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26/04/2012

Le culte du monopole?

0.jpgCurieux ce titre. Je l'avais lu dans un journal. Plus curieux, encore, de parler de Microsoft, de Apple et de les rapprocher des élections présidentielles françaises. J'avais décidé de ne pas consacrer un billet à ces élections trop discutées à m'en donner une indigestion. Un tour pour éliminer les "plus petits". Un second pour récupérer leurs électeurs et leurs fans. Entre les deux, transmettre la meilleure image rassembleuse quitte à se rétracter ensuite. Soigner la réputation, mais elle est vite ternie, si rien ne la supporte.

 

Si ce n'est pas l'homme qui prend l'entreprise, l'homme sans son image, sans quelques artifices pour l'appuyer dans sa tâche, ne créerait pas d'entreprise.

Le mensuel "Ordinateur individuel" (N°245) avait interrogé Bernard Vergnes, ancien PDG de Microsoft France, sur ce qu'il pensait de Bill Gates à l'occasion de ses 30 ans dans la société. 


Le 2 janvier 1982, il rencontrait Bill Gates et Steve Balmer, à Seattle. Rien à voir avec la situation actuelle.

Ce qui l'avait marqué, c'était la générosité de Bill Gates, son écoute, son langage clair. Revenu en France, une bonne collaboration commençait.

Une anecdote qui va le concrétiser: "En 1984, Bernard Vergnes apprend au cours d'un cocktail qu'un magazine a décidé de distribuer pour la première fois en France, dans son prochain numéro, une version bridée d'un logiciel. Comme aux États-Unis, c'est Lotus 123 qui semble avoir été choisi, Bernard Vergnes réussit à convaincre l'éditeur du journal de distribuer Multiplan de Microsoft. Autrement dit, fournir en quatre jours 20.000 copies du logiciel bridé. Au prix de nombreuses cernes, le contrat est rempli. Lors de la parution du magazine, les plus grands média se font largement l'écho de l'événement, participant à l'ascension de Microsoft France, devenue dans ces années la première filiale européenne, à égalité avec l'Allemagne.".

C'est en 1975 que Bill Gates fondait avec Paul Allen le société Micro-Soft avec le but de commercialiser le langage Basic auprès de MITS sur l'Altaïr 8800.

Dénommé "prophète du PC", Bill a compris que l'ordinateur allait entrer dans les foyers et quitter les seuls grandes salles d'ordinateurs avec air conditionné et faux plancher pour se retrouver chez les particuliers.

En 1981, son grand coup, fut d'acheter les droits d'un "Disk Operating System" qu'il appelle MSDOS et avec le concours d'IBM s'installe dans la cour des grands de l'informatique.

En 1985,  Windows 1.0 sort avec des idées qui existaient déjà chez Apple. Cette version sera un échec. Les versions suivantes vont s'améliorer, mais aussi s'alourdir.

Dès 1995, la société est surnommée "Micro$oft". La société ne déchaine plus les passions, pointé comme porte-drapeau de l'anti-américanisme, attaquée pour raison de monopole et dénigrée sur les forums citoyens. Erreurs stratégiques que de sous-estimer Internet à ses débuts et dans ses prolongements.

A ce sujet, à l'origine, c'est Netscape exerçait son emprise sur Internet. Microsoft, via Internet Explorer détrône, très vite, Netscape grâce à son potentiel financier construit partiellement par les licences OEM qui permettaient de vendre des systèmes informatique complet avec tous les outils Microsoft déjà installés.

Dès 1998, des procès pour monopole entre producteurs vont se succéder, poursuivis par la Communauté Européenne, tout cela, sans vraiment égratigner MS.

Accusé de freiner l'innovation par cette hégémonie, MS était forcé de dissocier Windows Media de Windows. Même morcelé, il en restera toujours quelque chose, mais là, n'était pas le problème.0.jpg

En 2004, Steve Balmer, son successeur à la tête de Microsoft depuis 2000, constate que Bill Gates était la personne la plus spammée dans le monde avec 4 millions d'emails par jour. Pour lui, Linux est un cancer qui contamine la propriété intellectuelle dès qu'il la touche avec les caractéristiques du communisme. Dire cela quand tout ce qui est propriétaire est dénigré... Avec Balmer, changement complet. On ne fait pas dans la dentelle. Plusieurs vidéos le montrent en train de bondir sur scène. Est-ce par charisme?

Microsoft ne précède plus mais reste en ligne et, parfois, passe au stade de bon suiveur toujours avec 90.000 employés dans le monde, 70 milliards de dollars de chiffre d'affaires et un bénéfice de 23 milliards.  Cela permet encore de se retourner, de danser et de sautiller.

0.jpgLes gourous de l'informatique ne postulent plus uniquement chez Microsoft mais chez Google, Apple ou Facebook. Ils se partagent les "têtes pensantes" à coups de propositions plus alléchantes les unes que les autres avec le même problème de monopole en commun.

Apple est poursuivi par les autorités antitrust américaines, pour entente illicite avec cinq éditeurs sur le prix des livres électroniques. Une procédure qui risque surtout de favoriser le concurrent Amazon, qui détient déjà 60% du marché du livre électronique.
Google est poursuivi par les gendarmes de la concurrence européens et américains, pour sa position dominante sur le marché de la publicité liée à des recherches en ligne.
Microsoft a défrayé la chronique aux États-Unis et surtout en Europe, à la fin des années 90. Ce qui s’est terminé par l’obligation, pour l’entreprise, de revoir complètement son modèle économique.

Le droit européen de la concurrence est pratiquement né avec la construction européenne. Le Shermann Antitrust Act, législation antitrust américaine, est beaucoup plus ancien. En 1890, ce fut le premier jalon du droit "moderne" de la concurrence, dirigé contre le "trust" pétrolier Standard Oil. Au début des années 1980, il démantela le groupe de télécommunications AT&T (reconstitué 20 ans plus tard). En 1997, c’est par une transaction que Microsoft a mis fin à ses déboires avec l’antitrust américain.
Ne pas empêcher la constitution des monopoles sauf quand ils deviennent trop gigantesques... (Source)

Quel point commun y a-t-il entre Microsoft, Apple et Google? Vous me direz, en voilà une question: ils sont tous actifs dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Et je vous dirai: excellente réponse… mais il y a autre chose. Ils ont tous fait, ou font encore, l’objet de poursuites de la part des autorités de la concurrence, des deux côtés de l’Atlantique.
 

Ainsi, Apple est poursuivi par les autorités antitrust américaines, pour entente illicite avec cinq éditeurs sur le prix des livres électroniques. Une procédure qui, font remarquer les inconditionnels de la marque à la pomme, risque surtout de favoriser le concurrent Amazon, qui détient déjà 60% du marché du livre électronique.

De son côté, Google est poursuivi par les gendarmes de la concurrence européens et américains, pour sa position dominante sur le marché de la publicité liée à des recherches en ligne, une position qu’il utiliserait pour contrer illégalement ses concurrents et les nouveaux venus sur le marché.

Et bien sûr, on se souvient du cas de Microsoft qui a défrayé la chronique aux Etats-Unis mais surtout en Europe à la fin des années 90, et qui s’est terminé par l’obligation, pour l’entreprise, de revoir complètement son modèle économique. Car la lutte contre les monopoles n’est pas une problématique nouvelle.

Le droit européen de la concurrence est pratiquement né avec la construction européenne, mais la législation antitrust américaine est beaucoup plus ancienne. C’est le Shermann Antitrust Act, destiné à réfréner les comportements anticoncurrentiels des entreprises qui a été, en 1890, le premier jalon du droit " moderne " de la concurrence. L’application de cette loi, dirigée à l’époque contre le " trust " pétrolier Standard Oil, conduisit notamment, au début des années 1980, au démantèlement du groupe de télécommunications AT&T (qui fut quasi reconstitué 20 ans plus tard, mais ceci est une autre histoire). En 1997, c’est par une transaction que Microsoft a mis fin à ses déboires avec l’antitrust américain.

La législation américaine a ceci de particulier qu’elle n’empêche pas la constitution des monopoles. Ce serait d’ailleurs peu compatible avec la liberté d’entreprendre. Ce n’est qu’une fois le monopole constitué que la loi antitrust entre en action. D’où le sentiment que cette loi ne cible que les " gros poissons " pour défendre les " pauvres petits "...

Et donc, sur base d’un tel raisonnement, un géant comme Facebook pourrait bien être le prochain groupe dans le collimateur des autorités de la concurrence. On prend les paris ?

Loin d'être le seul dans le domaine des TIC, il prouve qu'étudiant raté à Harvard, il y a moyen de creuser son sillon avec succès.

En 2005, Bill Gates n'est plus au sommet de la société. Cela ne l'a pas empêché d'être anobli, cette année-là, par Elisabeth II au grade de Chevalier de l'ordre de l'Empire britannique.

Du privé au public, il "gâte" désormais le monde via sa Fondation ou du moins, en déversant son trop-plein. Une bonne image, il tente d'en donner dans le domaine de la philanthropie avec un fond de dotation de 36,3 milliards de dollars.

Il a promis 363 millions de dollars sur cinq ans pour aider à acheter des médicaments et financer la recherche sur 10 maladies tropicales rares. Le dernier sommet de Davos, ce furent 750 millions de dollars alloués à un fond des Nations Unies pour lutter contre la tuberculose, le sida et la malaria.

Son jet privé ne fait pas oublier que sa fortune s'élève à 48 milliards d'euros, il en destine 90% à des dons. Ce qui lui laisserait tout de même 500 millions avec le titre de "milliardaire du peuple".

Il dit avoir des goûts simples qui se limiteraient à l'achat de DVD, de livres et de hamburgers à emporter avec des canettes de soda allégés. Le capitalisme, pour lui, a ses défauts tout en étant une réussite phénoménale en citant les deux Corée comme antagonistes majeurs.

De son passé dans le monde des riches, son présent sert à changer le monde des pauvres de demain, en signant des chèques.

D'après lui, sa Fondation, créée avec son épouse, Melinda,  ne leur survivra pas.

Il est d’avis que donner son argent à ses trois enfants n’est pas une bonne idée. "Ni eux-même, ni la société n’en profiteraient" a-t-il expliqué au journal The Sun. Sa postérité n'est ainsi pas assurée de son avenir.

Le 23 février dernier, il disait "Nous devons réfléchir très sérieusement sur la manière de profiter de la révolution numérique pour parvenir à des innovations y compris dans l'élevage. Pour lutter contre la faim dans le monde en renforçant la production chez les éleveurs à l'aide de systèmes satellitaires, de la technologie vidéo et de la sélection des semences ".

Voudrait-il faire une nouvelle carrière dans l'agriculture, l'agronomie et, qui sait, les OGM? La révolution "culturelle" du numérique est derrière lui. Le voici comme "gentleman farmer" ou comme "globe-trotter".

