Un vaccin, tu veux ou tu veux pas? (17/11/2020)
On ne parle plus que ça dans les médias officiels ou sur les réseaux sociaux.
Un soulagement pour la population mondiale pour effacer cette année des annales de crises sanitaires et économiques. Un match a commencé depuis l'arrivée du coronavirus et les laboratoires se sont lancés dans une course relais pour être le premier.
On se souvient peut-être encore du même genre de crise H1N1 qui avait fait un flop de vaccin. Ce virus était parti comme il est venu et les doses achetées sont passés dans la poubelle de l'histoire.
Ce n'est plus le cas avec le Covid-19 qui s'est payé déjà une deuxième vague plus forte que la première.
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Trois vaccins sont déjà en route vers les autorités de contrôle. Le vaccin de Moderna protègerait à 94,5% contre le coronavirus, Pfizer a annoncé une efficacité de 90%. Tous deux ont déclenché un vif enthousiasme et provoqué une poussée boursière impressionnante. Enfin, celui d’AstraZeneca et de l’Université d’Oxford serait ‘presque prêt’. Quels sont leurs points forts et points faibles ?
Les entreprises pharmaceutiques semblent avoir remporté le pari. En quelques mois, elles sont parvenues à développer des vaccins prometteurs. Moins d’une semaine après le vaccin de Pfizer et BioNTech, Bruno Holthof, le patron de l’Université d’Oxford, a déclaré dimanche dans ‘The Seventh Day’ que son vaccin en collaboration avec AstraZeneca va bientôt franchir l’étape de la demande d’approbation. Holthof promet des résultats ‘avant Noël’ pour un vaccin qui, rappelons-le, a dû un certain moment interrompre ses essais. Et puis ce lundi, Moderna annonce que son vaccin offre une protection de 94,5% contre Covid-19.
Les trois vaccins entrent en phase de test final et ne sont donc pas loin de débarquer sur le marché. Mais, Holthof avertit : ‘Il n’y aura pas de vaccin avant que les autorités ne lui donnent l’autorisation’. Les entreprises pharmaceutiques sont au fait que leur vaccin suscite la méfiance.
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ARN
Pour expliquer la différence entre les trois vaccins, il nous faut aborder un côté plus technique. Moderna et Pfizer/BioNtech utilisent ce qu’on appelle l’ARN messager. Une bribe du matériel génétique du coronavirus est injectée dans notre corps via une cellule. Cette cellule se comportera alors comme le coronavirus, doté de certaines clés qui seront identifiées comme dangereuses par notre corps. Notre système immunitaire produira alors immédiatement des anticorps. Et le virus ne pourra plus pénétrer en profondeur dans notre corps.
L’Université d’Oxford et AstraZeneca font différemment. Ils injectent un virus inoffensif – dans leur cas, un virus du rhume chez les chimpanzés – dans notre corps, qui emporte avec lui un petit morceau du SARS-Cov-2. Les autres cellules le reconnaissent immédiatement et déclenchent une réponse immunitaire.
Les trois vaccins ciblent la même protéine qui infecte les cellules avec le virus. ‘Les résultats de Pfizer montrent que nous sommes sur la bonne voie’, a déclaré Holthof dimanche à l’unisson avec de nombreux autres experts. L’allemand CureVac se concentre également sur cette protéine épineuse, mais n’est que dans la première phase de ses tests, dont une partie est réalisée à l’UZ Gent.
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Cauchemar logistique
Il existe une grande différence entre le vaccin Pfizer et les deux autres: sa conservation. Le vaccin Pfizer est un cauchemar logistique. Il doit être maintenu constamment entre -70 et -80 degrés, y compris durant le transport.
Ce n’est toutefois pas trop un problème en Belgique, car le vaccin est en partie développé à Puurs. Mais on imagine mal le vaccin accéder aux pays du tiers monde. De plus, tous les médecins ou même les hôpitaux ne disposent pas de congélateurs à -80 degrés. Même ici en Belgique, la plupart des hôpitaux viennent tout juste de démarrer le processus d’achat.
Les deux autres vaccins ont un gros avantage. Le vaccin de Moderna ne doit être conservé qu’à -20 degrés pendant le transport, soit la température d’un congélateur normal et même à 2 à 8 degrés par la suite. Un simple frigo suffit donc largement.
Normalement, l’ARN messager est très instable à des températures élevées, mais Moderna affirme qu’en investissant dans sa technologie, le laboratoire a trouvé un moyen de le maintenir à des températures moins froides. La société établit des recherches sur l’ARN messager depuis dix ans. La petite entreprise (en comparaison aux géants pharmaceutiques) en tire d’ailleurs son nom: mRNA (ARN en français).
Celui d’AstraZeneca est beaucoup moins lié à la température. Mais cela entraîne d’autres difficultés. AstraZeneca doit par exemple développer le virus lui-même pour l’introduire dans le corps. Mais le vaccin peut simplement être conservé au réfrigérateur tout au long du processus. Cela ouvre donc grand les portes de sa distribution.
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Moins cherLe vaccin AstraZeneca est le meilleur marché. Il ne coûterait que 3 euros par dose, tandis que celui de Pfizer serait de 30 euros et, selon les derniers rapports, Moderna facturera le sien jusqu’à 40-50 euros. Les trois vaccins doivent être administrés en deux doses, mais l’intervalle entre les deux diffère. Chez Pfizer, il y a trois semaines, chez AstraZeneca et Moderna quatre semaines.
En résumé, Moderna a donc l’avantage de l’efficacité et de la logistique, AstraZeneca de la logistique et du prix, et avec le vaccin Pfizer, les gens seraient plus rapidement immunisés. Les gouvernements devront voir à qui ils donnent la priorité. Ou peut-être un savant mélange des trois, et des autres candidats vaccins prometteurs (l’un des deux de Sanofi par exemple).
La Commission européenne a déjà commandé 300 millions de doses à Pfizer et 400 millions à AstraZeneca. Les discussions sont à un stade avancé avec Moderna. La Belgique a déjà souscrit au contrat d’AstraZeneca pour 7,7 millions de doses. Le gouvernement décidera pour Pfizer cette semaine.
Johanne Montay rappelait ce que veut dire vaccin quand on parle d'eux avec un langage scientifique et Bertrand Henne reprenait le gant vaccinal en parlant de ce que cela engendre comme infrastructure dans la pratique et de la différence de prise en charge culturelle volontaire ou non dans la population belge.
«À moins de se faire vacciner avec une paille…»: Emmanuel André répond avec humour aux complotistes.
Les crises sont souvent propices à la naissance et à la propagation de théories du complot. Le coronavirus n’échappe pas à la règle, le documentaire « Hold-Up » en est une preuve positive et négative amalgamé par son côté complotiste:.
Sur le réseau social Agoravox, ce film documentaire a déjà permis de publier cinq articles sur le sujet. C'est loin d'être terminé et cela finit par faire le lien avec le trumpisme. Celui que je retiens, c'est qu'il ne servirait à rien par ce qu'il est populiste... (ses coulisses: ). Suivre une analyse d'une thèse sans y ajouter ce qui est à décharge n'est pas complète.
Ce qui est certain, c'est que plus on est protégé par une solitude volontaire, moins il y aura de (mal)chance de contracter le virus. La limite extrême de l'acceptable est à positionner au moment où les hôpitaux ne sont plus à mène d'accueillir les malades jeunes ou vieux dans des conditions honorables.
Affaire à suivre donc, ici, cela n'est encore qu'une...
Allusion,
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Commentaires
Le rédacteur en chef de The Lancet ne mâche pas ses mots contre la Belgique: ‘La plupart des 14.000 morts auraient pu être évités’
Richard Horton était l’invité de la Commission spéciale Covid-19 de la Chambre. S’il se montre plutôt positif pour le futur, le rédacteur en chef de The Lancet n’en écarte pas moins les failles des autorités face au virus.
‘Tout comme au Royaume-Uni, le système politique belge a failli, il s’est planté. De ces 14.000 morts, la plupart auraient pu être évités’, a déclaré sans détour le rédacteur en chef de la revue scientifique The Lancet.
Il estime que les autorités n’ont pas pris au sérieux les données provenant de Chine en janvier dernier. ‘Si vous aviez lu nos rapports de l’époque, vous auriez mieux anticipé cette crise’.
Mais pour lui, en Belgique, c’est surtout dans la nature même de notre système politique que le bas blesse: ‘Ce système typiquement belge n’a pas été efficace. Des personnes ont perdu la vie à cause du système politique. Cela doit vous faire réfléchir.’
‘Un vaccin? Se faire aider par les communautés…’
Richard Horton a proposé une stratégie en plusieurs points. Au niveau des potentiels vaccins, pour le médecin de formation, ils ne sont pas une solution miracle. Mais ils entrainent le plus grand défi pour nos politiques : celui de convaincre les sceptiques. ‘Cela signifie qu’il ne faut pas afficher de divisions politiques. Car cela démontrerait que le sujet devient politique, alors qu’il est scientifique’. ‘Il faut faire confiance en la science, comme elle l’a tant de fois démontré par le passé’, a ajouté le directeur en chef.
Le scientifique plaide pour que le politique se fasse aider par ‘les communautés’, très efficaces selon lui pour faire passer un message. Les autorités doivent également se trouver un responsable de la communication pour expliquer l’utilité d’un vaccin. Sur ce point, c’est une chose qui est prévue dans la stratégie belge de vaccination.
Parmi ses autres priorités: une campagne de tests de masse avec un réseau de laboratoires suffisant, un investissement dans les soins de santé pour disposer d’un personnel suffisant, mais aussi une meilleure coordination mondiale. ‘On a vu 194 stratégies différentes se développer au début de la pandémie, ça ne peut plus arriver’. Il faut enfin agrémenter cette stratégie d’une bonne communication, ‘surtout à l’heure des réseaux sociaux et de la crise de l’information.’
https://fr.businessam.be/le-redacteur-en-chef-de-the-lancet-ne-mache-pas-ses-mots-contre-la-belgique-la-plupart-des-14-000-morts-auraient-pu-etre-evites/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_soir_la_wallonie_pourra_t_elle_rattraper_son_retard_sur_la_flandre_la_politique_belge_anti_covid_critiquee_par_le_redacteur_de_the_lancet_une_terre_promise_le_nouveau_livre_de_barack_obama&utm_term=2020-11-17
Écrit par : Allusion | 18/11/2020
‘Toujours aucune indication d’immunité de groupe en Suède’
‘Rien n’indique que l’immunité collective ralentisse la propagation du virus dans notre population’, a déclaré mardi l’épidémiologiste d’État suédois Anders Tegnell. ‘L’immunité de groupe reste une question difficile’, a-t-il admis.
À la fin du mois de septembre, des informations ont fait surface dans la presse selon lesquelles le pays avait connu une certaine immunité de groupe. Un certain nombre de scientifiques scandinaves ont alors conclu qu »il y avait des indications que les Suédois étaient immunisés contre le Covid-19′. Selon eux, la maladie semblait contenue.
‘La crise du Covid-19 est terminée en Suède: l’immunité de groupe a été atteinte’
Comme dans d’autres pays, le Covid-19 n’a pas épargné la Suède d’une deuxième vague. Le pays est plus touché par le virus que les autres pays scandinaves. Selon les chiffres les plus récents, 1 habitant sur 3 de la capitale Stockholm a maintenant accumulé des anticorps.
La Suède a élaboré une stratégie controversée pour lutter contre la pandémie à un stade précoce. Les magasins, les écoles et les restaurants sont restés ouverts et il n’y a jamais eu confinement national. Le gouvernement suédois croyait au bon sens de ses citoyens. Les masques buccaux n’ont jamais été obligatoires ni recommandés. Les autorités sanitaires du pays ont surtout demandé à la population de se laver souvent les mains. Ils devaient également respecter les règles de ‘distanciation sociale’. Mais une application track-and-trace n’a pas non plus été lancée.
L’épidémiologiste en chef suédois: ‘Il est dangereux de croire que les masques buccaux font une grande différence’
Bien que l’immunité de groupe soit difficile à mesurer, c’est précisément pour cette raison que le pays reste un cas type évident. L’immunité de groupe n’a toutefois pas fait partie de la stratégie suédoise à proprement parler. Pas sous les ordres de Anders Tegnell. Mais il est vrai que la Suède a voulu garantir à ses citoyens un maximum de libertés tout en les responsabilisants. Le nombre élevé de décès par rapport à ses voisins a été dû principalement à la mauvaise gestion des maisons de repos. Le virus y est entré et a fait du dégât, comme en Belgique.
Nouvelles mesures
Le pays étant désormais l’un des plus touchés d’Europe, une série de mesures ‘invisibles’ ont été prises au début du mois. À partir du 24 novembre et pendant au moins quatre semaines, les rassemblements publics de plus de huit personnes sont interdits. Le gouvernement suédois a également décidé d’interdire la vente d’alcool après 22 heures.
Le Premier ministre suédois Lofven a appelé ses compatriotes dimanche soir dans un rare discours à la télévision ‘à en faire plus, car la santé et la vie de nombreuses personnes sont en danger et le danger ne fait qu’augmenter’. Cela a conduit à une pression croissante sur les services de soins intensifs. ‘Le fait qu’un vaccin sera introduit à long terme ne conduira peut-être pas encore à un assouplissement des mesures’, a déclaré Lofven.
https://fr.businessam.be/toujours-aucune-indication-dimmunite-de-groupe-en-suede/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_matin_la_france_deconfine_quid_de_la_belgique_un_compte_twitter_belge_diffuse_des_images_de_violences_policieres_pour_contourner_la_loi_francaise_les_compagnies_aeriennes_ne_comptent_pas_imposer_un_vaccin&utm_term=2020-11-25
Écrit par : Allusion | 26/11/2020
Il y a pour le moment 11 vaccins en phase 3 ... mais le gros problème à mes yeux est l'absence de comparaison entre eux ... les critères de choix ne seront déterminés que par les promoteurs des uns et des autres... et les critères scientifiques ?
Écrit par : Jean-Pierre Thomée | 02/12/2020
la Belgique débutera la vaccination le 5 janvier
Le Premier ministre a confirmé qu’un plan avait été défini. « Quand les vaccins seront prêts, notre pays sera prêt. Nous aurons alors des accords clairs sur qui sera vacciné en premier et sur la manière avec laquelle cela se passera ». précisant que les derniers détails de la stratégie devaient encore être agréés par les différents niveaux de pouvoir.
https://www.lesoir.be/341290/article/2020-12-02/coronavirus-la-belgique-debutera-la-vaccination-le-5-janvier
Écrit par : Allusion | 02/12/2020
Ces groupes feraient mieux de ne pas se faire vacciner contre le Covid-19 (dans un premier temps)
Si tout se déroule comme prévu, notre pays entamera la vaccination contre le coronavirus à partir du mois de janvier. Si cette annonce constitue un soulagement pour de nombreuses personnes, le vaccin ne sera toutefois pas recommandé, dans un premier temps, pour certains groupes.
Notre pays a dévoilé jeudi sa stratégie de vaccination contre le coronavirus. Celle-ci se fera par étapes. Dans une première phase, les résidents et le personnel des maisons de repose seront vaccinés. Cette phase devrait durer jusqu’en fin janvier ou février. Ce sera ensuite au tour du personnel soignant et des personnes de plus de 65 ans. Les experts estiment que le reste de la population devra attendre l’été pour être vacciné.
Pas pour les femmes enceintes
Si de nombreux experts s’accordent sur l’innocuité des vaccins contre le coronavirus, il est néanmoins conseillé à certains groupes de ne pas se faire administrer le vaccin dès qu’il sera disponible pour le grand public.
Pour commencer, les femmes enceintes ne seront pas vaccinées. ‘Il n’existe actuellement aucune donnée sur l’effet du vaccin sur les femmes enceintes’, a déclaré l’épidémiologiste Pierre Van Damme jeudi soir sur VTM. ‘Nous pourrons vacciner les femmes enceintes dès que des études prouveront que c’est sans danger pour elles’.
Les personnes qui sont allergiques à certains composants du vaccin ne devraient pas non plus être vaccinées. ‘Celles qui veulent tout de même se faire vacciner devraient le faire dans un hôpital. Un médecin pourra alors intervenir immédiatement en cas de réaction allergique’, a expliqué Pierre Van Damme.
Immunité de groupe
‘Nous allons également reporter la vaccination des personnes atteintes de maladies aiguës. Je pense, par exemple, aux personnes qui suivent un traitement contre le cancer. Peut-être pourront-elles être vaccinées plus tard’, a ajouté l’épidémiologiste.
Il subsiste également à l’heure actuelle des doutes sur le fait que les enfants seront aussi vaccinés. Ils ne sont actuellement pas inclus dans la stratégie de vaccination. ‘Nous ne disposons pas encore de résultats sur l’utilité des vaccins chez les enfants. Cela n’a pas encore fait l’objet d’une recherche. Dès que nous aurons des résultats, nous pourrons prendre une décision’, a fait savoir le ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke (sp.a).
Comme tout le monde ne pourra pas se faire vacciner, Pierre Van Damme a souligné le rôle crucial que devra donc jouer l’immunité de groupe. ‘Notre société doit protéger de manière indirecte ceux qui ne peuvent pas (dans l’immédiat) être vaccinés’, a-t-il conclu.
https://fr.businessam.be/ces-groupes-feraient-mieux-de-ne-pas-se-faire-vacciner-contre-le-covid-19-dans-un-premier-temps/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_soir_si_vous_appartenez_a_ces_groupes_attendez_avant_de_vous_faire_vacciner_brexit_la_fermete_des_francais_enerve_les_britanniques_le_premier_producteur_de_petrole_de_lue_dit_stop&utm_term=2020-12-04
Écrit par : Allusion | 05/12/2020
La science planche déjà sur des vaccins ‘améliorés’: cette découverte pourrait bien leur donner un gros coup d’accélérateur
Aux Etats-Unis et en Europe, les premières vaccinations contre le Covid-19 doivent débuter dans le courant du mois de décembre, avant de s’échelonner tout au long de 2021. Du côté des scientifiques, on réfléchit déjà à améliorer ces premiers vaccins.
Si vous suivez de près le processus de conception des vaccins contre le Covid-19, vous savez sans doute que celui-ci est découpé en plusieurs étapes. La dernière – avant qu’il puisse être soumis à l’approbation des autorités sanitaires – consiste en des essais cliniques, divisés en 4 phases.
La phase 3 est la plus longue: elle implique des dizaines de milliers de volontaires, qui se voient administrés le candidat vaccin ou un placebo. La phase 4 se déroule après l’approbation et la commercialisation du vaccin, afin de s’assurer de son efficacité et de contrôler d’éventuels effets secondaires non-décelés lors des phases précédentes.
Corrélat de protection
Une fois qu’un vaccin a été approuvé, les scientifiques se chargent de l’améliorer – en travaillant tant sur son efficacité que sur sa sécurité – et de l’adapter aux modifications du virus.
Lorsqu’il s’agit de travailler sur un vaccin déjà approuvé, cette fastidieuse phase 3 n’est généralement plus mise en place. D’une part, des essais cliniques impliquant l’administration d’un placebo à des volontaires alors qu’un vaccin efficace existe déjà sont considérés comme non-éthiques. D’autre part, procéder à une comparaison entre le premier et le nouveau vaccin semble être une lourde tâche, surtout dans le cas du vaccin contre le Covid-19. Les premiers vaccins ont affiché des taux d’efficacité très élevés. Les surpasser demanderait des essais cliniques encore plus poussés, requérant énormément de temps et d’argent. Ces comparaisons sont donc mises au placard… à condition qu’un corrélat de protection ait été déterminé.
Pour s’assurer de l’efficacité de ces ‘nouveaux’ vaccins, les chercheurs se basent donc sur ce corrélat de protection. Il s’agit d’une preuve indirecte, décelée dans le corps, de l’existence d’une protection contre le virus ciblé par le vaccin administré.
C’est notamment le cas pour le vaccin contre la grippe, qui est adapté chaque année en fonction des mutations génétiques du virus. Mener une phase 3 tous les ans pour un vaccin qui a déjà fait ses preuves prendrait trop de temps et serait très coûteux. Plutôt que de relancer de longues procédures d’essais comparatifs randomisés (vaccin/placebo ou ancien vaccin/nouveau vaccin), il suffit donc de vérifier que le ‘nouveau’ vaccin offre bien ce corrélat de protection.
Une expérience sur des singes
Les vaccins de Pfizer/BioNTech et de Moderna – les premiers qui doivent être commercialisés aux Etats-Unis et dans l’Union européenne – n’ont pas encore été approuvés par les autorités sanitaires compétentes. Leurs décisions sont attendues dans les prochaines semaines. Mais la communauté scientifique s’attend à une approbation: dès lors, certains chercheurs sont déjà en train de tenter de définir le corrélat de protection du vaccin contre le Covid-19.
Dans cette optique, une équipe de chercheurs, principalement issus du Centre de virologie et de recherche sur les vaccins (CVVR) de l’université Harvard (Etats-Unis), vient de publier dans la revue Nature une étude aux résultats plutôt encourageants.
Cette recherche a été menée sur des macaques rhésus. Dans un premier temps, des animaux ont été contaminés par le virus. Ceux-ci ont ensuite développé une réponse immunitaire. Les chercheurs leur ont prélevé du sang, contenant des anticorps neutralisants.
