Le miracle de Spinoza (22/06/2023)
Baruch Spinoza, né en à Amsterdam et mort en à La Haye, est un philosophe néerlandais d'origine séfarade portugaise. Appartenant au courant des modernes rationalistes, il a eu une influence considérable sur ses contemporains et nombre de penseurs ultérieurs.
Le livre de Frédéric Lenoir décrit son œuvre philosophique avec ce préambule : "Banni de la communauté juive à 23 ans pour hérésie, Baruch Spinoza décide de consacrer sa vie à la philosophie. Son objectif ? Découvrir un bien véritable qui lui « procurerait pour l’éternité la jouissance d’une joie suprême et incessante. ». Au cours des vingt années qui lui restent à vivre, Spinoza édifie une œuvre révolutionnaire. En plein XVIIe siècle, il a été le précurseur des Lumières et de nos démocraties modernes. Pionnier d’une lecture historique et critique de la Bible, il est le fondateur de la psychologie des profondeurs en tant qu'initiateur de la philologie, de la sociologie, et de l’éthologie. Inventeur d’une philosophie fondée sur le désir et la joie, il bouleverse notre conception de Dieu, de la morale et du bonheur.
Spinoza est non seulement très en avance sur son temps, mais aussi sur le nôtre. C’est pour cela que j’appelle le « miracle Spinoza » conclut Lenoir.
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"La liberté de penser" est le titre du HS de Le Monde le préambule suivant : "Rejeté de son vivant, acclamé après sa mort, Spinoza est sans doute l'un des penseurs les plus novateurs et influents de la philosophie moderne. Qu'on l'associe à la joie – dont il considérait qu'elle libérait la capacité créatrice de la pensée – ou qu'on le réduise à une idée de l'athéisme identifiant Dieu à la nature, il est surtout l'homme d'une vision audacieuse de l’éthique : pour lui, plutôt que de réprimer ses propres passions, c'est en les comprenant et en les dirigeant rationnellement que s'ouvre la voie vers la liberté d'une personnalité cosmopolite, éclairée et tolérante, avec l'esprit critique, faisant de son œuvre un véritable hymne à la vie".
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"Le miracle Spinoza"
Pour Spinoza, tout commence par sa rencontre avec le professeur de latin et de grec, Franciscus Van den Enden qui lui enseigne une doctrine libérale qui lui apportera les premières semences d'un athéisme naissant en prônant la liberté de penser et de s'exprimer. La recherche du bien intégral indifférente par rapport aux événements extérieurs pour apporter le bonheur concrétisé par la joie. Meurtri pas des deuils familiaux et un héritage de lourdes dettes, il préfère la pauvreté au mensonge et à l'hypocrisie de sa communauté juive. Sans avoir décrit sa philosophie, il est banni, exclus, chassé, maudit, exécré et séparé de toute sa communauté sous la forme du herem ou cherem de sa communauté juive, mis au ban de la société.
L'amour déçu avec Claria Maria, la fille de Fanciscus Van den Enden, ruine sa vie sentimentale. Il garde des contacts sociaux avec quelques étudiants, érudits et disciples dans la sobriété de son existence. Quelques amis comme Banning, De Vries et Jarig le soutiennent. Il passe son existence à Amsterdam, à Leyde, à Rijnsburg, à Voorburg pour échapper à la peste. La guerre éclate entre les Provinces-Unies et l'Angleterre. La ville Nouvelle-Amsterdam prend le nom de New York. Il gagne péniblement sa vie en s'intéressant à l'optique en ponçant des lentilles. Désormais, il reste tolérant, pacifiste, républicain, décentralisé, sans préjugés, loin des calvinistes et orangistes préférant un Etat fort, conquérant et centralisé.
Pour lui, la superstition gouverne dans son entourage en prenant le visage de la religion par le biais de l'imagination. Celle-ci s'exprime par le don de prophétie accompli via des signes et des miracles. D'après lui, ce n'est pas inexplicable dans l'environnement de l'époque en relation avec des représentations anthropomorphiques poussées par la peur et l'ignorance. Cela n'arriverait jamais en agissant suivant son propre décret. Les décrets d'autrui se creusent en symboles déguisés en zèle divin et en ferveur ardente au nom de Dieu. Il remplace le symbole de Dieu par la lumière supérieure de la nature. Dans son enquête sur les Ecritures, il regroupe les thèmes en relevant les contradictions, en tenant compte du contexte culturel et politique et en fondateur de l'exégèse moderne à la recherche de la vérité et de la béatitude dans une foi qui vise la tolérance. S'il ne s'est jamais converti au christianisme, il parle du Christ comme une émanation de sagesse divine sans comprendre le dogme sacré de la Sainte Trinité. Les chrétiens ne l'apprécient pas plus. En homme libre de toutes croyances religieuses, il est incapable d'accepter la moindre concession. Aux injures qu'il reçoit, il répond par l'ironie sans polémiquer. Sa dimension identitaire et collective plus affective que rationnelle appartient à sa liberté intérieure sans passion, sans envie, sans jalousie, sans domination, sans pacte social fondé sur la morale d'une vie communautaire.
Par l'écriture de son livre "L'Ethique", poursuivie de 1670 à 1675 à la suite de la mort de son disciple et ami Adriaan Koebargh, il fascine, répulse tout en gardant un côté obscur, aride et une manière géométrique pour rester à l'abri des persécutions. Son déterminisme rend absurde les notions de péché et de miracle dans une vision moniste du monde sans être pourtant réellement athée. Il ne croit pas en Dieu d'accord, mais il pense Dieu. Un Dieu qui naturalise l'esprit et matérialise la matière dans une dualité de joie active ou de tristesse passive. "La joie est le passage d'une moindre à une plus grande perfection" en prenant les actions humaines telles qu'elles sont, universelles et singulières. Gérer le désir, c'est l'orienter vers ce qui est bon mais, "Nous ne désirons aucune chose parce que nous jugeons qu'elle est bonne, mais, au contraire, nous appelons bon ce que nous désirons. Dans la mesure où une chose convient à notre nature, elle est nécessairement bonne. C'est aux esclaves, non aux hommes libres, que l'on fait un cadeau pour les récompenser de s'être bien conduits.". La liberté immanente est intuitive en rompant les liens avec la vertu et l'obéissance prédéterminée par Dieu. Son essence singulière ne tient pas compte des causes extérieures mais permet de se donner l'illusion intérieur d'être totalement libre. L'ignorance rend esclave et malheureux tandis que la sagesse sous l'emprise de la raison peut rendre heureux.
