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02/09/2011

C'est pas l'homme qui prend l'entreprise...

0.PNG...c'est l'entreprise qui prend l'homme.

C'était vrai dans le bas de l'échelle. C'est aussi vrai, dans le haut. Chacun est pris dans l'engrenage de l'entreprise dans laquelle il exerce un travail ou des prérogatives. Tout est orienté vers le rendement. Une entreprise demande de rester efficace, de ne pas dévier de ses objectifs et de sa stratégie, sous peine de se faire déclasser par les clients ou virer par le conseil d'administration ou par les actionnaires


Vu qu'un peu de confiance renaissait dans l'avenir parmi les travailleurs belges, j'écrivais qu'ils pensaient un peu plus à leur bien-être et un peu moins aux projets qu'ils pouvaient avoir dans la société qui les occupaient. Mais, tout dépend de l'activité de la dite entreprise.

Au sommet des plus grands groupes technologiques et de l'IT, on assiste à des adaptations continuelles en fonction des qualifications, des compétences, bien sûr, mais surtout de leurs "tendances".

Il faut capter et maintenir son "bon" personnel à coup d'avantages en nature dans une ambiance de travail et prôner un "team spirit". Dans ce but, on est prêt à offrir un logement à proximité de l'entreprise pour que le personnel reste disponible le plus rapidement possible. Un PC, un Smartphone ou un Blackberry, une voiture sont repris dans les "MUST" indispensables.

Larry Page, un des deux fondateurs de Google, est redevenu directeur, signe de l'importance du créatif de départ à tête de l'entreprise, fondée en 1996 avec Sergey Brin. Le but, reprositionner les têtes du projet "Google". En 2001, il avait cédé sa place à Eric Schmidt qui devenait le "tuteur au jour le jour" pour reprendre la formule de Page, après avoir mis dix ans pour devenir directeur. Schmidt reconnaissait d'ailleurs que prendre des décisions à trois, conduisait à des lourdeurs. Capitaine ad interim, il restera impliqué dans les décisions, mais il avouait avoir "merdé" face à Facebook. Ceci explique, peut-être, cela. Son "ratage" a obligé Google d'augmenter les salaires après les départs de collaborateurs, attirés par les sirènes de Facebook. 0.PNG

Savoir communiquer ce qu'il faut et taire le reste, est tout un art de la communication. Le message doit être complet et concis à la fois. Il doit donner envie, sans faire peur. Déclarer ce qu'il faut, c'est avoir des arguments convaincants.

Dans d'autres activités, des portes-paroles sont souvent chargés de passer la "pommade" avec des messages "préfabriqués". Quand ce n'est pas le créateur et manager de l'ensemble d'un projet, lui-même, le risque dans l'IT, est plus grand. Les questions-réponses doivent pouvoir se plier aux questions fonctionnelles ou techniques.

Surfer sur la vague des réseaux est tout aussi risqué. Moins d'annonces et plus de créations. Consolider en réinventant pour suivre le rythme mouvant et rapide de l'innovation. Le secteur de l'IT reste un domaine jeune et mouvant par excellence avec l'obligation de trouver des idées neuves.

Page et Brin se savaient mauvais communicateurs. Trop techniciens. Pas assez vendeurs.

Sergey gardera son rôle de créatif et du développement tandis que Page a l'envie de se concentrer sur certains services en particulier.

Réinventer Google et revenir aux fondations.

L'idée est de faire redevenir Google au niveau d'une start-up avec la légèreté d'innovations qui la caractérisait.

Le groupe se porte bien avec 30 milliards de dollars de chiffre d'affaire. Et pourtant, le charisme et la force du marketing nécessaire ou l'obligation de redevenir créatif en technique, demandent de remettre les pendules à l'heure et réajuster les fonctions aux besoins des clients et ne pas devenir un "mammouth" comme une société peut le devenir avec l'âge par la force de ses avoirs financiers.

La volonté reste de "rassurer les investisseurs" et pouvoir rebondir dès que le vent tourne.

Twitter a, lui aussi, remis en piste son créateur, Jack Dorsey pour ramener le renouveau à l'entreprise.  

Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, a cru devoir tout dire au sujet de la confidentialité des données. Emphaser la prise de risques de ces dernières et ce fut le retour à la suspicion dans le public.

Le rôle d'un CEO est décidément à géométrie variable.

0.jpgLe visionnaire d'Apple, Steve Jobs était presque trop omni-valent. C'est un atout et un handicap pour sa succession d'être au four et au moulin.

Gourou charismatique de la technique, il avait redressé l'entreprise par ses idées neuves au moment où Apple s'engouffrait dans le tourbillon de la faillite.

"La vision et le leadership extraordinaires de Steve ont sauvé Apple et l'ont guidé vers sa position de compagnie de technologies la plus innovante et de plus forte valeur dans le monde", a commenté Art Levinson.

La capitalisation boursière d'Apple s'élève à 346 milliards de dollars. La marque à la pomme était, même, devenue la compagnie la plus chère au monde début août, devant le géant pétrolier ExxonMobil à la Bourse de New York, avant de revenir à la deuxième place. On parlait avec un certain humour, que la société pourrait racheter les États-Unis pour compenser les dettes non couvertes.

des ordinateurs personnels Macintosh, des baladeurs iPod, des téléphones iPhone et dernièrement des tablettes numériques iPad, a démissionné de la tête de l'entreprise qu'il avait cofondée dans un garage en 1976.

Bon communicateur, Steve Jobs avait 4 astuces marketing:

  • ne rien dire à l'avance seulement ce qui peut créer l'envie dans la rumeur
  • choisir une seule approche sans détour, mais dans un créneau fixé
  • rester fonctionnel et pas trop technique
  • rester cool puisque tout est dans la "boite", bien préparé

Derrière les succès des ordinateurs Macintosh, des baladeurs iPod, des téléphones iPhone et des tablettes numériques iPad, il y a l'homme et son histoire est intéressante à plus d'un titre.0.PNG

Celle de la firme, pas moins. (article contestataire par ses commentaires)

Une interview de 1984 expliquait sa vision qui explique en partie sa réussite: la prise de risque et le rebond possible en cas d'échec. Une autre datée du 9/11/2008, il disait "Ce qui compte, ce n'est pas l'argent qu'on investit dans une entreprise, ce sont les personnes qui travaillent pour vous, la façon dont vous les dirigez et ce que vous recevez d'eux". Travailler chez Apple vu par un ancien, c'est aussi en moyenne 17.000 euros nets, par mois (en 2009) pour la plupart et ceci pour d'autres encore mieux placés.0.jpg

Né à San Francisco le 24 février 1955, d'une mère célibataire, Steve Jobs a été adopté quand il avait à peine une semaine. Accueilli par un couple de Mountain View, au sud de San Francisco, il a grandi en jouant au milieu des abricotiers de ce qui est devenu la Silicon Valley, pépinière informatique californienne.

Pendant ses études secondaires, il suit des conférences au siège du groupe Hewlett-Packard, et pour un job d'été travaille avec Steve Wozniak, qui fondera avec lui Apple quelques années plus tard. Il entre à l'université mais la quitte après un semestre, tout en continuant de suivre des cours. A 20 ans, il fait un voyage initiatique en Inde.
0.PNGPlus de trente ans plus tard, il cultive encore une image d'ascète et on lui prête un régime alimentaire végétalien.

A son retour d'Inde, Steve Jobs entre comme technicien chez le fabricant de jeux vidéos Atari et fréquente un club informatique avec Steve Wozniak.
Il a 21 ans et Wozniak, ingénieur chez Hewlett-Packard, 26 quand ils créent ensemble Apple Computer dans le garage de la famille du premier.
Le mythe est né. Ses détracteurs le dépeignent avec un mauvais caractère, comme un dirigeant autoritaire se mêlant de tout et qui n'accepte pas trop la contestation. Perfectionniste, Steve Jobs est réputé pour être aussi exigeant avec lui-même qu'avec ses collaborateurs. Quitte à piquer de grosses colères. Il est également rancunier : en 2006, il envoie un mail à ses employés lorsqu'Apple dépasse en capitalisation boursière la valeur de Dell pour annoncer la nouvelle et se moquer de son concurrent. Dix ans auparavant, Michael Dell avait déclaré qu'Apple ne faisait que des produits sans innovation et que Steve Jobs ferait bien de fermer boutique.

Il quittait Apple en 1985, au terme d'une lutte de pouvoir interne et prenait la tête des studios Pixar.

Apple périclitait jusqu'à son retour aux commandes en 1997. Viennent ensuite les succès planétaires avec le Mac et les i-XXX.

En 2011, il était en congé de maladie depuis janvier. Il vient de démissionner, le 24 août dernier et sera remplacé par son numéro deux, Tim Cook.

0.jpgCela a créé un petit séisme à la limite du risible: chute immédiate de l'action Apple de 7% et remontée de ses concurrents comme Samsung.

"J'ai toujours dit que si venait le jour où je ne pourrais plus remplir mes devoirs et les attentes en tant que directeur d'Apple, je serais le premier à le faire savoir", écrivait-il dans une lettre adressée au conseil d'administration et à la "communauté Apple".

Le conseil d'administration affirmait pourtant "avoir toute confiance dans le fait que Tim est la bonne personne pour être notre prochain directeur général".0.PNG

Le message, pas de panique. "Il y a tellement de gens talentueux là-bas et l'attention de Steve pour chaque détail est imprégnée dans la culture de l'entreprise. Comme président du conseil d'administration, il restera dans les parages et l'entreprise a déjà planifié la sortie de ses prochains produits", ajoutait un analyste.

0.PNGPourquoi a-t-il démissionné? Express.be, relais de CNNMoney, a sa propre version. Là, on tombait vraiment dans les supputations ou le parano-psychédélique. Ce n'est plus l'incapacité à faire ses devoirs pour cause de maladie, mais la raison, c'est Tim Cook, son successeur, qui pourrait être débauché par une autre société. 0.PNGCela frise, même le cynisme dans la suite: "Apple ne pouvait se permettre d’attendre le décès de Jobs, car dans la situation où Jobs décédait alors qu’il était encore CEO en titre, son poste n’aurait pas échu automatiquement à Cook, il aurait été ouvert à d’autres candidats potentiels. Il était important de "sécuriser" Tim Cook. Son contrat prévoit le versement de 1.000.000 de stock-options, versées, d’abord en 2016, puis en 2021, sous réserve de sa fidélité à Apple.".

Le PC, lui, il a 30 ans. Il a vieilli aussi. Déjà, on se "tablettise", alors que d'autres travaillent toujours avec de vieilles "riquettes".

C'est l'entreprise qui prend l'homme. Pas l'inverse et s'il y a de la houle, ce n'est pas uniquement à la surface de l'eau, mais aussi dans les hauts-fonds.

Il est certain que parfois, à "l'insu de son plein gré", un homme a son poids déterminé par la balance de la Bourse.

Parfois, sa cote prend plus de valeur, le jour où il disparaît.

On ne reconnaît les hommes que sur leurs résultats. C'est connu. La fin justifie toujours les moyens. Mais si les moyens investis ne dépassent pas la fin des justifications?

A l'époque, réussir sans diplômes était possible. Aujourd'hui, c'est plus aléatoire. Le self-made man reste aimé en Amérique, alors qu'il fait "parent pauvre" en Europe.

Tout est périssable, déprécié dans le temps. Alors, rêver à l'éternité... Quand on approche le statut de star et que l'homme résumerait, à lui seul, toute l'entreprise, il y a un problème.

Dans le cas d'une iCône comme Jobs, cela n'a aussi jamais qu'un temps. Personne n'est indispensable. 

Agé de 56 ans, ce visionnaire derrière les succès des ordinateurs personnels Macintosh, des baladeurs iPod, des téléphones iPhone et dernièrement des tablettes numériques iPad, a démissionné de la tête de l'entreprise qu'il avait cofondée dans un garage en 1976.
(pict. REUTERS/Matt Dunham)

Le mythique patron et cofondateur du groupe américain d'informatique Apple, en congé maladie depuis janvier, a démissionné mercredi et sera remplacé par son numéro deux Tim Cook.

"J'ai toujours dit que si venait le jour où je ne pourrais plus remplir mes devoirs et les attentes en tant que directeur d'Apple, je serais le premier à le faire savoir", écrit-il dans une lettre adressée au conseil d'administration et à la "communauté Apple".

"Malheureusement, ce jour est venu. Je démissionne donc en tant que directeur général d'Apple", ajoute-t-il.

Tim Cook, directeur opérationnel du groupe qui était déjà chargé des opérations au quotidien, le remplacera, conformément au "plan de succession" mis en place par Steve Jobs.

Le conseil d'administration affirme "avoir toute confiance dans le fait que Tim est la bonne personne pour être notre prochain directeur général".

Diplômé de l'université de Duke, il avait notamment travaillé à Compaq et à IBM avant de rejoindre Apple en 1998.

L'annonce de la démission de Steve Jobs a été suivie de la chute de l'action Apple à la Bourse de New York. Le titre reculait de 5,3% vers mercredi 23H45 GMT dans les échanges électroniques suivant la clôture.

Pour l'analyste de Gartner Van Baker, les investisseurs n'ont aucune raison de paniquer. "Je pense qu'Apple va bien s'en sortir", a-t-il dit à l'AFP. "Il y a tellement de gens talentueux là-bas et l'attention de Steve pour chaque détail est imprégnée dans la culture" de l'entreprise.

Steve Jobs, qui devient président du conseil d'administration, restera dans les parages et l'entreprise a déjà planifié la sortie de ses prochains produits, a ajouté l'analyste. Selon des informations de presse, l'iPhone 5 doit sortir mi-octobre et la nouvelle version de l'iPad, la troisième, début 2012.

Un visionnaire

Ce patron est non seulement le cofondateur du groupe, aux côtés de Steve Wozniak, mais aussi l'artisan de sa renaissance.

Steve Jobs avait démissionné en 1985 au terme d'une lutte de pouvoir interne et le groupe a périclité jusqu'à son retour aux commandes en 1997.

Le lancement réussi de l'ordinateur iMac à cette époque a marqué le début d'une suite de produits aux succès planétaires: les baladeurs iPod, les téléphones iPhone et dernièrement les tablettes numériques iPad.

Les lancements de nouveaux appareils sont depuis guettés par les adeptes de la marque à la pomme et les investisseurs.

Le groupe ravit ainsi régulièrement le marché par d'excellents résultats. Mi-juillet il a annoncé un bénéfice plus que doublé pour le troisième trimestre, le meilleur jamais enregistré.