‘Nous avons isolé ces anticorps, nous les avons purifiés et nous les avons ensuite transférés à des animaux sains’, explique le professeur Dan Barouch, principal directeur de l’étude. Les anticorps en question sont des immunoglobines G (IgG).
Ces singes sains ont ensuite été exposés au virus. Résultat: la grande majorité d’entre eux n’ont montré aucune signe d’infection. Ceux qui ont reçu la plus grande quantité d’anticorps ont quant à eux affiché un taux de contamination de 0%.
Les anticorps suffiraient
Personne ne doutait que la formation d’anticorps était nécessaire à l’efficacité d’un vaccin. Mais cette étude tend à démontrer qu’elle lui est même suffisante. Elle donne aussi des indications sur le taux d’anticorps nécessaire à une protection qui, d’après cette étude, serait moins élevé qu’imaginé.
Dans le processus de développement des nouveaux vaccins, une simple prise de sang permettrait donc de vérifier si ceux-ci permettent la production d’anticorps – qui constitueraient dès lors leur corrélat de protection – et qu’ils sont bien efficaces.
La phase 3 des essais cliniques ne serait plus nécessaire. En sachant rapidement si leur vaccin est efficace, les chercheurs auraient donc plus de temps pour se consacrer à sa sécurité. Ils pourraient également s’atteler à les rendre efficaces plus longtemps ou à les rendre moins coûteux.
‘Il serait beaucoup plus pratique pour les tests des futurs vaccins contre le Covid-19 vaccins d’avoir un corrélat de protection bien établi’, résume le professeur Barouch.
Quelques mises en garde
Si cette étude tend à montrer la voie vers la définition du corrélat de protection du vaccin contre le Covid-19, elle n’apporte pas encore de réponse définitive. Plusieurs facteurs doivent tempérer l’enthousiasme qui l’entoure.
- L’étude a été menée sur un petit nombre de singes.
- Il faut encore démontrer que ce qui est valable pour ces singes l’est aussi pour les humains. Toutefois, les études menées sur les macaques rhésus ont généralement donné des résultats similaires pour l’homme, rappelle le Dr Paul Goepfert, professeur à l’université d’Alabama de Birmingham (Etats-Unis), qui n’a pas participé à l’étude.
- Le virus administré aux singes n’est pas exactement celui responsable de la pandémie. C’est ‘presque le même’, nuance le Dr Goepfert, interrogé par ABCNews.
Plusieurs scientifiques ont rappelé qu’un vaccin doit, en plus de la production d’anticorps, offrir d’autres réponses immunitaires telles que l’immunité cellulaire.
Même s’il est conscient que son étude doit amener à de nombreuses autres recherches, le professeur Barouch estime qu’il s’agit là d’une ‘bonne nouvelle’ qui permettra de faciliter l’élaboration des futurs vaccins contre le coronavirus.
Autre implication possible de l’étude: une simple prise de sang pourrait permettre de déterminer si une personne vaccinée est bel et bien totalement protégée contre le Covid-19, en analysant si elle possède suffisamment d’anticorps.
https://fr.businessam.be/la-science-planche-deja-sur-des-vaccins-ameliores-cette-decouverte-pourrait-bien-leur-donner-un-gros-coup-daccelerateur/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_matin_la_taxe_kilometrique_va_t_elle_provoquer_lexode_des_entreprises_bruxelloises_semaine_de_verite_pour_eviter_un_brexit_dur_surveillance_et_controle_de_l_etat_les_reelles_intentions_derriere_le_yuan_numerique&utm_term=2020-12-09
Écrit par : Allusion | 09/12/2020
‘Pas à la hauteur de nos espérances’: Sanofi et GSK reportent l’arrivée de leur vaccin
Les laboratoires français Sanofi et britannique GSK ont annoncé vendredi que leur vaccin contre le Covid-19 ne serait prêt que fin 2021, après des résultats moins bons qu’espéré des premiers essais cliniques.
La conduite du programme « est retardée afin d’améliorer la réponse immunitaire chez les personnes âgées », indiquent les groupes dans un communiqué.
Chez des adultes âgés de 18 à 49 ans, les premiers résultats ont montré une réponse immunitaire « comparable à celle des patients qui se sont rétablis d’une infection Covid-19 ». Mais « la réponse insuffisante observée chez les adultes plus âgés souligne la nécessité d’affiner la concentration d’antigènes de manière à obtenir une réponse immunitaire élevée dans toutes les tranches d’âge », précise le communiqué.
Les Russes qui viennent d’être vaccinés contre le Covid-19 ne peuvent pas boire de l’alcool pendant 42 jours, et c’est un problème
‘Nous sommes déçus’
« Les résultats de l’étude ne sont pas à la hauteur de nos espérances », commente Roger Connor, président de GSK Vaccines. « Nous sommes convaincus que l’adjuvant de GSK, combiné à un antigène de la Covid-19, peut induire une forte réponse immunitaire avec un profil de réactogénicité acceptable. Il est également évident que plusieurs vaccins seront nécessaires pour juguler cette pandémie. »
« Nous sommes naturellement déçus de devoir annoncer ce retard, mais toutes les décisions que nous prenons sont et resteront toujours motivées par des considérations scientifiques », ajoute Thomas Triomphe, vice-président exécutif et responsable de Sanofi Pasteur.
Un test de challenge récent mené sur des primates non-humains avec une formulation d’antigènes améliorée a montré que le candidat-vaccin pourrait conférer une protection contre les pathologies pulmonaires et entraîner l’élimination rapide du virus dans les voies nasales et les poumons en l’espace de 2 à 4 jours.
Une étude de phase 2b avec une formulation d’antigène améliorée débutera en février 2021, sur base, d’un test récemment mené sur des primates non-humains avec une formulation d’antigènes améliorée. Celui-ci a en effet montré que le candidat-vaccin pourrait apporter une protection contre les pathologies pulmonaires et « entraîner l’élimination rapide du virus dans les voies nasales et les poumons en l’espace de deux à quatre jours ».
Les deux entreprises prévoient désormais que leur vaccin sera disponible au quatrième trimestre 2021. Sanofi et GSK espéraient initialement présenter une demande d’homologation au premier semestre 2021 et livrer un milliard de doses cette même année.
https://fr.businessam.be/pas-a-la-hauteur-de-nos-esperances-sanofi-et-gsk-reportent-larrivee-de-leur-vaccin/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_matin_154_voyageurs_testes_sur_110000_a_leur_retour_de_zone_rouge_decus_par_leur_vaccin_gsk_et_sanofi_reportent_ce_medicament_prometteur_teste_sur_le_furet_bloquerait_la_transmission_du_sars_cov_2&utm_term=2020-12-11
Écrit par : Allusion | 11/12/2020
Le vaccin Pfizer/BioNTech est-il efficace contre la mutation ‘britannique’ du Covid-19 ? Voici ce qu’en disent ses concepteurs
La propagation d’une nouvelle variante plus contagieuse du coronavirus au Royaume-Uni a provoqué une petite vague de panique sur l’Union européenne ces derniers jours. Les directeurs de Pfizer et de BioNTech jouent la carte de l’apaisement : cette mutation ne devrait pas résister à leur vaccin.
Depuis lundi, les liaisons entre la Belgique et le Royaume-Uni sont coupées, sauf pour le transport de marchandises. Notre pays, à l’image de nombreux autres membres de l’Union européenne, craint la propagation de la nouvelle mutation ultra-contagieuse du Covid-19 apparue au Royaume-Uni.
Pfizer rassure
Face à l’alarmisme ambiant, le directeur médical de Pfizer Pays-Bas a tenu à rassurer la population. Selon lui, il y a de grandes chances pour que le vaccin qu’a conçu sa société en collaboration avec BioNTech soit également efficace face à cette nouvelle mutation.
‘Pfizer surveille de très près la mutation du coronavirus qui a récemment fait surface au Royaume-Uni’, a indiqué Marc Kaptein à la chaîne de télévision néerlandaise NOS. ‘Nous savons que le vaccin de Pfizer fonctionne également contre 19 autres mutations. Cette dernière mutation est actuellement testée en laboratoire, mais nous sommes presque certains que le vaccin fonctionnera également contre ce virus muté.’
BioNTech aussi
Ugur Sahin, le directeur de BioNTech, y est lui allé aussi de sa déclaration rassurante. ‘Nous avons déjà testé le vaccin contre une vingtaine de variantes du virus. La réponse immunitaire de notre vaccin a permis de désactiver toutes les formes de virus’, a-t-il affirmé à Bild TV. ‘Nous devons maintenant faire des tests expérimentaux avec cette dernière mutation. Cela prendra environ deux semaines. Toutefois, nous sommes convaincus qu’elle n’affaiblira pas de manière significative le mécanisme d’action du vaccin.’
‘Si, dans le pire des cas, le vaccin ne permet pas de lutter contre cette nouvelle forme du coronavirus, ses fabricants sauront rapidement adapter leur vaccin pour améliorer son efficacité’, a ajouté Sahin.
Le vaccin de Pfizer et BioNTech a été approuvé ce lundi par l’Agence européenne des médicaments (EMA). Dans la foulée, la Commission européenne a donné son feu vert pour le début de la campagne de vaccination au sein de l’Union. Celle-ci commencera le 27 décembre. En Belgique, la campagne débutera le 28 décembre, au sein de quatre maisons de repos : une en Wallonie, une à Bruxelles, une en Flandre et une en Communauté germanophone. Le tout premier vaccin sera administré dans un établissement de Puurs, ville où se situe le siège européen de Pfizer.
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Écrit par : Allusion | 22/12/2020
La course au vaccin ne profite pas qu’aux Big pharma: voici ses autres gagnants… et perdants
Les promesses d’un vaccin efficace contre le coronavirus ont nourri les espoirs d’une population désespérée qui entrevoit la fin de la pandémie au bout du tunnel. Alors que la nouvelle s’est également traduite par une tendance à la hausse dans les marchés, il apparaît que le vaccin tant attendu profiterait plus à certains secteurs qu’à d’autres.
Les annonces promettant un vaccin efficace contre le coronavirus se succèdent depuis quelques jours. Il y a une semaine environ, Moderna Pharmaceutics annonçait avoir mis au point un vaccin efficace à plus de 94,5%. Le 9 novembre dernier, c’est Pfizer et le laboratoire allemand BionTech qui affirmaient que leur vaccin contre le Covid-19 était efficace à plus de 90%.
Ces révélations, qui ont eu l’effet d’une bombe, surviennent alors que le coronavirus se propage de façon incontrôlable. Bien que la nouvelle puisse en réjouir plus d’un, les experts et l’OMS tempèrent ces résultats, car il faudra du temps avant que ces vaccins ne soient réellement accessibles à l’ensemble de la population et qu’une première étude complète soit rédigée par des experts.
Une enquête réalisée par la banque d’investissement Liberum, suite à l’annonce de Moderna, suggère néanmoins que le vaccin, même à ce stade que l’on peut juger prématuré, devrait déjà avantager certains secteurs sur les marchés.
Les ‘gagnants’
L’aviation. En tête du classement, le secteur de l’aviation, fortement touché par la pandémie.
Le 16 novembre, suite à l’annonce de Moderna, l’indice de United Airlines a augmenté de 8,6%, tandis que ceux d’American Airlines et de Delta ont tous les deux fait un bond de 6%. Les actions de l’International Airlines Group (British Airways) ont aussi augmenté de 12,2% – alors qu’elles avaient déjà enregistré une hausse de 40% suite à l’annonce de Pfizer.
‘Les voyages d’affaires et de loisir devraient connaître un nouvel essor, même s’il reste encore de nombreux défis à relever pour les compagnies aériennes’, a déclaré Brendan Sobie, un analyste spécialisé dans le secteur de l’aviation.
Cette ascension ne devrait pas non plus se faire sans déboires : ‘La demande pourrait chuter de 5 à 20% de façon permanente, car les entreprises en viennent à considérer les voyages d’affaires comme secondaires ou facultatifs’, ajoute-t-il.
2. Les biens immobiliers commerciaux. Le secteur a été durement touché par la pandémie mais l’idée d’un vaccin viable a fait renaître la perspective d’un retour au travail, tant dans les bureaux que dans les grands buildings.
Si bien qu’iShares Global REIT ETF a enregistré une augmentation d’environ 9% depuis l’annonce de Pfizer le 6 novembre.
Les actions d’Empire State Realty Trust, un fonds d’investissement immobilier dédié aux immeubles de bureaux et aux commerces de détail à Manhattan, ont fait un bond de plus de 37% après l’annonce de Pfizer. Les actions de SL Green, l’un des plus grands propriétaires commerciaux de New York, ont aussi augmenté d’environ 37%.
Au Royaume-Uni, les actions ont également connu une ascension fulgurante chez Land Securities et British Land.
‘Les investisseurs s’attendent à ce que le marché de l’immobilier commercial en Europe et aux États-Unis soit un des secteurs qui profitent le plus de l’arrivée du vaccin’, déclare Lee Fong, directeur de département de recherches Asie-Pacifique de la société de services immobiliers Jones Lang LaSalle. ‘Un retour progressif à la normale devrait également inciter les décideurs, qu’ils soient occupants ou investisseurs, à aller de l’avant dans leurs projets, ce qui favorisera la reprise de l’activité immobilière’, a-t-il déclaré.
Les ‘perdants’
1. Les entreprises spécialisées dans les technologies de pointe, dites les stay at home companies. Leurs actions ont prospéré durant la pandémie, mais elles ont déjà enregistré une légère baisse après les annonces des boîtes pharmaceutiques.
C’est notamment le cas pour Amazon, qui a vu ses actions chuter d’environ 5,1% peu après que Pfizer ait dit avoir trouvé un vaccin efficace à 90%. De l’autre côté de l’Atlantique, c’est le détaillant de produits alimentaires en ligne Ocado, coté en Bourse à Londres, qui a perdu 5,2%.
Les actions de Zoom, qui a été plébiscité durant la pandémie pour ses visioconférences, ont aussi chuté de 17,4%. Les actions de Netflix ont également enregistré une légère baisse, chutant de 8,6% après l’annonce de Pfizer.
On peut en effet parler d’un virage à 180 degrés. Avant que Pfizer n’évoque son précieux remède, Zoom pouvait revendiquer une hausse 635% pour 2020, contre 79,2% pour Amazon 79,2% et 59,1% pour Netflix.
S’agit-il d’un tournant décisif? ‘C’est tout à fait possible’, explique Johanna Kyrklund, directrice des investissements de la société de gestion d’actifs Schroders.
Le vaccin pourrait alors être non seulement être perçu comme un remède qui permettrait à la population d’entrevoir le bout du tunnel, mais aussi comme un catalyseur sur les secteurs où les actions des biens ‘Stay at home’ pourraient, petit à petit, laisser leur place à d’autres biens qui, jusqu’ici , connaissaient une lente agonie.
https://fr.businessam.be/la-course-au-vaccin-ne-profite-pas-quaux-big-pharma-voici-ses-autres-gagnants-et-perdants/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_soir_voici_les_premiers_noms_pressentis_pour_entrer_dans_le_gouvernement_biden_le_vaccin_contre_le_covid_19_bientot_obligatoire_pour_prendre_lavion_qui_sont_les_grands_gagnants_et_perdants_de_la_course_au_vaccin&utm_term=2020-12-26
Écrit par : Allusion | 26/12/2020
La course au vaccin ne profite pas qu’aux Big pharma: voici ses autres gagnants… et perdants
Les promesses d’un vaccin efficace contre le coronavirus ont nourri les espoirs d’une population désespérée qui entrevoit la fin de la pandémie au bout du tunnel. Alors que la nouvelle s’est également traduite par une tendance à la hausse dans les marchés, il apparaît que le vaccin tant attendu profiterait plus à certains secteurs qu’à d’autres.
Les annonces promettant un vaccin efficace contre le coronavirus se succèdent depuis quelques jours. Il y a une semaine environ, Moderna Pharmaceutics annonçait avoir mis au point un vaccin efficace à plus de 94,5%. Le 9 novembre dernier, c’est Pfizer et le laboratoire allemand BionTech qui affirmaient que leur vaccin contre le Covid-19 était efficace à plus de 90%.
Ces révélations, qui ont eu l’effet d’une bombe, surviennent alors que le coronavirus se propage de façon incontrôlable. Bien que la nouvelle puisse en réjouir plus d’un, les experts et l’OMS tempèrent ces résultats, car il faudra du temps avant que ces vaccins ne soient réellement accessibles à l’ensemble de la population et qu’une première étude complète soit rédigée par des experts.
Une enquête réalisée par la banque d’investissement Liberum, suite à l’annonce de Moderna, suggère néanmoins que le vaccin, même à ce stade que l’on peut juger prématuré, devrait déjà avantager certains secteurs sur les marchés.
Dans la course au vaccin, la prudence reste de mise : OMS et experts tempèrent l’enthousiasme des géants pharmaceutiques
Les ‘gagnants’
1. L’aviation. En tête du classement, le secteur de l’aviation, fortement touché par la pandémie.
Le 16 novembre, suite à l’annonce de Moderna, l’indice de United Airlines a augmenté de 8,6%, tandis que ceux d’American Airlines et de Delta ont tous les deux fait un bond de 6%. Les actions de l’International Airlines Group (British Airways) ont aussi augmenté de 12,2% – alors qu’elles avaient déjà enregistré une hausse de 40% suite à l’annonce de Pfizer.
‘Les voyages d’affaires et de loisir devraient connaître un nouvel essor, même s’il reste encore de nombreux défis à relever pour les compagnies aériennes’, a déclaré Brendan Sobie, un analyste spécialisé dans le secteur de l’aviation.
Cette ascension ne devrait pas non plus se faire sans déboires : ‘La demande pourrait chuter de 5 à 20% de façon permanente, car les entreprises en viennent à considérer les voyages d’affaires comme secondaires ou facultatifs’, ajoute-t-il.
2. Les biens immobiliers commerciaux. Le secteur a été durement touché par la pandémie mais l’idée d’un vaccin viable a fait renaître la perspective d’un retour au travail, tant dans les bureaux que dans les grands buildings.
Si bien qu’iShares Global REIT ETF a enregistré une augmentation d’environ 9% depuis l’annonce de Pfizer le 6 novembre.
Les actions d’Empire State Realty Trust, un fonds d’investissement immobilier dédié aux immeubles de bureaux et aux commerces de détail à Manhattan, ont fait un bond de plus de 37% après l’annonce de Pfizer. Les actions de SL Green, l’un des plus grands propriétaires commerciaux de New York, ont aussi augmenté d’environ 37%.
Au Royaume-Uni, les actions ont également connu une ascension fulgurante chez Land Securities et British Land.
‘Les investisseurs s’attendent à ce que le marché de l’immobilier commercial en Europe et aux États-Unis soit un des secteurs qui profitent le plus de l’arrivée du vaccin’, déclare Lee Fong, directeur de département de recherches Asie-Pacifique de la société de services immobiliers Jones Lang LaSalle. ‘Un retour progressif à la normale devrait également inciter les décideurs, qu’ils soient occupants ou investisseurs, à aller de l’avant dans leurs projets, ce qui favorisera la reprise de l’activité immobilière’, a-t-il déclaré.
Les ‘perdants’
1. Les entreprises spécialisées dans les technologies de pointe, dites les stay at home companies. Leurs actions ont prospéré durant la pandémie, mais elles ont déjà enregistré une légère baisse après les annonces des boîtes pharmaceutiques.
C’est notamment le cas pour Amazon, qui a vu ses actions chuter d’environ 5,1% peu après que Pfizer ait dit avoir trouvé un vaccin efficace à 90%. De l’autre côté de l’Atlantique, c’est le détaillant de produits alimentaires en ligne Ocado, coté en Bourse à Londres, qui a perdu 5,2%.
Les actions de Zoom, qui a été plébiscité durant la pandémie pour ses visioconférences, ont aussi chuté de 17,4%. Les actions de Netflix ont également enregistré une légère baisse, chutant de 8,6% après l’annonce de Pfizer.
On peut en effet parler d’un virage à 180 degrés. Avant que Pfizer n’évoque son précieux remède, Zoom pouvait revendiquer une hausse 635% pour 2020, contre 79,2% pour Amazon 79,2% et 59,1% pour Netflix.
S’agit-il d’un tournant décisif? ‘C’est tout à fait possible’, explique Johanna Kyrklund, directrice des investissements de la société de gestion d’actifs Schroders.
Le vaccin pourrait alors être non seulement être perçu comme un remède qui permettrait à la population d’entrevoir le bout du tunnel, mais aussi comme un catalyseur sur les secteurs où les actions des biens ‘Stay at home’ pourraient, petit à petit, laisser leur place à d’autres biens qui, jusqu’ici , connaissaient une lente agonie.
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Écrit par : Allusion | 04/01/2021
Retardé, le vaccin de Sanofi pourrait finir par être abandonné: ‘Un fiasco industriel français’
Le 11 décembre dernier, le géant pharmaceutique français Sanofi annonçait qu’il aurait un gros retard dans la livraison de ses vaccins contre le Covid-19: ils n’arriveront pas avant la fin de 2021. Une grave défaite sur le plan commercial, mais aussi sur le plan sanitaire, la Commission européenne étant accusée d’avoir cédé aux pressions françaises en limitant le nombre de commandes auprès de Pfizer/BioNTech au profit de la firme hexagonale. Finalement, on est en droit de se demander si le vaccin français verra bel et bien le jour.