Alors, son avis sur son "concurrent", Steve Jobs.0.jpg

"Steve Jobs était un génie absolu, dont la contribution à mon domaine d'activité est incalculable. La genèse de Macintosh, fut une période de concurrence avec plus d'employés de MS sur le projet que Apple. L'admiration est née avec le Mac, les iPhones et iPads.".

Steve Jobs disait de lui "Bill Gates était sans imagination comme un suiveur qui aurait l'esprit plus large s'il avait essayé le LSD ou fait un séjour dans un ashram". 

Bill Gates dit lui avoir écrit, avant sa mort, pour lui dire qu'il devait être très fier de sa vie et de sa société. Lettre que Steve a gardé à son chevet, d'après son épouse. Il n'était pas question de faire la paix puisqu'il n'y a jamais de guerre entre eux.

La maison de Steve Jobs est devenue un lieu de pèlerinage. Amen.

En mai prochain, commence le tournage du film « Jobs » de Joshua Michael Stern, avec Ashton Kutcher dans le rôle de Steve Jobs.

Chez Apple, le nouvel iPad Version 5 est sorti. Un commentateur, trop éclairé écrivait: "Pour quand la cannonisation de Steve Jobs? Et puis la machine à faire du fric d’Apple devient exagérée car lancer un iPhone 4s pour  ensuite lancer quelques mois plus tard  le 5, ça sent au kilomètre carré…un seul but: faire de la technologie une vache à lait inépuisable . Et le même système avec l’ iPad…Je vois déjà l’ iPad 17 et l’iPhone 28!.. Exploitation de l’idiotie humaine".

Apple est devenue la société la plus cotée du monde. Microsoft a baissé dans la courbe ascendante de la gloire.

0.jpgLe nouveau CEO d'Apple, Tim Cook a été jugé meilleur dirigeant par ses employés que son illustre prédécesseur Steve Jobs, selon un sondage du blog Glassdoor qui a établi le top 25 annuel des meilleurs CEO pour 2012. Le site a posé une seule question à plus de 280.000 employés : « Approuvez-vous la manière dont votre CEO gère la société ? ». Tim Cook a obtenu 97% d’approbation alors que Steve Jobs n’avait obtenu que 95% lorsque la même question avait été posée en mars 2011.

Quant au charisme devant les prospects et les clients? Wait and see.

L'industrie américaine se repose sur un matelas de 1240 milliards de dollars dont 97 sont réservés à Apple, bientôt 100.

Comme l'action dépasse les 600 dollars, il s'agit de la diviser. La société se promet de gâter plus les actionnaires avec ses dividendes.

Dans son livre, « Inside Apple: How America's Most Admired - And Secretive - Company Really Works », Adam Lashinsky de Fortune a évoqué les règles qui ont permis l’énorme succès d’Apple:

1/ Affectez vos meilleurs employés sur les projets les plus importants.

2/ Soignez les moindres détails

3/ Concentrez-vous sur l'essentiel

4/ Désignez des individus responsables

5/ Seulement quelques personnes se soucient du compte de résultats

Tout est là. Tout est dit.

Préférer les chiffres aux émotions, n'est pas nécessairement une tare si cela profite à beaucoup plus de monde après avoir désigné les personnes les plus abilitées pour y parvenir: "The right man and the right place".

Alors, culte du monopole, des différences entre Microsoft ou Apple ?

Plus de similitudes que de différences entre Bill Gates et Steve Jobs.0.jpg

Tous deux ont utilisé les idées de leur expert personnel comme une égérie. Jobs n'était pas plus l'expert en informatique que Bill Gates. Ce furent Steve Wozniak pour Apple et Paul Allen pour Microsoft. Ce dernier a livré la face cachée de Bill Gates dans un livre qui écorne son image de généreux donateur pour en donner une image d'amoureux de dollars. Tous deux visionnaires. Tous deux échappés soit à la suite d'une maladie ou d'un accident et continuer en se lançant dans d'autres entreprises plus personnelles.

Bill Gates a été entarté à Bruxelles. Pas Steve Jobs, peut-être, à cause d'une meilleure image, une meilleur réputation et un meilleur marketing qui se traduisaient par un véritable culte du public.

0.jpgTous deux ne sont, en somme, que des intégrateurs d'idées techniques et de solutions. « C’était de l’opportunisme mercenaire, ni plus ni moins. », comme dit Allen de Bill Gates, qualificatif qui se justifie peut-être plus à Steve Jobs.

Pas de "Prix Gates" à attendre comme il existe le "Prix Nobel". Sorti de l'entreprise, il est passé à une autre étape, celle de la philanthropie.

Quant à un "Prix Jobs", il n'en est même pas question.

La fin des poursuites antitrust? Ce qui inquiète les Etats, c'est le gigantisme de ces sociétés. Après IBM, Microsoft, Google, Facebook...

L'histoire de l'informatique a toujours été en avance sur l'économie et la politique. Que ce soit via une "Grande Trappe" ou une "Grande Gaufre", cela se déguste avec délectation avec des images, des gagnants, des perdants et des challengers qui se succèdent ou qui attendent leur tour avec plus ou moins de patience.0.jpg

Le 8 avril dernier, Idek Tramielski, dit Jack Tramiel, le concepteur du Commodore64 (C64), qui reste la machine la plus vendue dans le monde avec 22 millions d'exemplaires vendus, mourait à l'âge de 83 ans. Son C64 était sorti en 1982.  En 1984, le CA s'élevait à un milliards de dollars. Une guerre des prix et le C64 sera vendu à 199 dollars. Si les ventes explosaient, les profits fondaient rapidement et Commodore décidait de se séparer de son dirigeant comme ce fut le cas de Steve Jobs en son temps chez Apple.

L'histoire se répète. Les idées s'envolent, les résultats aussi, avant de s'effondrer face un challenger plus finaud encore. Alors il faut créer un culte, une religion pour espérer garder ses fidèles dans le temps.

0.jpgLa campagne pour les élections françaises est-elle différente? Elle n'a jamais été autant figée, autour de la haîne des riches monopolisée par l'argent comme un repoussoir. L'usure du pouvoir ou l'usure, tout court, tout y était, toujours plus rapide que par le passé pour suivre le rythme numérisé. La dichotomie droite et gauche flotte, s'étiole dans des demi-mesures ou se radicalise sans le dire.

Le Front de Gauche de Melanchon a exalté avant de faire peur avec sa guillotine comme étendard pour finir par se dégonfler. On ne rejoue pas le passé avec les mêmes artifices de calcul. Les révolutions sont devenues des évolutions constantes. Aujourd'hui, on ne fait plus de saignées, on met des onguents et des crèmes sur les plaies. Et... on vit plus longtemps.

L'extrême-droite de Marine Le Pen, pour monter dans les sondages, a dû descendre d'un cran la seule rhétorique anti-parasite de son père pour devenir plus acceptable tout en gardant certains thèmes connus en arrière-plan.0.jpg

Quant à Sarkozy, c'est le président qui a  le plus poussé son image en avant mais sans répondre aux espoirs de la majorité, de ses administrés avec des casseroles tirées au pieds, qu'il doit recréer son image positive au sommet de l'iceberg. Le charisme n'est pas tout. Un climat pourri sur la présidentielle entre les deux tours fait désordre. Le culte de la personnalité est à son zénit. Il y a des moments où on se méfierait d'être français avec son billet à introduire dans l'urne.

L'argent, tout le monde le sait, n'est pas le fléau, ni le problème. Il n'est qu'un moteur. Ce qui en est fait, devrait rester la préoccupation majeure.  

Dans notre culture de compétition, plus on discrédite, plus on a de soutiens. Que ne ferait-on pas pour brûler l'indifférence, sur l'autel des Grands Hommes? Si l'image est primordiale, autant y laisser sa plus belle, intacte, dans un dictionnaire ou pour être plus moderne, sous l'appréciation du peuple par l'intermédiaire de Wikipedia. 

Les bons CEO ne font pas nécessairement de bons dirigeants de leur pays. Un pays ne se gère pas comme une entreprise. Le CEO a le devoir de réduire les coûts et de réaliser des bénéfices. Le président doit incarner, pour son pays, la force, la stratégie dans son ensemble.

0.jpgMais ici, il s'agit d'images que l'on donne et pas de leurs réalisations effectives. Cela n'empêche, ce serait amusant d'attribuer un des noms de CEO de l'informatique à chacun des hommes politiques de cette campagne ou vice versa et d'imaginer ce qui se passerait.

Les hommes politiques des états démocratiques évoqueraient leurs difficultés à réunir les opinions de leur parti et les votes de leurs concitoyens. 

En Belgique, ce serait peut-être de la dichotomie, adoucie par les habitudes et les faux semblants.

Laurence Bibot l'avait fait comprendre avec l'humour et un accent du "Suuud". Bert Kruysmans y répondait, ensuite, en plus "hard", avec celui du grand "Nooorrrd".

Alors, se limiter aux "monopoles" de droite ou de gauche, entre nord et sud, d'une Window à tous les iXXX de l'informatique, c'est comme devenir presbyte avec trop de lettres majuscules par temps d'orage... Quant au monopole de la richesse, c'est un leurre qui n'est plus jamais à l'heure. L'immobilisme et l'insécurité ont plombé les espoirs.

Si un jour, Bill Gates devait retrouver Steve Jobs et d'autres fondateurs disparus, leurs souvenirs reviendraient et cela pourrait bien ressembler à cela.

Vraiment, si monopoles il y a, ils n'existent jamais longtemps. Par contre, des cultes, eux, persistent et signent pendant plusieurs générations.

Encore heureux que l'humour, lui, n'a jamais eu de monopole.

 

L'enfoiré,

 

0.jpgMise à jour 11 octobre 2012: MS va prendre exemple sur les stratégies d'Apple et Google.0.jpg

Steve Ballmer est à la croisée des chemins.

L'heure des changements a sonné.

Le logiciel ne fait plus la pluie et le beau temps. La vente de matériel et des services en ligne vient en supplément. Une intégration du logiciel, du software avec le matériel, le hardware, avait commencé avec la Xbox, la tablette Microsoft Surface. Un certain retard est à combler dans ce domaine. Ballmer est sous pression. Ses émoluments ont été rabotés de 682.500 $ à 620.000 $. Les ventes étaient en recul de 3%.

Vivement Windows8.

 

Citations:0.jpg

  • « Je considère la concurrence légitime, à condition qu’il y ait quelque chose en face. », Steve Ballmer
  • « Le succès est un mauvais professeur. Il pousse les gens intelligents à croire qu’ils sont infaillibles.  », Bill Gates 
  • « L'innovation, c'est une situation qu'on choisit parce qu'on a une passion brûlante pour quelque chose.  », Steve Jobs
  • « Si j’étais très très très riche, je distribuerais mon argent jusqu'à ne plus être que très riche. Très riche, ça me suffit. », Philippe Geluck

 

Quel point commun y a-t-il entre Microsoft, Apple et Google? Vous me direz, en voilà une question: ils sont tous actifs dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Et je vous dirai: excellente réponse… mais il y a autre chose. Ils ont tous fait, ou font encore, l’objet de poursuites de la part des autorités de la concurrence, des deux côtés de l’Atlantique.
 