La vie vient par nécessité sans haine ni pitier avec son bien être à partager avec les autres par l'amour et la générosité dans la béatitude de la vertu sans espoir de récompense pour cela dans un paradis.
Son concept d'intemporalité mystique de l'esprit actif qui subsiste au corps après la mort tandis que l'imagination qui reste dans le domaine passif et périssable, a généré une controverse à sa philosophie générale de Spinoza. Ce n'est qu'après la mort de Spinoza que ses oeuvres seront publiées et étudiées. Elles sont toujours d'actualité.
"Nous sentons et nous expérimentons que nous sommes éternels".
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Réflexions du Miroir
Frédéric Lenoir est chrétien et croyant, ce qui est déjà en opposition avec ma mécréance et de formation scientifique apportent une certaine incompatibilité.
Les démonstrations mathématiques des propositions et autres scolies font de Spinoza, un philosophe du bonheur, un spécialiste de la joie, m'apporte un lien avec lui. La rugueuse "Ethique" finit par compter Spinoza au rang d'amis d'un abord certes difficile mais qui ne vous veulent que du bien dans la complexité de ses raisonnements et de son approche mathématique m'intéresse. Le petit essai de Frédéric Lenoir se lit agréablement au cœur du système spinozien et de ses problématiques essentielles. Il l'a étudié en profondeur et il restitue avec talent, le portrait d'un homme replacé dans son contexte".
Le philosophe Blaize Pascal dont je parlais dans "Cœur et Raison selon Pascal" était son contemporain au 17ème siècle. La personnalité de Descartes est le seul lien qui unit Pascal et Spinoza. Ils ne se sont pas rencontrés.
Frédéric Lenoir cite d'ailleurs plutôt Spinoza en écho avec le peintre Johannes Vermeer dans un jeu de lumières avec l'harmonie intérieure du peintre et la philosophie du philosophe Spinoza apportant un effet miroir sur lui.
Spinoza était resté célibataire tout au long de sa vie et consacrait la majeure partie de son temps à ses études et à l'écriture avec son ouvrage majeur appelé "L'Éthique".
Goethe admirait son calme à la géométrie aride dans un ordre cosmique alors que lui avait un désordre passionnel. "Ne pas se moquer, ni se lamenter, ni détester mais comprendre. Comprendre est le commencement d'approuver.", écrit Spinoza.
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"Baruch Spinoza et Blaise Pascal ont des perspectives philosophiques très différentes :
- Spinoza était un philosophe rationaliste qui considérait Dieu comme étant identique à la nature ou à l'univers lui-même. Pour lui, Dieu est la substance unique et infinie qui englobe tout. En revanche, Pascal était un penseur religieux et théologien qui croyait en un Dieu personnel, transcendant et révélé avec sa philosophie profondément influencée par sa foi catholique.
- Spinoza accordait une grande importance à la raison et à la logique dans sa philosophie pour expliquer le monde. Pascal mettait davantage l'accent sur la foi et soutenait que la raison seule ne pouvait pas suffire à comprendre les mystères de l'existence formulés oar l'idée du "pari pascalien", selon laquelle il est rationnel de parier sur l'existence de Dieu, car si Dieu existe, la récompense éternelle est infinie, tandis que si Dieu n'existe pas, la perte est finie.
- Spinoza a développé une éthique basée sur la recherche du bonheur individuel et de la libération des passions qui entravent notre raison par la connaissance essentielle de soi et de la nature pour atteindre la béatitude. Pascal était davantage préoccupé par la condition humaine et la nature pécheresse de l'homme en soulignant la nécessité de la grâce divine et de la repentance pour se rapprocher de Dieu et atteindre la vertu.
- Spinoza était profondément influencé par la pensée scientifique de son époque en connection avec la philosophie par une compréhension rationnelle et objective du monde. Pascal était un mathématicien et physicien renommé, restant conscient des limites de la raison humaine et de l'importance de l'expérience religieuse.
Spinoza, rationaliste, cherchait à comprendre le monde par la raison, tandis que Pascal, croyant fervent soulignait l'importance de la foi et de la grâce divine".
Un peu léger, cette analyse de ChatGPT, non ?
S'il existe un domaine dans lequel l'I.A. reste encore au niveau de l'essentiel, c'est la philosophie.
La semaine dernière, il était question d'un match entre ChatGPT et le philosophe avec la dissertation sur le thème de circonstance "Le bonheur est-il affaire de raison " ?
L’inconscient est un mélange de mental dominé par la peur, le désir, le dégoût. Il reste au conscient de reprendre le libre arbitre par des décisions et des plaisirs. La prise de conscience impose d'être réactif aux croyances qui ne seraient pas en accord avec sa propre conception de la vie dans sa partie noire jusqu'au moment de la réalisation de soi. Au programme, il y aurait le fait d'accepter ses défauts, revendiquer ses désirs et percer ses conflits intérieurs pour se découvrir parfois différent de son entourage.
"Tant que vous n’aurez pas rendu l’inconscient conscient, il dirigera votre vie et vous appellerez cela le destin.", C.G. Jung.
Spinoza a donc vécu toute sa vie dans les Provinces Unis devenues las Pays Bas. Il n'a jamais rencontré ni les Belges, ni les français. Cette semaine, les souverains des Pays Bas étaient en Belgique. Le cactus en parle avec humour pour exprimer la joie.
Dans mon billet qui parlait de Pascal, j'écrivais "Si Pascal était un contemporain plutôt qu'un penseur du 17ème siècle, on appellerait peut-être le "blogueur philosophe Pascal" ai-je écrit puisqu'il a écrit ses Pensées en plusieurs parties. Je ne pourrais pas dire cela de Spinoza puisqu'il a construit ses "Ethiques" en une fois et qu'elles ont été publiées un an après sa mort. Sur les réseaux sociaux actuels, il serait harcelé en permanence et, une fois repéré, il se ferait tuer en sortant de chez lui. Le livre parle de Spinoza alternativement en Baruch de Spinoza, de Bento et de Benedictus.
