Fidèle, vous avez dit, comme c'est étrange... (10/05/2012)
La base de tout code éthique du couple est la fidélité. Un contrat, une signature au bas d'un parchemin, des vœux qui fixent la fidélité dans une sorte de CDI qui devient, souvent, un CDD. Il y a les anniversaires, les noces pour concrétiser, pour acter. On s'épouse pour le meilleur et pour le pire, dit-on... Oui, mais, il y a les réformistes, les conspirateurs, les prometteurs, les menteurs, les impulsifs, les "extra-conjugués", le "double-vital", les pressés, les décompressés et parfois, quelques fidèles et... un anniversaire.
La fidélité est, manifestement, mis à mal à notre époque. Pas uniquement dans les affaires de couples.
Dans ce dernier cas, on pense au dernier film de 2012, "Les infidèles" mais il y avait eu un précédent, avec le titre au singulier "Infidèle", en 2002. Entre les deux, il n'y a que la mise en forme, quelques mises en plis qui diffèrent pour faire évoluer les manières très personnelles de vivre intra-conjugales et extra-conjugales.
La fidélité n'existe plus toujours ni avec son entourage, ni dans les relations avec son employeur. Le mot "toujours" est à double tranchant.
...
Les contrats signés ne sont plus respectés ou sont détournés de leur but initial. Le turnover n’a jamais été aussi grand à tous les étages. Les sociétés restructurent. Elles le font d’autant mieux que les affaires vont bien. Il faut se rappeler que notre société de consommation pousse à l’égoïsme, au non-respect des promesses et par là, à l’infidélité.
Si l'adage "Un tien vaut mieux que deux tu l’auras" persiste dans les mémoires, il faut bien avouer que cela ne tient plus qu'à un fil très vite coupé derrière des réformes à répétition qui ne sont pas bien ficelées.
Pourquoi en serait-il autrement dans l'intimité d'un couple, avec sa moitié, comme on a l'habitude de dire? On frise plutôt des portions plus congrues que la moitié de part et d'autre de la balance.
Irait-on, un jour, jusqu'à réformer la réforme, elle-même, rien que pour voir autre chose, un changement et dire, devant l'autel des Grands Hommes, que l'on serait fidèle à l'infidélité pour exister ou avoir encore des sujets à raconter?
Mon magazine parlait dernièrement des femmes des candidats à la présidence française, des épouses qui sortent plus d'ombre. Le sexisme, le féminisme en est outrepassé. Seul, Melenchon et Bayrou avaient le conjoint d'origine. Ne parlons pas des artistes de variété, là, ce serait souvent le nième d'une longue série de paragraphes, de chapitres plus ou moins courts.
A la radio, à la TV, dans les journaux, on dénombre « 4% de nouveaux clients ». Pour les anciens, bizarre on n'en dit rien. N'y aurait-il aucune "offre alléchante" pour le justifier.
Les jeunes se "mettent" ensemble pour le meilleur et pour le moins pire, pour tout et tout de suite et la plupart du temps sans mariage officiel contre indiqué pour des raisons fiscales. Quand le pire arrive, quand tout n’arrive pas dans les temps, il n’y a plus personne, c'est la fuite. Tout le monde se rappelle de "Pour un flirt avec toi".
Fréréric Beigbeder parle de ses expériences dans le livre "L'amour dure trois ans". Il est passé au cinéma. Comme préface du livre, on lit "La troisième année, il y a une bonne et une mauvaise nouvelle.
La bonne: dégotée votre femme vous quitte.
La mauvaise: vous commencez un nouveau livre.
L'amour est un combat perdu d'avance". Cela voudrait-il dire que les rééditions de mariage ne marchent pas vraiment mieux? Il y a toujours une comparaison qui se produit, qui s'insinue en cachète.
L'Aventura, chantaient Stone et Charden, il y a bien longtemps....
Étaient-ils des précurseurs de l'infidélité avec une telle chanson sous la bénédiction de la musique?
Samedi dernier, "Les années bonheur" enregistré avant le décès de Charden.
Stone et Charden y étaient bien vivant. Ces années bonheur avec Stone ont duré 5 ans. Après, il y a eu, pour lui, Pascale, Bénédicte, Gabrielle. Mais, c'est Stone, son "premier amour" qui l'accompagnait chez Drucker et chez Sébastien. Le "gars chocolat" et la "fille à la vanille" bercés de fleurettes fleuraient bons le terroir français, ce qui a fait leur succès. C'est bon pour le moral et pour l'exemple, mais les réalités de la vie sont bien différentes. Est-ce dire que je suis contre le divorce? Non, surtout quand c'est par consentement mutuel. Les atomes crochus ne sont pas forcément là.
Le même "cinéma" est partout et même tout en haut de la hiérarchie. On a connu les escapades de notre Roi Albert II, voici que celles du Roi Juan Carlos défraie la chronique de la monarchie espagnole dans le Paris-Match. Une princesse allemande, Corinna zu Sayn-Wettgenstein a, parait-il, fait ressortir le démon de midi ou celui du soir du Roi d'Espagne. "Son tableau de chasse serait de 1500 conquêtes", lisais-je ensuite.
Un chaud lapin, quoi...
Le prestige de l'étiquette, de la renommée, du pouvoir et de l'argent vivent toujours à ce niveau.
...
Les médias
Les médias s'en mêlent aussi. La chaîne télé AB4 s'est fait le propulseur de l'émission "Marrions-nous" qui institutionnalise l'agence matrimoniale sur écran. Suggérer l'envie par de belles candidates aux échanges "culturels" et divers. Koh-Lanta avait donné quelques filons de plus dans ce sens.
Auparavant, les deux membres d'un couple vivaient parfois des vies conjugales parallèles entre domicile et bureau. L'infidélité est montée d'un cran dans la virtualité qui apporte encore plus de fantasmes et de suspense.Badinage et marivaudage en virtuel. Le pied, quoi...
Je vous en avais touché un mot sur le sujet dans "Mariage distancé".
Le Vif L'Express de mi-mars essayait de prouver "Comment le Web dope l'adultère". Ordinateur, téléphone savant et tablettes numériques deviennent complices des amours secrètes et 'traitres'.
"Le Web ne crée pas le problème, mais il amplifie les pathologies", s'empresse de dire, le sexologue.
La proie pour l'ombre dans une affaire d'argent comme une autre.
Oui, on se rappelle de DSK. Pas un fan des TIC, lui. Simplement fou de voyages au septième ciel des hôtels pour calmer ses pulsions.
Les SMS sur ses portables complètent le tableau. Sur son lieu de travail, le "potentiel" de "recrutement" est devenue tellement important qu'on en oublie la prudence. Dans la "Web connection", ce sont les femmes, en alternance, qui sont devenues des objets à force d'être convoitées et chasseuses de proies masculines.
L'agence Gleeden est devenue une mine d'or. Les affiches se sont mises dans les valves publicitaires bruxelloises: "Contrairement à l'antidépresseur, l'amant ne coûte rien à la sécu". On se demande si ce n'est pas une pub pour les avocats.
Le phénomène du FOMO (Fear Of Missing Out) entre en jeu chez les autres. Les réseaux sociaux, Twitter font le reste. Dans la société moderne, il faut faire semblant d'être heureux, d'avoir des amis sous peine d'être rejeté comme oiseau de mauvaise augure. L'injonction du bonheur oblige presque à aller compléter son manque ailleurs et augmenter son palmarès. Femme ou homme sont au même niveau dans ce jeu d'à qui gagne, perd ou gagne.
Skype a un très bel outil de recherche de mâles en partance. La Web n'est pas comme le ferait penser Facebook, un lieu de rencontres entre amis, mais un moyen de communication qui dévie sur des sujets plus "tendances".
Le sociologue Jean-Claude Kaufmann dans son livre "Sex@mour" rappelle tout cela.
Les questions que se posent encore les adolescents trouvent la confirmation dans la pratique. L'éducation sexuelle a seulement montré le chemin.
"Les ados, l'amour et le sexe" de Alain Héril se fixe l'objectif d'être un mode d'emploi.
"La sexualité des adolescents n'est pas une préoccupation nouvelle tant pour les adolescents eux-mêmes que pour leurs parents ou éducateurs. Alain Héril dit qu'il faut protéger ces ados après avoir constaté de visu ce qui se passe dans les fils de la Toile. (livre "Les Ados, l'Amour et le Sexe")
Cependant, beaucoup d'événements médiatisés tendent à nous rappeler combien il est difficile pour les ados d'aujourd'hui d'aborder la découverte de la sexualité de façon neutre et positive.
L'accès facilité aux images représentant des situations sexuelles crues entraîne des malentendus et des interprétations parfois erronées.
Il est donc important de comprendre les enjeux de l'adolescence aujourd'hui pour que parents et éducateurs puissent transmettre quelques clés d'analyse et permettre aux jeunes d'aborder cette problématique avec plus de sérénité.
La construction sexuelle (bouleversements hormonaux et psychologiques, premiers amours, mélancolie, timidité, fascination du risque
) et de ces composantes purement modernes (comportements transgressifs, rapport à la pornographie, importance des nouvelles technologies
), avec l'idée de redonner à l'adolescence sa fonction primordiale : une initiation riche et dynamique pour mieux amorcer l'entrée dans l'âge adulte.".
De plus, devenir adolescent est plus rapide qu'auparavant. Dans le passé, les découvertes laissaient plus de temps au temps pour imaginer.
Des relations intimes d'un condisciple qui se sortent de Facebook et se retrouvent sur des sites pornos. Pourquoi en serait-il autrement?
Est-ce, d'ailleurs, toujours l'homme qui reste le chasseur?
Rien n'est moins sûr. Faut pas se leurrer. Le féminisme a changé la donne. L'égalité des sexes revendiquée et tout ce qui va avec.