Ainsi, Apple est poursuivi par les autorités antitrust américaines, pour entente illicite avec cinq éditeurs sur le prix des livres électroniques. Une procédure qui, font remarquer les inconditionnels de la marque à la pomme, risque surtout de favoriser le concurrent Amazon, qui détient déjà 60% du marché du livre électronique.

De son côté, Google est poursuivi par les gendarmes de la concurrence européens et américains, pour sa position dominante sur le marché de la publicité liée à des recherches en ligne, une position qu’il utiliserait pour contrer illégalement ses concurrents et les nouveaux venus sur le marché.

Et bien sûr, on se souvient du cas de Microsoft qui a défrayé la chronique aux Etats-Unis mais surtout en Europe à la fin des années 90, et qui s’est terminé par l’obligation, pour l’entreprise, de revoir complètement son modèle économique. Car la lutte contre les monopoles n’est pas une problématique nouvelle.

Le droit européen de la concurrence est pratiquement né avec la construction européenne, mais la législation antitrust américaine est beaucoup plus ancienne. C’est le Shermann Antitrust Act, destiné à réfréner les comportements anticoncurrentiels des entreprises qui a été, en 1890, le premier jalon du droit " moderne " de la concurrence. L’application de cette loi, dirigée à l’époque contre le " trust " pétrolier Standard Oil, conduisit notamment, au début des années 1980, au démantèlement du groupe de télécommunications AT&T (qui fut quasi reconstitué 20 ans plus tard, mais ceci est une autre histoire). En 1997, c’est par une transaction que Microsoft a mis fin à ses déboires avec l’antitrust américain.

La législation américaine a ceci de particulier qu’elle n’empêche pas la constitution des monopoles. Ce serait d’ailleurs peu compatible avec la liberté d’entreprendre. Ce n’est qu’une fois le monopole constitué que la loi antitrust entre en action. D’où le sentiment que cette loi ne cible que les " gros poissons " pour défendre les " pauvres petits "...

Et donc, sur base d’un tel raisonnement, un géant comme Facebook pourrait bien être le prochain groupe dans le collimateur des autorités de la concurrence. On prend les par

Commentaires

Comble du comble, le problème de Facebook, c'est Mark Zuckerberg

On s’attend à ce que l’évaluation de la société Facebook atteigne les 100 milliards de dollars au moment de son introduction.
Mais sur les deux dernières années, les revenus que le réseau social tire de la publicité ont eu tendance à stagner, à tel point que pour Henry Blodget de Business Insider, une capitalisation de 100 milliards de dollars ne serait pas raisonnable. Le chiffre d’affaire des publicités se ralentit, et le chiffre d’affaire sur les produits Facebook, comme les jeux, par exemple, s’est même réduit sur le premier trimestre de cette année.
Mais peut-être que le fond du problème, c’est Mark Zuckerberg lui-même, estime Nicholas Carlson. Zuckerberg n’aime peut-être pas assez l’argent pour gérer une affaire de 100 milliards de dollars. Il cite un ami de Zuckerberg, Ezra Callahan, qui avait répondu à une question à propos de l’attitude du fondateur de Facebook par rapport à l’argent sur le site de Quora :
« Quand j’ai travaillé avec Zuckerberg, l’argent n’était certainement pas sa motivation première. Il avait un style de vie étonnamment spartiate. Bien après que l’évaluation de Facebook avait dépassé les 1 milliard de dollars, Mark vivait toujours dans un petit appartement merdique et il dormait sur un matelas à même le sol. Tout ce qui comptait pour lui, c’était le travail et il passait la plupart de son temps au bureau, donc meubler son appartement ou dépenser de l’argent sur des choses telles que la nourriture, les vêtements, ou quoi que ce soit d’autre ne semblait pas avoir d’importance pour lui. Cela ne fait que deux ans qu’il a emménagé dans une vraie maison, lorsque l’équipe de sécurité de Facebook et ses conseils l’en ont plus ou moins forcé. (…) S’il avait à choisir, il préférerait être la personne la plus importante, la plus influente du monde, plutôt que la plus riche. Et je pense que cela se voit dans sa façon de gérer la société, qui est de s’attacher au développement de l’utilisateur et à l’impact du produit plutôt qu’à des considérations de chiffre d’affaires ou d’entreprise. Encore aujourd’hui, bien que Facebook gagne énormément d’argent, il pourrait en gagner bien plus si c’était son objectif de base ».
On pourrait faire l’analogie avec Steve Jobs, qui résidait dans un quartier de classes moyennes aisées de Palo Alto, s’habillait simplement, se fichait de l’argent à titre personnel, et était obsédé par la qualité des produits d’Apple. Mais il y a une différence de taille : les utilisateurs aiment Facebook, mais ils ne payent pas les grosses sommes d’argent pour l’utiliser comme les utilisateurs des produits Apple payent pour s’offrir leurs gadgets. Ce sont les annonceurs qui payent Facebook, et Zuckerberg ne semble pas leur accorder une grande importance.
« Les actionnaires potentiels doivent décider s’ils peuvent s’accommoder de cet arrangement », conclut Carlson.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=pourquoi-le-probleme-de-facebook-cest-mark-zuckerberg&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 27/04/2012

Où va l'argent philanthropique de Bill Gates?

Fabriquer le vivant

Les spécialistes sont unanimes : la biologie connaît une révolution aussi décisive que la découverte de l'ADN ou le séquençage complet du génome humain. La biologie de synthèse doit permettre à moyen terme à l'homme de se faire démiurge, pour écrire des séquences partielles ou entières d'ADN - et donc créer ainsi artificiellement la vie. Une perspective tellement nouvelle qu'elle suscite des vocations en dehors des laboratoires eux-mêmes. Dans de simples garages ou des hangars, les "biohackers" sont aujourd'hui capables d'assembler des séquences d'ADN synthétiques (via des DNA cassettes ou biobricks disponibles sur Internet). Peut-être donneront-ils vie à de nouvelles cellules, voire à des organismes entiers. Certains experts posent la question sans détour : l'homme va-t-il, pour la première fois, prendre la main sur l'évolution naturelle des espèces ? Et si oui, quelles seront les conséquences pour les écosystèmes les plus fragiles, et l'équilibre des espèces vivantes ? De nombreux acteurs, dont les plus gros laboratoires, investissent en tout cas dans la biologie de synthèse, jusqu'à Bill Gates, qui finance un programme colossal contre la malaria reposant sur elle. C'est cette révolution en marche que ce film souhaite montrer pour la première fois, en partant à la rencontre de ceux qui la portent.

http://videos.arte.tv/fr/videos/fabriquer_le_vivant-6609804.html

Écrit par : L'enfoiré | 27/04/2012

Carol Bartz, limogée l'an dernier, a touché plus de 16 millions de dollars au moment de son départ.
Carol Bartz, l'ex-directrice générale de Yahoo! limogée l'an dernier, a touché plus de 16 millions de dollars au moment de son départ, indique le groupe internet américain dans un document remis aux autorités boursières vendredi.
En plus d'un salaire de base de quelque 735.000 dollars, elle a reçu une prime de licenciement en numéraire d'environ 3 millions de dollars, sans compter le versement anticipé de primes en action.
Cela s'est traduit par un versement total pour plus de 9,4 millions de dollars d'actions du groupe et de 2,6 millions de dollars d'options d'achat d'actions, entre autres.
En 2009, année de son arrivée à la direction de Yahoo!, Mme Bartz avait touché 47,2 millions de dollars, une rémunération qui avait chuté à 11 millions l'année suivante.
Yahoo! avait limogé Mme Bartz en septembre dernier, moins de trois ans après sa prise de fonctions alors qu'elle n'avait pas réussi à redresser l'entreprise en perte de vitesse

Écrit par : L'enfoiré | 28/04/2012

L'autre histoire concernant Bill: devant le succès de ses ventes de licences à IBM il s'est dépêché d'acheter au copain, qui avait pondu le programme, la totalité des droits pour...500 dollars, sans lui dire bien entendu que le produit se vendait comme des petits pains (ultérieurement il a acheté son silence)
Autre histoire, lors d'une interview Bill Gates répondait: internet? oui c'est un truc qui ne va pas tenir longtemps, c'est fait pour des étudiants boutonneux.
A partir de là, le "génie" de cet homme est moindre que ce qu'on imagine d'ordinaire, sa réussite ? incontestable! avoir su s'entourer parfaitement, ce qui n'est déjà pas si mal, en résumé c'est un immense businessman qui a su tenir sa chance (ce que beaucoup ne savent même pas reconnaitre, ni saisir)

Écrit par : zelectron | 29/04/2012

Merci, zelectron, pour ces compléments d'informations.
Comme je l'avais écrit dans un précédent article "Morcelé, il en restera toujours quelque chose ( http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2005/10/12/morceler-il-en-restera-toujours-quelque-chose.html ), Internet n'était pas sa tarte à la crème. IL n'y croyait pas et a pris du retard.
Le livre de Allen "La face cachée de Bill Gates" raconte des anecdotes très éloquentes.
Allen tombé malade est un jour entré dans le bureau de Gates. Balmer y était et ils voulaient l'éliminer pour ne pas subir les affres de son absence due à la maladie.
Ils voulaient racheter ses parts. Allen a refusé.
Dans le domaine de l'argent, dans le numérique, on oublie très vite que l'humain existe.
Le but de l'article est justement de montrer que souvent en fin de carrière, ils faut faire ses comptes et parfois essayer de se racheter.
Je me rappelle avoir vu un film sur MS.
On y montrait le stress des employés qui voyaient arriver l'échéance prévue de la sortie d'une nouvelle version de Windows.
Bill Gates qui venait dans les bureaux pour exhorter ses troupes de travailler sans compter les heures.
Oui, tout cela, le travail, le stress, le burn out, l'utilisateur ne voit pas en achetant son nouveau jouet.

Il y a des livres qui existent pour expliquer le phénomène "Microsoft" comme pour celui de Apple.
Dans ce genre de monde, c'est grandir ou mourir à chaque étage.

Écrit par : L'enfoiré | 29/04/2012

Je n'ai jamais vu Bill Gates en "dur".
Par contre Balmer, oui.
Là, c'est encore plus un fou de l'argent. La sentimentalité viendra peut-être plus tard, mais c'est loin d'être la cas aujourd'hui.
Financier plutôt que génie informatique.
Les génies, on les exilent pour ne pas faire de l'ombre à la direction.
Mais il y a des succès. Kinect, par exemple.

Le 5 janvier 2011, 2 mois après sa sortie, Microsoft annonce avoir vendu 8 millions de Kinect, dont un million en seulement 10 jours. Le 11 mars 2011, Kinect entre au livre Guinness des records comme étant « l'accessoire high-tech le plus vendu dans un court laps de temps » avec 10 millions d'unités vendues, soit une moyenne officielle de 133 333 Kinect vendus chaque jour à travers le monde.