La bombe a été lancée le 18 décembre dans la presse allemande. Cédant aux pressions de la France – qui ne voulait pas que la commande européenne auprès de Sanofi soit plus petite que celle de Pfizer/BioNTech – la Commission européenne aurait accepté de limiter à 300 millions de doses ses commandes au duo américano-allemand.
Conséquence: face au retard de Sanofi, l’Union européenne risque de manquer de doses. Et ce ne sont pas les potentielles 100 millions de nouvelles doses commandées auprès de Pfizer/BioNTech, envisagées ce lundi, qui permettront de solutionner totalement le problème. Pour la presse allemande, la Commission européenne a clairement fait passer les intérêts commerciaux de la firme française avant la santé des Européens.
Dans la foulée, les autorités françaises ont nié ces accusations. Clément Beaune, le secrétaire d’État français aux Affaires européennes, et Agnès Pannier-Runacher, la ministre de l’Industrie, ont parlé ‘d’un grand n’importe quoi’ et de ‘mensonges’, rappelant que Curveac, AstraZeneca et Janssen avaient obtenu des commandes plus importantes que Sanofi.
Les tensions ne s’apaisent pas
À Bruxelles, tout le monde n’est pas convaincu par les explications françaises. Ce lundi, le député européen Yannick Jadot (EELV) a jeté un pavé dans la mare. ‘Le bruit qui court à Bruxelles, c’est que la France a joué la carte Sanofi au maximum et a probablement contraint l’Europe – c’est ce que dit la presse allemande – à privilégier Sanofi contre les autres vaccins.’ L’élu écologiste est ensuite allé plus loin, dénonçant un ‘fiasco industriel français’.
Face à ces tensions grandissantes, il apparaît même que le vaccin de Sanofi pourrait finir par être sanctionné par une réduction de la commande européenne. Dans le cas le plus extrême, le vaccin de Sanofi – développé avec GSK, firme britannique – pourrait ne jamais voir le jour. Voici les différents boulets qui alourdissent les pieds du géant français:
En théorie, la Commission européenne a le droit de revoir ses commandes à la baisse, rappelle Le Figaro. Si Pfizer parvient à répondre aux nouvelles demandes européennes et que les futurs vaccins (Moderna, AstraZeneca, Curevac, Janssen) répondent aux exigences sanitaires et aux contraintes de temps, il se pourrait que l’Europe n’ait plus besoin des 300 millions de doses de Sanofi.
Ce n’est toutefois pas ce qui acterait la mort définitive du vaccin de Sanofi. D’une part, la demande mondiale sera encore très élevée fin 2021. D’autre part, il faudra, partout, constituer des stocks de précaution.
Sanofi fait aussi face à un immense défi éthique. Suite à son gros couac – lié à un problème de concentration du produit – la firme française n’a pas encore pu lancer la phase 3 (la dernière) de ses essais cliniques. Cela consiste à trouver des dizaines de milliers de volontaires qui se verront administrer soit le candidat vaccin soit un placebo.
Problème: alors qu’un vaccin efficace est déjà sur le marché et que d’autres vont suivre, comment convaincre des personnes de prendre le risque de recevoir un placebo ? Quand bien même Sanofi arriverait à dégoter ces volontaires, l’éthique veut qu’on n’administre pas un placebo aux personnes à risque – les plus âgées, surtout – car celles-ci risqueraient d’être contaminées par le virus et d’en subir les sinistres conséquences.
Face à cette périlleuse épreuve des essais cliniques, Sanofi a deux cartouches en réserve, a expliqué le Professeur Jean-Daniel Lelièvre, chef de service des maladies infectieuses de l’Hôpital Henri-Mondor de Créteil, à BFM TV.
Ne donner le placebo qu’à des jeunes, qui, en règle générale, n’encourent de toute façon qu’un risque minime s’ils sont contaminés par le coronavirus. Un risque minime, mais un risque quand même. De plus, cela empièterait sur la connaissance de la réelle efficacité du vaccin sur la population plus âgée.
Passer outre les essais cliniques sur les dizaines de milliers de volontaires, en se basant sur les données immunologiques. Cela ne peut se faire que lorsqu’un corrélat de protection a été établi. Il s’agit d’une preuve indirecte, décelée dans le corps, de l’existence d’une protection contre le virus ciblé par le vaccin administré. Ainsi, lorsqu’un vaccin a prouvé son efficacité de manière durable, on ne doit plus passer par de fastidieux essais cliniques pour l’améliorer, l’actualiser ou en créer un nouveau sur la même base. Malheureusement pour Sanofi, le corrélat de protection du vaccin contre le coronavirus n’est pas encore connu.
Pourquoi Sanofi veut continuer
Malgré les importantes barrières qui se dressent sur la route de Sanofi, la société ne compte pas lâcher son vaccin. Du moins, pas pour l’instant. Face à l’adversité, il lui reste tout de même quelques lueurs d’espoir. En dépit de son retard, son vaccin peut toujours s’avérer utile par rapport à la concurrence.
Les vaccins qui arrivent et arriveront avant celui de Sanofi ne sont et ne seront pas parfaits. Les principaux inconvénients de celui de Pfizer/BioNTech, par exemple, sont son prix et ses difficiles conditions de conservation. Sanofi veut et peut se démarquer sur ces critères. En misant finalement sur une méthode plus traditionnelle que celle de l’ARN messager – elle travaille aussi sur un deuxième vaccin de ce type – Sanofi a tout à fait le droit d’y croire. Mais c’est aussi la stratégie adoptée par AstraZeneca, qui devrait recevoir l’approbation européenne d’ici un à deux mois.
Sanofi peut également se démarquer sur le plan de l’efficacité de son vaccin. Ainsi, la firme française peut tenter de miser sur un produit mieux adapté à certaines catégories de personnes (les plus âgées, les enfants, les femmes enceintes…). Elle peut, en outre, tenter de conférer à son vaccin une durée de protection plus longue que celle des produits concurrents.
Mettre son vaccin au placard constituerait pour Sanofi un immense aveu d’échec. Numéro trois mondial des vaccins, la firme française ne veut pas que son image se retrouve davantage ternie par cette affaire. Le vaccin contre le coronavirus, c’est une chose. Mais ce n’est évidemment pas son seul cheval de bataille. Afin de garder une position forte, elle n’a pas le droit d’abandonner son vaccin contre le coronavirus. Même s’il arrive près d’un an après la concurrence. Et même si les commandes européennes sont revues à la baisse.
https://fr.businessam.be/retarde-le-vaccin-de-sanofi-pourrait-finir-par-etre-abandonne-un-fiasco-industriel-francais/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_soir_qui_beneficiera_le_plus_du_fonds_de_soutien_de_relance_europeen_un_fiasco_francais_sanofi_pourrait_finir_par_etre_abandonne&utm_term=2021-01-05
Écrit par : Allusion | 06/01/2021
MAL TRAITÉS, le documentaire qui dérange Big Pharma et ses affidés
https://les7duquebec.net/archives/261170
Écrit par : Allusion | 08/01/2021
SinoVac : les résultats très aléatoires du vaccin chinois…
In this photo illustration various medical syringes seen with Sinovac Biotech company logo displayed on a screen in the background. – Rafael Henrique / SOPA Images//SOPAIMAGES_sopa517/2012051144/Credit:SOPA Images/SIPA/2012051149 *** local caption *** 00993922
Le CoronaVac, vaccin développé par la firme chinoise SinoVac, semble nettement moins efficace que ce qui avait été annoncé précédemment. Un coup dur pour la Chine, mais également pour les pays en développement qui comptent sur les vaccins chinois à défaut d’avoir accès à ceux des firmes occidentales.
D’après les essais cliniques de ‘phase 3’ effectués au Brésil par l’Institut Butantan de São Paulo, le vaccin développé par la société chinoise Sinovac ne serait efficace qu’à 50,4% pour prévenir le Covid-19. Ce résultat est bien inférieur au chiffre de 78% avancé la semaine dernière, et à peine suffisant pour obtenir une approbation réglementaire, pour laquelle la limite d’efficacité est fixée à 50% par l’OMS.
Pour rappel, les laboratoires Pfizer/BioNTech et Moderna revendiquent respectivement une efficacité de 95% et 94,1% de leurs vaccins.
Manque de transparence
Les résultats obtenus par le CoronaVac sont toutefois à nuancer. Les 78% d’efficacité avancés la semaine dernière par le même Institut concernaient en fait uniquement les volontaires atteints d’infections ‘légères à graves’. Une fois les cas ‘très légers’ inclus, le taux d’efficacité global tombe alors à 50,4%. Cela signifie néanmoins que le vaccin se révèle efficace contre les formes les plus graves de la maladie.
Et l’affaire se complique encore si l’on tient compte des informations issues des autres essais cliniques du CoronaVac, effectués dans plusieurs pays, et qui ne font qu’augmenter le flou quant à son efficacité réelle, comme le résume bien le tweet ci-dessous.
Et cela sans oublier que les résultats des essais brésiliens, pourtant achevés à l’automne, devaient initialement être révélés au début du mois de décembre, avant que leur publication ne soit reportée… à trois reprises.
Le vaccin chinois de Sinovac aurait une efficacité supérieure à 50%, mais les résultats complets se font attendre…
Un coup dur pour la Chine…
Dans une tentative de rassurer le public, Dimas Covas, le directeur de l’Institut Butantan, chargé de la production et de la distribution du CoronaVac au Brésil, a déclaré que le CoronaVac était ‘un vaccin sûr, efficace et qui répond à toutes les conditions requises pour une utilisation en urgence’.
Toutefois, les chiffres d’efficacité en retrait par rapport à ceux annoncés par les concurrents occidentaux, et surtout le manque de transparence dénoncé par les milieux scientifiques, risquent de nuire à la crédibilité du vaccin de SinoVac, et par extension à tous ceux développés par des firmes chinoises.
… Et pour les pays qui comptent sur les vaccins chinois
Toujours est-il que ces résultats constituent une déception pour le Brésil, l’un des pays les plus durement touchés par le coronavirus, mais également pour de nombreux pays en développement, alors que les pays riches se sont accaparé la plupart des doses produites par les firmes occidentales.
Australie, Brésil, Japon… Pourquoi ces pays ne sont pas pressés de vacciner leurs populations
De nombreux pays d’Amérique latine, d’Afrique ou encore d’Asie, comptent en effet sur les vaccins chinois pour sortir de la crise sanitaire. Et notamment sur le CoronaVac de SinoVac, moins cher et plus facile à transporter et distribuer que celui de Pfizer/BioNTech, par exemple, qui doit être conservé à une température de -70 degrés Celsius.
https://fr.businessam.be/sinovac-les-resultats-tres-aleatoires-du-vaccin-chinois/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_soir_lenorme_role_des_asymptomatiques_dans_la_pandemie_enfin_prouve_le_royaume_uni_va_vacciner_la_nuit_quest_il_arrive_a_linfluente_soeur_de_kim_jong_un&utm_term=2021-01-13
Écrit par : Allusion | 13/01/2021
Un nouveau variant a été détecté au Japon
Cette nouvelle souche a été identifiée sur des passagers en provenance du Brésil
Malgré la découverte des vaccins et le début des campagnes de vaccination, la pandémie de Covid-19 est encore loin d’être terminée. Après qu’une deuxième variante du virus a été découverte au Royaume-Uni, une troisième a été découverte au Japon, suscitant l’inquiétude de tous.
UNE SOUCHE DIFFÉRENTE DE CELLE DU ROYAUME-UNI, MAIS QUI PARTAGE CERTAINES SIMILITUDES
L’Institut national japonais des maladies infectieuses (NIID) a déclaré avoir détecté une nouvelle variante du coronavirus chez quatre voyageurs en provenance du Brésil. Selon le ministère de la Santé du Japon, les quatre passagers, qui ont atterri à l’aéroport Haneda de Tokyo le 2 janvier, ont d’abord été testés positifs après avoir passé du temps en quarantaine à l’aéroport. Sur les quatre, un homme dans la quarantaine avait été hospitalisé après que ses difficultés respiratoires se sont aggravées. Une femme dans la trentaine se plaignait d’un mal de gorge et de maux de tête, et un adolescent de sexe masculin avait développé de la fièvre. Un autre adolescent de sexe féminin ne présentait pas de symptômes.
Selon les experts, cette nouvelle variante du Covid-19 est différente de celles déjà documentées au Royaume-Uni et en Afrique du Sud. L’institut a notamment signalé qu’il n’y avait aucune preuve à l’heure actuelle que la nouvelle souche est plus contagieuse que le virus non muté. La souche mutante nouvellement découverte partage cependant des mutations avec celles trouvées dans ces deux pays, dont celles engendrant une infectiosité accrue. Au total, 12 mutations ont été détectées dans cette nouvelle souche de Covid-19. Pour le moment, toute information sur la nouvelle variante est limitée à sa constitution génétique, a cependant précisé le NIID dans un communiqué.
L’institut a ajouté qu’il était pour l’instant difficile de déterminer à quel point la nouvelle souche était infectieuse, et de savoir si les vaccins actuellement en cours de déploiement sont efficaces contre elle. « Pour le moment, il n’y a aucune preuve montrant que la nouvelle variante trouvée chez les Brésiliens est riche en infectiosité », a déclaré Takaji Wakita, directeur du NIID, lors d’un briefing du ministère de la Santé, selon un rapport du Japan Times. Par ailleurs, le ministère de la Santé a d’ores et déjà annoncé que des recherches étaient en cours pour savoir si les vaccins actuellement disponibles sont efficaces contre cette nouvelle souche, a rapporté Reuters.
UNE NOUVELLE QUI COMPLIQUE, UNE FOIS DE PLUS, LA GESTION DE LA PANDÉMIE
La nouvelle intervient alors que plusieurs gouvernements régionaux du centre du Japon ont demandé la déclaration de l’état d’urgence pour endiguer le nombre sans cesse croissant de cas de coronavirus dans le pays. De plus, avec cette nouvelle variante, le Japon doit également faire face à la variante britannique du Covid-19. Jusqu’à présent, sept personnes ont été diagnostiquées avec la souche britannique, a rapporté EuroNews. Étant donné la situation, la demande d’état d’urgence a été acceptée pour Tokyo et trois préfectures voisines de la capitale.
Étant donné que les personnes infectées par cette nouvelle souche provenaient de l’État brésilien d’Amazonas, le ministère de la Santé brésilien a également demandé à recevoir des informations sur la nouvelle variante. Des informations sur les voyageurs concernés ont également été demandées afin d’effectuer un suivi sur d’éventuels cas contacts au Brésil. De son côté, l’Organisation mondiale de la santé a déclaré avoir été informée par le Japon de l’apparition de cette nouvelle variante du Covid-19. L’organisme a ainsi tenu à avertir que « plus le virus se propage, plus il y a de chances de nouveaux changements du virus »
https://dailygeekshow.com/variante-covid-japon/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter_Journaliere_2021_01_13
Écrit par : Allusion | 14/01/2021
Le CEO de Moderna annonce que l’on devra vivre avec le coronavirus ‘pour toujours’
Bien que sa firme ait rapidement mis au point un vaccin contre le coronavirus, Stéphane Bancel a annoncé que le monde allait devoir vivre avec la maladie ‘pour toujours’. Les variants du virus joueront un grand rôle.
‘Le SARS CoV-2 ne disparaîtra pas’, a déclaré Stéphane Bancel, le CEO de Moderna. ‘Nous pensons que nous allons devoir vivre avec le virus pour toujours’.
Cette annonce a été faite lors d’une conférence sur les soins de santé organisée par la banque JPMorgan. Comme l’explique CNBC, les experts de la question ont indiqué que le Covid-19 allait probablement devenir une maladie endémique. Cela signifie que le virus sera présent en permanence au sein des populations, à des niveaux variables.
Les chercheurs ont également rappelé qu’il fallait se montrer particulièrement vigilant envers les nombreux variants du virus.
D’une part, il faut surveiller les variants les plus contagieux et, le cas échéant, prendre des mesures permettant de freiner leur progression. D’autre part, il faut s’assurer que les vaccins se montrent toujours efficaces vis-à-vis de ceux-ci. Et si ce n’est pas le cas, il convient de les y adapter rapidement.
D’après l’OMS, il existe déjà quatre types de coronavirus endémiques dans le monde. Mais aucun n’est aussi contagieux et pathogène que le SARS-CoV-2.
https://fr.businessam.be/le-ceo-de-moderna-annonce-que-lon-devra-vivre-avec-le-coronavirus-pour-toujours/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_matin_destitution_quelles_sont_les_prochaines_etapes_un_nouveau_rapport_majeur_predit_un_avenir_effroyable_qui_menacera_lespece_humaine_la_fermeture_des_frontieres_se_precise&utm_term=2021-01-14
Écrit par : Allusion | 14/01/2021
Combien de temps faut-il pour que le vaccin soit efficace contre le Covid-19?
Le vaccin développé par Pfizer et BioNTech circule bien dans les maisons de repos: environ un tiers des résidents ont déjà reçu une première injection. Quant au vaccin de Moderna, il est en phase de test dans certains hôpitaux. Mais la question que tout le monde se pose est la suivante: à partir de quand est-on vraiment protégé contre le coronavirus?
Dans quelle mesure la protection est-elle rapide?
Il est relativement facile de répondre à cette question. Tout d’abord, il faut garder à l’esprit qu’aucun vaccin n’offre une protection parfaite. Cela vaut notamment pour le vaccin contre la grippe. Mais ceux développés par Pfizer et Moderna atteignent tout de même un taux d’efficacité de 94 à 95%, ce qui est très élevé.
La protection qu’ils confèrent commence à se construire après la première injection, mais une seconde dose est nécessaire pour augmenter progressivement la résistance au virus.
Avec les vaccins Pfizer/BioNTech et Moderna, le corps commence à produire des anticorps 10 à 14 jours après la première dose. Une protection existe donc, mais pas encore de manière optimale.
Une deuxième dose doit donc suivre trois semaines plus tard, parfois quatre. Et il faudra ensuite compter dix jours supplémentaires avant que la protection soit maximale.
Combien de temps dure la protection?
Combien de temps dure cette protection? Ce n’est pas encore tout à fait clair à ce stade, mais les fabricants des vaccins tablent pour l’instant sur une durée d’un an. C’est mieux que dans le cas d’une infection au coronavirus, de laquelle résulte une production naturelle d‘anticorps: selon les études les plus pessimistes, la protection développée dans pareil cas pourrait ne durer que quelques mois.
Attention: il n’est toujours pas clair si les personnes vaccinées continuent ou non à transmettre le virus. Si c’est le cas, celles-ci pourraient être porteuses, sans aucun symptôme ni maladie, et devenir des sortes de super-contaminateurs. C’est pourquoi il est donc toujours nécessaire de porter un masque, de garder ses distances et de se laver régulièrement les mains, même après avoir été vacciné.
https://fr.businessam.be/combien-de-temps-faut-il-pour-que-le-vaccin-soit-efficace-contre-le-covid-19/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_soir_les_points_cles_de_la_strategie_de_vaccination_en_wallonie_et_a_bruxelles_euro_numerique_vs_bitcoin_le_jeu_des_differences_la_campagne_ultra_rapide_d_israel_nous_en_apprend_plus_sur_le_vaccin_que_les_essais_de_pfizer&utm_term=2021-01-14
Écrit par : Allusion | 14/01/2021
La Norvège lance une alerte après la découverte de 23 décès liés au vaccin Pfizer
Le vaccin Pfizer pourrait s’avérer mortel pour les personnes très fragiles, avertit la Norvège
Face à l’enregistrement de 23 décès survenus dans les jours suivants l’administration d’une dose du vaccin Pfizer/BioNTech, la Norvège lance une alerte. Certaines personnes pourraient ne pas supporter les effets secondaires du produit censé protéger contre le Covid-19.
D’après les autorités sanitaires norvégiennes, le vaccin Pfizer pourrait représenter un risque pour les personnes très âgées et/ou gravement malades.
23 décès ont été constatés dans les jours qui ont suivi une injection du produit. Treize autopsies ont déjà été réalisées. Elles ont révélé que les effets secondaires du vaccin ‘peuvent avoir mené’ à de funestes conséquences chez ces personnes âgées et fragiles, a fait savoir l’Agence norvégienne des médicaments.
‘Les rapports indiquent que les effets secondaires courants des vaccins à ARNm, tels que la fièvre et les nausées, peuvent avoir entraîné la mort de certains patients fragiles’, a déclaré Sigurd Hortemo, médecin en chef de l’agence.
Sur son site, l’organisme rappelle également que les ‘grandes études’ sur le vaccin de Pfizer/BioNTech ‘n’ont pas inclus les patients souffrant de maladies instables ou aiguës – et ont inclus peu de participants de plus de 85 ans’.
En outre, l’agence signale que la Norvège est justement en train de vacciner des personnes âgées souffrant de maladies graves. ‘C’est pourquoi on s’attend à ce que des décès proches du moment de la vaccination puissent avoir lieu. En Norvège, 400 personnes en moyenne meurent chaque semaine dans les maisons de retraite et les établissements de soins de longue durée’, précise-t-elle.
L’Institut de santé publique confirme et s’adapte
‘Pour les personnes les plus fragiles, même les effets secondaires relativement légers du vaccin peuvent avoir des conséquences graves’, a confirmé l’Institut norvégien de santé publique. ‘Pour ceux qui ont de toute façon une durée de vie restante très courte, le bénéfice du vaccin peut être marginal, voire sans importance’.
