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09/09/2011

Gauche, droite, gauche....

1.jpgNon, ce n'est pas une marche militaire, à laquelle je vous invite. Seulement, un retour vers les oppositions politiques. Andres Breivik, décrit comme d'extrême-droite, n'était que le Dieu exécuteur chargé d'une mission mythique à ses yeux. Aucun remord. On pouvait s'y attendre. On a appris qu'il avait une idole politique, un Dieu idéologique, Fjordman alias Peder Jensen, qui, lui, n'aurait jamais pris les armes. Le penseur et l'éxécuteur. Responsable, mais pas coupable, dirait-on.

 

Les idéologies se construisent, se détruisent et se retrouvent, parfois, avec un raté sur leur fil rouge ou une déviance par rapport à l'idéologie du début. Les extrêmes prennent alors la relève et dévient vers de nouvelles trajectoires idéologiques moins respectables. Par volonté de rester en ligne avec ses partisan par populisme, suites à des déceptions? 

La psychologie peut parfois expliquer ce virage.


Traditionnellement, les valeurs de gauche sont égalité, solidarité, progrès, insoumission opposées à celles de droite qui sont mérite, ordre, sécurité, conservatisme, tradition. La liberté et la justice se trouvent en partage au milieu du gué. Mais la gauche et la droite se confondent souvent dans la gestion trop dépendante de points qui les dépassent jusqu'à se demander qui est qui? 

Remontons dans l'histoire dans une autre période de crise. Nous étions en 1933.

0.jpgPaul-Henri Spaak a dit de Henri de Man que c'était un homme réprouvé, exilé et le plus authentique penseur socialiste du 20ème siècle. Du socialiste, il a dérivé progressivement vers le fascisme. Qui était-il?

En Noël 1933, Henri de Man était un homme politique, vice-président du Parti Ouvrier Belge. Devenu une sorte de prophète, il allait résoudre la crise de la Belgique, au bord de la faillite, après la dépression des années 30.

Créateur d'un "Plan de travail", ou plus péjoratif, d'un "Arbeitsplan" comme quelqu'un le traduira, plus tard, quand De Man a changé de parti plus extrême. D'où la phrase magique "Arbeit macht frei" de sinistre mémoire.

Ce plan prévoyait de pousser le secteur privé à sa place, en nationalisant le crédit et certaines entreprises.

Pour ce faire, il donnait des directives pour résorber le chômage et voulait réformer le régime parlementaire.

Le courant "Planiste" était né. Le mot d'ordre devenait "Le Plan, rien que le Plan et tout le Plan" par le groupe X-Crise, inspirateur du Fordisme.

Le 23 mars 1935, c'est l'échec de la politique économique traditionnelle, concrétisé par la chute du franc, résultat de la politique du gouvernement précédent, dirigé par Theunis. Le POB avec De Man entrait dans la formation du nouveau gouvernement. Au programme, pas d'orientation du crédit par l'Etat, pas de nouvelles nationalisations du secteur. L'Office pour le Redressement Économique (l'OREC) est créé dans le même temps.

En juin 1935, le Plan De Man cale. Il est abandonné par Paul Van Zeeland qui prend la direction du gouvernement.  

Léon Blum était opposé à ce "Plan de travail" car il faisait trop de concessions au capitalisme. Il faudrait qu'il soit possible de renverser la Haute-Banque occulte avant de l'implanter.

Cette fin de non recevoir désoriente De Man. Il s'éloigne du marxisme et de la démocratie.

Le 28 juin 1940, Henri de Man verse dans l'opposition et l'extrême-droite. Il crée un Manifeste suite à l'invasion allemande et pousse Léopold III a capitulé. Pour lui, l'invasion correspond à l'effondrement d'un monde décrépit, qui, loin d'être un désastre, sera plutôt une délivrance. Il crée un syndicat en accord avec l'occupant allemand, le "Leiding" proche du VNV et proche du nationalisme flamand. Ce penseur belge estimait que le marxisme étant avant tout un comportement, une sorte d'éthique de vie, mais il était possible d'y rester fidèle tout en s'en écartant.

0.jpgSur le plan philosophique, Henri De Man critiquait surtout le déterminisme marxiste, en expliquant que la morale, la psychologie et la volonté humaine étaient des facteurs essentiels dans le déroulement historique, que Marx a eu tort de négliger.

Sur le plan sociologique, comme Jaurès, De Man récusant la distinction rigide entre deux classes sociales, s'affrontent violemment. Entre la bourgeoisie et le prolétariat, une infinité de classes sociales prenaient place et l'on passait insensiblement de l'une à l'autre.

Sur le plan moral et psychologique, De Man estimait que la grande erreur tactique de Marx était d'avoir écarté la religion, l'«opium du peuple». Les croyants devaient apporter aux autres le soutien fondamental d'une morale métaphysique et des valeurs sur lesquelles s'appuyer.

0.jpgSur le plan politique, De Man estimait que Marx n'avait pas vu que le véritable pouvoir était détenu par les fonctionnaires et les hommes politiques.

En 1946, il est condamné à 20 ans de prison pour trahison. Exilé politique en Suisse, il meurt, en 1953, dans un accident de voiture.    

En parallèle, il y a eu un banquier voyageur, Emile Francqui. Autodidacte, il avait gravi tous les échelons par l'expérience du terrain. Appelé au gouvernement après la crise de 1929, sa politique fut un échec. Il était arrivé à son niveau d'incompétence que l'on pourrait appeler, bien plus tard, Principe de Peter.