Écrit par : L'enfoiré | 29/04/2012

Un débat ou un pugilat mémorable
http://www.lesoir.be/dossiers_speciaux/special2/2012-05-03/hollande-le-plus-presidentiel-pour-les-medias-francais-913356.php

qui montre la progression de la société.
Plus de 18 millions de téléspectateurs

Écrit par : L'enfoiré | 03/05/2012

Qui doit vraiment avoir peur...

de Hollande:
1. la droite européenne et le PPE
2. les marchés et les plus fortunés
3. les entreprises françaises

de Sarkozy
1. les émigrés
2. les keynésiens
3. le corps enseignant

Écrit par : L'enfoiré | 05/05/2012

Les meilleures blagues de François Hollande

Le nouveau président français a la réputation d’être un joyeux drille, un as du bon mot et de la répartie. Bref, d’être un véritable boute-en-train. Petit tour de ses interventions les plus cocasses.
Les meilleures blagues de François Hollande
Il y a trois mois, le site d’informations français rue89.com commettait un petit dossier sur les sorties humoristiques de François Hollande. Nous vous en proposons les meilleurs passages.

Sur la droite
Nous sommes en 2011, lors des élections cantonales. François Hollande sillonne la France pour soutenir ses amis socialistes. Dans le camp adverse, Nicolas Sarkozy est au plus bas dans les sondages et la tension est palpable. La campagne de l’UMP se fait donc très discrète. C’est justement de cette réserve que se moque François Hollande, à travers un « running gag » qu’il a imaginé, lors d’un meeting en Corrèze. Le voici :
« Je parcours toute la France pour trouver un candidat de droite. Je vais dans la Loire, je leur demande :
– Vous avez de la droite, vous ?
– Non, on a l’Union pour la Loire…
J’ai été après dans le Puy-de-Dôme :
– La droite, vous connaissez ?
– Non, on a les Républicains pour le Puy-de-Dôme.
Alors j’ai voulu aller voir au cœur du système, en Seine-et-Marne, à Meaux, la ville de Jean-François Copé, le secrétaire général de l’UMP :
– Vous avez quand même des candidats UMP, vous ?
– Pas davantage.
Dans les Hauts-de-Seine, je leur demande :
– Vous connaissez bien les Sarkozy quand même ? Si ce n’est le père, le fils, à défaut du Saint-Esprit ?
Dans la Sarthe, le département du Premier ministre, je leur dis :
– Vous avez de la droite ?
– Non, on a les Amis de François Fillon.
Alors je suis devant vous pour lancer un appel : s’il y a un candidat en France qui prend le risque, qui a le courage de mettre sur ses affiches le nom de Nicolas Sarkozy et le logo de l’UMP, je suis prêt, sur mes fonds personnels, à lui offrir un déplacement en Corrèze. »
Sur son couple qui se dégrade
Fin juin 2006, Ségolène Royal, qui est en campagne pour obtenir l’investiture du parti socialiste, laisse entendre à une journaliste radio qu’elle est sur le point de se marier avec son compagnon de vingt-cinq ans, François Hollande. En quelques jours, l’information, élevée au rang de scoop, fait le tour des médias. Mais ce scoop du mariage Royal-Hollande fait surtout un surpris : le marié lui-même ! Il faut dire qu’à cet instant, personne ne savait encore que le couple battait sérieusement de l’aile.
Mécontent, François Hollande appelle la journaliste à la base de l’affaire :
« Vous croyez que c’est agréable d’apprendre qu’on va se marier en écoutant la radio le matin ? »
Mais le lendemain déjà, lors d’une convention socialiste et alors qu’un silence total règne toujours sur la situation conjugale du couple socialiste, le premier secrétaire de l’époque met les rieurs de son côté. À la tribune, il se lance dans une énumération des propositions socialistes en matière sociétale :
« Oui nous le ferons ce mariage… », commence-t-il, sourire aux lèvres. Il poursuit : « Nous le ferons ce mariage… », avant d’ajouter enfin, et alors que la salle retient son souffle : « Bien entendu, le PS le fera, le mariage homosexuel ! », provoquant des éclats de rire dans l’assemblée.
Et voilà comment se débarrasser par une pirouette d’un conflit conjugal qui a en réalité plombé la campagne de 2007 !

Sur Sarkozy
Une fois n’est pas coutume, on a aussi pu entendre le socialiste vanner l’adversaire sur son physique. Nicolas Sarkozy en a d’ailleurs fait les frais.
Attaquer l’ancien président de la République sur sa petite taille est, certes, classique, mais cela n’a pas empêché François Hollande de s’y prêter occasionnellement, notamment lors d’un meeting à Toulon, en mars 2011 :
« Deux options sont ouvertes : une option minimaliste, un mini-traité, la mini-Europe. Je n’ose pas dire le mini-candidat car je ne veux ici réduire personne, mais en tout cas la mini-ambition. »
Et puis, moins grossier, il désamorce cette attaque facile avec un peu d’autodérision :
« Nicolas Sarkozy avait promis l’impossible, et nous avons eu l’invraisemblable. Il se réclamait de De Gaulle. C’était bien son droit, mais il n’en avait pas la carrure. Je ne parle pas du physique car je n’ai de ce point de vue rien à revendiquer, je parle de l’ampleur du personnage. »

Sur Jospin
Même Lionel Jospin n’a pas échappé au comique parfois corrosif de Hollande. En février 2007, alors que les sondages sont de moins en moins favorables à Ségolène Royal et qu’elle se résout à rappeler les éléphants du PS, celui qui remportera les élections présidentielles de 2012 déclare :
« Lionel Jospin peut apporter son expérience, sa force, le souvenir des campagnes qu’il a menées et notamment montrer ce qu’il ne faut plus faire. »
Il existe des hommages plus flatteurs. Mais c’est aussi à travers l’humour que François Hollande laisse sortir ce qui l’a profondément marqué, lors de ces élections catastrophiques pour le PS durant lesquelles Jospin s’est fait voler sa place par Le Pen.
D’ailleurs, preuve que cet événement l’a vraiment tourmenté, et qu’en rire est pour lui une sorte de thérapie, il a profité de la très large victoire des socialistes aux élections régionales de 2004, pour aborder une fois de plus le sujet, toujours sur un ton humoristique. S’adressant aux journalistes présents dans son bureau, il sort une bouteille de champagne de son réfrigérateur avant d’avouer :
« Celle-là, elle est au frais depuis… 2002 ! »

Boutades en vrac
Mais le président français fraîchement élu sait aussi plaisanter sur des sujets plus sensibles. Au cours d’un déjeuner avec des journalistes, il apprend qu’un président de région espagnol, qu’il vient de rencontrer, est homosexuel et vit en couple avec un toréador célèbre. Il lâche alors :
« J’aurais dû faire attention la dernière fois que j’ai mis mon habit de lumière ! »
L’humour de François Hollande, c’est aussi cela. La jovialité comme un masque permanent, un masque souriant et convivial, en particulier avec les journalistes… Un esprit de répartie jamais en attente, ni arme politique, ni règlement de comptes. Juste le bon mot pour faire sourire, juste une façon d’être.
Il le démontre une nouvelle fois, en 2005, en pleine campagne référendaire sur le projet de traité européen. Le débat qui agite le Parti socialiste français se déroule dans une atmosphère tendue. Lors d’une réunion des socialistes à la Maison de l’Amérique latine, la salle est soudainement plongée dans le noir, à cause d’une panne d’électricité. Une petite voix se fait entendre :
« Bon, quand est-ce qu’on apporte le gâteau ? »
Enfin, au soir de sa victoire à la primaire socialiste l’année passée, il s’apprête à prononcer un discours devant une foule conséquente. Son intervention, filmée par de nombreuses caméras et enregistrée par autant de micros, témoigne une ultime fois de la camaraderie qui est la sienne. Une des perches micros s’approche dangereusement de son visage. Il la repousse d’un geste et s’exclame :
« J’ai peur qu’on me demande de chanter. Et là, il y aurait malentendu ! »
Ne jamais dire la force de ce qu’il ressent. Déjouer la solennité du moment.


http://www.lesoir.be/dossiers_speciaux/special2/2012-05-09/hollande-roi-et-bouffon-du-roi-a-la-fois-914672.php

Écrit par : L'enfoiré | 09/05/2012

Le scénariste de The Social Network portera la vie de Steve Jobs à l’écran

Aaron Sorkin, scénariste du film « The Social Network », qui racontait la naissance de Facebook, va écrire le scénario de la biographie sur grand écran de Steve Jobs, le co-fondateur d’Apple décédé l’an dernier, a annoncé mercredi Sony Pictures.
Aaron Sorkin, lauréat d’un Oscar du meilleur scénario adapté pour son travail sur « The Social Network », aura pour tâche d’adapter « Steve Jobs », la biographie-fleuve écrite par Walter Isaacson, gros succès de librairie aux Etats-Unis.
« L’histoire de Steve Jobs est unique. Il a été l’un des hommes les plus novateurs et influents non seulement de notre époque, mais de tous les temps », a expliqué Amy Pascal, co-présidente de Sony Pictures dans un communiqué.
Aaron Sorkin a notamment écrit les scénarios de « Des hommes d’honneur », avec Tom Cruise, et, plus récemment, du « Stratège », avec Brad Pitt.

http://www.lesoir.be/culture/cinema/2012-05-16/le-scenariste-de-the-social-network-portera-la-vie-de-steve-jobs-a-l-ecran-916166.php

Écrit par : L'enfoiré | 17/05/2012

Pourquoi on se souviendra seulement de Bill Gates dans 50 ans (et pas de Jobs)

Même si notre culture vénère les chefs d’entreprises, ils ne méritent pas cette idolâtrie, et il arrivera un moment où nous ne les respecterons plus que pour leur contribution à l’humanité, et non leur capacité à générer des profits colossaux. C’est le point de vue qu’a exprimé Malcom Gladwell lors du Toronto Public Library's Appel Salon. Gladwell est un journaliste américain qui a écrit plusieurs best sellers, et notamment Outliers, dans lequel il évoque la règle des 10.000 heures de travail nécessaires pour devenir un expert.
« Nous vénérons les chefs d’entreprise dans notre culture. Ils sont nos nouveaux prophètes. Nous leur vouons littéralement un culte. Si vous lisez la littérature consacrée aux grands chefs d’entreprises, vous constaterez que c’est de l’iconographie, ou de l’hagiographie », a-t-il estimé.
« Gates était le capitaliste le plus impitoyable, et un matin, il s’est réveillé, et il à dit « assez ». Et il s’est retiré des affaires, a pris tout son argent, et l’a retiré de l’entreprise. Je crois fermement que dans 50 ans, on se souviendra de lui pour son travail caritatif [En 1994, Bill Gates a fondé avec sa femme Melinda la fondation Bill & Melinda Gates Foundation, une association caritative qui a pour objectif de réduire la pauvreté et d'offrir des soins de santé aux populations des régions les plus pauvres], et plus personne ne se souviendra de Microsoft. Plus personne ne se souviendra même plus non plus que Steve Jobs était l’un des grands patrons de cette ère. Qui est Steve Jobs, après tout ? Il y aura des statues de Gates dans le monde entier », a-t-il poursuivi.
Les chefs d’entreprise comme Jobs seront oubliés, parce qu’ils partagent tous un point commun : ils sont amoraux. « Ils sont complètement mono-maniques et sont totalement obsédés par la santé de leur entreprise. C’est ce qui explique leur talent à bâtir des entreprises, mais c’est aussi ce qui fait qu’ils ne méritent pas ce niveau d’hagiographie », a-t-il poursuivi.
« Ce ne sont pas des dirigeants moraux. S’ils étaient des dirigeants moraux, ils ne seraient pas des hommes d’affaires brillants. Aussi, quand un homme d’affaires est un grand dirigeant moral, c’est parce qu’il a réussi à maintenir sa conscience séparée des opérations de son entreprise»

Source : http://www.express.be/business/?action=view&cat=management&item=pourquoi-on-se-souviendra-seulement-de-bill-gates-dans-50-ans-et-pas-de-jobs&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 16/06/2012

On se souviendra de "Big Billou" c'est certain, ce qui est la question le concernant : S'en souviendra t-on comme d'un génie ou s'en souviendra t-on comme d'un soldat de l'intelligence économique, économic hitman, du monopôle, du conflit d'intérêts, de la violation de la vie privée par des back doors réservées au gouvernement US ? ...

