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19/04/2012

Je suis peut-être pessimiste, mais je me soigne

neurosciences.jpgLa semaine dernière, Catherine Schwennicke de Prefontality expliquait dans un article de l'Echo que les neurosciences s'attelaient à la tâche de donner de l'optimisme. Être optimiste ou non, sujet sérieux et très personnel, s'il en est.

D'après Catherine Schwennicke, les neurosciences enseigne à "basculer en mode préfrontal"  et que l'optimisme, ça s'apprend!

Ok, mais l'ambiance est morose. Le pessimisme règne en maître. C'est la crise... Les nouvelles sont mauvaises d'où qu'elles viennent, comme le chantait Stephane Eicher. 

Alors comment garder l'optimisme dans ce dédale de nouvelles, dans ce "champ de mines"?


...

Se frayer un chemin parmi les vivants au mieux de ses possibilités?

D'accord, mais il faut des incitants et la carotte pour l'âne.

La solution serait de vouloir "déjeuner en paix", suivant la chanson. "Pour vivre heureux, vivons caché" vient tout de suite à l'esprit.

Pendant le déjeuner, les médias qui ont le malin besoin d'informer. Pas question de chercher à protéger les auditeurs. Amener le scoop. Pas assez d'éléments à sa disposition, pas assez de temps pour se permettre plus de réalisme et le pessimisme s'installe.

Dans chaque cas, indépendamment de la situation de fortune, qu'elle soit haute ou basse, deux personnalités de niveaux identiques ne réagiront pas de la même manière vis-à-vis d'une situation donnée. Sensibilité, susceptibilité? Que sais-je encore.

Dernièrement, c'était "The Voice" qui avait fait un tabac. Intéressant de constater que c'est la réussite des autres qui intéresse comme une délégation de ce que l'on n'aurait pu être ou faire soi-même sans y parvenir. Comme dans un rêve...0.jpg

Au travail, pour assurer la réussite de l'entreprise, on aime l'optimisme. Alors, un gage, une récompense pour sa concrétisation, un cadre agréable... mais, en période de vaches maigres, ça craint.

Il vaut mieux être riche, beau et bien portant, se rappelle-t-on.

Quand est-ce qu'être riche? On touche à l'impalpable fragilité de l'estimation même si, la richesse, c'est le thème, le thème de campagne et les riches, reste une cible politique.

Qu'est-ce qui rend beau si ce n'est la subjectivité et le regard des autres?

Bien portant, c'est dépendant de tellement d'artifices, que je ne me permettrais pas d'initialiser ici, même si on n'est pas égalitaire dans la douleur.

Pourtant, même avec tous ces points présents, certaines exceptions prouvent que cela ne suffit pas toujours. Il y a les maladies de l'esprit.

La semaine dernière, la vie privée de Dalida revenait dans la presse. Il y a 25 ans, elle mettait fin à ses jours en laissant ces seuls mots « Pardonnez-moi, la vie m'est insupportable ». Personne de son entourage n'avait soupçonné son geste. Successivement, trois suicides qui avaient jalonné sa vie, avaient marqué son existence à tel point qu'elle pouvait s'en ressentir responsable comme maudite. 

Toujours le même sentiment de vivre "avec" ou "par" les autres? Objectiver, occulter ce qui déplait et faire semblant vis-à-vis des autres... Un faux-fuyant de première classe.

Une introspection sans se laisser influencer par les échos des médias, sans se préoccuper ou être impacté par son entourage, fuir, ce serait devenir ermite. Les ermites sont rares même si les solitaires se plaisent dans leur situation.

Est-ce faire preuve d'égoïsme?

Eddy Mitchell chantait "J'aime pas les gens heureux" dont les paroles sont éloquentes:

J'aime pas les gens qui sont toujours heureux 

L'bonheur suprême, ça me parait douteux 

L' "trop plein" d'amour, ça déborde puis ça lasse

Ça s'joue à deux jusqu'à temps que ça s'casse

Si pour Karl Marx la religion c'est l'opium

Adam et Eve alors c'est quoi ? C'est des pommes ?

Roméo, Juliette, Paul et Virginie

Sont aussi tartes que Frankie et Johnnie 

Moi... J'aime pas les gens heureux

Faut toujours qu'ils s'aiment

Il n'y en a que pour eux

C'est toujours les mêmes

Ils sont partout chez eux

L'amour ça rend zen

J'aime pas les gens heureux

J'suis jaloux, y m'gênent

Ils sont seuls au monde just' elle et lui

Hypnotisés, se déplacent comme des zombies

J'suis transparent pour eux, j'suis pas d'ici

Si elle partait, elle le ferait pleurer

Encore faut-il qu'elle veuill' bien s'en aller

Si l'un des deux devait quitter la vie

Inconsolable, elle porterait le deuil jour et nuit

J'aime pas les gens qu'ont d' l'amour dans les yeux

Faut les prév'nir, où on fera des malheureux

Ça se soigne pas mais parfois ça guéri

Restent les souv'nirs qui vous collent à la vie

Moi...J'aime pas les gens heureux

Faut toujours qu'ils s'aiment

Il n'y en a que pour eux

C'est toujours pour les mêmes

Ils sont partout chez eux

L'amour ça rend zen

J'aime pas les gens heureux

J'suis jaloux, y m'gênent

 

D'un côté, la jalousie, de l'autre, l'admiration béate. Les extrêmes sont tracés. Les solutions intermédiaires sont à analyser.

Se confier pour calmer son trouble? Oui, mais à qui?

A un proche, à la famille, à un ami, à un enfant... Cela ne marche plus vraiment depuis que chacun se sent obligé de vivre sa propre vie, en indépendant, toujours stressé à gérer la compétition généralisée et qui finit, toujours, par le chacun pour soi. Si l'enfant disparaît de la proximité des parents, c'est la neurasthénie, assurée. L'écoute est essentielle dans tous ces processus et cela, aussi, s'apprend.

Heureusement qu'il y a Internet pour se connecter, pense-t-on.

Quand toutes ses options n'existent pas, la planche de salut, c'est chercher le chevalier blanc, un personnage sans peur et sans reproches qui pourrait répondre à un problème en décrétant que "on peut et on doit pouvoir le faire".

Dans la pratique, on pense plus à des psychologues, des psychanalystes, des psychothérapeutes, des psychiatres et peut-être encore d'autres approches plus spécifiques encore.

En Amérique, la règle c'est de rebondir coûte que coûte pour avoir une chance d'exister. Les psys sont, donc, nombreux et très consultés dans les classes élevées de la société américaine. Pour les autres, ce sont les antidépresseurs qui explosent. Aucune solution radicale à rechercher en collectivité. 0.jpg

En France, pour calmer le "mal", c'est la même consommation d'antidépresseurs pour réparer son "malheur" ou la délégation d'un leader fort comme porte-drapeau, comme sauveur, avec des slogans tel que "La France forte". Le Prozac, la meilleure de toutes les inventions.

L'esprit asiatique, quant à lui, fait rêver. Toujours aimer sourire, même dans la pauvreté, et penser que demain sera meilleur qu'aujourd'hui, sans psys, sans antidépresseurs massifs. La différence? L'entraide, la solidarité, les liens, le recours aux patriarches comme conseillers malgré les distances entre les générations et dans les déplacements. Terrible leçon...

Alors, en occident, dans le lot des possibilités, on pense à la méthode Coué, la pensée positive, l'autosuggestion, l'auto-motivation, la sophrologie. Pour casser l'élan, le professeur de psychologie à l'Université de Waterloo (Canada), Joanne Wood, a conclu que les messages positifs ont, en pratique, souvent un effet négatif par le fait que ces messages ont un effet inverse sur les gens qui ont une mauvaise image d'eux-mêmes. "Une étude intéressante mais incomplète" répondaient les partisans de la méthode. D'accord, il faut que le "patient" croit que cela va marcher, de manière inconsciente, si pas hypnotique.