Fin de l'histoire d'avant, passons à l'histoire qui se construit sous nos yeux.

Dutronc chantait qu'il était Opportuniste. Mais c'était une chanson.

Être réglé en courant alternatif entre gauche et droite. Pourquoi? Parce que les événements nous obligent à le faire. Devant une balance, chacun se retrouve, de plus en plus hésitant, avec un curseur avec lequel, il joue au petit bonheur la chance, quitte à, parfois, aller jusqu'à l'affrontement incompréhensible et devenir des indignés, bien malgré eux, devant un programme mal compris ou trop changeant. En temps de crise, la droite et la gauche se creusent pour trouver des solutions plus efficaces et utilisent au besoin des artifices de l'autre bord en sortant de leur propre champ d'investigation. Réformer et tester ces réformes.

La Grèce, l'Espagne, l'Italie, Israël, Bruxelles, avaient ouvert la contestation des indignés. 

La Norvège avait été étonnée de ce qui était arrivé dans ce pays sans histoires dramatiques.

0.jpgL'Angleterre était passée à la vitesse supérieure et sombrait dans Madmax. Hooligans? Provocations et plan d'urgence. Les quartiers de Londres, de Croydon, de Manchester et de Birmingham basculaient dans la violence. Cela rappelle la fin 2005 dans les banlieues françaises, si on oublie l'âge des manifestants qui a baissé. Alors, partout, on craint la contagion.     

En Belgique, le clivage n'est pas une surprise. La droite dans le nord et la gauche dans le sud a seulement été plus ferme que d'habitude par le vote du 13 juin 2010. Les apparentements entre partis dans chacune des parties s'il existe, s'en écarte. En esprit, le belge, Modrikamen rejoint Marine Le Pen, en France. Celle-ci ne renie pas les dires de son père qui avait estimé que "la «naïveté» du gouvernement norvégien sur l’immigration était «plus grave» que les massacres" qui ont fait 77 morts le 22 juillet. Le VB a perdu de sa superbe face à la NVA.

Les élections américaines de 2008 avaient créé un espoir extraordinaire. Il fallait redresser la barre après les chocs des crises bancaires. Le parti démocratique n'a pourtant rien à voir avec la gauche européenne.0.jpg

Le virage à droite avec les thèses du Tea Party est de retour avec Michèle Bachmann, Rick Perry...  

En 2002, élection française, l'extrême droite de Jean-Marie Le Pen avait créé un choc en se retrouvant au deuxième tour face à son adversaire Chirac. Un énorme rassemblement s'était produit et Chirac en sortit vainqueur. En 2007, les réformes ont été le cheval de bataille de Nicolas Sarkozy.

0.jpgDans l'UMP, il montrait ses tendances de droite, ostensiblement pour certains, en transparence pour d'autres alors que l'idéologie sarkozienne était déjà en place en tant que ministre de l'intérieur. A l'aube des élections de 2012, rebelote, les sondages montrent le Président en chute libre. Comme opposition volontariste, on parle de "Gauche Caviar", pour la gauche avec l'affaire DSK qui a troublé les esprits de la gauche. Alors, certains électeurs potentiels poussent le bouchon et se tournent vers l'extrême-droite de Marine Le Pen.

Thomas Gunzig disait dans un café serré humoristique, "C'est pas tout d'avoir une bonne histoire, si l'on veut que cela passe, il faut savoir l'écrire". 

Alors, la fin de la démocratie?

Pourquoi les démocraties échouent-elles comme les dictatures?

0.jpg«Les dictateurs échouent, parce qu’ils racontent des mensonges», s'apercevait un diplomate singapourien à la retraite, Kishore Mahbubani, dans une publication du Financial Times. Pour un dictateur, il faut éviter à tous prix, les dissidences. Dans une démocratie, on ment également aux électeurs pour maintenir "l'église au milieu du village". Dans un monde imbriqué, plus d’apartés, plus de décisions sans concertations avec ses voisins, en dépit des accords pris avec les citoyens dans des promesses électorales.

Mais, n'est-ce pas le niveau encore plus supérieur qui détient plus de clés? Le niveau qui se fout des frontières? Et qui place ses billes, là où cela rapporte le plus? Je veux parler des milieux financiers multinationaux. Ceux-ci n'attendent pas les réactions des Etats, Ils les précèdent.

Le résultat? Les citoyens poussent leur curseur plus fort à gauche ou à droite, comme nous l'avons vu dans les années 30. Les extrêmes de gauche ou de droite croissent par le mécontentement des populations pris dans le vent du populisme. Elles se confondent d'ailleurs à certains moments.

Qui fait encore peur aux autorités et pourquoi?

Le Vif l'Express d'une semaine précédente, reprenait les réflexions de Alain Winants, de la Sûreté de l'Etat belge. Pour lui, l'extrême gauche serait plus redoutée par ses services que l'extrême droite.

L'extrême droite, plus structurée, quelque peu déliquescente, ne présenterait plus de danger à ses yeux. Le risque de radicalisation par un loup solitaire comme ce fut le cas en Norvège, subsiste mais n'est pas suffisamment "flashant". Le laxisme des autorités était, pourtant, dans la ligne de mire du Norvégien, en bonne place dans les listes d'affaires à suivre de Breivik et pourrait générer des émules idéologiques. Mais, les dissensions internes diminueraient les risques.