Le temps permet les mises en perspective et l'objectivité que le moment présent ou la proximité ne permettent pas.
(Bravo pour les compléments perpétuels alors que tu es en vacances ! Sérieux et régularité dans le travail ça ne s'invente pas...)

Écrit par : Sun Tzu | 18/06/2012

"On se souviendra de "Big Billou" c'est certain, ce qui est la question le concernant : S'en souviendra t-on comme d'un génie ou s'en souviendra t-on comme d'un soldat de l'intelligence économique, économic hitman, du monopôle, du conflit d'intérêts, de la violation de la vie privée par des back doors réservées au gouvernement US ? ..."

Le soldat inconnu a aussi sa pierre tombale vénérée, non?
:-)

"Le temps permet les mises en perspective et l'objectivité que le moment présent ou la proximité ne permettent pas.
(Bravo pour les compléments perpétuels alors que tu es en vacances ! Sérieux et régularité dans le travail ça ne s'invente pas...)"

On ne se refait pas, cher Sun Tsu.

Écrit par : L'enfoiré | 24/06/2012

Cela ne rappelle pas quelque chose?

http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=fail-pour-microsoft-surface-sa-nouvelle-tablette-plante-lors-de-sa-presentation&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

L'informatique est un éternel recommencement, de créations, de tests, de poussées en avant et aussi, parfois, de marches arrières.

Écrit par : L'enfoiré | 26/06/2012

Mais, puisqu'on compare... il faut le faire complètement.

Pourquoi le marketing d'Apple surpasse celui de Microsoft : cas pratique iPad vs Surface

Sur son blog, Rex Hammock a effectué la comparaison du communiqué de presse qui avait été émis par Apple à l’occasion du lancement de la tablette iPad le 27 janvier 2010, avec celui que Microsoft vient de publier après avoir dévoilé son propre modèle de tablette, Surface, qui a été présentée lundi lors d’un évènement à Los Angeles.
La comparaison aide à comprendre ce qui a permis à Apple de devenir la compagnie du secteur des "Techs" la plus puissante du monde, explique-t-il.

1/ Dans son descriptif, Apple présente l’iPad comme « un appareil magique et révolutionnaire à un prix incroyable », alors que pour Microsoft, Surface est « un matériel fabriqué par Microsoft qui sera disponible dès le lancement de Windows 8 et Windows RT ». Le premier communiqué s’adresse à des consommateurs, tandis que le communiqué de Microsoft s’adresse à l’industrie.

2/ Le communiqué de Microsoft dresse la liste des caractéristiques et spécifications de Surface. Celui d’Apple s’intéresse sur les choses « magiques » qu’une personne peut faire avec l’iPad.

Ceci est évident dans les deux extraits suivants :

Apple :

« Lire et envoyer un email est amusant et facile sur le large écran de l’iPad et son clavier « doux » qui occupe presque sa largeur totale. Importez des photos d’un Mac, d’un PC ou d’un appareil photo numérique, les organiser dans un album, et regardez-les ou partagez-les en utilisant les élégants diaporamas de l’iPad. Regardez des films, des émissions de télévision et YouTube, le tout en HD ou tournez les pages d’un e-book que vous aurez téléchargé du nouvel Apple Bookstore pendant que vous écoutez votre sélection musicale ».

Microsoft :

« Entièrement pensée, conçue, et construite par les employés de Microsoft, et s’appuyant sur les 30 ans d’histoire de la compagnie à fabriquer du matériel, Surface représente une vision unique pour l’expression sans faille du loisir et de la créativité ».

De nos jours, une campagne marketing intelligente vise à expliquer aux gens combien ils pourraient être géniaux en utilisant les produits en question, et les choses fabuleuses qu’ils pourraient faire en utilisant les produits de la société, ce qu’Apple a bien compris. Quant à Microsoft, son communiqué qui ne vise qu’à faire l’article de la tablette en elle-même flatte certainement son CEO Steve Ballmer, mais son impact consommateur est bien médiocre.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=marketing&item=pourquoi-le-marketing-dapple-surpasse-celui-de-microsoft-cas-pratique-ipad-vs-surface&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 26/06/2012

1.700 Belges sans connexion internet dès lundi ?

A partir du 9 juillet, 277.000 ordinateurs seront coupés du reste du monde si leur utilisateur ne se débarrasse pas du programme malveillant DNS Changer. Au total, 1.700 ordinateurs belges seront concernés d’après CERT.be.
Le programme malveillant DNS Changer, dont nous vous parlons depuis des mois, devrait bientôt disparaitre, et 277.000 ordinateurs pourraient perdre leur connexion à Internet en même temps que lui. En cause? La mesure du F.B.I., qui avait annoncé de longue date vouloir débrancher les serveur de DNS Changer, un malware qui avait la désagréable habitude de modifier les paramètres DNS des utilisateurs pour les rediriger vers des copies de sites Web bien connus et générer des gros profits pour les pirates grâce au support de la publicité. La fermeture des serveurs, seule solution pour mettre un terme à l’infection, aura malheureusement pour effet aussi de couper les connexions de dizaines de milliers d’ordinateur atteints par le malware.
Depuis que l’énorme campagne de sensibilisation a été lancée, 2.000 cas ont déjà été repérés chez nous et “soignés”, mais il en reste encore presque la moitié et le CERT s’interroge. “Ce qui est positif, c’est qu’un si grand nombre de personnes aient contrôlé leur ordinateur et que seul un nombre limité d’ordinateurs semble avoir été contaminé par DNS Changer“, estime le coordinateur de l’équipe fédérale, Christian Van Heurck. L’équipe fédérale d’intervention d’urgence en sécurité informatique invite les Belges à consulter le site www.dns-ok.be pour vérifier que leur ordinateur n’a pas été contaminé. Dans le cas contraire, les utilisateurs reçoivent un avertissement et divers conseils pour s’en défaire. Une manœuvre de vérification qui prend à peine quelques secondes et qui pourrait sauver l’accès de votre ordinateur au Web…
Et si vous oubliez malgré tout de vérifier vos paramètres et que votre ordinateur voit son accès coupé à la toile dès lundi, sachez que vous pourrez toujours vous y connecter par la suite, mais à condition de formater votre disque et de réinstaller tous les composants de votre ordinateur… Mieux vaut donc éviter de perdre beaucoup de temps par un simple clic…
Que faire en cas d’infection ?
L’utilisateur possédant un bon anti-virus n’a aucun souci à se faire. Le programme de défense a normalement déjà bloqué le virus. Les smartphones et les tablettes ne sont également pas concernés.
En cas d’infection, il est conseillé d’installer un antivirus tel que Hitman Pro 3.6, Avira DNS Repair ou FixTDSS de Symantec. Une fois le programme installé et l’ordinateur redémarré, il est conseillé de refaire une vérification sur www.dns-ok.be.

http://geeko.lesoir.be/2012/07/08/277-000-ordinateurs-vont-perdre-leur-connexion-a-internet-dont-1-700-en-belgique/

Écrit par : L'enfoiré | 08/07/2012

Face à la menace de voir de grosses failles de sécurité dévoilées au monde par deux chercheurs lors d’une conférence, Microsoft a réagi en prenant la décision de tuer purement et simplement ses célèbres gadgets.

Les gadgets sous Windows, c’est fini.
Microsoft a en effet décidé de mettre un terme à cette belle aventure en tuant le service avant que deux chercheurs, qui auraient trouvé des failles importantes, ne révèlent au monde le danger. Visiblement, Microsoft a préféré éviter le scandale et le risque de voir des hackers se prêter au jeu en tuant le problème dans l’oeuf.
A en croire la firme de Redmond, la mort des gadgets était programmée de longue date. Microsoft n’avait pas renouvelé l’expérience avec Windows 8 et s’attendait à ce que les gadgets disparaissent progressivement au fur et à mesure que Windows 8 prendrait sa place dans les chaumières. Le risque de voir le système hacké aurait simplement joué un rôle d’accélérateur dans cette fermeture…
Pour rappel, Windows 8 laissera tomber l’écran d’accueil traditionnel de Windows pour le remplacer par un menu à base de “tuiles dynamiques”, c’est-à-dire des petits carrés animés qui ouvriront divers documents, allant du Marketplace à la musique en passant par la météo et les cartes. L’un dans l’autre, les gadgets n’ont donc pas totalement disparus…

http://geeko.lesoir.be/2012/07/12/microsoft-tue-ses-gadgets/

Écrit par : L'enfoiré | 12/07/2012

Bill Gates veut réinventer les toilettes

Au travers de son compte Twitter, Bill Gates a lancé un appel pour « une réinvention des toilettes » dans les pays en voie de développement. « Dans le monde, quatre personnes sur dix n’ont pas de toilettes », a expliqué Bill Gates. Il rappelle ainsi que 40% de la population mondiale, soit 2,6 milliards d’individus, ont des sanitaires qui ne sont pas pourvus de chasse d’eau pour se débarrasser des excréments. Doter ces pays de toilettes à l’occidentale est impossible, en raison de la pénurie d’eau.
Ce n’est pas la première fois que le fondateur de Microsoft intervient pour promouvoir ce projet. En juillet de l’année dernière, Bill Gates avait déjà lancé une campagne en vue de l’implantation de toilettes ultimes, le concept des « Toilettes 2.0 » dans les pays pauvres. La finalité de ce projet est d’innover dans le domaine sanitaire pour offrir des solutions dans les zones urbanisées pauvres.
Frank Rijsberman, un ingénieur hollandais, directeur du département de l’eau, de l’hygiène et du sanitaire auprès de la fondation de Bill & Melinda Gates, travaille actuellement sur ce projet. Il s’agit de concevoir des toilettes adaptables aux bidonvilles sans facilités sanitaires. D’un autre côté, le projet de Bill Gates vise également le financement d’idées relatives au recyclage des excréments. L’un d’entre eux, développé par l’Université de Manchester, permettrait de leur faire produire de l’énergie, à la manière d’un four micro-ondes. Des bactéries peuvent être utilisées pour convertir les matières fécales en compost, et il est aussi question de toilettes qui recyclent l’urine pour produire de l’eau potable.
Frank Rijsberman avait déjà expliqué que la situation sanitaire la plus grave se vivait en Afrique. Dans certains pays du continent, plus de la moitié des lits d’hôpitaux sont occupés par des personnes souffrant de maladies dues au manque d’hygiène et d'accès à des sanitaires et aux contacts avec des matières fécales. En Afrique, nombreuses sont les villes ne comptant pas d’évacuation d’excréments, les gens se débarrassent ainsi de ces derniers dans des sacs en plastique jetés dans la rue. Selon l’UNICEF, au moins 1,2 million d’enfants de moins de 5 ans meurent chaque année de diarrhées provoquées par le contact avec des fèces humaines, un chiffre supérieur à celui de la malaria ou du sida. La propagation du choléra est également accrue par ce déficit d’infrastructures sanitaires