La question reste : Spinoza était-il mécréant ou croyant ?
Au niveau philosophique, comme en tout, tout est affaire de nuances. Il y a le passé qui subsiste, le présent qui constate les résultats et le futur dans lequel tout reste à créer ou à recréer en mieux pour bâtir de nouvelles idées laïques sans croyances bien loin du sectarisme.
Spinoza n'a pas connu la politique belge décryptée à Téhéran.
Pour un dissident, comprendre demanderait un miracle.
Ps: Préversion sur Agoarvox.fr
Allusion
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25/6/2023 : C'était mieux avant ? Pas si sûr... dit Pasquale Nardone
Et dieu dans tout ça ?
Vers plus de lucidité avec André Comte-Sponville
Il se dit davantage doué pour la pensée que pour la vie. La vie qui, explique-t-il, ne correspond jamais, ou presque jamais, aux espoirs qu’on s’en était faits. C’est pour cette raison qu’il nous invite à espérer moins. Et à apprendre à voir la vie telle qu’elle est, pour avoir une chance de l’aimer, et même de la transformer. C’est le philosophe André Comte-Sponville qui est notre invité, cette semaine. Dans son dernier livre (« La clé des champs et autres impromptus », PUF), il évoque, notamment, sa sympathie pour les pessimistes, ses leçons de la pandémie, la fin de vie et son enfance auprès de sa mère dépressive. Il s’est beaucoup intéressé au comportement des animaux. C’est l’un des pères de l’éthologie. Dans notre Grand dictionnaire, la pensée du biologiste Jakob von Uexkül présentée par la philosophe et membre de PhiloCité Gaëlle Jeanmart
20/11/2023: Déclic invitait HR Dos Santos pour son livre "Spinoza, l'homme qui a tué Dieu".
Commentaires
J'ai un URL moi ? Mais je ne me sens pas malade !
Ah ! Je vous attendais un peu au tournant avec mon ami Spinoza!
Toujours délicieux d'entendre Michel Onfray. Toujours rigolo de lire le "parler creux sans peine" de Chat.
Dans une prochaine livraison, pourquoi ne pas aussi aborder l'utilitarisme (John Stuart MILL), et parler encore d'un autre gaillard qui a bien potassé son Spinoza, Maxime Rovere (Le Clan Spinoza) ? La matière est vastissime, hélas et heureusement.
Sans compter Comte-Sponville, n'est-ce pas. Enfin, dans les propos d'Onfray, intéressant qu'il relève combien et comment s'établissent liens verticaux et latéraux entre des personnes aussi admirables que Montaigne... Freud, et je passe tous les autres bien connus dont certains le citent et d'autres non (Freud, par ex.)
Gauthier
(attention à l'orthographe)
PS avez-vous tenté la lecture de l'Ethique ??
Écrit par : Coussement | 22/06/2023
Nous en avions parlé en quelques mots de vive voix de l'athéisme et de Spinoza.
Je n'ai aps lu "L'Ethique", j'ai préféré quelqu'un allait me le résumer et ce fut Frédéric Lenoire.
Je me suis réservé son livre "Le miracle Spinoza" à la bibliothèque.
ChatGPT n'a rien d'artificiel (actuellement) Ce sont seulement des algorithmes qui scannent une banque de données mondiale que nous créons sans même s'en apercevoir.. Je dirais que c'est la version 1.10.
Peut-être que cet article entrera dans les algorithmes de ChatGPT pour amender sa réponse. Tout est presque automatique comme les moteurs de recherche avec des artifices et artefacts de la publicité qui s'y cachent. Il a fallu inventer des langages compréhensibles par la machine. Ce n'est plus un problème.
J'ai fait partie de ceux qui ont créé ces concepts. Plusieurs autres versions de ChatGPT sont en préparation et on s'écartera de plus en plus de la pensée humaine en devenant réellement artificielle (à nos yeux ébahis).
La philosophie est encore le maillon faible mais pour combien de temps.
Le podcast que j'ai introduit dans l'article avec cette question de dissertation nous étonnera d'après moi, dans un futur qui n'est pas très lointain.
Écrit par : Allusion | 22/06/2023
Créaivité ou innovation
https://www.bfmtv.com/economie/replay-emissions/bfm-strategie/bfm-strategie-cours-ndeg-239-comment-concilier-creativite-et-innovation-en-entreprise-17-06_VN-202306170383.html
Écrit par : Allusion | 23/06/2023
Et dieu dans tout ça ?
Vers plus de lucidité avec André Comte-Sponville
Il se dit davantage doué pour la pensée que pour la vie. La vie qui, explique-t-il, ne correspond jamais, ou presque jamais, aux espoirs qu’on s’en était faits. C’est pour cette raison qu’il nous invite à espérer moins. Et à apprendre à voir la vie telle qu’elle est, pour avoir une chance de l’aimer, et même de la transformer. C’est le philosophe André Comte-Sponville qui est notre invité, cette semaine. Dans son dernier livre (« La clé des champs et autres impromptus », PUF), il évoque, notamment, sa sympathie pour les pessimistes, ses leçons de la pandémie, la fin de vie et son enfance auprès de sa mère dépressive. Il s’est beaucoup intéressé au comportement des animaux. C’est l’un des pères de l’éthologie. Dans notre Grand dictionnaire, la pensée du biologiste Jakob von Uexkül présentée par la philosophe et membre de PhiloCité Gaëlle Jeanmart
https://auvio.rtbf.be/media/et-dieu-dans-tout-ca-et-dieu-dans-tout-ca-vers-plus-de-lucidite-avec-andre-comte-sponville-3051785
Écrit par : Allusion | 25/06/2023
La nouvelle du submersible disparu lors d'une expédition avec des touristes pour voir les restes du Titanic a choqué le monde entier, et de nombreuses histoires ont fait surface autour de ce voyage particulier, comme celle vécue par le célèbre youtuber mexicain Alan Estrada, qui a également été confronté à différents problèmes et risques qui ont fait partie de son expérience.