Ces annonces n’empiètent toutefois pas sur le bon déroulement de la campagne de vaccination norvégienne. ‘Nous ne sommes ni alarmés ni inquiets, car ces cas sont très rares et se sont produits chez des patients très fragiles atteints de maladies très graves’, a rassuré Steinar Madsen, directeur médical au sein de l’Agence norvégienne des médicaments, dans une interview accordé au British Medical Journal.
En attendant d’obtenir davantage de données, l’Institut national de santé publique a modifié le guide de vaccination contre le coronavirus, y ajoutant de nouveaux conseils sur la vaccination des personnes âgées fragiles. Ceux-ci impliquent principalement une réflexion et une discussion entre le personnel médical, le patient et ses proches, au sujet du ratio bénéfices/risques de la vaccination.
Pfizer réagit
Pfizer et BioNTech ont réagi à cette annonce. D’après Bloomberg, les concepteurs du vaccin auraient déclaré travailler avec les autorités sanitaires norvégiennes pour connaître les causes exactes des décès. Pfizer a toutefois déclaré que le nombre d’incidents liés au vaccin n’était, jusqu’ici, pas alarmant.
La Norvège a entamé sa campagne de vaccination avec le vaccin Pfizer le 27 décembre dernier. Depuis, 34.000 doses ont été administrées, avec une priorité axée sur les personnes âgées et/ou à risque. Cette semaine, le pays scandinave a également commencé à injecter des doses du vaccin mis au point par Moderna.
A ce jour, 511 personnes ont perdu la vie en Norvège des suites d’une contamination au Covid-19.
Retards de livraisons
Ce vendredi, l’Institut norvégien de santé publique a également annoncé que Pfizer allait connaître des retards de livraisons en Norvège et partout en Europe. Et ce, dès la semaine prochaine. L’information est parvenue à l’organisme norvégien ‘peu avant 10h’ ce matin.
‘Pfizer avait prévu de nous livrer 43.875 doses de vaccin en semaine 3. A présent, il semble que nous en recevrons 36.075’, indique le communiqué de l’institut.
Ces retards seraient causés par la volonté de Pfizer d’améliorer ses capacités de production. ‘La réduction temporaire affectera tous les pays européens’, a souligné l’Institut de santé publique.
Si la Norvège ne fait pas partie de l’Union européenne, le pays scandinave a toutefois négocié avec Bruxelles dans le cadre des commandes et de l’achat des vaccins contre le coronavirus. La semaine dernière, Ursula von der Leyen a annoncé que l’Union avait doublé ses commandes à Pfizer, lui en demandant 300 millions de doses supplémentaires.
https://fr.businessam.be/la-norvege-lance-une-alerte-apres-23-deces-possiblement-lies-au-vaccin-pfizer/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_soir_la_norvege_decouvre_23_deces_lies_au_vaccin_pfizer_le_terrorisme_dextreme_gauche_fait_son_retour_en_france_la_chine_ouvre_son_telescope_geant_au_monde&utm_term=2021-01-15
Écrit par : Allusion | 16/01/2021
Décès liés au vaccin Pfizer: la Norvège corrige le tir et évoque une ‘coïncidence’
La Norvège n’a pas pu établir de causalité directe entre le vaccin Pfizer et le décès de 23 personnes – Isopix
En fin de semaine dernière, les autorités norvégiennes avaient signalé 23 décès à la suite d’une vaccination contre le coronavirus. Ce lundi, le directeur médical de l’Agence norvégienne des médicaments se veut plus rassurant: la causalité entre les décès et le vaccin n’a pas pu être prouvée.
En alertant sur la mort de patients ‘très âgés et fragiles’ dans les jours suivants leur vaccination, la Norvège avait suscité un petit élan de panique au sujet du vaccin de Pfizer. L’Agence norvégienne des médicaments (NOMA) avait fait le lien, sur son site, entre 23 décès et cette vaccination. Relatant que 13 autopsies avaient été réalisées, elle indiquait que les effets secondaires du vaccin ‘avaient pu mener’ à la mort de ces personnes.
Dans une interview accordée ce lundi au média américain Bloomberg – qui avait été l’un des premiers médias étrangers à relever l’alerte de la NOMA – le directeur médical de l’agence a tenu à calmer le jeu.
‘Tous ces patients souffraient de graves maladies sous-jacentes’, a rappelé Steinar Madsen. ‘Nous ne pouvons pas dire que des gens meurent à cause du vaccin. Nous pouvons dire qu’il peut s’agir d’une coïncidence. Il est difficile de prouver que c’est le vaccin qui en est la cause directe’.
Le directeur médical de l’agence a également précisé que la Norvège focalisait ses vaccinations sur les personnes âgées fragiles, elles-mêmes sujettes à de graves complications si elles venaient à être infectées par le coronavirus. Madsen confirme toutefois que les effets secondaires du vaccin peuvent, dans certains cas, ‘faire basculer les patients vers une évolution plus grave de la maladie sous-jacente’. ‘On ne peut pas exclure cette possibilité’, a-t-il ajouté.
La vigilance reste de mise
Sur son site, l’Agence norvégienne du médicament a légèrement mis à jour sa publication. La mention des 23 décès survenus suite à une vaccination est toujours présente, de même que la mise en garde de Sigurd Hortemo, le médecin en chef de l’agence.
‘Les rapports suggèrent que des effets indésirables courants des vaccins à ARNm, tels que la fièvre et les nausées, peuvent avoir contribué à une issue fatale chez certains patients fragiles’, écrit-il.
La NOMA indique toujours que l’Institut de santé publique norvégien a mis à jour son guide de vaccination pour les personnes ‘fragiles ou en phase terminale’. ‘Une évaluation doit être effectuée pour chaque patient afin de déterminer si les avantages de la vaccination l’emportent sur les risques d’éventuels effets secondaires’, peut-on lire sur le site.
L’agence norvégienne conclut que les ‘rapports liés aux 23 décès suspects ont été soumis au registre de santé norvégien des effets indésirables’. La NOMA rappelle une nouvelle fois que les ‘notifications sur les effets indésirables’ sont ‘évaluées en permanence’.
Pfizer et BioNTech ont indiqué travailler avec les autorités sanitaires norvégiennes pour faire toute la lumière sur ces décès.
https://fr.businessam.be/deces-lies-au-vaccin-pfizer-la-norvege-corrige-le-tir-et-evoque-une-coincidence/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_soir_deces_lies_au_vaccin_de_pfizer_lenorme_marche_arriere_de_lagence_norvegienne_des_medicaments_le_ceo_de_belfius_fait_scandale_dans_une_interview_le_patron_de_samsung_derriere_les_barreaux&utm_term=2021-01-21
Écrit par : Allusion | 21/01/2021
Une chercheuse israélienne: ‘Le vaccin de Pfizer empêche la transmission du Covid-19’
Le vaccin de Pfizer protège « très probablement » contre l’infection (et donc la contamination) au coronavirus, annonce une chercheuse israélienne – Isopix
Parmi les grandes inconnues qui demeurent au sujet du vaccin développé par Pfizer et BioNTech, on retrouve la question de la transmission. D’après une chercheuse israélienne, le produit empêcherait bel et bien à une personne vaccinée d’être porteuse du virus. Celle-ci ne pourrait donc pas le transmettre.
Si le vaccin de Pfizer et de BioNTech a été approuvé, c’est en grande partie car il a été prouvé qu’il faisait fortement diminuer les chances de souffrir de symptômes graves en cas de contamination.
En revanche, le mystère plane toujours quant à la possibilité d’être porteur du virus. La grande crainte est que le vaccin n’empêche pas le Covid-19 d’entrer dans l’organisme et que les personnes vaccinées, bien que non-malades, contribuent à l’évolution de la pandémie.
La première dose encourageante
Leader mondial en matière de vaccination suite à son accord passé avec Pfizer, Israël permet d’en apprendre chaque semaine davantage sur le vaccin. Il y a quelques jours, les chercheurs locaux avaient annoncé une première observation: la première dose du vaccin (il en faut normalement deux) apporterait une relativement bonne protection contre les symptômes du virus.
La semaine dernière, l’assureur maladie Clalit a indiqué une chute de 33% des infections 14 jours après l’injection de la première dose du vaccin Pfizer. Ces conclusions avaient été tirées suite à l’analyse de données récoltées auprès de 200.000 patients âgés de plus de 60 ans.
Dans une interview accordée à Channel 12 News, Sharon Alroy-Preis, cheffe de la santé publique du ministère de la Santé, avait avancé des chiffres encore plus encourageants. D’après elle, la première dose du vaccin Pfizer réduit, dans les 14 jours, les risques d’infection de 50%.
Les scientifiques israéliens avancent à présent une nouvelle encore plus encourageante: avec le vaccin, il devient très difficile pour le virus de pénétrer dans l’organisme.
La deuxième salvatrice ?
Cette semaine, le centre médical Sheba (Tel Aviv) a publié une étude encore plus réjouissante. Celle-ci a été menée auprès de 102 personnes (toutes travailleuses dans les soins de santé) qui s’étaient vues administrer deux doses du vaccin Pfizer. Parmi celles-ci, 100 développé davantage d’anticorps que les patients qui avaient été gravement atteints par le coronavirus. Chez certains vaccinés, les anticorps auraient été 20 fois plus nombreux qu’après la première injection du vaccin.
Si l’étude ne permet pas encore de prouver que cette grande quantité d’anticorps permet de totalement éviter la contamination par le virus, elle incite tout de même à l’optimisme.
Pour la professeure Gili Regev-Yohai, auteure de l’étude, les personnes ayant reçu deux doses du vaccin Pfizer ne deviendront ‘très probablement’ pas porteuses du virus et ne pourront donc pas le transmettre.
‘Je m’attends à ce que les résultats de l’enquête auprès des autres participants à la vaccination soient similaires. Il y a certainement une raison d’être optimiste’, a-t-elle confié à ynetnews.com.
L’optimisme de la professeure israélienne devra encore être consolidé par des études plus précises. Toutefois, c’est la toute première fois qu’une chercheuse arrive à déduire d’une série de données que le vaccin Pfizer protège bel et bien de la contamination et de la transmission du coronavirus.
https://fr.businessam.be/une-chercheuse-israelienne-le-vaccin-de-pfizer-empeche-la-transmission-du-covid-19/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_soir_une_chercheuse_israelienne_fait_une_trouvaille_sur_le_vaccin_pfizer_contre_le_covid_une_nouvelle_variante_du_covid_decouverte_en_baviere&utm_term=2021-01-19
Écrit par : Allusion | 20/01/2021
Une nouvelle variante du coronavirus découverte en Bavière
Après le Royaume-Uni et l’Afrique du Sud, c’est au tour de l’Allemagne de découvrir une nouvelle variante du Covid-19. 35 personnes ont été contaminées par cette nouvelle souche. Un séquençage du virus doit être effectué pour connaitre son incidence sur l’épidémie.
L’hôpital de Garmisch-Partenkirchen en Bavière a annoncé ce mardi la découverte d’une nouvelle variante du Covid-19 chez 35 patients. Avec les mutations sud-africaine et britannique, c’est donc une troisième variante du virus détectée en 3 mois. Il est toutefois encore impossible de dire si cette mutation rend le virus plus contagieux ou plus mortel.
‘Nous devons attendre le séquençage complet. Nous ne pouvons pas du tout dire pour le moment si cette (mutation) a une quelconque pertinence clinique’, a déclaré le directeur médical adjoint, Clemens Stockklausner. Des échantillons de cette variante ont été envoyés à l’hôpital de la Charité à Berlin. Des chercheurs spécialisés pourront alors mieux détailler les changements survenus sur le virus.
L’hôpital bavarois a renforcé les mesures de protection pour éviter la propagation du virus en dehors de l’établissement. Mais il se peut que cette variante se soit déjà bien répandue. Le ministre allemand de la Santé, Jens Spahn, a affirmé ce mardi que les séquençages des tests Covid n’étaient pas assez précis. Il est donc difficile de surveiller les nouvelles variantes. Les laboratoires devraient donc être indemnisés pour davantage séquencer le virus.
Nouvelles restrictions?
L’Allemagne est toujours en proie à une importante seconde vague de Covid-19. Le pays recense chaque jour plus de 20.000 cas de coronavirus. Bien que des restrictions soient imposées, ce chiffre ne veut pas diminuer depuis plusieurs semaines. Le nombre de morts, quant à lui, ne cesse d’augmenter.
Les 16 ministres des Länder allemands se réuniront avec la chancelière Angela Merkel ce mardi pour discuter des mesures sanitaires. Ils discuteront de la probable prolongation des mesures actuelles, mais aussi d’un possible renforcement des mesures, voire d’un nouveau confinement. Les autorités allemandes s’inquiètent surtout des nouvelles variantes du virus, qui sont réputées pour provoquer plus de contaminations.
https://fr.businessam.be/une-nouvelle-variante-du-coronavirus-decouverte-en-baviere/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_soir_une_chercheuse_israelienne_fait_une_trouvaille_sur_le_vaccin_pfizer_contre_le_covid_une_nouvelle_variante_du_covid_decouverte_en_baviere&utm_term=2021-01-19
Écrit par : Allusion | 20/01/2021
Une nouvelle variante du coronavirus découverte en Bavière
Après le Royaume-Uni et l’Afrique du Sud, c’est au tour de l’Allemagne de découvrir une nouvelle variante du Covid-19. 35 personnes ont été contaminées par cette nouvelle souche. Un séquençage du virus doit être effectué pour connaitre son incidence sur l’épidémie.
L’hôpital de Garmisch-Partenkirchen en Bavière a annoncé ce mardi la découverte d’une nouvelle variante du Covid-19 chez 35 patients. Avec les mutations sud-africaine et britannique, c’est donc une troisième variante du virus détectée en 3 mois. Il est toutefois encore impossible de dire si cette mutation rend le virus plus contagieux ou plus mortel.
‘Nous devons attendre le séquençage complet. Nous ne pouvons pas du tout dire pour le moment si cette (mutation) a une quelconque pertinence clinique’, a déclaré le directeur médical adjoint, Clemens Stockklausner. Des échantillons de cette variante ont été envoyés à l’hôpital de la Charité à Berlin. Des chercheurs spécialisés pourront alors mieux détailler les changements survenus sur le virus.
L’hôpital bavarois a renforcé les mesures de protection pour éviter la propagation du virus en dehors de l’établissement. Mais il se peut que cette variante se soit déjà bien répandue. Le ministre allemand de la Santé, Jens Spahn, a affirmé ce mardi que les séquençages des tests Covid n’étaient pas assez précis. Il est donc difficile de surveiller les nouvelles variantes. Les laboratoires devraient donc être indemnisés pour davantage séquencer le virus.
Nouvelles restrictions?
L’Allemagne est toujours en proie à une importante seconde vague de Covid-19. Le pays recense chaque jour plus de 20.000 cas de coronavirus. Bien que des restrictions soient imposées, ce chiffre ne veut pas diminuer depuis plusieurs semaines. Le nombre de morts, quant à lui, ne cesse d’augmenter.
Les 16 ministres des Länder allemands se réuniront avec la chancelière Angela Merkel ce mardi pour discuter des mesures sanitaires. Ils discuteront de la probable prolongation des mesures actuelles, mais aussi d’un possible renforcement des mesures, voire d’un nouveau confinement. Les autorités allemandes s’inquiètent surtout des nouvelles variantes du virus, qui sont réputées pour provoquer plus de contaminations.
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Écrit par : Allusion | 20/01/2021
Sans faire de bruit, Cuba élabore son vaccin maison: l’île a de grandes ambitions
Alors que la course aux vaccins bat son plein aux quatre coins du monde, leur conception est principalement le fait des pays les plus riches. Cuba n’en a cure: l’île développe son propre vaccin. Et l’optimisme est de mise.
Jusqu’ici, les vaccins qui sont inoculés à la population mondiale ont été conçus au sein des plus grandes puissances. Les États-Unis (Moderna et Pfizer, avec BioNTech), le Royaume-Uni (Oxford/AstraZeneca), la Chine (Sinovac et Sinopharm), la Russie (Spoutnik V), l’Allemagne (BioNTech, avec Pfizer) et l’Inde (Bharat Biotech) sont au rendez-vous.
Parmi ces mastodontes, un plus petit pays veut tirer son épingle du jeu: Cuba. Depuis plusieurs mois, l’Institut de Vaccination Finlay (IFV) y développe deux vaccins: le Soberana01 et le Soberana02. D’après les autorités locales, le second est en très bonne voie.
Cette semaine, Soberana02 est entré dans la phase 2 de ses tests, impliquant 900 volontaires. Si elle se solde par un succès, la phase 3, sera lancée au mois de mars. Une ultime étape qui rassemblera 150.000 volontaires.
Début janvier, Cuba a annoncé avoir conclu un accord avec l’Institut Pasteur… d’Iran. C’est donc là-bas que se déroulera en grande partie la phase 3 des tests cliniques de Soberana02.
Tous les Cubains vaccinés avec le vaccin local
Cuba procédera à ses tests à grande échelle en Iran, car le coronavirus ne sévit que trop faiblement sur son territoire. Depuis le début de la pandémie, Cuba a enregistré moins de 20.000 cas de coronavirus sur son sol. Pour à peine 180 décès.
De leur côté, les autorités iraniennes se réjouissent également de ce deal car elles refusent les vaccins américain et britannique.
Si Cuba réussit le développement de Soberana02, il s’agira du premier vaccin contre le Covid-19 mis au point en Amérique latine. Le Dr Vicente Vérez, directeur de l’Institut de Vaccination Finlay, estime que les vaccinations pourraient même débuter dans le courant du premier semestre de 2021.
‘Si tout se passe bien, cette année, toute la population cubaine sera vaccinée’, a-t-il avancé, précisant que le vaccin cubain pourrait également être proposé aux touristes.
Cuba compte un peu plus de 11,3 millions d’habitants. Or, 100 millions de doses du Soberana02 sont prévues. Le pays compte donc en exporter ailleurs dans le monde. L’Iran fait évidemment partie des pays intéressés.
José Moya, représentant local de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), s’est dit ‘optimiste’. ‘Cuba a plus de 30 ans d’expérience dans la production de ses propres vaccins et près de 80% des vaccins du programme national de vaccination sont produits dans le pays’, a-t-il rappelé, cité par Euronews.
https://fr.businessam.be/sans-faire-de-bruit-cuba-elabore-son-vaccin-maison-lile-a-de-grandes-ambitions/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_soir_palais_de_poutine_la_video_choc_de_navalny_devient_virale_comment_se_portent_les_finances_de_trump_les_salles_de_spectacles_peuvent_rouvrir_en_toute_securite_la_preuve_en_images&utm_term=2021-01-21
Écrit par : Allusion | 21/01/2021
La colchicine est-elle vraiment le remède miracle contre le Covid-19?
Ce week-end, une annonce de l’Institut de Cardiologie de Montréal (ICM) a apporté un élan d’optimisme en vue du traitement des malades du Covid-19. La colchicine a été présentée comme ‘le seul médicament oral efficace pour traiter les patients non-hospitalisés’.
Le communiqué publié par l’institut québécois au sujet des effets bénéfiques de la colchicine a fait l’effet d’une bombe aux quatre coins du monde. Portant sur près de 4.500 patients répartis au Canada, aux Etats-Unis, en Amérique du Sud, en Europe et en Afrique du Sud, une étude sur la colchicine a révélé que le médicament ‘a réduit de 21% le risque de décès ou d’hospitalisation chez les patients atteints de COVID-19 comparativement au placebo’.
Dans une interview accordée à l’AFP, le Dr Jean-Claude Tardif, chef de l’ICM et directeur de l’étude, a fait part de son enthousiasme.
‘Nos résultats amènent un espoir important pour les patients, pour les systèmes de santé et les gouvernements. Finalement on apporte une partie d’une solution significative pour réduire les hospitalisations et éventuellement réduire la congestion du système hospitalier’, s’est-il réjoui.
Pourquoi ça marche?
Anti-inflammatoire peu onéreux, la colchicine est principalement connue pour être utilisée dans le cadre du traitement de la goutte. Elle sert également à soigner les personnes souffrant de fièvre méditerranéenne familiale et de la maladie de Behçet. Comme le note le Dr Tardif, la colchicine est également prescrite pour le traitement de la péricardite.
‘L’hypothèse qui sous-tendait l’étude était que la raison pour laquelle les patients développent des complications dans la Covid, c’est la réponse inflammatoire exagérée que les globules blancs du patient développent en réaction au virus (…) Notre intuition c’était que réduire cette réaction inflammatoire exagérée qu’on appelle tempête inflammatoire dans la covid, pourrait prévenir les complications avec un médicament puissant comme la colchicine’, détaille le chercheur canadien.
Comme l’indique Le Soir, l’utilisation de la colchicine pour traiter les patients touchés par le Covid-19 n’est pas une nouveauté en soi. Le médicament a déjà été utilisé chez les malades souffrant d’une hyper-réaction inflammatoire de leur organisme.
L’étude québécoise surprend car elle indique que la colchicine peut également être administrée chez les patients non-hospitalisés, de façon préventive. Ce qui permettrait donc de diminuer les évolutions graves de la maladie et de soulager les hôpitaux.
Peut-on en acheter en pharmacie en Belgique?