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=bill-gates-veut-reinventer-les-toilettes&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 18/08/2012

Comment le i du nom des produits Apple est devenu la signature emblématique de la marque

L’iMac a failli s’appeler Macman, rappelle Ken Segall, ex-directeur de création publicitaire d’Apple dans Atlantico. Et même si ce nom nous semble bien moins riche en évocations qu’iMac, il se distance déjà considérablement des noms de produits technologiques totalement dénués d’émotions, comme « Sony DVP SR200P/B », un lecteur de DVD du géant japonais.
Le nom doit permettre d’attirer l’attention du consommateur et d’évoquer une impression se rapportant à l’essence du produit, explique Segall.
En l’espèce, il avait immédiatement eu l’idée du nom iMac. A l’époque, Macintosh n’avait pas encore été abrégé, et l’emploi de Mac était une nouveauté. Quant au i, il indiquait que l’ordinateur ainsi dénommé était conçu pour surfer sur internet. Il présentait l’avantage d’être très court, sans évoquer le nom d’un jouet ou d’un appareil portable, et respectait ainsi le minimalisme et la simplicité chères à Steve Jobs. En outre, Segall avait entrevu le potentiel de déclinaison du i pour les noms des futurs produits d’Apple, et d’emblée, il avait pensé qu’il tenait-là le nom idéal pour le nouvel article de la gamme Apple. Il avait cependant réfléchi à 4 autres suggestions, et quand il avait présenté à Steve Jobs les 5 noms possibles qu’il avait trouvé pour l’iMac, il avait veillé à présenter celle de l’iMac en dernier, pensant que sa supériorité serait alors évidente, et qu’il emporterait immédiatement l’adhésion de Jobs.
Cependant, contrairement à ses attentes, Jobs n’avait pas été du tout convaincu par le nom iMac. Et malgré l’insistance de Segall, Jobs lui préférait le nom de « MacMan ».
Segall et son équipe s’étaient donc remis à l’ouvrage, et une semaine plus tard, ils avaient été en mesure de présenter une nouvelle liste de noms à Jobs… dans laquelle Segall avait maintenu le nom iMac.
Là encore Jobs avait considéré que ‘MacMan’ était la meilleure proposition, mais il avait tout de même indiqué qu’iMac ne lui déplaisait plus autant… Le lendemain, Segall avait su que Jobs sollicitait son entourage pour avoir son point de vue sur le nom iMac, et plus tard, le nom d’iMac avait été adopté, sans que Jobs n’émette ni commentaire, ni remerciement à ce propos.
Pour Segall, cette histoire résume bien l’attitude de Jobs : il avait son opinion, mais il savait aussi changer d’avis face à des arguments valables. Et c’est ainsi que le i est devenu la composante iconique de la marque Apple…

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=marketing&item=comment-le-i-du-nom-des-produits-apple-est-devenu-la-signature-emblematique-de-la-marque&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 28/08/2012

MS va prendre exemple sur les stratégies d'Apple et Google.

Steve Blamer est à la croisée des chemins. L'heure des changements a sonné. Le logiciel ne fait plus la pluie et le beau temps. La vente de matériel et des services en ligne vient en supplément. Une intégration avec le matériel, le hardware, avait commencé avec la Xbox, la tablette Microsoft Surface. Un certain retard est à combler dans ce domaine. Balmer est sous pression. Ses émoluments ont été rabotés de 682.500 $ à 620.000 $. Les ventes étaient en recul de 3%. Vivement Windows8.

Écrit par : L'enfoiré | 11/10/2012

Le « secret Apple » n’existe plus

Depuis plus d’un an déjà, Apple éprouve de grosses difficultés à garder le contrôle sur les annonces de ses nouveaux produits. Intrigué par ces changements internes, ArsTechnica a mené l’enquête…
Il y a cinq ans, le « secret Apple » était encore légendaire, ce petit « one more thing », ces annonces totalement inattendues qui faisaient le bonheur des fans et des journalistes. On l’a vu au cours de la dernière keynote d’Apple, ces annonces surprises sont désormais de l’histoire ancienne. Avant même l’annonce de l’iPhone 5 le web tout entier savait à quoi ressemblerait le smartphone et quelles nouveautés il intégrerait. Et c’est d’ailleurs exactement le même schéma qui devrait se reproduire ce soir avec l’iPad Mini.
« Les mesures de sécurité d’Apple visent à empêcher les fuites d’informations au sein même de l’entreprise, mais toutes ces fuites proviennent de Chine » a expliqué un employé de la pomme à Arstechnica. Les usines et installations de Foxconn emploient des dizaines de milliers de personnes en Asie. Personnes qui n’ont pas de rapport direct avec Apple et qui sont très difficiles à contrôler. « Je pense que le secret d’Apple n’existe plus » poursuit le même employé, supporté par l’un de ses collègues qui estime que « les Chinois n’ont pas le même niveau de sécurité que nous, et cela se voit. »
La plus grosse différence entre les Etats-Unis et la Chine? Ces formations internes qui visent à développer la loyauté des employés envers la marque, à faire travailler tous ces groupes ensemble. En Asie, aucun programme de team building n’est tenu et aucun employé ne se sent investi de cette mission.
Les mesures de sécurité qui rendent le quotidien des employés américains toujours plus difficile à supporter affectent également leur moral. « L’une des meilleures choses avec Apple, c’est la présentation des nouveaux produits. Mais il suffit d’une personne pour tout ruiner. C’est une injure pour le travail de tous les autres employés… »
En plus d’affecter le moral des employés, les fuites ont également des effets néfastes sur le test des produits avant la commercialisation. Quelques employés seulement ont le droit des les essayer à l’extérieur des locaux d’Apple, et la plupart du temps quelques jours seulement avant le lancement… Même constat pour ce qui est des opérateurs et boutiques, qui reçoivent les exemplaires de test pour se familiariser avec l’appareil moins de 12 heures avant le lancement… Contre sept jours par le passé!
A moins que la production revienne un jour aux Etats-Unis, difficile d’imaginer des annonces fracassantes comme par le passé donc, d’autant plus que le monde entier est désormais connecté au Web et qu’il est devenu très facile de faire le buzz sur la toile avec un cliché…

belgium-iphone.lesoir.be/2012/10/23/le-secret-apple-nexiste-plus/

Écrit par : L'enfoiré | 23/10/2012

C’est ce vendredi 26 octobre que Windows 8 sera disponible en Belgique. Curieux d’en apprendre davantage au sujet de la nouvelle version du système d’exploitation de Microsoft, nous avons interrogé Jean Benoit Van Bunnen de Microsoft Belgium sur le sujet…

Windows 8 est un gros challenge pour Microsoft. C’est une nouvelle génération de système d’exploitation qui apporte plusieurs nouveautés pour l’utilisateur. Tout d’abord, une interface revue qui permet d’avoir la même expérience depuis l’écran le plus petit – un smartphone par exemple – au plus grand – sur ordinateur notamment. Sur tous les écrans on retrouve la même interface d’utilisateur avec des tuiles dynamiques qui donnent l’information sur ce qui se passe au niveau de vos applications. L’interface combine à la fois les applications type smartphones qui s’ouvrent en un clic et donnent une expérience d’utilisation plus facile et les applications de bureau classiques comme la suite Office (NDLR: accessibles uniquement sur les modèles x86). Le nouveau Windows c’est plus simple, plus rapide, moins énergivore et c’est surtout utilisable sur tablettes et PC.
L’interface est extrêmement personnalisable. Chaque utilisateur peut la personnaliser selon ses goûts et besoins. Avec le nouveau Windows, on peut également proposer de nouveaux types d’appareils : les écrans tactiles avec les tablettes, les PC hybrides dont l’écran peut être détaché du clavier, les PC convertibles qui peuvent être utilisés en mode tactile et en mode PC traditionnel. Beaucoup de nouveautés de ce côté.

Windows 8 va marcher sur les traces d’iOS et d’Android
Les tablettes sont un élément d’apprentissage important, tant pour le professeur que les élèves. Ce qui est très attractif pour les utilisateurs Windows c’est qu’ils vont pouvoir choisir leur matériel. Il va y avoir une multitude de fabricants qui vont proposer une grande panoplie de matériel, à tous les prix, et qui vont pouvoir s’intégrer sur du matériel existant : projecteurs, imprimantes,… A côté de cela, il y a toutes les nouvelles applications éducatives. Pour apprendre le calcul, étudier une autre langue,… Il y a beaucoup de motivation chez les développeurs pour proposer des applications sur Windows 8. Il va y avoir des millions d’appareils dans les mois qui viennent. Une série de programmes éducatifs existe déjà. C’est notre volonté de travailler avec les éditeurs de programmes didactiques utilisés dans le programme officiel de l’enseignement et de voir avec eux comment on peut porter leurs outils sur Windows 8. C’est dans notre objectif de travailler avec eux pour offrir la meilleure expérience possible sur tablettes. C’est à la fois avec les éditeurs et la Fédération Wallonie Bruxelles, responsable de l’enseignement, que nous tentons de trouver les meilleurs supports.