Alan a décidé de vivre cette expérience à bord du submersible Titan d'OceanGate, le même sous-marin qui a disparu après être descendu dans les profondeurs de l'Atlantique pour voir l'épave du navire historique qui a coulé il y a 110 ans. Alan a été l'un des premiers passagers à en faire l'expérience.
"Oh mon Dieu ! J'ai vérifié et c'est la même compagnie que celle avec laquelle j'ai fait le voyage. Espérons qu'ils les retrouveront rapidement, le sous-marin a tout ce qu'il faut pour survivre 5 jours à l'intérieur", a commenté Alan sur Twitter après avoir appris la nouvelle concernant le submersible, qui avait disparu le 18 juin.
Après la disparition du submersible, une opération de recherche et de sauvetage avait été lancée pour retrouver les cinq membres de l'équipage : le pilote Stockton Rush, président et fondateur d'OceanGate, le plongeur français Paul-Henri Nargeolet, 73 ans, et les touristes Hamish Harding, un homme d'affaires et aventurier britannique de 58 ans, et Shahzada Dawood, un homme d'affaires pakistanais de 48 ans qui voyageait dans le submersible avec son fils Suleiman, 19 ans. On sait désormais qu'aucun n'a survécu.
"Le submersible semble perdu à la surface, ce qui est un signe d'espoir car s'ils sont retrouvés, il y a de bonnes chances qu'ils soient secourus. On ne peut pas sortir de l'intérieur, il faut l'ouvrir et c'est une opération complexe. J'espère qu'ils les trouveront", commentait Alan dans un autre tweet, avant que nous apprenions la triste nouvelle de l'implosion du submersible.
Dans son cas, le youtuber mexicain avait tenté d'atteindre, en juillet 2021, l'épave du Titanic après avoir payé, à l'époque, 125.000 dollars. Cependant, en raison d'un problème lié à la récupération du submersible, il a dû reprogrammer sa descente pour un an plus tard.
La deuxième fois qu'il est descendu, et qu'il a réussi à rejoindre le Titanic, c'était en juillet 2022. Mais cela n'a pas été facile non plus, car il y a eu un contretemps.
Le problème, c'est qu'à un moment donné, ils ont perdu la communication avec la surface et ont failli interrompre leur descente. Finalement, ils ont rétabli la communication et ont réussi à descendre.
"Il y a précisément un an, nous avons réussi une immersion. Il y a deux ans, nous avons tenté la première. Et oui (nous avons eu des problèmes de communication lors de la deuxième tentative), mais je voudrais aussi dire que ces problèmes de communication sont courants dans ce type de vaisseau ; c'est-à-dire que Titan est un submersible expérimental unique en son genre..."
"C'est le premier au monde qui existe, fait de fibre de carbone, et il est difficile de s'assurer que les systèmes, à ces profondeurs, fonctionneront. Il y a donc des protocoles très exigeants en ce qui concerne la sécurité et ce qu'il faut faire lorsque la communication est perdue. Ainsi, nous avons eu un problème de communication qui a finalement été résolu et nous avons pu effectuer une plongée réussie, c'était précisément dans le même submersible, mais heureusement, il a été résolu", a déclaré Alan lors d'une interview avec NMás.
Le youtuber explique qu'une plongée dure normalement, au mieux, huit heures. À noter que le submersible peut accueillir cinq personnes : un pilote, un copilote et trois touristes. Fait important, le submersible se ferme et s'ouvre uniquement de l'extérieur.
"Nous avons effectué une plongée très réussie, il faut deux heures pour descendre au fond de l'océan, à 3.800 mètres. Vous avez quatre heures pour explorer les restes du Titanic et deux heures pour remonter, et le problème est la remontée du submersible, ce qui peut être compliqué parfois (...) parce que c'est complexe avec toute la difficulté liée à l'océan et à la météo... Donc, nous avons eu 8 heures merveilleuses qui se sont parfaitement déroulées, mais vous pouvez voir dans mes vidéos, la première plongée réussie a duré beaucoup plus longtemps (que la mienne), parce qu'il avait été très difficile de récupérer le submersible", a expliqué l'acteur.
Alan a également précisé que, s'agissant d'une activité à haut risque, un document de décharge de responsabilité très élaboré doit être signé.
"On connaît à peu près les risques. Vous savez qu'il s'agit d'un submersible expérimental et qu'il est le premier de son genre à être fabriqué en fibre de carbone. Vous savez qu'il y a beaucoup de choses qui peuvent mal tourner et, bien sûr, vous êtes conscient des risques que vous prenez en faisant quelque chose comme ça... Évidemment, vous ne vous attendez pas à ce qu'il vous arrive quelque chose de grave, heureusement plusieurs des plongées ont été réussies, et c'est une honte que (…) le submersible ait disparu", a déclaré Alan à NMás.
Dans son cas, Alan a eu un gros problème avec la société OceanGate, qui n'avait rien à voir avec la sécurité du voyage, mais plutôt avec le fait qu'ils avaient promis de lui donner le matériel qu'il avait enregistré depuis le submersible pour le montrer dans ses vidéos, et finalement, ils ne lui ont pas donné.
"Quand j'ai contracté cette immersion avec la société qui la réalise, j'ai eu une réunion avec eux via zoom (...) Je leur ai dit ce qu'était mon travail, ce que je faisais sur (leur chaîne) Alan x el Mundo, je leur ai montré des vidéos. C'est-à-dire qu'ils savent parfaitement ce que je fais. L'une des premières questions que je leur ai posées était de savoir si j'avais accès au matériel vidéo du submersible et ils m'ont répondu par l'affirmative.. Malheureusement, après la plongée, ils ont été assez malpolis avec moi et ont refusé de me donner ces images. Ils m'ont à peine donné quelques clips de la GoPro à côté du viseur, mais ils ont refusé de me donner les images 4K du submersible. C'était très frustrant pour moi, car je comptais sur ces images pour raconter cette histoire", a déclaré Alan.
