Partir c'est regretter un peu (04/10/2019)
Le 5 septembre, Dominique Leroy ne renouvelant pas son mandat et donnait sa démission chez Proximus pour aller chez le concurrent hollandais KPN.
Son but, entreprendre une carrière plus internationale dans le même genre d'activité mais aux Pays Bas.
Ce qui s'est passé ensuite, mérite un peu de recul et une analyse sur ce qu'on peut appeler désormais "l'affaire Leroy".
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J'avais parlé de Dominique Leroy comme exemple de management énergique et réussi dans un article intitulé "Il y a management et managers" au moment où elle recevait une récompense pour sa prise de tête dans cette entreprise de taille relativement importante pour la Belgique en tant que CEO.
Dès le début de son mandat, Dominique Leroy a incarné cette transformation en changeant le nom "Belgacom" en "Proximus" pour changer l'image de marque ternie par son prédécesseur Didier Bellens et en s'écartant définitivement du lien "Belgique " et du préfixe "Belga".
Être CEO dans une telle entreprise, c'est avoir une main de fer dans un gant de velours et dans le cas de Dominique Leroy, cela lui va comme gant.
Après avoir suivi le cursus de Solvay, d'où elle a reçu les plus grandes distinctions et 24 ans chez Unilever au service marketing au comité de direction, parfaite trilingue et sportive, elle est montée au sommet de l'entreprise sans être parachutée de l'extérieur.
Elle incarne la réussite au féminin depuis 2014 avec modestie, clairvoyance et discrétion que ne dément pas sa tactique et son ambition reconnue par d'autres patrons d'entreprises qui ne tarissent pas d'éloges à son égard.
L'entreprise technologique qu'elle voulait installer, ne pouvait éviter une restructuration drastique qui s'est traduite par le départ de 1900 personnes à l'encontre des pressions politiques et des mouvements syndicaux.
En août, elle vend ses actions "Proximus".
Bénéfices, une paille à son niveau: 6.000 euros.
10.840 actions Proximus vendues pour un montant total de 285.342,40 euros ne génèrent généralement pas de tremblement de Terre en Bourse.
Début septembre, elle envoie une lettre de démission à son Conseil d'administration et pense tourner la page "Proximus" en entrant le 1er décembre prochain, chez l'entreprise KPN qui a la même activité de télécoms aux Pays Bas et qui devait remplacer Maximo Ibarra, parti de manière surprenante après un an.
Ce départ ne manque pas de sel quand on sait qu'elle a toujours été hostile à une fusion entre Proximus et KPN et qu'elle affirmait "Prématuré et pas indiqué".
Pas de clause de non-concurrence dans le contrat de son mandat.
Son départ n'est qu'une demi-surprise parce que son statut chez Promimus avait toutes les chances de se terminer.
Le Conseil d'Administration poussé par les syndicats, pris de cours, lui prie de quitter la place avant l'échéance de son mandat, le vendredi 20 septembre.
"Le salaire n'est pas le motif premier de mon départ", disait-elle et c'est probablement le cas même si les rémunérations clôturent toujours une décision stratégique.
Chez KPN, elle bénéficiera d'un package salarial de 935.000 euros de rémunération annuelle avec un régime incitatif et participatif pratiqué par l'entreprise néerlandaise dans un environnement plus international.
Ce ne sont d'ailleurs pas des salaires mais des émoluments dont il faut parler dans ce cas puisque ce sont les actionnaires de l'entreprise et un Conseil d'Administration qui sont en charge du choix du CEO et de vérifier le bon fonctionnement de celui-ci avec la possibilité de mettre un terme à son mandat avec indemnité conforme à l'engagement s'il ne correspond pas à leurs espérances.
Pour la plupart des gens, les montants sont démesurés mais les risques de perdre la clientèle de l'entreprise de télécoms ne l'est pas moins quand il y a parfois trop d'acteurs en piste.
Avoir l’État belge comme actionnaire publique majoritaire qui veut à la fois des dividendes à la hauteur de ses investissements et des performances techniques élevées mais des prix bas pour les consommateurs, relève du domaine de la quadrature du cercle quand tout sort de la même enveloppe qui ne peut réussir que grâce à des prix de vente élevés.