Les cougars veillent.
La planète Vénus a-t-elle rencontré Mars?
Quand on connaît les différences entre les deux planètes, cela pourrait y ressembler, mais ce serait vu de trop loin ou alors par osmose, mais sans volonté naturelle de se concilier les mêmes prérogatives.
Quand il y a de l'orage dans l'air, que des troubles se manifestent, que les flèches commencent à pleuvoir, il faut se rappeler que les femmes sont des Amazones et qu'elles en ont plein en stock avec agressivité.
Que reste-t-il à faire?
Simple, ne pas regarder la longueur des flèches mais seulement parrer au plus pressé: rester calme, répondre en parant les pointes de flèches avec un certain flegme et pragmatisme.
C'est pas gagner d'avance, mais au moins, les parties d'échecs se termineront pas des "Pat".
"60 clés pour réussir son couple" du Dr Marie-Claude Gavard, préconise d'entretenir la communication. Le casting mutuel du départ qui cachait les disgrâces potentielles, est loin et accepter les différences. Aimer est un drôle de mot qui détient quelques appendices inattendus qu'il faut apprendre à connaître.
Ne pas oublier le "J'ai besoin de parler", de Lisa Angell qui vaut vraiment le détour.
Avec deux divorces pour trois mariages, les Belges seraient les champions d'Europe avant les Lituaniens et les Tchèques. Quatorze ans de vie commune, c'est la moyenne européenne.
Chez les animaux, le sexe n'est pas une question mais une réponse de vie ou de mort. Prolonger la vie de ses gènes dans la génération suivante. Oui, il y a aussi les bonobos...
Mais, au fait, pourquoi ai-je pensé sortir ce billet aujourd'hui?
Ne le répétez pas, je fête, aujourd'hui, mes noces d'émeraude. Pour des jeunes, cela pourrait aller jusqu'à l'idée d'une catastrophe avec la phrase "Mes sincères condoléances" qui viendrait s'ajouter dans le processus.
Un dialogue entre une femme et un homme, jeunes, pourrait bien être:
-C'est notre anniversaire de mariage, trois ans, comment cela est-ce possible? Le temps a passé si vite. Est-ce l'égalité des sexes qui a permis cela?, dit l'homme.
-Qu'est-ce que tu entendes par là?
-Oh, par là, pas grand chose. Cela dépend de ma longueur, de tes grosseurs....
-Je ne veux pas parler de ton sexe, mais de notre sexualité en couple.
-Ah, bon, pardon, chérie. Que veux-tu entendre, alors? Qu'on se rapproche encore, qu'on se ressemble ou qu'on se fait dépasser par nos amis?
-Que notre amour n'aura pas de fin.
-Tu sais, c'est comme sur une autoroute. Je te rappelle, il y en a qui dépasse par la gauche, un autre par la droite. Et on finit toujours ensemble dans le même décor.
- Ah. Vu sous cet angle...
- Chérie, sache-le, je t'ai épousé afin qu'il n'y ait pas 4 malheureux.
- 4 malheureux ?
- Oui, toi, moi et les deux qui nous auraient épousés chacun.
La perception des noces, de l'amour d'une femme et d'un homme, des mots utilisés seront toujours, quelque part, différents.
Bien sûr que sur l'oreiller, on oublie tout.
...
Les anniversaires
Il y a une petite règle de la sexualité qui s'appelle M.M.S.
Vous ne la connaissez pas? Elle est pourtant connue, mais incomplète. Je la complète par tranche de dix ans puisque nous avons le système décimal et que la durée de vie s'allonge.
Aux noces de coton, MMS, c'est Matin, Midi et Soir.
Aux noces d'étain , c'est Mardi, Mercredi et Samedi.
Aux noces de porcelaine, c'est Mars, Mai et Septembre.
Aux noces de perle, c'est Miel, Marmelade et Sel
Aux noces d'émeraude, c'est Musique, Murmures et Solitude
Aux noces d'or, c'est Meilleurs Moments de Souvenirs
Aux noces de diamant, c'est Money, Momentum et Sensibilité
Aux noces de platine, c'est Motus, Mollesse et Sinistrose
Aux noces de chêne, c'est Monologues, Motus et Silence
Aux noces d'eau, c'est l'arrosage des fleurs, tout simplement.
Dans le haut de la barre des âges, on entend des blagues comme "Avec l'âge, les raideurs se déplacent", "Les vieux regardent toujours les filles mais ne savent plus pourquoi".
Quand on partage toutes les heures à deux, là, mettre de l'eau dans son vin, partager les tâches, ne pas avoir deux coqs sur un même "fumier", laisser de la liberté à l'autre sans intervenir, chercher la complémentarité plutôt que opposition peut aider. Comme une question d'électricité qui fait que le "+" est attiré par le "-". Éliminer les excès de part et d'autre. Chacun avec un "jardin secret", une "indépendance" d'esprit pour pouvoir tourner les pages à problèmes. Regretter les erreurs du temps passé, être revanchard, c'est perdre son temps. Alors, se ressembler trait pour trait ou au contraire, être complémentaire?
Je dirais complémentaire. Pas deux coqs sur le même fumier...
Les hommes sont désavantagés par rapport aux femmes en matière de disputes, parce que celles-ci expriment leurs émotions bien plus facilement.
Alors, quand elle arrive, il s'agit de rester froid, lucide pour garder le contrôle sur la situation car s'emballer, c'est l'envenimer. Quant à bouder, c'est la solution de facilité qui n'apporte aucune solution durable.
...
Les conseils
Alors, "ils" donnent 5 conseils pour gérer les disputes et les raisons invoquées sont parfois amusantes si pas stratégiques:
- Ne jamais lui dire de « se calmer » (ou ses variations)
Et surtout pas si elle est déjà hors d’elle ! Cette expression particulièrement agaçante ne fera que jeter de l’huile sur le feu.
- Employez la première personne
Au lieu de dire « tu ne m’écoutes pas », dites plutôt « j’ai l’impression que tu ne m’écoutes pas ». Les phrases qui commencent par la première personne semblent moins accusatrices, et seront plus susceptibles de recueillir son écoute et sa bienveillance. Et peut-être pourrez-vous obtenir des excuses ? Qui sait ?
Les femmes redoutent de passer pour des folles. Il est donc malvenu d’insinuer que vos amis ont fait des remarques à propos de sa « bizarrerie ». De toute façon, ce type d’argument n’amènera rien : elle ressentira que vos amis ne peuvent que vous soutenir. De plus, lors de la prochaine rencontre avec les amis en questions, elle se sentira très mal à l’aise. Enfin, c’est le type d’argument qui risque de vous poursuivre pendant des lustres…
- Ne faites pas de menaces creuses
Pour la bonne raison qu’il y a de fortes chances qu’elle vous prenne au mot… Ne donnez jamais d’ultimatum.
- Mentez !
Dès qu’elle vous demande avec un regard agressif si vous comprenez ce que vous venez de lui faire ou de lui dire, mentez, et dites que oui, vous voyez bien de quoi il s’agit, et demandez-lui si elle veut en parler tout de suite, ou un peu plus tard. Avec cette réponse surprenante, vous pouvez lui faire baisser la garde et vous laisser le temps d'essayer de comprendre effectivement pourquoi vous l’avez offensée, pour trouver ensuite un moyen de vous faire pardonner.
Parler de « nuit de noces », de « lune de miel », c'est remonter à l'époque babylonienne où l'on y buvait de l'hydromel, le vin de miel et s'est perpétuée grâce à la culture grecque. En effet, la mère de la mariée donnait un pot de miel au jeune couple avant de les laisser.
Dans le folklore français, on donne des noms de noces aux anniversaires de mariage, associés à une matière.
Mais pourquoi, diable, 40 ans de mariage représentent les noces d'émeraudes? Il n'y a pas longtemps, je l'ignorais.
L'étape d'avant, les 35 ans, les noces de rubis, sont passés sans avoir fêté quoique ce soi.
Avec le poids des ans, cela prend, tout à coup, plus d'importance.
Dès les noces d'or, ce sont les maisons communales qui invitent les "rescapés" qui sont malgré l'allongement de la vie de moins en moins nombreux.
J'ai cherché. Et ce que j'ai trouvé, m'a stupéfait.
Des noces "anniversaires", cela va de 1 à 100 ans. On a vraiment pensé à tout.
Sylvie Vartan confond l'amour avec une cigarette
Mon hebdo en parle même. Non, pas de mes noces d'émeraude. Du 29 avril et des noces de cotons de William et de Kate avec la mention "Sa place à la Cour et dans les cœurs".
Il est dit: "Premier anniversaire de mariage dans la plus "stricte intimité" après un milliards lors du mariage. Un tendre tête-à-tête après une séparation, due aux obligation du Prince, en mission aux Malouines avec la RAF. Belle-maman a fêté, pendant cela, son jubilé de diamant avec 60 ans de règne. Kate a su se montrer à la hauteur de son rang, sans arrogance ni timidité"
Plutôt "glamour" que cela, tu meurs. Jeune et beau, cela fait toute la différence et organise le buzz.
Un an pour Kate et William et ce sont les "Bravos" de la foule... Faudra qu'ils y mettent beaucoup du leur pour arriver aux noces d'émeraude. A la cour d'Angleterre, il y a eu, quelques ratés avec les couples qui y ont gravité. L'expérience de belle-maman, the Queen Élisabeth II, la matriarche, n'a pas servi d'exemple à son entourage.
Donner des filons de l'expérience en comptant les années? Le calcul mental s'effrite et s'embrouille avec les années.
Laissons, donc, parler les "spécialistes" et pas uniquement les sexologues.
