Eurek@ Google (16/08/2012)

0.jpgLe Science et Vie de juillet avait sa page de garde avec un titre provocateur: "GOOGLE, le nouvel Einstein" et un sous-titre "Et si la science se passait du génie humain?". Mais à qui profite ce nouvel Einstein?

L'avant-propos de ce S&V posait la question: "Peut-on tout demander à son moteur de recherches?"

Avant de répondre, je me poserais les questions suivantes: "qu'est-ce qu'il y a dans le moteur et de quel genre de recherche s'agit-il?".

La réponse du magazine fut: "Si Google existait du temps d'Archimède, la recherche initiée sur la poussée d'Archimède serait simplement mise en parallèle avec une pub sur la balnéothérapie. Archimède, lui, à son époque, aurait répondu avec la loi qu'il aurait inventée en sortant de son bain avec une phrase presque mythique de 'Tout corps plongé dans un fluide subit une poussée verticale dirigée de bas en haut et opposée au poids du volume de fluide déplacé'".

La pub, il ne connaissait pas, le "pauvre" Archimède!

L'histoire ne dit rien de ce qui a suivi et de qui a ramassé l'eau du bain public après avoir lancé son Eureka... et, de plus, personne n'en aurait rien su, si la loi n'avait été édictée, écrite avec conviction et passée, ensuite, de bouche à oreille jusqu'à notre époque. 

Newton fit une autre découverte fortuite, ressortie par la force de gravité exercée sur une pomme.  Un hasard ou une réflexion plus structurée qui conclut que la Terre attire la pomme avec une intensité inversement proportionnelle au carré de la distance qui les sépare. Le carré de la distance demandait déjà plus qu'une déduction.

C'est, peut-être cela, le vrai "miracle" de Google de faire de la pub de l'information. Mais quelle information? 

Aujourd'hui, on s'y référence et on se fait connaître via des moteurs de recherches. Attention pas de turbines en vue, tout est sous contrôle, caché derrière des réseaux complexes et des logiciels secrets qui arrivent comme la "septième merveille du monde" sur l'écran des ordinateurs des utilisateurs en moins de temps qu'il faut pour le dire.

0.jpgDès lors, au bord de son clavier, ces utilisateurs croient tout savoir, comme maîtres du monde de l'information. Ils ne cherchent plus, ils ne déduisent plus beaucoup, ils se raccrochent aux sources entre elles, récupérées, uniquement, par l'association de un ou plusieurs mots clés, organisée par un seul fournisseur et sortie du chapeau des millions de réponses.

Informations filtrées, vraies ou fausses, tendancieuses ou informatives, mais malaxées dans un même melting pot. On ne sait pas...

Presque trop merveilleux pour ne pas cacher quelques tares dans le processus. Des algorithmes logiques de Google sont là pour explorer les informations que d'autres ont installées sur le net. Le véritable génie de la science se limiterait, ainsi, dans un "big data" qui connaît tout et qui répond à tout.

Multidisciplinaire, généraliste et expert, ce Google!

L'informaticien chevronné, un peu équilibré, dirait "Shit in, shit out".

Connaitre la discipline, la méthodologie pour collationner ses "billes" en sortie, serait plus que nécessaire. Et là, on tombe dans le secret de fabrication le plus total.

Il fut un temps où il y avait même une équipe de "moteurs de recherches" qui puisait les infos à tous les râteliers disponibles. Preuve que l'on ne faisait pas totalement confiance à un seul fournisseur de moteurs de recherches. Les métamoteurs" allaient piocher chez tous les candidats moteurs de recherches. Petits logiciels gratuits, proposés en interfaces, ils rassemblaient les "grands", les "pros du pot", avec les bonnes intentions de chacun d'entre eux rassemblées.

Gênant pour ces "gros". Il ne fallait pas que d'autres encaissent ce qu'ils avaient construit patiemment, à payer ou à se faire payer par des artifices publicitaires. Ces empêcheurs de tourner en rond ont progressivement disparu ou ne sont plus proposés.