0.jpgÊtre contre l'islamisation de l'Europe, l'immigration sont les actions ciblées, bien cernées, bien connues des services de la Sécurité de l'Etat. VMO, WNP, TPO et autres sont identifiés.

Les mouvements d'extrêmes ont toujours le vent en poupe en période de crise. 

Les mouvements d'extrême-gauche, suite à la paupérisation de la société, des marches des indignés, inquiètent donc plus.

Du côté gauche, le PTB, seul parti belge national, ne fait plus mystère de ses objectifs. Le PC et la ligue communiste révolutionnaire de tendance trotskiste restent marginaux. Les mouvements anarchistes visent le matériel et pas les personnes. Mais, ils sont appuyés par des mouvances hacktivistes sous Internet, plus virtuelles et donc plus secrètes.

0.jpgLes Anonymous inquiètent. On trouve, dans leurs rangs, des éco-terroristes, des anti-globalisations, des anti-nucléaires qui attaquent les symboles du capitalisme, lors de toutes les manifestations et rassemblement de ses représentants à Davos ou ailleurs.

"Au diable les partis"...

Alors, qui reste fréquentable, se questionnait le magazine?

Question sans réponse...

En anglais, on pourrait dire, "The show must go on, only depending on if it's really an acceptable show?".

 

L'enfoiré,

 

0.jpgCe 11 SEPTEMBRE 2011, difficile de ne pas rappeler le dixième anniversaire du drame des tours jumelles du WTC à New-York.

Comme il est dit: "'une nouvelle étape dans l'évolution d'un mouvement général de notre monde, marqué d'un sceau indélébile par le 11 septembre 2001, et qui continue aujourd'hui d'en porter les séquelles."

Les commémorations ont commencé.

 

0.jpgCitations:

  • "A part la droite, il n'y a rien au monde que je méprise autant que la gauche.", Pierre Desproges
  • "Je me lève aussi facilement du pied gauche que du pied droit : je ne fais pas de politique.", Francis Blanche
  • "Qu'on soit de droite ou qu'on soit de gauche, on est toujours hémiplégique.", Raymond Aron
  • « Je suis adroit de la main gauche et je suis gauche de la main droite. », Raymond Devos

 

Mise à jour 2 novembre 2016: Les gauches radicales en Europe:
podcastpodcast

Mise à jour 20 décembre 2017: L'extrême droite s'installe dans le gouvernement autrichienpodcast
 

Commentaires

Marine - B art - Même combat ???

Écrit par : victor | 09/09/2011

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Même con_bat... :-)

Écrit par : L'enfoiré | 09/09/2011

La Belgique, pas de gouvernement, pas de problèmes
http://geeko.lesoir.be/2011/09/09/la-belgique-pas-de-gouvernement-pas-de-probleme/
En une minute, le site taïwanais Nma.tv, qui caricature d’actualité en images de synthèse, vante la Belgique sans gouvernement et pourtant prospère.
Des députés N-VA et FDF qui font du catch dans l’enceinte du parlement, un Premier ministre “concierge” et des Belges qui font la fête dans une décapotable : la chaîne Nma.tv n’a pas peur de verser dans le ridicule pour expliquer la crise belge.

Écrit par : L'enfoiré | 09/09/2011

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Le Pen traite Cohn-Bendit de pédophile
jeudi 15 septembre 2011, 13:03
Un vif échange a opposé au Parlement européen Jean-Marie Le Pen (FN) à Daniel Cohn-Bendit (Verts). Le premier finissant par traiter le second de « pédophile ».
Lors d’une séance du Parlement européen, hier à Strasbourg, Jean -Marie Le Pen s’est emporté contre Daniel Cohn-Bendit, vice-président des eurodéputés Verts, qui venait d’accuser le président d’honneur du Front National d’avoir qualifié les attentats d’Oslo d’« accident » et de les avoir liés à l’immigration. « Il est intolérable que le Parlement européen abrite en son sein un parlementaire qui tient des propos aussi racistes et abjects, c’est inacceptable », a lancé Cohn-Bendit devant le parlement.
Jean-Marie Le Pen s’est ensuite levé pour répondre à ces accusations et a quelque peu dérapé : « J’ai été mis en cause par le pédophile Cohn-Bendit (…) J’ai le droit de rappeler qu’il a été mis en cause ici pour avoir hébergé un terroriste de la Fraction armée rouge ! J’ai le droit de défendre mon honneur ! (…) On se croirait chez les bolchéviques ici ! »
http://www.lesoir.be/actualite/france/2011-09-15/le-pen-traite-cohn-bendit-de-pedophile-863363.php

Le livre de Laurence Parisot "Un piège bleu marine" rappelle que l'extrême droite, tout en donnant l'impression de se démarquer, qu'à l'aide du double langage, elle reste la même. Explication en apparence cohérente, simple accessible,mais en réalité simpliste, illusoire et mensongère, pour faire peur de l'autre et ainsi provoquer des "réactions primaires" et cultiver la haine.