Le magazine Philosophie questionnait Jacqueline Bir, 78 ans, a marqué le théâtre bruxellois pendant 60 ans. Mariée à Claude Volter, décédé en 2002. Elle dit "Je suis une enthousiaste lucide positive. J'ai le devoir d'être joyeuse. Quand il y a quelque chose d'exaltant qui naît entre deux êtres, ça vous marque à vie. Réussir sa vie amoureuse est un travail surhumain. L'amitié reste la plus forte, la plus solide. Rien n'a été créé pour être pérenne. Les gens qui ont peur, qui repoussent l'autre en le sommant de s'adapter à nous, ignorent tout de l'Histoire. Nous sommes ce que nous créons, jour après jour, en gardant la dérision, en sortant de l'image. Jouer, comme vivre, c'est l'art de l'éphémère. Nous ne sommes qu'une plume dans le vent".
"Mars, le mois des divorces", dit une analyse de findlaw.com. C'est évident, c'est le printemps et la sève monte. "Les recherches sur Internet concernant le mot-clé « divorce » augmentaient de 50% en janvier et connaissaient aussi leur apogée en mars.". Les affaires reprennent pour les avocats, au mois de mars. Relation de cause à effet. Il faut toujours des gagnants quelque part.
Le neurologue Amir Levine distingue trois types d'attachement :
- Confiant : Si vous aimez authentiquement et recherchez la proximité, mais sans vous soucier d’être aimé en retour, vous appartenez à cette catégorie, comme la moitié de la population.
- Anxieux : Vous appartenez à cette catégorie lorsque vous avez privilégiez l'intimité et la proximité dans vos relations amoureuses, mais que les sentiments que l’autre éprouve à votre égard ont beaucoup d’importance pour vous. Les personnes de ce groupe ont tendance à avoir du mal à oublier un chagrin d’amour, et elles se sont encore amoureuse d'une personne aimée même des années plus tard. Elles sont très sensibles aux petits changements dans l'humeur de leur partenaire et redoutent de manquer de proximité avec lui.
- Fuyant : Vous êtes du genre fuyant si votre priorité, c’est l’indépendance, et que vous avez tendance à mettre de la distance entre vous et votre partenaire. Souvent, les personnes de cette catégorie ont l’impression qu’elles n’ont pas encore rencontré « le prince charmant » ou « la femme de leur vie » , et elles sont tentées de mettre fin à la relation en cours pour cette raison. Mais le problème n’est pas là, selon Levine, mais il provient plutôt de leur manque d’aisance avec la notion d'intimité.
Et quand on est confiant, anxieux et fuyant, à la fois? Cela devient quoi? Explosif?
Une vidéo sur la sexualité des seniors "Safe sex for seniors", faisait dernièrement le buzz sur Internet.
Dernièrement, une discussion "to be or not to be parent" faisait débat.
Et oui, il n'y en a pas eu en stock. Suis-je parmi les anormaux ou est-ce une connerie que de le penser?
Dans la chanson, on parle plus d'amour que de fidélité.
Il y a eu Trenet, Roch Voisine et Julio Iglésias.
Après cela peut devenir ou ressemble aux chansons de Brel des "Vieux Amants" ou de Regiani avec "Le temps qui reste"...
Et puis, c'est tout. Plus rien.
...
Un poème
Je ne vais pas en ajouter une. Juste un petit coup d'anniversaire en vers.
Noces d'Émeraude
Quarante ans d'odes
D'années qui s'érodent
Pas de terribles périodes
Juste une vie bien chaude
Qui jamais ne démode
Un anniversaire, une noce
Souvenirs que l'on endosse
Que l'on espère pas rosses
Mais que l'on désosse
Sans avoir de bosses
Avec la seule aide d'Éros
On espère toujours une bonne suite
Qu'elle ne devienne pas une fuite
Poussée, à la dispute, qui trop vite
S'envenime avant qu'elle ne s'effrite
En attendant les noces de diamants
Tout reste à faire en tant qu'amants
Tant qu'il y a de bons sentiments
Tant que l'amour, jamais, ne dément
Revenons à nos moutons, à mes noces d'émeraude.
Je suis fana d'Internet, pas d'enfant, au vu de ce que j'ai lu ailleurs, je dois être un incurable "fidèle"...
Les enfants synchronisent souvent la vie de couple. Parfois, ils la saturent et l'étouffent.
Les "vieux amants" de Brel pourrait tout résumer pour certains. Lui parlait seulement de 20 ans.
Que dire sinon que si on parvient déjà à être fidèle à soi-même, en accord avec soi-même, c'est un premier pas vers la sagesse.
"Pour pouvoir aimer, il faut d'abord s'aimer soi-même", écrivait encore Beigbeider dans son livre. S'aimer permet de se remettre en question en toute conscience du chemin à parcourir.
Surtout, oublier les contes de fées et les fantasmes.
Les enfoirés le sont et le restent.
Fermez le ban, à la suivante... décennie.
Voyons, on investit dans un fond qui donne confiance...
Voilà ce qui arrive quand on a une perle et la coquille de l’huître tout entière.
L'enfoiré,
...
27/9/2012: Une étude norvégienne, qui expliquerait bien des choses
- "Non, Pénélope, on ne dit plus "bonne chance" aux gens qui se marient. Que "courage", Corine Piget
- « Célibataire : Accro au sexe ou à Internet. Sinon : divorcé. », Luc Fayard
-
"Je préfère glisser ma peau sous les draps pour le plaisir des sens que la risquer sous les drapeaux pour le prix de l'essence.", Raymond Devos
- "A l'égard de quelqu'un qui vous prend votre femme, la pire vengeance est de la lui laisser", Sacha Guitry
- "Une auto-stoppeuse est une jeune femme généralement jolie et court vêtue qui se trouve sur votre route quand vous êtes avec votre femme", Woody Allen
5 février 2016: Le magazine "Psychologies" en parle
10 mars 2016: Une découverte scientifique sur le coupe (vidéo) dit que l'immunité est améliorée en couple: tout ceux qui se ressemblent s'assemblent et finissent par se ressembler
14 mars 2016: Le film "Tous les espoirs sont permis"
20 octobre 2016: "Tu veux ou tu veux pas" passé à la télé
Commentaires
Coïncidence, voilà qu'Anne Blanpain parle de couple au niveau européen:
Un p'tit plan à trois?
Soyons ouverts et francs: le couple traditionnel c'est dépassé, il faut élargir son horizon, un homme + une femme ça ne suffit plus. Un peu d'air frais, un p'tit plan à 3 ou 4 ça ne fait pas de tort hein?!
Prenez le couple franco-allemand par exemple. Un couple qui tourne sur lui même depuis quelques années. Bien sûr, quand on débute dans la salle de presse européenne, les anciens vous font répéter en boucle "dans l'Union, l'accord franco-allemand est indispensable mais pas suffisant" tant il est vrai que ce couple franco-allemand est le cœur de l'Union depuis ses origines. Il s'agissait de pousser ces deux pays qui se tapaient régulièrement dessus à partager autre chose que des morts sur un champs de bataille. Et puis il y avait cette idée que si des pays, des cultures, des traditions si différentes parvenaient à s'entendre, les autres européens avaient toutes les chances de se retrouver dans ce mariage.
Et l'Est alors?
Rassembler le nord plus germanique et le sud plus latin, c'est une bonne chose. Mais les pays d'Europe centrale et orientale sont entrés dans l'Union il y a près de 10 ans pour certains et dans la tête de plusieurs membres de la vieille Europe, cet élargissement n'existe toujours pas concrètement.
Ce n'est pas faute de voir les nouveaux faire des efforts. Prenez la Pologne: grand pays, l'une des premières destinations en Europe des investisseurs français, la Pologne qui connaît un taux de croissance à faire baver les autres, la Pologne qui depuis l'arrivée de Donald Tusk a résolument choisi la voie européenne et mériterait qu'elle soit un peu mieux considérée. Il y a bien sûr les rencontres du triangle de Weimar entre la France, l'Allemagne et la Pologne mais ça ressemble un peu à un alibi pour permettre de dire à Paris et à Berlin: "Oui oui on sait bien que la Pologne est dans l'union."
Bien entendu, il restera toujours indispensable que la France et l'Allemagne coopèrent et déminent les dossiers compliqués mais peut être en impliquant d'autres sensibilités dans la fabrication de leur accord à deux. Histoire d'éviter de se retrouver dans un duel franco allemand ou de passer pour un couple trop directif.
La nouvelle donne en France aura évidemment des conséquences sur le couple franco-allemand, les personnalités seront plus faciles à accorder dit-on, mais la définition du mot croissance par exemple pourrait créer quelques tensions. Mario Monti qui a, en Italie, appliqué l'austérité tout en essayant de ne pas tuer la croissance a déjà proposé ses services de conseiller conjugal entre Paris et Berlin.
Et François Hollande a juré qu'il s'intéresserait davantage aux pays de l'Europe de l'Est
Ça ne changera sur le fond des dossiers à court terme mais ça changera peut être l'atmosphère des réunions européennes et on a beau dire, un sommet européen c'est d'abord une réunion de 27 hommes et femmes qui sont plus ou moins bien disposés aux compromis, plus ou moins en confiance, plus ou moins sur la défensive.
Source: http://www.rtbf.be/info/chroniques/chronique_un-p-tit-plan-a-trois-anne-blanpain?id=7765376&chroniqueurId=5036153
Écrit par : L'enfoiré | 10/05/2012
Vu la dernière intervention de Merkel devant son parlement :
La rigueur pour les autres et la croissance pour l'Allemagne c'est bientôt terminus.
"Cesser dans cette direction rigoriste replacerait l'Europe dans la situation de 2008" : Pourtant les USA ont démontré le contraire, pourtant ils sont blindés de dettes.
