Le bazar kitch marollien avec Arno (25/04/2022)
Le samedi matin, comme d'habitude avant de prendre mon vélo ou de faire un jogging, je cherche un but sur le site "Que faire".
Samedi 23, je suis tombé sur l'expo "Liberté" de Eric Schmickrath présentée par le "Petit lion".
Eric en libertés autour du collage, du travail de la plume et du monochrome
Ses collages et son travail autours de la plume s'orientent autours du regard, tandis que ses monochromes
aux couleurs profondes traduisent notre besoin d'évasion et de libertés...
Autant le dire d'emblée, je ne connaissais rien du "Petit lion". Seulement, l'adresse rue Haute, 232.
J'y suis allé m'attendant à trouver une exposition du style petit musée.
Je ne m'attendais pas que ce billet allait devenir un hommage au chanteur Arno mi-ostendais et mi-bruxellois.
On apprenait le soir que sa lutte contre le cancer avait trouvé une fin.
Vous connaissez la question amusante :
- Qu'est-ce qu'il y a entre une Ostendaise et un Bruxellois?
- Un os tendu, évidemment...
...
Ma promenade à vélo ce samedi
Il faisait beau et j'ai enfourché mon vélo.
Direction les Marolles où je vais quelques fois pour son ambiance kitch.
Comme à mon habitude, je suis passé par la place Poelart et emprunté la grande descente qui longe le Palais de Justice.
Arrivé à la rue Haute par la rue du Renard, j'ai attaché mon vélo et j'ai cherché le n°232.
Le "Petit lion" était un petit café de quartier dans lequel les gens viennent boire une bière, un café ou même rien qu'une consommation pour discuter avec les autres et pour regarder les passants déambuler devant eux.
Arrivé encore casqué, un peu surpris, je demande à la patronne si l'expo avait bien lieu dans le café. Elle m'indique du doigt le fond de café.
Toutes les tables sont occupées. Rien à voir avec les cafés de standing de la Place du Sablon à l'étage du dessus dans tous les sens du terme.
Le choc est très apparent quand je suis remonté par là au retour.
J'ai commencé par photographier l'exposition et poursuivit mon reportage sur les Marolles.
Le quartier des Marolles est un quartier populaire, historique et touristique de Bruxelles qui s’étend du palais de justice à la place Poelaert à l’église de la Chapelle.
Mais c'est en son centre sur la place du Jeu de Balle que se produit la vraie fête bruxelloise.
Le 20 juillet, c'est elle qui accueille les artistes pour la veille de la fête nationale.
La musique, la chanson et la danse s'y rassemblent.
Nini la chance et le Grand Jojo ne sont plus pour entretenir la fête populaire.
C'est un endroit caractérisé par dans une brocante d'objets qui sortent des greniers et qui parfois permettent de faire des affaires en or aux connaisseurs découvreurs. Le kitch dans un melting pot de nationalités, de langues, de couleurs et d'objets deuxième main font sa gloire.
Un orchestre de jeunes s'est installé près de l'église de la place avec des spectateurs autour d'eux. Quand ils ne jouent pas de leur instrument, ils invitent les spectateurs à se transformer en acteurs de leur spectacle dans une danse endiablée.
D'autres spectateurs de la place sont installés dans des lafés contigus au noms spéciaux et enchanteurs comme "Le Paon d'or", "Volle Brol", "L'imaginaire", "Le pavé", "Eclectic tatooing", "Tictok chicken"...
Il est dit que le quartier des Marolles devrait son nom à la congrégation des sœurs Apostolines qui avaient pour vocation de secourir les prostituées, nombreuses dans le quartier au xviie siècle.
Le quartier inclut en particulier la place du Jeu de Balle bien connue pour son marché aux puces qui a lieu tous les matins, la rue Haute, la rue Blaes et la cité Hellemans interconnectées entre elles. En son sein, l' hôpital Saint-Pierre installé depuis le Moyen Âge, d'abord comme léproserie a été reconstruit plusieurs fois au cours des âges, pour devenir aujourd'hui un grand hôpital ultra moderne dont une des vocations est d'apporter des soins aux plus défavorisés et pour le traitement des maladies liées au cancer.