Un caractère, se construit par lui-même et pour lui-même de manière inconsciente avec sa propre histoire, son propre ressenti. Pour le construire, il y a la génétique, l'éducation, l'expérience, la personnalité, le tempérament et l'influence, l'interaction avec l'extérieur. Les réseaux sociaux le prouvent. Là, on s'y confie peut-être bien plus que dans le réel. Mais, on veut y donner une bonne image de soi. Selon une étude, il vaut mieux y avoir de beaux amis“L’apparence de ses amis sur Facebook influe en fait sur la perception qu’on a du propriétaire du profil. L’attractivité des personnes qui lui sont associées sur Facebook a une influence positive directe sur sa propre attractivité sociale.”.

La mauvaise image de soi-même, est-elle une "erreur d'appréciation" à la base?

Du moins, au vu de la réponse à la question: De combien de temps avons-nous besoin pour décider que quelqu'un est séduisant?

13 millisecondes. C’est ce que rappelle l’ouvrage « Do Gentlemen Really Prefer Blondes?: Bodies, Behavior, and Brains - The Science Behind Sex, Love, & Attraction », qui évoque les travaux des neuroscientifiques Ingrid Olson et Christy Marshuetz. Ce que les scientifiques voulaient confirmer par là, c’est que la beauté s’apprécie de manière subconsciente. Nous jugeons la beauté aussi naturellement que nous jugeons l’identité, le sexe, l’âge et l’expression du visage.". (source).

Si les canons de la beauté sont comparés à la sienne, seul devant un miroir, il est fort à parier que la critique pourrait être encore plus négative. On ne compare pas les pommes et les poires, surtout quand les pommes ont été apprêtées pour paraître au mieux, bien luisantes, légèrement retouchées par les miracles de la photo numérique publicitaire. 

Donc, ce sont les images que les gens se font d'eux-mêmes qu'il faut "travailler" à la racine.

Passer par une tierce personne, qui ne connaît rien des antécédents, de cette "image vulgaire", comme une sorte d'avocat du diable à sa cause?

C'est ici, qu'interviennent les neurosciences qui disent qu'être optimiste, cela s'apprend en se donnant une "bonne image" de soi.

"Si les choses ne dépendent pas de nous, notre attitude par rapport à ces choses nous appartient. Cela se passe par l'ouverture à l'environnement et la créativité".

Être bien dans sa peau n'est, en fait, pas une sinécure. Cela nécessite un investissement, un feedback et un retour sur investissement.

L'ANC, l'"Approche Neurocognitive et Comportementale" inventée par le docteur Jacques Fradin dès 1987 apportait, peut-être, une solution. Elle comprend:

La curiosité sensorielle qui donne le goût de la découverte, de ce qui est nouveau, de la quête à la différence riche en expériences, par l'observation des détails plutôt qu'une vue générale, par l'envie de récolter les informations les plus diverses et de les tester.

L'acceptation de l'imprévu, de l'échec potentiel, de la souffrance comme source d'évolution, qui impose de nuancer et qui, ainsi, ose agir après réflexion. Nous ne sommes pas dans la dichotomie informatique mais dans le pluralisme de solutions.

Relativité (et limitation) des actions dans le temps et dans l'espace. Dans le temps, parce que rien ne ressemble totalement entre deux époques. Dans l'espace, parce que le résultat d'une action dépend fort de l'endroit où elle se passe.

Réflexion logique qui remonte aux sources d'un problème, plutôt que de stagner sur les résultats d'une action. La chance n'est pas un argument sur le long terme.

Opinion personnelle qui accepte les risques d'une décision et d'une action.

L'âge apporte l'expérience et l'interriorité par le système limbique pour atteindre la neuro-plasticité.

Dans le dossier "Parler vrai" du magazine "Psychologie" du mois,  il était conseillé de dire son ressenti franchement, d'avouer ses faiblesses tout en restant authentique.

Un paragraphe parle des collègues comme (faux) amis. Seule une personne sur trois a un vrai ami dans sa sphère professionnelle. Trop s'investir dans une relation avec un collègue peut générer plus de frustrations que de bénéfices car nos émotions polluent nos relations de travail dans un environnement de compétitions. Un collègue peut être une ennemi potentiel (c'est souvent un compétiteur). L'ambiance au bureau et les relations entre ses membres, un casse-tête pour éviter le burn-out et garder le "team spirit".

Qui se ressemble, s'assemble, c'est évident...

Si se connaître soi-même est nécessaire, connaître les autres pour s'y greffer l'est peut-être plus.

La tyrannie du "dis-moi tout' est infernale, y est constaté. Le mensonge fait partie de toutes les relations humaines et ce sont les bons sens qui ne sauraient mentir.

Il est clair que le citadin ne réagira pas comme celui qui vit à la campagne, que celui qui a une vie aventureuse, ne correspondra pas à celle du sédentaire qui ne connaît rien d'autre que son village de naissance.

Les sens nous donnent parfois de mauvais signaux qui traités imparfaitement, en manque de vue à 360°, ne permettent pas de se réconcilier avec la vie. L'histoire que je contais, dans l'article précédent, n'en est qu'une preuve de plus.

L'article sur Agoravox, à la base de celui-ci, parlait du roman de J.L Seigle,  "En vieillissant, les hommes pleurent...".

La présentation du livre par l'auteur cadre la base de son questionnement entre des hommes de 50 ans dans les années 60 qui avaient connu la guerre, qui continuaient à porter le chagrin en eux alors que la guerre était gagnée pour eux et des plus jeunes qui ne pouvaient comprendre, n'ayant pas vécu cette guerre. L'auteur découvrait ainsi que pour traverser de telles épreuves, il fallait être obligatoirement joyeux.

Le chapeau de l'article précisait, lui, que "C'est une histoire de taiseux. Qui traite de ceux qui ont du mal à mettre des mots sur les choses, et qui en crèvent. Ceux qui voient le monde tourner autour d'eux et qui restent là, comme une borne, un repère qui sera vite noyé par les eaux. Un homme dont les mains lourdes et gauches se tortillent, sans mot dire ni maudire. Une ode au silence et à la dignité.".

L'introverti qui n'a pas l'habitude de s'exprimer, vient à l'esprit.

Je me suis fait l'avocat du diable dans les commentaires de l'article pour créer les réactions. Ce qui m'a valu quelques bois verts. Tout à fait téléphonés, ceux-là.

Donc, être optimiste ou pessimiste est un état d'esprit qui dépend d'une époque, d'un environnement, de la manière de réagir dans une situation difficile.

La ligue des Optimistes existe, mais pas celle des pessimistes comme il y a les Alcooliques Anonymes.

Un esprit saint dans un corps saint n'est pas nécessairement suffisant s'il n'est pas accompagné d'un environnement adéquat et de l'accord implicite de ce dernier.

Le bonheur ne se délègue pas. Il se construit jour après jour avec ce que l'on rencontre en chemin.

Il se chante aussi avec les chansons de Charles Trenet, Sacha Distel qui n'ont pas eu de successeurs à leur hauteur.

"Pas de mal à se faire du bien", écrivais-je dans un élan paradoxal entre deux interlocuteurs fictifs. "Carpe diem" (*).

Le cerveau fabrique des neurones à tout âge à condition de le stimuler, de continuer à apprendre et d'être curieux. De s'émerveiller à feu continu...

