Home sweet home (29/12/2007)

ce48da787416d5e11f2cea40ab435b96.jpgEst-ce la sédentarité ou le nomadisme que l'on colle à la modernité? Tout dépend de qui en parle. La flexibilité est demandée par l'activité humaine mondialisée. Le cocooning, la raréfaction des matières énergétiques vont à contre courant. Quel chemin sauvera l'homme? 

Au début, pour peu que l'on suive les enseignements des paléontologues et anthropologues, l'homme serait apparu sur terre en Centre Afrique et en Asie. Très vite, suivant les animaux dans leur transhumance, il va chercher sa subsistance ailleurs, à voyager, dirait-on aujourd'hui. Le nomadisme était son moyen naturel dicté par la nature de perpétuer son existence dans les générations suivantes. Plus aucun endroit et ni espace ne lui échappaient.

Il se perdait aussi sur des chemins qui ne lui étaient même pas destinés. Certains animaux, plus instinctifs, se sont souvent limités à des cycles périodiques en suivant le rythme des saisons. Nous, on continuait notre petit bonhomme de chemin toujours insouciant.

Plus tard, après avoir investi les territoires, on s'est dit "et, si on commençait à cultiver notre jardin et à traire les vaches qui trainaient dans les prés". On s'est stabilisé, on a fixé nos pénates, on s'est sédentarisé. Cette sédentarisation est considérée, depuis, comme un modernisme à l'échelle humaine par les scientifiques.

Le processus de stabilisation a continué. Se centraliser, se concentrer en villages pour se préparer aux attaques des autres peuplades environnantes. Sécurité oblige.

Ces villages sont devenus des villes. Les villes centralisées à outrance ont grandi encore avec les populations pour devenir des mégapoles voire des "mégalopoles". Le côté sécuritaire était sauvé pour un temps. Les excès apportés par les temps modernes a changé la donne. Nous entrions dans l'ère industrielle. Style 19ème, 20ème, dirait-on avec les mots de l'antiquaire.

Brûlons les étapes, allons voir les résultats du dernier.

Vivre en ville a été le premier objectif. Vivre ensemble, les entreprises y voyaient les moyens à sa production. Les travailleurs ont suivi jusqu'à la découverte de certaines pollutions. Le moteur à explosion n'est-il pas fait, là, pour "exploser" et donc de se faire entendre? Le bruit et le manque d'espace pour humain ont renversé le processus et poussé les travailleurs à retourner au vert. Ces travailleurs sont devenus de fait des navetteurs, contraintes et forcées, le plus souvent.

Cette décentralisation entraîna une exode du plus belle effet. Nous avions deux marées. Une montante et une descendante. Le ressac qu'elles produisaient, n'étaient pas perdu pour tout le monde.

Ah oui, je ne vous ai pas dit, il y a aussi le bon pétrole qui n'en finit pas de vibrer et la pollution engendrée par ces moteurs à explosion venaient s'ajouter à la "promenade".

Pour ne plus se marcher sur les pieds, on s'étend, jusqu'à, peut-être un jour, se rencontrer à nouveau, s'intégrer, fusionner dans un autre ailleurs, une autre ville.

Quand les affaires marchent, on pense à retourner à la campagne pour trouver à se loger loin des nuisances. Les envies, ça n'a pas de prix. On n'arrive, en fait, qu'à se ressourcer l'espace d'une nuit. Mais, c'est déjà ça. Les prix relativement raisonnables des pénates à la campagne, aussi, y sont manifestement pour quelque chose.

L'immigration a ajouté une touche personnelle. La main d'œuvre, on aime, par ici, surtout quand elle est raisonnable du côté "prix". Pour les immigrés, aller voir ailleurs, vers des économies plus riches, n'est-ce pas un des moyens de cette exode en fusion pour suivre une nouvelle culture économique? Télé aidant, pour eux, encore, la publicité traversant les frontières, on est au courant de l'"opulence" des voisins. On se souvient des messages pas trop bien ciblés de "Devenez scandaleusement riche". Peut mieux faire.