Les Marolliens célèbres ont été Alexandre Courtois (1848-1904), ex-commissaire, meurtrier. Joseph Poelaert, le célèbre architecte qui habitait au cœur des Marolles une maison rue des Minimes, voisine de ses bureaux et qui communiquait avec ceux-ci. Toots Thielemans que l'on représente avec son harmonica, Jacques Van der Biest, curé des Marolles et le financier et journaliste Léopold Pels (1853-1938), agent de change à Bruxelles, qui écrit des articles en français et en marollien, sous le pseudonyme "Bazoef"
L'actuelle rue de Montserrat s'appelait rue des Marolles mais c'est le quartier entier qui a pris le nom suite à une déformation du mot « Maricolles ».
Pour l'histoire complète, Wikipédia peut servir.
Le peintre Brueghel l'ancien appelé "Pierre le drôle" a sa maison à la rue Haute.
Beaucoup de rues ont des doubles noms. Sur les plaques, leurs noms français reçoit une traduction en dialecte flamand bruxellois qui n'a rien à voir avec le "beschaafd nederlands" appris à l'école.
Beaucoup de francophones n'y trouveraient pas leur chemin dans un livre d'orientation dans les rues de Bruxelles.
Comme le dit Wikipedia : "Le quartier des Marolles n'a aucune existence administrative mais il est celui du parler vrai du brusseleer et de la zwanze qui a toujours accueilli les habitants les plus défavorisés de la capitale mais aussi les plus épris de liberté. C'est en hommage à leur esprit frondeur et festif que le sculpteur Maurice Wolf réalisa le «Monument aux vivants», inauguré par le bourgmestre Adolphe Max 1933. C'est également dans les Marolles qu'éclatent les premières luttes urbaines pour une rénovation respectueuse du tissu urbain et social. Aujourd'hui encore ce quartier bruxellois est habité par des artisans, des travailleurs allochtones et des personnes âgées. Plus d'un tiers des habitations sont des logements sociaux. Cependant ce quartier a tendance à se « gentrifier ».
Des antiquaires ont racheté les maisons pour y installer leur commerce de biens d'un tout autre prix.
...
Le chanteur Arno est mort ce même 23 avril
J'ai bousculé l'ordre de mes publications et je ne pensais pas que je terminerais cette évocation des Marolles par un hommage au chanteur Arno.
Il n'a jamais résidé dans les Marolles, même si on a pu l'y rencontrer. A Bruxelles, il a surtout vécu dans le quartier Dansaert près de la Bourse et du quarter Saint Gerry tout en ayant une part importante de lui-même dans le style du quartier des Marolles.
Trilingue, il a d'abord chanté en anglais avant de privilégier le français et parfois le flamand.
Il est parfois surnommé « Le Tom Waits belge » pour ses textes touchants, parfois empreints de naïveté. Mais, iconoclaste et attachant, il marque la musique européenne par sa pudeur et son sens de l’absurde.
Tout jeune, les disques de blues importés d'Angleterre l'inspirent. Sa mère est une grande fan de Juliette Gréco et de rock 'n' roll, féministe avant la lettre et elle morte alors qu'il a 24 ans. Son père, aviateur et mécanicien dans l'aéronautique, passionné de littérature américaine et intéressé par la politique.
En 1970, à 21 ans, il lance son groupe "TC Matic". Les albums "L'Apache", "Choco" et "Yéyé" se suivent. En 1981, cuisinier pour Marvin Gaye lorsque celui-ci a résidé à Ostende. En 1986, il entame une carrière en solo. En 1996, il est acteur dans "Camping Cosmos" , puis dans "Alors voilà" et reçoit cinq fois l'Humo's Pop Poll Award du meilleur chanteur belge. En 1990, il participe à la bande originale du film Merci la vie.