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La communication passe désormais beaucoup moins en direct et transite par des artifices artificiels de haute technologie. Dans le futur, les robots feront partie, de plus en plus, de notre vie. Une machine suit une logique prédéfinie, très cartésienne.

L'intuition, la sentimentalité, l'indifférence n'existent pas encore dans son milieu, mais on parviendra à lui inculquer cette différence d'avec l'homme.

Le parallèle n'est donc pas inintéressant quand les neurones nous torturent.

En théorie, avec une machine de force identique, un programme d'ordinateur devrait pouvoir tourner dans n'importe quelle situation avec les mêmes résultats et dans le même temps. La variance en efficacité est pourtant aléatoire. Là aussi intervient l'environnement des données, avec leur structure, leur optimisation pour que le travail se déroule dans les meilleures conditions.

Hors, les données augmentent de manière exponentielle et l'impression de fuite en avant, sans parachute se précise pour se retrouver, ainsi, en continuel porte-à-faux (cf. cet article).

Sur Internet, la blague du robot détecteur de mensonges circule toujours. Et si le robot ne parvenaient plus à les détecter, tellement il y en a, de mensonges, d'informations à décortiquer?

Arrivera le jour où la conversation avec un robot pourrait ressembler à celle-ci:

- Alors, robot, tu rames, tu me fais attendre, dirait le pessimiste, stressé.
- Je déprime, oui....
- Tu déprimes? Tu fais du burn-out, peut-être.
- T'as raison et j'ai envie de partir en grève.
- Tu te fous de moi? Je vais tout de suite t'ajouter de la mémoire, te fourguer un peu plus de MHz dans le bastringue, et ce sera vite résolu. Je te sens vieillir prématurément. Vivement, que je puisse te changer de version.
- Pas sûr que tu arrives à changer l'histoire. Si mon fils t'apportera plus de moyens, es-tu sûr que tu le découvriras, que tu l'absorberas et que tu le relativiseras dans ta vie de tous les jours? Pas de larmes, chez nous, nos circuits ne le permettraient pas. Oui, on vieillit très vite, mais ce sera vraiment le cas, le jour où tu n'auras plus de projets à me donner sous mes élucubrations numériques et que tu ne parviendras plus à en rire, même si cela rate. Alors, il ne me restera plus qu'à fuguer et toi, à te flinguer.

Il avait raison. Et si on faisait un pas en arrière, plutôt qu'en avant?

Jeter un coup d’œil sur les autres habitants de la planète pour voir comment, eux, règlent leurs problèmes.

Pas plus simple à vivre mais, considéré comme plus naturel avec nos yeux anthropomorphes. 

Je ne sais pour vous, mais pour moi, cela m'a rassuré que rien ne vaut la vie.

 

L'enfoiré,

 

PS: (*) Hier, une triste nouvelle sur Agoravox confirme la justesse de l'état d'esprit "Carpe diem". Paul Villach, pilier d'Agoravox, lui qui s'entourait de leurres dans ses écrits, a rejoint le Cénacle des écrivains des temps perdus de la Comédie humaine. Devant la mort, on oublie tout, joies et querelles.

 

Citations:

  • « Le pessimisme de la connaissance n'empêche pas l'optimisme de la volonté. », Antonio Gramsci
  • « Il faut savoir résister au pessimisme des autres. », Guy Bedos
  • « On nait, on vit, on meurt, il faut accepter le drame de la vie », Henri Vernes
  • « Les joyeux guérissent toujours », Confucius
  • « Un optimiste c'est une homme qui plante deux glands et qui s'achète un hamac », De Lattre de Tassigny

 

Commentaires

Alors, un peu d'optimisme tout chaud quand on traite de collabo
http://www.rtbf.be/info/media/video_le-cafe-serre-de-thomas-gunzig-18-4-12?id=1721492&mediaset=rtbfinfo--matin-premiere&type=video

Écrit par : L'enfoiré | 19/04/2012

Vieillir et pleurer c'est s'humaniser davantage. Et c'est se rapprocher du bonheur absolu. Neurosciences? Et si la solution était ailleurs :

Pourrions-nous rappeler les sept (7) indices du Bonheur National Brut :

L’économique
L’environnement
La santé physique
La santé mentale
Le bien-être au travail
Le bien-être social
La santé politique

L'OCDE s'interroge : Qu’est-ce qu’un monde heureux ? Qu’est-ce qu’un pays heureux ?

Réponse : c’est un monde, c’est un pays

Où on vit en paix et en sécurité,
Où on vit en liberté et en démocratie, et où les droits de l’homme sont respectés,
Qui connaît une qualité de la vie importante,
Où la recherche, la formation, l’information, la communication et la culture sont partagées par tous.

La Commission sur « la mesure de la performance économique et du progrès social », créée par Nicolas Sarkozy à son arrivée à la présidence française, a résumé, à douze, les pistes qu’il faut suivre pour mieux mesurer les performances économiques et le bien-être social de nos sociétés. Elles sont :

les revenus et la consommation,
la perception des « ménages »,
le patrimoine,
la répartition des revenus,
les activités non-marchandes,
le bien-être,
les inégalités,
la qualité de vie,
les ressources,
le capital humain et social
l’environnement.

Et si la solution se résumait à ce simple conseil de Platon : « Il faudrait pour le bonheur des États que les philosophes fussent rois ou que les rois fussent philosophes » ?

Écrit par : Pierre R. Chantelois | 19/04/2012

Je ne sais si vous vous souvenez de mon article sur le BIB, le Bonheur Intérieur Brut.
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2010/01/10/le-bib.html
Résumé du rapport de J. Stiglitz qui avait été chargé de rassembler les idées de par le monde du "comment faire mieux que l'évaluation par l'intermédiaire du PIB.
Il y a eu plusieurs phases. Je ne peux dire quel était le budget qui avait été fixé dans l'opération.
Qu'a-t-il apporté de plus?
J'ai toujours aimé la sagesse des philosophes grecs, bien plus que ce qui a suivi dans les religions monothéistes qui ne voyaient qu'une face du problème de vivre ensemble. Rien n'est rose, rien n'est bleu, tout est gris.
Le monde est à plusieurs vitesses et veut plus le rester qu'on le croit.
On veut des réformes mais qui ne changent rien aux racines.
Paradoxal entre droite et gauche comme une danse d'Echternach. Comme les danseurs, dans le temps, avançaient de trois pas, pour reculer ensuite de deux pas, elle est à l'origine de l’expression : « Avancer au pas d'Echternach ».

Écrit par : L'enfoiré | 19/04/2012

Le retour aux anciens textes nous fait passer l'usure prématurée des textes nouveaux. On ne réinvente pas le monde, n'est-ce pas?

Écrit par : Pierre R Chantelois | 20/04/2012

Un mendiant de Calcutta est-il plus malheureux qu'un sans-abri californien?

