho.be

Voir aussi : http://www.mouv.fr/article-oublie-moi-google

Écrit par : Georges-Pierre Tonnelier | 24/05/2015

Merci pour les infos
Le fait d'être géolocalisé grâce à son portable peut avoir un intérêt malgré tout.
- En cas de vol
- En cas d'accident pour retrouver son utilisateur

Écrit par : L'enfoiré | 24/05/2015

Il est évident que tout ce que l'on présente comme des intrusions dans la vie privée comporte également des avantages certains, dont celui que vous citez là...

Écrit par : Georges-Pierre Tonnelier | 24/05/2015

Larry Page a trouvé un successeur en la personne de Sundar Pichai, son prometteur dauphin embauché dans la société depuis 2004. Cet ingénieur de 43 ans d’origine indienne, salarié de Google depuis 2004, a pris les plus hautes responsabilités du géant du web en pleine restructuration.
Google n’est désormais plus qu’une filiale (un business center) parmi d’autres sociétés, regroupées au sein de la nouvelle holding «Alphabet» présentée lundi par Larry Page, cofondateur avec Sergey Brin de Google en 1998.
Bien que «légèrement amincie», selon les propres termes de Page, Google conserve néanmoins d’importantes activités, comme son moteur de recherche, sa plateforme de vidéo YouTube, Google Maps ou encore le système d’exploitation mobile Android. Pour gérer désormais Google, dont il était jusqu’à hier le directeur général

Initiateur et lanceur de Chrome, le navigateur de Google en 2008.
«Sundar dit depuis déjà bien longtemps les choses que j’aurais dites (et il les dit parfois mieux que moi), et c’est un réel plaisir de travailler avec lui», écrit Larry Page dans le texte présentant Alphabet. D’origine indienne, Sundar Pichai, 43 ans, était jusqu’à présent vice-président en charge des produits du groupe (Chrome, Android en 2013, le moteur de recherche, etc.). En 2004, Bloomberg Businessweek publiait :
La boutique à tout vendre. Il y rappelait les divers faits d’armes de Pichai, de son implication dans la création de la (lucrative) barre de recherche disponible sur tous les navigateurs web à sa volonté d’embarquer Google dans la guerre des navigateurs (Internet Explorer contre Firefox) avec la création couronnée de succès de Chrome, tout en soulignant sa gestion très diplomatique des bisbilles internes entre différents départements de Google.
Sundar Pichai rejoint ainsi la liste des hauts responsables d’origine indienne à la tête de sociétés américaines high-tech, comme Shantanu Narayen (DG d’Adobe System Inc.), George Kurian (DG de NetApp Inc.) et son frère jumeau Thomas Kurian (président du développement des produits chez Oracle Corp.), Satya Nadella, DG de Microsoft Corp depuis l’an dernier.
Google révise son Alphabet.
Né à Chennai à l’époque où cette ville de plus de 4 millions d’habitants s’appelait encore Madras, Sundar Pichai est le fils d’une sténographe et d’un ingénieur. Son père initie et développe sa passion pour la technologie, alors que la famille ne roule pas sur l’or – l’appartement familial n’a que deux pièces, et Sundar dort avec son petit frère dans le salon. Pendant la majeure partie de son enfance, le foyer ne dispose ni de voiture, ni de télévision, ni de téléphone, ce que d’aucuns trouveront amusant compte tenu des ambitions actuelles de Google dans ces trois domaines.
Diplômé de l’Institut indien de technologie de Kharagpur, Sundar Pichai débarque aux États-Unis en 1993 et intègre l’université de Standford. Il la quitte, master en poche sans aller jusqu’au doctorat, pour travailler comme ingénieur chez le spécialiste des semi-conducteurs Applied Materials. L’abandon des études n’est pas définitif : il obtient en 2002 un MBA en gestion d’entreprise à la Wharton School, université de Pennsylvanie. Au printemps 2004, alors que Google vient d’annoncer le lancement de Gmail, son service de messagerie, Pichai débarque au Googleplex, le QG californien de la société construit à Mountain View.
Fan de foot à la voix calme
Doué d’une mémoire des nombres qui épate tous les pontes de Google, Pichai s’est également occupé, ces dernières années, d’assainir les relations entre Google et les fabricants de téléphones portables, toujours plus tentés d’imposer leurs propres services au-dessus du service d’exploitation Android. Bloomberg Businessweek rappelle ainsi le rôle joué par Pichai dans la visite de Larry Page en Corée du Sud, en avril 2013, pour rencontrer des dirigants de Samsung et pacifier leurs rapports parfois tendus. Lui-même est décrit par Brad Stone comme quelqu’un capable «d’autodérision», s’exprimant d'«une voix calme» en ne se créant aucun ennemis. Fan de sport, autant de basket que de foot.
On trouvera difficilement de saillie plus trash sur son compte Twitter. Même avec la concurrence, Pichai semble plutôt zen, du moins publiquement. Dans le papier de Bloomberg Businessweek, il déclare à propos de Tim Cook, le patron d’Apple qui daube régulièrement sur Android : «Ça doit être libérateur pour Apple de se lever avec une idée pour son produit, son logiciel, et se dire "Hey, je peux même appeler les fabricants de puces et leur dire comment elle devrait être". Moi je dois penser la construction d’une plateforme et y attirer le plus de gens possible sans faire d’erreur. Je pense qu’au bout du compte, c’est une approche plus puissante, mais aussi bien plus stressante».
Dans le même genre de déclarations conformistes et apaisantes, lors de son entretien avec le site The Verge visible dans la vidéo ci-dessus, on l’entend déclarer : «Ce qui m’a attiré chez Google, c’est sa façon de traiter les gens à niveau égal. J’ai toujours été frappé par le fait que la recherche Google fonctionne de la même façon qu’on soit un gamin à la campagne ou un professeur à l’université de Standford.» Une pique voilée à l’encontre de Facebook et son Internet adapté à chacun ?
Il n’aurait pas osé, tout de même…

