A Knokke-le-Zoute (24/08/2021)
Dernièrement, je parlais du roman "Nom d'une pipe".
Cette fois, "Enfin les vacances, direction Knokke-le-Zoute ! Le peintre Magritte et sa femme Georgette se préparent à savourer les plaisirs de la côte belge : promenades en cuistax, croquettes de crevettes et moules-frites. Mais avant ça, ils profitent de la plage, bien installés dans leur transat. Un peu plus loin, les aboiements de leur chienne Loulou sonnent la fin du farniente. En grattant dans le sable, elle a déterré une main. Une aubaine pour René et Georgette qui vont se livrer à leur plaisir secret : traquer le meurtrier. Avec la mer du Nord pour dernier terrain vague".
Préambule : Il était une fois un gamin qui avait enfermé la mer dans une boîte à mystère sur laquelle il avait collé des coquillages. Chaque fois qu'il voulait retrouver son insouciance, il l'ouvrait et les vagues déferlaient chez lui, emportant son chapeau boule et ses nuages noirs. Ne laissant qu'une palette de couleurs pour réinventer le monde".
...
Il y a exactement un an, j'écrivais le billet "L'été indien à Knokke" dans lequel j'ajoutais l'histoire de la ville côtière.
Cette fois, c'est avec René et Georgette Magritte par l'intermédiaire du livre de Nadine Monfils que je vais le repasser dans ses Folles Enquêtes.
"Nom d'une pipe" se passait à Bruxelles. Je faisais une pub pour son livre.
Puis, j'ai lu son livre suivant, "A Knocke-le-Zoute".
C'est peut-être une erreur, le plaisir de la surprise n'y était plus vraiment. Les scénarios étaient bien construits mais ce sont les interlocuteurs et les méthodes pour les décrire qui n'avait pas changé comme dans tous les remakes.
J'avoue que j'ai préféré le premier pour sa nouveauté, pour ses trouvailles dans l'arsenal des expressions belges et, naturellement, pour la résolution de crimes. Le drame du premier est très psychologique et relève même de la psychiatrie qui m'intéressait aussi, peut-être plus.
J'ai hésité à procéder de la même manière que pour le premier opus en lisant quelques extraits des "Folles enquêtes de Magritte et Georgette" dans le rythme de Knokke-Le-Zoute avec Jacques Brel en fond musical.
Un des premiers commentaires sur Babelio m'a permis de l'éviter.
"René et Georgette Magritte m'ont réservé, dans ce petit hôtel familial donnant directement sur la plage, une jolie chambre, avec une belle vue sur la mer.
Un rayon de soleil, c'est le moment d'en profiter. A peine mes valises défaites, direction la superbe plage de sable fin avec ses cabanons de plage d'un blanc immaculé. J'y retrouve le couple qui déjà savoure les plaisirs d'une sieste sous la douce caresse du soleil. Je m'installe confortablement sur une chaise longue, regarde quelques minutes le vol gracieux des oiseaux marins en écoutant le murmure apaisant de la mer. Puis je me plonge dans mon roman. Quel bonheur !
C'est le moment que choisit Jackie pour aboyer. La chienne parait tellement agitée, creusant frénétiquement dans le sable tout en jappant que René et sa femme se lèvent et viennent à sa rencontre. En se rapprochant, quelle n'est pas leur surprise que de découvrir une main que Jackie vient de déloger du sable.
Les vacances à Knokke-le-Zoute commençaient si bien !
Fini la tranquillité. Très friands d'énigmes, René Magritte et sa femme ont décidé jouer les détectives amateurs. Quoi de plus excitant que de traquer un meurtrier pour pimenter ses vacances !
- Tu devrais faire attention, tu as tellement le goût du mystère que tu le provoques.
- Toi, tu le crées avec tes tableaux. Moi je le cherche dans la vie. On se rejoint, chacun avec ses moyens.