Internet, c'est gratuit et s'est payant en même temps, en arrière plan.

C'est alors que je suis tombé sur un article qui m'a projeté le cul entre deux chaises. Enfin, "deux", c'est une façon de parler. Plutôt entre des continents du savoir. 

Les "chaises", elles, étaient bien plus nombreuses. Chercher ce mot "chaise" et vous verrez que vous allez recevoir, en retour, pas moins de 80 millions de résultats. Même si elles peuvent être belles, les chaises, cela fait vraiment beaucoup de pattes que l'on reçoit sous le poids de celui qui s'y repose.

Chronologiquement, j'avais lu l'article qui suit avant d'acheter le S&V. "En publicité, internet absorbe un euro sur cinq en Europe".

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Ensuite: "La moitié de la pub en ligne en Europe enrichit les Américains."

Voilà le dessous des cartes...

"Les investissements américains ont augmenté de 14,5% avec 20,9 milliards d'euros en 2011. Google se taille la part du lion, avec Amazon, eBay, Facebook, Flickr. La Belgique, c'est 365 millions de pub avec Google, presque 'only'.", ajoutait-on dans l'article.

Pour expliquer, l'article risquait: "Problème d'économie d'échelle manquante? L'Europe ne serait-elle plus qu'une économie de consommation et pas de production.".

Là, cette question m'obsède. On mange, on ingurgite même, parfois, mais on ne sait plus quoi, comment a été préparée la "pitance" de l'esprit puisqu'on n'a personne au fourneau dans ce resto du coeur. La pitance est produite par tous dans le monde, en toutes les langues, mais avec les bénéfices qui atterrissent toujours chez le même chef étoilé.

Le S&V, une fois acheté, j'ai continué à lire ce qu'il en disait de Google. Là, on y semble même plongé jusqu'au coup dans l'emphase dithyrambique et on se livre sans contestation, du moins au début, dans une déclaration d'amour avec un brin de raisons.

"Des logiciels qui, depuis, quelques années, sont auréolés d'un nombre croissant de découvertes en se parant de vertus scientifiques telles que d'aucuns voient en lui la meilleure chance qu'ait la science de défricher de nouveaux territoires.".

Apparemment, les patates sont cuites pour l'homme.  Tout peut marcher sans lui.

Et, on embraie... Le génie d'Einstein est relayé par des algorithmes qui analysent, triturent des océans de données. Les machines qui font les découvertes, là où les expériences, les théories ou les géniales intuitions semblent ne plus suffire pour aller plus loin".

0.jpgQuand j'ai écrit "Trop complexe, le monde du numérique?", je ne pensais pas si bien dire. On est là, mais, seulement, pour exécuter un rôle de figuration dans une représentation avec des "jouets", made in USA, qui dirait ironiquement "Tout est dit. Passe ton chemin et ne perd pas le mien à te donner des idées subversives, puisque on te donne toutes les réponses à tes questions".

-Ne fais pas faire la fine bouche, l'enfoiré. Tu fais semblant de ne pas utiliser. Te rends-tu compte du temps que tu gagnes?.

-Oui, cela prenait du temps, avant Google... Oui, cela coûtait beaucoup d'efforts et d'argent, ces recherches, mais, comme cela faisait du bien aux neurones. Aujourd'hui, on a oublié ce que c'était de "chercher". Buvard de l'info, je rassemble les informations comme le ferait Google, mais j'élague au fur et à mesure avec un esprit critique que n'a aucun moteur de recherche.