Écrit par : L'enfoiré | 15/09/2011

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Anonymous : 'Le 10 octobre, nous effacerons la bourse de New York de l'internet'

« Le 10 Octobre, le NYSE (la bourse de New York) sera effacée de l’internet. Le 10 Octobre, attendez-vous à une journée que l’on n’oubliera jamais », affirme une voix digitale lugubre sur une vidéo postée sur le compte de TheAnonPress sur YouTube. Le groupe de hackers, Anonymous, y menace d’éliminer la bourse américaine. On ignore exactement ce que les pirates entendent par cette formule, s’il s’agit de l’attaque du site de la bourse de New York, ou de son système de communications électroniques. Ce serait cette seconde hypothèse qui serait la plus dommageable, parce qu’elle pourrait remettre en cause les transactions boursières. Le message fait néanmoins référence au groupe de manifestants d'"Occupy Wall Street", qui se surnomment les 99%, et lui manifeste du soutien :
« Nous avons été témoins que le gouvernement a fait appliquer des lois qui punissent les 99% tout en permettant aux 1% d’échapper à la justice indemnes des méfaits qu’ils ont commis contre les gens. Nous avons observé le même gouvernement échouer à faire appliquer même les plus minimales limitations par les abuseurs de Wall Street. Ce gouvernement a même porté secours aux auteurs de la crise financière. Nous ne regarderons la prise de contrôle de notre existence par le système pas sans rien faire. Nous, le peuple, nous allons nous opposer à l’inaction du gouvernement ; nous, le peuple, nous n’assisterons pas à votre corruption et à l’accumulation de vos profits mal-acquis ; nous ne travaillerons pas dur pour vos loisirs ; nous ne vous assisterons d’aucune manière. C’est pourquoi nous choisissons de déclarer la guerre à la bourse de New York. Vox Populi, la voix du peuple est la voix d’Anonymous, nous sommes légion, nous sommes les 99%, nous ne pardonnons pas, nous n’oublions pas, Wall Street, attendez-vous à avoir affaire à nous», conclut la voix.
Mais dans un message séparé publié mardi, il semble qu’une autre faction d’Anonymous contredise cette attaque. Le message affirme que la vidéo ne serait que le résultat d’une opération menée par les agences du renseignement avec l’intention de saper le mouvement Occupy Wall Street. « Anonymous n’attaquerait pas la Bourse de New York un jour férié », explique le message. Le 10 Octobre correspond en effet au Colombus Day, le jour où l’on célèbre la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb aux Etats Unis.
Anonymous est connu pour son soutien au site Wikileaks, qui a publié des câbles diplomatiques confidentiels. Le groupe a notamment mené des attaques sur les sites de PayPal, MasterCard et Visa, parce qu'ils n'acceptent plus les paiements à Wikileaks.


Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=anonymous-le-10-octobre-nous-effacerons-la-bourse-de-new-york-de-linternet&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_term=Anonymous%2C%20NYSE%2C%20Bourse%2C%20wall%20street%2C%20Occupy%20Wall%20Street%2C%2099%25%2C%20hacker%2C%20pirate%2C%20cyber%2C%20attaque&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 06/10/2011

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La démocratie nécessite une mise à jour d'urgence

Les mouvements « Occupy Wall Street » et « Indignados » ont fait des émules dans 79 pays. Les manifestants de ces pays appellent à une mobilisation pour le 15 octobre, qu’ils ont appelée « Occupy Day ». Leurs revendications dénoncent les inégalités sociales et la corruption de la démocratie. Alexander von der Decken, du journal libéral autrichien Wiener Zeitung, propose que l’on rénove la démocratie :
"Le développement de l'émancipation politique au Moyen-Orient commence à se répandre dans les sociétés occidentales. La démocratie a vieilli, ses mécanismes ne parviennent plus au peuple. Les réseaux sociaux de plus en plus imbriqués conduisent à une démocratisation croissante de l’individu qui présente désormais lui-même ses propres doléances. Ce n’est qu'une question de temps avant que cela ne conduise à un mouvement de solidarité d’ampleur internationale. Une nouvelle ère passionnante est en train de voir le jour. La question est de savoir si la politique, avec son mode de pensée traditionnel, y jouera un rôle. La démocratie nécessite une mise à jour d’urgence."

Source : http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=la-democratie-necessite-une-mise-a-jour-durgence&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_term=d%E9mocratie%2C%20Occupy%2C%20Wall%20Street%2C%20Day%2C%20Indignados%2C%20manifestations%2C%20in%E9galit%E9s&utm_campaign=#

Écrit par : L'enfoiré | 13/10/2011

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Zone euro : le 'y a qu'à, Faut qu'on...' n'est pas de mise