Grâce à Georgette, René pouvait s'évader en toute tranquillité. Elle était sa plage et il pouvait naviguer sur la mer houleuse à bord de quelques vaisseaux fantômes. Ce qui turlupine René, c'est que souvent, quand naissait l'idée d'un tableau, il existait un lien avec l'enquête qu'ils menaient tous deux. Il devait bien l'admettre, même s'il repoussait cette impression car il ne croyait guère aux liens surnaturels. ".
C'est un bon résumé de la situation de chacun dans le couple.
Allais-je procéder de la même manière par lire quelques extraits comme je le fis pour le premier livre concernant les "Folles enquêtes de Magritte et Georgette" dans le rythme "Knocke-Le-Zoute" de Jacques Brel ?
J'avais déjà mentionné que j'avais pris contact avec Nadine Monfils lors de son premier roman "Les Folles enquêtes de Magritte et Georgette.
Il y a une foule de questions que je me suis posé.
Comment vivraient René et Georgette Monfils à l'époque d'aujourd'hui ?
René, ne se serait-il pas complètement déphasé avec son époque et dépité par le paradigme numérique et de l'intelligence artificielle d'aujourd'hui comme j'en connais quelques exemples l'idée que tout se déglingue, ai-je écrit un jour.
Aurait-il pris le chemin hasardeux des réseaux sociaux ?
René n'aimait pas les voyages. D'accord. Mais n'aurait-il pas succombé à la vague virale des voyages et d'évasions bien plus lointaines qui s'intensifient dès les années 80, poussé par son épouse Georgette, moins casanière et qui aurait pu en avoir marre d'aller tous les ans à Knokke ?
Je prépare une nouvelle qui reprendrait René et Georgette avec 50 ans de moins et toujours vivants.
...
Méthode de Nadine Monfils
Nadine Monfils a été chercher beaucoup d'indices et de références au sujet de la famille Magritte. Je l'en félicite. Elle a rencontré et interviewé Georgette Magritte bien après le décès de son mari René survenu 20 ans auparavant.
Nadine a joué l'interprète romancée du passé des Magritte comme pourrait le faire une historienne qui après des recherches obtiendrait des indices sur la vie de cette époque et les personnages qu'elle décrit. Mais cela reste évidemment des indices.
D'après les deux livres de Nadine Monfils, on pourrait en déduire que René était un surréaliste rêveur dans ses pensées tandis que Georgette était plus terre à terre, prompte à remettre son époux sur la voie de la sagesse et de la raison dans la réalité.
René était anticlérical. Il pouvait avoir des idées géniales pour sa passion de faire des enquêtes policières et les représenter ensuite sous forme de peinture, mais l'intelligence de Georgette était probablement plus aiguisée que lui pour lui apporter des réflexions profitables au progrès de l'enquête.
Quand René est mort, j'allais avoir vingt ans. Nadine, quatorze ans.
Elle vit depuis 22 ans à Montmartre. Je suis né à Bruxelles et j'y vis. Ce n'est pas la même approche.
Ce samedi 21 août, j'étais dans les endroits qui étaient référencés dans le premier livre : les Marolles, la Place du Jeu de Balle, les quatre rues parallèles très typiques et identiques : des Brodeurs, des Chaisiers, des Tonneliers et des Charpentiers.
Aujourd'hui, Bruxelles est en évolution continuelle et même en ébullition. Si on sort du cadre seulement après un mois, on ne découvre pas la même situation au retour.
...
Jacques Brel chante Knokke dans son dernier album
Le dernier album de Jacques Brel a un titre générique "Les Marquises" "où gémir n'est pas de mise"... L'album est identifié par celui de cette chanson qui clôt le disque.
Il y a seize autres titres qui sont connus et que Brel a écrit comme testament.