Le problème existait déjà avec les CEO prédécesseurs comme Bessel Kok à la tête de ce qui s'appelait alors RTT, de John Goossens et de Didier Bellens, tous deux décédés.
Une entreprise publique ne se marie pas facilement avec une autre du secteur privé.
KPN est une entreprise totalement privée qui est aussi dans une régulation sévère.
Les règles du privé sont là pour gagner de nouveaux clients et de nouveaux revenus ou diminuer les coûts en supprimant les postes de travail pour augmenter les bénéfices qui constituent du cashflow à réinvestir dans la modernité pour rester à mène de résister à la concurrence devenue de plus en plus forte.
L'annonce du départ de Dominique Leroy pour KPN a provoqué un séisme et l'ire des syndicats de Proximus qui ont demandé sa démission immédiate alors que la direction négocie toujours les conditions du plan de transformation du groupe prévoyant le départ de 1.900 personnes et l'engagement de 1.250 autres sur une période de trois ans. Les syndicats estimaient que la rupture de confiance était totale.
Les syndicats se sont sentis lésés dans l'opération.
Un départ chaotique de Dominique Leroy devient prévisible.
Le 19 septembre, alors qu'elle était à New York, une perquisition commence chez elle et dans son bureau chez Proximus avec l'intention de découvrir des conflits d'intérêt avec une suspicion de délit d'initié
Pour rappel, le délit d'initié est une infraction commise par une personne qui utilise les informations privilégiées qu'elle détient pour faire des opérations boursières profitables.
Difficile pour le FSMA et même pour un juge d'instruction de prouver et de pénaliser, le négoce illégal d'actions sur base d'informations sensibles.
Est-ce que le cours a tellement fluctué et dans quel sens depuis la volonté de quitter le grand paquebot de la communication Proximus entre le 1er août et le 6 septembre?
Le volume et les mouvements pourraient-il être erratiques des transactions en Bourse donnent des indices quand il s'agit d'une personne?
Le rendement moyen du délit d'initié entre 1995 et 2015 est estimé s'élevant pourtant à 32,3%.
Les alarmes de mouvements erratiques sont normalement déclenchées en principe automatiquement mais
Quant aux conseils de vente sur la base d'informations privilégiées est encore plus difficiles à détecter.
Les "insiders" adaptent leur comportement en fractionnant leurs ordres de vente ou d'achats d'actifs.
En tant que patronne d'une entreprise cotée comme Dominique Leroy était obligée d'informer l'autorité de contrôle en cas de vente d'actions Proximus. L'a-t-elle seulement fait?
Le besoin urgent de liquidités n'est pas à invoquer dans le cas Dominique Leroy qui expliquerait la vente de ses actions.
L'élimination des avoirs pour clôturer son "dossier Proximus" n'est pas une justification suffisante pour avoir vendu ses actions.
Lors de son départ, 400 employés étaient pour la remercier ce qui a dû compenser le manque de fair-play qu'elle peut avoir ressenti.
Rechercher un nouveau CEO de ce calibre pour Proximus n'est pas chose aisée, même si des candidats existent et que les chasseurs de têtes sont là pour résoudre ce genre d'éventualité.
Sandrine Dufour, surnommée "Reine des chiffres", assume depuis ce départ, la fonction de CEO ad interim.
Tout semblait être sous contrôle dans le meilleur des monde avant et aussi après cette séparation de collaborateurs, Dominique Leroy a apporté un bilan positif pour Proximus.
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Coup de théâtre
Lundi 30 septembre, on apprend qu'on annule tout du côté des Pays Bas...
KPN renonce à engager Dominique Leroy comme CEO de l'entreprise
La justification de cette décision est précisée par les enquêtes visant Dominique Leroy et les incertitudes qu'elles entraînent pour son entrée en fonction, initialement prévue le 1er décembre.