Aujourd'hui, chez nous, rien n'a vraiment changé dans l'infrastructure. Toujours des villes, des villages, mais, aussi, de moins en moins de campagnes. Ce n'est pas uniquement dans nos pays dits civilisés, d'ailleurs. On exporte aussi nos vices. On déboise pour cultiver et aussi exporter les cultures exotiques vers nos pays qui savent payer. Aurait-on oublié que l'on devait garder encore un peu de jardin à cultiver?

Ah, oui, nos agriculteurs se plaignent. Ils ne parviennent pas à nouer les deux bouts. Ils ont raisons. L'Europe s'en est rendu compte enfin. On produit trop, disait-elle, là-bas, chez les technocrates et on a subventionné. Ce qui ne résout rien. On voudrait être payé au juste prix pour sa véritable production. Ne serait-ce pas légitime?

Autour des centres, la transhumance a repris de plus belle. Les routes, aux heures de pointe, pointent avec de plus en plus d'épaisseur, surtout du côté des fumées. On réduit les vitesses. Elles sont devenues le cauchemar moderne. Le rat des villes aller visiter le rat des champs, on veut bien, mais c'est avec douleur quand on compte le nombre d'heures nécessaires pour le retour aux sources et le manque à gagner pour l'économie et en heure d'impatience à bord des voitures.

Ce temps perdu, certains ont pensé les rattraper en travaillant plus.

Les temps deviennent à nouveau durs, très durs. On râle.

Dernièrement, cet humain nouveau apprend que les biens ne sont plus durables et que ce qui lui sert de véhicule dans ses déplacements n'a plus la cote parce qu'il consomme des biens non durables.

Alors, on réfléchit. Mais, c'est bien sûr: on a entendu cela quelque part, il y a le pétrole vert. On est sauvé, encore une fois.

Pas vraiment. Il faudrait maintenant choisir entre manger ou rouler. En effet, le terrain qui est pris pour l'agro-énergie, ne serait plus là pour les cultures nourricières.

C'est dingue. On valse de Charybde en Scylla, dit le gars au nœud pap.

Entre-temps, les entreprises se sont internationalisées et ramifiées. La mondialisation. Un besoin de flexibilité, de mobilité dans le temps et l'espace s'est manifesté pour en devenir une revendication et condition d'embauche et de maintien de l'emploi pour les travailleurs.

On change la donne une nouvelle fois. On se cherche des moyens d'éviter les déplacements trop gourmands en énergie. Les conseils affluent. Les augmentations de prix et les taxes aussi, au cas où on ne comprend pas.

Le travail à domicile? Pourquoi pas, quand c'est possible. Il se conçoit dans des professions qui ne nécessitent qu'un matériel bien léger. Le gros des troupes reste malheureusement toujours en déplacement pour vaquer à ses occupations et en rejoindre le lieu de l'exercice. D'autre part, ce serait peut-être un piège, est-il constaté: les services d'aide à domicile seraient déficitaires de cette manière. Les repas à domicile ne sont pas encore dans les mœurs européennes. Mise à jour du 24 janvier 2007: il y aurait embouteillage en vue sur le Net entraînant une remise en question?

A l'aide des télécommunications, le monde du travail pourrait devenir un réseau avec les entreprises qui se connectent en toile d'araignée et remettent les villes comme des cerveaux en mouvements neuroniques. "Je me ballade, je surfe".... Pas de limite. On pense même que cela permettra des extensions inimaginables, surtout, dans les bénéfices.

Internet, s'il rassemble le plus souvent, ne peut malheureusement pas toujours tout assumer. Les informations, ça transitent, l'esprit d'équipe pour apporte la cohésion, ce n'est pas trop réussi dans ces conditions. Mais, on s'en tape.

La téléportation, elle, reste, malheureusement, une pure fiction de l'esprit inventif des futurologues en mal de sujet.