"La croissance à crédit n'est pas envisageable" : Et faire assumer à l'état Allemand 80% du coût du chômage technique, c'est pas de la croissance à crédit peut-être ?
J'ai bien l'impression que Merkel sent déjà qu'elle est marginalisée en Europe, elle n'est plus seule et les Allemands aiment bien commander mais pas négocier d'égal à égal. Comme c'est dommage pour elle Sarko le négociateur fantoche n'est plus ...
Le compromis ce n'est pas son fort, elle ne veut même pas des Eurobonds.
La question est : Veut-elle d'une Europe Européenne ou d'une Europe 100% Allemande ?
Surtout sur la question du "retrait de l'Afghanistan" elle n'a absolument rien à dire, elle ne peut s'appuyer sur aucun texte Européen lui donnant tout pouvoir sur notre armée d'autant qu'elle en a déjà retiré SES troupes Allemandes ! (L'Allemagne ne paye pas NOS factures d'OpEx que je sache...)
Les Français savent très bien les relations ultra-privilégiés de l'Allemagne avec les USA qui datent d'avant 1939 mais plus encore depuis de la guerre froide, elle nous prendra pas pour d'incultes débutants !
Qu'elle instaure un salaire minimum en Allemagne et qu'elle envoie ses troupes en Afghanistan, après elle pourra commencer à discuter de façon crédible ;)
Elle va devoir négocier et faire des concession, à son grand désespoir ...
Snif snif Angela, Sarkozy ton petit strudel a été licencié pour délires extrémistes.
No pasaran Angela, no pasaran !
Écrit par : Sun T | 10/05/2012
Je vais essayer de recadrer ce commentaire avec le sujet de la "fidélité" de l'article.
"Soyons ouverts et francs: le couple traditionnel c'est dépassé, il faut élargir son horizon, un homme + une femme ça ne suffit plus. Un peu d'air frais, un p'tit plan à 3 ou 4 ça ne fait pas de tort hein?!" disait Anne Blanpain et qui m'a poussé à introduire son billet ici.
>Le couple en question, Merkel et Sarkozy, n'existe plus. La fidélité entre eux non plus.
Bien caricaturé par Kroll: http://mediatheque.lesoir.be/v/le_kroll/53820120505k.jpg.html
On passe du MerkozyLand au Merkohollande avec les mêmes habitants
A 27 autour de la table, on ne peut plus "jouer au couple". Avec Hollande, cela risque de se corser.
Nous sommes, en Belgique, entre deux "Hollande".
"La rigueur pour les autres et la croissance pour l'Allemagne c'est bientôt terminus."
>Exact.
"Pourtant les USA ont démontré le contraire, pourtant ils sont blindés de dettes."
>Et, en plus, ils s'en sortirons plus vite que nous.
Paul Krugman était interviewé hier à Bruxelles: "Il tire un constat d'échec pour les politiques d'austérité en Europe.
La zone euro doit accepter une inflation de 4% et l'Allemagne 4,5% pour enrayer la crise."
"La croissance à crédit n'est pas envisageable"
>Absolument. La vraie croissance, celle qui en génère elle-même à son tour.
et fidéliser le rendement avec tous.
Écrit par : L'enfoiré | 11/05/2012
-"Soyons ouverts et francs: le couple traditionnel c'est dépassé, il faut élargir son horizon, un homme + une femme ça ne suffit plus. Un peu d'air frais, un p'tit plan à 3 ou 4 ça ne fait pas de tort hein?!" disait Anne Blanpain et qui m'a poussé à introduire son billet ici.
Je ne suis pas du tout d'accord avec ce précepte, c'est un précepte consuméristes au possible.
La vérité est que le sexe n'est pas pornographie, c'est à 90% intellectuel et travail d'imagination, teasing, fantasme .
C'est bien là une escroquerie tout à fait dans l'air du temps. L'industrie pornographique représente 100 milliards de dolars/ an .
Donc les gens se masturbent seuls ou à plusieurs dans l'illusion de liberté du modèle imposé qu'est la pornographie.
Les féministes n'y trouvent rien à redire "on ne parle pas la bouche pleine", car dans cette industrie là la femme est soumise, adore pratiquer la fellation, avaler, se faire fesser, fister, sodomiser etc...
Super du fric sans même se demander où est le plaisir dans tout cela .
On nage en plein Mac Donald de l'amour et de la relation sexuelle, rien à voir avec la grande gastronomie !
Un grand plat c'est comme l'amour : Ingrédients de base de qualité + rêve, fantasme, imagination, douce torture qu'est la retenue . C'est comme un divin repas qui ne se livre pas sans .... ....Amour (le mot est lancé) .
Même pas l'amour d'un autre mais l'amour de l'amour suffit .
A bas leur cadences infernales pornographiques, vive l'érotisme et la vraie liberté .
Au passage encore un cadeau des USA relayé par certains pays Européens Anglophones et Germanophones . (R.U, Pays Bas, Allemagne)
Décidément on retrouve la même fracture la matière que nous la retrouvons dans la vie européenne .
Les peuples Latins n'ont rien à voir avec leurs voisins, nous n'avons pas poussé sur le même terreau .
L'un est pornographique et consumériste, l'autre voit la vie d'un côté plus romantique .
Le plus beau c'est de réaliser que ceux qui nous ont fait la révolution sexuelle et sociale sont ceux qui aujourd'hui sont derrière le tiroir caisse. Des jacques Séguéla qui aujourd'hui estiment qu'à 50 ans si t'as pas une Rolex tu as loupé ta vie !
Il faut dégager cette génération d'escrocs manipulés/manipulateurs, place au sang neuf qu'ils s'efforcent d'étouffer dans l'oeuf depuis bien trop longtemps .
Nous avons mis 300 ans à construire le citoyen moderne, les USA et le modèle ultra capitaliste ont mis moins de 40 ans à détruire le citoyen pour en faire un CONsommateur.
« Bipêde à station verticale toujours faut se tenir debout .
Bipêde à station verticale parfois, parfois, a la nostalgie de la gadoue . »
C'est une pure régression que nous vivons là, 300 ans à s'écarter du Darwinisme pour y retomber comme on retombe dans la fange...
Décidément le modèle de société made in USA c’est la régression Républicaine au stade bucco-anal.
Une putain de régression qu’ils nous vendent pour une évolution : « Humm humm fuck, dick, hum hummm » ...
C’est qu’en plus ils ont du vocabulaire pour nous vendre leur merde les babouins ;)
Écrit par : Sun Tzu | 21/05/2012
Que dire de plus, sinon que j'applaudis.
Est-ce que tout est venu des USA, je ne puis le dire, sinon que ce sont les rares couples américain qui sont restés toute une vie ensemble et qui font l'exception.
Paul Newman est un exemple totalement opposé.
Lui a voulu se marier deux fois ... mais avec la même femme, Joan Woodward. Mais c'est vrai il a eu une expérience malheureuse au début.
Se marier, c'est quelque part s'accepter comme on est, et faire abstraction du reste.
De là est venu mon titre "Fidèle, vous avez dit, comme c'est étrange..."
Mais, le manque de fidélité est aussi quelque chose qui dépasse le cadre d'un couple et qui s'étend dans les entreprises.
Avant, il fallait fidéliser. Avoir un CDI. Aujourd'hui, si on parvient à obtenir un CDD, c'est déjà pas mal.
Écrit par : L'enfoiré | 21/05/2012
Tout n'est pas venu des USA s'agissant de culture, ils n’en ont tout simplement aucune . sic
Tout le modèle économique et les institutions internationales sont made-in USA, c'est bien ça le problème .
Hypercapitalisme et Hypercommunisme, URSS -USA j'ai du mal à faire la différence entre deux escroqueries extrêmes ;)
Reste que nous avons fait le procès du Communisme, le procès de l'HyperCapitalisme est pour demain matin à l'échelle historique ...
"Être riche c'est une question d'option de vie. C'est posséder l'intelligence d'avoir moins de besoins que de revenus."
Je ne cesse de te dire que je suis très très riche, bien plus que quand je gagnais 8 fois mon salaire actuel !
Être un petit bourgeois c'est une tournure d'esprit, rien à voir avec les nouveaux riches c'est exactement l'opposé ;)
Dit à un nouveau riche : "Se foutre une plume dans le cul c'est le nec le plus ultra" il le fera sans hésiter histoire de faire bling-bling. sic
Dit à un petit bourgeois la même chose et il te dira : "Le nec le plus ultra est d'être, dépense inutile d'acheter une plume et se la carrer !" . Il se baisse et ramasse une plume de pigeon à terre pour le prouver.
L'un vit dans la masturbation et le fantasme, l'autre vit dans l'érotisme et la réalité.
Nous voyons très bien la différence en politique :
Sarkozy = Masturbation et fantasme = impuissance .
Hollande = érotisme et réalité = créativité .
D'un côté un nouveau riche, de l'autre un petit bourgeois.
Même dans le choix de leurs compagnes de Hollande et Sarkozy, y'a des choses qui ne s'apprennent pas comme le "bon goût" ou "le sens des réalités" ou même "le bon sens" ou la conscience des rapports de force ;-)
L’un aime les « porte manteaux » l’autre aime les « miss France » , le bon goût ne s’apprend pas et ne suit pas les modes !
Qu'il est bon de vivre ENFIN avec un président qui n'est pas : vulgaire, pornographe, impuissant, nouveau riche, jaloux, frimeur, paranoïaque, complexé, mégalomane etc... (j'ai le sourire rien qu'à l'écrire d'autant que c'est juste "juste" ;)
La seule ombre au tableau les branleurs du sortant restent dans le paysage à branler, ils pensent que c'est leur métier désormais tant on les a dévoyés.