"La vision et le leadership extraordinaires de Steve ont sauvé Apple et l'ont guidé vers sa position de compagnie de technologies la plus innovante et de plus forte valeur dans le monde", a commenté Art Levinson, au nom du conseil d'administration, dans un communiqué.

La capitalisation boursière d'Apple s'élève à 346 milliards de dollars. La marque à la pomme est même temporairement devenue la compagnie la plus chère au monde début août, passant devant le géant pétrolier ExxonMobil à la Bourse de New York, avant de revenir à la deuxième place.

"Les contributions de Steve au succès d'Apple sont innombrables et il a attiré et inspiré des employés immensément créatifs et une équipe de direction de classe mondiale", a ajouté Art Levinson.

M. Jobs, 56 ans, était en congé maladie depuis le mois de janvier, pour une durée et une raison indéterminées. Il a subi une greffe de foie il y a deux ans et a survécu à un cancer du pancréas en 2004.

Sa santé inquiétait régulièrement les investisseurs, tant le succès d'Apple apparaît lié à son patron.

"Je pense que les jours les plus brillants et les plus innovants d'Apple sont à venir. Et j'attend avec impatience d'observer et de contribuer à ce succès dans un nouveau rôle", a souligné Steve Jobs dans sa lettre.

Un homme

Né à San Francisco le 24 février 1955, d'une mère célibataire, Steve Jobs a été adopté quand il avait à peine une semaine, selon sa biographie officielle.

Il a été accueilli par un couple de Mountain View, au sud de San Francisco, et a grandi en jouant au milieu des abricotiers de ce qui est devenu la Silicon Valley (vallée du silicium), la pépinière informatique californienne.

Pendant ses études secondaires, il suit des conférences au siège du groupe Hewlett-Packard, et pour un job d'été travaille avec Steve Wozniak, qui fondera avec lui Apple quelques années plus tard.

Il entre à l'université mais la quitte après un semestre, tout en continuant de suivre des cours. A 20 ans, il fait un voyage initiatique en Inde.

Plus de trente ans plus tard, il cultive encore une image d'ascète et on lui prête un régime alimentaire végétalien (sans aucun apport d'origine animale).

A son retour d'Inde, Steve Jobs entre comme technicien chez le fabricant de jeux vidéos Atari et fréquente un club informatique avec Steve Wozniak.

Il a 21 ans et Wozniak - alors ingénieur chez Hewlett-Packard - 26 quand ils créent ensemble Apple Computer dans le garage de la famille du premier.

Suit le succès des ordinateurs personnels Macintosh. Mais au terme d'une lutte de pouvoir interne M. Jobs quitte Apple en 1985 et prend la tête des studios Pixar.

En son absence, le groupe à la pomme périclite. Jobs est rappelé aux commandes en 1997 et le relève, d'abord en lançant l'iMac, qui fait de l'ordinateur un objet de design.

Viennent ensuite les succès planétaires de l'iPod (lancé en 2001), baladeur numérique le plus vendu au monde, et de l'iPhone, qui marie les fonctions d'un téléphone, d'un baladeur, d'un assistant personnel et d'une console de jeux, jusqu'au récent succès de l'iPad.

Longtemps célibataire en vue, il a eu une aventure avec la chanteuse Joan Baez. Marié depuis 1991, il a quatre enfants, dont une fille née avant son mariage.

Ses détracteurs le dépeignent comme un dirigeant autoritaire se mêlant de tout, mais ce qui inquiète les investisseurs c'est ce que deviendra Apple sans lui.

Pour l'analyste Robert Enderle, quand il n'est pas là, il manque à Apple "ce petit quelque chose" qui fait tout.
"J'ai toujours dit que si venait le jour où je ne pourrais plus remplir mes devoirs et les attentes en tant que directeur d'Apple, je serais le premier à le faire savoir", écrit-il dans une lettre adressée au conseil d'administration et à la "communauté Apple".

"Malheureusement, ce jour est venu. Je démissionne donc en tant que directeur général d'Apple", ajoute-t-il.

Tim Cook, directeur opérationnel du groupe qui était déjà chargé des opérations au quotidien, le remplacera, conformément au "plan de succession" mis en place par Steve Jobs.

Le conseil d'administration affirme "avoir toute confiance dans le fait que Tim est la bonne personne pour être notre prochain directeur général".

Diplômé de l'université de Duke, il avait notamment travaillé à Compaq et à IBM avant de rejoindre Apple en 1998.

L'annonce de la démission de Steve Jobs a été suivie de la chute de l'action Apple à la Bourse de New York. Le titre reculait de 5,3% vers mercredi 23H45 GMT dans les échanges électroniques suivant la clôture.

Pour l'analyste de Gartner Van Baker, les investisseurs n'ont aucune raison de paniquer. "Je pense qu'Apple va bien s'en sortir", a-t-il dit à l'AFP. "Il y a tellement de gens talentueux là-bas et l'attention de Steve pour chaque détail est imprégnée dans la culture" de l'entreprise.

Steve Jobs, qui devient président du conseil d'administration, restera dans les parages et l'entreprise a déjà planifié la sortie de ses prochains produits, a ajouté l'analyste. Selon des informations de presse, l'iPhone 5 doit sortir mi-octobre et la nouvelle version de l'iPad, la troisième, début 2012.
Un visionnaire

Ce patron est non seulement le cofondateur du groupe, aux côtés de Steve Wozniak, mais aussi l'artisan de sa renaissance.

Steve Jobs avait démissionné en 1985 au terme d'une lutte de pouvoir interne et le groupe a périclité jusqu'à son retour aux commandes en 1997.

Le lancement réussi de l'ordinateur iMac à cette époque a marqué le début d'une suite de produits aux succès planétaires: les baladeurs iPod, les téléphones iPhone et dernièrement les tablettes numériques iPad.

Les lancements de nouveaux appareils sont depuis guettés par les adeptes de la marque à la pomme et les investisseurs.

Le groupe ravit ainsi régulièrement le marché par d'excellents résultats. Mi-juillet il a annoncé un bénéfice plus que doublé pour le troisième trimestre, le meilleur jamais enregistré.

"La vision et le leadership extraordinaires de Steve ont sauvé Apple et l'ont guidé vers sa position de compagnie de technologies la plus innovante et de plus forte valeur dans le monde", a commenté Art Levinson, au nom du conseil d'administration, dans un communiqué.

La capitalisation boursière d'Apple s'élève à 346 milliards de dollars. La marque à la pomme est même temporairement devenue la compagnie la plus chère au monde début août, passant devant le géant pétrolier ExxonMobil à la Bourse de New York, avant de revenir à la deuxième place.

"Les contributions de Steve au succès d'Apple sont innombrables et il a attiré et inspiré des employés immensément créatifs et une équipe de direction de classe mondiale", a ajouté Art Levinson.

M. Jobs, 56 ans, était en congé maladie depuis le mois de janvier, pour une durée et une raison indéterminées. Il a subi une greffe de foie il y a deux ans et a survécu à un cancer du pancréas en 2004.

Sa santé inquiétait régulièrement les investisseurs, tant le succès d'Apple apparaît lié à son patron.

"Je pense que les jours les plus brillants et les plus innovants d'Apple sont à venir. Et j'attend avec impatience d'observer et de contribuer à ce succès dans un nouveau rôle", a souligné Steve Jobs dans sa lettre.

Un homme

Né à San Francisco le 24 février 1955, d'une mère célibataire, Steve Jobs a été adopté quand il avait à peine une semaine, selon sa biographie officielle.

Il a été accueilli par un couple de Mountain View, au sud de San Francisco, et a grandi en jouant au milieu des abricotiers de ce qui est devenu la Silicon Valley (vallée du silicium), la pépinière informatique californienne.

Pendant ses études secondaires, il suit des conférences au siège du groupe Hewlett-Packard, et pour un job d'été travaille avec Steve Wozniak, qui fondera avec lui Apple quelques années plus tard.

Il entre à l'université mais la quitte après un semestre, tout en continuant de suivre des cours. A 20 ans, il fait un voyage initiatique en Inde.

Plus de trente ans plus tard, il cultive encore une image d'ascète et on lui prête un régime alimentaire végétalien (sans aucun apport d'origine animale).

A son retour d'Inde, Steve Jobs entre comme technicien chez le fabricant de jeux vidéos Atari et fréquente un club informatique avec Steve Wozniak.

Il a 21 ans et Wozniak - alors ingénieur chez Hewlett-Packard - 26 quand ils créent ensemble Apple Computer dans le garage de la famille du premier.

Suit le succès des ordinateurs personnels Macintosh. Mais au terme d'une lutte de pouvoir interne M. Jobs quitte Apple en 1985 et prend la tête des studios Pixar.

En son absence, le groupe à la pomme périclite. Jobs est rappelé aux commandes en 1997 et le relève, d'abord en lançant l'iMac, qui fait de l'ordinateur un objet de design.

Viennent ensuite les succès planétaires de l'iPod (lancé en 2001), baladeur numérique le plus vendu au monde, et de l'iPhone, qui marie les fonctions d'un téléphone, d'un baladeur, d'un assistant personnel et d'une console de jeux, jusqu'au récent succès de l'iPad.

Longtemps célibataire en vue, il a eu une aventure avec la chanteuse Joan Baez. Marié depuis 1991, il a quatre enfants, dont une fille née avant son mariage.

Ses détracteurs le dépeignent comme un dirigeant autoritaire se mêlant de tout, mais ce qui inquiète les investisseurs c'est ce que deviendra Apple sans lui.

Pour l'analyste Robert Enderle, quand il n'est pas là, il manque à Apple "ce petit quelque chose" qui fait tout.

AFP
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C'est tout le problème de garder une image portante par l'emballage. Le contenu a presque moins d'importance. La confiance, la crédibilité doivent se tenir au top en n'importe quelle situation. Le développement durable à tous niveaux. Ne pas faire de gaffes. Celles-ci paient cash.

Le turn-over des patrons devient, d'ailleurs, de plus en plus rythmé. En moyenne, un CEO reste 4 à 5 ans à la tête d'un groupe, alors qu'il pouvait espérer rester, il y a dix ans, pendant 7 ou 8 ans à son poste.    

Manque de charisme ou de technicité, pas assez de chiffre et c'est la porte de secours avec le parachute adéquat. Le patron entraîne sa célébrité ou sa déchéance avec lui en assurant ou non une communication irréprochable. L'image fait partie de notre temps. Les idées, elles, végètent sur des priorités parfois dépassées.

Les salaires des CEO en correspondance avec les potentiels? Le Principe de Peter est souvent rencontré dans une ascension sans limites comme je l'écrivais à la même époque, il y a deux ans. Les postes se gagnent, désormais, à l'influence et pas nécessairement à la compétence.

Richard Branson a beaucoup fait pour le succès de Virgin... et du sien. Son charisme profite à l'entreprise comme vitrine du groupe.

0.jpgUn cas, très différent, est celui du patron de Ryanair, Michael O'Leary. Ses voyages par avion en low-cost, se trouvaient confronté à une opposition marqué de l'extérieur, par les clients et se retrouve sur les bancs d'accusés par la Communauté Européenne. Par l'intérieur, par le personnel naviguant, les plaintes sont de plus en plus nombreuses. Agressivité de la pub. Tout est "trop" bon pour rompre le silence. Alors, il multiplie les déclarations tapageuses et les provocations pour assurer la couverture médiatique de la société. Le malaise n'a pas encore atteint le client, attiré par des publicités provocantes et des prix qui semblent toujours bas, mais cela ne peut tarder. Présenter le prix comme si c'était la seule manière d'attirer le client. Le personnel n'a qu'à se contenter des règles irlandaises plus souples ou changer d'orientation. Le bluff est alors l'ingrédient principal dans un jeu de poker.

En dehors d'Albert Frère, peu de noms de grands "navigateurs solitaires" en Belgique. Sa publicité n'est pourtant pas fulgurante. L'adage pour entrepreneur belge se marie avec le dicton "pour vivre heureux, vivons cachés".0.PNG

La confiance dans le marché devient de plus en plus négative en Belgique, trop obnubilée par les restructurations, les délocalisations, les pertes du caractère belge des entreprises, des distorsions de salaires entre haut et bas de la hiérarchie.  

L'étalage de richesses des dirigeants peut servir aux États-Unis, mais est très mal vu, en Europe.

On se souvient, en France, de la sortie malheureuse de Lagardère. Le goût du "people" n'est pas le même des deux côtés de l'Atlantique.

Le public a toujours raison, quelque part, mais il ne remonte pas à la source en se cantonnant trop à l'embouchure. 

Le CEO représente 50% de l'image aux États-Unis et à peine 35% en Europe.

On pourrait attribuer une note à chacune des techniques de CEO pour bien nager. Le risque est de devoir surnager entre deux eaux. Rien de plus mauvais en Bourse que le brouillard.

0.PNGDans ce cas, il est certain que le capitaine peut, à la fois, sauver ou faire sombrer son navire quand il faut traverser la tempête. 

Les actionnaires, restés à quai, n'ont que les yeux greffés sur la cargaison à la fin du voyage et se foutent des projections sur des voyages futurs. Ils "travaillent" à courts termes. Ils n'ont pas l'éternité devant eux. Ils n'en seront jamais pour leurs frais, si le leader se fait prendre par l'entreprise ou coule à cause d'elle ou de sa stratégie. Burnout, connait pas....

Quant aux rameurs, les sans-grades, les travailleurs de l'ombre, ils doivent rester dans le vent, se débrouiller avec les alluvions et se trouver dans le CMM. 0.PNG

"CMM: Capability Maturity Model"': « … Le CMM évolue et a récemment donné naissance au CMMI (Capability Maturity Model Integrated) qui concerne, outre l'aspect logiciel, les aspects "systèmes" des développements. Le CMM se décline sinon en quatre sous-modèles. Le SW-CMM (SW signifiant software), modèle le plus connu et qui s'applique aux logiciels. Le SA-CMM (Software Acquisition CMM) concerne la normalisation des processus d'acquisition des progiciels. Le SE-CMM (Systems Engineering CMM) est propre à l'ingéniérie système tandis que l'IPD-CMM (Integrated Product Development CMM) touche la conception et la production de produits. Enfin, le P-CMM semble lui aussi émerger, il s'applique à la gestion du personnel».

Ce matin-là, c'est la guerre des talents, était-il dit.