Une autre raison qui explique l’optimisme inhérent à cette étude réside dans le faible coût de la colchicine. ‘La découverte qu’on a effectuée ne sera pas seulement utile en France, au Canada et aux Etats-Unis et dans les pays du G8 (…) Les pays émergents, les pays pauvres, l’Afrique, l’Asie pourront rapidement bénéficier de cette colchicine peu coûteuse et qui se prend sous forme de comprimé par la bouche’, se félicite le Dr Tardif.
La colchicine est effectivement disponible dans les pharmacies belges. Elle nécessite toutefois une prescription du médecin traitant. Comme le note Philippe Devos, président du syndicat belge des médecins (Absym), tout médecin peut prescrire la colchicine pour un de ses patients souffrant du Covid-19.
Précision importante: la responsabilité de cette prescription – et des éventuels effets secondaires du médicament – incombe totalement au médecin. Dans l’attente d’une autorisation de l’agence fédérale des médicaments, la colchicine reste pour l’instant déconseillée dans le cadre du traitement du Covid-19. Il faut notamment se montrer vigilant afin d’éviter un surdosage, qui pourrait déboucher sur des effets indésirables plus ou moins graves.
Pourquoi une certaine méfiance reste-t-elle de mise?
Suite à la parution du communiqué de l’ICM, la Grèce a immédiatement autorisé l’administration orale de la colchicine afin de soigner les malades du Covid-19. Toutes les personnes âgées de plus de 60 ans et testées positives au virus devront s’en faire prescrire sous le contrôle de leur médecin. Il en sera de même pour les personnes âgées de 18 à 60 ans qui souffrent d’une maladie sous-jacente ou qui font de la fièvre (+38°C) pendant au moins 48h.
En Belgique, on reste pour l’instant plus prudent. Principalement car l’étude québecquoise n’a pas encore été publiée dans son entièreté et qu’elle n’a pas pu être soumise à l’évaluation de pairs. Le Dr Tardif a annoncé que celle-ci avait été soumise à un ‘grand journal scientifique’ dimanche.
‘Je ne peux pas évidemment présumer de la date de publication, le journal va faire son travail. […] On va communiquer le plus rapidement possible le reste des résultats, peut-être même avant la publication finale (dans ce journal). Nos résultats, nous sommes convaincus qu’ils sont probants, convaincants, et qu’ils peuvent être utilisés immédiatement au bénéfice des patients’, a annoncé le directeur de l’étude.
Une fois cette étude publiée, les différentes agences réglementaires pourront la consulter et se prononcer sur l’administration de la colchicine dans le cadre du traitement du Covid-19. En attendant, vous pouvez consulter le communiqué de l’ICM ici et en apprendre davantage sur le protocole des essais cliniques ici.
Bien qu’une certaine méfiance reste de mise, le porte-parole interfédéral de la lutte contre le coronavirus Yves Van Laethem a déclaré sur le plateau de RTL qu’il s’agissait du ‘pas le plus important qu’on ait fait dans le traitement du Covid-19 depuis le début’. Comme l’ont fait remarquer les auteurs de l’étude, il s’agirait du premier médicament pouvant être prescrit avant l’hospitalisation, ce qui permettra de soigner les malades avant que leur santé ne se dégrade et de désengorger les établissements hospitaliers.
https://fr.businessam.be/la-colchicine-est-elle-vraiment-le-remede-miracle-contre-le-covid-19/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_soir_la_colchicine_enfin_un_traitement_contre_le_covid_19_violentes_emeutes_contre_le_couvre_feu_aux_pays_bas_les_masques_en_tissus_ont_mauvaise_presse&utm_term=2021-01-25
Écrit par : Allusion | 26/01/2021
Le vaccin d’AstraZeneca est recommandé pour les moins de 65 ans uniquement
La commission de vaccination allemande a indiqué jeudi ne recommander le vaccin contre le Covid-19 du laboratoire britannique AstraZeneca que pour les personnes âgées de moins de 65 ans en raison d’un manque de données pour les plus âgés.
« Le vaccin COVID-19 d’AstraZeneca est actuellement recommandé uniquement pour les personnes âgées de 18 à 64 ans », écrit la commission de vaccination (STIKO) dans un document consulté par l’AFP. Cet avis précise que « les données disponibles actuellement sont insuffisantes pour évaluer l’efficacité des vaccins au-delà de 65 ans ».
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/le-vaccin-d-astrazeneca-est-recommand%C3%A9-pour-les-moins-de-65-ans-uniquement/ar-BB1db12c?ocid=msedgntp
Écrit par : Allusion | 28/01/2021
Allons-nous bientôt injecter des vaccins russes et/ou chinois à la population européenne? Pourquoi (pas)?
L’Allemagne envisage d’utiliser les vaccins russes et chinois pour endiguer l‘épidémie si elle obtient l’approbation de l’UE. C’est en tout cas ce qu’a déclaré Jens Spahn, le ministre allemand de la Santé. Ce qui jusqu’à récemment relevait de l’impensable semble se produire aujourd’hui : une porte s’entrouvre aux vaccins russes et chinois.
À la veille d’un sommet qui doit se tenir entre les différents fabricants pour tenter d’accélérer le programme de vaccination chez nos voisins, Jens Spahn envisage l’impossible. Il a déclaré que si un vaccin pouvait ‘être considéré comme sûr et efficace, quel que soit le pays où il est produit, c’est qu’il est efficace’. Comprendre : ce serait stupide de ne pas l’utiliser en Allemagne.
De son côté, la chancelière Angela Merkel, qui présidera le sommet, doit accélérer le pas: on compte sur elle pour qu’elle intensifie le rythme du programme de vaccination allemand. Le produit a été administré à deux millions de personnes jusqu’à présent, contre plus de 10 millions au Royaume-Uni-même s’il est vrai qu’en Allemagne, une deuxième dose du vaccin à été administrée à plus de personnes qu’en Grande-Bretagne.
Merkel sous pression intense, la France se dit pour les vaccins russe et chinois
La suggestion du ministre Jens Spahn montre à quel point l’Allemagne a besoin de trouver une solution à son problème, cela après plusieurs jours de querelles entre l’UE et la société britanno-suédoise, AstraZeneca.
Le gouvernement fédéral allemand a été la cible de nombreuses critiques de la part des 16 Länder et des professionnels de la Santé: ces derniers lui reprochent d’être trop lent et de manquer de poigne dans sa stratégie d’approvisionnement des vaccins. Plusieurs régions d’Allemagne ont été contraintes d’annuler leurs campagnes de vaccinations, faute de doses suffisantes.
En outre, même si le vaccin d’AstraZeneca a été approuvé par l’agence médicale européenne EMA la semaine dernière, la commission allemande du vaccin persiste à contresens. Elle continue d’insister sur le fait que son utilisation pour les personnes de plus de 65 ans ne sera pas autorisée, faute de tests effectués en suffisance sur les sujets dans cette tranche d’âge. La Belgique et le ministre de la Santé belge viennent de trancher, le vaccin d’Astra Zeneca ne sera pas administré aux plus de 55 ans.
La semaine dernière, le vaccin russe a reçu le soutien – inattendu- d’Alain Fischer, un médecin et responsable du programme national de vaccination français.Il a déclaré que l’Europe devrait utiliser les vaccins russes et chinois si leur efficacité et leur sûreté était prouvée.
Emmanuel Macron a également affirmé que l’Europe devait agir plus efficacement et plus rapidement. ‘Nous sommes dans une course contre la montre’, a déclaré le président français, ajoutant que son point de vue était partagé par Mme Merkel et la présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen.‘Nous, Européens, devons être plus efficaces en la matière. Nous continuerons dans les semaines et les mois à venir à accélérer les choses’, a ajouté Macron.
Pfizer et AstraZeneca redressent (un peu) la barre
BioNTech et Pfizer ont déclaré lundi qu’ils comptaient augmenter leurs volumes de livraisons de vaccins destinés à l’UE. Les deux groupes se sont engagés à livrer jusqu’à 75 millions de doses supplémentaires ce printemps. Les entreprises ont apporté des améliorations à leur système de production, notamment en modernisant l’usine belge de Pfizer. ‘Nous livrerons la totalité des doses de vaccin au cours du premier trimestre, conformément à nos engagements contractuels, et nous livrerons jusqu’à 75 millions de doses supplémentaires à l’UE au cours du deuxième trimestre’. Au total, l’UE a commandé 600 millions de doses du vaccin Pfizer/BioNTech.
Ursula Von der Leyen a déclaré dimanche dernier qu’AstraZeneca avait accepté d’augmenter de 30% ses livraisons destinées à l’UE, et que les premières livraisons de ce vaccin commenceraient au cours de la deuxième semaine de février. Cependant, tout cela ne serait pas suffisant, ou du moins pas assez rapide, surtout au vu du refus de l’Allemagne, entre autres, d’utiliser ce vaccin sur les personnes âgées.
La Hongrie – sous la tutelle du Premier ministre Orbán- fait bande à part depuis un certain temps déjà. Elle a approuvé le vaccin Spoutnik V et a commandé 2 millions de doses. La Hongrie a également commandé 5 millions de doses à la société chinoise Sinopharm, vaccin qui n’a, lui non plus, pas été approuvé par l’Europe.
Le geste de la Russie, et pourquoi Spoutnik pourrait convenir à l’UE
Au milieu d’une discussion animée entre l’Union européenne et le géant pharmaceutique AstraZeneca, jaillit une ‘offre séduisante’ du fabricant de vaccin russe. L’UE pourrait recevoir 100 millions de doses du vaccin Spoutnik V dès le deuxième trimestre de cette année. Ces doses viendraient combler le trou occasionné par le retard de livraison d’AstraZeneca.
Spoutnik V est un vaccin vectoriel, tout comme celui produit par AstraZeneca. La technique de production s’appuie sur l’emploi d’adénovirus désamorcés qui contiennent le code génétique du coronavirus. Une fois injecté, le vaccin déclenche la production de protéines de pointe qui créent une défense naturelle dans notre corps et l’immunisent contre une infection éventuelle du virus.
Le vaccin Spoutnik V sera également disponible à partir de ce mois-ci sous une forme de monodosage: une seule injection suffira pour se protéger contre le virus. Le ‘Spoutnik Light’, est considéré par le fabricant russe comme une solution d’urgence pour les pays où l’épidémie sévit, car il permettrait aux gouvernements d’avancer plus rapidement dans leur stratégie.
La phase 3
Spoutnik V a fait l’objet d’essais cliniques et se trouve à un stade avancé de la fameuse phase 3. Cette phase vise à déterminer s’il le vaccin est suffisamment efficace chez un grand nombre de sujets. Pour rappel, les autorités russes avaient déjà approuvé l’utilisation du vaccin avant même que cette phase ne soit validée, de sorte que la vaccination commence plus tôt.
Les résultats complets de la phase 3 devraient être publiés prochainement sur la plate-forme dédiée au vaccin. D’après Moscou, le vaccin serait à 92%. Aujourd’hui, une étude publiée dans The Lancet corrobore ces propos. Les résultats de l’étude affirment que le vaccin est efficace à 91, 6% contre le virus. Ce chiffre provient des résultats préliminaires d’un essai clinique de phase 3, publiés dans la revue scientifique et validés par des experts indépendants.
Le fabricant du vaccin a soumis une demande d’approbation à l’Agence européenne des médicaments (EMA) le 20 janvier dernier. Mais l’EMA n’examinera et n’approuvera éventuellement le produit qu’une fois les résultats de la phase 3 seront finalisés et publiés. L’Argentine a quant à elle déjà reçu plus d’un demi-million de doses du vaccin russe et a commencé à vacciner les travailleurs du secteur de la santé en décembre. L’Égypte, le Népal et le Mexique ont également acheté des dizaines de millions de doses à la Russie.
Le problème des vaccins chinois
Les vaccins chinois font l’objet d’un tout autre débat… La plupart d’entre eux (comme CoronaVac de la société SinoVac, déjà utilisé au Brésil, et celui de Sinopharm, déjà utilisé dans plusieurs autres pays) utilisent des virus inactivés. Ces vaccins présentent un certain nombre d’inconvénients majeurs. Si l’inactivation du virus se passe mal, le vaccin peut rendre quelqu’un malade. L’Europe, par prudence, ne préfère pas envisager cette option.
Un vaccin vectoriel chinois a également été créé. Le produit a été développé par l’entreprise CanSino Biologics, en collaboration avec l’Académie chinoise des sciences médicales militaires. Mais le code génétique utilisé pour ce vaccin par les Chinois est relativement courant ici. Notre système immunitaire pourrait donc avoir déjà éliminé ce virus avant qu’il ne commence à produire des anticorps contre le SRAS-CoV-2. Plusieurs vaccins commandés par l’UE fonctionnent également avec les adénovirus, mais ces adénovirus sont différents de ceux utilisés dans les vaccins chinois.
https://fr.businessam.be/allons-nous-bientot-injecter-des-vaccins-russes-et-ou-chinois-a-la-population-europeenne-pourquoi-pas/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_matin_le_vaccin_russe_aux_portes_de_leurope_les_ultra_riches_americains_en_danger_jeff_bezos_va_quitter_son_poste_de_ceo_d_amazon&utm_term=2021-02-03
Écrit par : Allusion | 03/02/2021
Vers un vaccin efficace contre tous les coronavirus: les premiers résultats sont déjà prometteurs
Les chercheurs planchent sur un vaccin contre le pancoronavirus – Isopix
L’invention des vaccins contre le Covid-19 restera dans les mémoires comme une étape importante de la médecine. Mais les scientifiques recherchent également un vaccin qui pourrait fonctionner contre tous les coronavirus. Les chercheurs commencent à développer des prototypes de ce que l’on appelle un vaccin contre le pancoronavirus. Et les premiers résultats semblent prometteurs.
Eric Topol, professeur de médecine moléculaire au Scripps Research Institute de San Diego, et Dennis Burton, immunologue au Scripps, ont lancé lundi un vaste projet de vaccin contre tous les coronavirus dans la revue Nature.
Le développement rapide des vaccins contre le Covid-19, très efficaces moins d’un an après l’apparition de la maladie, a été rendu possible en partie grâce à certaines propriétés du coronavirus SARS-CoV-2. Celles-ci facilitent la conception du vaccin grâce notamment à la protéine de pointe à la surface du virus. Cela incite l’organisme à produire des anticorps neutralisants protecteurs, protéines qui se lient aux virus et les empêchent d’infecter les cellules humaines.
Le prochain agent pathogène qui pourrait provoquer une pandémie pourrait ne pas s’avérer aussi approprié. La création d’un vaccin contre un autre type de coronavirus pourrait dès lors prendre beaucoup plus de temps. Le SARS-CoV-2 lui-même pourrait d’ailleurs devenir plus problématique pour les vaccins en raison de l’émergence de nouveaux variants.
Comment l’idée est née
Une classe spéciale d’anticorps protecteurs, appelés anticorps neutralisants, agit contre de nombreuses souches différentes de virus apparentés. Ces anticorps peuvent être utilisés comme médicaments de première ligne pour prévenir ou traiter les virus d’une famille particulière, y compris les nouvelles lignées ou souches qui n’ont pas encore fait leur apparition. Plus important encore, ils peuvent être utilisés pour concevoir des vaccins contre de nombreux membres d’une famille particulière de virus. Ces vaccins panvirus pourraient être fabriqués à l’avance et déployés avant que la prochaine infection émergente ne devienne une pandémie.
Lorsque les coronavirus ont été identifiés pour la première fois dans les années 1960, ils n’étaient pas une priorité pour les fabricants de vaccins. Mais en 2002, le coronavirus SARS-CoV a fait surface, causant une pneumonie mortelle qui a provoqué un syndrome respiratoire aigu sévère, ou SRAS. Le danger des coronavirus est devenu encore plus évident en 2012, lorsqu’une deuxième souche est passée des chauves-souris ou des chameaux aux humains et a provoqué une autre maladie respiratoire mortelle: le MERS.
Certains chercheurs se sont demandé s’il était vraiment judicieux de fabriquer un nouveau vaccin pour chaque coronavirus. Ne serait-il pas préférable, pensaient-ils, qu’un seul vaccin puisse fonctionner contre le SRAS, le MERS et tous les autres coronavirus ?
Aucun intérêt il y a cinq ans, mais la donne est différente maintenant
En 2016, Maria Elena Bottazzi, virologue au Baylor College of Medecine, et ses collègues ont demandé le soutien du gouvernement américain pour développer un vaccin contre le pancoronavirus. Ils n’ont rien reçu. Trois ans plus tard, un troisième coronavirus dangereux est apparu : le SARS-CoV-2, qui provoque le Covid-19. Et maintenant, les cartes du jeu sont différentes. Il semble y avoir un intérêt pour le développement et le financement d’un vaccin contre le pancoronavirus.
Les chercheurs de VBI Vaccines, une société basée à Cambridge, ont fait un petit pas vers un tel vaccin contre le pancoronavirus l’été dernier. Ils ont créé des coquilles semblables à celles des virus, remplies de protéines de pointe provenant des trois coronavirus qui ont causé le SARS, le MERS et le Covid-19. Lorsque les chercheurs ont injecté ce vaccin à des souris, les animaux ont produit des anticorps qui ont fonctionné contre les trois coronavirus.
Fait intrigant, certains de ces anticorps s’accrochaient également à un quatrième coronavirus humain qui provoque des rhumes saisonniers – même si les protéines de pointe de ce virus n’étaient pas incluses dans le vaccin. Les scientifiques ont rendu ces données publiques, mais ne les ont pas encore publiées dans une revue scientifique.
Trois autres enquêtes prometteuses
Le mois dernier, l’équipe de Pamela Bjorkman, biologiste structurale au Caltech, a publié dans la revue Science une expérience plus complète avec un vaccin universel contre les coronavirus. Les chercheurs ont attaché les extrémités de protéines de pointe de huit coronavirus différents à un noyau protéique (également connu sous le nom de nanoparticule). Après avoir injecté ces nanoparticules à des souris, les animaux ont produit des anticorps qui pouvaient se coller aux huit coronavirus – et à quatre autres coronavirus que les scientifiques n’avaient pas utilisés dans le vaccin.
Kayvon Modjarrad, directeur des maladies infectieuses à l’Institut militaire Walter Reed, dirige une équipe qui développe un autre vaccin basé sur une nanoparticule parsemée de fragments de protéines. Ils prévoient que les essais cliniques sur des volontaires commenceront le mois prochain. Bien que le vaccin n’utilise actuellement que des fragments de protéines provenant des pics du SRAS-CoV-2, Modjarrad et ses collègues se préparent à le réutiliser comme vaccin contre le pancoronavirus.
Enfin, à l’université de Saint Louis, des chercheurs travaillent, eux, sur un vaccin universel qui ne repose pas sur des anticorps contre la protéine de pointe. En collaboration avec Gritstone Oncology, une société de biotechnologie californienne, ils développent un vaccin qui incite les cellules à fabriquer des protéines de surface qui pourraient alerter le système immunitaire comme si un coronavirus – n’importe quel coronavirus – était présent. Ils préparent actuellement un essai clinique pour voir s’il est efficace contre le SRAS-CoV-2.
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Écrit par : Allusion | 15/02/2021
L’OMS en mission à Wuhan: la première preuve scientifique que le virus était présent bien avant décembre 2019
Illustration (Isopix)
Les scientifiques en mission à Wuhan sur les origines du Covid-19 ont eu accès aux prélèvements effectués sur les premiers cas confirmés en décembre 2019. Ils ont détecté 13 variants différents du SARS-CoV-2. Ce qui laisse penser que le virus circulait depuis bien plus longtemps.
La gestion de l’épidémie de Covid-19 en Chine reste toujours très mystérieuse. Plusieurs sources ont déjà affirmé que les autorités avaient voulu cacher les chiffres réels de l’épidémie. Une étude a montré qu’en avril 2020, il y avait eu près de 10 fois plus d’infections au coronavirus que ce qui avait été annoncé par la Chine.
En ce début d’année 2021, une équipe de 17 scientifiques engagés par l’OMS s’est rendue à Wuhan pour faire toute la lumière sur les faits. La semaine dernière, les chercheurs ont confirmé que le virus était bien d’origine animale, bien qu’ils ne connaissent pas encore l’hôte d’origine.
Mais pour cela, l’équipe va devoir faire un sacré bond en arrière. Selon Peter Ben Embarek, spécialiste de la sécurité alimentaire et des zoonoses, interviewé par la BBC, le virus était déjà très présent à Wuhan en décembre dernier. Il explique que les 174 cas de coronavirus déclarés en décembre 2019 étaient certainement des formes graves du virus, qui ont pu être détectées par les médecins. Nous savons aujourd’hui qu’il faut parfois plusieurs semaines avant qu’une personne ne se retrouve dans un tel état.
En outre, les études montrent qu’une grande partie de la population infectée n’a soit aucun symptôme, soit souffre d’un gros état grippal. ‘Environ 15% finissent par des cas graves, et la grande majorité sont des cas bénins’, explique Peter Ben Embarek. Par extrapolation, les chercheurs ont donc établi qu’ils avaient plus de 1.000 cas de coronavirus en décembre dernier.
Mutations
Les chercheurs ont également eu accès aux prélèvements réalisés sur les 174 personnes déclarées positives au Covid-19 à la fin de 2019. Ils y ont découvert 13 souches différentes du SARS-CoV-2. Les virus mutent très souvent, c’est donc relativement normal. Toutefois, il faut qu’ils circulent dans de nombreux hôtes avant de réaliser une mutation.