Actuellement ils sont tous en train de nous faire peur, Coppé et Bertrand en tête de liste : "Si vous ne vous masturbez pas ayez peur ! Vos testicules vont éclater tout comme si Hollande est élu ce sera la 3 éme guerre mondiale..."
Dieu que l'UMP des impuissants est pathétique, je ne diffame pas je constate Mr le Juge !
Écrit par : Sun Tzu | 21/05/2012
Je l'ai raté en partie, hier, on parlait de cela sur Kiosque, je le reprendrai jeudi. (je vais le revoir de ce pas, en différé)
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/Revoir-nos-emissions/Kiosque/Episodes/p-21632-Baptemes-diplomatiques.htm
Devine qui je préfère pour son franc parlé, l'italien, Alberto.
Écrit par : L'enfoiré | 21/05/2012
Alberto.
Il n'est pas Français mais Italien, ça se voit et surtout ça s'entend car il compare ce qui est incomparable.
Le gouvernement Hollande est une première en bien des matières :
-Ouverture aux cultures d'origine "non France" sans en faire comme Sarkozy "les Arabes de service" . (c'est très différent)
-Ouverture à la jeunesse du gouvernement.
-Ouverture aux femmes.
-Ouverture à ceux qui n'ont jamais été Ministres.
-Ouverture aux autres bords politiques. (écolos, radicaux etc...)
-Ouverture aux compétences Filippetti à la culture et Duflot à l'urbanisme (judicieux et inattendu, on a évité Jack Lang j'ai eu peur jusqu'au bout)
J'en passe et des meilleures ...
Tout a commencé par les primaires Socialistes, là c'est un coup de maître et une bonne grande claque dans la tronche de l'UMP .
Claque méritée, on ne peut que mépriser l'UMP dont désormais nous connaissons la nature profonde : Malhonnête, casseroles politico-financières, arrogance, mépris, racisme, vulgarité, paranoïa, dictature etc...
Le seul type qui a gardé un peu d'honneur à l'UMP porte le nom de François Baroin, ça se remarque à ce qu'en ce moment il ne raconte pas de conneries contrairement à Xavier Bertrand et Jean François Coppé.
(quand je pense que la descendance de Borgia NKM veut se présenter en 2017 je me dis qu'ils se croient encore en monarchie à l'UMP) http://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_Borgia
Sans Baroin il ne resterai que des fous à l'UMP : Ils devraient fermer leur bouche, au moins ils donneraient l'illusion d'une pudeur ...
Mais pour des têtes à claque c'est plus fort qu'eux, il faut se faire remarquer "vulgaires jusqu'à la mort" !
(tuez-les donc pour leur rendre service !)
Je ne sais pas si tu imagines le nombre de charges potentielles que Hollande a effacé en si peu de temps ...
A tel point que Marine Le Pen en est à mendier l'union de la droite à l'UMP tellement comme le disait De Gaulle : "La France est le pays qui a la droite la plus bête du monde" (fin connaisseur ! La droite tente d'oublier cette sentence historique pour mieux la confirmer .)
Imagines le mouroir pour le PS et pour les Français si DSK était à la place de Hollande ...
L'UMP ce n'est plus la peine d'en parler, maladies génétiques incurables.
Écrit par : Sun Tzu | 21/05/2012
A mon tour, d'être dépassé par tes dires de l'intérieur.
Barouin, j'ai entendu le nom sans aller plus loin.
Je te fais confiance.
J'en apprends beaucoup via les imitateurs comme Laurent Gerra, Cantelou.
Madénian j'aime aussi. Quelle vivacité d'esprit.
Je me marre.
Écrit par : L'enfoiré | 21/05/2012
Je me sens bien avec un café serré, je suis aussi risque manager:
http://www.rtbf.be/info/media/video_thomas-gunzig-dans-le-cafe-serre-09-05-2012?id=1727782&mediaset=rtbfinfo--matin-premiere&type=video
Écrit par : L'enfoiré | 10/05/2012
Comme je parlais des enfants qui souvent cristallisent les couples.
L'Echo du jour avait une certaine Myriam Leroy ( http://www.facebook.com/pages/Myriam-Leroy-naime-pas/147132528667984 ° qui lançait son coup de gueule en réglait ses comptes dans le journal.
Titre : riches et pauvres. Je cite:
"Être riche c'est une question d'option de vie. C'est posséder l'intelligence d'avoir moins de besoins que de revenus.
François Hollande vient d'être élu avec la conviction de gauche.
A partir de quel montant est-il plus avantageux de voter de droite?
Quand on a des mômes, il faut une voiture pour transporter la marmaille, un solide budget shopping pour les vêtir, les chausser, une maison avec jardin...
Partisane de la ligature des trompes forcée et de vasectomie dès la puberté, j'avoue que pondre une descendance nombreuse sans avoir les moyens de les entretenir, me dépasse un peu mais, c'est un choix. Un choix qu'il faut assumer ensuite."
Vrai. Comme il faut assumer n'importe quel choix avec ses avantages et ses inconvénients. Et peut-être donner le temps au temps.
Écrit par : L'enfoiré | 21/05/2012
"Contrairement à l'antidépresseur, l'amant ne coûte rien à la sécu"
-"Tu dragues la nana, tu lui paye un verre, tu l'invites chez-toi et lui offre le gîte et le couvert.
Le lendemain matin tu te réveilles avec la gueule de bois à côté d'un monstro-plante, tu es fauché en prime t'as le SIDA ou une bonne hépatite C.
Ajoutes à ça les emmerdes d'une folle qui t'accuse de viol car elle "était bourrée. T'as vraiment pas de bol si elle te fait un enfant dans le dos capote ou pas capote et tu l'apprends 9 mois plus tard. Tests de paternité et pension alimentaire à la clé !"
-----
L'affaire DSK nous apprend beaucoup.
Vu les habitudes tarifées du monsieur,je doutes fort qu'il se soit intéressé à une vilaine femme de chambre alors que moins de 10 heures avant il se tapait une bombe.
Faire venir ses « jouets » de France ce n’est pas donné à tout le monde et ça relève d’une certaine prudence.
J’ai bien du mal à croire que quelqu’un de si prudent et si regardant sur la qualité puisse se soulager sur une femme de chambre pas même charmante qui pue la sueur à plein nez.
Les traces ADN la belle affaire, DSK avait l’habitude d’avoir à se débarrasser de préservatifs.
Pour une poignée de dollars une petite immigrée qui a menti à l'administration US peut-être prête à tout pour ne pas être expulsée. (même s'enduire de foutre)
Qu'il ait eu une relation avec une collègue du FMI cela ne fait aucun doute, la maitresse éconduite aura voulu se venger connaissant la propension de la justice à être borgne lorsqu'ils s'agit de relations homme/femme. (devant la loi la femme est une sainte, l'homme est toujours le salop même si il s'est fait tuer)
Qu'il se soit allégrement servi de sa position et de son rang, ait abusé de prostituées cela ne fait aucun doute .
En revanche pour l'affaire du Sofitel la ficelle est un peu grosse, si l'affaire eut été vraie la direction de l’hôtel aurait fait comme d'habitude : Étouffé l'affaire en interne, promu la femme de chambre ou virée si elle ne savait pas tenir sa langue...
Je ne vais pas viser très bas, les ordres venaient d'en haut et je serai Denis Hennequin que je me ferais beaucoup de soucis ...
Je serai actionnaire du groupe Accor que je ne tarderai pas à vendre mes actions.
Quand un si grand groupe hôtelier prouve à ses plus gros clients qu'il leur offre un gîte d'une si piètre sécurité, il peut s'attendre à se passer de ses clients.
Désormais chaque client du groupe Accor sait ce qu'il risque en le fréquentant : Rien que moins que l'enfer.
Sofitel et le groupe Accor c'est déjà du passé.
Il y aura des conséquences c'est une évidence, la première chose qu'on demande quand on est hébergé c'est de ne pas dormir au milieu du danger .
Écrit par : Sun Tzu | 21/05/2012
Quel est le meilleur indicateur pour prédire que votre couple a encore un avenir?
« J’ai constaté que rien ne prédit aussi précisément l’avenir d’un mariage que lorsqu’un couple raconte son passé », affirme John Gottman, un chercheur spécialise des relations de couples, que Carol Tavris et Elliot Aronson citent dans leur livre, « Mistakes Were Made (But Not by Me): Why We Justify Foolish Beliefs, Bad Decisions, and Hurtful Acts ».
Et cet avenir peut se prédire avant même que les couples ne se doutent que leur mariage est en danger. Gottman et son équipe ont interrogé 56 couples, et ils ont pu suivre 47 d’entre eux sur les 3 années suivantes. Au moment du premier entretien, aucun des couples ne parlait de se séparer, mais les chercheurs étaient tout de même capables de prédire avec 100% de précision les 7 couples qui allaient divorcer.
Durant ce premier entretien, ces 7 couples avaient déjà commencé à remodeler leur histoire de façon pessimiste, en y incluant des détails qui confirmaient cet aspect. Par exemple, ils avaient expliqué à Gottman qu’ils s’étaient mariés non pas parce qu’ils étaient amoureux l’un de l’autre et ne pouvaient plus supporter de ne pas être ensemble, mais plutôt parce que le mariage leur avait semblé être une étape naturelle dans leur histoire. Les couples divorcés se souvenaient que la première année avait été marquée par les déceptions et les désillusions. « Beaucoup de choses sont allées de travers mais je ne me souviens plus quoi, exactement », avait dit l’un des maris qui devait divorcer plus tard.
Cependant, les couples heureux avaient décrit ces difficultés comme des difficultés passagères qu’ils avaient considéré comme des défis et qu’ils avaient fièrement surmontées, avec de l’affection et de l’humour.
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=quel-est-le-meilleur-indicateur-pour-predire-que-votre-couple-a-encore-un-avenir&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 26/06/2012
Sus aux pirates de l’amour !