Google est arrivé comme le ferait Zorro, avec un grand chapeau, un grand lasso, masqué, et il signe son oeuvre d'un grand "G". Pour y arriver, il a sorti la grosse artillerie, à la vitesse de la lumière informatique à partir de 20 pétaoctects de données, traitées chaque jour, ce qui représente 20 fois le volume total des données stockées par la Bibliothèque nationale de France et il se fait  le champion des liens entre eux. Il donnerait presque des résultats aux questions sans même qu'on les lui demande, mais simplement après les avoir imaginées comme vraies. De ce magma de données, nous en recevrions la chaleur infuse au travers de serveurs d'un réseau de serveurs dont on n'a pas l'obligation d'en connaître les tenants et les aboutissants.

C'est le pied, mais les pieds de la chaise comme on vient de le voir! On parle, dès lors, en pétas bits (10exp 15) après l'avoir fait le ménage des mégas, des gigas et des téras. Quelle famille, d'"-as" à tout faire!!!

Le patron de Google va plus loin encore. Il parle déjà de 5 octas soit 5000 pétas pour se permettre de manipuler 30 millards de documents chaque mois sur Facebook, 140 millions de messages quotidiens sur Tweeter ou 20 millions de SMS échangés par minute.

La NSA passe le mur du "son" et parle de yottas (10 exp 24), soit le contenu de mille milliards de disques durs actuels alors que les pauvres humains parlent toujours de iotas.0.jpg

Pour quoi faire cette armada? Question à ne pas poser, surtout.

L'info, c'est l'info. Elle informe. On ne va pas commencer à tergiverser, à dénigrer et à faire le malin...

La presse a dû s’accommoder aux nouvelles technologies et trouver un langage commun à tel point qu'ils ne peuvent plus se passer l'un de l'autre.

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Le rebelle se demande si ce ne serait pas uniquement pour vendre du produit non fini pour faire plaisir au seul marketing.  

En fait, nous sommes dans un rêve, dans un déluge d'informations dans lequel on est censé retrouver ses jeunes... On appelle cela travailler dans les nuages, dans le "cloud computing" avec Google qui y ajoute quelques doses "imagées" pour appuyer le texte parfois dépassé. 

Regarder les big data au travers du kaléidoscope ou du périscope comme espion.

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On se retrouve les pieds sur Terre a un moment inattendu, photographié dans la rue, dans un endroit où on n'avait aucune raison de se trouver et qu'on devra pouvoir expliquer à qui de droit. Là, ce n'est parfois plus du rêve mais du cauchemar.

Dans le monde réel, le miroir du virtuel reste la victoire du virtuel et on arrive à les confondre.

De Wikipedia, je disais "Wiki je t'aime, Wikipédia je t'adore". Une encyclopédie citoyenne, sans laquelle, Google serait un concentrateur de bits avec un moteur qui tournerait en mal d'amour, sans plus. Sur cette plate-forme du know-how, on met à jour en permanence et les citoyens gèrent ce que Google ne fait pas. La "bête" n'est même pas capable de donner la pertinence de ce quelle fournit si ce n'est avec une arrière pensée financière. Mais, parait-il, pour rester le plus près du citoyen, Google va même puiser les mots clés au travers de Facebook et de ses "fidèles citoyens".

Elle le fait avec une granularité sans précédent et une mémoire d'éléphant. On peut y zoomer et y dé-zoomer. « On ne sait pas ce qu’on y cherche, mais on trouve ce qu’on ne cherche pas », déclarait Anne Roumanoff avec humour.

Il y a l'info, ce qu'on en fait ou parvient à en faire. Il ne faut pas croire que travailler sur Internet avec les outils à disposition réduisent de manière drastique le temps de présence derrière l'écran. Parfois, elle pourrait l'accentuer quand le lecteur joue le jeu de la recherche "imbriquée" en s'écartant du sujet recherché au départ. Le chercheur s'éparpille en cherchant la "petite bête".

Passer de l'échelle microscopique à celle du macroscopique comme le rêvait Pierre-Simon de Laplace pour transiter du passé au présent et ainsi prévoir l'évolution du monde, n'est pas une  mince affaire. Une phrase lancée lors d'un meeting de promotion par le co-fondateur de Google, fait rêver: "Seul un logiciel comme Google peut le faire".

