Je me fais des films (1) (16/04/2020)

0.PNGDans l'édito de mon magazine télé de la semaine dernière, je lisais: "La télévision déchaîne encore les passions. Cette vieille dame d'un âge doublement canonique a prouvé qu'elle pouvait être une compagne extraordinaire, riche attentive, passionnante même si les émissions affligeantes et les navets se comptent par milliers, même si, en cette période de confinement, les re-re-rediffusions sont légions et que les déprogrammations intempestives nous gonflent. Qu'on ne dise pas qu'il n'y a rien à la télé et qu'il n'y a que des choses qu'on n'a pas envie de regarder".

Alors, je me suis demandé si depuis le confinement, il y avait quelque chose de changé dans mes habitudes, dans le scénario "films" de mes journées.  

Première constatation: Toutes les émissions de cette catégorie dans lesquelles, il y a des rassemblements de personnes, où on rit et pleure, où l'on s'embrasse, avaient été enregistrées en 2019?
Dès samedi, je consulte les programmes de films de la semaine et pointe ce qui en principe va pour pouvoir faire passer du temps en soirée le plus agréablement possible?
Je supprime d'office, les feuilletons du styles des "meurtres à...". Il y a assez de morts?
Passer du temps en soirée, mais pas de télé pendant la journée.

0.PNGDans la journée, c'est un autre problème qui surgit: l'allergie au pollen?
Maudits bouleaux..?
Un coup d’œil au réseau de surveillance confirme les pointes de pollen.
Des antihistaminiques devraient résoudre, en principe, les éternuements qui pourraient faire penser au Covid-19?
Faire la différence avec ce dernier est simple pour soi d'après ce site,
mais pas pour tout le monde?
Quand j'éternue après une chatouille dans les narines, il y a toujours quelqu'un qui, surpris, pourrait sauter à côté de moi en pensant "encore un"..?
Non, faut pas confondre les couronnes du nez. Elles prennent tellement de formes?
Cela peut parfois être amusant de faire peur.

Éternuer en dessous du masque, c'est pas top, non plus et puis comme il fait beau, je pense que les lunettes de soleil peuvent servir de concert pour raison de sécurité de la rétine et comme parapluie de postillons?
Mais, attention, la buée de la respiration s'infiltre sous les lunettes et me voilà, dans une brume tenace sans plus pouvoir voir autre chose que des ombres en couleur unique?
Le soir, quand deux films m'intéressent, on en regarde un en direct et on enregistre l'autre.

Samedi: La semaine précédente, j'avais enregistré de "Habemus papam" que j'ai calé ce samedi de Pâques.

À la suite de l'annonce par le pape Benoît XVI de renoncer à sa charge, le film avait pris pour la presse italienne un caractère prophétique. Pour le quotidien "Il Fatto Quotidiano" Habemus papam n'avait pas été un grand film, mais « il l'était devenu hier .

La télé prend son tour de garde entre 19:30 et 22:30-23:00.

Dimanche: On commence par le Jardin extraordinaire

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Ensuite en direct, revoir "La folie des grandeurs" pour en rire encore, "Barry Lyndon", enregistré "Poséidon" (remake de 1973)...


"Tous pour un et chacun pour soi" comme dit un des sbires du film...

Lundi:"Un dimanche à la campagne"


 

Mardi:  "Mauvaise mère" de 2018 avec Mina, une jeune éthiopienne de 13 ans, adoptée à sa naissance par Judith et Lionel, un couple uni, déjà parents d’une fille biologique. L’adolescence va la faire basculer dans une spirale destructrice contre laquelle elle ne peut rien et se muer en une boule d’agressivité qui va diviser toute la famille.
Un film qui pourrait être parfaitement suivi par cet autre qui suit le même thème sans adopter:
"Une Mère"...

Hugues Dayez, lui, proposait de revoir "Fenêtre sur cour"podcast.

Pourquoi pas?
En bande-annonce

... ou en accéléré, dans une vidéo en trois minutes pour les stressés.  

Le cactus contactait des personnalités pour voir comment elles avaient passé leur weekend de Pâquespodcast.

 

Mercredi: "Diabolique", j'ai vu et cela me rappelle certaines choses, "3 jours à Quiberon", aussi, mais sur un autre plan plus touristique, "Gran Torino" à la psychologie aigrie, "Ennemi d’État" tout dans action,..

Il y a le choix pour ma caisse enregistreuse...

Le cactus du matin remettait la chanson de Brel "La vase à mille temps" au goût du jour avec "La vague dure longtemps"podcast.

Jeudi: "Les grands esprits"...


Le cactus a des idées sur les jardineries et les bricolages ré-ouverts
podcast

Vendredi: Le film "L'adultère"? Déjà, sur le site en direct, alors?

Et bien non, pas l'envie alors que je vais fêter mes noces d'Améthyste dans quelques jours... toujours confiné ... sans même pouvoir s'offrir un petit resto sympa.
J'aime les choses simples après les problèmes et les complications dans une autre période de vie...

L'impact psychologique du confinement est très dépendant de la personne puisque nous sommes tous différentspodcast, répond la préposée à l'interview.
0.PNGIl pourrait être néfaste d'être parmi ceux qui ne savent plus ou ne peuvent pas rire de tout et de rien en prenant tout au premier degré. La solitude ne peut pas générer un syndrome du glissement... 

Comme je le fais souvent, je mentionne quelques livres.

Je suis occupé à lire la suite de la fresque historique de Kingsbridge.

Après "Les Piliers de la Terre" et un "Monde sans fin", c'est "Une colonne de feu" qui m'envoie au 16ème siècle.

Cette fois, c'est aussi quelqu'un qui me parle du livre "Les Bâtards de Voltaire" de John Saul, paru en 1993, et qui parle des élites technocratiques, utilisant la raison comme méthode d’administration au service du conformisme et au détriment du bon sens et de la démocratie.  Une nouvelle fois, le cerveau est mis en concurrence avec le cœur. Une nouvelle fois, une concurrence qui n'est existante que chez les hommes mais pas dans la nature, ni dans le monde du numérique et encore moins chez les virus.

Non décidément, rien de nouveau sous le soleil confiné, rien de vraiment changé dans mes habitudes mais rien n'empêche de se faire aussi des films personnels...


Allusion,

 

23/7/2020: Réensauvager la planète
podcast

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