Ben Embarek, qui dirige l’équipe, ne veut pas encore affirmer que cette découverte confirme que le virus était présent depuis bien plus longtemps que décembre 2019. Mais cela reste la première preuve scientifique de cette théorie.
Selon le professeur Edward Holmes, virologue à l’Université de Sydney, le virus serait passé sous les radars pendant de nombreux mois avant d’émerger à Wuhan.
Le spécialiste de la sécurité alimentaire précise que le marché de Wuhan n’est donc pas l’origine du virus, mais un simple lieu de passage. ‘Certains [variants] viennent des marchés… D’autres ne sont pas liés’, explique-t-il. Les experts ont rencontré le premier cas confirmé de coronavirus en Chine. Selon ses indications, il n’avait aucun lien avec le marché aux poissons de Wuhan ou un autre marché de la région. Il aurait donc été contaminé dans un autre lieu, qui n’a pas encoré été localisé.
https://fr.businessam.be/loms-en-mission-a-wuhan-la-premiere-preuve-scientifique-que-le-virus-est-present-depuis-bien-avant-decembre-2019/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_matin_pourquoi_le_passeport_vaccinal_est_inevitable_loms_prouve_que_le_covid_19_existe_depuis_plus_longtemps_quon_ne_le_croit_pelosi_prend_lassaut_du_capitole_a_bras_le_corps&utm_term=2021-02-16
Écrit par : Allusion | 16/02/2021
La retour à une vie normale passe inévitablement par le passeport vaccinal
En Israël, 74% de la population a maintenant reçu au moins une dose du vaccin contre le Covid-19. 28,5% ont déjà reçu les deux injections. En Belgique, ces chiffres sont respectivement de 3,22 et 1,67 %. L’État hébreux a donc un avantage certain. Israël peut se permettre de faire des plans pour sortir de ces interminables lockdowns.
Selon The Times of Israel, l’accès aux hôtels, restaurants, cafés, centres commerciaux et salles de sport sera réouvert au début du mois de mars. Mais seulement pour ceux qui ont été vaccinés. Pour avancer ces affirmations, le journal se base sur les plans que le ministre de la Santé a présentés à ses collègues.
En début de semaine, l’Université hébraïque de Jérusalem a également annoncé que seuls les étudiants vaccinés pouvaient retourner sur le campus.
De plus en plus de pays jouent avec l’idée d’introduire des passeports vaccinaux afin de retrouver une certaine forme de normalité. Cette discussion est également déjà en cours au sein de l’UE. Malgré le fait que certains voient un tel passeport comme un obstacle à la liberté.
Revitaliser le tourisme
L’Espagne, l’Italie, Chypre et Malte – qui veulent tous relancer le tourisme – sont favorables aux passeports de vaccination. Ils ont juste besoin du feu vert des autres pays de l’UE.
Le Danemark commencera à délivrer des passeports vaccinaux dès ce mois-ci, suivi par la Suède. Israël introduit un « passeport vert » pour ceux qui peuvent prouver leur statut immunitaire. Ils auront accès aux centres commerciaux, aux salles de sport et aux musées.
Restaurant, concert, match de foot: le ‘coronapas’ devient le sésame pour le retour à la vie normale au Danemark
L’application des passeports vaccinaux s’étendra donc inévitablement bien au-delà des vacances, pour s’immiscer dans presque tous les domaines de la vie moderne. Les personnes souhaitant travailler dans des maisons de soins et des hôpitaux devront elles aussi pouvoir prouver qu’elles ont été vaccinées. Un système qui sera difficile à mettre en place s’il n’est pas organisé par le gouvernement.
Le Voka est pour
L’organisation patronale flamande, le Voka, plaide également pour l’introduction d’un passeport vaccinal numérique. Un tel passeport doit permettre aux personnes vaccinées de franchir les frontières sans les tracas énormes liés aux tests négatifs et aux obligations de quarantaine. Parce que la Flandre est forte sur le front de l’exportation: son activité économique est singulièrement liée à l’exportation et un emploi sur trois en dépend. Une normalisation des voyages à l’étranger en Europe est donc d’une importance cruciale, estime l’organisation.
L’envoyé spécial de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour le Covid-19 pense également qu’un passeport vaccinal finira par être introduit. David Nabarro a déclaré à Sky News que des ‘bulles de voyage’ peuvent seulement se former entre deux pays s’ils ont chacun les mêmes normes de restrictions sanitaires et si les niveaux de vaccination sont similaires. Par conséquent, une sorte de certificat de vaccination sous la forme d’un document officiel devient inévitable.
Combien de temps voulons-nous continuer à vivre comme nous le faisons maintenant ?
Les certificats de vaccination sont un sujet controversé. Cela s’est manifesté de façon très claire il y a à peine un mois. Le président du Conseil de l’Europe, Charles Michel, a déclaré qu’un tel passeport pourrait donner l’impression que la vaccination deviendrait de facto une obligation.
La ministre française de la Culture, Roselyne Bachot, s’y oppose également. ‘Amoureuse de la liberté, j’ai du mal à imaginer un tel passeport. Si on en arrive là, cela serait un recul’, a-t-elle déclaré à la télévision française.
https://fr.businessam.be/la-retour-a-une-vie-normale-passe-inevitablement-par-le-passeport-vaccinal/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_matin_pourquoi_le_passeport_vaccinal_est_inevitable_loms_prouve_que_le_covid_19_existe_depuis_plus_longtemps_quon_ne_le_croit_pelosi_prend_lassaut_du_capitole_a_bras_le_corps&utm_term=2021-02-16
Écrit par : Allusion | 16/02/2021
Peu de Bruxellois ont déjà répondu à l'invitation pour se faire vacciner
Les Bruxellois travaillant dans le secteur des soins de santé de première ligne et invités à se faire vacciner ne se sont pas encore tous rendus dans un centre de vaccination. Sur les 11.000 personnes déjà invitées, seules 3.000 se sont présentées pour recevoir leur première injection, selon une information de Bruzz confirmée mardi à Belga par la responsable du Service de l'inspection de l'hygiène de Bruxelles, Inge Neven.
Quelque 11.000 Bruxellois ont déjà reçu une invitation à se faire vacciner au cours de la semaine dernière. Les invitations ont été envoyées par e-mail et SMS via la plateforme fédérale Doclr. L'Inspection de l'hygiène de Bruxelles, qui définit la politique relative au coronavirus dans la capitale, n'a aucun contrôle sur les invitations en raison des règlements du RGPD. C'est donc là que le bât blesse.
"Nous ne savons pas quelles personnes ont une adresse électronique dans cette base de données, s'il s'agit de la bonne adresse, si l'invitation a été dirigée vers les spams, etc. Nous enverrons demain une lettre par la poste aux 8.000 personnes qui n'ont pas encore répondu", a précisé Inge Neven.
Environ 1.000 personnes peuvent être vaccinées par jour dans le plus grand centre de vaccination de Bruxelles, situé au Palais 1 du Heysel, mais seules 200 personnes s'y présentent quotidiennement. De nombreux vaccins sont par conséquent actuellement inutilisés. "Nous avons encore envoyé 2.300 nouvelles invitations aujourd'hui. Nous espérons que les choses rentreront dans l'ordre dans les prochains jours et que nous pourrons atteindre la capacité des 1.000 vaccinations par jour", a ajouté Mme Neven.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/peu-de-bruxellois-ont-d%C3%A9j%C3%A0-r%C3%A9pondu-%C3%A0-l-invitation-pour-se-faire-vacciner/ar-BB1dWOet?ocid=msedgntp
Écrit par : Allusion | 23/02/2021
Avec leur vaccin, Pfizer et Moderna toucheront le jackpot. Scandale? Pas si vite…
Les vaccins contre le Covid-19 sont une poule aux œufs d’or? Les sociétés pharmaceutiques n’ont pas toutes pris le même risque. D’autres ont opté pour une stratégie différente.
Le géant pharmaceutique Pfizer l’a annoncé début février lors de la présentation de ses résultats annuels: l’entreprise mise sur des ventes de l’ordre de 15 milliards de dollars. Un chiffre qui sera sans doute dépassé puisque d’autres commandes affluent. Ce capital, Pfizer va devoir le partager avec BioNTech, le labo allemand à l’origine du vaccin. Ce sera du 50/50. Au final, en termes de bénéfices, Pfizer mise sur 4 milliards de dollars dans un premier temps. Terminons par souligner que Pfizer est pour le moment le seul fabricant à honorer ses commandes de vaccins en temps et en heure.
Moderna est une entreprise d’une toute autre échelle. 830 employés contre plus de 80.000 pour le groupe Pfizer. Les risques n’ont donc pas été les mêmes. En 2020, elle affichait d’ailleurs une perte nette de 747 millions de dollars. Autant dire que trouver un vaccin était ici crucial pour l’entreprise. Un pari gagnant toutefois: Moderna prévoit de générer de 18,4 milliards de dollars. Fondée en 2010 et entrée en bourse en 2018, l’entreprise a vu son cours en bourse grimpé de 450% depuis la crise, contre seulement 11% pour Pfizer.
La stratégie ‘responsabilité sociétale’
D’autres entreprises et géants pharmaceutiques n’ont pas fait le choix de l’argent. On a tendance à l’oublier, mais AstraZeneca, très critiqué pour ses retards, vend ses vaccins au prix coûtant. C’est aussi le cas de Johnson & Johnson, dont le vaccin, créé en Belgique, pourrait être un vrai game-changer avec ses 4 grandes qualités.
Ces deux géants pharmaceutiques ont joué la carte de la responsabilité sociétale. Dans un secteur qui jouit, c’est vrai, d’une très mauvaise réputation. Mais pour combien de temps? L’arrivée de nouveaux variants appellera sans doute à des mises à jour des vaccins. Post-pandémie, les vaccins de ces entreprises seront-ils vendus au prix du marché?
Notons que de plus en plus de voix s’élèvent pour faire cesser les exclusivités sur les brevets des vaccins. Plusieurs députés dont l’Ecolo Philippe Lamberts plaide pour que la Commission européenne renégocie ses contrats avec les géants pharmaceutiques. Un vœu pieux ?
https://fr.businessam.be/avec-leur-vaccin-pfizer-et-moderna-toucheront-le-jackpot-scandale-pas-si-vite/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_matin_ce_que_le_comite_de_concertation_devrait_decider_ce_vendredi_avec_le_vaccin_pfizer_et_moderna_touchent_le_jackpot_scandale_les_usa_bombardent_des_cibles_iraniennes_les_masques_pas_suffisants_chez_le_coiffeur&utm_term=2021-02-26
Écrit par : Allusion | 27/02/2021
L’Autriche suspend un lot de vaccins d’AstraZeneca après un décès suspect et un cas d’embolie pulmonaire
Par mesure de précaution, l’Agence de santé autrichienne a suspendu un lot de vaccins d’AstraZeneca. Le temps qu’une enquête soit menée sur une mort suspecte et un cas d’embolie pulmonaire.
Les deux évènements concernent deux infirmières travaillant dans une clinique de Zwettl, en Basse-Autriche. L’Office fédéral pour la sécurité des soins de santé (BASG) a fait suspendre le vaccin d’AstraZeneca dans cette province car les deux vaccinations provenaient apparemment du même lot.
Une femme de 49 ans est décédée suite à de graves troubles de coagulation. Une autre femme a développé une embolie pulmonaire causée par un caillot de sang délogé.
Considéré comme sûr, jusqu’à preuve du contraire
‘Actuellement, il n’y a aucune preuve d’une relation causale avec la vaccination’, a déclaré BASG. Mais les troubles développés, qui ne font normalement pas partie des effets secondaires connus, ainsi que l’âge des deux personnes concernées surprennent.
Approuvé dans plus de 50 pays, le vaccin d’AstraZeneca est toujours considéré comme sûr. Les essais et les récentes études de terrain menées au Royaume-Uni ou en Israël n’ont déploré aucun incident majeur directement lié au vaccin. En outre, le vaccin d’AstraZeneca a prouvé son efficacité chez les plus de 65 ans. Ce qui a poussé la Belgique à revoir sa stratégie et à distribuer ce vaccin pour ce groupe d’âge.
Surtout efficace après la 2e dose, il est vrai que le vaccin d’Astra Zeneca ne jouit pas de la meilleure réputation par rapport à ses concurrents. Son efficacité contre le variant sud-africain reste en outre à prouver.
Le porte-parole d’AstraZeneca a tenté de rassurer: ‘Il n’y a eu aucun événement indésirable grave confirmé associé au vaccin. Tous les lots sont soumis à des contrôles de qualité stricts et rigoureux.
https://fr.businessam.be/lautriche-suspend-un-lot-de-vaccins-dastrazeneca-apres-un-deces-suspect-et-un-cas-dembolie-pulmonaire/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_soir_lautriche_suspend_le_vaccin_dastrazeneca_fast_fashion_le_prix_a_payer_des_vetements_bon_marche_les_investisseurs_font_ils_face_a_une_periode_de_turbulences_l_europe_n_est_pas_capable_de_se_defendre_estime_l_otan&utm_term=2021-03-08
Écrit par : Allusion | 09/03/2021
Deux documentaires présentées sur ARTE peuvent expliquer l'histoire de ce que nous connaissons aujourd'hui
1. L’hygiène à travers les âges ( https://www.arte.tv/fr/videos/097496-000-A/l-hygiene-a-travers-les-ages/ )
2. Pasteur et Koch : un duel de géants dans le monde des microbes, des baciles et plus tard des virus en fonction de la puissance de microscopes ( https://www.arte.tv/fr/videos/074556-000-A/pasteur-et-koch-un-duel-de-geants-dans-le-monde-des-microbes/)
Écrit par : Allusion | 22/03/2021
Un responsable de l’Agence européenne des médicaments confirme un lien entre AstraZeneca et les thromboses
Les avantages du vaccin l’emportent toujours sur les risques rapporte également Marco Cavaleri.
Un responsable de l’Agence européenne des médicaments confirme un lien entre AstraZeneca et les thromboses
Il existe un lien entre le vaccin d’AstraZeneca et les thromboses ainsi que le faible nombre de plaquettes (thrombocytopénie) dont ont souffert plusieurs dizaines de personnes après la vaccination. C’est ce qu’affirme Marco Cavaleri, responsable de la stratégie de vaccination à l’Agence européenne des médicaments (EMA), dans les médias italiens ce mardi. Mais, ajoute-t-il aussitôt, les avantages du vaccin l’emportent toujours sur les risques.
https://www.lesoir.be/364829/article/2021-04-06/un-responsable-de-lagence-europeenne-des-medicaments-confirme-un-lien-entre
Écrit par : Allusion | 06/04/2021
Pfizer augmente à nouveau les prix de son vaccin contre le Covid-19 en Europe
Le Premier ministre bulgare, Boyko Borissov a dévoilé les nouveaux prix des vaccins Pfizer. L’Union européenne est en discussion avec la firme pour la commande de 900 millions de doses au cours des prochaines années. Et le vaccin coûte toujours plus cher.
Une dose du vaccin Pfizer/BioNTech devrait à l’avenir coûter 19,50 euros aux pays européens. C’est en tout cas ce qu’a annoncé le chef du gouvernement bulgare, selon les informations d’Euractiv. Le prix, lors des premières négociations, à l’automne 2020, n’était que de 12 euros. Finalement, l’Europe avait payé 15,50 euros par dose. Cela revient tout de même à une augmentation de 25%.
L’Europe devrait donc payer plus cher que les États-Unis. Le gouvernement américain a négocié un prix de 19,5 dollars par dose. Cela représente environ 16,50 euros au cours actuel. Soit 3 euros de moins que ce que l’UE devra payer les prochaines années.
La facture finale risque donc d’être salée. ‘19,50€ pour 900 millions (de doses) coûteront près de 18 milliards d’euros’, a calculé Borissov. Il avertit dans le même temps les gouvernements européens qu’il leur faudra bientôt agrandir leur budget pour la vaccination. A noter toutefois que la Bulgarie ne devrait pas être concernées par ce prix. S’il maintient sa politique actuel, le gouvernement bulgare devrait préférer le vaccin AstraZeneca, qui ne coûte que 1,78 euro par dose, quitte à souffrir des retards de livraisons.
Pour s’assurer une livraison continue, l’Union européenne a déjà commencé à négocier les doses pour 2021 et 2022. Un accord avec Pfizer est sur la table pour 900 millions de doses. Les négociations n’étant pas encore finies, il se peut que le prix augmente à nouveau. À l’automne dernier, le prix était passé à 15,50 euros après que la secrétaire d’État au Budget, Eva De Bleeker (Open VLD) ait fait fuiter les prix des vaccins alors qu’ils devaient rester confidentiels. Il n’est pas clair si la fuite et l’augmentation de prix sont liées. Mais si c’est le cas, une nouvelle hausse pourrait être décidée suite à la fuite du Bulgare.
Multiplication des doses
Le Premier ministre bulgare s’inquiète surtout des variants. Une récente étude – qui n’a pas été revue par les pairs – affirme que le vaccin Pfizer n’est pas aussi efficace que prévu sur le variant découvert en Afrique du Sud. La recherche effectuée en Israël a comparé 400 personnes contaminées après une ou deux doses du vaccin Pfizer avec 400 personnes contaminées, mais non vaccinées. Résultats: le variant dit ‘sud-africain’ est beaucoup plus présent chez les personnes vaccinées que dans le groupe témoin.
Boyko Borissov craint donc qu’il faille dans les années à venir multiplier le nombre de doses administrées, ce qui fera augmenter la facture finale. C’est une possibilité dont Pfizer a déjà discuté. Le géant américain ,tout comme Moderna effectuent en ce moment des recherches pour adapter leurs vaccins aux nouveaux variants.
Tout comme pour la grippe, certains experts pensent qu’il faudra vacciner les personnes à risque chaque année, en prenant en compte les variants les plus présents dans la population.
https://fr.businessam.be/pfizer-augmente-a-nouveau-les-prix-de-son-vaccin-contre-le-covid-19-en-europe/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_jour_le_piege_chinois_de_la_dette_s_est_referme_sur_le_montenegro_vaccination_en_europe_voici_ou_se_situe_desormais_la_belgique_space_hero_la_telerealite_qui_va_envoyer_un_candidat_a_bord_de_l_iss_25_faits_etonnants_sur_l_inde&utm_term=2021-04-12
Écrit par : Allusion | 12/04/2021
‘Une publicité pour Pfizer’: en Israël, les masques tombent et la victoire sur le virus se rapproche
Plus de la moitié de la population étant entièrement vaccinée, grâce à l’une des campagnes de vaccination contre le Covid-19 les plus rapides au monde, le ministère israélien de la Santé a annoncé la semaine dernière que les masques n’étaient plus obligatoires dans les lieux publics extérieurs. Dimanche, les Israéliens ont donc pu déambuler sans masque dans les rues pour la première fois depuis un an.
La vaccination de près de cinq millions de personnes a permis de réduire le nombre de cas de coronavirus en Israël d’environ 10.000 nouvelles infections par jour à la mi-janvier à environ 200 cas quotidiens.
Dans les sillages de cette baisse drastique, la réouverture des écoles, des bars, des restaurants et les rassemblements à l’intérieur sont devenus une réalité en Israël. Les masques restent néanmoins obligatoires dans les lieux publics intérieurs.
‘Très étrange, mais très agréable’
‘C’est très étrange, mais c’est très agréable’, déclare Eliana Gamulka, 26 ans, au Times of Malta, alors qu’elle descendait d’un bus près de la rue commerçante très fréquentée de Jaffa, à Jérusalem, et qu’elle venait d’enlever son masque. ‘Tu ne peux plus prétendre que tu ne connais personne’, ajoute-t-elle dans un sourire.
Pour la jeune project manager, la bonne nouvelle est tombée au bon moment: deux semaines seulement avant son mariage.
Ce sera ‘très amusant de faire la fête avec tout le monde, sans masques désormais’, conclut-elle. ‘Les photos seront superbes! Je suis très soulagée. Nous pouvons recommencer à vivre.’
‘Le masque fait partie de ma vie’
Avant même que l’annonce du ministre de la Santé, Yuli Edelstein, n’entre en vigueur, les clients des bars populaires du marché Mahane Yehuda de Jérusalem ne portaient déjà plus de masque jeudi soir.
Pourtant, Ester Malka, employée dans un bureau, explique qu’elle n’est pas tout à fait prête à baisser la garde. ‘C’est autorisé, mais j’ai toujours peur, je me suis habituée (à porter un masque)’, confie-t-elle. ‘J’ai l’impression que cela fait partie de ma vie. On verra ce qui se passera quand tout le monde les aura enlevés. Si ça se passe bien pendant quelques mois, je retirerai le mien.’
Vaccination de masse
Il y a quelques mois, Israël avait encore le taux d’infection le plus élevé au monde. L’épidémie de coronavirus y a tué 6.300 personnes, parmi 836.000 cas recensés.
Mais l’État hébreux est parvenu à réduire le nombre des infections après avoir conclu un accord portant sur un important approvisionnement en vaccins Pfizer/BioNTech.
En contrepartie, Israël a accepté de payer plus que le prix du marché. Le pays partage également les données qu’il collecte sur les bénéficiaires du vaccin, en recourant à l’un des systèmes de données médicales les plus avancés au monde.
Depuis décembre, environ 53% des 9,3 millions d’habitants que compte Israël ont reçu les deux doses du vaccin, soit environ quatre cinquièmes de la population âgée de plus de 20 ans.