KPN invoque "la durée des procédures" concernant Dominique Leroy en Belgique qui n'est "pas claire et reste imprévisible" vu que le parquet de Bruxelles a ouvert une enquête pour un éventuel délit d'initié et mené des perquisitions au domicile de Dominique Leroy ainsi que dans son bureau chez Proximus. Le conseil de surveillance du groupe estime que ces incertitudes autour du timing ne sont pas dans l'intérêt de KPN et de ses parties prenantes.
"C'était une décision difficile à prendre pour le conseil de surveillance étant donné les états de services de dirigeante très accomplie de Mme Dominique Leroy. Néanmoins, les incertitudes autour du timing entraînent une situation que le conseil de surveillance estime ne pas être dans l'intérêt de KPN. Nous lui souhaitons le meilleur", commente le président de KPN, Duco Sickinghe.
La décision du conseil de KPN a pour conséquence l'annulation de l'assemblée générale extraordinaire des actionnaires de KPN, qui était prévue le lundi 28 octobre et devait se pencher sur la nomination de la dirigeante belge. Aux Pays-Bas, l'association d'actionnaires de "Nederlandse Vereniging van Effectenbezitters" avait demandé que la nomination de la dirigeante belge soir reportée tant que la clarté n'était pas faite sur l'enquête judiciaire la concernant.
Stefaan De Clerck, président du conseil d’administration de Proximus et Philippe de Backer, ministre de tutelle n'ont pas souhaité réagir dans l'immédiat, réaffirmant "son grand respect" vis à vis de Dominique Leroy dans cette situation compliquée.
Le mot "nouveau" est à la mode. On cherche partout un nouveau larron pour Proximus, pour BPost, ...
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Les questions viennent une à une au sujet de Proximus:
- Comment se fait-il qu'aucune signature de contrat entre KPN et Dominique Leroy n'engage pas son engagement et nécessiterait une nouvelle indemnité pour rupture de contrat?
- N'aurait-il pas été plus judicieux de conserver les 10.840 actions Proximus au prix de 26,32 euros l'action, pour un montant total de 285.342,40 euros, de garder un ancrage dans Proximus ou d'attendre un moment plus propice, plus "neutre" pour éviter les susceptibilités?
- N'aurait-il pas mieux été de faire appel à elle comme CEO après le 28 octobre après la décision de l'Assemblée générale de KPN ?
- Le commentaire de ce Duco Sickingue "Nous lui souhaitons le meilleur" n'est-ce pour se foutre de la tête de Dominique Leroy?
Tout le monde a perdu dans cette affaire.
Une perte de temps et d'argent, puisque dans ce milieu, le temps c'est de l'argent.
Déceptions, désillusions et tuiles se sont accumulées pour Dominique Leroy qui a été CEO belge et CEO virtuelle hollandaise.
La décision est vite tombée pour KPN après avoir nommé Joost Farwerck comme CEO de KPN.
Par curiosité, je suis retourné aux articles de mon dernier contrat d'emploi de novembre 1977 dans lequel il y a:
1/ La documentation, les projets et les applications mis à votre disposition pour l'accomplissement de votre tâche restent notre propriété.
2/ Il est expressément convenu entre nous que toutes les améliorations et/ou innovations - quelles qu'elles soient - apportées par vous aux articles, matériels ou systèmes vendu par nous seront acquis à notre société. Vous vous interdisez de faire breveter l'amélioration et/ou innovation, directement ou par personne interposée.
3/ Toute infraction à l'article 27 du texte légal sur le contrat d'emploi concernant la concurrence déloyale, entraînera le paiement d'une indemnité égale ou totale des rémunérations des douze derniers mois.
4/ Vous ne pourrez engager vos services en Belgique pendant les douze mois après la cassation du présent contrat auprès d'une prime, particulier ou Société ayant une activité similaire à la nôtre auprès de laquelle vous serez employé. En cas d'infraction à cette stipulation, vous devrez payer une indemnité égale au total de vos rémunérations des douze derniers mois, ou au cas où vous auriez été occupé pendant un temps moins long, à douze fois votre rémunération du dernier mois. Bien que le statut et le niveau ne soient pas les mêmes, certaines conclusions pourraient en ressortir.