Windows 8 fait du tactile une nouvelle norme sur ordinateurs. C’est l’apparition de toute une série de nouveaux types de modèles. Il peut tout aussi bien fonctionner en mode clavier / souris. Windows 8 consomme moins de ressources que les versions précédentes et donc il y a tout à fait moyen de mettre à jour les matériels existants. Cependant, c”est vrai que l’une des forces de Windows 8, c’est le gain de convivialité avec le tactile, qui va sans aucun doute populariser le tactile sur ordinateurs.

geeko.lesoir.be/2012/10/24/microsoft-les-tablettes-sont-un-element-dapprentissage-important/

Écrit par : L'enfoiré | 24/10/2012

A ce sujet, le Vif de cette semaine parle du "Retour par la fenêtre".
Windows 8 et la tablette Surface.
Une renaissance selon Steve Balmer pris de vitesse pas ses concurrents mais aussi par des partenaires comme ACER qui tire la g... Une trahison pour ACER qui a demandé un avertissement envoyé à Balmer.
Réponse de MS: 3 millions de tablettes envoyés dans le public. MS joue son futur dans cette 8ème révolution coincé entre Google avec Androïd et Apple avec iPhone5. Le partenariat avec Nokia (qui a encore perdu 1 milliards d'euros au 3ème trimestre).
Pour l'utilisateur, il faut innover sans déstabiliser.
Un milliards de $ est déjà engagé pour la pub.
Windows représente 1/4 du CA et 1/2 du bénéfice d'exploitation de MS.
Le propriétaire n'aime plus les locataires qui ne paient pas.
"La distinction entre le privé et le professionnel s'estompe. Nous comblons un vide dans le marché", dit J.B.Van Bunnen (MS de Belux)

C'est parti:
http://geeko.lesoir.be/2012/10/25/test-de-windows-8-la-revolution-tactile-est-en-marche/

Le "Démarrer" n'existe plus. J'espère que ce ne restera pas une station de repos.

Écrit par : L'enfoiré | 25/10/2012

Microsoft fait marche arrière sur Windows 8
Le pari était ambitieux, il est raté: Microsoft va gommer les côtés trop avant-gardistes du logiciel.

C’était un pari ambitieux. Le pari est raté. Confirmant des bruits qui circulaient depuis quelque temps déjà, Microsoft a annoncé dans le Financial Times ce mardi qu’il faisait marche arrière avec Windows 8, son nouveau système d’exploitation. Une mise à jour sera lancée cette année qui gommera les côtés trop avant-gardistes du logiciel. Tammy Reller, directrice marketing et finance de la division Windows a reconnu que les utilisateurs avaient des difficultés à s’adapter à ce nouvel environnement, ce qui s’est traduit dans des ventes jugées décevantes. Microsoft plaide coupable « estimant n’avoir sans doute pas assez formé les revendeurs et éduquer les clients potentiels à ce nouveau logiciel ».

http://jn.lesoir.be/#/article/40907

Écrit par : L'enfoiré | 07/05/2013

Le CEO d'Amazon, Jeff Bezos, rachète l'emblématique journal The Washington Post

Jeff Bezos, le fondateur et CEO d’Amazon, le géant de l’Internet, vient de s’emparer du journal américain le Washington Post pour 250 millions de dollars. Le Washington Post est un titre emblématique de la presse américaine, qui a été notamment révélé l’affaire du Watergate qui avait débuté en 1972 et avait conduit à la démission du président américain Richard Nixon.
Un communiqué de presse souligne que Bezos a acquis le titre de presse au travers d’une société privée et non pas au nom d'Amazon. Sur les 6 dernières années, le journal a connu une baisse de 44% de son chiffre d'affaires.
Le Washington Post appartenait à la famille Graham depuis 4 générations. En plus du Washington Post, Bezos a mis la main sur 7 autres journaux régionaux, mais l’accord n’incluait pas Slate ou Foreign Policy, qui appartiennent également à la société holding The Washington Post Company, qui devrait changer de nom lors de la finalisation de la transaction.
« Je comprend le rôle décisif que le Post joue pour Washington D.C., et pour notre nation, et les valeurs du Post ne changeront pas », a indiqué Bezos. « Le Post continuera de garder à cœur ses devoirs pour ses lecteurs, et je suis très optimiste pour le futur ».
Il s'agit de la seconde acquisition d’une entreprise en difficulté dans le secteur de la presse en moins d'une semaine, puisque le Boston Globe, qui était détenu par le New York Times, vient d’être racheté vendredi dernier pour 70 millions de dollars par l’homme d'affaires John W. Henry. Celui-ci a donc a payé 93% de moins que le 1,1 milliard de dollars que The New York Times avait déboursé pour acquérir le titre en 1993.

Source: http://www.express.be/sectors/?action=view&cat=media&item=le-ceo-damazon-jeff-bezos-rachete-lemblematique-journal-the-washington-post&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 06/08/2013

15 faits fascinants à propos d'Amazon

1. Amazon représente 10% de l'ensemble du secteur de l'e-commerce en Amérique du Nord. En comparaison, Office Depot, Staples, Apple, Dell, Walmart, Sears et Liberty cumulés représentent un autre 10%.
2. Amazon emploie 97.000 personnes, ce qui en fait une firme aussi importante que Microsoft.
3. Pour la période de Noël à venir, Amazon a lancé le recrutement de 70.000 employés supplémentaires aux Etats-Unis, et de 15.000 au Royaume-Uni.
4. Amazon réalise 35% de son chiffre d'affaires annuel au cours du quatrième trimestre.
5. Pourtant, malgré ces chiffres impressionnants, Amazon.com n’est pas une machine à créer des emplois. Selon l'Institute for Local Self-Reliance, chaque fois qu’Amazon s’accapare 10 millions de dollars de chiffre d’affaires autrefois réalisés dans les commerces traditionnels, 33 emplois sont perdus. Cela signifie qu’Amazon serait responsable de la perte nette de 42.000 emplois dans les magasins traditionnels américains en 2011.
6. Les 89 fulfillment centers d’Amazon (ses entrepôts) à travers le monde couvrent chacun une superficie de 18 à 28 terrains de football et ils pourraient contenir plus d'eau que 10.000 piscines olympiques.
7. Amazon.com propose un total de 183 millions d'articles différents.
8. La distance entre deux articles peut être de plusieurs kilomètres dans l’un de ces fulfillment centers.
9. Les employés utilisent des tricycles pour aller chercher les articles les plus distants. Certains articles sont transportés sur des tapis roulants à une vitesse d’environ 32 Km/H.
10. Dans les fulfillement centers, les employés moyens gagnent entre 11 et 14 dollars de l’heure (de 8 à 10,50 euros).
11. Amazon traite environ 150 commandes par seconde, soit 12.960.000 commandes par jour.
12. Au cours du dernier « Cyber ​​Monday », Amazon a vendu plus de 200 articles par seconde.
13. Lorsque le site est tombé en panne l’année dernière pendant 49 minutes, l'entreprise a perdu 5,7 millions de dollars (4,21 million d'euros) de chiffre d’affaires.
14. Tous les employés, y compris le CEO Jeff Bezos, doivent passer au moins deux jours chaque année à travailler au service client afin de mieux comprendre comment fonctionne le processus de vente.
15. Cette année, Amazon devrait enregistrer 100 milliards de dollars de recettes, soit presque l’équivalent du PIB du Maroc, et le double de celui de la Bulgarie. Si Amazon était un pays, il serait la soixantième économie du monde.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=15-faits-fascinants-a-propos-damazon&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 08/10/2013

Apple a aujourd'hui 40 ans.
Le 1er avril 1976, naissait la société à la pomme.
Le 20 août 1989, sort son premier ordinatateur portable.
Le 5 juin 1998, l'iPod
Le 9 janvier 2007, le iPhone
Le 27 janvier 2010, le iPad
Le 9 septembre 2014, le iWatch

Les deux Steve, Woznack et Jobs, ont été les créateurs.
mais qu'a vraiment inventé Apple qui n'existe déjà?
Le Mac en 1984.
Miser sur le design, la facilité d'utilisation, les nombreuses fonctionnalités ont créé une allégeance et une passion. Des disciples, des apôtres du culte de la pomme font vivre Apple.
L'opposition entre le PC et le Mac n'ont été que des échos de cette situation.
Fin des années 90, Jobs a été viré et la société décline jusqu'à la faillite quand Microsoft injecte du cash flow dans Apple.
Aujoud'hui, Apple est évaluée à un potentiel de 200 milliards de $

Écrit par : L'enfoiré | 01/04/2016

Sharp, le pionnier japonais de l’électronique, a été revendu pour des clopinettes

Sharp, l’un des pionniers de l’industrie de l’électronique japonais, a été vendu à un prix dérisoire à l’assembleur taïwanais Hon Hai Precision Industry, mieux connu sous le nom de Foxconn, l’un des principaux fournisseurs d’Apple.
Foxconn payera 3,5 milliards de dollars pour acquérir Sharp, un petit milliard de moins que le prix d’achat convenu en février, car au cours de la période de vérification préalable (due diligence), il s’est avéré que le passif de l’entreprise était plus important que prévu.
Sharp, fondée en 1912, a échoué à se réinventer, et a été mise en difficulté après la crise financière, et de lourds investissements dans les écrans LCD qu’elle n’a jamais réussi à rentabiliser.
La société avait arrêté ses divisions de télévision et de téléphonie mobile au cours des dernières années, et elle était tombée en grande partie aux mains des banques. Celles-ci ont finalement préféré la vendre à Foxconn, plutôt que la faire renflouer par le contribuable japonais.

Sharp, Pioneer, Sanyo, …
Sharp rejoint ainsi une liste de sociétés japonaises autrefois dominantes dans le domaine de l’électronique, telles que Pioneer et Sanyo, qui ont ou bien été vendues, ou bien ne figurent plus parmi les marques de produits électronique les plus prisées des consommateurs.

Source: http://fr.express.live/2016/04/01/sharp-pionnier-japonais-de-lelectronique-a-ete-revendu-clopinettes/

Écrit par : L'enfoiré | 01/04/2016

Apprendre à savoir dire “non” comme Steve Jobs

Jonathan Ive, le designer légendaire d’Apple, qui a collaboré avec feu Steve Jobs, ex-CEO de l’entreprise, jusqu’au décès de ce dernier, était l’invité d’un événement organisé par le magazine Vanity Fair en 2014. On lui a demandé quelles étaient les 3 plus grandes leçons qu’il avait tirées de cette collaboration.
« Cela semble vraiment simple, mais ce qui m’impressionne toujours, c’est qu’il y ait si peu de gens qui pratiquent cela sérieusement, et c’est dur à pratiquer : c’est cette question de la concentration. Steve était la personne la plus remarquablement concentrée que j’aie jamais rencontrée. Et être concentré, ce n’est pas quelque chose qu’on décide en se levant le lundi, « Tiens, je vais être concentré ». C’est une exigence de chaque minute. « Pourquoi parlons-nous de ceci ? c’est sur ça que nous travaillons ». Vous pouvez réaliser tellement de choses quand vous êtes réellement concentré. Et l’une des choses que Steve dirait (parce qu’il craignait que je ne le sois pas) c’est « à combien de choses avez-vous dit non? » (…) Ce que la concentration signifie, c’est dire non à une chose à laquelle vous croyez de toute votre âme, parce que vous pensez que c’est une idée phénoménale, et vous y songez le matin au réveil, mais vous lui dites non, parce que vous êtes concentré sur quelque chose d’autre ».
En 2008, dans une interview donnée au magazine Fortune, le fondateur d’Apple avait dit ce qui suit à ce sujet:
« Les gens pensent que la concentration signifie ‘dire oui’ à des questions importantes. Mais ce n’est pas ça. La concentration, c’est de dire « non » aux centaines de bonnes idées qui existent. Vous devez choisir avec soin. Je suis aussi fier des choses que nous n’avons pas faites que de celles que nous avons faites. »

Une critique impitoyable
Un portrait de Jonathan Ive publié dans le New Yorker en 2015 rappelle que Steve Jobs était connu pour ses critiques impitoyables. Jonathan Ive y évoque ce qui s’était produit quand il avait protesté après avoir vu certains de ses collègues démolis par la critique de Jobs.
Jobs lui avait répondu qu’il ne souhaitait pas rester dans le vague. Maintenir l’ambiguïté serait une forme d’égoïsme, avait expliqué le patron d’Apple. « Vous ne vous souciez guère de la manière dont ils se sentent. Vous êtes vain, vous voulez qu’ils vous aiment », avait-il ajouté.