"Knokke-Le-Zoute tango" est l'un d'eux avec "Jaures", "La Ville s'endormait", "Le Bon Dieu", "Les Flamingants", "Orly", "Les Remparts de Varsovie", "Voir un ami pleurer", "Jojo", "Sans exigences", "Avec élégance", "Mai 40", "L'Amour est mort" et "La Cathédrale" .
Mais ce soir Y a pas d'Argentines Y a pas d'espoir |
Mais ce soir Y a pas d'Espagnoles Y a pas de casseroles |
Mais ce soir Y a pas de Caracas Y a pas de t-évanescentes |
Y a pas de doute, non ce soir
Il pleut sur Knokke-le-Zoute
Ce soir comme tous les soirs
Je me rentre chez moi
Cœur en déroute
Et la bite sous l'bras
Les paroles de la chanson de Brel sont ambigües.
Elles prouvent peut-être que Brel n'aimait pas trop Knocke-le-Zoute après tous ses voyages dans le monde.
René et Georgette Magritte aimaient Knokke d'après le premier chapitre du livre.
"A Knokke-le-Zoute, René était chez lui" était-il écrit dans la première page du livre.
...
Knokke et la Côte belge qui font partie du livre
Que faire aujourd'hui à Knokke ?
Peut-être du vélo comme le montre cette vidéo...
A Blankenberge, surnommé "Bruxelles sur mer".
J'allais tous les ans à la station balnéaire populaire Blankenberghe (avec "h" ou sans "h"), dans ma prime jeunesse jusqu'à l'âge de dix ans.
La base de l'écu héraldique montre trois montagnes. Si on peut traduire le nom Blankenberge, il signifierait « blanche montagne ». Peut-être pour représenter ses dunes.
Je me souviens que j'ai appris la comptabilité en vendant sur le sable des fleurs en papier de toutes les couleurs que les acheteurs payaient avec des coquillages.
Cette photo en noir et blanc de votre serviteur, a été prise sur le Pier...
Cette jetée a eu maintes fonctions au cours de son existence : casino, musée des transports et restaurant.
Endommagée lors d'une tempête en la jetée a rouvert en été 2003.
Ah, si j'avais connu ce que Pasquale Nardone raconte pour mieux construire mes châteaux de sable ...
S'il n'était pas beau ce salut sur le Pire, dites-le moi >>>
Je devais avoir 7 ou 8 ans quand elle a été prise.
Plus tard, je m'évadais avec mes parents sur la Côte d'Azur avant de m'envoyer en l'air, un an après, à bord d'un Sabena DC4 vers la Corse. A Blankenberge, je n'y suis jamais retourné.
L'âge faisant changer les manières de voir, c'est à Knokke que je retourne parfois pour un jour.
A Ostende, la Reine des Plages, j'ai d'autres souvenirs tout aussi intimes.
Mais, ce serait trop nostalgique de le raconter ici, alors que je suis progressiste.
A partir de la Cinémathèque, Ostende dans les années folles au début du 20ème siècle :
Ostende présentée sous un autre angle plus récent dans les "Perles d'été":
Les Magritte n'ont pas eu d'enfants, mais ils les aimaient et les protégeaient.
Heureusement, il existe la Fondation Magritte pour la conservation de ses œuvres et ne pas les laisser s'évaporer dans l'oubli.
...
Annexe
Dans "A Knokke-Le-Zoute", il y a une remarque sexiste qui pourrait se retourner contre Nadine Monfils comme un boomerang :
- Vous êtes ravissante ! fit-il à l’égard de Georgette, qui se mit à roucouler.
Ah les femmes, pensa René, toutes les mêmes ! Un loup qui les flatte et elles le suivent. Après elles s’étonnent de se faire avaler tout cru !
Je sais que la situation de notre actualité est bien plus sérieuse, mais je me dois de ne pas laisser passer ce qui s'est déroulé en arrière-plan.
Des échanges entre Nadine Monfils ont très bien commencé. Des "merci beaucoup" ont fait partie de ceux-ci.