A cette époque, on ne pensait même pas à s'engager dans un pays étranger.
Que ferais-je à la place de Dominique Leroy?
Probablement prendre une année sabbatique comme l'a fait Yves Delacolette, pour réfléchir, pour oublier et se faire oublier.
Ensuite, peut-être créer une startup comme lui, pour conseiller les "pauvres entreprises en détresse".
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Quant à Proximus même...
Le projet Pickx est lancé pour communiquer et informer ses clients avec cette pub spécifique et engageante: "La télé que vous allez aimer ! À la maison, dans votre poche ou dans votre sac, Proximus Pickx vous accompagne partout et vous permet de regarder la télé où et quand vous voulez. Proximuspickx.be, c’est aussi une multitude d’articles et de dossiers sur les sujets qui vous intéressent et de nombreux concours".
Toutes entreprises de télécoms sont souvent considérées comme une institution de crédit par l'Autorité des Marchés Financiers qui a besoin de se recréer une expertise dans le domaine qui passe par un renforcement de son honorabilité.
Le Wifi a fêté son 20ème anniversaire et c'est avec l'ADSL qu'Internet a créé un engouement pour les connexions privées à la maison et que le télétravail à pu commencer.
Surfer sur les innovations technologiques permanentes demande de la fibre optique pour lancer la 5G et un plan de financement à hauteur de 3 milliards d'euros sur dix ans.
“Ceux qui s'avancent trop précipitamment reculeront encore plus vite.”, dit quelqu'un
Quelques questions trouvent peut-être des réponses dans cet enregistrement mais la "saga Proximus" est loin d'être terminée.
Revenir chez Proximus comme si rien ne s'était passé est même sur la table des négociation si les frustrations sont oubliées.
Décidément, on ne peut jamais obtenir le beurre et l'argent du beurre avec le sourire de la crémière méritante sans lui donner quelques petites choses en compensation.
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La Belgique, trop rikiki?
Se restreindre au marché de la Belgique peut-être une manière de manager une entreprise du futur qui veut perdurer mais beaucoup moins si trop d'opérateurs de télécommunication se bousculent et rivalisent principalement par des prix plancher comme Orange, Télénet, Scarlet, VOO, Base, Lycamobile, Mobile Vicking et... Proximus.
Le marché devient trop petit. L'idée de Dominique Leroy était donc justifiée mais mal préparée ou calculée dans un timing trop étroit.
Quant à la Belgique, elle-même, quand on voit que ses 4 régions ont, parfois après beaucoup de palabres et d'hésitations pendant près de 4 mois, ont formé un gouvernement régional, mais que ses anciens dirigeants ont choisi de redescendre au niveau régional ou de monter à celui de l'Europe, c'est que le niveau fédéral est devenu une coquille vide avec ses actifs rikiki et donc "La Belle a giclé", désarticulée en devenant un Radeau de la Méduse fédérale au large de la Mauritanie:
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Pourquoi les Pays-Bas étaient-ils un bon tremplin pour Dominique Leroy?
Je lisais que "Alors qu'en Belgique, le déficit budgétaire passera à près de 10 milliards d'euros l'année prochaine, il restera des milliards dans le bas de laine aux Pays-Bas. L’année dernière, il restait 10,8 milliards d’euros, contre 11 milliards un an plus tôt. Pas d'étonnement donc à ce que les Belges éprouvent une pointe de jalousie quand les investissements profitables sont freinés par des intérêts à payer pour combler les déficits.
La grande différence entre les deux pays réside dans le nombre de personnes inactives, plutôt que dans le nombre de chômeurs.
Une personne inactive ne perçoit pas de prestations, mais ne contribue pas à la force d'un pays grâce au paiement d'impôts et de cotisations.
En Belgique, 73 % des 25 à 64 ans travaillent, contre 80,3 % aux Pays-Bas. Le nombre de personnes inactives est de 23 % en Belgique et de 17,1 % aux Pays-Bas.
Plus audacieux, les Pays Bas ont décidé des réformes majeures pendant les années de crise alors que chez nous, les discussions sont constantes mais tout reste comme avant.".