Selon les ministres des finances du Royaume Uni, des Etats Unis, de l’Australie, du Japon et du Canada, les solutions à la crise de l’euro semblent évidentes : il faut recapitaliser les banques européennes et régler le problème de la dette de la Grèce tout en protégeant le reste de l’Europe. Cela semble bien simple.
Mais Chris Giles, du Financial Times, y voit le pire des problèmes économiques d’optimisation sous contraintes. Tout d’abord, la recapitalisation des banques devrait être concomitante avec des stress-tests sérieux pour rassurer les investisseurs. Mais la tâche de l’Autorité bancaire Européenne s’apparente à trouver un juste milieu avec deux contraires : fournir des stress-tests assez sérieux pour qu’ils soient crédibles vis-à-vis des investisseurs pour leur redonner confiance dans les banques, et dans le même temps, pas trop sévères pour que ceux-ci continuent à avoir envie de leur prêter de l’argent, et, partant, à garantir des financements abordables pour les différents gouvernements européens.
Pour résoudre les problèmes de la Grèce, les Allemands voudraient l’obliger à faillir à ses engagements vis-à-vis des créanciers privés bien au-delà des 21% qui avaient été convenus en juillet. Mais pour la France et la Banque Centrale Européenne, les créanciers doivent en accepter le principe. Or, de toute évidence, plus les défauts seront importants, plus ils permettront d’assainir la situation grecque, et d’envisager un retour à une certaine normalité. Mais d’un autre côté, il sera de plus en plus difficile de trouver des financements pour la Grèce avec des partenaires volontaires, et, pire, la méfiance pourrait s’étendre aux autres pays de l’Europe en difficulté. Quant au Fonds Européen de Stabilité Financière, il doit être étendu, mais d’une manière qui ne mette pas en péril la cotation triple A de la France.
Enfin, au-delà de ses difficultés, la zone euro en rencontre une autre de taille : il ne fait plus de doute qu’elle doit s’acheminer vers une union fiscale, mais comment pourra-t-elle alors imposer plus de discipline aux pays les plus dépensiers lorsque tout son financement sera mutualisé ?
Pour le journaliste, le monde doit comprendre que l’héroïsme ne doit pas être l’apanage des seules France et Allemagne, mais que le reste du monde a aussi un rôle à jouer, et doit consacrer de l’argent pour aider la zone euro et éviter « le monde de douleur » qu’a évoqué l’un des Ministres des Finances présents au G20.
Mais là encore, c’est une équation difficile, estime-t-il. Trop d’aide en faveur de l’Europe pourrait conduire les dirigeants de la zone à se contenter des solutions de facilité. L’incertitude complique ces problèmes, mais une chose est sûre : le « y a qu’à, Faut qu’on… » n’est certainement pas la bonne réponse.

Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=zone-euro-le-y-a-qua-faut-quon-nest-pas-de-mise&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_term=zone%2c%20euro%2c%20d%E9faut%2c%20Gr%E8ce%2c%20faillite%2c%20investisseur%2c%20crise%2c%20stress-test%2c%20banques%2c%20Allemagne%2c%20France&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 19/10/2011

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'L'Europe doit accueillir 1,3 milliards de migrants d'ici 2050'

Ce mois-ci, le 7 milliardième être humain devrait naître sur la Terre, et nous devrions être 10 milliards d’individus sur la planète à la moitié de ce siècle. Ces 3 milliards de personnes supplémentaires que nous attendons devraient provenir essentiellement des pays en développement, notamment d’Afrique et du sous-continent indien, et la plupart devraient provenir de zones urbaines.
Joel Cohen, un démographe de l’université Rockefeller de New York, rappelle qu’il n’y avait que 3 Européens pour chaque Africain de la zone sub-saharienne en 1950, mais qu’en 2100, il devrait y avoir 5 Africains pour 1 Européen. Ce renversement démographique va forcément s’accompagner de changements politiques et environnementaux. Au moment où Malthus concevait sa politique de contrôle des naissances, la population du monde était de moins d’un milliard. Mais la croissance démographique est exponentielle, et il aura fallu moins de 50 ans pour que la population double et franchisse la barre des 7 milliards. Cette croissance s’est accompagnée d’un vieillissement de la population, et alors que l’espérance de vie n’était que de 46 ans en 1950 en moyenne dans le monde, elle est aujourd’hui de 70 ans et dépasse même 80 ans dans les pays occidentaux.
C’est d’ailleurs de ces pays que proviennent les plus fortes consommations, et, partant, les plus fortes pressions environnementales, alors que les taux de natalité y sont désormais les plus bas. Pour ces pays, l’enjeu ne sera pas la surpopulation, mais au contraire d’apporter des solutions à la dépopulation. Au Japon, par exemple, le nombre de sexagénaires devrait croître de 31% à 42% de la population en 2050. Pour David Bloom, professeur d’économie et de démographie à l’école de santé publique de l’université d’Harvard, il sera nécessaire de prendre des mesures pour y faire face, telles qu’inciter les femmes à travailler, développer le taux d’épargne des citoyens, reculer l’âge de la retraite, mais aussi, encourager l’immigration.
Ce dernier point n’est pas anodin : on estime en effet que d’ici 2050, il faudrait que l’Europe accueille 1,3 milliards d’immigrés pour maintenir le rapport entre les actifs et les inactifs dans la population, ce qui ne sera pas sans poser un immense risque de déstabilisation, au niveau politique et social.
Selon Cohen, les gouvernements des pays pauvres doivent aussi se préparer à l’urbanisation, avec 2,5 milliards de personnes à 3 milliards migrant vers les villes des pays pauvres sur les 40 prochaines années, c'est-à-dire un million de nouveaux venus dans les villes tous les 5 jours. Cela suppose que des politiques soient mises en place pour permettre d’assurer l’accueil de ces populations d’origines diverses, que ce soit sur le plan de la santé, de l’éducation, ou même au niveau culturel. Les pays riches doivent embrasser de nouveaux styles de vie et développer des réponses technologiques pour lutter contre le réchauffement climatique et l’épuisement des ressources naturelles que ceci va nécessairement induire. S’ils échouent à s’adapter, ce seront les plus pauvres qui devront en payer le prix, et qui devraient finalement être contraints de trouver leurs propres solutions pour ces problèmes que les pays riches n’ont toujours pas réussi à dominer.


http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=leurope-doit-accueillir-13-milliards-de-migrants-dici-2050&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_term=population%2c%20d%E9mographie%2c%20natalit%E9%2c%20vieillissement%2c%20migratoire%2c%20urbanisation%2c&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 19/10/2011