"Le paradoxe était là. Le chômage restait élevé et les entreprises avaient de plus en plus de difficultés à trouver de bons profils et à les garder. Beaucoup de compétences étaient demandées, voire impossibles", disait l'un. "Compétences techniques à l'informatique pointue, mais pas besoin de super diplômés. Bien qu'il fallait rester le meilleur dans sa branche et vouloir évoluer en permanence", disait l'autre

0.PNG"Mais c'est en amont que la formation doit commencer, dès le secondaire, pour donner le goût des sciences, des mathématiques et en présentant la joie de l'effort... Pour garder ses talents, chez soi, il faut assurer un équilibre travail-famille et se rendre compte du vieillissement des équipes. Repenser les méthodes de travail. Permuter l'échelle des salaires, plus nécessaires en début qu'en fin de carrière.", affirmait le dernier.

Non, mais en écoutant ou lisant cela, serions-nous vraiment arrivés à l'époque charnière? 

Pour le personnel, jusqu'ici, c'était se poser la question de savoir si, demain, le voyage sur une mer de plus en plus houleuse, cela se traduirait par le tangage ou le roulis et pour après-demain, à une éventualité de sauter par dessus bord.

Quel bel avenir allons-nous avoir, "schotché" à l'entreprise.

Y a plus qu'à suivre le cours du "schotch"...


 

L'enfoiré,

 

Mise à jour du 06/10/2011: Steve Job est décédé. Le mémorable discours qu'il fit le 12 juin 2005 à l'Université de Standford contient 3 parties.

La raison pourquoi il a quitté l'Université.

Trop chère et une impression de perdre son temps

Pourquoi il avait raison d'avoir quitté Apple qu'il a créé.

Cela a permis de créer NeXt et Pixar.

 

La mort est la meilleure chose 

Aide à prendre des décisions. Facteur de changement. "Si aujourd'hui tait le dernier jour, est-ce que j'aimerais faire ce je vais faire toute à l'heure?". Toutes les craintes s'effacent devant la mort. La mort est le destin que nous partageons. Donc ne pas accepter les dogmes des autres.

"The Whole Eath Catalog" de Steward Brand lui est revenu en mémoire.

Soyez insatiable, soyez fou. Vous devez trouver ce que vous aimez faire. 

 

Citations:

  • "Manager seulement pour le profit revient à jouer au tennis en regardant le tableau des résultats plutôt que la balle.", Ivan Lendl
  • "Le management est l'art de prendre des décisions à partir d'informations insuffisantes.", Roy Rowan
  • "Une entreprise dans laquelle il n'y a pas d'ordre est incapable de survivre ; mais une entreprise sans désordre est incapable d'évoluer.", Bernard Nadoulek
 
0.jpgMise à jour 23 août 2013: Steve Balmer prend sa retraite.
 
0.jpgMise à jour 24 janvier 2013: Trentenaire et toujours follement génial.
Le 22 janvier 1984, un spot publicitaire de 60 seconde sur une nouvelle machine Apple. Un an après Lisa.
Deux jours après Steve Job annonce le Mackintoch (le Mac pour les intimes) comme "follement génial". Avec lui, Steve Wozniak et Jef Raskin.
2500$ pour 128 Kb avec une facilité d'exploitation et un bel interface graphique, mais aucun port d'extension , une mémoire vive trop courte, une connectique pauvre.
Mac II en 1994. Puis une période creuse face à la concurrence des compatibles PC et de l'OS de Microsoft.
0.jpgLa cible IBM était surfaite, mal comprise. L'ennemi était ailleurs: Microsoft. 
Le Power Mackintosh avec architecture RISC, le Mac LC, le Power Book Duo...
Une renaissance en 1997 avec la MacOs8 et l'iMac G3.
1999, iBook portable et Power PC G4 Titanium.
2006, le processeur Intel entre dans la danse et rend le lien entre les PC et Apple plus aisé. 
2010: Mac Pro, l'eMac low-cost.Le Pwer Book G4, iMac64 appelé Tournesol avec mac OsX.
2013; 21,5 milliards de $ qu'a toujours rapporté la série Mac. Le Mac Mini. Le Mac Book Air...
C'est vrai qu'on ne manque pas d'air chez Apple
 

0.jpg

Mise à jour 29 janvier 2014Dans ses résultats publiés hier, Apple parle de « trimestre record » pour son chiffre d’affaires à 57,6 milliards d’euros (42,1 milliards d’euros) et de « résultat net trimestriel record » pour ses bénéfices de 13,1 milliards de dollars (9,6 milliards d’euros).

Bien entendu, cela signifie qu’il ne s’est jamais autant vendu d’iPhone et d’iPad, les deux produits phares d’Apple. Sans doute le double effet période de fête et nouveaux produits (iPhone 5S et 5C, iPad Air, iPad mini Retina) pour arriver à 51 millions de smartphones et 26 millions de tablettes. Ce qui représente une hausse respective de 6,7% et de 13,5% par rapport au dernier trimestre 2012. Et tant pis si les analystes attendaient 55 millions d’iPhone… Même les Mac sont en hausse de 17%, à 4,8 millions d’exemplaires vendus, tandis que les iPod chutent de 52% avec 6 millions d’exemplaires vendus. Maintenant, on va où?

 
0.jpg0.jpgMise à jour 04 février 2014: Bille Gates prend-il sa retraite, quitte la présidence de Microsoft ou la reprend ?
 
 
Mise à jour 22 mai 2014: Reed Hastings a fondé "Pure Software" et "Netflix". Pas très médiatisé, sa forune estimée à 1 milliard de dollars, il la consacré à des œuvres caritatives proche de l'éducation. 
 
0.jpgOctobre 2014: L'iPhone 6 est annoncé et les critiques suivent...
 
 

Commentaires

Le mec qui a créé le mac!

Écrit par : victor | 02/09/2011

Himself. mais pas le macadam. :-)

Écrit par : L'enfoiré | 02/09/2011

L'emploi US ne semble pas correspondre en dehors de l'IT
http://www.lesoir.be/actualite/economie/2011-09-02/les-chiffres-de-l-emploi-us-font-chuter-les-bourses-860361.php

Écrit par : L'enfoiré | 02/09/2011

C'est du lourd !
Le côté sociable/social/people/coutumes de ce qui se fait ou pas, est super bien exposé .

-"L'étalage de richesses des dirigeants peut servir aux États-Unis, mais est très mal vu, en Europe.
On se souvient, en France, de la sortie malheureuse de Lagardère. Le goût du "people" n'est pas le même des deux côtés de l'Atlantique.
Le public a toujours raison, quelque part, mais il ne remonte pas à la source en se cantonnant trop à l'embouchure. "
Comment trouver plus vrai ?

Apple c'est quasi une entreprise communiste vu dans l'oeil du petit monde ultra-libéraliste-sauvage dans lequel nous nageons tous ...LOL

Écrit par : Sun Tzu | 02/09/2011

Du lourd, comme tu dis.
Tout la hiérarchie est traitées de haut en bas, avec parfois un peu d'humour grinçant.
Le fil rouge reste le fleuve qui va à la mer avec la chanson de Renaud.
Quant à la fin, le mot "skotché" est à la mode, mais dans le domaine politique.

Écrit par : L'enfoiré | 02/09/2011

http://www.20minutes.fr/article/779902/plus-4-patrons-des-psychopathes-reussi#xtor=RSS-145

Je pense que pour une fois je suis pas hors sujet ...

Écrit par : Sun Tzu | 03/09/2011

Là, c'est dans le mille... :-)

Écrit par : L'enfoiré | 03/09/2011

L'absurdité du culte des PDG ou pourquoi, plus que jamais, les cadres intermédiaires sont nécessaires:
Le culte des PDG a atteint des proportions absurdes, estime The Economist. On les voit sur les couvertures de papier glacé des magazines, on leur attribue tout le mérite de la réussite des milliers de personnes qui font leur entreprise. Or, selon une étude récente menée par une économiste du MIT, Antoinette Schoar, le travail des dirigeants ne compte que pour 5% dans les performances des plus grosses entreprises. Et lorsque la même étude s’est penchée sur l’opinion des employés de la base, ceux-ci ont répondu que c’était leur responsable direct qui comptait le plus pour leur motivation. Marcus Buckingham, un auteur dans le domaine de la gestion, a d’ailleurs écrit que les « gens rejoignaient une entreprise, mais quittaient un responsable ».

Les cadres des niveaux intermédiaires n’ont pourtant jamais eu aussi peu la cote. Non seulement on se moque d’eux dans des séries télévisées telles que « The Office », mais dans les entreprises qui « dégraissent », ils sont les premiers à partir. Chez Unilever, on a compté jusqu’à 36 niveaux hiérarchiques ; aujourd’hui, il n’y en a plus que 6. Les nouvelles technologies ont fait émerger de nouvelles méthodes de supervision des employés qui ont éliminé cette tâche de leurs fonctions.

Pourtant, Ethan Mollick, de la Wharton Business School en Pennsylvanie, explique que les entreprises devraient éduquer les managers pour leur permettre de faire l’articulation entre les opérations du quotidien, et la mise en place de la stratégie de long terme définie par le conseil de direction. Les responsables de niveaux intermédiaires permettent également de filtrer les informations dans les entreprises de plusieurs milliers d’employés, et d’opérer une sélection des informations à faire remonter à la direction de l’entreprise.

Sources: http://www.express.be/business/?action=view&cat=hr&item=labsurdite-du-culte-des-pdg-ou-pourquoi-plus-que-jamais-les-cadres-intermediaires-sont-ncessaires&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_term=PDG%2C%20Culte%2C%20cadre%2C%20responsable%2C%20manager%2C%20interm%E9diaire%2C%20supervision%2C%20filtrer&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 04/09/2011

3 raisons pour lesquelles le diplôme universitaire ne sera plus la garantie d'une vie financièrement insouciante:
Dans une étude récente, le "Centre on Education and the Workforce" de l’Université de Georgetown avait conclu qu’« obtenir un diplôme sanctionnant des cycles d’études au-delà du secondaire vaut presque toujours le coup ». Les diplômes sont toujours corrélés avec les revenus : un Américain avec un diplôme professionnel peut s’attendre à gagner 3,6 millions de dollars au cours de son existence ; s’il n’a qu’un diplôme de premier cycle, il ne doit s’attendre à gagner que 1,3 millions de dollars.

Mais peut-on se baser sur le passé pour prédire le futur dans ce domaine ? Ce n’est pas l’avis de The Economist, pour qui la baisse de la demande en personnel diplômé observé depuis la récession pourrait être bien plus qu’une simple tendance conjoncturelle :

- Tout d’abord, on observe une forte hausse du nombre de diplômés de l’enseignement supérieur, sur le plan mondial. Entre 1990 et 2007, le nombre d’étudiants en université a augmenté de 22% en Amérique du nord, de 74% en Europe, de 144% en Amérique Latine, et de 203% en Asie. Au total, en 2007, 150 millions de personnes sont allées à l’université, dont 70 millions rien que pour l’Asie. Et les économies émergentes, désireuses de combler leur retard en la matière, bâtissent des universités pour concurrencer les meilleures écoles de l’Amérique et de l’Europe. De plus en plus, les diplômés des pays occidentaux devront compter avec ceux issus des pays plus pauvres, qui sont prêts à travailler plus dur pour des salaires moindres.

- Dans le même temps, nous avons assisté à une révolution technologique. Les ordinateurs sont de plus en plus sophistiqués, et de plus en plus capables de prendre en charge des tâches routinières de plus en plus élaborées, plus rapidement, et plus précisément que les hommes.

- Cette observation a conduit plusieurs économistes, dont Paul Krugman, à douter que la société postindustrielle sera de plus en plus demandeuse en diplômés, et à estimer au contraire qu’il y aura un creusement de cette demande, parce que les emplois intermédiaires seront détruits par ces machines sophistiquées, et que la demande en emplois très qualifiés s’affaiblira. David Autour, du MIT (Massachusetts Institute of Technology), souligne que l’automatisation rendue possible au cours de l’ère informatique n’a pas détruit que les emplois des ouvriers, elle a détruit tout emploi qui pouvait être réduit à une routine. Alan Blinder, de l’Université de Princeton, estime que les emplois des plus diplômés sont aussi les plus délocalisables : le travail de codage informatique peut être fait de partout, contrairement au travail du plombier, ou à celui du chauffeur routier.

Un diplôme d’université est toujours l’indispensable sésame pour entrer dans les grandes guildes, comme l’ordre des médecins, le barreau et l’enseignement universitaire, qui donnent accès à la sécurité de l’emploi, et à de bons salaires. Au cours du 20ième siècle, ces ordres étaient encore capables de mettre des barrières à l’entrée, parfois pour de bonnes raisons, parce que les métiers qu’ils recouvrent n’admettent pas l’incompétence (le médecin se doit d’être compétent et qualifié), mais aussi dans un but plus intéressé, celui de protéger leurs intérêts. Mais de plus en plus, ces mêmes guildes commencent à trembler sur leurs fondations : les cabinets d’avocats sous-traitent de façon croissante leurs recherches de documents à des spécialistes qui les ont informatisées, comme Blackstone Discovery. Les patients des médecins se débrouillent par eux-mêmes plus fréquemment, en recherchant sur internet les solutions à leurs problèmes. Et les postes de professeurs titulaires d’université sont plus souvent confiés à des vacataires.

Thomas Malone, du MIT, estime que l’automatisation, la mondialisation et la dérégulation font partie d’un mouvement plus global : l’application de la division du travail au travail intellectuel, pour en améliorer la productivité. D’une part, les consommateurs pourront de plus en plus trouver des alternatives aux services coûteux fournis par les professionnels de ces ordres ; d’autre part, les travailleurs intellectuels pourront se concentrer sur leurs domaines d’expertise, et sous-traiter les tâches les plus fastidieuses à d’autres.

Mais ces changements vont inéluctablement réduire le confort et la prédictibilité de l’existence pour les générations futures de diplômés.