UK aurait été un bon parti pour s'installer s'il n'y avait pas l'épée de Damoclès du Brexit.
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L'affaire parallèle de Nethys
Dans le même secteur d'activité, l'affaire Nethys-Publifin fait à nouveau des vagues depuis début 2017
L'intrication juteuse de la nébuleuse de Nethys s'est aussi fourvoyée entre secteur public et privé.
Dans le privé, la tendance est de diversifier ses activités et d'acheter à bas prix, toutes les entreprises en perdition parfois jusqu'à l'excès.
Général Electric vieille de 126 ans, Procter & Gamble, de 189 ans, achètent des entreprises qui n'ont parfois aucun lien avec le "core business" initial, deviennent des pieuvres ou parfois des géants aux pieds d'argile.
Google, encore jeune, toujours au top, augmente son pouvoir empirique mais reste dans l'environnement du numérique.
Dans une diversification trop disparate, les affaires se perdent derrière les rideaux de centres de frais et arrivent à créer plusieurs entreprises parfois opposées l'une à l'autre au risque de perdre une vue d'ensemble.
Pour le consommateur, la qualité sort souvent vaincue par la quantité quand sur un même chapeau, on y mélange torchon et serviettes.
Le commerce marche quand il reste rentable et quand il n'y a pas trop de concurrent dans un marché étroit.
Nethys est à la tête des sociétés Socofe, Intégrale, Les Editions de l'Avenir, Elicio, VOO, Neb et Win.
Démantibuler vient à l'esprit pour Nethys comme pour d'autres entreprises devenues monstrueuses.
"Morcelé, il en restera toujours quelque chose" écrivais-je en 2008.
Michaël Trabbia, patron d'Orange Belgique, parle de transparence et de sa volonté de rachat dans les deux affaires.
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Conclusion humoristique
La gouvernance de Proximus et de Nethys, deux combats pour le pouvoir, rappelle furieusement les règles d'un terrible jeu, le "Jeu de l'Oie".
Le joueur qui tombe sur la case 19 correspondant à un hôtel, devra passer son tour durant 2 tours. Sur la case 31 correspondant au puits attendra qu’un autre joueur arrive au même numéro et prendra sa place. Sur la case 42 correspondant au labyrinthe retournera obligatoirement à la case 30. Sur la case 52 correspondante, la prison attendra qu’un autre joueur vienne au même numéro pour repartir. Sur la case 58 correspondant à la case Tête de mort recommencera la partie depuis le début et celui qui est, malheureusement, rejoint par un autre joueur sur la même case devra se rendre sur la case ou l’autre joueur se situait avant de jouer.
Alors puisque la compétence au sommet n'est plus la panacée...
que le temps n'attend pas, passons à la rigolade...
parce qu'ainsi tout craque avant l'heure...
que partir, ce n'est plus mourir un peu...
mais qu'en définitive, on peut regretter d'être parti...
essayons, donc, le jeu de Joker avec son sourire perpétuel et légendaire
Affaires à suivre mais sous forme de feuilletons qui se déroulent habituellement à l'écran.
Eriofne,
7/10/2019: Analyse dans les coulisses du pouvoir du coup de théâtre de Nethys-Publifin Résumé de l'affaire
14/11/2019: Une autre analyse des coulisses du pouvoir avec avec les indemnités de ruptures de contrats
29/11/2019: Guillaume Boutin, nouveau CEO de Proximus est arrivé en août 2017 chez Proximus, en qualité de responsable de la division consommateurs. Poste qu’avait déjà préalablement occupé une certaine… Dominique Leroy il y a plusieurs années avant de devenir CEO. Ce Français de 45 ans est diplômé des prestigieuses écoles de commerce HEC et INSEAD. Il a commencé sa carrière comme consultant en stratégie pour Roland Berger.
17/1/2020: VOO est vendu à l'américain "Prolidence Equity". Que se cache-t-il derière cette société?