Ainsi, Alan est l'une des rares personnes à avoir réussi à descendre dans les profondeurs de l'océan pour voir les restes du Titanic, un voyage qui coûte aujourd'hui 250.000 dollars.
Écrit par : Allusion | 25/06/2023
Décès cette semaine
Claude Barzotti https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/une-pluie-d-hommages-apr%C3%A8s-le-d%C3%A9c%C3%A8s-de-claude-barzotti/ar-AA1cZLfS?ocid=msedgntp&cvid=287b22b87887429dbab3c0b95fc036e0&ei=9
et
William Dunker
https://www.rtbf.be/article/le-chanteur-wallon-william-dunker-est-decede-a-lage-de-64-ans-11218732
Écrit par : Allusion | 26/06/2023
Parallèlement à ce billet, il y eut des échanges d'idées assez disparates en fonction de la dissociation qui se produit entre un esprit qui se réfère aux croyances et un esprit scientifique qui s'en écarte par la mécréance.
Cela s'était déjà produit lorsque j'avais écrit "Pratiquer sans croire". Croire par l'intermédiaire des religions ou par celui de la politique. Je reprends ici des extraits significatifs :
"1. Les biais cognitifs n'épargnent personnes y compris nos dirigeants et nos experts. Une décision rationnelle fait intervenir nos émotions, c'est justement ce qui nous différencie d'un robot ou d'un algorithme. Présents pour remettent en cause les paroles des soi-disant sachant ou de dirigeants qui prennent des décisions pour les autres. Est-ce pour cela que l'on doit dénigrer un outil efficace pour mieux connaitre nos fonctionnements et croyances ?
Parler d'idéologie sur des faits scientifiques, qu'elle ne cesse de répéter et d'associer cela avec des amalgames très politisés. La connaissance des biais cognitifs permet à chacun de nous de s'améliorer en prenant conscience de nos erreurs de raisonnement et éviter de devenir des moutons, car on se doit de connaitre l'influence sur nos émotions et comportement. La seule solution qui reste pour nos décideurs, est d'utiliser l'autoritarisme arbitraire. L'élaboration de cette pensée doit être clarifiée dans un discours philosophique. Il faudrait mieux dissocier la réalité scientifique des biais cognitifs qui sont bien du domaine du naturel et pas du social ou de l’historique, avec leur utilisation et leur déviance qui elle est sociale et utilisée pour un projet autoritaire et antidémocratique. La Technostructure a depuis longtemps pris à son compte une approche strictement managériale des défis de notre civilisation et "gère" à sa façon (et dans l’intérêt d’une élite mondiale dominante) tous les problèmes qui se posent. Un obstacle de taille était historiquement la résistance, volontaire ou passive, des masses qu'il convenait de convaincre ce qui prenait beaucoup trop de temps et ne garantissait pas le résultat. Les masses faisant en outre grand peur aux politiques pour leur caractère imprévisible et mutable, il convient, dans un monde par définition complexe de "fermer toutes les options" de réactivité du peuple qui ajoutent des incertitudes aux effets des décisions prises par les dirigeants. Les savants, ceux qui savent, doivent être responsable de leur connaissance et par là même soient aussi responsable de la transmission en bon ordre des connaissances. Pour que la société fonctionne le mieux possible, il est indispensable de communiquer le savoir et même les doutes quant à ce savoir pour que le débat et la réflexion publique aient lieu.
Savoir qu'on est susceptible d'avoir un raisonnement biaisé et étudier ces biais n'est pas suffisant pour les éviter. La solution consiste à en tenir compte, et a les éviter par la mise en place d'une organisation qui permet de s'en affranchir. Le plus connu c'est l'étude en double aveugle. Le patient le médecin qui administre ont beau avoir des biais dans tous les sens, si on ne sait pas quel est le médicament et quel est le placébo, les biais sont évités. Donc l'étude des biais est tout à fait légitime et nécessaire dans un monde complexe où la croyance simpliste est valorisée, où le déni de la réalité liée à l'anxiété ou bien à la nécessité d'améliorer son estime de soi en se prétendant plus intelligent que les moutons sont de plus en plus présents.
Pour ce qui est du fonctionnement des réseaux sociaux, elle me semble en avoir une vision un peu idéalisée. Elle les voit comme un espace de liberté qui ne serait menacé QUE par une censure a posteriori. Or elle ne semble pas évoquer le fait que les réseaux sociaux reposent déjà PAR ESSENCE sur un système questionnable en soi, à savoir sur des algorithmes dont personne, sauf une toute petite « élite », ne sait exactement comment ils fonctionnent. Elle semble évacuer le sujet que les réseaux sociaux, par leur architecture même, encouragent déjà un cloisonnement de la pensée.
Écrit par : Allusion | 26/06/2023
C'est un biais cognitif, et même malhonnête intellectuelle et un manque de respect, de dissocier ce qui semble pouvoir aller sur un site, alors qu'un courriel est personnelle forme un tout !
>> Quand c'est informationnel et non personnel, cela peut être diffusé sur la toile.
Blaise Pascal : « un infatigable chercheur de vérité »
« Grandeur et misère de l’homme », une lettre apostolique du pape François
Le pape François se réjouit de « l’occasion de lui rendre hommage et de souligner ce qui, dans sa pensée et dans sa vie », lui « paraît propre à stimuler les chrétiens de notre temps et tous les hommes et femmes de bonne volonté dans la recherche du vrai bonheur ». Quatre siècles après sa naissance, souligne le pape, « Pascal reste pour nous le compagnon de route qui accompagne notre recherche du vrai bonheur et, selon le don de la foi, notre reconnaissance humble et joyeuse du Seigneur mort et ressuscité ».
Le pape souligne que Blaise Pascal, « à la fin de sa vie, brève, mais d’une richesse et d’une fécondité extraordinaires, avait mis l’amour de ses frères à la toute première place ». Il « se sentait et se savait membre d’un seul corps ». « À sa place de fidèle laïc », il « a goûté à la joie de l’Évangile, dont l’Esprit veut féconder et guérir ‘toutes les dimensions de l’homme’ ».