Même s'il existe des mobil homes pour vivre comme le désireraient les entreprises, ce n'est pas dans sa nature. L'escargot n'est pas devenu le modèle de prédilection de l'humain en dehors des vacances.

"Les Belges bougent trop peu" était-il dit, fin 2006. La mobilité géographique et professionnelle des chômeurs et des travailleurs insuffisante. On encourage, donc, la mobilité.  

Alors, ce n'est pas demain le "stop". 400.000 navetteurs, 50% des travailleurs de Bruxelles n’habitent pas la ville et le travail résultant ne bénéficie même pas à ses habitants. Un comble. Les administrateurs de la ville ne font que le rappeler. Le prix pour vivre dans le noyau citadin est en continuelle augmentation et n'est évidemment pas étranger à cette pratique.

Les solutions trouvées semblent bien peu efficaces. Il y a les transports en commun, bien sûr. Le "car pooling", pour continuer à profiter du confort pratique de la voiture, aurait pu aider, mais il apporte une efficacité de façade et bien irréelle face à la flexibilité désirée et incompatible au synchronisme affairiste demandé.

L'Echo titrait "Si les conditions de travail se sont stabilisées, les horaires atypiques se généralisent.". La solution restante, la "route". Toujours, elle. La voiture de société avec conducteur propriétaire et responsable est proposée en échange d'une obligation contractuelle de flexibilité. Nos dirigeants, avec voitures de fonctions et chauffeurs, ne sont pas vraiment incités à trouver des solutions et ne donne pas l'exemple. Le temps perdu au volant et son manque à gagner ne trouvera pas débiteur.

Chacun s'y retrouveraient? Une solution "win-win" comme on aime se la refiler quand on n'a rien d'autre à dire.

Sans le percevoir au grand jour, la vie familiale est touchée par ce nouveau "nomadisme" quotidien. Le travail prend le pas sur les obligations vis-à-vis du conjoint et des enfants. Les communications dans le couple en arrivent à se faire uniquement de manière virtuelle. Les enfants sont livrés à eux-mêmes avec des parents qu'ils ne voient plus que sporadiquement.

Mais, on s'habitue à travailler de plus en plus dans l'urgence. On papillonne. On butine le travail qui s'éparpille et n'offre plus de marge de manoeuvre pour trouver du temps pour soi.

2077da33165b29705f65226b323fab05.jpgL'Echo titrait encore "Plus on achète, plus il y aura des bouchons (et d'accidents)... c'est mathématique". Il visait les camions qui envahissent nos routes et qui les paralysent à la moindre incartade. L'économie, ça roule ! Un pourcent de croissance économique équivaut à un pourcent de plus de transport routier. Mais quand on aime, on compte pas.

Huit ministres belges, parait-il, gravitent autour du problème du transport, mais chacun n'a droit qu'à une recommandation. Mal parti?

Le recentrage de la vie active se dessinerait-t-il à l'horizon? Cela ne semble pas. Le coût de ces bouchons est estimé à 10 euros/h par voiture et 46 euros/h par camion.

L'"homo erectus" est devenu pour longtemps l'"homo neuroticus" dans un réseau d'interactions virtuelles sans attache physique.

Un nouveau Petit Livre Rouge donnerait peut-être des consignes sur le mode opératoire et surtout donner le mode d'exécution. On s'adapte, on patine mais on se fatigue.

Le cocooning resterait le but à atteindre aux yeux des jeunes et des vieux couples, mais il tourne doucement à l'aigre. Le transport a rencontré son problème majeur pour relier l'écologique à l'économique.

Ecologique par l'obligation de diminuer la consommation des carburants pour diminuer les gaz à effet de serre, tôt ou tard placée dans les règlementations. Nous sommes dans ses serres, en effet.

Economique pour continuer à faire des affaires et par l'obligation d'économiser le carburant qui devient cher et qui s'en va sans espoir de retour. Les énergies non renouvelables ont trop greffé les habitudes dans un certain immobilisme de la facilité.