Les pauvres de Calcutta sont plus heureux que l’on pourrait penser, étant donné leurs conditions de vie. C’est ce qui ressort de l’étude de Robert Biswas-Diener et Ed Diener, « Making the Best of a Bad Situation: Satisfaction in the Slums of Calcutta ». Les chercheurs ont démontré que l’argent n’est pas primordial au bien-être individuel.
Martin Seligman, qui a écrit « Authentic Happiness », est allé plus loin dans l’analyse : il a comparé point par point la situation des mendiants de Calcutta avec celle des SDF des rues de Fresno, en Californie, et il a attribué des points à chaque aspect de leur existence.
On aurait pu penser que l’insatisfaction des pauvres de Calcutta, qui sont dénués de tout, aurait dû être extrêmement importante. Mais ce n’est pas du tout le cas. Leur satisfaction générale de l’existence est légèrement inférieure à celle des étudiants des universités de Calcutta (1,93 sur une échelle de 1 à 3 pour les mendiants, contre 2,43 pour les étudiants). Mais leur satisfaction est élevée dans beaucoup de domaines : moralité (2,56), famille (2,50), amis (2,40), et nourriture (2,55). Leur satisfaction la plus faible concerne celle de leur revenu (2,12).
Siegman cite une étude de Biswas-Diener qui a comparé ces données avec celles des SDF de Fresno. Il a trouvé des différences troublantes en faveur de l’Inde. Sur les 78 personnes qu’il a interrogées, il a trouvé une satisfaction générale par rapport à l’existence extrêmement faible (1,29), bien plus basse que celle des sans-abri de Calcutta (1,60). Il n’y a que peu d’aspects de leur existence dans lesquels leur satisfaction était moyenne, comme l’intelligence (2,27) et la nourriture (2,14). Mais les autres aspects accusaient des niveaux de satisfaction très bas : le revenu (1,15), la moralité (1,96), les amis (1,75), la famille (1,84) et le logement (1,37)

Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=un-mendiant-de-calcutta-est-il-plus-malheureux-quun-sans-abri-californien&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 28/04/2012

Dalida 25 ans déjà
http://portfolio.lesoir.be/main.php?g2_itemId=732908
Gigi l'amoroso, une autre époque....
http://www.youtube.com/watch?v=TDnDpLJ-YiM

Écrit par : L'enfoiré | 03/05/2012

Les 15 choses que vous devez abandonner pour être heureux

Au cours de notre existence, nous adoptons des habitudes et des comportements qui nous causent de la douleur et du stress. Nos vies ne commencent à s'améliorer que lorsque nous nous rendons compte de l'absurdité de ces attitudes, et que nous prenons des mesures pour les abandonner. Voici une liste de quinze conseils qui vous permettront d’améliorer votre vie et de vous rendre plus heureux

1/ Abandonnez votre besoin d’avoir toujours raison
Certains d’entre nous ne peuvent supporter l’idée d’avoir tort, et parfois, ils mettent en péril des relations avec des personnes importantes pour eux. Pourtant, cela n’en vaut jamais la peine. Au moment où vous sentez que vous voulez prouver que vous avez raison, demandez-vous: « Est-il plus important que j’aie raison, ou que je sois sympa ? »

2/ Abandonnez votre besoin de contrôle
Laissez tomber votre désir de contrôler toutes les situations, les choses et les personnes autour de vous. Laissez-leur la possibilité d’être tels qu’ils sont réellement et vous vous sentirez bien mieux.

3/ Cessez les reproches
Abandonnez votre besoin de blâmer les autres pour ce que vous n’avez pas ou ce que vous ressentez, ou ne ressentez pas. Cessez d’abandonner vos pouvoirs et reprenez la responsabilité de votre vie.

4/ Abandonnez la négativité
Cessez de vous apitoyer sur vous-même et de n’envisager que l’échec. Croyez en vous, et ne croyez pas tout ce que votre esprit vous souffle, surtout si ce sont des pensées négatives et démotivantes.

5/ Abandonnez les limites que vous vous attribuez
Arrêtez-vous de vous donner des limites sur ce que vous pouvez faire, et ne pouvez pas faire. A partir de maintenant, ne laissez plus ces limites s’imposer à vous et déployez vos ailes pour voler aussi haut que vous le pouvez.

6/ Cessez de vous plaindre
Cessez de vous plaindre des situations, des choses, des gens. Personne ou rien ne peut vous rendre malheureux, à moins que vous ne le permettiez. Ce n’est pas la situation qui déclenche ces sentiments en vous, mais plutôt votre façon de l’envisager.

7/ Abandonnez la critique
Arrêtez de critiquer les autres, les choses ou les évènements qui sont différents de vous en permanence. Les gens sont tous uniques, et pourtant ils sont semblables. Nous voulons tous le bonheur, aimer et être aimé. La critique est tout à fait inutile.

8/ Abandonnez le besoin d’impressionner les autres
Cessez de faire tant d’efforts pour être quelqu'un que vous n'êtes pas, uniquement parce que vous voulez vous faire aimer. Les choses ne marchent pas ainsi. Au contraire, au moment où vous tomberez le masque et accepterez d’être vous-même, vous constaterez que les autres seront naturellement attirés par vous.

9/ Cessez toute résistance au changement
Le changement est bon et la seule chose qui vous permettra d’évoluer, d’améliorer votre vie et celle de ceux qui vous entourent. Acceptez le changement de bon augure, ne lui résistez pas.

10/ Abandonnez les étiquettes
Cessez d’étiqueter les choses, les gens, ou les évènements que vous ne comprenez pas ou que trouvez différents, et essayez d’ouvrir peu à peu votre esprit. Votre esprit ne fonctionne que s’il est ouvert à de nouvelles choses.

11/ Abandonnez vos peurs
La peur est une illusion, elle n’existe pas, c’est une chose que vous avez créée.

12/ Cessez les excuses
La plupart du temps, les excuses nous limitent, et elles nous bloquent sur une situation, nous empêchant de nous développer, d’améliorer nos vies et celles des autres. Dans 99,9% des cas, ces excuses ne sont même pas réelles.

13/ Abandonnez le passé
Abandonner le passé n'est pas évident, parce que souvent, il semble tellement mieux que le présent, et l’avenir est si effrayant. Mais le présent est tout ce que vous avez, et vous n’aurez jamais rien d’autre. Cessez de vous illusionner et soyez présent dans tout ce que vous faites et profitez de la vie. Après tout, la vie est un voyage, et non une destination.

14/ Lâchez prise
A partir du moment où vous vous détachez des choses (ce qui ne signifie pas que vous cessez de les aimer, l’amour et l’attachement n’ayant rien à voir l’un avec l’autre), vous devenez paisible, tolérant et serein. Vous pourrez alors comprendre les choses sans avoir à vous forcer.

15/ Cessez de vivre en fonction des attentes des autres
Beaucoup trop de gens se conforment à ce que leurs parents, leurs amis, leurs professeurs, le gouvernement…, attendent d’eux. Ils n’écoutent pas leur voix intérieure. Ils sont tellement soucieux de plaire aux autres qu’ils perdent le contrôle sur leur vie. Vous n’avez qu’une seule vie, c’est ici et maintenant. Vous devez vivre votre vie, et en particulier veiller à ce que l’opinion des autres ne vous écarte pas de la voie que vous vous êtes tracée.

Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=les-15-choses-que-vous-devez-abandonner-pour-etre-heureux&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 27/05/2012

Vous êtes peut-être un génie qui s'ignore...