Le pape souhaite que « son œuvre de lumière et les exemples de sa vie si profondément baptisée en Jésus-Christ » nous aident « à parcourir jusqu’au bout le
Chemin de la vérité, de la conversion et de la charité ». « Car la vie d’un homme est si courte, ajoute le pape en citant Pascal : ‘Éternellement en joie pour un jour
d’exercice sur la terre.’ »
>>> Je ne vois pas d'inconvénient à introduire cette missive.
Écrit par : Allusion | 26/06/2023
"Un échange de courriels sur un sujet, c’est comme une partie d’échecs".
Il y a des règles de politesse, de courtoisie, etc. afin qu’il y ait plaisir et enrichissement de part et d’autre.
J’envoie un courriel (= j’invite à jouer une partie) et mon adversaire accepte ou refuse de jouer. C’est son choix que je respecte. Note que je n’invite pas pour d’autres.
S’il refuse, je ne le harcèle pas avec d'autres invitations (surtout s’il est GMI), je cherche un autre adversaire. Il peut refuser parce qu’il manque de temps, il ne connaît pas ma force ou ma façon de jouer, il est déjà en train de jouer x parties avec y autres, il n’a pas envie de jouer contre moi, il sait que la partie sera insipide vu les parties jouées précédemment, il n’aime pas les simultanées, il pense que je suis un mauvais perdant, il a été remballé, etc.
S’il accepte, c’est une partie entre lui et moi. Les autres n’ont rien à dire. Après la partie, les deux joueurs peuvent se mettre d’accord pour parler à d’autres de leur partie (la partie entière ou certaines positions ou certains coups seulement). S’il avait mal joué, je n’irais pas dire à d’autres que c’est un piètre joueur, que c’est un con. S’il avait perdu, je n’irais pas dire ailleurs que je suis un champion, m’en vanter à d’autres à qui je ne montre pas la partie.
Une partie, c'est une succession de coups de part et d'autre. Chacun à son tour observe bien le coup joué (pas autre chose) et ensuite joue un coup auquel il réfléchit d'abord, il étudie les tenants et aboutissants. Chacun ne noie pas l'autre d'un flux de coups ...
Note aussi que « remballer », c’est comme renverser les pièces de l’échiquier, c’est abandonner, c’est perdre la partie … comme un enfant gâté qui râle parce qu’il perd ou n’obtient pas ce qu’il veut
>>> C'est pour cela qu'il y a aussi le PAT pour dire qu'il n'y a pas de gagnant.
Écrit par : Allusion | 26/06/2023
Dans un seul courriel, tu ne remarques même pas que tu peux avancer 5 assertions et poser 5 questions, autant de sujets de discussion qui pourraient être sources de plaisir et d’enrichissement de part et d’autre. Mais, à chaque fois, c’est une déception et une perte de temps pour celui qui le reçoit, d’autant plus que tu te f… de la réponse.
>>> Exact. Une réponse à une question entraine une nouvelle question dont il faut trouver une nouvelle réponse.
C'est ainsi dans la vie qui serait bien morne s'il y avait un fin à ce processus en cycles.
Moi, j'ai étudié en long et en large Blaise PASCAL durant mes humanités gréco-latines dans un collège.
>>> J'ai suivi des humanités en sciences.
Écrit par : Allusion | 26/06/2023
Allusion reprend à son compte la métaphore « échanges de mails sur un sujet et parties d’échecs » ci-dessus sans reprendre l’entièreté du mail qu’il a reçu à ce propos, juste des extraits sortis de leur contexte, qu'il prétend représentatif, comme d’habitude.
Allusion est un piètre joueur d’échecs. Il le reconnaît d’ailleurs et par ailleurs et n’apprécie pas ce « simple » jeu, simple parce que sur 8x8 cases. Il ne connaît même pas toutes les règles, ou, plutôt, ils ne respectent que celles qui lui conviennent. Je me devais de lui rappeler, non pas les règles officielles du jeu, mais celles relatives au fair-play, de politesse, de bienséance, le respect des adversaires, etc. afin qu’il y ait plaisir et enrichissement de part et d’autre.
Allusion a eu un malin plaisir de rappeler la règle du « pat » qu’il applique à sa façon lors qu’il se voit perdant ou lorsque la partie prend une tournure qui ne lui plait plus ou encore ne l’intéresse plus.
Une partie d’échecs se termine par pat :
1) par accord mutuel puisqu’aucun des joueurs ne voit plus de gain possible (il n’y a plus rien à discuter sur ce sujet, tout a été dit … étant donné le niveau des correspondant).
2) par la règle des 50 coups, l’échec perpétuel, la répétition de la même position 3 fois … (rien de nouveau dans les mails, on répète les mêmes arguments).
3) par l’abandon d’un des joueurs, non pas en renversant les pièces sur l’échiquier comme un enfant gâté, en quittant la table sans se retourner, mais en serrant la main de son adversaire en le félicitant de sa victoire et en le remerciant pour la partie jouée (non pas en lui écrivant un brutal « M… », en provoquant un « clash », en passant à d’autres sujets, …).
Pour Allusion, un échange de mails, en fait, c’est juste, passe-temps, une occasion de collecter des idées de billet, de réfléchir à sa façon, d’écrire un billet ou de commenter un de ses billets sur Agoravox et HautEtFort. Il n’écrit que pour lui (il ne joue que pour lui en se f… des autres joueurs), il le dit et le répète avec sincérité.
Quasi toutes les parties d’échecs d’Allusion se terminent donc par un « clash », et Allusion se demande pourquoi. Il est content quand il a 1000 visites et 100 commentaires. Avec ce commentaire, c’est merveilleux pour lui : 1001 visites et 101 commentaires. Le compteur tourne !
A bon entendeur, salut !
PS Ce commentaire n’est pas une attaque « ad hominem » puisque Allusion et Arthur sont deux pseudos fictifs ou virtuels sur internet. Toute ressemblance avec des personnes réelles est purement fortuite.
Écrit par : Arthur | 27/06/2023
Piètre joueur d'échecs. Je confirme.
Trop impulsif pour cela. Mais je connais toutes les règles. C'est une connerie de dire que je ne les respecte pas.