Des versions très personnelles de "Les Filles du bord de mer" d'Adamo, "Le Bon Dieu" de Jacques Brel, "Comme à Ostende" de Jean-Roger Caussimon et Léo Ferré, "Elisa" de Serge Gainsbourg, "Sarah" de Georges Moustaki, "Pauvres Diables (Vous les femmes)" de Julio Iglesias, "Mother's Little Helper" des Rolling Stones, "Knowing Me, Knowing You" d'ABBA, "Get Up, Stand Up" de Bob Marley et Peter Tosh, "Roadhouse Blues" de The Doors, "La Fille du Père Noël" de Jacques Dutronc/David Bowie, avec Beverly Jo Scott restent des souvenirs qu'il rend inoubliables sur scène.
En 2006, il tient le rôle principal de "Komma".
A l'affiche du film "J'ai toujours rêvé d'être un gangster", il joue une scène avec Alain Bashung.
En 2008, il est à l'affiche du film J'ai toujours rêvé d'être un gangster de Samuel Benchetrit, où il joue une scène avec Alain Bashung.
Il enregistre successivement les albums, "Jus de box", jusqu'à son dernier album, "Santeboutique"..
Depuis 2019, il lutte contre un cancer du pancréas mais jusqu'au bout, il s'est dépensé pour son art de rocker.
Le , il donne son ultime spectacle à Ostende
Un hommage plein de souvenirs lui a été rendu dans plusieurs émissions radio et télé. Evocations de souvenirs de ceux qui l'ont coudoyé ou simplement rencontré.
Né à Ostende qui l'a honoré dans le street-art avec une grande fresque murale.
La plus grande partie de sa vie, c'est à Bruxelles qui lui a décerné son titre de citoyen d'honneur.
Arno est devenu un monument du patrimoine belge.
Le Palais royal a tenu à rendre hommage au chanteur: "C'est avec tristesse que nous avons appris le décès de Arno Hintjens. Arno était une personnalité attachante et un artiste incroyablement talentueux. Ses chansons nous accompagneront encore longtemps. Nos pensées vont à sa famille et à ses proches"", a tweeté le Palais royal.
Le Roi a reçu le chanteur en audience privée en février dernier pour prendre de ses nouvelles.
J'avoue que ce n'est pas la chanteur que j'aime écouter toute une journée mais j'aime sa simplicité, ses aphorismes, son anticonformisme, son franc parlé dans ses réponses du tac au tac et remarquer l'effet de surprise qu'il provoque sur ses interviewers trop conventionnels.
Tout ce qui lui transite par son esprit est traduit devant n'importe qui, sans aucune contrainte et hypocrisie.
Sa phrase traditionnelle "Tu vois le bazar" conclue une interview quand il ne trouve pas les mots correspondants à une situation.
Le bazar est ce qu'Angèle appelle "le brol", ce que Stromae être "fils de joie"
Le "Fantôme de la radio" de samedi lui est dédié.
Arno a vécu 72 ans et sa vie entière, est une chasse au succès pour s'infiltrer dans la chanson en France, en Belgique et aux Etats Unis, sans toujours y parvenir sauf pour ses fans.
Boire et déboires sont de mèche.
Manifestement, il a mangé de la vache enragé comme on dit chez nous pendant toute sa vie avant de connaitre le succès, la reconnaissance par une compensation financière pour ses efforts acharnés.
Ses cendres seront éparpillées dans la mer du Nord qu'il aimait.
Les souvenirs sont multiples mais j'apprécie cette interview simpliste, un samedi matin à Weekend première .
Le cactus lui apporté son hommage avec "Putain, putain... Arno"
Cette fois, personne n'a ri en l'écoutant pris par l'émotion.
Le seul bénéfice de l'âge, c'est toujours d'avoir plus de souvenirs dans la tête à partager avec les plus jeunes.
Arno à "On n'est pas couché" le 30 janvier 2016 pour son album "Human incognito"
Le seul moyen d'adoucir les mœurs, c'est d'écouter sa musique dans Arno : Dancing Inside my Head sur ARTE
et dans une sélection:
Salut l'artiste...