Sources: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=3-raisons-pour-lesquelles-le-diplome-universitaire-ne-sera-plus-la-garantie-dune-vie-financierement-insouciante&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_term=dipl%F4me%2C%20d%E9localisation%2C%20mondialisation%2C%20informatisation&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 06/09/2011

Lequel a plus changé le monde? Appel ou Microsoft?
Dans un sondage récent, 7 Français sur 10 ont estimé que Microsoft en a plus fait pour changer le monde qu’Apple, rapporte Pascal-Emmanuel Gobry dans Business Insider. Or, la popularité de Steve Jobs est à son apogée, tandis qu’il vient de démissionner de son poste de PDG d’Apple. Des milliers d’articles vibrants d’émotion dans les média mondiaux lui rendent unanimement hommage, en affirmant qu’il a « changé le monde ». Doit-on en conclure que les Français manquent de sagacité et qu’ils n’ont pas encore saisi l’apport des technologies Apple ?
D’accord, Steve Jobs est l’un des plus grands chefs d’entreprise de l’histoire, concède Pascal-Emmanuel Gobry, un visionnaire qui laissera plusieurs empreintes dans l’univers. Mais en terme d’impact pur sur le monde, c’est Microsoft qui l’emporte, estime-t-il.
Il avance les arguments suivants :
- Le Macintosh a montré la voie que l’informatique devait prendre, mais il n’a pas marché sur le plan commercial. Dans les années 1980, Apple a échoué à comprendre ce que le logiciel pouvait apporter, notamment les logiciels de tiers, qui manquaient pour le Macintsosh. Microsoft, qui était dès le départ une société de développement de logiciels, a créé un système d’exploitation qui ouvrait la voie à des milliers d’autres concepteurs de logiciels pour l’innovation. Grâce à cette multiplication de brevets, des économies d’échelle ont été possibles, ce qui a baissé les prix des PC, et permis leur démocratisation, dans un cercle vertueux.
- Apple est si énorme et si performante aujourd’hui qu’elle peut proposer les meilleurs produits au meilleur prix. Mais à l’ère de la révolution de l’informatique personnelle, le Macintosh était un produit élitiste, la Mercedes de l’informatique, tandis que MS-DOS était comme la Ford T, basique, peu esthétique et économique. Mais la Ford T, comme le MS-DOS, sont finalement les produits qui ont fait les révolutions technologiques, parce qu'ils ont permis la démocratisation et la généralisation d'une technologie.
- Le matériel « PC » est laid et les logiciels sont peut-être maladroits, mais ils ont permis à des millions de gens de se familiariser avec les logiciels. Et si les logiciels sont pleins de bugs, c’est parce que Microsoft s’est toujours efforcé de permettre une compatibilité avec ses produits les plus anciens. La cohésion des gammes qui en a résulté a été un des autres avantages du PC.
En résumé, Microsoft a apporté deux choses au monde :
1/ Il a été la première société de développement de logiciels
2/ Il a mis un PC sur chaque bureau dans chaque foyer.

Et en fin de compte, c’est ce dernier point qui importe le plus. En transférant la plus grosse part de la valeur de l’informatique sur le logiciel, plutôt que sur le matériel, Microsoft a permis de démocratiser l’informatique, et de la vulgariser.
Apple prend aujourd’hui sa revanche, avec les smartphones et les tablettes, qui seront probablement aussi importants que la révolution de l’informatique de bureau. Peut-être que dans 20 ans, nous regarderons en arrière, et que nous jugerons l’impact d’Apple aussi fort que celui de Microsoft dans les années 1980. Mais pour l’instant, c’est Microsoft qui a eu plus d’impact qu’Apple, conclut-il.

http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=lequel-a-le-plus-change-le-monde-apple-ou-microsoft&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_term=Apple%2C%20Microsoft%2C%20impact%2C%20r%E9volution%2C%20informatique%2C%20PC%2C%20MS%2DDOS%2C%20logiciel%2C%20d%E9mocratisation%2C%20vulgarisation&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 09/09/2011

Google consomme en permanence l'électricité nécessaire à 200.000 foyers...

Chaque fois que nous lançons une recherche sur Google, ou que nous regardons une vidéo sur YouTube, ou envoyons un message avec Gmail, les centres de données de Google, remplis d’ordinateurs, consomment de l’électricité. Cumulés, tous ces centres de données consomment 260 millions de watts à l’année, ce qui représente le quart de la production d’une centrale nucléaire moyenne, et l’équivalent de la consommation électrique de 200.000 foyers.
Vous trouvez ces chiffres impressionnants ? Pour Google, ils témoignent d'une économie d'énergie. La compagnie explique qu’il est globalement bien plus coûteux de prendre sa voiture et de se rendre à la bibiothèque pour faire des recherches…
Jusqu’à présent, le géant du moteur de recherche avait répugné à dévoiler ses statistiques de concommation énergétique, un comportement que les experts expliquaient par l’embarras donné par des valeurs élevées, ou par le souci de garder des informations opérationnelles à l’abri des concurrents. Selon une estimation de Google, une recherche moyenne sur son moteur de recherche consomme 0,3 watt/heure d’électricité. Sachant que plus d’un milliard de recherches lui sont confiées quotidiennement, on aboutit à 12,5 millions de watts sur les 260 millions, le reste venant des autres services de Google.
Noah Horowitz, un scientifique du Natural Resources Defense Council, une organisation verte de San Francisco, applaudit la transparence de Google, mais il observe que les données fournies par Google n’englobent pas la consommation des ordinateurs personnels des usagers, ni celle des smartphones, ou des tablettes.
Pour 2010, Google estime avoir produit moins d’1,5 million de tonnes d’émissions de carbone, provenant pour la majeure partie des combustibles utilisés pour produire l’électricité de ses centres de données. 25% de l’énergie utilisée proviendrait de sources d’énergie renouvelable en 2010, et la société travaille pour que ce chiffre atteigne 30% en 2011.

http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=un-monstre-energivore-google-consomme-en-permanence-lelectricit-ncessaire-a-200000-foyers&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_term=Google%2C%20recherche%2C%20moteur%2C%20%E9nergie%2C%20%E9lectricit%E9%2C%20centrale%2C%20nucl%E9aire&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 09/09/2011

Raisons qui expliquent pourquoi certains salariés se fichent de leur entreprise

Les augmentations de salaire fonctionnent un peu comme une maison plus grande : au début, on se sent plus à l’aise, plus heureux, puis, après un certain temps, cela devient normal.
Les employés ne répondent pas forcément à des augmentations de salaire par de meilleures performances, mais c’est plutôt la façon dont on les traite qui est déterminante.

Raisons qui peuvent expliquer pourquoi les salariés de votre entreprise s’en fichent :
1. Le manque de liberté. Il est important de respecter les procédures, mais également de respecter une certaine part d’autonomie. Même dans les usines, il doit être possible pour les salariés de trouver leur propre approche du travail.
2. Le manque d’objectifs. Les objectifs apportent du sens au travail, et de la motivation, parce que chacun d’entre nous a au moins un peu l’esprit de compétition. Sans objectif, le travail n’est que travail, il n’est pas drôle.
3. Le manque de sens de la mission. Nous avons besoins de sentir que nous faisons partie d’un projet qui nous dépasse. Il faut donc que les employés connaissent les buts poursuivis par l’entreprise. Tout simplement parce qu’ils ne peuvent pas partager les rêves de leur entreprise, s’ils ne les connaissent pas.
4. L’imprécision de ce que l’on attend d’eux. Chacun doit comprendre ce qu’est du bon travail. Si des procédures doivent changer, communiquez abondamment pour que ces changements soient bien compris de tous, puis respectez-les vous-même.
5. L’impossibilité d’apporter sa contribution personnelle. Tout le monde veut démontrer de l’intelligence, ce qui se concrétise dans l’entreprise par la contribution d’idées personnelles, d’avis. Mais si l’on refuse aux salariés la possibilité de pouvoir offrir ces suggestions, on les transforme en robots indifférents, pour qui le travail n’est plus important. Arrangez-vous pour que les employés puissent facilement émettre des suggestions, et lorsque vous ne pouvez pas tenir compte de leurs propositions, expliquez-leur bien clairement pourquoi. Il n’est pas possible de mettre en pratique les idées de tout le monde, mais on peut en revanche faire le nécessaire pour que chacun se sente écouté et respecté lorsqu’une suggestion est proposée.
6. Le manque de relationnel. Les salariés travaillent pour l’argent, mais aussi pour des gens. Un mot gentil, une conversation à propos de la famille, vérifier qu’ils ne manquent de rien dans leur travail, créent des moments de relations interpersonnelles bien plus importants que les réunions ou les entretiens annuels.
7. Le manque de cohérence. La plupart des employés peuvent supporter un responsable exigeant et prompt à la critique, à partir du moment où il traite tout le monde de la même façon. Les réussites similaires doivent conduire aux éloges et récompenses similaires. La communication est la clé pour maintenir cette cohérence : les employés doivent comprendre pourquoi une décision est prise.
8. Le manque d’avenir. Chaque emploi devrait mener à quelque chose de mieux, au sein de la société, ou ailleurs. Prenez le temps de développer vos employés pour les préparer au poste qu’ils convoitent, même si ce poste est situé hors de la société. Ils s’intéresseront à l’entreprise, parce qu’elle s’intéresse à eux.

Écrit par : L'enfoiré | 13/09/2011

Alors là Guy bravo sur le dernier de tes commentaires "Raisons qui expliquent pourquoi certains salariés se fichent de leur entreprise"

Pour ma part j'ajouterai à la cohérence :
Les ordres et les contre-ordres non motivés ça passe pas super mais il y a mieux "les changements de comportement et les changement de politique interne fixés par les actionnaires (ou autre)"
On ne peut pas demander au salarié de s'impliquer et être curieux puis lui demander de ne pas s'impliquer et de s'occupper de ses fesses (ça arrive souvent)

On ne refera pas le monde mais force est de constater que dans le milieu du travail on recule à grands pas, on ne veut plus des salariés avec un cerveau mais on veut retrouver des salariés robotisés comme il y a 50 ans . (limite si on pouvait exiger un cerveau uniquement à temps choisi ils le demanderaient)

L'entreprise est de plus en plus vécue comme une arnaque, c'est un fait .
Arnaque à tous les étages, jeu de dûpes, tout le monde fait semblant alors que tout le monde sait que c'est que du vent ...

Écrit par : Sun Tzu | 13/09/2011

Salut Bertrand,
Ce n'est pas mon commentaire. Je ne le revendique pas. Mais peu importe la provenance, du moment qu'il apporte un plus et qu'il corresponde à l'idée générale, je suis partant.

Écrit par : L'enfoiré | 13/09/2011

Des trucs pour optimiser une journée sans en faire plus?

1/ Dans son livre « The Checklist Manifesto », l’auteur New Yorkais Atul Gawande rapporte que l’introduction de liste de tâches a complètement révolutionné le fonctionnement d’un hôpital. Les infirmières et les médecins d’une unité de soins intensifs, à qui les chercheurs avaient demandé d’établir des listes de tâches comportant ce qu’ils pensaient qu’ils auraient à faire dans la journée, a amélioré l'efficacité des soins en quelques semaines. En conséquence, la durée moyenne de séjour des patients de l’unité a pu être divisée par deux.
2/ Etre heureux améliore la productivité ; une étude a conclu que ses participants les plus heureux étaient plus productifs que ceux qui ne l’étaient pas.
3/ La décoration au bureau peut être décisive : un bureau décoré est plus productif qu’un bureau neutre, et l’est encore plus si les salariés ont leur mot à dire concernant cette décoration.
4/ Et si vous essayez de réduire le nombre d’heures que vous passez au bureau, méfiez-vous des jours pluvieux. Lorsqu’il pleut, les hommes ont tendance à échanger 30 minutes de leur temps à la maison contre du temps au bureau.
5/ De même, les longs trajets domicile/bureau augmentent la durée du temps passé au bureau de 35 minutes.
6/ Les réunions tenues dans la position assise durent 34 minutes en moyenne que celles qui se tiennent debout, sans toutefois produire davantage de résultats ou de meilleures décisions.
Sources: http://www.express.be/business/?action=view&cat=hr&item=6-trucs-pour-optimiser-votre-journee-de-travail-sans-en-faire-plus&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_term=productivit%E9%2C%20checklist%2C%20pluie%2C%20trajet%2C%20bonheur%2C%20d%E9coration&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 15/09/2011

Google bouscule l'écosystème du tourisme en ligne.
Un nouveau service Flight Search apporté au moteur de recherche.
La reconversion de Larry Page fait déjà parlé d'elle.
Comparateur de prix, mais pas vendeur de tickets de voyage, mais apporter un meilleur trafic.

Écrit par : L'enfoiré | 15/09/2011

Le plus grand piège du dirigeant : la solitude au sommet de la hiérarchie

Pour Héraclite, une seule chose est constante, permanente, c’est le changement. Et à l’ère de l’information et de la mondialisation, c’est encore plus vrai.
De nouvelles technologies sont introduites quotidiennement, les gens adoptent de nouvelles valeurs, et les dirigeants d’entreprises doivent tenir le rythme s’ils ne veulent pas condamner leur société à l’obsolescence, et à une disparition rapide certaine.
Mais pour réinventer leur société au quotidien, ils doivent apprendre à se remettre en question et à apprendre eux-mêmes de nouvelles choses au quotidien, explique Robert S. Kaplan, professeur de gestion à la prestigieuse école d’Harvard, et ex-vice-président de Golgman Sachs.
Or, le plus grand piège du dirigeant, c’est de se retrouver seul, solitaire, en haut de la hiérarchie, parce que l’on ne sait pas comment s’y prendre pour consulter ses subalternes, parce que l’on pense que ce type de contacts est inapproprié.
Le dirigeant n’a personne au dessus de lui, et toutes les décisions qu’il prend affectent les autres.
Or, s’il ne prend pas des mesures proactives pour obtenir du feedback de ses collaborateurs, le dirigeant se condamne à l’isolement, et à prendre de mauvaises décisions.
Il est en fait plus important pour un responsable d’obtenir des conseils et des retours, que pour un jeune débutant. Car le jeune débutant pourra facilement se faire coacher, et obtenir de l’aide, parce que c’est naturel.
Comment faire : il faut se créer un groupe de subalternes qui pourront vous juger en action. Vous devrez autoriser ce groupe à bien vous connaître, à les laisser vous observer de près. De cette manière, vous obtenez du retour sur ce que vous faites, et vous ne serez plus si isolé.

Sources : http://www.express.be/business/?action=view&cat=management&item=le-plus-grand-piege-du-dirigeant-la-solitude-au-sommet-de-la-hierarchie&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_term=dirigeant%2C%20solitude%2C%20feedback%2C%20retour%2C%20exp%E9rience%2C%20critiques%2C%20d%E9cision&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 15/09/2011

Patron qui déménage pour raison de salaires trop bas.