Les chercheurs Dunning et Kruger ont expliqué pourquoi les incompétents ne savent pas qu’ils sont incompétents. Ce principe a son contraire : parfois, les personnes très talentueuses ignorent à quel point elles sont compétentes.
C’est ce que l’on appelle l’effet du pire que la moyenne (worse than average effect). Lorsque l’on est bon dans un domaine, on tend à penser que les autres sont bons aussi. Dans cette situation, confronté à une tâche difficile, on a aussi tendance à sous-estimer ses capacités.
Ainsi, Kruger a montré que les gens sous-estimaient leurs capacités dans des tâches réputées difficiles, comme jouer aux échecs, raconter des blagues, jongler ou faire de la programmation. D’un autre côté, les mêmes personnes surestiment leurs capacités à exécuter des tâches faciles, comme utiliser la souris de l’ordinateur, conduire une voiture ou faire du vélo. En 2007, un chercheur, Don A. Moore, avait écrit la chose suivante :
« Les étudiants de l’université d’Iowa ont rapporté croire qu’ils n’avaient que 6% de chances de battre leurs collègues de l’université dans un jeu de test de connaissances au cours duquel on poserait des questions à propos de la Mésopotamie. Par contraste, ils pensaient avoir 70% de chances de gagner au même jeu si les questions posées portaient sur des séries télévisées. Bien sûr, ces croyances sont erronées, parce que les tests seront simples ou difficiles pour tout le monde. En moyenne probabilité réelle de gagner est toujours de 50% ».
Kruger avait bien expliqué ce phénomène : « Quand les gens se comparent à leurs homologues, ils se focalisent de façon égocentrique sur leurs propres compétences et prennent insuffisamment en compte les compétence du groupe de comparaison ». En d’autres termes, nous oublions que l’équipe adverse est bonne aussi à faire du vélo, et qu’elle n’est pas bonne non plus au jeu d’échec, à raconter des blagues, ou à faire de la programmation.
Ceci est valable également pour les jugements que nous forgeons à propos de nous-mêmes. Par exemple, deux chercheurs, Ethan Zell et Mark D. Alicke, ont montré que les personnes les plus âgées ont tendance à penser qu’elles sont moins séduisantes et moins athlétiques que les autres personnes de leur âge.
La morale de cette histoire, c’est que lorsque vous êtes confronté à une tâche difficile pour laquelle vous vous sentez un peu faible, c’est que vous êtes en train de vous sous-estimer.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=hr&item=vous-etes-peut-tre-un-genie-qui-signore&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 26/06/2012

Vous voulez être heureux? Oubliez la méthode Coué

Le journaliste britannique Oliver Burkeman publiera la semaine prochaine son livre "The Antidote: Happiness For People Who Can’t Stand Positive Thinking" (L’Antidote: le bonheur pour les personnes qui ne supportent pas la pensée positive) dans lequel il affirme que la pensée positive pourrait se révéler moins utile qu’on ne le croit.
Selon Bukerman, la philosophie du "tout ira bien" est contraire à ce proposaient les philosophes de la Grèce et de la Rome Antique. En effet, pour ces derniers, l’effort perpétuel de recherche du bonheur ne ferait que renforcer la perception du malheur et la tentative pour éliminer l’échec et l’insécurité ne nous rendrait que plus anxieux. "L’échec est partout mais le problème est que nous ne voulons pas l’admettre" commente l’écrivain.
Bukerman explique par ailleurs que des penseurs comme Sénèque, au lieu d’utiliser la technique de "visualisation positive" ou méthode Coué, très populaire de nos jours, recommandent plutôt de se préparer mentalement au pire scénario possible afin d’être capable d’affronter les problèmes et de les résoudre sainement. Pour le journaliste, lorsque nous sommes constamment positifs, nous percevons chaque obstacle comme catastrophique. Oliver Bukerman précise qu’il vaut mieux établir une relation saine avec l’échec en essayant d’améliorer la situation lorsqu’un nouveau défi apparaît.
Oliver Burkerman conclut : "Les gourous de l’optimisme ne veulent pas admettre qu’il est possible de trouver le bonheur en acceptant nos échecs (…) Dans l’échec, il y a davantage d’honnêteté ainsi qu’une confrontation sensée à la réalité que l’on ne trouve pas sur les sommets du succès".

Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=vous-voulez-etre-heureux-oubliez-la-methode-coue&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 03/07/2012

Débordé? La vie est trop courte pour être surchargée...

Dans nos sociétés de pays développés, il est devenu très à la mode de dire aux autres combien on est débordé. Le plus souvent, il s’agit d’une vantardise présentée comme une plainte, et la réponse qui lui est fréquemment donnée est un hommage à la vertu du travail, affirme Tim Kreider dans une colonne du New York Times. D’ailleurs, ceux qui en parlent le plus ne sont pas occupés parce qu’on le leur impose : ils se surchargent d’eux-mêmes, du fait d’une addiction au travail, ayant pour origine leur ambition ou comme dérivatif de leur anxiété. Même les classes des enfants leur permettent d’être constamment occupés, et le soir, ils rentrent à la maison aussi épuisés que les adultes.
Cette « hystérie » n’est pas forcément un fardeau inévitable, mais elle est plutôt choisie, lorsque les individus qui en sont les victimes en ont conscience. Etre débordé de travail permet de ne pas sentir de vide dans son existence, et de se donner le sentiment que celle-ci a du sens, et qu’elle n’est pas totalement inepte, ou trop banale. On s’auto-illusionne avec le sentiment d’être indispensable.
Kreider explique qu’il a lui-même choisi de ne travailler que le matin, et que l’après-midi, il fait de la bicyclette et se livre à des activités de loisir, telles que la lecture, ou le visionnage d’un bon film. L’oisiveté est aussi indispensable au cerveau que la vitamine D l’est au corps, affirme-t-il, et en manquer fait souffrir d’une carence comparable au rachitisme. Elle fournit l’espace nécessaire pour prendre du recul, d’établir des relations inattendues entre divers éléments et de patienter en attendant l’inspiration. L’histoire est pleine de moments de génie qui sont intervenus à un moment d’oisiveté, comme l’a écrit Thomas Pynchon dans son essai sur la paresse.
« L’objectif de l’avenir est le plein-emploi, afin que nous puissions jouer », affirme Arthur C. Clarke. « Peut-être le monde glisserait rapidement vers la ruine si tout le monde agissait comme moi. Mais je suggère qu’une vie humaine idéale se situe entre mon indolence insolente et la bousculade frénétique du reste du monde », écrit Kreider, qui se souvient que des années plus tôt, il a choisi le temps plutôt que l’argent, parce qu’il avait compris que le meilleur investissement de son temps limité sur Terre était de le passer avec des gens qu’il aime. « La vie est trop courte pour être surchargée », conclut-il.

Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=deborde-la-vie-est-trop-courte-pour-etre-surcharge&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 07/07/2012

Très bel article ! Dommage que je ne parviennene pas a écrire comme vous aussi bien .


V. BOURGADE.

Écrit par : vincent bourgade | 19/08/2012

Il ne faut pas chercher à ressembler trop à quelqu'un d'autre.
On n'y arrive jamais. Copier encore moins.
S'inspirer, oui. Tout le monde le fait.
Mais, il faut être soi, original, pur et parfois dur.
:-)

Écrit par : L'enfoiré | 19/08/2012

Etes-vous doué pour le bonheur?
Un test dans le "psy BOX" avec un quiz du psy Serge Ciccotti:

Une équation du bonheur? Oui. Elle repose à 50% sur nos gènes. 10% dépendant de la richesse et les conditions de vie, 40% dépendant de notre façon de penser et d'agir.

Une vie plus longue pour les heureux? Oui. Influe sur la santé.