"Wake up, grace up. Don't fall asleep. We are Ok with nothing but we are better with something. My body is dead but I'm alive and flipping. I'm a old fucker. There is a time in life you have to protest and there is a time in love you have to take a rest. Quand je pense à rien, je suis pas malheureux, mais je suis pas bien. La vie des autres, c'est pas un vie pour toi. Je chante une chanson pour n'importe quoi. Vive ma liberté. Je veux vivre dans un monde où on ne doit pas chercher la beauté ou chercher la vérité", ARNO.
Allusion
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26/4/2022: Avec les yeux d'Arno
2/5/2022: Pour le centenaire de la naissance de Toots Thielmans une exposition "The sound of a belgian legend'
et un retour au 1er mai 2012 lors qu'il fêtait ses 90 ans, avec le billet "La cerisaie eu printemps et à Toots'Suite"
11/5/2022: Le Monde parle de l'annexion de la Belgique par la France
Le cactus y répond
12/5/2022: Dans le Vif de cette semaine.
Titre: Bruxelles, la belle des Français
29/5/2022: Metro 3 célèbre le centenaire de Toots Thielemans
Pour célébrer ce centenaire, toute une série d'événements et de festivités. Pas uniquement dans les maisons de culture, mais également autour du chantier de la station qui portera le nom de cette légende bruxelloise de la musique.
30/9/2024: Sortie de l'album posthume de Arno "OPEX"
8/10/2022: Bruxelles et les promoteurs immobiliers raconté par le Fantôme de la radio
5/4/2024 : Art + People : Au Mont de Piété
Expo « À travers les Marolles »
Sous forme d’exposition, À travers les Marolles, restitue et retrace l’immersion documentaire du même nom réalisée par la photographe et urbaniste Alexia Rincé.
Pendant plusieurs mois, Alexia, sous la casquette de Mahaut – collectif formé avec Pauline Cabrit, illustratrice et urbaniste elle aussi – a arpenté les Marolles pour y révéler ses habitant·es, ses travailleur·euses, ses enfants et ses aîné·es. Au fil des photographies argentiques, des objets et des textes déployés dans l’espace, À travers les Marolles explore, grâce aux regards de celles et ceux qui le composent, l’âme unique qui anime ce quartier. Il met en avant l’esprit de diversité et d’accueil qui confère aux Marolles le statut de cœur symbolique de Bruxelles.
Commentaires
Il y avait Queue NO et il y eut ART NO. L'un était surréaliste et l'autre ses pieds à côté du réel. Toujours à naviguer au bord de la mer pour y voir les filles... Dans les yeux de sa mère, j'y ai vu les yeux de ma mère. Oui, une emmerdeuse, une allumeuse. Mes ses bras étaient de velours.... Tes ballades Guy nous emmènent loin... tout près de chez nous. Le proche n'est-il pas plus lointain que le lointain nous est souvent trop familier. Arnold et Lucrèce... Arnold signifie Aigle. C'était un géant qui volait au ras du sol pour cueillir des morceaux de notre fraternité égarée... et les élever à hauteur de son dans l'espace aérien. Il tutoyait les nuages. Sa tristesse nous était coutumière, il pleuvait ses mots, pour réveiller nos plaies enfouies. Couverte d'un nectar des plus ultra et qui les adoucit... Ta mort colla avec une élection. espérons que ses paroles rentrera dans les oreilles de jupiter qui du haut de son Olympe s'y croyait déjà/Mais quand on se prend pour Dieu, il faut au préalable passer par une porte, Emmanuel, celle de l'humus et de l'humilité....