« Ce qui attend la Stib, ça ne va pas être de la tarte »

Alain Flausch, directeur-général démissionnaire de la Stib, a rappelé les réalisations accomplies les 11 dernières années et s'est félicité qu'un Belge arrive au sommet d'une institution internationale.
« En onze ans, on a appris à marcher, et même à courir. Vous n'aurez pas de ma part un règlement de compte. Ce n'est pas ça le sujet aujourd'hui. Quand je suis arrivé à la Stib, j'avais le sentiment qu'on était assis sur une chaise, en onze ans, on a appris à marcher et même à courir. Entre 2000 et 2011, on a changé la Stib de la cave au grenier. Tram, bus, métro, Mobib, nouveau siège social. La part du transport public avait doublé.
Si j'étais intéressé par l'argent, je ne serais jamais venu à la Stib »

Concernant son départ pour l'UITP, Alain Flausch a parlé d'une « opportunité ». « J'ai beaucoup travaillé avec eux », a-t-il dit tout en notant : « C'est aussi un Belge qui arrive au sommet d'une institution internationale ». Interrogé sur les motivations de son départ, et notamment, la rémunération, le directeur-général a nié : « Si j'étais un homme d'argent, je ne serais jamais venu à la Stib »

http://www.lesoir.be/regions/bruxelles/2011-09-21/le-patron-de-la-stib-demissionne-live-864645.php

Écrit par : L'enfoiré | 21/09/2011

Un mois après le départ de Steve Jobs : l'action Apple a grimpé de 10%
Depuis la démission de Steve Jobs, le CEO d’Apple, le cours des actions de la société a augmenté de 10%. L’action Apple a fini hier à 413 dollars, un nouveau record. La société est désormais celle qui a la plus grande valeur, si l’on se base sur sa capitalisation boursière. Elle vaudra bientôt plus que Microsoft et Google combinés.
Pour les analystes, l’explication tient précisément dans le départ de Steve Jobs : alors qu’il était aux commandes, la menace posée par sa maladie créait une grande incertitude qui pesait sur la valorisation de l’entreprise. Ce risque est maintenant levé. Le lancement de l’iPhone, qui aurait dû avoir lieu cet été, a été repoussé à l’automne, et il a lieu la semaine prochaine. On s’attend également au lancement prochain d’une version bon marché de l’iPhone 4 pour le marché chinois. Les investisseurs ont donc matière à considérer Apple.


http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=un-mois-apres-le-depart-de-steve-jobs-laction-apple-a-grimpe-de-10&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_term=apple%2C%20Steve%2C%20Jobs%2C%20iPhone&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 21/09/2011

Flatter le patron, ce n'est pas seulement bon pour votre carrière, c'est bon aussi pour votre santé

Les chercheurs ont étudié la relation entre le rejet au travail et la détresse psychologique du sujet, et l’impact de la flagornerie et de l’aisance politique au bureau, en étudiant les réponses de 215 employés de deux compagnies pétrolières chinoises. « Nous avons trouvé que la capacité à se faire bien voir neutralisait la relation entre l’exclusion et les tourments psychologiques sur le lieu de travail lorsqu’elle est utilisée avec des employés qui ont une grande finesse politique, mais qu’elle empirait cette association lorsque elle était employée par des employés avec une aisance politique faible. ».
Le chemin de la santé et du succès semble donc bien passer par la flatterie et la « caresse dans le sens du poil » faites intelligemment. Les auteurs proposent aux entreprises de favoriser une culture qui décourage l’exclusion qui en résulte, en formant les employés et leurs responsables, en mettant en valeur l’estime de soi, en privilégiant les techniques qui résolvent vraiment les problèmes, et en développant l’aisance relationnelle au sens politique.
Si elles négligent ce problème, c’est la tension, l’épuisement émotionnel et la déprime qui attendent les salariés exclus. Dans une enquête précédente, portant sur 5 ans et réalisée en 2005 sur 262 employés à plein-temps, 66% des sujets avaient indiqué qu’ils ressentaient qu’ils étaient systématiquement ignorés par leurs collègues, et 29% avaient déclaré que lorsqu’ils entraient dans un endroit, des gens qui s’y trouvaient s’en allaient.

Sources: http://www.express.be/business/?action=view&cat=hr&item=flatter-le-patron-ce-nest-pas-seulement-bon-pour-votre-carriere-cest-bon-aussi-pour-votre-sante&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_term=flatter%2C%20politique%2C%20bureau%2C%20tourment%2C%20psychologique%2C%20flagornerie%2C%20&utm_campaign=

Mais, ne faudrait-il pas changer le système complet à la base?
Supprimer la solution de facilité, préconisée habituellement du "divide ut imperes". Supprimer la compétition entre les membres d'une même organisation.
Ouvrir le "team spirit" de manière plus ... pratique et moins théorique.

L'enfoiré

Écrit par : L'enfoiré | 22/09/2011

Autre cas à strophes: HP (Hewlet Packard pour rappel)
Après Carly Fiorina, Mark Hurd, voilà le hollandais Leo Apothecer qui était à la tête du groupe depuis 11 mois et qui a été remercié.
Il était le 7ème CEO de HP depuis 1999.
A nouveau, beaucoup de casseroles.
Selon lui, la clé de la réussite était le logiciel.
Vieux combat d'arrière-garde entre hardware et software.
Les rachats de Palm, d'Autonomy prix d'or, ont pesé dans la balance.
Août 2011, HP renonçait à son WebOs, et donc aux tablettes, aux smartphones et envisageait de terminer sa branche PC en s'oriente vers les services en rachetant l'éditeur de logiciels, Autonomy.
Depuis son installation, la capitalisation de l'entreprise a perdu 50%.
Dur dur de rester en place quand il y a du vent... "Heureusement" qu'il y a les parachutes auréolés... !!!!
Meg Witman, ex CEO de eBay reprend le flambeau.

Jusque quand?

Il était sur la sellette...
http://hightech.nouvelobs.com/actualites/depeche/20110923.ZDN5659/hp-leo-apotheker-sur-la-sellette.html

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/reuters_00381936-hewlett-packard-renvoie-son-patron-leo-apotheker-nomme-meg-whitman-223244.php

Écrit par : L'enfoiré | 23/09/2011

Rentable tout de même
Une indemnité de départ de 13,2 millions de dollars pour 11 mois à la tête de HP
Une indemnité de départ de 13,2 millions de dollars pour 11 mois à la tête de HP

Mon business > Management
30 sept. 2011
par Mylène Vandecasteele

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Finalement, Leo Apotheker, ex-CEO de Hewlett Packard (HP) qui vient d’être débarqué, recevra tout de même un confortable chèque de 13,2 millions de dollars, se décomposant en 7,2 millions de dollars à titre d’indemnité de départ et de 2,4 millions de dollars de prime de performance, plus 156.000 titres de la société pour une valeur de 3,56 millions de dollars. Ce n’est pas si mal, si l’on tient compte du fait qu’il n’est même pas resté un an en poste (11 mois). De plus, ses frais de déménagement pour la France ou la Belgique seront totalement pris en charge, et il sera remboursé s’il réalise une moins-value sur la vente de sa résidence en Californie.
Meg Whitman, sa remplaçante, ne bénéficie définitivement pas du même traitement : son salaire sera de 1 dollar à l’année. Elle rejoint le club des CEO américains tels que Steve Jobs, Eric Schmidt, Larry Page, Sergei Brin, ou encore Jerry Yang, qui sont payés en fonction des performances de leur société, plutôt que sur la base d’un traitement fixe.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=management&item=une-indemnite-de-depart-de-132-millions-de-dollars-pour-11-mois-a-la-tete-de-hp&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_term=Leo%2C%20Apotheker%2C%20parachute%2C%20dor%E9%2C%20HP%2C%20Hewlett%20Packard%2C%20Meg%2C%20Whitman%2C%20indemnit%E9%2C%20d%E9part&utm_campaign=#

Écrit par : L'enfoiré | 03/10/2011

1 Belge sur 4 n'a jamais eu un travail intéressant

Apparemment, peu de Belges sont satisfaits de leur carrière. Dans un sondage en ligne étonnant publié par le site d’emploi StepStone, on apprend que seulement 16% des Belges estiment avoir réussi leur parcours professionnel. 60% d’entre eux affirment avoir déjà eu un travail intéressant, mais n’ont pas trouvé l’emploi de leurs rêves. Pire, 24% des Belges, presque un quart, déclarent n’avoir jamais eu un travail intéressant.

http://www.express.be/business/?action=view&cat=hr&item=1-belge-sur-4-na-jamais-eu-un-travail-interessant&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_term=Belgique%2C%20emploi%2C%20travail%2C%20poste%2C%20carri%E8re%2C%20parcours%2C%20professionnel&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 29/09/2011

Les jours sont comptés pour Oracle (et pour Sun, BEA, EMC...

" Il y a dix ans, c’était une blague : vous leviez 20 millions de dollars de capital-venture et vous deviez signer un chèque de 4 millions ou de 5 millions de dollars pour Oracle, Sun, BEA et EMC… Quand Salesforce a débuté, cela ressemblait à un jouet comparé à Siebel. Et maintenant, regardez, deux ans plus tard, c’est bien mieux. Pas une de nos startups n’utilise Oracle ». Ces déclarations, ce sont celles de Marc Andreessen, le fondateur de Netscape, qui a créé une société de capital-risque avec Ben Horowitz en 2009, Andreessen Horowitz. Il affirme que les start ups dans lesquelles sa société a investi ont toutes adopté des solutions basées sur le cloud computing (informatique en nuage). Cette technologie a tellement réduit les coûts, que des success-stories comme celles de Facebook ont été rendues possibles : « Il y a dix ans, Facebook n’aurait pas été viable en tant que société. Les coûts d’infrastructure auraient compromis le projet. Les chèques à signer pour Oracle, Sun, BEA et EMC auraient écrasé la société avant même qu’elle ne puisse décoller ».

« Je pense vraiment que les jours sont comptés pour Oracle et c’est le cas le plus patent. J’ai un respect énorme pour Oracle, Larry Ellison est une de mes idoles – je ne dirais pas un modèle… Mais objectivement, lorsqu’on voit où ils en sont, ils ont tous les vieux logiciels, ils ont mis le paquet sur les frais de maintenance. Tout ça, c’est bien et bon pour les clients, ce modèle, mais ils n’ont pas sauté le pas vers ce changement ».

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=les-jours-sont-comptes-pour-oracle-et-pour-sun-bea-emc&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_term=Oracle%2C%20Sun%2C%20EMC%2C%20BEA%2C%20Saleforce%2C%20Siebel%2C%20Marc%2C%20Andreessen%2C%20nuage%2C%20cloud%2CFacebook&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 01/10/2011

Pourquoi le recrutement d'un CEO superstar d'une autre société n'est pas une sage décision

L'échec proviendrait du culte du « CEO Sauveur », et de son corolaire, le choix d’un CEO hors de l’entreprise. Les firmes recrutent de plus en plus des patrons qui ont réussi ailleurs sur l’hypothèse que leurs talents sont transférables, et souvent, le cours des actions s’envole à la nomination d’une vedette. Dans les années 70, cette pratique ne concernait que 15% des remplacements de CEO des 1000 firmes suivies par Forbes. Au début des années 2000, 33% des CEO de ces sociétés avaient été choisis à l’extérieur, et dans le secteur des techs, c’est encore plus fréquent.
Pourtant, les recherches indiquent que cela donne rarement les résultats escomptés. Jim Collins, qui a écrit “Good to Great”, affirme que les grandes compagnies devraient toujours rechercher leurs CEO dans leurs rangs. Pour Rakesh Khurana de la Harvard Business School, désigner un CEO externe que l’on présente comme un sauveur érode le moral des troupes.
Richard Cazier de l’Université Chrétienne du Texas et John McInnis de l’Université d’Austin, Texas, ont étudié 192 CEO non issus de la société dans laquelle ils avaient été nommés, entre 1993 et 2005. Ces CEO avaient été recrutés après avoir bien réussi dans une firme, et accueillis avec un gros bonus. Mais la conclusion de leurs études, c’est que ces primes étaient inversement corrélées avec leur réussite à leur nouveau poste. En clair, plus ils étaient payés, plus ils étaient mauvais dans leurs nouvelles fonctions.

Comment l’expliquer ? Les PDG vedettes ont souvent une idée exagérée de leurs compétences. Ils s’arrogent tout le mérite des succès de la société où ils ont officié précédemment, en oubliant que bien d’autres facteurs sont rentrés en ligne de compte, et qu’en particulier, d’autres ont contribué à ces succès. Ils se sentent capables à eux seuls de transformer une culture d’entreprise, mais généralement, ils échouent. Les auteurs ont également remarqué que la tendance à recruter des CEO de l’extérieur était plus fréquente dans les sociétés dont les conseils de direction étaient « trépidants et inattentifs ».
Quelques fois, ça marche bien quand même, à l’exemple de Lou Gerstner, ex-CEO de MCKinsey et American Express qui a su redonner un second souffle à IBM. « Mais HP tente sûrement le diable en désignant un 4ème CEO de l’extérieur (ou presque extérieur, compte tenu qu’elle a passé quelques mois au conseil de direction) », conclut le magazine.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=management&item=pourquoi-le-recrutement-dun-ceo-superstar-dune-autre-societe-nest-pas-une-sage-dcision&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_term=CEO%2C%20PDG%2C%20Apotheker%2C%20Whitman%2C%20succ%E8s%2C%20m%E9rite%2C&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 04/10/2011

Steve Jobs est décédé

http://www.lesoir.be/actualite/vie_du_net/2011-10-06/steve-jobs-maitre-a-penser-d-apple-est-decede-868024.php

Citations de Steve Jobs:

Sur la richesse:
« Etre l’homme le plus riche du cimetière ne m’intéresse pas… Aller au lit en se disant qu’on a fait quelque chose de magnifique… C’est ce qui m’importe. »

Sur la vie:
« C’est plus marrant d’être un pirate que de s’engager dans la marine. »

Sur la mort:
« Personne ne veut mourir. Même les gens qui veulent aller au paradis ne veulent pas mourir plus vite pour y aller. Et pourtant, la Mort est notre destin à tous. Personne n’y a jamais échappé. Et c’est ainsi que cela doit être, parce que la Mort est sans nul doute la meilleure invention de la Vie. C’est ce qui la rend si importante. Il efface l’ancien pour faire place au nouveau . En ce moment, le nouveau, c’est vous , mais un jour, pas si éloigné, vous allez devenir progressivement l’ancien et être effacé . Désolé d’être aussi dramatique, mais c’est assez vrai. »

Sur la simplicité:
« C’est un de mes mantras – focus et simplicité. La simplicité peut être plus difficile à atteindre que la complexité : il faut travailler dur pour bien penser et faire simple. Mais cela vaut le coup à la fin parce qu’une fois que tu y arrives, tu peux déplacer des montagnes. »

Sur son départ d’Apple en 1985
« Je ne l’ai pas vu tout de suite, mais il apparait maintenant clairement qu’être viré d’Apple fut la meilleure chose qui me soit arrivé. Le poids de devoir être un facteur de succès pour l’entreprise a été remplacé par la légereté d’être un petit nouveau, moins sûr de tout savoir. »

Sur Microsoft
« Le seul problème à propos de Microsoft est qu’ils n’ont pas de goût… Ils n’ont pas d’originalité… Ils créent des produits de troisième catégorie. »

Sur le design
« Design est un drôle de mot. Certaines personnes pensent que ‘design’ signifie ‘à quoi un objet ressemble’. Mais bien sûr, si vous creusez plus profond, c’est vraiment comment cet objet fonctionne. »

Sur l’ordinateur
« L’ordinateur est l’outil le plus remarquable que nous ayons jamais construit. »

Sur l’audace
« Soyez insatiables, soyez fous. C’est vrai que ça n’est pas dans le status quo qu’on se préparera un avenir meilleur. Ni la frilosité et les certitudes qui nous permettront d’avancer. »

Sur Socrate
“J’échangerai toute ma technologie pour un après midi avec Socrate”.