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White terror ( http://videos.arte.tv/fr/videos/white_terror-6405778.html )

Le 27 janvier 2001 à Interlaken (Suisse), un jeune membre de l'Ordre des chevaliers aryens est assassiné par ses compagnons pour n'avoir pas respecté la loi du silence. Ce meurtre constitue le point de départ de l'enquête menée pendant plusieurs années par le réalisateur Daniel Schweizer au sein de différentes organisations extrémistes, en Europe, aux États-Unis et en Russie. Familier des mouvements skinhead, sur lesquels il s'est déjà penché dans Skin or die et Skinhead attitude (diffusés par ARTE en août 2000 et septembre 2004), Daniel Schweizer révèle ici l'inquiétante réalité qui se cache derrière un slogan : "White power."
C'est une cassette vidéo qui sert de fil conducteur à cette effrayante plongée dans la nébuleuse des mouvements extrémistes et racistes nés de la sous-culture skinhead. Conçue comme beaucoup d'autres en Suède, où la législation est moins répressive que dans d'autres pays européens, cette cassette fait partie des vidéos diffusées sur Internet, conjuguant black metal, messages haineux et images nauséabondes. Ces guides à l'usage du parfait néonazi sont particulièrement appréciés en Russie et aux États-Unis. En Russie, la proximité de plusieurs députés avec l'extrême droite, jointe à l'apathie de la justice face aux crimes racistes, favorise la banalisation des idées xénophobes. Aux États-Unis, des groupuscules extrémistes proches du Ku Klux Klan, des fondamentalistes chrétiens ou des néonazis s'organisent en mouvements de résistance armée indépendants, préconisant la "guerre sainte raciale". Leurs idées sont parfois partagées par des citoyens plus ordinaires, comme cette jeune mère de famille texane qui exprime presque naïvement son racisme devant la caméra.
Aux uns et aux autres, le réalisateur donne la parole librement, sans commenter ni diaboliser. S'il se heurte parfois à des refus hostiles, il parvient à offrir un panorama saisissant de ces factions et de leurs activités aux quatre coins du monde. Alternant brefs portraits et reportages avortés sur des rassemblements fascistes (plus autorisés qu'on ne le pense), le film pointe le danger que représentent, non pas le nombre de ceux qui se réclament du "white power", mais les synergies qu'ils développent à travers le monde, plus particulièrement dans les pays de l'ex-bloc soviétique.

Écrit par : L'enfoiré | 22/02/2012

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Anonymous : 'nous avons accès à toutes les bases de données secrètes du gouvernement américain'

Dans une interview accordée au National Post, Christopher Doyon, un des cerveaux d'Anonymous a déclaré que le collectif possédait un accès à toutes les bases de données classifiées des Etats-Unis.
Doyon, alias "Commandant X", recherché par le FBI, est aujourd’hui en exil au Canada car il a fui la loi américaine après avoir piraté un site web du gouvernement en Californie. Il risque actuellement 15 ans de prison. Doyon affirme que les Anonymous ont obtenu ces accès grâce aux informations de civils qui travaillent eux-mêmes sur ces systèmes et non à l’aide du piratage ou de l’extorsion de fonds. La révélation auprès du grand public de ces informations serait imminente. Selon le hacker, les généraux mais aussi le Secrétaire de la Défense ne contrôlent plus rien.
Un groupe informel d’Anonymous avaient déjà organisé cette année une fuite importante d’informations privées de Stratfor, une société de renseignement américaine, données qu’ils avaient ensuite fournies à Wikileaks. Le pirate a également affirmé qu’un "underground railroad"("chemin de fer clandestin") existait c’est-à-dire un réseau de routes clandestines et de maisons sécurisées élaboré pour permettre de se réfugier et d’ensuite gagner les pays avoisinants comme le Canada. Ce réseau servirait actuellement aux membres d’Anonymous qui tentent d’échapper à la justice américaine. Par ailleurs, selon l’hacktiviste, des pourparlers sont également menés avec l’Europe afin d’obtenir l’asile politique pour certains membres.
Enfin, le groupe Anonymous avait déclaré récemment qu’il révèlerait la corruption mondiale en décembre prochain grâce à Tyler, un nouveau Wikileaks décentralisé, qui devrait voir le jour en version d’essai le 5 novembre prochain 2012.

Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=anonymous-nous-avons-acces-a-toutes-les-bases-de-donnees-secrtes-du-gouvernement-americain&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=

Écrit par : L'enfoiré | 16/05/2012

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Personnellement je suis contre l’utilisation des termes « droite ou gauche » ; Pourquoi ?
Dès que le terme « gauche » est utilisé la droite s’engouffre dans le boulevard ainsi créé pour le caricaturer et lui faire dire tout et n’importe quoi.
Il est de loin préférable d’utiliser des termes tels que
- Solidarité ;
- Impositions de tous les revenus d’une manière équitable et redistribution par l’état d’une façon socialement équitable des impôts collectés ;
- Suppressions de l’impôt le plus injuste qui l’impôt indirect (TVA) pour les denrées et produits indispensables ;
- Utilisations des ressources naturelles d’une façon justes, équitables en respectant les pays ou se trouvent ces ressources ;
- Exiger des partis politiques de soumettre à l’électeur non pas des slogans mais des propositions budgétaires précises permettant de faire des choix sur base d’information factuelle et concrète ;
- Exiger un audit des dettes de l’état et se préparer à définir des critères qui permettront de faire des choix de remboursement et de non-remboursement de ces dettes ;
- Ré instaurer les lois qui obligeront les banques d’épargne et de crédit à ne pas jouer nos maigres épargnes au casino avec l’assurance de la garantie de l’état (c’est à dire, nous les électeurs) en cas de faillite ;
Et bien d’autres termes équitablement choisis qui permettront non pas de dénigrer la gauche ou la droite mais de se référer à des termes qui seront l’image de choix de société réfléchis et cohérents pour nous et pour les générations à venir.
En se refusant à utiliser ces deux termes slogans – droite gauche – on ouvre la porte à un vrai débat démocratique qui nous aidera y compris ces électeurs égarés à faire de vrai choix factuel.
Le populisme est trop souvent la conséquence d’une situation de non choix réels entre ces politiques slogans.