En janvier encore, 10.000 cas par jour étaient enregistrés. Mais comme les effets de la vaccination de masse commençaient à se faire sentir, une réouverture progressive a pu être mise en place à partir de mars.
‘Une publicité pour Pfizer’
‘Il n’y a pas de meilleure publicité pour Pfizer’, estime Shalom Yatzkan, un programmeur informatique qui avait dû être placé en quarantaine après avoir été atteint par le virus.
‘J’ai été malade pendant trois jours, j’avais des douleurs dans le cou et je me sentais faible’, a-t-il déclaré alors qu’il marchait dans le centre-ville de Jérusalem.’ J’espère juste que les nouveaux variants ne vont pas nous rattraper.’
La situation en Israël contraste fortement avec celle de la Cisjordanie occupée et de la bande de Gaza sous blocus, où les taux d’infection restent élevés et où les vaccinations sont faibles.
Néanmoins, Israël a vacciné plus de 105.000 travailleurs palestiniens qui disposent de permis de travail en Israël et dans les colonies.
https://fr.businessam.be/une-publicite-pour-pfizer-en-israel-les-masques-tombent-et-la-victoire-sur-le-virus-se-rapproche/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_matin_codeco_le_menu_de_vendredi_6_choses_a_savoir_sur_togg_le_rival_turc_de_tesla_5_cryptomonnaies_prometteuses_dans_lesquelles_investir&utm_term=2021-04-20
Écrit par : Allusion | 20/04/2021
Coronavirus: la Belgique compte sur une livraison record de 900.000 vaccins la semaine prochaine
Le vaccin AstraZeneca sera administré dès 41 ans, il n’y aura pas de limite d’âge pour celui de Johnson&Johnson.
La campagne de vaccination en Belgique devrait connaître un coup d’accélérateur la semaine prochaine avec la livraison de 898.230 vaccins contre le coronavirus, a indiqué samedi Dirk Ramaekers, le responsable de la Taskforce Vaccination. La livraison des vaccins Johnson & Johnson pourrait connaître un certain retard mais il sera rattrapé, a-t-il précisé.
Sur les près de 900.000 vaccins attendus, 396.630 doses proviennent de Pfizer, 52.800 de Moderna, 386.400 d’AstraZeneca et 62.400 de Johnson & Johnson. On ne sait pas encore combien de vaccins seront envoyés en Belgique lors des semaines suivantes car le calendrier de livraison d’AstraZeneca et Johnson &aJohnson n’est pas encore connu pour le mois de mai.
« AstraZeneca continue d’évaluer la situation de semaine en semaine. Johnson &Johnson nous fournira normalement le calendrier de mai la semaine prochaine », a précisé Dirk Ramaekers. « Nous recevrons probablement la livraison le 29 avril avec un nombre de doses légèrement inférieur. Cela s’explique par un lot en retard en provenance des États-Unis. Ça aura peu d’impact car la livraison est encore limitée. Nous prévoyons des livraisons conformes pour mai et juin. »
Selon le tableau fourni par la taskforce, le nombre de vaccins livrés par Pfizer doublera à partir de la semaine du 31 mai pour atteindre plus de 730.000 doses par semaine.
Le vaccin AstraZeneca administré dès 41 ans
La Belgique va entamer l’administration des vaccins Johnson&Johnson à toutes les tranches d’âge, a annoncé le ministre flamand Wouter Beke (CD&V) relayant une décision des différents ministres de la Santé.
Il a également été convenu d’abaisser la limite d’âge pour l’administration de l’AstraZeneca de 56 à 41 ans.
début mai, les centres de vaccination commenceront également à inoculer les deuxièmes doses de l’AstraZeneca. Les femmes enceintes seront vaccinées en priorité, sur les conseils des experts.
https://www.lesoir.be/368269/article/2021-04-24/coronavirus-la-belgique-compte-sur-une-livraison-record-de-900000-vaccins-la
Écrit par : Allusion | 24/04/2021
Le vaccin dont personne ne parle qui est devenu le nouveau chouchou aux États-Unis
Les États-Unis ne peuvent aujourd’hui compter que sur trois vaccins. Le sérum d’AstraZeneca ne sera finalement pas distribué. Et celui de Johnson & Johnson, bien qu’il soit à nouveau autorisé par la FDA, fait peur à la population américaine. Le président Joe Biden a donc fait savoir mardi qu’il tournait ses espoirs vers le vaccin de Novavax.
La firme Novavax prépare son vaccin depuis le début de l’épidémie de Covid-19. Celui-ci repose sur une nouvelle technologie basée sur la protéine spike du Sars-Cov-2, mais purifiée. Tout comme la plupart des vaccins contre le Covid-19, le sérum nécessite deux doses, espacées de trois semaines.
L’entreprise en est aux essais cliniques de phase 3 et les premiers résultats sont encourageants. Le vaccin Novavax serait efficace à 96% contre le virus de base et à 86% contre le variant découvert au Royaume-Uni. Toutefois, face au variant venu d’Afrique du Sud, il ne protège qu’à 49%. La firme cherche à adapter son vaccin à ce variant.
Le gros avantage de ce sérum est qu’il peu être facilement distribué. Il peut être conservé pendant 3 mois dans un simple frigo. Il serait également beaucoup moins cher que plusieurs de ses pairs. Il pourrait donc être essentiel pour vacciner les populations plus éloignées des chaines de productions.
Pourquoi ce vaccin est attendu?
Le vaccin Novavax est très attendu, car il pourrait venir faire l’appoint suite aux rares problèmes de caillots sanguins liés aux produits AstraZeneca et Johnson & Johnson. Ces derniers font désormais peur à une partie de la population, qui préfère éviter de se faire vacciner. En Belgique, le centre d’Arlon a d’ailleurs fait face à un manque de réservation lorsque les doses livrées venaient d’AstraZeneca. Aux États-Unis, le vaccin britannique n’est pas distribué. Le produit de Johnson & Johnson, qui est à nouveau autorisé depuis le début de la semaine, est lui redouté. Le vaccin Novavax, qui ne montre pas, pour l’instant, d’effets secondaires graves, pourrait venir renforcer la vaccination en rassurant la population.
En outre, mardi soir, Joe Biden a annoncé attendre le vaccin Novavax, dans le cadre de la distribution de vaccins aux pays à faibles revenus. ‘Le problème est que nous devons maintenant nous assurer que d’autres vaccins comme Novavax et d’autres arrivent, probablement’, a expliqué le président américain. Cette annonce a fait bondir le cours boursier de Novavax qui a pris 16% pendant la nuit.
La firme Novavax a déjà signé un accord de livraison de 100 millions de doses pour les États-Unis et de 51 millions de doses avec l’Australie. L’entreprise a également promis 1,1 milliard de doses pour les pays à faible ou moyen revenu, comme l’Inde. L’Union européenne serait également en discussion avec Novavax. Mais selon une source anonyme de Reuters, la firme ferait trainer les négociations pour rallonger le temps de livraison.
Production difficile
Comme tous les vaccins, Novavax connait déjà quelques problèmes dans sa production. Toutefois, pour s’assurer d’être capable de respecter ses engagements, l’entreprise a créé des partenariats avec d’autres géants pharmaceutiques. Par exemple, GSK va produire 60 millions de doses au Royaume-Uni, le Serum Institute of India pourra normalement produire jusqu’à 2 milliards de doses par an.
L’entreprise devrait demander une autorisation à l’autorité américaine dans les prochaines semaines. Le vaccin Novavax pourrait être alors disponible sur le marché avant la fin du premier semestre 2021. La firme est également en train de tester un vaccin combiné contre la grippe et le Covid-19 qui pourrait être fortement utile si le virus devait nécessiter une vaccination annuelle.
https://fr.businessam.be/le-vaccin-dont-personne-ne-parle-qui-est-devenu-le-nouveau-chouchou-aux-etats-unis/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_soir_le_mit_demonte_lune_des_principales_regle_sanitaires_contre_le_covid_novavax_ce_nouveau_venu_dont_on_attend_enormement_nouveaute_cryptorama_le_survol_de_l_actu_100_crypto_netflix_lance_une_nouveaute_y_compris_en_belgique&utm_term=2021-04-28
Écrit par : Allusion | 29/04/2021
Le personnel du laboratoire de Wuhan présentait des symptômes avant l’épidémie, selon un rapport
Trois chercheurs auraient été infectés par le Covid-19 en novembre 2019
D’après un rapport des services de renseignement américains, trois chercheurs de l’Institut de virologie de Wuhan ont été hospitalisés en novembre 2019. Ces derniers présentaient « des symptômes évocateurs du Covid-19 ou d’une maladie saisonnière commune ». Une nouvelle qui fait ressurgir l’hypothèse d’un accident de laboratoire comme déclencheur de la pandémie de Covid-19.
UNE HYPOTHÈSE À NE PAS ÉCARTER
Trois chercheurs de l’Institut de virologie de Wuhan ont été hospitalisés en novembre 2019. Ces derniers présentaient des symptômes du Covid-19, selon un rapport publié dans le Wall Street Journal. Une information qui a relancé l’hypothèse que la pandémie proviendrait du laboratoire de virologie de Wuhan. Cependant, la Chine a démenti les informations du quotidien américain, les qualifiant de « totalement fausses ». « Le 23 mars 2020, l’Institut de virologie de Wuhan a publié un communiqué indiquant qu’avant le 30 décembre 2019, il n’avait pas été en contact avec le coronavirus. À cette date, aucun personnel ou étudiant-chercheur n’avait été contaminé », a indiqué Zhao Lijian, l’un des porte-paroles du ministère chinois des Affaires étrangères.
Rappelons qu’une enquête menée par l’Organisation mondiale de la santé en mars dernier a révélé que la pandémie de Covid-19 a probablement commencé dans un marché chinois d’animaux sauvages morts et vivants. D’après cette enquête, il serait très peu probable que le virus se soit échappé d’un laboratoire. Les scientifiques qui ont été envoyés en Chine pour enquêter sur l’origine de la pandémie ont indiqué que le laboratoire de Wuhan n’avait conservé aucune souche virale vivante similaire au SARS-CoV-2 et que tous les membres de l’équipe du laboratoire avaient suivi une formation en matière de qualité.
JOE BIDEN EXIGE UN RAPPORT D’ICI 90 JOURS
En revanche, le rapport ne serait pas complet, car la Chine aurait refusé de fournir les données brutes sur les premiers cas de Covid-19 à l’OMS. Selon Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’organisation, le rapport nécessite des études supplémentaires. En outre, plusieurs scientifiques du monde ont récemment réclamé une nouvelle enquête sur l’hypothèse d’un accident de laboratoire.
Mercredi dernier, Joe Biden a appelé les services de renseignement américains à redoubler d’efforts pour expliquer l’origine du Covid-19. Celui-ci a notamment exigé un rapport d’ici 90 jours, rappelant que l’on n’a toujours pas pu aboutir à une conclusion définitive à ce jour. Outre cela, le président des États-Unis a également demandé que l’on dresse une liste de questions spécifiques à poser à la Chine.
« Les États-Unis continueront à travailler avec leurs partenaires à travers le monde pour faire pression sur la Chine afin qu’elle participe à une enquête internationale complète, transparente, et basée sur des preuves », a-t-il ajouté lors de sa prise de parole.
https://dailygeekshow.com/laboratoire-wuhan-chercheurs-symptomes-covid/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter_Journaliere_2021_05_28
Écrit par : Allusion | 29/05/2021
L’efficacité du vaccin Pfizer «légèrement» diminuée contre le variant indien, selon l’Institut Pasteur
L’efficacité du vaccin Pfizer «légèrement» diminuée contre le variant indien, selon l’Institut Pasteur© DR L’efficacité du vaccin Pfizer «légèrement» diminuée contre le variant indien, selon l’Institut Pasteur
Le vaccin Pfizer produit des anticorps qui sont capables de neutraliser le variant indien du coronavirus, avec cependant une «efficacité légèrement diminuée» en laboratoire, selon une étude de chercheurs de l’Institut Pasteur.
Un vaccin toujours protecteur
Chez les personnes vaccinées avec deux doses du vaccin Pfizer, les anticorps présents dans leur sérum sanguin sont efficaces sur le variant anglais, mais légèrement moins efficaces contre le variant indien étudié, selon ces travaux parus sur le site de pré-publication BioRxiv.
Malgré «une efficacité légèrement diminuée, d’après les tests en laboratoire, le vaccin Pfizer est probablement protecteur», rassure Olivier Schwartz, coauteur de l’étude et directeur de l’unité virus et immunité à l’Institut Pasteur.
Les résultats d’AstraZeneca moins bons
Les chercheurs ont également testé l’efficacité du vaccin AstraZeneca sur ces variants, mais seulement à partir du sérum de personnes vaccinées avec une seule dose du vaccin britannique, n’ayant «pas accès à des échantillons de vaccinés avec deux doses» au moment de l’étude, a précisé Olivier Schwartz à l’AFP.
Ce vaccin n’ayant commencé à être utilisé dans l’Union européenne qu’en février et un délai de 12 semaines étant recommandé entre les deux doses, les deuxièmes doses n’ont en effet commencé à être injectées que fin avril et chez un nombre réduit de personnes, du fait de sa restriction aux plus de 55 ans et de la désaffection dont il fait l’objet dans une partie de la population.
Les résultats de l’étude, réalisée avec des hôpitaux universitaires français, montrent qu’une dose du vaccin AstraZeneca, un vaccin efficace contre le variant anglais, «fonctionne très peu contre les variants indiens et sud-africains». Une seule dose de ce vaccin apparaît donc «peu ou pas du tout efficace» contre le variant indien, souligne le chercheur. Le variant indien (B.1.617), détecté en Inde en octobre 2020, a depuis diffusé dans de nombreux autres pays, dont le Royaume-Uni.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/monde/l-efficacit%C3%A9-du-vaccin-pfizer-l%C3%A9g%C3%A8rement-diminu%C3%A9e-contre-le-variant-indien-selon-l-institut-pasteur/ar-AAKvzpk?ocid=msedgntp
Écrit par : Allusion | 30/05/2021
La course au vaccins
https://www.arte.tv/fr/videos/104055-000-A/covid-19-la-course-aux-vaccins/
Écrit par : Allusion | 21/07/2021
Le géant pharmaceutique Merck a annoncé des résultats particulièrement prometteurs pour sa pilule antivirale. Administrée rapidement après l’infection par le coronavirus, celle-ci a réduit significativement le risque d’hospitalisation et de décès.
Des effets significatifs
Bien que plusieurs composés similaires soient en cours de développement, le molnupiravir est actuellement le seul antiviral oral dont l’efficacité contre le SARS-CoV-2 a été démontrée. Permettant de réduire les séjours hospitaliers chez certains patients, les deux autres options disponibles (remdesivir et anticorps monoclonaux) doivent être administrées par voie intraveineuse.
« En tant que chercheur impliqué dans des études ambulatoires visant à réduire la gravité des symptômes et les taux d’hospitalisation chez les patients Covid-19, l’annonce de Merck est pour moi l’une des plus grandes nouvelles de l’année 2021 », a estimé Oriol Mitjà, de l’hôpital universitaire Germans Trias i Pujol. « Le molnupiravir change incontestablement la donne. Son efficacité et la facilité avec laquelle il peut être administré promettent de réduire significativement les taux de mortalité. »
La réduction de 50 % du risque d’hospitalisation et de décès a été mise en évidence lors de l’examen des données de 775 patients non hospitalisés ayant rejoint l’étude dans les 5 jours suivant le début des symptômes et qui présentaient au moins un facteur de risque de développer une forme grave de la maladie. Ceux-ci ont été traités pendant 5 jours avec le molnupiravir, qui empêche le virus SARS-CoV-2 de répliquer son génome.
Merck avait initialement prévu d’inclure 1 550 patients, mais un comité indépendant de surveillance des données a interrompu l’étude lorsqu’il est apparu que le médicament était efficace.
« Ils ne remplaceront pas les vaccins »
Il convient toutefois de préciser que, dans le cadre de précédents essais, l’antiviral s’était révélé peu efficace chez les patients déjà hospitalisés pour une forme grave de Covid-19. Certains chercheurs rappelant également que les effets secondaires pourraient être un sujet de préoccupation et que les nouveaux résultats n’ont pas encore fait l’objet d’un examen par des pairs.
« Les antiviraux pourraient avoir un impact considérable, mais il est indispensable qu’ils soient administrés dès le début de la maladie », souligne Nahid Bhadelia, directrice du Center for Emerging Infectious Diseases Policy & Research de l’université de Boston. « Ils ne remplaceront pas les vaccins, car il est toujours préférable de ne pas être infecté en premier lieu. »
https://dailygeekshow.com/pilule-antivirale-covid/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter_Journaliere_2021_10_05
Écrit par : Allusion | 06/10/2021
Le géant pharmaceutique Merck a annoncé des résultats particulièrement prometteurs pour sa pilule antivirale. Administrée rapidement après l’infection par le coronavirus, celle-ci a réduit significativement le risque d’hospitalisation et de décès.
Des effets significatifs
Bien que plusieurs composés similaires soient en cours de développement, le molnupiravir est actuellement le seul antiviral oral dont l’efficacité contre le SARS-CoV-2 a été démontrée. Permettant de réduire les séjours hospitaliers chez certains patients, les deux autres options disponibles (remdesivir et anticorps monoclonaux) doivent être administrées par voie intraveineuse.
« En tant que chercheur impliqué dans des études ambulatoires visant à réduire la gravité des symptômes et les taux d’hospitalisation chez les patients Covid-19, l’annonce de Merck est pour moi l’une des plus grandes nouvelles de l’année 2021 », a estimé Oriol Mitjà, de l’hôpital universitaire Germans Trias i Pujol. « Le molnupiravir change incontestablement la donne. Son efficacité et la facilité avec laquelle il peut être administré promettent de réduire significativement les taux de mortalité. »
La réduction de 50 % du risque d’hospitalisation et de décès a été mise en évidence lors de l’examen des données de 775 patients non hospitalisés ayant rejoint l’étude dans les 5 jours suivant le début des symptômes et qui présentaient au moins un facteur de risque de développer une forme grave de la maladie. Ceux-ci ont été traités pendant 5 jours avec le molnupiravir, qui empêche le virus SARS-CoV-2 de répliquer son génome.
Merck avait initialement prévu d’inclure 1 550 patients, mais un comité indépendant de surveillance des données a interrompu l’étude lorsqu’il est apparu que le médicament était efficace.
« Ils ne remplaceront pas les vaccins »
Il convient toutefois de préciser que, dans le cadre de précédents essais, l’antiviral s’était révélé peu efficace chez les patients déjà hospitalisés pour une forme grave de Covid-19. Certains chercheurs rappelant également que les effets secondaires pourraient être un sujet de préoccupation et que les nouveaux résultats n’ont pas encore fait l’objet d’un examen par des pairs.
« Les antiviraux pourraient avoir un impact considérable, mais il est indispensable qu’ils soient administrés dès le début de la maladie », souligne Nahid Bhadelia, directrice du Center for Emerging Infectious Diseases Policy & Research de l’université de Boston. « Ils ne remplaceront pas les vaccins, car il est toujours préférable de ne pas être infecté en premier lieu. »
https://dailygeekshow.com/pilule-antivirale-covid/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter_Journaliere_2021_10_05
Écrit par : Allusion | 06/10/2021
Coronavirus: une étude sur 22 millions de personnes confirme l’efficacité des vaccins
Selon une étude française réalisée sur 22 millions de personnes, les vaccins contre le coronavirus sont efficaces à 90 % contre le risque d’hospitalisation et de décès chez les plus de 50 ans.
La vaccination contre le covid réduit de 90 % le risque d’hospitalisation et de décès chez les plus de 50 ans et semble aussi efficace face au variant delta, sur lequel on manque toutefois encore de recul, selon une vaste étude française en vie réelle publiée lundi.
« Cela signifie que les personnes vaccinées ont 9 fois moins de risque d’être hospitalisées ou de décéder du covid que les personnes non vaccinées », explique à l’AFP l’épidémiologiste Mahmoud Zureik, directeur de la structure Epi-Phare, qui associe l’Assurance maladie (Cnam) et l’Agence du médicament (ANSM).
Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs d’Epi-Phare ont comparé les données de 11 millions de personnes vaccinées de plus de 50 ans avec celles de 11 millions de personnes non vaccinées dans la même tranche d’âge, sur une période allant du 27 décembre 2020 (début de la vaccination en France) au 20 juillet dernier.
A partir du 14e jour après l’injection de la seconde dose, les chercheurs ont observé « une réduction du risque d’hospitalisation supérieure à 90 % ».
Les vaccins étudiés
Ce constat vaut pour les vaccins de Pfizer/BioNtech, Moderna et AstraZeneca (le quatrième autorisé en France, celui de Janssen, l’a été plus tardivement, a donc été utilisé dans des proportions moindres et n’est pas inclus dans l’étude).
« Cette réduction est du même ordre de grandeur pour le risque de décès au cours d’une hospitalisation pour covid », selon Epi-Phare.
Cette efficacité sur les formes graves de la maladie « ne semble pas diminuer sur la période de suivi disponible, qui allait jusqu’à 5 mois ».
Pour cerner l’impact du variant delta, aujourd’hui dominant, les chercheurs ont estimé de manière spécifique la réduction du risque d’hospitalisation au cours de la période où il a pris de l’ampleur en France, à partir du 20 juin (donc un mois avant la clôture de l’étude).