Etre plus innovant et plus rapide pour gagner en flexibilité par un conglomérat de sociétés et ne pas devenir trop gros au risque d'imploser par des Business Centers.


http://ecrans.liberation.fr/ecrans/2015/08/11/sundar-pichai-le-nouveau-patron-discret-et-surdoue-de-google_1361909

Google crée une nouvelle maison-mère nommée 'Alphabet'

Amorçant un tournant stratégique spectaculaire, le géant Google a annoncé la création une nouvelle maison-mère nommée Alphabet dont le fondateur Larry Page prendra la tête. Alphabet se substituera à Google en tant qu’entité cotée en bourse.
Sur son blog, Larry Page, CEO actuel de Google, a déclaré qu’Alphabet serait une « collection d’entreprises » dont la plus importante sera Google. Sergey Brin sera le président d’Alphabet et Eric Schmidt, le président exécutif. Sundar Pichai (photo) deviendra le CEO de Google
« Fondamentalement, nous croyons que cela va nous permettre de développer une meilleure gestion et de réaliser des choses qui ne sont pas très liées de manière indépendante », a déclaré Larry Page.
La philosophie de Google restera inchangée. « Nous avons réalisé beaucoup de choses qui semblaient folles à l’époque », écrit Page. « Beaucoup de ces choses folles comme Google Maps, YouTube, Chrome et Android ont maintenant un au-delà d’un milliard d’utilisateurs. Nous ne nous arrêtons pas là. Nous essayons encore de faire des choses que les autres considèrent folles, ce qui nous rend très enthousiastes »

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=google-cree-une-nouvelle-maison-mere-nommee-alphabet&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 12/08/2015

Nous faisons plus confiance à Apple ou Google ou Facebook qu'à notre gouvernement pour leur confier nos données personnelles

Une étude réalisée par le site TechRadar montre que nous sommes plus susceptibles de confier nos données personnelles à Apple, qu'à tout autre organisation, y compris le gouvernement. Apple est la marque qui inspire le plus de confiance, avant Google et Microsoft.
L'enquête, réalisée sur un échantillon de 3563 personnes, a été conduite par TechRadar aux USA, au Royaume-Uni, au Canada, en Europe, en Asie, en Australie et en Nouvelle-Zélande. 39% des sondés ont dit qu'ils ne faisaient confiance à aucune marque, ni au gouvernement, pour leur confier leurs données personnelles, mais pour les 60% restants, Apple est la firme qui inspire le plus de confiance.
Toutefois, le gouvernement inspire plus de confiance que Samsung, devant Facebook, LG et Twitter.
Lorsque l'on retournait la question (Quelle est l'organisation à laquelle vous faites le moins confiance?), Facebook est arrivée première, avec 33% des votes, suivie par le gouvernement (31%).
61% des gens ont indiqué qu'ils ne pouvaient plus vivre sans certaines apps, et ils ont placé le site Facebook et son application WhatsApp en tête des plus populaires.
Les Britanniques sont les plus méfiants, et les Asiatiques, les plus confiants. Les Canadiens sont plus enclins à faire confiance en leur gouvernement que les autres nationalités.
Les femmes sont plus "accros" aux applications de messagerie et aux réseaux sociaux; les hommes à Google Maps, YouTube et aux applications bancaires.
Le désagrément le plus important rapporté au niveau technologique est la faible autonomie des batteries, qui dérange principalement les Britanniques.

Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=nous-faisons-plus-confiance-a-apple-ou-google-qu-notre-gouvernement-pour-leur-confier-nos-donnees-personnelles&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 10/10/2015

Sundar Pichai, le CEO de Google, gagne 545.000 dollars par jour

Sundar Pichai, le CEO de la société Google qui gère le moteur de recherche Internet éponyme, a gagné 199 millions de dollars d’actions de la firme l’année dernière à titre de bonus, ce qui fait de lui le CEO le mieux payé des Etats Unis.
Pichai a été nommé CEO de Google l’année dernière, après la création d’Alphabet, la maison-mère de la firme.
L’homme, qui est âgé de 43 ans, a reçu le 3 février dernier 273.328 actions Alphabet pour une valeur totale de 199 millions de dollars (environ 177 millions d’euros), selon un avis de la Securities and Exchange Commission, l’instance de surveillance des marchés financiers américaine. Une telle somme correspond à un montant journalier de plus de 545 000 dollars.
Au total, Pichai, qui a rejoint la société en 2004, a reçu 650 millions de dollars en actions.
Avant de devenir CEO, il a collaboré dans divers départements de la firme, et il a également travaillé sur le développement et l’optimisation de Google Chrome, Chrome OS, Google Drive, Gmail et Google Maps. Parmi ses employeurs précédents, on trouve Applied Materials et le cabinet de consultance McKinsey & Company.

http://fr.express.live/2016/02/09/sundar-pichai-le-ceo-de-google-gagne-545-000-dollars-par-jour/

Écrit par : L'enfoiré | 10/02/2016

Google essaie de vendre sa filiale robotique, parce qu’elle fait peur au monde

Alphabet (ex-Google) essaie de vendre Boston Dynamics, la firme de robotique qu’elle avait achetée fin 2013, rapporte Bloomberg. Parmi les acheteurs potentiels se trouvent le constructeur de voitures japonais Toyota et Amazon, qui possède une division robotique centrée sur l’automation.
Boston Dynamics fait partie d’une série de firmes achetées en 2013 pour la division robotique Replicant de Google-Alphabet. Elle fabrique des robots ressemblant à des humains et des animaux.
L’équipe robotique a été un peu livrée à elle-même depuis la perte de son premier architecte, Andy Rubin, début 2015. En décembre, Replicant a été intégrée au laboratoire Google X, au lieu de former une société séparée.
Boston Dynamics a été mise en vente car, selon Bloomberg, elle répugnait à travailler avec les autres sociétés de robotique pour achever un ensemble de produits à court terme, comme un « robot quadrupède bon-marché ».
Les tensions auraient augmenté suite à la publication d’une vidéo devenue virale, en février, dans laquelle Boston Dynamics montrait l’un de ses robots, Atlas. Les robots commencent à être vus comme terrifiants et prêts à s’emparer des emplois des humains et Google ne désire pas gérer la polémique.
Le dirigeant de Google X, Astro Teller, aurait dit au reste de l’équipe robotique, lors de la fusion, que s’ils ne pouvaient pas apporter de solutions pratiques aux problèmes que Google cherchait à résoudre, d’autres tâches leur seraient assignées.
Ni Google ni Boston Dynamics n’ont pu être joints.

Source: http://fr.express.live/2016/03/23/google-essaie-de-vendre-sa-filiale-robotique-parce-quelle-fait-peur-au-monde/

Écrit par : L'enfoiré | 24/03/2016

Les autres sociétés de Google ne marchent pas bien

Alphabet ne sait plus trop comment faire avec ses startups internationales, qui ne sont pas rentables pour le moment, affirme The Economist.
En 2015, Larry Page, co-fondateur de Google, avait annoncé la restructuration de la firme. Google, le moteur de recherche et de publicité internet, devenait une filiale d’Alphabet, une société holding, de même que d’autres “paris” de la firme : une douzaine de startups allant des réseaux de fibres aux villes intelligentes, en passant par la robotique et les sciences. Mais pour le moment, ces sociétés, qui reposent pour beaucoup sur des projets de long terme nécessitant de lourds investissements, ne génèrent pas de bénéfices.
Lorsque Tony Fadell, le patron de Nest, (qui produit des thermostats intelligents et d’autres appareils domestiques intelligents) a démissionné, ce n’était pas uniquement pour les résultats décevants de Nest, mais aussi en raison de désaccords avec M. Page.
Avant le lancement d’Alphabet, Andy Rubin, directeur du secteur robotique, avait également démissionné. Une des firmes qu’il avait persuadé Google d’acheter, Boston Dynamic (créatrice de chiens et d’autres créatures artificielles) est actuellement en vente. Peut-être parce que son fondateur, Marc Raibert, est très autonome – ou parce que la société ne devrait pas sortir de produits commerciaux avant dix ans.