Les échecs comme tous les jeux (poker & co) ne sont pas liés par le seul fair-play, à la politesse, à la bienveillance, le respect de l'adversaire mais par l'appât du gain quand ce sont des jeux de hauts niveaux avec beaucoup d'ELO. Ce qui fait varier le jeu d'échecs avec les jeux de casino.
La preuve : https://www.chess.com/fr/article/view/quelles-sommes-gagnent-les-joueurs-dechecs-sur-le-circuit
Le sport intellectuel équivaut dans beaucoup de domaine avec le jeu sportif.
Je me devais de rappeler à Arthur que les beaux principes ne sont pas toujours ce que l'on pense.
Définition du "Pat" : le pat est une position dans laquelle le camp ayant le trait et n'étant pas sous le coup d'un échec, ne peut plus jouer de coup légal.
Une partie d’échecs se termine par pat :
1) par accord mutuel puisqu’aucun des joueurs ne voit plus de gain possible (il n’y a plus rien à discuter sur ce sujet, tout a été dit … étant donné le niveau des
correspondant).
2) par la règle des 50 coups, l’échec perpétuel, la répétition de la même position 3 fois … (rien de nouveau dans les mails, on répète les mêmes arguments).
3) par l’abandon d’un des joueurs, non pas en renversant les pièces sur l’échiquier comme un enfant gâté, en quittant la table sans se retourner, mais en serrant la
main de son adversaire en le félicitant de sa victoire et en le remerciant pour la partie jouée (non pas en lui écrivant un brutal « M… », en provoquant un « clash »,
en passant à d’autres sujets, …).
>>> EXACT.
Pour Allusion, un échange de mails, en fait, c’est juste, passe-temps, une occasion de collecter des idées de billet, de réfléchir à sa façon, d’écrire un billet ou de
commenter un de ses billets sur Agoravox et HautEtFort. Il n’écrit que pour lui (il ne joue que pour lui en se f… des autres joueurs), il le dit et le répète avec sincérité.
>>> Exact. A nos âges, les neurones dévissent et il faut les tenir en éveil.
Quasi toutes les parties d’échecs d’Allusion se terminent donc par un « clash », et Allusion se demande pourquoi. Il est content quand il a 1000 visites et 100
commentaires. Avec ce commentaire, c’est merveilleux pour lui : 1001 visites et 101 commentaires. Le compteur tourne !
>>> Bien évidemment. Merci pour le commentaire. Quand on a aucune visite, ou quand on n'arrive même pas à passer le cap de la validation d'un groupe de personnes et qu'on a besoin de sang neuf parce qu'on ne peut plus maintenir en éveil, c'est qu'on n'a rien à rien à dire de consistant.
A bon entendeur, salut !
PS Ce commentaire n’est pas une attaque « ad hominem » puisque Allusion et Arthur sont deux pseudos fictifs ou virtuels sur internet. Toute ressemblance avec des personnes réelles est purement fortuite.
Écrit par : Allusion | 28/06/2023
"... Blaise Pascal : « un infatigable chercheur de vérité »
« Grandeur et misère de l’homme », une lettre apostolique du pape François ...".
Pour ceux qui en veulent savoir plus, voici le lien vers la lettre apostolique du pape François :
https://fr.zenit.org/2023/06/19/400-ans-de-blaise-pascal-un-infatigable-chercheur-de-verite/?utm_source=mailpoet&utm_medium=email&utm_campaign=-la-proximite-de-dieu-7-articles-lundi-19-juin-2023_433
Écrit par : Arthur | 28/06/2023
Merci pour le lien.
J'ai introduit le début de cette lettre dans un des commentaires ci-dessus.
Chez moi, on a la liberté totale de penser et d'écrire sans aucune limite.
Après Pascal, j'attends maintenant des commentaires au sujet de la philosophie de Spinoza.
Tous deux philosophes contemporains et des pensées très différentes selon ChatGPT.
Écrit par : Allusion | 28/06/2023
Nicole Kidman a fait un jour une déclaration frappante qui en réjouira plus d'un : "La chose que vous détestez chez vous est généralement celle que tout le monde aime chez vous", a déclaré Nicole Kidman.
Écrit par : Allusion | 02/07/2023
L’écrivain Milan Kundera est décédé
A-t-il trouvé l'insoutenable légèreté de l'être ?
Toutes les citations de Milan Kundera (lefigaro.fr)
http://evene.lefigaro.fr/citations/milan-kundera
Écrit par : Allusion | 12/07/2023
La tension entre les croyances romaines et judéo-chrétiennes a donné lieu à des événements en dents de scie. De la persécution à la généralisation, le christianisme a connu de nombreux changements sous l'Empire romain. Mais à quoi ressemblaient les premiers chrétiens à cette époque ? Comment les chrétiens vivaient-ils à l'époque romaine et à quels défis étaient-ils confrontés ?
La propagation du christianisme doit beaucoup aux routes romaines. Le réseau de routes qui traversait le vaste empire a permis aux premiers dirigeants chrétiens, tels que l'apôtre Paul, de partager l'Évangile.
Le message chrétien d'espoir était particulièrement attrayant pour les personnes confrontées à des problèmes sociaux, notamment la pauvreté, et ces routes lui ont permis d'atteindre les grandes métropoles.
La Bible ne mentionne pas que Jésus ait appelé ses disciples "chrétiens". Au contraire, ceux qui suivaient le Christ s'appelaient eux-mêmes "saints" ou membres de "la voie".
"Saints" vient du grec hagios, qui signifie "saint" ou "sacré". La "voie" fait référence au concept hébraïque de halakha, qui comprend un ensemble de règles auxquelles les juifs doivent se conformer.
Ce n'est qu'en Actes 11:26 que nous trouvons une référence aux "chrétiens", lorsque les dirigeants d'Antioche l'utilisent pour décrire les disciples du Christ. Le texte se lit comme suit: "[...] Les disciples furent appelés chrétiens d'abord à Antioche".
Jésus était un Juif qui enseignait principalement aux Juifs, mais un public de non-Juifs a commencé à suivre ses enseignements.
Issus d'un milieu païen, beaucoup ne suivaient pas les principes juifs, et des choses comme les restrictions alimentaires n'étaient pas respectées.