Sur l’innovation
« C’est l’innovation qui différencie les leaders des suiveurs. Et ça n’est pas John Chambers qui dira le contraire. »
« L’innovation, c’est une situation qu’on choisit parce qu’on a une passion brûlante pour quelque chose. »

Avoir un oeil nouveau
Toujours avoir l’esprit d’un débutant : c’est vrai que j’ai l’impression de ne faire jamais les choses aussi bien que lorsque j’essaie de les regarder d’un oeil nouveau plutôt que d’appliquer mes certitudes et mes expériences passées à chaque fois. On devrait généraliser le rapport d’étonnement dans les entreprises. Enième épisode de la controverse “faire ce qu’il faut vs faire ce que tu maitrises et que tu as toujours fait mécaniquement” ?

Sur le travail
Le seul moyen d’être bon c’est d’aimer ce qu’on fait. Et tant qu’on a pas trouvé quelque chose qu’on aime, il faut continuer à chercher. Qui a dit que les salariés devaient se comporter comme des machines et que tenir compte de l’affect professionnel était une hérésie. Peut être également un message aux entreprises qui doivent également apprendre à se faire aimer, voire prendre en compte ce critère dans leur politique RH et les définitions de postes…

http://belgium-iphone.lesoir.be/2011/10/06/steve-jobs-ses-citations/

Écrit par : L'enfoiré | 06/10/2011

Steve Jobs, un maître à penser ou à dépenser?

Une semaine déjà que le monde a appris à vivre sans la présence de Steve Jobs. On a du mal le croire. A lire l'avalanche ahurissante de commentaires élogieux sur le “génie du génial” entrepreneur, on avait fini par se persuader que le monde entier, de la Chine à l'Amérique, en passant par l'Europe et l'Asie, allait décréter une semaine de deuil national, que les usines s'arrêteraient de tourner, que les bourses stopperaient nettes leurs transactions, que les gens seraient contraints de porter un brassard noir et de pleurer toutes les larmes de leurs corps sur la dépouille du créateur d'Apple.
La planète vacillait sur elle-même, des gens regardaient leurs Iphones avec des yeux mouillés, d'autres inondaient de chaudes larmes l'écran de leur Ipad. Des centaines d'internautes, hagards de chagrin, confiaient leurs peines sur les réseaux sociaux, en écrivant qu'ils venaient de perdre leur phare, leur chef, leur maître à penser. A dépenser plutôt !
On n'exagère à peine. La nouvelle de la disparition de Steve Jobs a créé le même mouvement d'idolâtrie posthume que la mort de Michael Jackson. Soudainement, c'eût été comme si chacun d'entre nous avait perdu un de ses êtres les plus chers. Désorientée et déboussolée, la planète entière a été comme sonnée debout, se demandant comment elle allait parvenir à survivre au décès de celui qu'on a tout de même osé comparer à un Einstein ou à un Picasso. Rien que cela. Comme si sans Steve Jobs, la vie devenait subitement insupportable. Inutile.
Du jour au lendemain, nous sommes tous devenus des orphelins inconsolables, orphelins d'un homme qui, mieux que quiconque, avait compris que dans la course effrénée aux nouvelles technologies, l'homme ne rechignerait pas à entamer ses bas de laine pour se procurer des produits qui certes, présentaient bien, certes se déclinaient avec un style et un design racé, mais ne pouvaient tout de même pas prétendre à être des objets à même de révolutionner le genre humain. Dans vingt ans, dans trente ans, les nouvelles générations ne manqueront pas de se gausser en contemplant ces drôles de machines d'Apple qui seront devenues obsolètes, forcément obsolètes. Ainsi va le monde d'aujourd'hui. De plus en plus vite. Emporté dans une course échevelée au progrès et à la sacro-sainte modernité. Les rois d'aujourd'hui seront les valets de demain. Et les génies d'hier, des imposteurs du futur.

Source: http://www.express.be/articles/?action=view&cat=column&item=steve-jobs-un-maitre-a-penser-ou-depenser&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_term=Steve%20Jobs%2C%20d%E9ces%2C%20opinion%2C%20%E9loges%2C%20presse&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 13/10/2011

La vérité sur le pull noir à col roulé de Steve Jobs

La fidélité vestimentaire de Steve Jobs fait désormais partie de sa légende. Il était très rare de le voir porter autre chose qu’une paire de jeans « 501 » et son sweat-shirt noir à col roulé. Gawker rapporte que dans la biographie qui va paraître très prochainement, « Steve Jobs », Walter Isaacson révèle le secret derrière ce qu’il faut bien appeler un « uniforme ».
Lors d’un voyage au Japon dans les années 1980, Jobs avait demandé au Président de Sony, Akio Morita, pourquoi tous les employés de l’usine portaient des uniformes. Il lui avait répondu qu’après la guerre, plus personne n’avait de vêtements. Les firmes comme Sony avaient offert des uniformes à leurs employés pour travailler. Au fil des années, ces uniformes ont été intégrés à la culture des entreprises qui ont développé chacune leur propre signature avec un style bien particulier, parce qu’elles ont compris que les uniformes étaient un bon moyen de créer du lien entre les salariés et leur entreprise.
Chez Sony, l’uniforme avait été créé par le grand couturier Issey Miyake, et consistait en une veste en nylon avec des manches amovibles. Jobs avait contacté Miyake et lui avait demandé de concevoir une veste pour Apple. De retour chez Apple, il avait présenté à tout le monde plusieurs modèles de vestes que Miyake avait dessinées en expliquant qu’il serait formidable que tout le monde les adopte : « Je me suis fait huer sur la scène », avait-il raconté à son biographe. « Tout le monde détestait l’idée ».
Mais il s’était lié d’amitié avec Miyake, et avait continué à lui rendre périodiquement visite. Finalement, il s'était dit qu’il pourrait lui-même porter un uniforme, d’abord pour la commodité que cela apporte, mais aussi pour le message stylistique que l’uniforme fait passer. Il a donc demandé à Miyake de lui dessiner des pulls à col roulé noir, une spécialité de Miyake qu’il appréciait particulièrement. Le styliste lui en a créé une centaine.
Isaacson conclut en expliquant qu’il avait manifesté de la surprise en écoutant cette histoire, et que Jobs lui avait montré sa collection privée de pulls noirs empilés dans son dressing-room en lui disant : « Voilà ce que je porte. J’en ai assez pour le restant de ma vie ».
Après le décès de Jobs, la société St. Croix, qui commercialise le "pull à col roulé noir de Jobs", a vu ses ventes doubler. La compagnie a décidé de surfer sur ce succès, en proposant de faire un don de 20 dollars à une association caritative de lutte contre le cancer, chaque fois qu'un pull d'une valeur de 175 dollars est vendu. Selon Business Insider, le succès de l'opération est tel, que vendredi dernier, St. Croix se trouvait en rupture de stock

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=la-verite-sur-le-pull-noir-a-col-roul-de-steve-jobs&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_term=Steve%2C%20Jobs%2C%20Apple%2C%20Sony%2C%20uniforme%2C%20Issey%2C%20Miyake%2C%20pull%2C%20noir%2C%20col%20roul%E9&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 13/10/2011

L'entreprise nous broie tout

http://www.lesoir.be/debats/chats/2011-10-26/l-entreprise-nous-broie-t-elle-872629.php

Écrit par : L'enfoiré | 26/10/2011

Sur ARTE: http://videos.arte.tv/fr/videos/apple_la_tyrannie_du_cool-4298324.html


Apple, la tyrannie du cool

Le décès de Steve Jobs, le 5 octobre, a illustré avec éclat le paradoxe d'Apple, qui est au centre de ce film : c'est la première fois dans l'histoire qu'un entrepreneur a été ainsi salué et pleuré comme un bienfaiteur de l'humanité, et son succès commercial fêté à l'égal d'une oeuvre de génie. Pour les contempteurs du consumérisme, cette dévotion planétaire témoigne du triomphe du capitalisme et de la marchandisation des esprits. Dimitri Kourtchine et Sylvain Bergère, eux, ont décidé de juger sur pièces, et plutôt que d'instruire le procès de la "moi technologie" selon Apple, entreprennent de l'explorer. Un panorama ludique de la planète à la pomme, qui interroge un phénomène de société à part entière. Voire, comme l'affirme un sémioticien, une révolution cognitive ?
Deux chercheurs de l'université de Toronto expliquent en tout cas de façon lumineuse comment la contre-culture, qui voulut dans les années 1960 combattre le capitalisme en luttant contre l'homogénéisation des modes de vie, a au contraire merveilleusement servi le "système" en multipliant les formes de consommation. Un spécialiste du "neuro-marketing" affirme très sérieusement que les zones cérébrales réagissant à l'utilisation de l'Iphone sont celles de l'amour et de la peur (d'être tout seul). D'un ordinateur portable plaqué or à un plasticien spécialisé dans la destruction au chalumeau des produits Apple, en passant par le conseiller d'Obama, Tim Wu, qui compare le succès de Steve Jobs à celui d'Hollywood, en soulignant que l'humanité préfère en général "la facilité et le confort" à la liberté, un tour d'horizon distancié et instructif, en forme d'autobiographie d'un Apple-addict.

Écrit par : L'enfoiré | 14/12/2011

L'iArroseur arrosé

La marque iPad a été déposée depuis 10 ans par la société chinoise Proview Technology ( http://www.proview.com/en/ )
Apple voyant cela a porté plainte.
La plainte a été rejetée par le tribunal de Shenzhen.
Du coup, la vente des iPad a été bloquée dans quelques villes.
Proview Technolgy réclame des dommages et intérêts de 1,5 milliards de dollars à Apple.

Écrit par : L'enfoiré | 29/12/2011

Le premier iPhone aurait pu avoir un clavier physique si on en croit les dires de Tony Fadell, qui avait travaillé chez Apple sur le développement du tout premier smartphone de la marque. Finalement, ce serait Steve Jobs qui aurait eu le dernier mot une fois les trois prototypes entre ses mains.

Tony Fadell a notamment travaillé sur le développement du premier iPhone et de l’iPod. Il a récemment ajouté son petit grain de sel au sujet de la conception du premier smartphone de Cupertino en expliquant qu’à la base, Apple avait conçu trois modèles : un doté d’un clavier physique, un modèle « secret », et le modèle que nous connaissons aujourd’hui.
Les discussions entre les différents employés de la marque au sujet du modèle à adopter auraient été nombreuses à l’époque. C’est en fait Steve Jobs qui a tranché en faveur du modèle sans clavier physique que nous avons désormais entre nos mains. Un choix intelligent d’après Tony Fadell, et qui allait dans le sens opposé des tendances du marché à l’époque. Selon lui, si Steve Jobs n’avait pas supporté autant le clavier virtuel, Apple en serait probablement resté au clavier physique et aurait peut -être connu un succès radicalement différent de celui que nous lui connaissons aujourd’hui.

Source: http://belgium-iphone.lesoir.be/2012/04/30/le-premier-iphone-aurait-pu-avoir-un-clavier-physique/

Écrit par : L'enfoiré | 30/04/2012

'Le mythe Apple: surtout une grosse dose de cupidité'

Apple va commencer à distribuer dès vendredi son nouveau modèle d’iPhone, l’iPhone5. Pour le journal Süddeutsche Zeitung qui titre ainsi un article, il faut plutôt parler de la cynique « iCupidité », plutôt que de magie de l’iPhone :
« Les dizaines de milliers d’ouvriers chinois dans les ateliers de Foxconn, le fournisseur d’Apple, n’ont pas vu grand-chose des 20 milliards de dollars de bénéfices enregistrés par la compagnie au cours de la première moitié de l’année. Heures supplémentaires, niveaux de salaires peu élevés, quasiment pas de vacances - la situation des 1,2 millions d’ouvriers de Foxconn offre un contraste saisissant avec les publicités rutilantes pour l’iPhone.(…) 14 ouvriers de l’usine du fournisseur, payés avec des salaires de misère se sont suicidés en 2010 et en 2011, tandis que 3 sont morts dans une explosion.
Les conditions de travail déplorables des employés ne s’améliorent que peu à peu depuis qu’une organisation syndicale américaine a dénoncé ce qui se passait là-bas. (…) Apple est peut-être la fierté des marchés financiers, mais elle n’est pas la fierté de l’Amérique entrepreneuriale. Elle n'emploie que 43.000 personnes aux Etats Unis, tandis que General Motors en emploie dix fois plus. Par contre, 700.000 personnes travaillent pour les produits Apple chez ses fournisseurs étrangers. Et la compagnie ne paye pas beaucoup d’impôts aux Etats Unis. Derrière le mythe Apple, il n’y a pas grand-chose de plus qu’une grosse dose de cupidité ».

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=le-mythe-apple-surtout-une-grosse-dose-de-cupidite&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 25/09/2012

Découvrez à quel point les ventes de l'iPhone 5 sont décevantes

Comme à chaque lancement de ses nouveaux smartphones, il y a bien eu une euphorie pour l’iPhone 5, mais malgré le nombre astronomique des pré-commandes, il semble bien que l’on puisse déjà parler de ventes décevantes.
Apple indique sur son site qu’au terme des 3 premières journées de vente post-lancement, plus de 5 millions d’iPhone 5 ont été vendus. Or, Gene Munster, un expert pour Apple, avait évoqué une fourchette de 6 à 10 millions d’unités écoulées, qualifiant les 6 millions, le bas de cette fourchette, le « scenario du pire ».
Sur un premier graphique, on voit qu'Apple a vendu moins d'iPhones 5 au cours du premier week-end dans 9 pays que d'iPhone 4 lors de son lancement dans 7 pays.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=decouvrez-a-quel-point-les-ventes-de-liphone-5-sont-decevantes&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 28/09/2012

Google écrase Apple en équipant 75% des smartphones avec Androïd

L’écart se creuse de plus en plus entre les deux géants américains. Le système d’exploitation du célèbre moteur de recherche n’en finit pas de séduire à travers le monde.