Acheter des produits exotiques qui viennent de l'autre côté du monde et en toutes saisons, on commence, tout doucement, à sentir l'histoire ancienne.20090813Birmanie.jpg

La rupture avec le rêve sera-t-elle consommée? Doit-on désormais consommer du cauchemar ?

Non. Si, on n'a pas de pétrole, on a des idées. Des incitants pousseraient ce recentrage et l'abandon de sa maison trop éloignée de sa transhumance quotidienne vers le boulot et de la volonté de consommer tout et n'importe quoi. Cela pourrait être par des motivations, mais aussi des obligations par des coûts qui dépasseront de loin les possibilités de chacun pour assumer ses désirs.

On apprend qu'Adam Smith reste le père de la science économique moderne. Les mesures d'incitation efficaces produiraient, selon lui, de bons résultats. L'économie a pourtant brouillé les pistes. La révolution industrielle est passée par là. Les directions prises pro-citoyennes et qui allaient à l'encontre de l'économie ont réservé des marches arrières dans le progrès. Des exemples ont malheureusement prouvé que la mobilité a justement été la clé du progrès d'une société tout en restant éloignée de la volonté de l'individu lui-même. Le pouvoir de l'argent et son attirance se sont retrouvés comme l'antidote à l'épanouissement des différents éléments de cette société. Les pays scandinaves, cités en exemple, comme les jalons de la réussite et de la prospérité paient un lourd tribu du côté des dépenses publiques et des taux d'imposition régie par des règles, des règlementations et des restrictions. La liberté et la compétitivité sont-elles à ce prix?

Qu'a-t-on entendu comme « eurêka » pour saucissonner le problème en projets de société?

Le réel pollueur payeur s'ignore. Il faut changer cela. A la grande échelle mondiale, les vases communicants devraient transférer notre trop plein de pollution sous forme de "droit à polluer" à payer à qui n'a pas la "chance" de le faire.

Le consommateur ou distributeur de ses biens gagnés chèrement par son travail se sent particulièrement lésé. Pieds et poings liés à des découvertes scientifiques, il reste attentiste, impatient et aussi impuissant. Coupable mais pas responsable, je suis et je reste.

A-t-on d'autres choix disponibles et les idées sur la table pour contrôler nos agissements tant décriés? Les taxes, les frais de toutes sortes ne sont toujours pas ajustés à la réelle utilisation des choses. Le kérosène reste non taxé. Le kilomètre parcouru au volant de sa belle auto n'est taxé que de manière forfaitaire et jamais comptabilisé au kilomètre près. Si le carburant correspond à la distance parcourue, les assurances et les taxes ne se font pas payer par kilomètre. Est-ce normal que le prix au kilomètre parcouru diminue plus on en parcourt? La fiche de la cylindrée est là. Oui. Mais, la taxe de solidarité ne réconcilie pas tout. Et payer la route à l'usage, on en parle.

On planifie même de ramener l'entreprise en ville. Wallonie, terre d'acceuil pour les investisseurs. Disponibilité: 2300 hectares pour l'activité économique, est-il dit par le ministre de l'Aménagement du territoire autour de Bruxelles.

Va-t-on avoir des chambres pour dormir dans l'entreprise comme c'est prévu dans les pays de grande conjoncture en Asie? Non, pas encore, heureusement.

En 2000, on avait prévu 939 hectares de zonings d'habitat "empruntés" aux zones agricoles. On consulte les communes et l'Union wallonne des entreprises à la même table. Suite au prochain numéro.    

Mais en y réfléchissant, pourquoi vouloir s'éloigner l'un de l'autre. L'homme n'est-il pas un animal sociable? Pourquoi la ville est-elle devenue polluée par les odeurs et les bruits? Les campagnes jouissent d'une attirance pour le rat des champs. On l'a dit. Le rat des villes, lui, se voit forcé de quitter ses prédilections pour un simple « raté » dans la construction des villes de manière trop anarchique.