Je m'apprête à lui donner mes impressions sur son deuxième livre quand je reçois la réponse assez inattendue.
- Ok, je n’ai pas le temps de tous ces mails et je ne lis que mes mails professionnels. Vous n'êtes pas un ami" lance-t-elle alors qu'elle prenait le temps d'écrire sur Facebook à ses fans, probablement à la mode professionnelle en réservant ses interviews à la presse.
Offusqué, je traduis : "vous m'emmerdez, il n'y a que ce qui est professionnel, ce qui me rapporte du fric et mes amis qui m'intéressent".
Je n'ai pas manqué de lui faire ressentir que l'écriture n'est pas uniquement une pompe à fric et que j'avais passé ce stade.
Cela a généré une polémique cabalistique qui n'a fait que s'empirer jusqu'à la rupture franche et définitive à bureau fermé avec des insultes de son côté à peine voilées.
Je ne sais si vous êtes comme moi, mais j'ai ressenti une énorme désinvolture et un désintérêt vis-à-vis de ce que peuvent penser ses lecteurs.
J'ai commencé à creuser un peu plus sur la personnalité de Nadine, elle-même.
Quelques personnes ont été mises en copie de l'échange scabreux.
Je l'avoue, déformation professionnelle, j'ai testé Nadine Monfils.
Moi, qui suit sur les réseaux sociaux, les insultes je connais. Dans le fond, elles ne sont graves que si on ne trouve pas de réponses adéquates et à la hauteur de l'événement, sans s'écraser mais sans générer une guerre d'opinions ou idéologique, perdues d'avance.
Pas à dire, si la dérision est bien là dans ses écrits, l'autodérision de la belgitude liée avec le positivisme, est complètement absente.
J'ai pris cette photo avec cette formule "Zien lachen, doet lachen" ("Voir rire, fait rire"), volontairement choisie en flamand parce que cela pourrait lui rappeler qu'on parle aussi cette langue à Bruxelles.
L'âme humaine, je l'ai étudiée dans des cours de psychologie de management que j'ai poursuivis dans la pratique sur les réseaux sociaux. Cerner cette âme est bien plus difficile que de trouver un bug dans un programme informatique surtout quand cette âme se greffe exclusivement entre finance et analogie.
Sans donner de leçon, il faut rappeler que lire est essentiel avant d'écrire. Se mettre à la place du lecteur après avoir écrit, apporte l'espoir de partager les émotions entre l'écrivain et son lecteur.
S'il fallait se parler seulement entre amis, où irait-on demain ?
Dès que j'entame la lecture d'un article ou d'un roman, je consulte ce qui se dit de son auteur comme je l'ai fait lors de la lecture de "Nom d'une pipe". Cette description officielle ou officieuse correspond-elle à sa personnalité ?
Nadine n'a pas peut-être pas compris qu'à la retraite, on a plus de temps et on peut avoir l'envie d'écrire pour partager, rien que pour le plaisir sans y ajouter ni un contexte commercial, ni des relations mondaines, ni avoir la presse en support et ni à chercher des amis pour recevoir des bravos.
Dans un échange à bureau fermé, on ne répond même plus à son interlocuteur qui ne peut, dès lors, plus construire sa propre défense dans un drame conceptuel entre deux personnalités.
La publication d'un livre papier empêche souvent l'interactivité entre l'écrivain et ses lecteurs.
L'information va à sens unique.
Les rédacteurs que j'ai connus, ont bien fait comprendre que c'est pour se confronter avec un public qu'ils vont au charbon au risque de se faire chahuter.
Je ne donne pas le reste des échanges que j'ai eu dans la suite. Ce serait inadapté sur cette antenne.
Dommage d'arriver à ce clash avec Nadine sans avoir trouvé un compromis, mais il faut accepter les derniers mots "Je n'ai pas besoin d'emmerdeurs dans votre genre" comme vérité primaire que je renverrais au besoin en boomerang.