Selon les estimations publiées par le cabinet de recherche IDC, 75% des smartphones vendus au troisième trimestre à travers le monde sont équipés de l’OS créé par Google. Apple avec iOs arrache tant bien que mal 14,9% de part de marché se plaçant tout de même largement devant BlackBerry. Sur les 181,1 millions de téléphones vendus, 136 millions étaient équipés de l’OS Android.
« Android a été l’un des principaux moteurs de la croissance du marché des smartphones depuis qu’il a été lancé en 2008», a déclaré Ramon Llamas, gestionnaire de la recherche sur les téléphones mobiles chez IDC. «Depuis, chaque année, Android grignotte des parts de marché de plus en plus importantes à la concurrence ».
Android, ayant dépassé la barre des 100 millions d’unités au dernier trimestre, a atteint un nouveau niveau record en seulement trois mois. A titre de comparaison, les volumes totaux d’Android pour ce trimestre étaient supérieurs au nombre total de smartphones expédiés en 2007, l’année où Android a été officiellement annoncé. Si Samsung fut déterminant au succès de l’OS de Google, l’arrivée récente de nouveaux fournisseurs a fait décliner ses rentrées financières.
De son côté, BlackBerry ne finit pas de s’enfoncer, perdant 4% à la fin du trimestre. Néanmoins le service BBM reste populaire et le nombre d’abonnés ne cesse d’augmenter.
Windows Phone a marqué son deuxième anniversaire avec seulement un total de 3,6 millions d’unités vendues dans le monde. C’est moins que le nombre total d’unités livrées par Symbian. Même avec le soutien de plusieurs leaders du marché des smartphones, Windows Phone n’a pas encore fait une brèche importante dans l’hégémonie d’Androïd. Cela pourrait changer au quatrième trimestre, lorsque plusieurs smartphones tournant sous Windows Phone 8 arriveront sur le marché.

http://geeko.lesoir.be/2012/11/02/google-ecrase-apple-en-equipant-75-des-smartphones-avec-android/

Écrit par : L'enfoiré | 02/11/2012

Michael Lynch avait une entreprise "Autonomy" qui a progressé au cours de dix ans avant d'être rachetée par HP en octobre en 2011 pour 11 milliards de dollars) ( http://pro.clubic.com/entreprises/hp/actualite-527935-affaire-autonomy-auditeurs-deloitte-kpmg-attaques.html ) par Leo Apotheker qui s'inquiétait des résultats ( http://www.journaldunet.com/solutions/ssii/chiffre-d-affaires-trimestriel-2011-d-hp.shtml ) remplacé ensuite par Meg Whitman ( http://bourse.lefigaro.fr/indices-actions/actu-conseils/hp-au-tapis-a-cause-d-un-plan-de-redressement-trop-timide-291463 ).
HP va mal. Erreurs de gestion. Mauvaise appréciation ( http://www.generation-nt.com/hp-autonomy-cabinet-audit-plainte-actionnaire-actualite-1662962.html )
Cherchez les erreurs.
Attaques et contre-attaques...
L'entreprise prend l'homme...

Écrit par : L'enfoiré | 29/11/2012

L’action Apple chute de 10 %

Alors qu’Apple annonçait mercredi ses résultats trimestriels, les investisseurs craignent un ralentissement de sa croissance. Le boom de la Pomme s'essouffle-t-il ?
L’action Apple perdait plus de 12 % jeudi matin à la Bourse de New York, au lendemain de la publication de résultats trimestriels qui font craindre au marché un ralentissement de sa croissance.
En milieu d’après-midi, le titre a même plongé de 12,05 % à 452,07 dollars, son plus bas niveau depuis près d’un an. Il faut remonter au 27 janvier 2012 pour trouver un cours de clôture inférieur, à 447,28 dollars. Autre chiffre marquant : par rapport au sommet historique de 702,10 dollars enregistré le 19 septembre, l’action a perdu 36 %.
De nombreux analystes ont revu à la baisse leurs prévisions de résultats pour le groupe à la pomme à la suite de la publication de ses résultats trimestriels mercredi soir. "Les acteurs du marché qui se demandent si les beaux jours de l'entreprise ne sont pas derrière elle", a remarqué Patrick O'Hare, de Briefing.com.
Apple a inquiété en disant tabler sur un chiffre d’affaires de seulement 41 à 43 milliards de dollars pour le trimestre en cours, une prévision nettement inférieure aux attentes des analystes qui espéraient 45,6 milliards. La réduction des marges du groupe est aussi une raison d’inquiétude. Entre octobre et fin décembre, le groupe a certes enregistré des ventes qu’il a qualifiées de « record », mais son bénéfice net a stagné à 13,1 milliards.

http://www.lesoir.be/171070/article/actualite/vie-du-net/2013-01-24/l%E2%80%99action-apple-chute-10

Écrit par : L'enfoiré | 24/01/2013

Bill Gates et Steve Jobs: un duo génial, ou la simple combinaison du travail et de la chance?

Peut-être Mozart, Bill Gates et Rockefeller sont-ils nés avec un talent naturel. Mais c'est une combinaison d'entraînement et de chance qui en a fait des génies. Voilà ce qu'écrit Malcolm Gladwell dans son livre ‘Outliers: The Story of Success''.
Au début des années nonante, le psychologue K. Anders Ericsson, de l'Université de Floride, a mené avec deux de ses collègues une expérience au sujet des schémas comportementaux des virtuoses du violon à l'Académie de Musique de Berlin. Avec l'aide des professeurs de musique locaux, ils ont divisé les musiciens en trois groupes. Le premier groupe rassemblait ceux considérés comme les meilleurs violonistes - de potentiels virtuoses mondiaux. Dans le second groupe étaient repris les violonistes qui étaient considérés comme 'bons' mais sans plus, tandis que ceux dont on pensait qu'ils ne feraient jamais une carrière professionnelle, et ne seraient probablement "que" des professeurs de musique, formaient le troisième groupe.
Les conclusions de l'expérience, rassemblées dans l'ouvrage 'The Road to Excellence', furent impressionnantes: tous les violonistes, peu importe le groupe auquel ils appartenaient, avaient commencé à jouer vers l'âge de 5 ans et avaient pratiqué à peu près 2 à 3 heures par jour jusqu'à l'âge de 8 ans. Mais à partir de cet âge, les premières différences ont commencé à apparaître: les violonistes potentiellement virtuoses planétaires, ceux du premier groupe donc, ont commencé à s'entraîner plus dur à partir de cet âge. A 9 ans, ils jouaient 6 heures par semaine, à 12 ans ils atteignaient 9 heures, et même 16 heures par semaine vers leur quatorzième anniversaire. Dès 20 ans, la durée minimale de leur pratique de l'instrument était de 30 heures par semaine. A ce moment, ces élites avaient donc déjà consacré 10.000 heures à leur violon. Les musiciens classés dans le second groupe n'atteignent quant à eux que 8.000 heures, tandis que les futurs professeurs de musique du troisième groupe avaient "seulement" pratiqué pendant 4.000 heures.
Ce qui est remarquable, c'est que malgré tous les efforts d'Ericsson et de son équipe en ce sens, ils n'ont trouvé nulle part les fameux 'naturals'; ces musiciens qui avaient atteint l'élite par leur seul talent, en n'ayant pratiqué que pendant une petite partie du temps dont leurs condisciples avaient eu besoin pour atteindre ce niveau. Et l'inverse semblait vrai également: ils n'ont trouvé aucun violoniste qui, malgré une pratique aussi longue que les autres, n'avait pas atteint le top. Les conclusions de cette recherche furent que quiconque se retrouve dans l'élite d'une école de musique, ne peut se distinguer des autres que d'une seule manière: en travaillant dur.
D'après les scientifiques, il existe donc un nombre magique permettant d'atteindre la véritable expertise: 10.000 heures.
Le neuroscientifique Daniel Levitin confirme ce nombre: 'Etude après étude, que ce soit à propos de compositeurs, de basketteurs, d'auteurs, de joueurs d'échecs ou de fraudeurs géniaux, ce chiffre revient à chaque fois. 10.000 heures, c'est l'équivalent de 3 heures par jour, sept jours par semaine, pendant 10 ans. Pas une fois, il n'a été possible de trouver quelqu'un qui a atteint l'élite mondiale absolue en moins de temps'.
C'est aussi ce que confirme le psychologue Michael Howe dans le livre ‘Geniuses Explained', où il enquête sur les soi-disant compositeurs de génie. Howe soutient que les oeuvres que Mozart a produites dans ses jeunes années étaient loin d'être remarquables. Pire encore, elles étaient sans doute des copies des travaux de son père. La première symphonie qui est considérée comme un chef-d'oeuvre (No. 9, K271), n'a été écrite que lorsqu'il avait 21 ans. Il avait déjà 10 années derrière lui en tant que compositeur.
Évidemment, 10.000 heures cela constitue une masse énorme. Il s'agit aussi d'un nombre qui ne peut être atteint tout seul. On a besoin de parents qui encouragent et soutiennent. Il vaut mieux être issu d'une famille aisée, parce que celui qui doit trouver un job à mi-temps pour des raisons financières, hypothèque ses chances. En fin de compte, les gens n'atteignent ce nombre qu'en participant à l'un ou l'autre programme ou projet - telle une école d'élites sportives - ou bien ont la chance exceptionnelle d'aller prester toutes ces heures en un lieu particulier.
Mais il y a encore une autre exigence: le moment où vous naissez est tout sauf anodin.
N'importe quel vétéran de la Silicon Valley vous racontera que l'année 1975 fut l'année la plus importante dans l'histoire du personal computer (PC). Cette année-là, l'Altair 8800 fut lancé sur le marché: le tout premier kit de bricolage pour ordinateurs. Durant des années, les petits génies de l'informatique ont rêvé du jour où un ordinateur serait commercialisé, qui serait suffisamment petit et abordable pour pouvoir s'en procurer un. Et à présent, c'était le cas.
Mais qui pouvait se procurer ce kit ? Dans ‘The Outliers: The Story of Success', Malcolm Gladwell a calculé que le groupe-cible était constitué de mordus d'informatique qui venaient de quitter l'école en 1975. Ceux qui étaient plus vieux travaillaient sans doute déjà pour IBM ou un autre fabricant traditionnel d'ordinateurs, 'old-school'. Certains d'entre-eux venaient juste de se marier, ou planifiaient de le faire. Ils n'auraient jamais laissé tomber leur boulot pour acheter une ordinateur en kit à monter soi-même de 397 dollars. Peut-être avaient-ils même un premier enfant en route. Les gens nés avant 1952 pouvaient donc être exclus. De même, les jeunes nés après 1958 n'étaient pas les clients les plus probables. Ils étaient encore à l'école, et recevaient au mieux un peu d'argent de poche de leur famille. Non, en 1975, l'âge parfait était de 20 ou 21 ans. Des gens nés en 1954 ou 1955, donc.
Quand Bill Gates est-il né? Le 28 octobre 1955. Et son meilleur ami, Paul Allen? Le 21 janvier 1953. Steve Jobs? le 24 février 1955. Selon Gladwell, cela ne signifie nullement que tous les nababs du logiciel de la Silicon Valley sont nés en 1955, mais on peut cependant observer un schéma évident.
Gladwell donne du poids à cette théorie au moyen d'un autre exemple. Forbes a publié en 2008 une liste des 75 personnes les plus riches de l'histoire du monde. Aux côtés des souverains, pharaons et empereurs d'un lointain passé, la liste comprend aussi les noms de milliardaires d'aujourd'hui, tels que Warren Buffet et le Mexicain Carlos Slim. Mais ce qui suit est plus improbable: pas moins de 14 personnes dans la liste sont des Américains nés dans un laps de temps de 9 années, entre 1831 et 1840. Certains d'entre-eux portent des noms qui résonnent encore dans le monde financier actuel: John Rockefeller (°1839), Andrew Carnegie (°1835) et J.P. Morgan (°1837).
Et pourtant, ce qui s'est passé à ce moment-là est en fait évident, même si peu s'y sont intéressés, ou ont voulu s'y intéresser. En fait, la société véhicule encore souvent l'idée que le succès est uniquement une affaire de mérite individuel, mais ce n'est pas vrai.
Dans les années 1860 à 1870, l'économie américaine a vécu indubitablement les changements les plus profonds de son histoire. Pendant ces années, les lignes de chemin de fer ont été construites, et Wall Street est né. La production industrielle a explosé, et toutes les règles alors en vigueur de l'économie traditionnelle ont été bouleversées et redéfinies.
Ici aussi, il importait d'avoir le bon âge pour pouvoir profiter pleinement de ces développements phénoménaux. Celui qui était né après 1840 était trop jeune pour pouvoir jouer un rôle, et celui qui était né avant 1820 était probablement trop vieux, parce que son schéma de pensée était déjà formé et limité par la période d'avant la Guerre de sécession.
Les 14 hommes et femmes qui sont repris dans la liste de Forbes avaient sans conteste du talent et étaient des visionnaires. Mais ils ont aussi bénéficié d'une improbable chance, qui était uniquement liée à l'époque à laquelle ils ont vécu.


Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=bill-gates-et-steve-jobs-un-duo-genial-ou-la-simple-combinaison-du-travail-et-de-la-chance&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 13/04/2013

Le patron de Microsoft va prendre sa retraite

Steve Ballmer a annoncé qu’il prendrait sa retraite d’ici un an. Il était à la tête de l’entreprise depuis plus de 10 ans.
Le directeur général du géant américain Microsoft, Steve Ballmer, va « quitter ses fonctions » d’ici un an, a indiqué le groupe vendredi dans un communiqué. Il va rester aux commandes du groupe pendant le processus de recherche de son successeur, précise le communiqué.
L’action bondissait de 8 % à 35,02 dollars lors des échanges électroniques précédant l’ouverture de la séance officielle à New York, à la suite de cette annonce. L’évolution du cours de Microsoft en direct .

Une personnalité controversée
En mai 2012, le très sérieux magazine Forbes avait désigné le leader de Microsoft comme « pire CEO » de l’année. L’emblématique magazine reprochait à Steve Ballmer d’avoir totalement raté le virage technologique et avoir pris de mauvaises décisions stratégiques.

http://www.lesoir.be/304326/article/economie/2013-08-23/patron-microsoft-va-prendre-sa-retraite

http://www.challenges.fr/high-tech/20121108.CHA2855/steve-ballmer-pdg-de-microsoft-calme.html

Microsoft, le déclin d'un géant aux pieds mobiles?