Les transports en commun ne tiennent pas toujours la route. C'est incontestable. Le pratique va avec l'investissement le plus intéressant, le plus rentable.

On extrapole des solutions compartimentées. Le train utilisé pour tout déplacement qui ne dépasserait pas les 1000 kilomètres. Le vélo en dessous des 10 kilomètres. La voie fluviale, encore moins chère, à transporter tous les produits non périssables.  Le reste au milieu. De la théorie, tout cela?

L'électricité reste la solution idéale à cause de ses possibilités non polluantes mais il faut qu'il soit supporté par les constructeurs de nos véhicules. L'hydrogène, la pile à combustible, l'énergie de fusion nucléaire sont les projets de demain. Mais le temps presse.

France2 programmait ce 21 octobre, "Le jour d'après", ce film catastrophe et de fiction qui met en garde, si besoin était, que le réchauffement climatique est à nos portes et que ses conséquences, dans l'extrême pessimisme, pourrait plonger nos pays du nord dans un hiver perpétuel. Bizarre de mélanger réchauffement et froidures. Pas si bizarre en définitive d'après les climatologues.

Les catastrophes en film, on aime. Étrangement. Mais, surtout bien à l'abri.

Le cocooning a pris ses quartiers divers et d'hiver, d'ailleurs.

Lors de Noël qui vient de se dérouler, on aurait pu croire que la population aurait été bien plus regardante aux dépenses. Et bien non, pas vraiment. Les affaires ont marché. On s'est réfugié un peu plus que d'habitude dans ses pénates. On a fait exception. On a cassé le cochon sur la cheminée. L'année prochaine faudra changer son fusil d'épaule. C'est dit, les cochons seront au régime. On ne gagnera pas plus l'an prochain. On est préparé. On l'a dit.

De plus, construire va couter plus cher l'année prochaine. Les augmentations arrivent. Le béton, rien que lui, 8%. La brique, il faudra avoir une terrible dose de digestif pour en garder dans le ventre.

Ce "Home sweet home" a décidément son mot à dire mais pas dans la continuité.

La transhumance est-elle obsolète? Faudra-t-il reprendre les routes pour continuer à vivre, par contre? L'écologie pousse à diminuer les frais des déplacements. La finance, au contraire, préconise la mobilité.  La terre, elle, n'aura aucun problème de continuer son autre moitié de vie. Sera-ce avec ou sans nous? Question embarrassante s'il en est.

L'équilibre entre la vie et le rêve est tellement subtil et dépendant de quelques petits degrés de température ou de chaleur. La fiction et le rêve sont une des manières d'approcher la vérité.

74d86cb5308f8d84f5c01d1019b3c0d7.jpgDu côté "fiction", l'avenir est à nous.

Les robots seront bientôt familier dans l'entreprise. Ce sera un changement d'esprit, était-il avouer en mai 2007.

On va pouvoir, décidément, vraiment profiter de cette manne de travaux sans effort.  

 

Décidément, on veut nous faire peur.

Non, nous n'avons pas fini de bouger, c'est sûr.2ce5970d645d3c39a4568e152b8da68a.jpg

Aller ailleurs, rien que pour voir si son semblable y est toujours. Cela devrait rassurer.

Chérie, j'arrive...

Vite, à la maison !

 

f451919e394904587fa8654d7bb112ea.jpgMais, il faut fêter 2008. Surtout, sans appuyer sur le champignon. Ce ne serait pas convenable.

Un cadeau? Aller voir les images des "Galeries bruxelloises en fête". Car,  chez nous, on continue à rire" Cliquez sur l'image suivante: ceb7515474fd2c887951fe48299cbb19.jpg

 

Bonne année à tous!

 

L'enfoiré,

Et Le Panda que va-t-il en dire de tout cela?

 

Citations: 

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