Qui sait, un jour, à Stockholm, un serveur représentant de tous les autres, recevra le Prix Nobel en place des savants devenus obsolètes et dira d'une voix mécanique:

- I'm proud to be here representing all of us, as a server for you all.

Le syndrome de Stockholm, quoi. On y aimerait ce qu'on a haï précédemment.

Un étudiant viendrait, un jour, à l'examen avec son robot et son moteur de recherches pour décrocher son diplôme.

Si les astronomes n'ont plus besoin de télescopes puisqu'ils consultent Google et que cette façon de faire va s'accélérer parce que les données vont se générer l'une par l'autre presque en vase clos, il y a du souci à se faire ou au moins ou au moins, des questions à se poser. Si vous ne vous souvenez pas du fiasco dans le domaine financier qui s'est produit en laissant tourner en "stand alone", le "Système économique"...

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L'espionnage, les droits d'auteur, les brevets, l'anonymat, fini de signer même F.L., comme l'article, sans laisser de traces, ni d'adresse. Un pseudo, des initiales se retrouvent. On n'oublie plus rien, une fois, sur un serveur, hors ce serait étonnant que les informations soient mise à jour en temps voulus. N'oublions pas que les informations les plus stratégiques se trouvent cachées derrière des mots de passe avec accès véritablement payants.

"Cette mécanique imparable tire en fait sa force d'une approche qui se rit du contenu avec comme seuls paramètres, les proximités entre données.

"La Science ne risque-t-elle pas de se réduire à la mise en relief de multiples corrélations sans que ces résultats ne soient intégrés grâce à un modèle dans un discours qui fasse sens?", concluait Claude-Henri Mélédo. "Un retour en force de l'empirisme comme démarche expérimentale", continuait Jean Veronis.

Le désordre du monde, l'originel et le créé ne sont pas liés par des lois uniques ni des algorithmes surtout s'ils se ressemblent en aveugle. Les équations, leur intégration demande déjà plus qu'une vérification s'il y a une solution ou non. On est parti d'un déluge, on y retourne très souvent mais via d'autres artifices.

J'aurais pu terminer mon article ici mais cela aurait été malhonnête et incomplet car il y avait des exemples de réussites et des projets qui y gravitent avec succès et qui se trouvaient dans l'article.

Alors, remplacer le génie humain? La question principale du dossier?

Non, modifier son rythme brutal de recherche et de trouvailles. L'accélérer en lui donnant un effet de levier comme un outil peut le faire, là, d'accord.

0.jpgQuant à croiser les données à l'aveugle?

Peut-on dire, à coup sûr, qu'ensuite, les infos croisées donneraient des résultats et de là, jaillirait la lumière sans réflexions? L'intuition, les déductions ne sont pas encore incorporées dans le processus de recherches.

Mais cela viendra, peut-être. Nous sommes à la version 2.0. Les suivantes se feront aider par des questions plus pertinentes pour affiner les recherches. Les millions de réponses plus judicieuses, plus utiles, élaguées et  réduites  au strict nécessaire est un des buts à atteindre, mais non atteint jusqu'ici.

Google Earth, autre miracle, avait même servi pour essayer de retrouver Steve Fosset, tombé avec son avion, perdu on ne savait où. C'est sur le terrain, suite au hasard, qu'un passant l'y a retrouvé.

A l'ère des déluges de l'information, il ne s'agit pas d'oublier que trop d'infos nuit et tue parfois l'info.

Qu'éliminer tout ce qui est publicitaire permettrait déjà de réduire considérablement ce fatras de données et diminuerait le temps de recherche. Contraire à la politique de la maison "G".

0.jpgGoogle vient de payer une amende de 22,5 millions de dollars à la FTC pour solder le compte de la confidentialité et de la surveillance de ses utilisateurs. Pour se permettre la publicité ciblée, les cookies, ce n'est pas cher payer face aux milliards de bénéfices.