Furieuse, elle a bloqué le moyen de le lui dire en dehors de Facebook, là où je ne vais qu'épisodiquement. Donc pas de problème.
Il va sans dire que la lecture de la suite de la série des romans "Le Folles enquêtes de Magritte et Georgette" s'est achevée avec ce deuxième opus.
Sur ma toile, j'avais imaginé Nadine dans un élan à la bruxelloise qui s'élance pour s'envoler dans le ciel comme Icare...
...et bien non, je n'avais pas vu toute la course, la pesanteur a été plus forte et Eole était là...
De la philosophie du juste milieu, Mathieu Pelletier en parlait ce samedi
Dimanche, l'interview de Jean-Noel Liaut pour son livre "Andy Warhol, le renard blanc" a nécessité une analyse caractérielle pendant 30 ans avant de passer à la publication de ce livre alors que la personnalité Andy Warhol était pourtant bien connue dans la vie publique.
Pardons Nadine, je parle de l'autodérision sans donner d'exemple...
Le cactus de rentrée "La Belgique quatrième" pourrait faire l'affaire.
Il y a aussi Jacques Dutronc qui en version 67 (l'année de la mort de René Magritte) chantait déjà des risques des relations humaines suites aux piquants de cactus.
Allusion
24/8/2021 : Le batteur des Rolling Stones Charlie Watts a jeté ses bagettes à l'âge de 80 ans Disparition de « l’un des plus grands batteurs de sa génération »
Vidéo "Rolling Stones, Sticky Fingers Live at Fonda Theatre in 2015"
1966: "Paint It Black" & "As Tears Go By"
27/8/2021: Festival des "Rencontres Inattendues" à Tournai
...
28/10/2021 : Anecdote racontée dans le commentaire suit
.
7/2/2022 :
Livres de Nadine Monfils qui traversent toute la Belgique
Commentaires
Après avoir écouter hier, ce podcast
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/00/2005154134.mp3
et passer par la maison de Magritte
je commençais un nouveau dialogue avec Nadine Monfils qui est à marquer dans les annales dans le domaine de l'âpreté.
- J'ai appris que vous étiez à Bruxelles, ce weekend, pour la manifestation de "Iris noir". Si je ne change pas d'avis, entretemps je passerai un des deux matins de ce WE. J'ignore où vous êtes arrivée dans l'écriture des Magritte à Bruges. Bruges est une excellente ville pour ce genre d'écriture et le film "Bons baisers de Bruges" m'avait inspiré un billet. Notre premier contact a très mal commencé sur de mauvaises bases. Cela a entraîné un dérapage incontrôlé. Vous n'avez probablement compris cela, écris-je.
- C’est vous qui n’avez pas compris. désolée.
- Je ne pense pas que cela soit très intéressant de s'envoyer des incompréhensions en ping pong. Chercher à se comprendre est beaucoup plus intéressant, à mon avis. Mais ce n'est que mon avis.
- Sauf que je n’ai pas à me justifier auprès de vous. Et que je n’ai pas le temps pour ce genre de chose. On va s’arrêter là, non ? Allez quittons nous cordialement. Et je ne serai pas au salon les matins. Je vous souhaite le meilleur.
- Bien sûr. Moi aussi, tout aussi cordialement. Pourquoi faudrait-il se justifier de quoi que ce soit? Je n'ai que mon épouse qui pourrait me demander des comptes.
Vous avez de très bizarres idées ancrées je ne sais où. Cela n'empêche que je passerai peut-être, le matin. Mon après-midi est chargé avec autre chose.
- D'accord. Portez vous bien. Nadine.
J'ignore si elle répondrait de cette manière sur Facebook à la vue de tous ses lecteurs.
Mais qui sait quand la haine règne sur les réseaux sociaux, tout est possible.
Écrit par : Allusion | 29/10/2021