Écrit par : Mélusine 888 | 25/04/2022
Merci pour ce commentaire que je partage à 100%
Écrit par : Allusion | 25/04/2022
Dans les yeux d'Arno
https://www.rtbf.be/auvio/detail_dans-les-yeux-d-arno?id=2888868&utm_campaign=RTBF_ACRM_action-de-promo_D%C3%A9c%C3%A8s%20d%27Arno_%2027-04-2022&utm_medium=email&utm_content=ond&utm_source=RTBF_ACRM
Écrit par : Allusion | 26/04/2022
le génie à fleur d’âme et de peau
https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/hommage-a-arno-le-genie-a-fleur-d-241262
Écrit par : Allusion | 30/04/2022
Film "Préjudice"
avec ARNO et Nathalie Baye
Lors d’un repas de famille, Cédric, 32 ans, apprend que sa sœur attend un enfant. Alors que cette nouvelle suscite dans toute la famille un engouement sincère, chez Cédric – qui vit toujours chez ses parents – elle résonne étrangement, empreinte d’un certain ressentiment. Cédric, dont le rêve simple – un voyage en Autriche – est sujet à discussions, transforme peu à peu son ressentiment en colère puis en fureur. Au cours de cette célébration familiale, il tente d’établir, au regard de tous, le préjudice dont il se proclame victime.
Entre déni et paranoïa, révolte et faux-semblants, jusqu’où une famille est-elle capable d’aller pour préserver l’équilibre ? À partir de quand doit-elle réprimer la différence ?
https://www.rtbf.be/auvio/detail_prejudice?id=2890890&utm_campaign=RTBF_ACRM_action-de-promo_Films_%2003-05-2022&utm_medium=email&utm_content=ond&utm_source=RTBF_ACRM
Écrit par : Allusion | 04/05/2022
Ce Plat Pays qui est le nôtre : les Marolles
Le Casi-Uo, en collaboration avec Zinnelab, propose une série de visites pour de (re)découvrir Bruxelles, son histoire, l'histoire de sa population, pour déconstruire certains clichés, pour que chacun(e) puisse s'approprier son espace de vie et aborder l'espace public de manière critique.
SUR le Quartier : Hazem vous racontera les raisons qui lient son histoire et ce quartier ainsi que les récits de vie des autres migrants des Marolles et du quartier Stalingrad (en les rencontrant s’ils sont disponibles) qui font vivre ce quartier très populaire de Bruxelles.
SUR Hazem : Originaire de Syrie, je suis venu au Plat-Pays pour compléter mes études en Linguistique et en Romanes. Cinq ans de belgitude m’ont appris à jouer l’équilibriste, comme un funambule oscillant entre le monde arabe et le monde occidental. L’expérience douloureuse de mon pays d’origine m’inspire la mission de privilégier l’harmonie et la fraternité entre les hommes. Bruxelles m’est un point de repère indispensable. J’aime Bruxelles, entièrement: sa vie culturelle, ses quartiers, ses marchés, ses lieux festifs et surtout sa diversité. Mon ambition sera de voyager avec vous, autant dans l’espace que dans le temps, tout en allant à la rencontre des habitants multiculturels, pour donner un sens à mon histoire, à notre histoire.
plus d'info : http://zinneguides.be/marolles-stalingrad/
Écrit par : Allusion | 14/05/2022
Le Fantôme de la radio
au Coeur de la Marolle avec le retour de la bruxellisation. de 1969.
https://www.rtbf.be/emission/le-fantome-de-la-radio
Écrit par : Allusion | 08/10/2022
Au Mont de Piété
Sous forme d’exposition, À travers les Marolles, restitue et retrace l’immersion documentaire du même nom réalisée par la photographe et urbaniste Alexia Rincé.
Pendant plusieurs mois, Alexia, sous la casquette de Mahaut – collectif formé avec Pauline Cabrit, illustratrice et urbaniste elle aussi – a arpenté les Marolles pour y révéler ses habitant·es, ses travailleur·euses, ses enfants et ses aîné·es. Au fil des photographies argentiques, des objets et des textes déployés dans l’espace, À travers les Marolles explore, grâce aux regards de celles et ceux qui le composent, l’âme unique qui anime ce quartier. Il met en avant l’esprit de diversité et d’accueil qui confère aux Marolles le statut de cœur symbolique de Bruxelles.
Écrit par : Allusion | 05/10/2024