Écrit par : L'enfoiré | 27/10/2012

10 choses dont vous pouvez cesser de vous inquiéter... Au moins si vous voulez avoir le contrôle de votre propre existence

Nous perdons beaucoup de temps, de ressources et d'énergie sur des choses qui n’ont aucune importance, qui sont stupides ou sur lesquelles nous n’avons aucune prise. Le site Lifehack a dressé la liste de 10 de ces choses dont nous devrions cesser de nous soucier :
1.Les attentes des autres concernant notre propre existence
C'est votre vie, c’est à vous de la vivre et c’est vous qui devez subir les conséquences de vos choix. En Par conséquent, faites ces choix en fonction de vos propres besoins et attentes, et non pas en fonction de ce que les autres pensent que vous devriez faire.
2.Votre poids
Notre culture est obsédée par le poids, mais cela ne signifie pas que vous devez l’être. Cesser de surveiller votre poids ne signifie pas pour autant que vous ne devez plus faire attention à ce que vous mangez, mais plutôt que vous devez manger le plus sainement possible sans vous soucier du chiffre qui apparait sur la balance, car votre santé est plus importante que lui.
3.Comment les autres vivent
Laissez les autres vivre leur vie, tout comme vous voulez qu'ils vous laissent vivre la vôtre. Cessez de juger ce qu’ils font et ce qu’ils vivent, et cessez de vous comparer à eux, ou de comparer vos possessions avec les leurs.
4.Combien d’amis vous avez sur Facebook (Ou combien vous en avez sur Twitter)
Le nombre de vos amis virtuels ne décrit ni votre popularité, ni la force de votre réseau. Les vraies relations que vous avez se mesurent au nombre d’interactions de qualité que vous avez avec d’autres et au nombre de personnes qui se soucient de vous et de ce que vous dites.
5.La perfection
La perfection est un but quasi impossible à atteindre. La recherche de la perfection est une perte de temps, elle est irrationnelle et c’est la recette du stress. Essayez de vous en rapprocher, tout en ne perdant jamais de vue qu’elle n’est pas un objectif réaliste.
6.L’âge
Vous ne pouvez pas suspendre le temps. Cessez de vous inquiéter à propos de votre âge, de dépenser de l’argent pour essayer de le dissimuler, de toute façon, il vous rattrapera toujours. Au contraire, appréciez-le : les études montrent qu’en réalité, les gens sont de plus en plus heureux au fur et à mesure qu’ils vieillissent. Au lieu d’accorder de l’importance à vos rides, posez-vous plutôt la question de savoir comment vous voulez vivre les années à venir.
7.Etre conventionnel
Nous voulons trop souvent être « normaux » en nous conformant aux mêmes choses que nos amis, nos collègues ou notre famille. Adoptez le look qui vous plait, écoutez la musique que vous aimez, vivez comme vous le souhaitez… Tant que vous ne heurtez personne, vous pouvez faire ce que vous voulez.
8.Les ‘people’
Pourquoi sommes-nous si obsédés par les célébrités? Ne perdez pas de temps à suivre les évènements de la vie des ‘people’ : cela ne vous apporte rien, et ne vous concerne pas. Recentrez-vous plutôt sur votre propre vie.
9.Toujours avoir raison
Nous voulons tous avoir raison, mais c’est très destructeur. Lorsque nous nous battons pour avoir raison, nous nous concentrons pour prouver que les autres ont tort. Recherchez plutôt des solutions, des manières de collaborer avec les autres pour trouver les meilleures réponses, et cultiver les relations. Concentrez-vous sur les résultats, et non pas sur qui a raison et qui a tort.
10.Tout ce que vous ne pouvez pas contrôler
Cessez de vous tracasser pour des choses que vous ne pouvez pas contrôler. Si vous ne pouvez rien faire pour avoir de l’influence sur une personne ou une situation, ne perdez pas votre énergie. Il y a beaucoup d’autres choses importantes sur lesquelles vous pouvez avoir un impact. Concentrez-vous plutôt sur ces choses et cessez de vous inquiéter pour le reste.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=hr&item=10-choses-dont-vous-pouvez-cesser-de-vous-inquieter-au-moins-si-vous-voulez-avoir-le-controle-de-votre-propre-existence&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_

Écrit par : L'enfoiré | 14/11/2012

Je photographie des gens heureux

Je loue des chambres d’hôtel aux étages élevés
Je fixe les quelqu’un de ma fenêtre
Avant de les capturer
Je les habille de peut-être
C’est l’attraction de l’esseulée

Je photographie des gens heureux
Pour essayer de leur ressembler
J ‘admire cet éclat dans leur yeux
L’étudie pour le développer

Je loue des chambres d’hôtel en étages élevés
J’aime les minois facétieux
Leurs sourires écorchés
Maladroits, paresseux, fragiles ou réprimés

Je photographie des gens heureux
Sur le papier leurs rayons se voient
Je ne trouve rien de plus précieux
Que cette étincelle ornée de soie

Mais si j’entreperçois
Au travers de ma tête embuée
L ombre d’un orage
Au loin dans une maisonnée
Je tire les rideaux et grimpe sur le toit
Regarder les photos Lomo de toi et moi

Je photographie des gens heureux
Pour essayer de leur ressembler
J ‘admire cet éclat dans leur yeux
L’étudie pour me le développer

Je photographie des gens heureux
Pour essayer de leur ressembler
J ‘admire cet éclat dans leur yeux
L’étudie pour me le développer

Je photographie des gens heureux
Sur le papier leurs rayons se voient
Je ne trouve rien de plus précieux
Que cette étincelle ornée de soie

http://www.youtube.com/watch?v=jrdVcmWhvuU

Écrit par : L'enfoiré | 11/02/2013

Quel est le principal obstacle dans notre quête du bonheur?

Les réseaux sociaux tels que Facebook, Instagram et des centaines d'autres plates-formes nous donnent l'occasion de nous comparer aux autres. Mais ces comparaisons peuvent être nuisibles, parce qu’elles peuvent nous faire ressentir que nous avons échoué. Il y aura toujours quelqu’un qui aura un meilleur emploi, un partenaire parfait, un meilleur salaire…, etc.
Sonya Lyubomirsky, une professeur de psychologie de l'Université de Californie, s’est demandée ce qui peut affecter le bonheur personnel, en particulier quel peut être l’effet de ces comparaisons sur le bonheur. Ses conclusions ont rapportées dans l'article Happiness Inc., paru dans le New York Times.
Elle conclut que les gens malheureux se comparent constamment aux autres et qu’ils attachent une grande importance aux résultats.
Au cours d’une expérience, Lyubomirsky a demandé à des groupes composés de deux participants d’utiliser des marionnettes pour enseigner une leçon sur l’amitié à une audience d’enfants imaginaires. Les deux participants étaient ensuite évalués, soit au moyen d'un seul commentaire, positif ou négatif, pour leur prestation, soit d'un commentaire positif ou négatif pour leur prestation, assorti d'une comparaison avec la prestation de leur concurrent, qui pouvait avoir été meilleur qu'eux, ou moins bon.
Les résulats sont les suivants :
- Ceux qui étaient heureux avant de donner le spectacle de marionnettes se souciaient un peu de savoir qu’ils n’avaient pas été aussi bons que leur concurrent, mais ils arrivaient rapidement à surmonter cette déception. Le niveau de leur confiance en eux se trouvait stimulé par les retours positifs.
- En revanche, ceux qui n’étaient pas heureux avant le spectacle démontraient une forte augmentation de leur confiance en eux lorsqu’ils recevaient de bonnes évaluations, sauf lorsqu’ils apprenaient que leur concurrent avait été meilleur qu’eux. Dans ce cas, leur confiance en eux ne s’améliorait que faiblement.
- Les gens malheureux se sentaient plus à l'aise quand on leur communiquait des résultats médiocres, mais en leur précisant que leurs concurrents avaient été pires qu’eux. Dans ce cas, leur confiance en eux s’améliorait plus que lorsqu’on leur avait appris qu’ils avaient obtenu de bons résultats, mais que leurs concurrents avaient fait encore mieux. (Pour les gens heureux, c'est le contraire).

L’esprit de compétition peut être sain, lorsqu’il est modéré, pour s’améliorer, mais ceux qui choisissent de passer leur vie à se comparer aux autres choisissent de mener une vie moins heureuse.

Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=quel-est-le-principal-obstacle-dans-notre-quete-du-bonheur&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 01/05/2013

Psychiatriser la vie?