Cher lecteur, vous en avez très certainement fait l’expérience : trouver l’amour est bien compliqué. Le garder peut-être encore plus, mais c’est une toute autre histoire.
Il fut un temps où les couples se rencontraient dans les bals populaires, les guinguettes ou les thés dansants. Depuis à part les indétrônables que sont les rencontres par des amis ou le lieu de travail, les lieux de séduction ont évolué avec leur temps, les moeurs… et les moyens de communication.
Dans les années 80, Polnareff dédiait une chanson aux rencontres via Minitel, aujourd’hui, c’est Internet qui s’est transformé en cupidon. Je n’ai pas cherché mais il doit certainement exister tout un tas de chansons qui évoquent ces rencontres en ligne.
Marginale et plutôt mal vue au départ, la rencontre en ligne a progressivement fait son chemin dans les comportements. Il y a quelques années, aucun couple “en ligne” n’osait avouer s’être rencontré via ces sites. Aujourd’hui, c’est devenu une pratique tellement plus courante que le tabou a été levé.
D’après une étude menée par l’université de Stanford, internet est devenu le troisième moyen de rencontre dans les pays occidentaux.
En France, d’après l’étude menée par l’ifop en février 2012, 24% des Français ont déjà été inscrit sur un site de rencontre – même si uniquement 6% l’étaient encore. D’après une autre étude datant de 2010, seul un Français sur cinq avait alors fait l’expérience de ces sites. Preuve supplémentaire de la banalisation des rencontres en ligne, 40% des sondés ont affirmé qu’ils s’inscriraient à l’un de ces sites s’ils étaient célibataires.
Un succès qui doit beaucoup au succès des nouveaux moyens de communication : comment imaginer la rencontre en ligne sans chat, webcam, et maintenant de plus en plus, les smartphones. La rencontre amoureuse se déguste ainsi à la pause café, à tout moment de la journée.
Le business de la rencontre en ligne
Ces dernières années, la croissance des sites de rencontre a été fulgurante. En étudiant les mots les plus recherchés sur Google, on constate qu’à partir de 2006, ils s’imposent progressivement en premier lieu aux Etats-Unis, puis en Europe. Evidemment, des sociétés ont su profiter du phénomène.
Le premier site de rencontre, Match.com, a été créé aux Etats-Unis en 1995. L’actuel leader du marché français et européen, Meetic a quant à lui été créé en 2002 – et a été racheté par Match.com l’année dernière. La société affiche un chiffre d’affaires de 186 millions d’euros l’année dernière et a fait son introduction en Bourse en 2005.
Pourtant, ces sites généralistes perdent progressivement de leur attractivité au profit de sites plus spécialisés. Meetic avoue une perte d’un peu plus de 13% de ses utilisateurs en 2011.
Les sites se multiplient donc. Il en existe plus de 2000 rien qu’en France. Parfois généralistes, parfois spécialisés selon vos orientations sexuelles, votre profil socioprofessionnel, votre âge, vos opinions politiques ou votre obédience religieuse.
Un succès parmi d’autres : Adopteunmec.com. Challenges décortiquait en septembre dernier le succès de ce challenger des leaders du marché français : “Chez Adopte un Mec, ce sont les filles qui choisissent. Elles mettent leur “target” dans un “panier” virtuel, tandis que les internautes de sexe opposé peuvent leur envoyer des “charmes” qui sont un peu les équivalents des “poke” de Facebook. Et ça marche très fort. Le site a conquis 4,7 millions de célibataires depuis sa création en 2008, dont entre 550 000 et 700 000 sont des membres actifs. La moitié sont des hommes et l’autre des femmes, et presque tous (86%) ont entre 18 et 35 ans. Toute cette activité a permis au site de réaliser un chiffre d’affaires de 9,4 millions d’euros en 2011, soit une hausse de 237% par rapport à l’exercice de l’année précédente. Il table sur un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros pour 2013″.
Conclusion, le marché mondial de la rencontre en ligne est estimé à 4 milliards de dollars, dont uniquement 1,7 milliard pour les Etats-Unis.
Mais l’Occident n’est pas le seul à s’intéresser à la rencontre en ligne. Les sites de rencontre un succès grandissant dans les pays émergents et tout particulièrement en Chine. D’après une étude menée par le cabinet eResearch, le marché chinois vaudrait déjà 300 millions de dollars. Et il progresse au rythme de plus de 30% par an – contre 7,5% aux Etats-Unis.
Un succès dans l’empire du Milieu qui s’explique à la fois par l’émergence d’une classe moyenne capable de s’offrir un ordinateur et une connexion internet, par l’urbanisation (un phénomène qui favorise le célibat) mais aussi par l’énorme déficit de femmes en âge de se marier. Je vous en avais parlé dans une précédente Quotidienne, on estime à 40 millions le déficit de femmes dans l’empire du Milieu. Chaque année, ce sont environ 1 million de Chinois qui demeurent célibataire pour cause de manque de femme.
La chasse à la compagne est donc devenue un sport national dans le pays, ceci expliquant en partie le succès des sites de rencontre.
Quel avenir pour les sites de rencontre ?
Nous l’avons vu, les sites de rencontre généralistes sont de plus en plus concurrencés par des sites spécialisés, qui jouent sur l’effet sur-mesure.
Autre danger qui guette les sites de rencontre “classique” : la remise en cause de leur modèle. En effet, ces sites fonctionnent sur le mode de l’abonnement. Vous payez pour vous inscrire, consultez d’autres profils et communiquez avec eux.
Seulement ces sites subissent de plein fouet la concurrence de sites de rencontre gratuits qui se rémunèrent via la publicité. Au vu de l’engouement pour les rencontres via écrans interposées et l’explosion du trafic sur ces sites, c’est un business model qui se comprend parfaitement.
A cela il faut ajouter une autre forme de concurrence : celle des réseaux sociaux, comme Facebook.
Les sites plus traditionnels de rencontre en ligne doivent donc revoir progressivement leur business (par exemple en créant un “service minimum” gratuit) ou miser sur le marketing et la publicité pour garder leurs parts de marché. Ce qui a un coût. Sur un marché tellement confidentiel, la bataille fait rage pour profiter de Cupidon.
http://quotidienne-agora.fr/2012/12/03/sus-pirates-amour/
Écrit par : L'enfoiré | 03/12/2012
A quel moment ?
On déjeune ensemble ? Ils déjeunèrent ensemble. Cela se pratiquait au petit bonheur par les collègues dans le bureau où elle travaillait. L'horaire n'y étant pas administratif, c'était fonction des opportunités, des nécessités, des habitudes. Des affinités aussi, cela va de soi. A l'heure et aux alentours du déjeuner,on se retrouvait à deux, trois ou six, dans l'un des restaurants du quartier. On bavardait. On s'épiait. On plaisantait. On égratignait, en provisoire solidarité, ceux qui n'étaient pas là et se livraient d'ailleurs à
la même occupation avec la même application. On n'avait, en effet, la plupart du temps, rien à se dire, si ce n'est ces quelques perfidies sur les autres et d'évidentes banalités sur les hommes, les femmes, le football, le film en vogue de l'été ou la toux du petit dernier. On passait, en effet, ensemble un temps pour lequel manquait le temps de rentrer chez soi comme au temps du "c'était le bon temps" d'un éternel autrefois.
Déjeuner ensemble était donc bel et bien un acte quotidien, banal, normal. En déjeunant avec lui, elle savait n'accomplir un acte que quotidien, banal, normal, et se fût vexée si quelqu'un l'avait suspectée du contraire. Fi des soupçonneux, des rétrogrades, des "pontifiants", des frustrés, des frustrants, des malintentionnés et des autres. L'époque a banni les oeillères. Elle a de bons côtés.
Elle y prit plaisir. Il est agréable de n'être pas trop nombreux au restaurant. C'est moins bruyant. On se trouve plus détendu. On se sent plus disponible, plus écouté, plus intéressant. Elle s'anima. Le "menu du jour" lui sembla plus inspiré que celui de la veille. Et même, à y bien réfléchir, que celui de l'avant-veille aussi. Il se laissa aller à quelques confidences sur "les difficultés du travail qui pesait sur lui et les incompréhensions à son égard". Elle n'avait pas imaginé. Elle comprenait. Elle découvrait. Elle avait toujours eu le goût des "contacts humains". Comme d'une sorte de nécessité de vie, pensa-t-elle.
Trois jours plus tard, il modifia à peine la formule : "Vous avez déjà déjeuné ?". Elle n'avait pas, bien sûr. Il s'orienta cette fois vers un restaurant où un feu de bois expert piégeait le froid du dehors et installait la rose du jour. Elle aimait avoir chaud. Elle aimait les feux de bois. Elle aima le naturel avec lequel il l'invita à picorer dans sa sauce hollandaise, tandis que lui s'essayait à sa "salade exotique".
Elle, qui avait horreur des chichis, des embarras et autres affections, ne pouvait qu'approuver la décontraction d'attitudes d'un chef de service qui avait la simplicité de déjeuner avec ses subordonnés sans y mettre davantage de formes. La libération des moeurs et l'éclatement des préjugés bourgeois étaient incontestablement à porter au crédit d'une époque qui n'avait que trop d'autres défaillances.
Au troisième tête-à-tête, en lui passant le moulin à poivre, il lui effleura le bout des doigts du bout de ses doigts à lui. Par inadvertance évidemment. Il arrive constamment à tout le monde de s'effleurer fortuitement le bout des doigts en se passant le moulin à poivre.