Écrit par : Etienne | 18/05/2012

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Merci, Étienne de me faire retourner à cet article.
Bien sûr je suis d'accord de prendre sous cette forme, ce que pudiquement on appelle "gauche".
A y chercher bien, à moins de toucher aux extrêmes, tous les partis y trempent de manière proportionnelle à ses convictions dans cette solidarité qui n'est parfois que de façade.
Au milieu, il y a toujours le travail comme pierre d'achoppement.
Le potentiel de travail qui diminue, qui se spécialise à outrance, qui ne paie plus de mine.
Cette opposition entre droite et gauche, la France l'a connu dans les années 80.
Mitterand opposé au vent de droite Thatchérisme et Reaganisme confondus.
Décennies 80'ties, tout en contrastes.
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2011/01/03/decennie-80-toute-en-contrastes.html

Écrit par : L'enfoiré | 18/05/2012

Comment éliminer l’extrémisme de la société?

Beaucoup s’inquiètent de la montée en puissance des partis populistes dans beaucoup de pays d’Europe, et ils craignent que nous soyons en train de revivre les années 1930. Dans certains pays, comme en Finlande, ces partis ont pu atteindre près de 20% d’opinions favorables dans les sondages, ils commencent à imposer leurs vues xénophobes dans les décisions qui sont prises, et ils ont l’ambition de s’emparer de la présidence.
Mais nos inquiétudes sont peut-être exagérées, affirme Simon Kuper dans le Financial Times. Il cite une étude de Counterpoint, un centre de recherche et de conseil basé à Londres, qui a voulu savoir qui étaient les personnes qui pouvaient être séduites par ce type de rhétorique en Europe. L’étude souligne un point important : si ces partis sont en progression depuis 2008 en Finlande, en France et en Hongrie, ils sont aussi en recul au Danemark, en Italie et en Suisse, et sont toujours aussi marginalisés au Royaume Uni. Aux Pays Bas, le PVV, le parti de Geert Wilders, a sensiblement décliné aux dernières élections.
Néanmoins, cela ne signifie pas qu’ils ne pourraient pas regagner les faveurs des électeurs, d’autant qu’ils ont un public latent parmi les femmes et les personnes âgées, qui ne votent pas encore pour eux en raison de l’opprobre qui est attachée à ce vote. Mais l’étude de Counterpoint explique que ces partis ont bien cerné ce potentiel, et qu’ils font déjà des efforts pour atténuer la violence et la xénophobie de leurs discours dans l’espoir d’attirer des électrices. La nomination de Marine Le Pen, une femme, à la tête du Front National en France, fait partie de ces démarches pour donner une nouvelle respectabilité à ce parti.
Une stratégie d’affaiblissement de ces partis pourrait cibler la frange de sympathisants que le rapport qualifie de « radicaux réticents », des électeurs des grands partis traditionnels qui peuvent accorder leur vote à un parti extrémiste au cours d’une élection, par dépit. Si les grands partis peuvent regagner ces électeurs, alors les partis d’extrême droite seront à nouveau marginalisés, affirme le rapport de Counterpoint. Mais comment faire pour les séduire? La plupart sont des personnes qui n’ont pas un niveau d’éducation très élevé, indique le rapport. Ce sont les laissés-pour-compte de la crise, des gens qu’elle a le plus touchés.
En premier lieu, les partis traditionnels peuvent lutter contre la corruption dans leurs rangs pour éviter les scandales, et donner ainsi plus de résonnance aux scandales qui minent les partis extrémistes. La stratégie de stigmatisation du vote extrémiste fonctionne, puisqu’elle dissuade des gens de voter pour ces partis, et elle doit être poursuivie, affirme Kuper. Ensuite, chaque pays doit comprendre quelles sont les particularités de ces électeurs, pour mieux répondre à leurs difficultés. Par exemple, en France, les électeurs du Front National vivent souvent au bord des villes, où ils pâtissent d’un mauvais accès aux soins de santé, à l’éducation, et aux moyens de transport. Améliorer ces services pourrait peut-être prévenir leur adhésion aux idées d’un parti extrémiste.
Mais la meilleure stratégie consisterait à améliorer le niveau d’éducation des citoyens en accordant plus de bourses pour les étudiants défavorisés, car il semble que les études supérieures inoculent contre le populisme d’extrême droite, note Kuper.
« Comme ces partis n’ont pas de réponses, on peut tout à fait les battre » , conclut-il

Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=comment-eliminer-lextremisme-de-la-socit&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=#