Commentaires
Nouveau coup de théâtre dans l'affaire Nethys
Le gouvernement wallon a détruit, via sa tutelle, tous les projets de vente polémique du groupe liégeois Nethys. Ce qui a mené, après une folle journée, à la démission de l’ensemble des administrateurs.
Conclusion: On ne mélange pas les affaires publiques et les affaires dans le privé.
Dans les deux affaires, on retrouve les mêmes scénarios qui faussent le jeu de part et d'autres
Écrit par : L'enfoiré | 07/10/2019
L’annonce a, logiquement, fait grand bruit ce dimanche… le nouveau ministre wallon des Pouvoirs locaux Pierre-Yves Dermagne et le Gouvernement wallon ont en effet décidé de “casser” la vente des filiales de Nethys, à savoir Win, Elicio et Voo… car les conditions de la vente seraient préjudiciables fut-il expliqué. Mais également car on soupçonne des conflits d’intérêts, dans le chef de l’administrateur-délégué Stéphane Moreau mais aussi de François Fornieri, administrateur (démissionnaire depuis ce dimanche) de Nethys. Ce dernier, businessman liégeois, patron de la rutilante entreprise Mithra
Résumé complet de l'affaire:
https://www.lesoir.be/252082/article/2019-10-07/nethys-incertitudes-autour-de-la-convocation-dun-ca-extraordinaire
Écrit par : L'enfoiré | 07/10/2019
Dominique Leroy se recase chez Bain & Company
Senior-advisor
Écrit par : L'enfoiré | 11/11/2019
Et maintenant c'est Le fonds de private equity Ergon Capital qui s'est adjoint les services de Dominique Leroy.
L'ancienne CEO de Proximus a été nommée "senior advisor" de la société basée à Bruxelles. Ergon Capital est né dans le giron du holding GBL avant d'en devenir indépendant. Dominique Leroy intègre l'équipe chargée d'examiner la stratégie d'investissement du fonds et de conseiller la direction.
Écrit par : L'enfoiré | 30/04/2020
Une autre analyse des coulisses du pouvoir avec avec les indemnités de ruptures de contrats
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/00/302098520.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 14/11/2019
VOO est vendu à l'américain "Prolidence Equity". Que se cache-t-il derrière cette société?
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/01/1048199237.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 17/01/2020
Près d'un an après la fin de son aventure chez Proximus, Dominique Leroy a un nouveau job. Elle rejoindra Deutsche Telekom le 1er novembre.
L'ex-patronne de Proximus aura finalement rebondi à l'étranger une grosse année après avoir annoncé son départ de la maison mauve. L'opérateur allemand Deutsche Telekom a officialisé, ce mardi, l'arrivée de Dominique Leroy au sein de son board.
L'ancienne CEO a précisé sur Twitter qu'il s'agira d'un rôle directement au sein du management. "Je vais être responsable des pays d’Europe à partir du 1er novembre (hors Allemagne). Dix pays, 12 milliards d'euros de chiffre d’affaires et 45.000 personnes. Je travaillerai de Bonn", a-t-elle précisé.
https://www.lecho.be/entreprises/telecom/dominique-leroy-rejoint-le-board-de-deutsche-telekom/10250148.html
Écrit par : Allusion | 08/09/2020
Près d'un an après la fin de son aventure chez Proximus, Dominique Leroy a un nouveau job. Elle rejoindra Deutsche Telekom le 1er novembre.
L'ex-patronne de Proximus aura finalement rebondi à l'étranger une grosse année après avoir annoncé son départ de la maison mauve. L'opérateur allemand Deutsche Telekom a officialisé, ce mardi, l'arrivée de Dominique Leroy au sein de son board.
L'ancienne CEO a précisé sur Twitter qu'il s'agira d'un rôle directement au sein du management. "Je vais être responsable des pays d’Europe à partir du 1er novembre (hors Allemagne). Dix pays, 12 milliards d'euros de chiffre d’affaires et 45.000 personnes. Je travaillerai de Bonn", a-t-elle précisé.
https://www.lecho.be/entreprises/telecom/dominique-leroy-rejoint-le-board-de-deutsche-telekom/10250148.html
Écrit par : Allusion | 08/09/2020