Quand, en fin de repas, il posa doucement sa main sur la sienne pour lui manifester sa compréhension devant son destin de femme cumulant mari, enfants et travail en double, elle fut un peu moins sûre qu'il s'agissait d'inadvertance. Mais elle n'allait tout de même pas jouer les saintes-nitouches pour si peu. Il n'y avait pas là de quoi écrire un roman. Et puis, une main sur la sienne avec le "je vous ai compris" lové en creux, ça vous a parfois un effet stimulant autrement efficace que "tous ces médicaments dont on se drogue tous les jours et qui ne sont que des poisons, chacun sait cela". Quant au bras qui la soutint sur les pavés de la ville, il avait l'opportunité de l'empêcher de trébucher alors qu'elle n'arrêtait pas de trébucher, en tous temps, sur et même en dehors des pavés. Et bien peu averti et mesquin celui qui soutiendrait le contraire.
Elle rit lorsqu'il lui rapporta le mot de Gloria Swanson entendu au lendemain de la mort de la célèbre actrice sur les ondes d'une radio périphérique : "Aujourd'hui, les gens ne font plus l'amour. Ils pratiquent les exercices proposés par l'industrie pornographique ". Entre gens libérés, on échange des propos libres sur les sujets libres. C'est tellement plus sain d'ailleurs, elle avait raison, madame
Swanson. Ils s'en trouvaient d'accord. Ils ne s'expliquaient pas sur les fondements de leurs certitudes.
Mais ils étaient d'accord. Ils étaient même souvent d'accord et leurs idées sur la vie et sur l'amour qui fait partie de la vie voguent et vaguaient au-dessus de la mêlée "médiocre".
Quand un soir, il l'embrassa - oh ! très délicatement - juste avant qu'elle ne rentre chez elle, elle songea bien à protester. Elle songea surtout qu'elle était en train de s'embarquer pour une destination qui n'était pas exactement celle qu'elle voulait. Au fond, il n'était pas "vraiment son genre". Son genre pour dormir s'entend.
Elle ne protesta pas, néanmoins. Tout le monde s'embrasse aujourd'hui. Foin des barrières et des arrière-pensées. Elle n'allait pas se montrer bégueule. A une époque où il est bien connu que chacun - comme chacune - drague qui veut et couche dans le lit qui lui convient. Tout cela était parfaitement anodin, somme toute. Quelque chose lui disait que, de toute façon, il était déjà trop tard et que s'esquiver le mécontenterait. Elle avait horreur des fâcheries. Elle aimait plaire.
Lorsqu'elle se réveilla, plus contrariée que troublée, dans un lit inconnu, entre cinq à sept d'une tiède après-midi, elle se demanda, en toute innocence : " Quand, mais quand fallait-il dire non ? A quel moment est-il trop tard pour reculer ?".
Écrit par : L'enfoiré | 17/01/2013
Au bout du compte, les femmes et les hommes ne sont pas si différents les uns des autres
Le site Buzzfeed a consacré un article au sujet d’une étude relative aux traits de personnalités liés aux genres. Ce travail réalisé par les chercheurs en psychologie Bobbi Carothers et Harry Reis prouve que, contrairement à ce que l’on pense, les hommes et les femmes ne sont pas si différents l’un de l’autre au niveau comportemental.
Les auteurs de l’étude ont analysé les données de milliers de personnes et ont constaté que beaucoup de traits de personnalités que nous considérons propres au genre ne le sont pas vraiment. Par exemple, les deux scientifiques ont voulu savoir si un trait de caractère comme l’assurance était réparti différemment selon les genres ou si, au contraire, le recoupement est tel que l’on ne peut deviner le genre d’un individu selon son trait de caractère, explique Slate.
La journaliste de Buzzfeed, Anna North, constate que l’on observe des recoupements concernant différents thèmes comme l’ouverture au sexe sans attaches, la fréquence de masturbation, l’empathie pour autrui, l’intérêt pour la science, la proximité avec le meilleur ami. La plupart du temps, la pensée commune veut que les hommes et les femmes divergent sur ces nombreux thèmes.
Slate explique que ce qui interpelle dans cette étude, ce n’est pas les points communs entre femmes et hommes en tant que tels mais bien la persistance de ceux-ci malgré le fait alors que les comportements de genres sont constamment surveillés et jugés. Par exemple, les hommes sont jugés ridicules si on les voit avec un niveau d’empathie pour leurs amis semblable à celui des femmes. Mais ce que montre l’étude, c’est que les hommes surmontent ce sentiment. Pour ce qui du sexe, le lieu commun veut que les femmes soient perçues comme étranges si elles ont des réactions masculines vis-à-vis du sexe. Les hommes sont vus, eux, comme ayant un problème si le sexe ne les attire pas constamment ou s’ils souhaitent une intimité lors de leurs aventures sexuelles. Les résultats de l’enquête montrent que les femmes et les hommes éprouvent un mélange de tendresse et d’envie d’aventure sur le plan sexuel.
Les auteurs ont expliqué qu’ « il n’y a pas deux genres distincts » mais bien des gradations linéaires de variables liées au sexe, telles que la masculinité ou l’intimité. Slate fait remarquer que nous serions beaucoup plus libres et heureux si nous délaissions ces comportements genrés. Par exemple, si un homme n’éprouvait pas d’appréhensions au moment de prendre dans ses bras un ami ou si une femme n’était pas dénigrée lorsque son comportement est plus rude.
Source : http://www.express.be/joker/fr/platdujour/au-bout-du-compte-les-femmes-et-les-hommes-ne-sont-pas-si-differents-les-uns-des-autres/185841.htm
Écrit par : L'enfoiré | 09/02/2013
Pourquoi certains couples ont une meilleure relation que d'autres?
Comment conserver la flamme au sein du couple, par delà les années et en dépit de l’inévitable routine ? Comment certains couples y parviennent-ils bien mieux que d’autres ?
Un psychologue de l’Université de Caroline du Nord, James Graham, a conduit une enquête en 2008 sur 20 couples pour connaître les types d’activités qui permettaient au couple de créer du lien. Il a demandé à ses sujets de porter avec eux un appareil numérique tandis qu’ils se livraient à leurs occupations quotidiennes. Quand l’appareil émettait un son, ils devaient envoyer un message aux chercheurs et leur dire ce qu’ils étaient en train de faire. Ensuite, ils devaient répondre à quelques questions, pour décrire leur humeur et ce qu’ils ressentaient pour leur conjoint. Après environ un millier de ces sondages instantanés, le psychologue a examiné les données.
Il a conclu que ceux qui travaillaient ensemble à réaliser des tâches difficiles au quotidien étaient plus enclins à avoir de l’affection l’un pour l’autre. Ils étaient plus complices dans leur émotions, plus attirés l’un par l’autre et étaient plus amoureux lorsque leurs savoirs étaient mis au défi de façon régulière.
Le psychologue en conclut que l’excitation que l’on ressent au moment d’une réussite, lorsque l’on est venu à bout de quelque chose après plusieurs essais, ce qu’il appelle le flux, est lié au lien qui relie les deux conjoints.
Passer du bon temps ensemble n’est pas suffisant, estime-t-il. Les activités dans lesquelles le couple se lance sont vitales. Il met cela sur le besoin humain de grandir, de se développer, d’ajouter de nouvelles compétences et de nouveaux savoirs.
Il pense que lorsque l’on satisfait cette motivation de développement personnel en y associant son conjoint, on renforce le lien que l’on a avec ce dernier, et ce, plus intensément qu’avec tout autre acte d’amour.
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=pourquoi-certains-couples-ont-une-meilleure-relation-que-dautres&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 16/08/2013
Ce que vous ne dites pas est un indicateur de bonheur conjugal bien plus fiable que ce que vous dites
Les sentiments inconscients des couples donnent une meilleure indication du bonheur conjugal futur que les choses que les époux disent en réalité. Cela ressort d’une étude sur 135 couples de jeunes mariés que rapporte le magazine scientifique Science.
Les couples ont été suivis pendant 4 ans, après quoi les scientifiques sont arrivés à la conclusion que les sentiments instinctifs qu'ils ne veulent ou ne peuvent exprimer donnent une bien meilleure indication des chances de réussite de leur mariage.
L'enquête se composait de 2 parties : dans la première, les participants devaient remplir un questionnaire dans lequel ils indiquaient dans quelle mesure leur relation les rendait heureux. Ils devaient pour cela indiquer une valeur sur une échelle allant de un (très malheureux) à dix (parfaitement heureux).
Dans un test complémentaire, les participants devaient réagir spontanément à des photos de leurs conjoints et d'autres personnes. Cette réaction spontanée était mesurée à l'aide d'une qualification mise en place par les enquêteurs, allant de « affreux » à « superbe ». Cette technique est appelée par les psychologues l' « attitude automatique ».
Qu'en est-il ressorti? Les personnes qui ont une attitude positive envers leur partenaire répondaient plus vite aux qualifications positives et plus lentement aux négatives. Les individus qui répondaient plus lentement étaient au cours du temps aussi plus pessimistes sur l'avenir de leur mariage.
Les enquêteurs ont découvert aussi que la manière dont les couples avaient répondu aux questions du premier questionnaire ne correspondait pas à un bonheur dans le futur.
Les conclusions confirment des études antérieures qui avaient permis de constater que généralement les couples surestimaient leur bonheur conjugal. Car qui se marierait s'il était persuadé auparavant que son mariage déboucherait sur un divorce?
Selon les enquêteurs, les réactions inconscientes cachent des problèmes que les gens eux-mêmes ne veulent pas s'avouer. « Ce que nous disons est la plupart du temps basé sur la réflexion, en d'autres termes : on y réfléchit longtemps. Mais cela nous rend sensibles au « wishful thinking », nous allons présenter les choses comme nous désirons qu'elles soient, pas comme elles sont en réalité."