Parfois, Google arrive même à y échapper.  

Le "cloud computing", avec 100 milliards de dollars de potentiels historiques et 8,8 milliards de bénéfices, prévus en 2012, ne sont pas dans les nuages.

Que des moyens automatiques encore bien plus sophistiqués seront nécessaires pour élaguer les données nuisibles, brutes et  les rendre plus "nettes".

Je suis un utilisateur comme les autres et ce que Google fait, je l'avoue, il le fait relativement bien. Ce que Microsoft apportait avec un logiciel "Encarta", Google le fait avec la gratuité en plus.

Mais, comme Microsoft, Google est devenu envahissant et d'autres cherchent, déjà, un "Petit guide de survie sans Google".

Puis est arrivé le S&V du mois suivant qui disait "Le spectre ne répond plus". Les mobiles qui exploitent les bandes passantes de radiofréquences, spectres hertziens arrivent à saturation avec des débits entre 1,8mB et 42 Mb en 3G. La 4G arrive en France après les USA, la Corée, le Japon et l'Allemagne, avec ses grands moyens entre 800Mhz et 2,6 Ghz. Les télécoms satellitaires se bousculent et doivent prendre leurs distances pour ne pas être brouillées. On imagine des solutions comme partager les bandes, monter en fréquence, multiplier les antennes, multiplier les signaux...  mais toutes ont toutes des problèmes. C'est peut-être de là que viendra le coup de Jarnac pour tout ce qui touche aux communications par les ondes.

Le nombre des neurones d'un cerveau s'élève à 100 milliards, sans compter les synapses. Atrophiés car non utilisés, ils en deviendraient négligeables.

Google resterait avec un potentiel énorme mais utilisé avec un faible pourcentage et qui souffrirait de dirigisme lié à la publicité.

Certains pensent leur ajouter des Google-Glass0.jpg

On se surprend à lire qu'avec les lunettes interactives apprendre une langue étrangère ne sera bientôt plus nécessaire, que San Francisco au travers des lunettes, change-t-il la vie de ceux qui voient la ville de près, hors des nuages?

"Amazing", le mot décidément à la mode, le plus utilisé aux States dans ce genre de conférences de presse. Un mot qui quelque part, manque à un esprit européen trop cartésien moins embrumé par les contraintes d'épater avant de réaliser.

Au sommet, il y a une lutte sans merci qui se déroule en coulisse. 

La CE pourrait élargir son enquête contre Google?

"La Commission lui reproche notamment de mettre en avant dans ses liens ses propres moteurs de recherche verticale, au détriment des autres moteurs de recherche spécialisés, par exemple dans les voyages. Elle s’inquiète aussi de la manière dont Google copie du contenu de moteurs de recherche verticale concurrents et les utilise dans ses propres offres, et lui reproche d’imposer des clauses d’exclusivité à ses partenaires publicitaires.".

0.jpgTiens, un nouveau monopole. J'ai déjà entendu cela quelque part mais avec un autre acteur: Microsoft. 

Dans cette lutte, Microsoft et son monopole vacillerait-elle sur les mêmes bases face à Google? Quand le gâteau devient plus petit, le moindre levier s'impose.

On vient d'apprendre qu'après 8 ans de silence de côté de Hotmail, Microsoft est irrité par Google et donne un coup de jeune à sa messagerie avec OUTLOOK, son nouveau nom mais qui existait depuis des lunes mais dans la "rangée professionnelle".

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Plus qu'un lifting, est-il dit.

Avec 324 millions d'utilisateurs, c'est à dire 36% du marché des courriers électronique, MS voit GMAIL qui annonce 450 millions, qui se fait aider par le système éconologique Android.

Outlook.com nouveau va contenir Skype, la possibilité de partage d'image, la gestion de fichiers et d'autres gadgets.

Et, pourquoi pas intégrer toute la concurrence? Facebook, Tweeter, Viber... On n'invente plus rien. On intègre ses concurrents.