Un feedback clair
Ive admet qu’il avait été indigné de prime abord, mais qu’il avait appris au fil du temps à partager ce point de vue.
« Il est vraiment humiliant de penser que, du fait de ce désir profond d’être aimé, vous avez compromis la transmission d’un retour clair et sans ambiguïté ».
Steve Jobs est ainsi allé très loin, trop, peut-être parfois. Ce qui lui a aussi valu la réputation d’être brutal, mais en même temps, d’être un dirigeant terriblement efficace. Une telle brutalité n’était certainement pas agréable pour ses employés, mais Jobs avait peut-être aussi compris qu’il pourrait être encore pire de travailler pour un responsable qui veut juste être aimé.

Deux vidéos à cette adresse:

Source: https://fr.express.live/2016/09/27/jonathan-ive-steve-jobs-lecons/

Écrit par : L'enfoiré | 01/10/2016

Au sujet d’Apple

L’iPhone le plus cher de l’histoire s’est vendu à un prix de 11,8 millions d’euros. Ce téléphone appelé “Black Diamond” était un iPhone 5 customisé et réalisé spécialement pour un milliardaire chinois. Sa particularité ? Il est constitué d’or massif et incrusté de diamants.

Steve Jobs a engagé celui qui l’a éjecté de la boite
On doit à Steve Jobs l’entrée dans l’entreprise du patron de Pepsi, John Sculley. Celui-ci a, deux ans après son arrivée dans la boite, gentiment éjecté Steve Jobs de la boite…

“I” pour iPhone
La lettre “i” qui précède de nombreux produits d’Apple a été choisie en référence à “Internet”. Le premier produit à en être pourvu fut l’iMac présenté en 1998.

Le salaire du CEO varie en fonction des résultats
Si Tim Cook a l’assurance d’obtenir un salaire conséquent, celui-ci varie d’une année à l’autre en fonction des ventes. En 2016, Apple a enregistré de mauvais résultats et le salaire de Tim Cook a été réduit.

Le nom “Apple” a été choisi par Jobs à cause d’Atari
Lors de la fondation de l’entreprise, Steve Jobs a dû opter pour un nom. Il a choisi “Apple” comme on le sait tous. Deux raisons l’ont orienté dans cette direction. Tout d’abord, il était végétarien et était surtout dans une phase où il consommait beaucoup de pommes. Ensuite, il tenait à se trouver devant “Atari”, autre firme importante, dans l’annuaire.

Macintosh, la marque de pommes préférée de Jef Raskin
C’est pour la raison susmentionnée que la société donna ce nom à son ordinateur. Steve Jobs, quant à lui, préférait “Bicycle”.

L’argent d’Apple n’est pas aux USA
Donald Trump ne cesse de le répéter : il tient à ce que les entreprises américaines stockent leur argent sur le territoire de l’Oncle Sam. L’entreprise Apple est évidemment concernée puisque ce sont 230 milliards de dollars qui sont placés à l’étranger.

L’un des fondateurs d’Apple a revendu ses parts pour une bouchée de pain
Si les noms de Steve Jobs et de Steve Wozniak sont très connus, celui de Ron Wayne l’est moins. Ce dernier a pourtant, lui aussi, contribué à la création de l’entreprise. Cependant, il a décidé de vendre ses parts très tôt de peur d’être endetté. Si à l’époque, l’opération lui a permis de gagner 800 dollars, sa part vaudrait près de 60 milliards aujourd’hui.

Microsoft et Apple : main dans la main
En 1989, Microsoft a lancé sa suite bureautique Office sur Mac avant de la porter sous Windows.

En 2015, Apple vendait 6,4 iPhone par seconde
L’iPhone a enregistré ses meilleures ventes en 2015. Pas moins de 201 millions d’unités se sont vendues cette année. Cette année, il se vendait 6,4 iPhone par seconde dans le monde.

Jeff Goldblum, un acteur fétiche de la Pomme
L’acteur qui a déjà officié dans des productions comme Jurassic Park, Independence Day et bien d’autres a aussi tourné dans plusieurs publicités en faveur de produits d’Apple. On peut notamment le voir dans une vidéo de promotion du tout premier iPod.

L’iPod avait le Zune pour concurrent
Afin de contrecarrer les projets de la firme de Cupertino, Microsoft a lancé en 2006 le Zune. Celui-ci devait concurrencer l’iPod mais il ne s’en vendit que 2 millions d’unités contre 76 millions d’iPod.

Apple a lancé un lecteur qui pouvait lire des CD-Rom, des CD de photos et des CD musicaux
Le Power CD est sorti au début des années 90. Il était capable de lire des CD de photos Kodak, des CD-Rom et des CD audio. De plus, l’appareil pouvait se connecter à un Mac, à des systèmes stéréo ou encore aux télévisions. Cependant, ce produit fait partie des échecs de la firme de Cupertino.
En cause, le fait que les CD de photos ont assez vite été abandonnés. Ensuite,les Macs qui suivirent la sortie du Power CD ont intégré leur propre lecteur de CD interne.

L’iPad ne fut pas la première tablette tactile
Dans la course technologique qui concerne les tablettes tactiles, Apple ne fut pas le numéro un puisque Microsoft l’a précédé.

Apple a été l’une des premières entreprises à commercialiser un appareil photo numérique
Il n’aura pas fallu attendre l’iPhone pour pouvoir prendre des photos avec un appareil estampillé Apple puisque le Quick Tape 100 sortait en 1994. Cet appareil photo numérique était vendu en magasin au prix de 749 dollars.

Une directeur proche de ses employés
Si les CEO et autres dirigeants mangent généralement dans une pièce qui leur est réservée, ce n’est pas le cas de Tim Cook qui s’installe régulièrement avec ses employés à la cafétéria.

En 2014, plus de 500 millions d’iPhone étaient vendus
En 2014, la barre symbolique des 500 millions d’iPhone vendus était dépassée. Ce chiffre couvre le nombre de téléphones vendus au niveau mondial et plusieurs modèles, à savoir les 3G, 4, 4s, 5, 5s et 5c.

Le coût de production d’un iPhone 7 est de 225 dollars
Des analystes se sont penchés sur le coût de production du dernier téléphone commercialisé par la Pomme : l’iPhone 7. Il s’avère que la production de celui-ci aurait un coût situé entre 220 et 225 dollars. La firme de Cupertino s’offre donc une jolie marge sur chaque vente…

Steve Jobs ne voulait pas de produits blancs
C’est grâce à Jony Ive que nous avons connu un iPod blanc. Steve Jobs, quant à lui, était contre l’idée de lancer des produits de couleur blanche.

Steve Jobs était contre l’idée des Genius Bar
Si on retrouve des Genius Bar dans tous les Apple Store actuels, il s’avère qu’à la base, le gourou d’Apple s’était opposé à ce projet. Selon lui, ce concept ne rencontrerait pas de succès. Cependant, il aurait changé d’avis suite à une conversation avec Ron Johnson, un ancien directeur de la Pomme.

Microsoft et Apple : plus amis qu’ennemis
Si l’on oppose souvent les deux firmes technologiques, Apple et Microsoft sont en fait partenaires pour bon nombre de projets. D’ailleurs, en 1997, c’est Microsoft qui a pratiquement sauvé la Pomme de la faillite via un investissement de plus de 150 millions de dollars.

Apple a aussi commercialisé une console
La Pippin, c’est le nom de la console de jeux commercialisée par Apple et Bandaï. Elle fut un échec commercial au point que le peu d’unités vendues sont considérées aujourd’hui comme des objets de collection.

Tim Cook va se séparer de sa fortune
Le CEO de la firme de Cupertino soulève régulièrement des fonds pour la recherche quant à la sclérose en plaques. Aussi, il compte se séparer de sa fortune au terme de sa carrière. En effet, Tim Cook est un philanthrope. Pour preuve, il a instauré au sein d’Apple un système de donations : chaque fois qu’un employé injecte de l’argent en faveur d’une cause, Apple égale ce même montant à condition de ne pas dépasser 10.000 dollars.

Pixar, une ancienne propriété de Steve Jobs
Pixar qui est désormais dans le giron de Disney appartenait auparavant à Steve Jobs. D’ailleurs, tout un chapitre de la biographie de ce dernier y fait allusion.

Steve Jobs se garait n’importe où
L’ancien gourou d’Apple n’hésitait pas à se garer sur des emplacements réservés aux personnes souffrant d’un handicap.

L’iPhone discrédité par Microsoft
Si l’iPhone est l’un des téléphones les plus célèbres à l’heure actuelle, très peu de gens croyaient en son succès à l’époque. L’ex-PDG de Microsoft avait ainsi gentiment raillé le produit d’Apple à l’époque, annonçant un futur fiasco.

Un brevet déposé pour projeter un écran sur un mur
Parmi tous les brevets déposés par la Pomme, l’un d’eux concernait un ordinateur capable de projeter un écran sur un mur.

L’iPhone, premier du nom, s’appelait “Purple”
En interne, le nom du code du tout premier iPhone était “Projet Purple”. Mais bien d’autres noms furent utilisés comme “Tripod” ou encore “iPad”.

Samsung et Apple, de bons partenaires
Si Microsoft a sauvé Apple, Samsung est aussi en bons termes avec la firme de Cupertino. La société sud-coréenne constitue l’un des principaux fournisseurs de la Pomme.

Apple a vendu des ordinateurs similaires à des prix différents
Le TAM est un ordinateur vendu par Apple et qui doit son design à Jony Ive. Son nom signifie : “Twentieth Anniversary Macintosh”. Ce produit était vendu au prix de 7,499 dollars. Cependant, les caractéristiques du TAM étaient très proches du Power Macintosh 6500 dont le prix était nettement inférieur : 2000 dollars. Ce qui conduisit à l’arrêt des ventes du TAM.

http://belgium-iphone.lesoir.be/2017/03/12/30-choses-que-vous-ignoriez-au-sujet-dapple/_ga=1.90616922.1514639198.1488955198

Écrit par : L'enfoiré | 12/03/2017

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