Écrit par : L'enfoiré | 28/09/2012

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Béziers, Fréjus et Hénin-Beaumont auront des maires Front National. Le FN revendique la victoire dans au moins six municipalités. Pour Marine Le Pen, son parti a réalisé le meilleur score de son histoire lors de ces municipales. Une poussée dont l’ampleur a immédiatement été relativisée par différentes personnalités PS et UMP. Cependant, un sondage ISPOS présenté ce dimanche soir par France 2 place le FN en seconde position des intentions de vote pour les élections européennes, deux points derrière l’UMP et trois points devant le PS.
Le FN tire-t-il profit de l’impopularité de François Hollande ? L’UMP, par ses discours sécuritaires, a-t-il fait le lit de l’extrême droite ? L’abstention, très élevée, a-t-elle joué en faveur des frontistes ? En clair, le bon score du FN est-il du à un concours de circonstances ou est-il le résultat d’une stratégie politique à long terme et d’un changement d’image qui auraient permis au parti d’extrême droite de gagner en crédibilité ?
La société française a-t-elle changé ? Vote-t-on plus facilement pour le FN que par le passé ? La crise économique a-t-elle nourri l’électorat frontiste ? Les médias en parlent-ils différemment ? La présence de Marine Le Pen (et d’autres cadre du parti) sur les plateaux de télévision a-t-elle favorisé cette évolution ?
Le vote FN est souvent considéré comme "contestataire", exprimant un rejet de la classe politique. Mais comment expliquer que la gauche radicale n’ait pas autant bénéficié de l’impopularité du PS de François Hollande et des divisions et affaires qui minent l’UMP ?
Les sondages avaient anticipé cette percée de l’extrême droite. Début février, Le Monde publiait une enquête TNS-Sofres dans laquelle 32% des Français apparaissaient comme "adhérant aux idées du Front National". Les sondés percevaient davantage le FN comme un parti "patriotique et attaché aux valeurs traditionnelles" (44%) que "nationaliste et xénophobe" (43%).
Fin des années 90, plus de 70% des Français interrogés estimaient que le FN représentait un "danger". Moins de vingt ans plus tard, la moitié des français estime que le Front National ne représente plus un danger pour la démocratie. Les efforts de Marine Le Pen pour dédiaboliser le FN semblent payer. Pour le Monde, avant même le scrutin municipal, l’extrême droite était "sur la voie de la normalisation". A la télé, dans les micros-trottoirs, les passants semblent en tout cas en parler de façon plus décomplexée.

http://www.rtbf.be/info/emissions/article_connexions-france-l-extreme-droite-s-est-elle-banalisee?id=8234969&eid=5017893

Écrit par : L'enfoiré | 31/03/2014

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Rien ne va plus chez les Le Pen

Jean-Marie Le Pen a qualifié ce lundi le Rassemblement Bleu Marine, mené par sa fille, de « formation bizarre et sans consistance ».
Tout a commencé par la mise en ligne du « Journal de bord nº366 » de Jean-Marie Le Pen ce vendredi. L’homme, visiblement requinqué par le score du FN aux dernières élections, se permet des plaisanteries douteuses.
Alors que son interlocutrice, la frontiste Marie d’Herbais, évoque le fait que certains chanteurs comme Yannick Noah et Patrick Bruel s’étaient engagés à quitter la France si le Front National remportait les élections, le président d’honneur du FN propose de « faire une fournée la prochaine fois ».
Dans la séquence, pointée par le Lab d’Europe 1, Jean-Marie Le Pen s’en prend également à d’autres artistes ayant récemment pris position contre le FN comme Madonna et l’humoriste Guy Bedos.
Ces nouvelles déclarations n’ont pas ravi Marine Le Pen. Dimanche, elle a spectaculairement pris ses distances avec son père. La présidente du Front national a condamné la « faute politique » de ce dernier, tout en se disant « convaincue que le sens donné à ses propos » relevait d’une « interprétation malveillante ».

Mais « l’incident » ne s’arrête pas là. Au micro de Jean-Jacques Bourdin ce lundi sur RMC, Jean-Marie Le Pen a répliqué aux propos de sa fille. Pour lui, « la faute politique, c’est ceux qui se sont alignés sur la pensée unique. Ils voudraient ressembler aux autres partis politiques. Si c’est le vœu d’un certain nombre de dirigeants du FN, ils ont réussi. C’est eux qui ont fait une faute politique, pas moi ».
Dans ce même entretien, il a qualifié le Rassemblement Bleu Marine, mené par sa fille, d’« espèce de formation bizarre et sans consistance ».
Enfin, Jean-Marie Le Pen a également réinsisté sur le fait que ses propos n’étaient pas antisémites.
"Je ne savais pas que Patrick Bruel était juif. Je voudrais qu'on m'explique ce qu'il y a d'antisémite dans mes propos" J-M Le Pen

http://www.lesoir.be/566607/article/actualite/france/2014-06-09/rien-ne-va-plus-chez-pen

Écrit par : L'enfoiré | 09/06/2014

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Un billet sur le même sujet.

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/droite-gauche-158356

Écrit par : L'enfoiré | 22/10/2014

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A écouter
http://www.rtbf.be/lapremiere/article_l-histoire-secrete-du-ps-liegeois-300-pages-de-secrets-et-confidences?id=8909115

Le livre de François Brabant parle de l"Histoire secrète du PS"

Écrit par : l'enfoire | 02/03/2015

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L'extrême droite s'installe dans le gouvernement autrichien

http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/01/2224078177.MP3

Écrit par : L'enfoiré | 21/12/2017

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