Attention, tout de même, quand on se rappelle les risques de piratage de ces systèmes annexes, cela devra s'accommoder pour ne pas les ramasser au passage les puces des autres. 

Google, réveille-toi. Cool. Il y a encore des hommes qui se cachent derrière la toile. Reste curieux de tout.

Le hasard fait parfois aussi bien les choses. L'émission de "Tout s'explique", de la semaine dernière, arrivait avec la même conclusion. L'observation, le goût du risque allait mener Jenner à l'invention du vaccin, de la variolisation et de l'inoculation. 

Le point commun entre le post-it, le velcro, la pénicilline, le laser, le popcycle ou la télévision, ce sont des "inventions avec le fruit du hasard" (les auteurs étant respectivement, Spencer Silver, Georges de Mestral, Alexandre Fleming, Alfred Kastler, Frank Epperson, Philo Farnworth). Pour couronner le tout, il y a aussi les fausses manipulations à la base, suivies d'un éclair de génie, de l'oeuf de Colomb, qui surgissent comme cela l'a été pour le frisbee (W.F.Morrison), le stéthoscope (René Laennec) ou les Bêtises de Cambrai (Despinoy).  

C'est dire que le savoir, sous forme de données, n'est pas tout. Il faut l'extrapoler, le tester et pouvoir lire entre les lignes d'une constatation ou d'un rapport. Assimiler plutôt qu'étudier en aveugle sans brûler les étapes.

Rendre les besoins synchrones avec les désirs de développements. Le marché évolue de plus en plus vite, d'accord, mais inventer est souvent une partie d'échec dans laquelle les pièces se mettraient à bouger, qui sans interventions, aboutissent à l'inertie des joueurs.

0.jpgLe grand secret marketing de Apple, l'autre géant, serait-il comme le dit cet article: "Nous ne dépensons aucun dollar sur la publicité".

Apple s'émancipe de Google en tuant YouTube sur son iPhone qui tournera en iOS6, sans dire par quoi il serait remplacé.

Aujourd'hui, dans une jungle d'informations, il faut investir, publier pour exister et pour faire parler la Science, parfois, à perte, avant de décrocher un brevet, bien avant que la preuve de son adéquation ne devienne incontestable.

Parfois, il faut aussi se séparer de ses collaborateurs.

Aux dernières nouvelles, 4000 emplois à la trappe, dont deux tiers en dehors des Etats-Unis, chez Motorola, firme rachetée, il y a juste un an, par Google.

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Happy birthday, Motorola...

Bizarre de lire, le même jour, l'annonce qui dit que Google continue de payer ses salariés pendant 10 ans après leur décès encore faut-il entrer dans la firme et y rester salarié.

On se bat par tous les moyens pour éliminer la concurrence.

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Il y a cinquante ans, personne n'aurait parlé de Science avec cette déviance. Prise par le temps, elle veut garder son sérieux, une responsabilité qu'elle ne semble plus devoir assumer dans l'à peu près et s'étonne ensuite que la jeunesse s'en écarte.

Certains parlent de Science, avec un nouveau mot le "scientisme", à cause du fait qu'elle prend des allures commerciales, tout en faussement, s'opposer aux religions et en devenant une nouvelle.

La Science, le savoir aiment que l'on parle d'eux, voyez-vous et le faire avec le maximum de noms en communs, pas toujours compréhensibles ou seulement par les initiés.

"Le prix que vous allez payer? Il dépend de vos données de navigation".

Alors, si, en 2015, vous commandez une pizza, ne vous étonnez pas que cela devienne ceci, je vous aurai prévenu.  

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L'enfoiré, 

 

Citations:

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Les droits d'auteurs en jeu. La question du domaine public arrive même dans l'esprit de le rendre payant.

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Novembre 2013: Bloquer 100.000 types de recherches consacrées à la pédopornographie.
 
28 janvier 2014: L'Europe vu par Google0.jpg
 

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