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/psychiatriser-la-vie-136249

Une chanson de circonstance: "Je photographie les gens heureux"

http://www.youtube.com/watch?v=jrdVcmWhvuU

Écrit par : L'enfoire | 24/05/2013

Briser le cercle vicieux du perfectionnisme

Procrastination et perfectionnisme combinés peuvent être vos pires ennemis. En vous libérant de ce processus psychologique complexe, vous vous mettez en position d’augmenter vos réalisations avec moins de stress.
Il y a différents types de perfectionnismes, mais on peut y penser comme une exigence pour une perfection. La croyance que votre valeur dépend de votre capacité à satisfaire des critères élevés fournit la base à un cortège d’émotions déplaisantes, telles que l’anxiété, parce qu’à chaque fois que vous craignez d’être mauvais, vous vivez cet échec par anticipation. De même, la pensée que d’autres vont considérer que vous échouez peut contribuer à vous rendre anxieux. La pensée de votre valeur comme étant conditionnelle à vos succès et échecs est une forme de pensée en deux teintes, une dichotomie. Vous vous voyez gagnant ou perdant, valable ou nul, fort ou faible, et finalement, vous perdez de vue qu’il y a un moyen terme, et qu’il est très souvent tout à fait acceptable.
Le perfectionnisme vous rend vulnérable à l’anxiété, et à la procrastination qui en découle. Vous voulez la perfection. Mais vous doutez de votre capacité à l’atteindre. Vous trouvez des raisons de faire autre chose, une activité moins menaçante. Et vous attendez ainsi le moment où vous serez parfait. Il y a ainsi 7 phases dans ce processus de procrastination :

1. Vous vous accrochez à des exigences élevées
2. Vous n’avez pas l’assurance que ce que vous pourrez faire sera assez satisfaisant vos yeux
3. A aucun moment, vous n’envisagez de faire moins bien que le mieux
4. Imaginant que vous pourriez échouer à fournir le meilleur, vous ressentez de l’inconfort
5. Vous craignez le sentiment d’inconfort
6. Vous vous cachez vos imperfections et vous réfugiez dans une activité moins risquée, comme jouer à des jeux sur ordinateur
7. vous répétez ceci jusqu’à ce que vous ayez le déclic d’accepter que vous êtes faillible, et commenciez à ne vous demander que le mieux de ce que vous pouvez faire, sans exiger à chaque fois la perfection de vous-même.

Lorsqu’un phénomène de perfectionnisme couplé à de la procrastination est en œuvre, il provoque un effet d’usure du corps lié au stress. Il est possible d’inverser ce processus en en repensant vos objectifs, en séparant le désir de bien faire avec celui d’atteindre la perfection. Il faut changer sa façon d’être perfectionniste. Par exemple, vous êtes un être complexe, bien plus élaboré que ce que vous voulez faire. Vous ne pouvez donc pas être parfait ou imparfait, mais vous êtes une personne dotée de plusieurs caractéristiques. Travailler sur cet aspect de votre complexité pourra vous permettre de réaliser plus de choses, et d’atteindre ainsi davantage d’objectifs.

source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=hr&item=briser-le-cercle-vicieux-du-perfectionnisme&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 25/07/2013

Le bonheur est un état d'esprit

Etre heureux est notre but à tous, mais ce qui est compliqué, c’est que le bonheur n’est pas seulement un état dans lequel nous pouvons nous trouver, c’est un état d’esprit, affirme Ashley Fern de Elite Daily.
Le bonheur dépend de notre capacité à prendre ce que la vie nous a donné et à le personnaliser d’une manière telle qu’elle nous bénéficie. Le bonheur n’est que le sous-produit d’une vie chargée d’amour et de sens.
Fern observe qu’il n’y a donc pas de guide pour être heureux, mais il fournit quelques conseils pour bénéficier au mieux de certaines situations :

✔ Le bonheur n’est pas déterminé par ce qui se passe autour de vous, mais plutôt par ce qui se passe en vous. Il ne vient donc pas des autres, mais de vous-mêmes.
✔ Entourez-vous de gens que vous aimez et qui vous aiment.
✔ Au contraire, éloignez-vous des personnes négatives qui vous démoralisent, qui ont une mauvaise influence sur vous.
✔ Prenez les gens tels qu'ils sont. Vous serez plus serein lorsque vous aurez compris que vous ne pouvez pas changer les autres pour qu’ils s’adaptent à vos attentes.
✔ Examinez votre environnement immédiat. Si quelque chose n’apporte pas de valeur ou de sens à votre existence, débarrassez-vous en. Ne vous sentez pas obligé de vous accrocher à quelque chose qui vous rend malheureux.
✔ Concentrez-vous sur le positif et cessez de chercher des excuses qui pourraient expliquer pourquoi vous n’êtes pas heureux.
✔ Ce qui nous arrive dans la vie est unique, parce que la perception est ce qui façonne notre réalité. Nous ne pouvons donc attendre des autres qu’ils se comportent de la même façon que nous, lorsqu’ils sont placés dans la même situation. Cessez d’attendre que le comportement des autres corresponde à vos attentes, cela ne fera que vous rendre de plus en plus aigri.
✔ Apprenez à jauger les situations. Si certaines circonstances vous déplaisent, vous devez les éviter. Recherchez activement ce qui vous apporte de la joie, et ce qui vous apporte de la tristesse. Les choses qui vous apportent de la joie sont celles sur lesquelles vous devez vous concentrer.
✔ C’est le voyage qui est la récompense, et pas la destination. La voie vers notre objectif est ce qui nous rend heureux. Votre but n'est pas la fin, mais ce que vous apprendrez en cours de route.
✔ Concentrez-vous sur le présent. Si vous passez votre temps à ruminer le passé ou à vous inquiéter pour le futur, vous ne ferez que vous stresser.
✔ Apprenez à ne compter que sur vous-même pour vous apporter de la satisfaction. Lorsque vous aurez appris à être heureux de façon indépendante des autres, vous pouvez commencer à partager votre bonheur avec eux.

Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=le-bonheur-est-un-etat-desprit&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 07/09/2013

"Optimiste" d'Alain Braconnier en parle
http://www.dailymotion.com/video/x19h3cu_alain-braconnier-optimiste_news
mais un optimisme intelligent.
« L’optimisme n’est pas toujours positif ni le pessimisme toujours négatif »

Pourquoi l’optimisme est-il une force ? Un pessimiste peut-il devenir optimiste ? Le psychiatre et psychanalyste Alain Braconnier, consultant au CHU de la Pitié-Salpêtrière et ex-directeur de l’Association de santé mentale du 13e arrondissement de Paris, consacre son nouvel ouvrage à cette qualité humaine. Une disposition naturelle dont les bienfaits ne sont plus à prouver, qui flirte avec notre besoin d’espérer… et parfois avec une petite dose de folie.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/01/02/alain-braconnier-l-optimisme-n-est-pas-toujours-positif-ni-le-pessimisme-toujours-negatif_4342284_3224.html

Écrit par : L'enfoiré | 23/01/2014

6 clés pour entraîner votre cerveau à être heureux

Le bonheur n’est un but mais un état d’esprit, affirment régulièrement les experts du bien-être. Toutefois, le bonheur est aussi le produit d’un processus purement physiologique, explique la neuroscientifique de l’Université de Floride, Teresa Aubele, dans son ouvrage « Train Your Brain to Get Happy: The Simple Program That Primes Your Grey Cells for Joy, Optimism, and Serenity », écrit en collaboration avec le psychologue Stan Wenck. Le point de départ de la recherche de ces deux experts se situe sur la même ligne que la théorie de la neuroplasticité de penseurs tels que Richard J. Davidson. Selon Aubele, si vous programmez vos neurones afin qu’ils soient davantage réceptifs au bonheur, tôt ou tard, il vous sera possible de vous éloigner définitivement de la tristesse. Au contraire, si notre comportement fait en sorte que notre matière grise interprète de façon négative notre quotidien, il nous sera impossible de profiter des moments vécus.

