L'art des musiques et des dessins "à la loop" (20/09/2023)
Après les tubes de l'été, deuxième semaine pour fêter l'été indien.
"A la loop" avec le signe de l'infinitésimale vérité de l'histoire montre que l'art des chansons et de leurs rythmes font partie de nos vies.
L'art du dessin révèle, lui, le réel comme une métaphore de notre monde en deux dimensions. Cela mérite une dédicace.
L'art de la musique à la loop
L'art des carrés de Vadot à la loop
La semaine dernière, il était question du retour du "pipigate". Cette semaine, le retour de EVRAS.
Le cactus en reparlait :
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La plume de Thomas Gunzig imaginait de lire les 300 pages qui le concernent :
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Actuellement à Paris, une exposition d'art moderne comprenant 200 oeuvres du peintre Nicolas de Staël m'a rappelé une autre exposition.
Nous étions en 2011, le titre de l'expo "Les grand empires économiques" dans laquelle Marek et Nicolas Vadot se partageaient l'espace d'exposition de dessinateurs de presse.
Ceux-ci représentent les événements de l'actualité avec un regard critique, humoristique ou décalé. Tour à tour, artiste et observateur de l'actualité, ils utilisent la caricature, le reportage dessiné sur divers supports d'information, comme la presse écrite spécialisée.
L'art du dessin révèle le réel comme une métaphore de notre monde.
L'intention distingue l'art de la réalité comme un vecteur artistique avec un objet qui exprime une idée particulière.
Nicolas Vadot exerce ses talents dans le Vif et L'Echo.
L'art se définit par le biais des conventions extérieures dépendantes du contexte en simulacre, en mimesis de la réalité physique sans oublier ce qui peut se cacher derrière cette réalité.
Sans aucun don dans le domaine du dessin, j'ai demandé, en 2011, à Nicolas de pouvoir utiliser ses dessins pour mon site de journal "Réflexions du Miroir".
Il a accepté et depuis, ses dessins accompagnent mes textes hebdomadaires.
Il dessine au quotidien et un dessin en carré pour résumer la semaine écoulée.
Aujourd'hui, les images sont plus évocatrices d'une situation qu'un texte.
Il suffit d'un coup d'œil alors qu'un texte peut prendre des pages.
Son site est admirablement construit.
Il est divisé en thèmes. En remontant dans le temps : la guerre en Ukraine, la crise de l'énergie, le changement climatique, l'émergence de la Chine, la révolution technologique, le coronavirus, les années Macron, le Brexit, la présidence américaine, les années Trump, les années Obama, les années Hollande, les années Sarkozy, la crise financière 2008, la crise de l'euro, la vague terroriste, le Printemps arabe...
Bien que les dessinateurs de presse ne créent pas nécessairement de l'art dans le sens traditionnel, leur travail est considéré comme une forme d'expression artistique qui peut avoir un impact significatif sur la culture, la politique et le débat public. Ils utilisent leur créativité pour mettre en lumière des problèmes importants et stimuler la réflexion, ce qui est une caractéristique fondamentale de l'art".
Je suis sûr que Nicolas va sourire que j'ai fait appel à ChatGPT pour évaluer son art.
Garder cet art opérationnel dans la durée, c'est d'utiliser toutes les figures de styles (métaphores comprises) pour créer des images représentatrices pour un humain.
Après l'été indien que nous connaissons, viendra l'hiver.
Le dessin que j'ai repris et qu'il a utilisé le "pipigate", prouve que l'art n'est pas nécessairement beau.
Mais ChatGPT aurait pu l'imaginer puisqu'il est déjà dans la base de données avec l'art de la Fontaine représenté par l'idée que Marcel Duchamp a eue de 'choisir' un urinoir industriel en vue d'une exposition d'art moderne au lieu de faire une sculpture de ses mains.
Avec ce billet, je remercie Nicolas pour ces 12 années de partage d'idées avec lui.
Je le lui dédie en guise d'hommage.
Allusion
Commentaires
Le pragmatisme, parfois, l’emporte sur les principes
Jeudi, le parlement espagnol a approuvé l’utilisation de 3 langues supplémentaires dans son hémicycle. A savoir, le catalan, le basque et le galicien.
La décision, approuvée à une large majorité, représente un tournant historique pour ce pays. Jugez du peu : les citoyens basques, catalans ou galiciens, peuvent désormais suivre les propos de leurs élus dans leurs langues maternelles.
A cette occasion, le premier député à user de cette toute nouvelle liberté (Xosé Ramon Gomez Besteiro – socialiste) a ainsi lancé en galicien : « la diversité ne nuit pas à l’unité. L’uniformité ne garantit pas la cohésion. » Bien entendu, l’Espagne ne s’est pas muée en tour de Babel pour rien. Cette modification du règlement intérieur de la Chambre basse espagnole n’est pas dénuée d’arrière-pensées politiques. S’il veut renouveler son mandat, Pedro Sanchez doit donner satisfaction aux sécessionnistes, note le quotidien suisse Le Temps.
Cette actualité résonne assez particulièrement en Belgique où le recteur de l’Université catholique de Leuven (Luc Sels) a plaidé cette semaine pour un assouplissement de l’usage des langues dans son université. (De Standaard, 20/09/23)
Sacré mouvement de balancier, tout de même, pour qui se rappellera que c’est cette même K.U.L. qui a exclu les francophones à la fin des années 60 et mené par-là à la création de la ville de Louvain-La-Neuve, de l’UCL et plus tard, à l’explosion politique du PSC/CVP. Bien sûr, le recteur, là, ne plaide pas pour une ouverture au français, mais tout de même…
De Morgen n’a pas manqué de souligner le caractère cocasse de la situation. Lorsque la Flandre a décidé de lancer un évènement célébrant le développement de la technologie, de l’innovation et de la science, c’est en anglais qu’il intitule son «Flanders Technology & Innovation.»
Le pragmatisme, parfois, l’emporte sur les principes. Même les principes linguistiques.
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Écrit par : Allusion | 22/09/2023