Une goutte d’eau dans les revenus de Google, mais…
Rassembler des entrepreneurs est difficile et miser sur les nouvelles technologies est risqué. Alphabet n’arrive pas à déterminer quelle liberté, combien d’argent et combien de temps accorder à ses startups, et a tendance à durcir sa gestion.
La croissance de Google est bonne, mais les autres sociétés technologiques continuent de perdre de l’argent, même s’il ne s’agit que d’une goutte d’eau dans les immenses revenus générés par le groupe. Et les investisseurs doivent être rassurés.

Source: https://fr.express.live/2016/06/14/autres-societes-de-google-ne-marchent-bien/

Écrit par : L'enfoiré | 14/06/2016

Mathias Döpfner: “Seul, un changement de mentalité à la Silicon Valley pourra sauver les médias traditionnels” ( https://en.wikipedia.org/wiki/Mathias_D%C3%B6pfner )

« S’il n’y a pas de business-model réel, suffisant et substantiel dans le secteur de la recherche … et qu’il n’y a absolument pas de business model dans le secteur des médias sociaux, le nombre de fournisseurs de contenus va se détériorer rapidement. Vous aurez un monopole de distribution de contenus qui sera essentiellement orienté par du contenu généré par les utilisateurs, et du contenu professionnel produits par des tiers intéressés par l’argent. Vous aurez un mélange de faits, de rumeurs, un scénario assez effrayant d’information et de propagande. Pour les démocraties, ce sera très préjudiciable. »
Cette déclaration a été faite par Mathias Döpfner, CEO du groupe des médias allemand Axel Springer (qui possède notamment Bild et Die Welt), au cours d’une interview avec le Financial Times.
Selon lui, les éditeurs traditionnels n’ont aucune chance de survie, à moins qu’ils ne pactisent avec les groupes technologiques dominants tels que Facebook et Google.
La Commission européenne a récemment établi un certain nombre de nouvelles règles qui donnent aux entreprises des médias le droit d’exiger de l’argent lorsque les plates-formes Internet comme Google et Facebook utilisent leurs contenus. Cependant, on ne sait pas encore comment cette loi pourra être appliquée en pratique.
Döpfner se félicite de cette évolution juridique, mais il avertit que si elle ne s’accompagne pas d’un changement de mentalité des groupes de la Silicon Valley, les conséquences seront dévastatrices pour les éditeurs et la société.

Un écosystème sain
Toutefois, Döpfner n’est pas totalement pessimiste : «Nous sommes actuellement en discussions très constructives avec Facebook et Snapchat. Ils comprennent l’importance d’un écosystème sain. Ils ont appris des erreurs de Google », dit-il.
« Je crois fermement en l’avenir du journalisme numérique. Je pense que le journalisme numérique sera supérieur aussi bien en termes de qualité que par rapport à son business model. Mais cela dépendra pour beaucoup des règles qui prévaudront pour garantir une concurrence loyale ».

Une lettre ouverte à Google
En 2014 Döpfner avait écrit une lettre ouverte au président de Google Eric Schmidt., dans laquelle il expliquait pourquoi il avait peur du géant de la recherche, qui évoluait, selon lui, vers un « Super-Etat non-réglementé ».
Google possède le moteur de recherche le plus populaire au monde, une plate-forme vidéo, un navigateur web, un service de courrier électronique et un système de conduite mobile, écrivait-il. Google a énormément de pouvoir sur les organes de presse tels que le groupe Axel Springer qui dépendent du géant de la recherche internet pour leur trafic internet et les revenus apportés par leurs annonces publicitaires.
« Nous avons peur de Google » ajoutait-il. Il illustrait sa peur du monopole de Google (en mars 2014, Google détenait 90% des parts du marché des moteurs de recherche) par un incident récent dans une filiale d’Axel Springer : le trafic internet vers le site de cette entreprise (concurrente de Google) avait chuté de 70% après une petite modification de l’algorithme de Google. Döpfner avait fait remarquer que les relations de Springer avec Google peuvent difficilement être plus ambiguës qu’alors : d’un côté, le groupe était l’un des plaignants dans une affaire antitrust européenne contre Google, d’un autre, Springer avait tout intérêt à rester en bonne relation avec le géant Google car ce dernier pouvait prendre des initiatives sur internet qui pouvaient avoir beaucoup d’influence sur le nombre de visiteurs des sites de Springer.

Source: https://fr.express.live/2016/09/30/mathias-dopfner-changement-mentalite-silicon-valley-medias/

Écrit par : L'enfoiré | 30/09/2016

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