En outre, les hommes non-Juifs n'étaient pas circoncis. Ces règles et traditions juives, ainsi que d'autres, se sont assouplies au fur et à mesure que le christianisme prenait forme et que de plus en plus de non-Juifs rejoignaient le mouvement.
La persécution des Chrétiens dans la Rome antique a commencé par vagues. En effet, 12 des 54 empereurs romains ayant gouverné entre 30 et 311 après J.-C. ont persécuté les Chrétiens. L'empereur Néron (image) s'est montré le plus impitoyable..
Néron a utilisé les chrétiens comme bouc émissaire pour le grand incendie de Rome, et ils l'ont payé de leur vie de manière atroce.
Pendant des siècles, les chrétiens ont été persécutés, crucifiés, brûlés vifs et littéralement jetés aux lions. Et ce, bien sûr, jusqu'à ce que l'empereur Constantin se convertisse au christianisme et mette fin aux persécutions en 312 de notre ère.
Dans les premiers temps, les églises chrétiennes physiques n'existaient pas. Les groupes se réunissaient pour célébrer leur culte dans les maisons des uns et des autres.
On en trouve un exemple dans Romains 16:3-5, où l'apôtre Paul fait référence à des réunions tenues dans la maison d'un couple, Priscille et Aquille.
À l'époque, être chrétien signifiait être un paria. Ils s'organisaient en communautés très unies où Juifs et non-Juifs se mélangeaient pour suivre le Christ.
Ils se consacraient à l'aide aux pauvres et aux nécessiteux, ainsi qu'à l'étude et au culte. Les premiers chrétiens ont redéfini le sens de la communauté dans la Rome antique.
Alors que les non-Juifs représentaient une part considérable des premiers chrétiens, ils se sentaient toujours comme des citoyens de seconde zone parmi les adeptes Juifs.
Cela a été particulièrement accentué lorsque l'apôtre Pierre a succombé à la pression des chefs religieux et a commencé à s'éloigner des non-Juifs, une action qui a été condamnée par l'apôtre Paul.
Galates 2:11-13 se lit comme suit: "Lorsque Céphas vint à Antioche, je m'opposai à lui en face, parce qu'il était condamné. En effet, avant l'arrivée de certains hommes de Jacques, il avait l'habitude de manger avec les païens. Mais quand ils arrivèrent, il commença à se retirer et à se séparer des païens, parce qu'il avait peur de ceux qui appartenaient au groupe des circoncis. Les autres Juifs se joignirent à lui dans son hypocrisie, de sorte que, par leur hypocrisie, Barnabé lui-même fut égaré.
Parmi les martyrs chrétiens célèbres, citons l'apôtre Paul, qui a été décapité, et l'apôtre Pierre, tristement célèbre pour avoir été crucifié la tête en bas à Rome.
D'autres non peut-être pas leur nom dans la Bible ou dans tout autre écriture mais ils ont quand même perdu la vie pour avoir suivi le Christ.
Le Christ n'a pas été présent sur Terre pendant longtemps et il a connu une mort soudaine et tragique, ce qui a donné lieu à des débats sur un certain nombre de sujets. Les concepts de "christologie basse" et de "christologie haute" en faisaient partie.
En bref, la "christologie basse" défend l'idée que Jésus était un être humain, mais qu'il n'avait pas péché.
D'autre part, la "christologie haute" soutenait que Jésus faisait partie de la Sainte Trinité et qu'il était donc divin.
Jésus a défié et s'est disputé avec les leaders Juifs à l'époque. Mais malgré les tensions naissantes, les Juifs et les Chrétiens ont coexisté pacifiquement pendant la majeure partie de l'Empire romain.
L'empereur Septime Sévère a commencé à torturer et à tuer des chrétiens dans l'arène des gladiateurs à des fins de divertissement vers 192 de notre ère.
En 202 de notre ère, il était interdit aux Romains de se convertir au judaïsme ou au christianisme. Ceux qui défiaient l'empereur étaient attaqués par des animaux sauvages, décapités et brûlés, entre autres châtiments.
Le christianisme a été reconnu légalement en 313 de notre ère, lorsque l'empereur Constantin a publié l'édit de Milan.
Bien qu'il s'agisse d'une excellente nouvelle pour les Chrétiens en général, étant donné que cet édit, marque la fin des persécutions, cela amène de nouveaux problèmes : comment la religion doit-elle être organisée et quelles sont les règles qui doivent être adoptées ?
Cela a conduit à l'ostracisme de certains groupes chrétiens, dont certains ont même été considérés comme hérétiques et ont perdu leur statut légal.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/imaginez-ce-que-c-%C3%A9tait-que-d-%C3%AAtre-chr%C3%A9tien-%C3%A0-l-%C3%A9poque-romaine/ss-AA1eWBse?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=ce1590dfb11748f6891161d2666ba957&ei=10#image=1
Écrit par : Allusion | 08/08/2023
Et dieu dans tout ça ?
La vie de Spinoza avec Jose Rodrigues Dos Santos
Amsterdam, 1640. Un homme est excommunié de la communauté juive portugaise pour avoir remis en question les Écritures. Un jeune homme, Benito de Espinosa, assiste à cette scène très violente qui fait germer en lui un doute…. Et si tout ce qui est écrit dans la Bible était faux ? Et d'ailleurs, qui a rédigé ces fameux textes sacrés ? Comment devons-nous les lire et les comprendre ? Faut-il croire tout ce qu’on nous raconte au sujet de Dieu ? À cette époque, étant donné la puissance de la religion, il est dangereux de poser ce genre de questions. C’est pourtant ce que va faire ce jeune homme, au risque lui-même d’être persécuté et accusé d’hérésie. L'écrivain portugais Jose Rodriges Dos Santos nous parle du mystérieux et fascinant philosophe Spinoza qui, face à l'obscurantisme, a fait valoir la liberté et la raison, ouvrant ainsi la voie de la modernité. Il publie « Spinoza, l'homme qui a tué Dieu » (Editions Herve Chopin).
https://auvio.rtbf.be/media/et-dieu-dans-tout-ca-et-dieu-dans-tout-ca-3127800
Écrit par : Allusion | 11/12/2023