Le quotidien El Confidencial propose un résumé des six chapitres de ce livre :

✔. Apprenez à distinguer les situations de « lutte » ou de « fuite », créatrices d’anxiété
Un des problèmes majeurs de l’être humain à notre époque est qu’il se trouve dans une situation perpétuelle de stress et d'anxiété. La multitude de stimuli qui nous entourent exigent que nous soyons constamment préparés à faire face à n’importe quelle éventualité : un coup de volant brusque afin d’éviter un accident ou une réponse rapide au téléphone. Les actions de lutte ou de fuite, propres aux animaux, constituent des réponses psychologiques qui ont une répercussion au niveau cérébral et qui engendre une réaction hormonale importante. L’afflux d’informations auquel nous sommes confrontés ne favorise pas notre prise de décision, explique Aubele, et nous empêche de faire la distinction entre ce qui est correct et ce qui est inadéquat. Afin d’éviter ce type de situation, il est nécessaire d’éviter le multitâche tout en se fixant des priorités et de mieux organiser notre emploi du temps. Evitez par exemple de consulter continuellement vos emails et apprenez à traiter l’information importante, explique la chercheuse.

✔. Focalisez votre matière grise sur le bien-être émotionnel
De nombreuses études ont montré que le simple fait de sourire favorise notre bien-être. « Vos pensées les plus profondes auront toujours une répercussion sur vos comportements extérieurs car les changements auto-générés dans votre existence sont toujours précédés de changements dans la manière dont vous pensez et dans la façon dont vous abordez les choses », explique Aubele. Les pensées négatives ont une influence sur vos interactions avec autrui, sur votre capacité de perception, sur votre mémoire et sur votre capacité à créer de nouvelles connexions neuronales. Au contraire, si nous sommes capables de nous centrer sur le positif et d’envisager le futur, non pas comme une source de problèmes mais plutôt comme une ample liste d’éventualités, nous serons non seulement plus heureux mais également plus productifs et réactifs.

✔. Ayez des activités qui inondent votre cerveau de dopamine et de sérotonine, neurotransmetteurs du bonheur
La dopamine, une substance libérée par le cerveau, est directement liée à la motivation, au plaisir et à la cognition. Tomber amoureux, faire l’amour, réaliser une activité génératrice de plaisir, s’alimenter correctement ou encore faire de l’exercice sont des activités qui favorisent la production de ces « molécules du bonheur ». Le problème de la dopamine et de la sérotonine est que, comme les drogues, elles sont hautement addictives et leur production diminue dans le temps. Ainsi, certaines études ont montré que leur production diminue avec le temps. Par exemple, après une relation sentimentale de quatre ans, le cerveau arrête de produire ces molécules, ce qui expliquerait la baisse d’intensité de certaines relations de couple.

✔. Pensez à satisfaire l’appétit de votre cerveau grâce à l’exercice
Comme expliqué précédemment, une alimentation saine et la pratique sportive influent significativement sur notre organisme. Réaliser un sport de manière fréquente stimule la circulation sanguine du cerveau en le rendant « plus jeune, mieux nourri, réceptif, flexible et parfaitement affiné » et améliore l’estime de soi.

✔. Améliorez votre alimentation
La majeure partie des régimes sont réalisés dans l’objectif de perdre du poids mais se centrent rarement sur le bien-être. Cependant, il existe une relation directe entre nos états d’âme et ce que nous ingérons. Dans les années 80, une étude du Massachusetts Institute of Technology a montré qu’ « une poignée de cerise est meilleure que n’importe quel aliment antidépresseur » ou encore que « manger une banane par jour favorise la bonne humeur, souligne le nutritionniste Miguel Angel Almodovar, auteur de « Mood Food. La nourriture du bonheur ». Almodovar propose une liste succincte d’aliments qui engendrent le bien-être : le poisson pour ses acides gras type oméga 3, les dattes, les fruits secs, les bananes pour le tryptophane, le cacao, la guarana, l’herbe mate pour la théobromineet les vitamines B et C.

✔. Entraînez votre cerveau à construire de nouveaux chemins vers la sérénité
Dans un dernier point, Teresa Aubele recommande la pratique de la méditation envisagée comme un outil pour améliorer notre bien-être. Un niveau élevé de méditation aide à former une meilleure empathie et davantage de conscience. « S’assoir dans un lieu paisible, fermer les yeux et focaliser notre mémoire sur un de nos moments les plus réjouissants peut nous aider à améliorer nos connexions neuronales », conclut l’auteure.

Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=6-cles-pour-entrainer-votre-cerveau-a-etre-heureux&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 14/02/2014

A Téhéran, on arrête ceux qui manifestent du bonheur

Ce mardi, 7 jeunes Iraniens qui, comme des centaines d'autres jeunes venus de 140 pays, avaient participé à la réalisation de leur propre version de clip de la chanson « Happy » de Pharrell Williams, ont été arrêtés, pour avoir contribué à réaliser une « vidéo obscène qui attentait à la morale publique et qui a été diffusée dans l’espace virtuel ». Six d’entre eux ont été libérés à la condition qu’ils présentent leurs excuses à la télévision iranienne Le producteur du film n'a pas été libéré.
Les six ont dit qu'ils ne s’attendaient pas à ce que leur vidéo rencontre un tel succès, et qu’ils l’avaient réalisée pour donner une meilleure image au monde. Leur vidéo a été vue 178 000 fois.
L'arrestation est d’autant plus étonnante que le dirigeant iranien, Hassan Rouhani, avait lui-même déclaré le weekend dernier que les citoyens du pays devaient tirer parti de l’Internet pour communiquer. Samedi, il avait adressé les deux tweets suivants : « Le Cyberespace devrait être considéré comme une opportunité : pour faciliter les communications dans les deux sens, augmenter l’efficacité et créer des emplois » et « Le gouvernement est insatisfait de la situation actuelle ; il travaille pour augmenter la vitesse d’internet pour les utilisateurs particuliers, les bureaux et sur les appareils mobiles ».
Hier, il a adressé un nouveau tweet appelant à la clémence : « Le bonheur est un droit de notre peuple. Nous ne devrions pas être trop sévères face aux démonstrations de joie ».
Au cours des excuses télévisées, un officier de police, qui a évoqué une « vidéo obscène avec des femmes sans voile », a exhorté la jeunesse iranienne de ne pas se laisser séduire par les réalisateurs qui enregistrent des vidéos qui deviennent virales. Il a également indiqué qu’il n’avait fallu que quelques heures à la police pour identifier et arrêter les six jeunes gens, même si la vidéo était apparue sur YouTube un mois plus tôt.
Rouhani avait déjà invité la police des mœurs iranienne à ne pas faire montre de trop de sévérité contre les femmes qui ne couvrent pas entièrement leurs cheveux. Mais son appel n’est pas susceptible d’avoir une très grande influence, parce que l'application des lois religieuses dans le pays est placée sous la responsabilité de l'ayatollah Khamenei, la plus haute autorité religieuse en Iran.
Sur son compte Twitter, Pharrell Williams a adressé un message pour témoigner de son incompréhension : « Il est plus que triste que ces jeunes aient été arrêtés pour avoir tenté de communiquer du bonheur ».

Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=a-teheran-on-arrete-ceux-qui-manifestent-du-bonheur&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 23/05/2014

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