Écrit par : L'enfoiré | 23/08/2013

Le nouveau patron de Microsoft Satya Nadella (46 ans) veut "réinventer Microsoft pour asseoir la longévité du groupe"
"Une des choses qui me fascine est le développement et la chute de toute chose, des civilisations aux familles, mais aussi des entreprises", note-t-il.
"Il n'y a que quelques exemples d'entreprises qui atteignent les 100 ans. Être une entreprise de 100 ans où les gens se sentent bien au travail, c'est notre quête."

Satya Nadella (en télougou సత్య నాదెళ్ల), né le 6 janvier 1967 à Hyderabad, en Inde. Nadella travailla pour Sun Microsystems en tant qu'ingénieur technique avant de rejoindre le groupe Microsoft en 1992. Il était précédemment vice-président de la branche Cloud et Entreprise de MS, notamment responsable de la gestion et de l'évolution des plate-formes informatiques (serveurs et postes de travail), de la branche Développement et des activités cloud (nuage) du groupe.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Satya_Nadella

Écrit par : L'enfoiré | 21/02/2014

Trentenaire et toujours follement génial.

Le 22 janvier 1984, un spot publicitaire de 60 seconde sur une nouvelle machine Apple. Un an après Lisa.
Deux jours après Steve Job annonce le Mackintoch (le Mac pour les intimes) comme "follement génial". Avec lui, Steve Wozniak et Jef Raskin.
2500$ pour 128 Kb avec une facilité d'exploitation et un bel interface graphique, mais aucun port d'extension , une mémoire vive trop courte, une connectique pauvre.
Mac II en 1994. Puis une période creuse face à la concurrence des compatibles PC et de l'OS de Microsoft. La cible IBM était surfaite.
Le Power Mackintosh avec architecture RISC, le Mac LC, le Power Book Duo...
Une renaissance en 1997 avec la MacOs8 et l'iMac G3.
1999, iBook portable et Power PC G4 Titanium.
2006, le processeur Intel entre dans la danse et rend le lien entre les PC et Apple plus aisé.
2010: Mac Pro, l'eMac low-cost.Le Pwer Book G4, iMac64 appelé Tournesol avec mac OsX.
2013; 21,5 milliards de $ qu'a toujours rapporté la série Mac. Le Mac Mini. Le Mac Book Air...
C'est vrai qu'on ne manque pas d'air chez Apple

Écrit par : L'enfoiré | 24/01/2014

Apple vient d’annoncer un chiffre d’affaires, des bénéfices et des ventes d’iPhone et d’iPad record pour son premier trimestre fiscal 2014, qui correspond au trois derniers mois de l’année 2013.

Dans ses résultats publiés hier, elle parle de « trimestre record » pour son chiffre d’affaires à 57,6 milliards d’euros (42,1 milliards d’euros) et de « résultat net trimestriel record » pour ses bénéfices de 13,1 milliards de dollars (9,6 milliards d’euros).
Bien entendu, cela signifie qu’il ne s’est jamais autant vendu d’iPhone et d’iPad, les deux produits phares d’Apple. Sans doute le double effet période de fête et nouveaux produits (iPhone 5S et 5C, iPad Air, iPad mini Retina) pour arriver à 51 millions de smartphones et 26 millions de tablettes. Ce qui représente une hausse respective de 6,7% et de 13,5% par rapport au dernier trimestre 2012. Et tant pis si les analystes attendaient 55 millions d’iPhone… Même les Mac sont en hausse de 17%, à 4,8 millions d’exemplaires vendus, tandis que les iPod chutent de 52% avec 6 millions d’exemplaires vendus.
Du coup, ce sont les actionnaires de la marque à la pomme qui vont en profiter puisque le conseil d'administration a annoncé un dividende en numéraire de 3,05 dollars (2,23 euros) par action. Apple se permet même d’afficher ses objectifs pour le premier trimestre 2014 (son deuxième trimestre fiscal) avec un chiffre d’affaires situé entre 42 et 44 milliards de dollars (30,7 et 32,2 milliards d’euros).

http://www.cnetfrance.fr/news/apple-ventes-record-d-iphone-et-d-ipad-au-dernier-trimestre-2013-39797414.htm

Et maintenant, on va où?

Écrit par : L'enfoiré | 29/01/2014

DUELS: BILL GATES ET STEVE JOBS, LA MANGOUSTE ET LE COBRA
France 5 08/05/2014 à 21h40
Aujourd'hui, le choix d'un ordi reste identitaire. On est Mac ou PC. On est Steve ou Bill. Mais on n'est plus IBM. Car leur guerre a changé l'informatique - et notre vie.
Cet épisode de Duels s'annonce mémorable. Il oppose deux géants, deux génies, mais aussi deux visions, comme le souligne, en ouverture, le fondateur d'Atari, Nolan Bushnell: "Ils avaient tous les deux la conception que l'ordinateur n'était pas qu'important mais crucial. Cependant chacun a choisi un chemin différent pour y arriver". L'un (Bill) croit au software et s'use les yeux à écrire des codes sur des écrans verts. L'autre (Steve), s'oriente vers le hardware et laisse un pote construire le premier ordi individuel dans son garage… tout en peaufinant son look et son talent de marketing. Ils étaient faits pour se rencontrer et s'aimer d'amour pour le meilleur. Ce qu'ils firent, puisque les premiers Macintosch étaient équipés des logiciels Microsoft.
Puis vint le pire. La guerre. Windows arrive, Steve y voit un plagiat, un affront! Steve est colère. Steve attaque, jusque devant les tribunaux (il renoncera à ses plaintes, en pleine déroute, dix ans plus tard, contre l'entrée de Microsoft dans le capital d'Apple). Et surtout Steve crucifie Bill de son plus profond mépris: Microsoft est plouc, "incapable d'avoir des idées", vend des produits "de troisième zone". L'image restera… Pendant que le tiroir-caisse de Bill déborde. Pourtant le "grand méchant" est-il vraiment l'hégémonique Bill, l'homme le plus riche du monde, le pourvoyeur de Windows qui plante? Ou Steve, le gourou New Age, le phénix magnifique? Car quand Steve lance l'iPhone, Bill crée sa fondation et donne sa fortune à l'humanitaire. Et retrouve Steve, en 2007, pour un mythique entretien-réconciliation… jusqu'à ce que la mort les sépare. Ou comment un documentaire nous a presque reconvertie aux PC. Presque.

Écrit par : L'enfoiré | 08/05/2014

Microsoft supprime 18.000 emplois: 'Nadella nettoie le bazar laissé par Ballmer'

Microsoft va supprimer 18.000 emplois dans le cadre d’une restructuration décidée à la suite de l'acquisition récente de la société de télécommunications finlandaise Nokia. Cela correspond à un emploi sur 6, ou 14% des effectifs totaux, et c’est le plus grand plan social de l'histoire de l'entreprise. En 2009, la société fondée par Bill Gates avait déjà licencié 5.000 personnes. En absorbant Nokia, Microsoft a augmenté ses effectifs d’environ 25.000 personnes, ce qui a porté l’ensemble de l’effectif à 127.000 personnes, contre 89.000 personnes en 2010.
La majorité des suppressions de postes, soit 12 500, concernent des postes où l’on constate des redondances avec Nokia.
Microsoft espère avoir achevé ce plan de restructuration d'ici la fin de cette année.
Sadella a annoncé lui-même la nouvelle ce matin dans un courrier qu’il a adressé aux employés de l’entreprise. La semaine passé, le CEO avait adressé un mémo à l’ensemble des salariés de l’entreprise dans lequel il évoquait déjà un remaniement de la culture de Microsoft, assorti d’une réorganisation de l’entreprise. Le mot « changement » y était mentionné pas moins de 14 fois.
Dans le message que les salariés de Microsoft ont reçu ce matin, Nadella explique que les suppressions d’emplois permettront de réduire les coûts et il évoque une « simplification du travail ».
Plus tôt cette année, Satya Nadella a repris le rôle de Steve Ballmer en tant que CEO de Microsoft, devenant le 3ème dirigeant en 39 ans d’existence du géant de l’informatique. Pour Steve Kovach de Business Insider, le plan social est révélateur de la rupture que Nadella veut marquer par rapport à son prédécesseur :
Il est maintenant clair que le nouveau CEO de Microsoft, Satya Nadella, pense que l’acquisition de Nokia était une grosse erreur ».
Il rappelle que l’équipe de direction de l’entreprise s’était opposée à la reprise de Nokia, et que cette décision avait été arrachée par Balmer. Ce dernier voulait que Microsoft se lance dans la conception d’appareils pour faire du géant du logiciel une société mixte, à la fois impliquée dans le « software » (logiciel) et le « hardware » (matériel), à l’image d’Apple. Cette idée était le fil conducteur de l’acquisition de Nokia.
Mais Nadella a éliminé le mantra « devices and services » ('des appareils et des services') que Ballmer avait imposé, lui préférant « Cloud first, mobile first » ('le cloud d’abord, les applications mobiles d’abord'), qui implique la conception d’applications et de services totalement indépendants des marques des appareils sur lesquels ils peuvent être utilisés, autrement dit, un recentrage sur les applications logicielles.

Kovach approuve cette nouvelle stratégie :
Investir autant dans les téléphones Windows de Nokia qui n’ont pas réussi à gagner des parts de marché significatives dans un monde dominé par iPhone et Android a été une perte de temps et d’efforts. (…) Maintenant Nadella dégraisse et nettoie le bazar laissé par Ballmer ».

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=microsoft-supprime-18000-emplois-nadella-nettoie-le-bazar-laisse-par-ballmer&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 18/07/2014

Que va-t-il se passer à la direction?

Satya Nadella est indien
http://fr.wikipedia.org/wiki/Satya_Nadella

Depuis le début de son mandat il s’attelle au changement de la culture d'entreprise de Microsoft et à la simplification du processus d’ingénierie, pour être plus réactif sur le secteur

De nouveaux "sous-chefs" indiens vont prendre le relais comme cela s'est passé dans d'autres firmes d'informatique.
Diminuer les coûts drastiquement.

Écrit par : L'enfoiré | 18/07/2014

La nouvelle arme secrète d’Apple n’a rien à voir avec un produit

La nouvelle arme secrète d’Apple n’est pas un nouvel appareil qui serait prêt à être bientôt lancé. Non, Apple cherche à concentrer sa croissance sur l’expansion d’autres marchés de consommation et la Chine apparaît comme l’un d’entre eux grâce au volume important des ventes, tout comme dans d'autres pays des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud).
Comme l’analyse de Market Watch l'indique, les ventes de l’iPhone ont doublé en Chine grâce à l’arrivée sur le marché de l’iPhone 6 et de l’iPhone 6 Plus, atteignant ainsi 14 millions d’unités vendues de septembre à décembre 2014. D’un point de vue global, la totalité des ventes dans les BRICS ont augmenté de 97% au dernier trimestre de 2014.
Lors de la même période, Apple a vendu un total de 74,4 millions d’iPhone, « une quantité stupéfiante », a précisé son PDG, Tim Cook. Le bénéfice total a dépassé les 18 milliards de dollars en trois mois. Tous produits confondus, le chiffre d'affaires d'Apple a atteint 74,6 milliards de dollars, soit une augmentation de 29,5% par rapport à 2014, dépassant ainsi les attentes des analystes internationaux qui prévoyaient un chiffre d’affaires de 67,69 milliards de dollars, et alors que Tim Cook avait lui-même évoqué un chiffre compris entre 63,5 et 66,5 milliards de dollars.

La Chine est un grand territoire à explorer
Apple est l’une des entreprises mondiales les plus innovantes et les plus prospères au monde. La Chine constitue un nouveau marché à explorer et à conquérir même si, sur ce territoire, la concurrence d’autres compagnies est rude car celles-ci ont des années de croissance derrière elles et leurs derniers chiffres d’affaires se sont beaucoup développés.
L’année dernière, la compagnie californienne a ouvert deux énormes succursales en Chine. En 2016, Apple s’apprête à ouvrir 40 boutiques de plus sur le territoire chinois qui deviendra ainsi son plus grand marché en-dehors des Etats-Unis, lui permettant de consolider sa position.
Tant qu’Apple, avec ses boutiques telles que l’App Store, maintiendra son positionnement de leader mondial avec des chiffres impressionnants, son arme secrète pour maintenir son rythme de croissance sur les prochaines années sera d’attirer de nouveaux clients. La Chine, avec ses millions d’utilisateurs potentiels, est le marché idéal pour aboutir à cet objectif.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=la-nouvelle-arme-secrete-dapple-na-rien-a-voir-avec-un-produit&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 02/02/2015

La crise économique est une mauvaise excuse

Qu’ont le magazine Fortune, FedEx, UPS, Walt Disney Company, Hewlett Packard, Revlon, General Motors, Procter & Gamble, United Airlines, Microsoft et LinkedIn en commun?
Toutes ces sociétés ont été fondées en période de récession ou au moment de grandes crises économiques. (HP et Revlon ont été établies au beau milieu de la Grande Dépression, LinkedIn à la suite de la bulle Internet en 2002). En effet, la moitié des entreprises qui composent aujourd'hui la liste Fortune 500 des plus grandes sociétés ont été fondées en période de récession ou de crise économique ... La moitié!
Les entrepreneurs qui étaient à la base de ces entreprises n’ont que peu ou pas tenu compte des conditions économiques. Ils étaient trop occupés avec la gestion quotidienne de leur entreprise. Ils ne savaient pas si l'avenir serait meilleur ou pire; ils ne connaissaient que le présent. Ils avaient une tâche à accomplir, une idée en laquelle ils croyaient ou un produit qu'ils pensaient pouvoir vendre. Ils avaient des employés qui devaient percevoir leur salaire à la fin de chaque mois.
Le point à retenir, c’est que la plupart des gens commencent une activité professionnelle à partir d'une position peu souhaitable. Généralement parce qu'ils ne le réalisent même pas, et que par la suite, tout s’arrange de toute façon.
Pour tous les êtres vivants – y compris les humains - les choses sont ce qu'elles sont. Seul l'homme s’obsède à comprendre pourquoi les choses sont comme elles sont. Comme si ce pourquoi présentait un intérêt.
Vous pouvez passer vos journées à expliquer pourquoi les choses sont comme elles sont, mais finalement vous devrez passer aux choses sérieuses. Les personnes qui survivent le font parce qu'elles envisagent les choses au jour le jour – c’est là le véritable secret.
Se concentrer sur le présent, et non pas sur les monstres que nous pourrions rencontrer ou pas en chemin.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=management&item=la-crise-economique-est-une-mauvaise-excuse&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 05/02/2015

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