Ils ont trouvé des résultats comparables aux périodes antérieures : une efficacité de 84 % chez les 75 ans et plus, et de 92 % chez les 50-74 ans.
Cela permet de fournir « de premiers éléments », mais « cette période reste très courte pour évaluer l’impact réel de la vaccination sur ce variant », préviennent les chercheurs, qui poursuivent leur étude pour en savoir plus.
https://www.lesoir.be/399789/article/2021-10-11/coronavirus-une-etude-sur-22-millions-de-personnes-confirme-lefficacite-des
Écrit par : Allusion | 11/10/2021
Province de Liège : un patient sur cinq a le Covid dans les unités de soins intensifs
Faut-il s’en inquiéter ? Du côté des hôpitaux liégeois, on constate effectivement une augmentation des cas.
158 patients covid hospitalisés mais certains asymptomatiques
En ce moment, 158 patients atteints du covid y sont soignés. Le porte-parole du CHR de Liège, Antoine Gruselin, précise toutefois que "parmi ces patients, beaucoup viennent pour autres choses, ne sont pas vaccinés et certains sont asymptomatiques." On est en tout cas loin des 500 patients d’il y a juste un an.
Mais avec 44 cas covid traités aujourd’hui en soins intensifs en province de Liège – soit 19% des 230 lits disponibles – l’augmentation est tout de même de 26% en une semaine. Une augmentation qui commence à inquiéter le milieu hospitalier.
L’augmentation commence à inquiéter le milieu hospitalier
Et si l’on calcule le nombre d’admission de patients covid par jour dans les hôpitaux liégeois, on arrive à 13 en moyenne, une hausse de 28% mais sans commune mesure avec les 78 admissions quotidiennes d’il y a un an.
N’empêche. Aujourd’hui, ces 44 patients qui occupent en région liégeoise, les soins intensifs à cause du covid inquiètent pourtant la docteure Christelle Meuris, infectiologue au CHU : "19% des soins intensifs, ça veut dire un patient sur cinq. C’est déjà pas mal. Il ne faut pas oublier qu’il y a tout le reste de l’activité hospitalière et chirurgicale qui nécessite des soins intensifs. On a une pénurie aussi d’infirmières. On a tout le reste de l’activité de l’hôpital qui a complètement repris, en ce compris les cas chirurgicaux, un certain rattrapage et donc même si le nombre de cas hospitalisés aux soins intensifs est beaucoup moins important que lors de la deuxième ou de la troisième vague, ça a un impact certain sur les soins globaux dans l’hôpital."
Seuls 2 lits libres sur 48 aux soins intensifs du Montlégia
Quelques chiffres : au CHC Montlégia par exemple, le service est pratiquement saturé. Aux 9 patients covid, s’ajoutent 37 autres malades qui ont besoin des soins intensifs. Seuls deux lits sur 48 restent libres. Au CHR de Liège, ce sont 7 patients covid sur 38 qui occupent l’unité des soins intensifs d’une capacité de 44 lits. A Verviers par contre, le CHR dénombre à peine 2 cas covid pour 16 places aux soins intensifs. Et le CHU, 9 cas covid sont aux soins intensifs.
Liège, Bruxelles, Anvers… Pour les grosses villes, c’est plus difficile de contrôler la transmission du virus
Pourquoi, peut-on se demander, la région liégeoise figure-t-elle dans le haut du tableau des statistiques covid ? "toutes les grandes villes sont plus impactées que les petites communes ou les plus petites villes. Si vous voyez Bruxelles, Liège, à un moment, c’était Anvers, ce sont des grosses villes avec une grosse activité, avec des personnes universitaires, il y a beaucoup d’interactions, il y a tout le monde du travail, tout le monde de la nuit -pas dans le sens stigmatisant- mais c’est sûr que c’est une grosse activité et c’est aussi plus compliqué de contrôler la transmission du virus."
Un signe encourageant toutefois : en province de Liège, le taux de reproduction du virus (Rt 1,146) lui, est actuellement le plus bas du pays.
https://www.rtbf.be/info/regions/detail_province-de-liege-un-patient-sur-cinq-a-le-covid-dans-les-unites-de-soins-intensifs?id=10863415&utm_campaign=RTBFinfo%2020-10-2021&utm_medium=email&utm_source=newsletter
Écrit par : Allusion | 21/10/2021
Thema sur ARTE: Bigpharma
Documentaire sur les labos tout-puissant
Plus riches et plus puissantes que jamais, les firmes pharmaceutiques orientent la recherche et le remboursement des soins. Enquête sur une industrie hors de contrôle, dont les intérêts ne coïncident pas toujours avec les impératifs de santé publique.
On les surnomme les "Big Pharma" : à eux seuls, les suisses Novartis et Roche, les américains Pfizer et Johnson & Johnson, et le français Sanofi contrôlent la majeure partie de la fabrication de médicaments. Pour conserver leur monopole, ces grands laboratoires minimiseraient, voire occulteraient, certains effets indésirables causés par leurs produits. En Europe, la Dépakine, un antiépileptique responsable de malformations congénitales et de troubles neurodéveloppementaux chez des enfants exposés in utero, est au cœur d’un retentissant scandale. Soupçonné d’avoir tardé à alerter les autorités sanitaires et les consommateurs sur ces risques pourtant connus, Sanofi a été mis en examen pour "tromperie aggravée", "blessures involontaires" et "homicides involontaires". Aux États-Unis, où la crise des opioïdes fait des ravages (plus de cent morts par jour), les multinationales pharmaceutiques sont accusées d’avoir encouragé la prescription massive de ces antidouleurs en dissimulant leur caractère hautement addictif. En 2019, Johnson & Johnson a ainsi été condamné à payer 572 millions de dollars à l’État d’Oklahoma pour avoir mis en danger la vie de ses citoyens. Alors que l’industrie pharmaceutique bénéficie largement des innovations de la recherche publique, les prix des médicaments atteignent des sommets : facturé 84 000 dollars aux États-Unis, où la tarification n’est pas encadrée, le traitement contre l’hépatite C coûte 24 000 euros en France, quand la nouvelle thérapie génique contre la leucémie commercialisée par Novartis avoisine les 300 000 euros. Entre intense lobbying et ententes illicites, les laboratoires déploient d’efficaces stratégies pour préserver leurs exclusivités, à l’instar du même Novartis, qui est parvenu à imposer sur le marché un médicament contre la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge) quarante fois plus coûteux que son concurrent.
https://www.arte.tv/fr/videos/085428-000-A/big-pharma-labos-tout-puissants/
Écrit par : Allusion | 26/10/2021
La Belgique passe au rouge foncé sur la carte de l’ECDC:
Après que la Flandre s’est à son tour parée de rouge la semaine passée sur la carte sanitaire présentant l’évolution de l’épidémie de coronavirus en Europe, Bruxelles et la Wallonie sont passées jeudi à un niveau supérieur : le rouge foncé. À l’exception de quelques régions vertes en Espagne et en Italie, les pays européens tirent de l’orange au vermeil, voire pourpre.
La France et la Suède délaissent leur manteau vert pour endosser la couleur orange, tandis que la Pologne et la Norvège virent de l’émeraude au rouge sans transition.
Chaque jeudi, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) met à jour sa carte géographique du Covid, en se basant pour chaque région sur l’incidence sur 14 jours (soit le nombre de nouveaux cas pour 100.000 habitants calculé sur les deux semaines antérieures), le nombre de dépistages effectués et le pourcentage de tests revenus positifs des laboratoires au cours des 14 derniers jours.
Ce code couleurs permet aux États membres de l’Union européenne de fixer des conditions de voyage vers d’autres pays et d’entrée sur leur territoire (quarantaine obligatoire, soumission d’un test négatif). L’UE élabore des recommandations mais ce sont les États membres qui décident quelles conditions ils entendent imposer aux personnes revenant de zones verte, orange ou rouge.
Ainsi, dès 12 ans, les Belges non vaccinés et sans certificat de guérison qui mettent le cap vers un pays européen dans le rouge doivent se faire tester à leur retour dans le Royaume.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/national/la-belgique-passe-au-rouge-fonc%C3%A9-sur-la-carte-de-l-ecdc-voici-les-principaux-changements-de-ce-jeudi/ar-AAQ3FbU?ocid=msedgntp
Écrit par : Allusion | 28/10/2021
Covid et grippe : une double menace aux effets inédits pour cet hiver ?
Bien que les infections par le Covid soient actuellement à des niveaux faibles ou en déclin dans la plupart des pays occidentaux, à l’exception du Royaume-Uni, il reste beaucoup de chemin à parcourir avant que la menace de pandémie soit définitivement écartée. L’une des grandes préoccupations cet hiver est de savoir s’il y aura, encore, une forte résurgence du Covid… et si d’autres maladies respiratoires reviendront en force parallèlement – notamment la grippe.
Tant dans l’hémisphère sud que dans l’hémisphère nord, l’hiver dernier, les infections grippales ont rapidement diminué et largement disparu peu après la pandémie. Les mesures de distanciation physique utilisées pour freiner la propagation du Covid ont été encore plus efficaces pour contenir de la grippe.
Malheureusement, cela signifie que nous devons nous préparer à ce que la grippe soit particulièrement mauvaise cette année.
D’une certaine manière, les réponses immunitaires au Covid et à la grippe sont similaires. Une infection ou une vaccination relativement récente offre une bonne protection contre une infection ultérieure, mais qui tend à s’estomper rapidement. Les réinfections précoces, quant à elles, sont généralement asymptomatiques ou relativement bénignes. Mais plus le délai entre l’acquisition de l’immunité et la réinfection est long, plus l’infection ultérieure risque d’être grave.
Cela est particulièrement clair lorsqu’on regarde la façon dont la grippe affecte les personnes qui vivent sur des îles éloignées. Comme ils peuvent passer de longues périodes sans être exposés à ce pathogène, lorsqu’ils finissent par le contracter, leurs taux de mortalité sont plus élevés. Une étude portant sur des personnes vivant à Tristan da Cunha, un groupe d’îles isolées de l’Atlantique sud, a révélé que le fait d’avoir quelques années entre deux expositions à la grippe semblait augmenter les risques.
Pourquoi nous sommes moins bien armés que d’habitude face à la grippe
D’une certaine façon, nous avons comme vécu, tous, sur des îles éloignées depuis le début de l’année 2020 du fait des confinements successifs, des restrictions de déplacements et du travail à domicile… Il est donc à craindre que les mesures de contrôle du Covid ayant fortement limité l’exposition du public à la grippe au cours des 18 derniers mois, l’immunité naturelle ait chuté dans toute la population.
Lorsque la grippe reviendra, elle pourrait donc toucher davantage de personnes et provoquer des maladies plus graves que lors d’une saison normale. Il en sera probablement de même pour d’autres virus respiratoires. En fait, il se pourrait que ce soit déjà le cas : récemment, de nombreux rapports ont fait état de rhumes particulièrement graves au Royaume-Uni.
Cependant, il n’est pas facile de prédire quand exactement la grippe reviendra, ni dans quelle mesure elle sera plus grave ou plus fréquente. Actuellement, les taux de grippe sont encore assez faibles au Royaume-Uni (comme en France – ndlr), mais cela pourrait changer assez rapidement si le virus commence à se propager.
Heureusement, nous disposons de vaccins antigrippaux sûrs et efficaces qui réduisent à la fois le risque d’infection et de maladie grave. Mais ils ne sont pas aussi efficaces que la plupart des vaccins Covid actuels. De plus, leur efficacité varie d’une année à l’autre. Les virus de la grippe mutant plus rapidement, plusieurs souches finissent par circuler et elles changent chaque année. Si la souche virale dominante de l’hiver n’a pas été incluse lors de la conception du vaccin, son efficacité sera moindre.
Les recommandations concernant les versions du virus à inclure dans les vaccins annuels contre la grippe – créés séparément pour les hivers de l’hémisphère nord et de l’hémisphère sud – sont formulées par l’Organisation mondiale de la santé, qui évalue les souches qui ont circulé auparavant.
Une spécificité de l’hiver qui se profile : les cas de grippe ayant été peu nombreux ces 18 derniers mois, il a été plus difficile que d’habitude de prédire quelles souches seraient dominantes cet hiver. Ainsi, en plus d’être, nous, potentiellement plus sensible à la grippe du fait de défenses immunitaires moins affûtées, il y a également un risque plus élevé d’avoir un vaccin moins efficace.
Comment tout cela se combine avec le Covid
Même avant la pandémie, la grippe hivernale exerçait chaque année une pression importante sur les services de médecine générale et les hôpitaux en Angleterre (comme en France, ndlr. La gérer à un moment où le service de santé accueillerait déjà de nombreux patients Covid serait particulièrement difficile et intensifierait la pression sur le service de santé.
Il existe un risque supplémentaire : la co-infection. Il est possible de contracter le Covid en même temps qu’une autre infection – bactérienne, fongique ou virale. En fait, une étude qui s’est penchée sur les patients hospitalisés pour un Covid a estimé que 19 % d’entre eux étaient également porteurs d’une autre infection. Et il a été constaté que les patients co-infectés étaient plus susceptibles de mourir.
Au début de la pandémie, alors que la grippe circulait encore, des chercheurs britanniques ont pu comparer les résultats de personnes atteintes du Covid seul et d’une co-infection Covid-grippe. Les personnes atteintes d’une co-infection étaient environ deux fois plus susceptibles d’être admises en soins intensifs, de nécessiter une ventilation et de mourir que celles qui n’avaient que le Covid.
Il n’est pas possible de dire si nous verrons une épidémie majeure de grippe cette année… Même si ce n’est pas le cas cette fois-ci, il est presque certain que ça se produira dans un futur proche. Et lorsque la grippe reviendra, il est probable qu’elle touchera plus de personnes que lors de la plupart des années pré-Covid et causera plus de décès – mais dans quelles proportions ? Lors d’un mauvais hiver, la grippe tue plus de 20 000 personnes en Angleterre. (En France, 2 à 8 millions de personnes sont habituellement touchées avec un excès de mortalité de 10 000 à 15 000 décès – ndlr.)
En raison de la menace directe qu’elle représente – et de la pression accrue que la grippe exercera sur les services de santé qui auront probablement encore du mal à faire face au Covid –, il est doublement important que le public accepte l’offre de vaccins contre la grippe et de rappel Covid si et quand ils leur sont proposés cet automne.The Conversation
https://www.caminteresse.fr/sante/covid-et-grippe-une-double-menace-aux-effets-inedits-pour-cet-hiver-11175183/?utm_source=welcomingpointdinterrogation&utm_medium=cpc&utm_campaign=pmo_cam_article
Écrit par : Allusion | 12/11/2021
Une collision désastreuse avec le VIH pourrait être à l’origine du variant Omicron
Le virus aurait muté après avoir infecté une personne séropositive non vaccinée, selon le scientifique qui a découvert cette nouvelle souche
Les inquiétudes concernant le variant Omicron ne cessent de croître, et ce, malgré le peu d’informations qu’on a à son sujet. Si les scientifiques cherchent à savoir quel pourrait être l’impact de ce variant, ils veulent également connaître ses origines. Et selon un nouveau rapport, il est possible qu’il soit le résultat d’une collision entre une souche du SARS-CoV-2 et le VIH.
UNE THÉORIE ÉMISE PAR LE CHERCHEUR QUI A DÉCOUVERT LE VARIANT OMICRON
Détecté pour la première fois en Afrique du Sud, le variant Omicron est actuellement un variant qui suscite beaucoup d’inquiétude. En effet, les experts craignent que ce nouveau variant du SARS-CoV-2 soit encore plus contagieux et dangereux que le variant Delta, étant donné qu’il présente un bon nombre de mutations présentes chez cette autre souche du virus, mais aussi des mutations qui n’ont jamais été observées jusqu’à présent. Pour l’instant, on ignore à quel point ce variant est dangereux et transmissible, mais il existe des théories sur la manière dont il serait apparu pour la première fois.
Selon une étude dirigée par Tulio de Oliveira – le bio-informaticien sud-africain qui a détecté le variant Omicron pour la première fois –, il est possible que ledit variant puisse être le résultat d’une collision désastreuse entre le Covid-19 et le VIH. Selon un rapport du Los Angeles Times, le chercheur pense que les premiers incubateurs les plus probables de ce variant sont des patients porteurs de VIH qui ne prennent pas de traitement, ou qui ne suivent pas correctement le traitement nécessaire pour lutter contre le SIDA.
UNE THÉORIE INQUIÉTANTE
Pour en arriver à cette conclusion, le scientifique s’est notamment concentré sur le cas d’une patiente séropositive. Le cas de cette patiente est très intéressant, dans la mesure où elle a été infectée par le Covid-19 pendant une très longue période, mais malgré le fait qu’elle souffrait d’une immunodépression grave, elle n’a jamais développé des symptômes graves de la maladie. Malgré la quasi-absence de symptômes, cette patiente a été hospitalisée pour pouvoir recevoir un traitement et pour pouvoir étudier son cas. En guise de traitement, on lui a notamment prescrit des antirétroviraux.
La patiente a été suivie pendant 233 jours, et au cours de ce laps de temps, les chercheurs ont constaté qu’après 216 jours, elle a non seulement guéri du Covid-19, mais a aussi vu une nette régression du SIDA, a rapporté Midi Libre. Plus étonnant encore, les patients ont découvert que le SARS-CoV-2 avait subi plusieurs mutations au cours des six mois durant lesquelles la patiente était infectée. Les chercheurs ont notamment identifié l’émergence de 13 mutations qui n’avaient jamais été observées auparavant.
Pour l’instant, les chercheurs n’ont pas encore d’explication définitive pour ce phénomène. Mais selon l’une de leurs hypothèses, l’émergence de ces variants a été possible car la patiente était immunodéprimée et n’était pas suffisamment traitée pour le VIH. Ainsi, son organisme a fourni au SARS-CoV-2 un terrain favorable pour son évolution. Pour l’instant, il n’y a pas encore de preuves solides qui permettent de vérifier cette théorie. Mais si elle est vraie, ce serait une situation particulièrement inquiétante, dans la mesure où il y a environ 8 millions d’individus en Afrique subsaharienne qui sont séropositifs et qui ne sont pas traités correctement pour leur maladie, a rapporté Trust My Science.
https://dailygeekshow.com/vih-covid-omicron/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter_Journaliere_2021_12_08
Écrit par : Allusion | 09/12/2021
Des chercheurs japonais conçoivent un vaccin anti-vieillissement particulièrement prometteur
Il déclenche une réponse immunitaire permettant l’élimination des cellules « zombies »
Une équipe d’experts de l’université Juntendo de Tokyo développe actuellement un vaccin capable d’éradiquer les cellules zombies. Les premiers essais sur des souris se sont révélés prometteurs.
UN VACCIN PEPTIDIQUE
Publiée dans la revue Nature Aging, l’étude s’est intéressée aux cellules sénescentes, ayant perdu leur capacité à se diviser et s’accumulant dans l’organisme, ce qui accélère le processus de vieillissement. En raison de leur propension inquiétante à « infecter » les cellules saines environnantes, en libérant des substances chimiques à même de provoquer leur inflammation, celles-ci ont été surnommées « zombies ».
Les scientifiques japonais se sont appuyés sur des recherches antérieures ayant montré que l’élimination des cellules sénescentes semblait retarder l’apparition de maladies associées à la vieillesse. Les analyses menées ont révélé que la protéine B de la glycoprotéine du mélanome non métastatique (GPNMB) possédait un domaine transmembranaire enrichi dans les cellules zombies, aussi bien chez la souris que chez l’Homme.
L’équipe a ensuite conçu un vaccin peptidique basé sur un acide aminé de la protéine, déclenchant une réponse immunitaire adaptée : celui-ci pousse l’organisme à produire des anticorps particuliers se fixant aux cellules zombies, dont l’élimination est assurée par les globules blancs adhérant aux anticorps.
DES RÉSULTATS PRÉLIMINAIRES IMPRESSIONNANTS
Lors d’essais précliniques, les chercheurs japonais ont administré le vaccin expérimental à des souris dont les artères s’épaississaient d’une manière similaire à celle des humains avec l’âge. Il s’est avéré que le composé permettait non seulement de réduire ce raidissement, mais également de prolonger significativement la durée de vie des rongeurs.
« À l’avenir, des composés similaires pourraient non seulement être utilisés pour traiter la rigidité artérielle, mais également le diabète et d’autres affections liées au vieillissement », estime Toru Minamino, auteur principal de l’étude.
Bien que ces résultats prometteurs soient préliminaires, ils offrent un aperçu passionnant des traitements qui pourront à l’avenir être envisagés pour prévenir et soigner les maladies liées à l’âge, et également ralentir le processus de vieillissement.
https://dailygeekshow.com/vaccin-anti-vieillissement/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter_Journaliere_2021_12_18
Écrit par : Allusion | 19/12/2021
Omicron ; nouvelle souche et nouvelle pandémie de Covid-21 ?
par Bernard Dugué
https://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/omicron-nouvelle-souche-et-238324
Écrit par : Allusion | 30/12/2021
https://www.arte.tv/fr/videos/103025-000-A/antivax-les-marchands-de-doute/
Écrit par : Allusion | 02/01/2022
https://www.arte.tv/fr/videos/103025-000-A/antivax-les-marchands-de-doute/
Écrit par : Allusion | 02/01/2022