Les enquêteurs espèrent que ces tests vont aider les couples à se mettre à discuter de choses qu'ils pensaient devoir garder sous silence, car lorsqu'au tout début d'un mariage, les problèmes ne sont pas mis sur la table, le risque d'un divorce augmente sérieusement.
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=ce-que-vous-ne-dites-pas-est-un-indicateur-de-bonheur-conjugal-bien-plus-fiable-que-ce-que-vous-dites&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 07/12/2013
7 astuces scientifiques pour un mariage parfait
✔. Vous devez célébrer les bonnes nouvelles
Dans un mariage, il est plus important d'insister sur les bonnes choses que d'éviter le négatif, c'est ce qui ressort d'une étude de Howard Markman de l'Université de Denver. La satisfaction et le plaisir sont de bons atouts pour un mariage heureux.
✔. 5 moments agréables pour un mauvais moment
5 interactions positives annihilent une interaction négative, constatent les scientifiques de l'Université de Washington. Quand cette proportion diminue, le risque de séparation augmente.
✔. Gardez de grandes espérances
Des personnes caressant de grandes attentes atteignent plus ce qu'ils veulent et c'est valable aussi pour un mariage. Selon le Docteur Beaucom, qui a développé le programme Save The Marriage, les gens qui veulent absolument un mariage romantique et passionné obtiennent finalement ce qu'ils désirent.
✔. Restez proche de votre famille et de vos amis
Un mariage n'est pas un cocon avec juste de l'espace pour 2. C'est un cercle intime entouré d'autres cercles composés d'amis et de membres de la famille. Votre mariage doit donc être votre relation essentielle, mais pas la seule. C'est ce que conclut le Dr. Stephanie Coontz de l'Université de Washington, sur base de son étude.
✔. Votre partenaire n'est pas responsable de votre bonheur
Le vrai bonheur, vous ne le trouverez pas chez votre partenaire (même si ce dernier peut être essentiel pour votre bonheur de vivre), mais chez vous. Des études suggèrent même qu'une expérience extrêmement positive comme un mariage ne vous rend plus heureux que pendant un temps. A longue échéance, vous revenez à votre niveau de bonheur « naturel » et individuel.
✔. Plus de sexe
Le sexe est bon pour la santé et n'a que des avantages: biologiques, émotionnels et relationnels.
✔. Maintenir la passion!
Pour garder une relation passionnante, vous devez faire plus de choses passionnantes et nouvelles avec votre partenaire. Vous devez protéger votre mariage en brisant les anciennes routines et en vous livrant de temps en temps à des activités excitantes que vous et votre partenaire n'ont jamais faites.
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=7-astuces-scientifiques-pour-un-mariage-parfait&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 03/01/2014
et pourtant...
La femme belge est quasiment la moins infidèle d'Europe
Les hommes italiens et français sont les plus infidèles, selon un sondage Ifop commandé par l'agence de rencontres extraconjugales «Gleeden » parmi près 5000 adultes dans six pays. Gleeden, qui s’autoproclame « le premier site de rencontre pour les personnes mariées », se vante de compter près de 2 millions de membres.
Les hommes belges arrivent à la troisième position, avec 51% qui déclarent avoir eu une relation extraconjugale, et ce sont les Britanniques qui remportent la palme de la fidélité, même si leur score n’est pas si honorable, avec 42% qui déclarent avoir trompé leur conjointe.
Du côté des femmes, ce sont les Allemandes qui se distinguent, avec 43% qui déclarent avoir eu une aventure hors mariage. Les femmes belges ne sont que 29% à admettre qu’elles ont donné des coups de canif au contrat, et seules les femmes espagnoles, qui ne sont que 28% à admettre qu’elles ont trompé leur conjoint, font mieux .
Selon les chercheurs, on peut établir un lien entre l'adultère et de la religion : les gens qui vivent dans des pays à majorité protestante seraient plus fidèles que les nationaux de pays latins, par exemple.
Les sondés ont-ils dit la vérité? Est-ce que les vantardises exagérées ont compensé les sous-déclarations fondées sur des scrupules? Et ces deux biais étaient-ils homogènes pour les deux sexes, dans tous les pays? Toute la question est là...
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=la-femme-belge-est-quasiment-la-moins-infidele-deurope&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 03/03/2014
'Nous ne sommes pas infidèles parce que nous cherchons quelqu'un d'autre, nous sommes infidèles parce que nous sommes à la recherche de nous-mêmes'
Les psychologues affirment souvent que l’infidélité est le produit d’un malaise dans le couple. Mais pour la thérapeute belgo-américaine Esther Perel, auteur de « Mating in Captivity » et qui travaille actuellement sur un autre ouvrage, «Affairs in the Age of Transparency », ce n’est pas toujours vrai. Elle constate que l’infidélité survient aussi au sein de couples qui se qualifient d’heureux.
Perel, qui est née à Anvers, et qui parle 9 langues, affirme que c’est paradoxalement la relation fusionnelle que recherchent de plus en plus les couples qui est l’un des facteurs qui peuvent pousser les membres du couple à avoir une liaison. Le couple moderne a tendance à éliminer la nouveauté et le sens de l’aventure, et c’est précisément ce que recherchent souvent les conjoints qui trompent leur moitié.
Perel a vécu dans beaucoup de pays du monde, et cette expérience internationale lui a permis de s’écarter des idées convenues à propos de l’infidélité. Dans son cabinet, elle ne reçoit plus que des gens impliqués dans des adultères, et elle constate que la plupart du temps, ils sont parfaitement heureux en ménage. « Des gens qui s’aiment ont pourtant des liaisons ailleurs », dit-elle.
Selon Perel, le culte de la transparence, qui est flagrant dans notre monde, sévit aussi au sein du couple. Cette transparence est celle sur laquelle se base la proximité entre les deux partenaires : ils doivent tout se dire, et lorsqu’ils ne le font pas, cela signifie qu’ils ne font pas confiance, ou qu’ils ont un secret. Le couple repose sur la notion que chacun des deux partenaires doit combler tous les manques de l’autre, qu’il doit être le meilleur ami, ce qui est impossible. La vie privée de chacun des partenaires est ainsi limitée à la portion congrue.
Tromper l’autre est donc considéré comme le symptôme que quelque chose manque dans la relation. Si l'on est heureux dans son couple, on n’a aucune raison d’être infidèle à son partenaire, pense-t-on. Mais Perel constate que les partenaires infidèles sont souvent des personnes fondamentalement monogames et heureuses avec leur partenaire, qui un jour, transgressent un interdit.
Perel explique qu’en fait, les conjoints infidèles ne sont pas à la recherche d’un autre partenaire : ils sont plutôt à la recherche d’eux-mêmes. Ils cherchent un autre eux-mêmes.
Autrefois, on se mariait pour avoir accès à la sexualité, et il n’était pas question de changer de partenaire au cours de son existence, le mariage était un engagement à vie. De façon peu étonnante, compte tenu de ce cadre trop strict, l’adultère était fréquent. Mais comment expliquer que l’infidélité progresse toujours alors qu’aujourd’hui, le divorce est permis et qu’il s’est banalisé ? Tout simplement parce que les membres de beaucoup de ces couples infidèles ont une relation ambivalente : ils sont trop heureux pour se quitter, et trop malheureux pour rester ensemble.
Dans le fond, la quête qui revient le plus souvent, c’est le désir de se sentir vivant. Les liaisons ne sont pas une question de sexe à proprement parler, mais plutôt de désir, ce même désir de ressentir des émotions fortes, d’être vivant et de renouer avec des parties de soi que l’on avait perdues ou que l’on n’a jamais réussi à faire s’exprimer.
Il n’est donc pas question de trahison et le traumatisme, comme l’indiquent les discours moralisateurs servis dans ces situations, mais plutôt de perte ou d’inabouti. Les liaisons fournissent une occasion de différenciation, qui permet de libérer le partenaire de l’emprise d’un couple bien trop fusionnel.
Le mensonge qui accompagne l’infidélité est rarement jugé comme une attention bienveillante aux Etats-Unis. Pourtant, dans beaucoup d’autres cultures, ne rien dire ou conserver une certaine discrétion, est considéré comme un acte de respect.
Perel établit une distinction stricte entre l'adultère (ce qu’elle appelle une rupture de contrat) et les relations non monogames. Elle croit que dans le futur, nous donnerons une nouvelle définition à la monogamie, bien plus souple sur la question de l’exclusivité. « Les gens ne voient pas qu’ils ont un sens profond de l’intimité. Mais leur intimité se définit par la façon dont chacun soutient l’autre à écouter ses propres désirs. C’est donc une intimité basée sur la prise en compte d’une différenciation », dit Perel. L’un des plus grands axes de la relation est la façon dont le couple négocie le fait de faire des choses ensemble et séparément, explique-t-elle.
Enfin, Perel explique comment elle a elle-même réussi à surmonter les crises du couple au sein de son propre ménage : « Pour moi, c’est mon 4ème mariage avec mon mari, et nous avons complètement réorganisé la structure de notre relation, la saveur, la complémentarité. Il est devenu clair que nous allions ou bien entrer en mode de crise et tout arrêter, ou bien entrer en mode de crise et tout changer ».
Les patients qui se présentent à son cabinet sont d’ailleurs accueillis avec cette formule rassurante : « Votre premier mariage est peut-être fini, et en fait, je crois que les liaisons sont souvent un puissant système d’alarme pour une structure qui exige un changement. (...) Il s'agit d'une idée controversée, mais la trahison est parfois un acte régénérateur. C'est une façon de dire «non» à un système pourri qu’il faut changer ».
Mais elle insiste bien sur un point : elle ne recommande pas l’infidélité, mais « pas plus que je ne recommanderais le cancer, et pourtant, beaucoup de gens comprennent finalement la valeur de la vie quand ils tombent malades ».
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=nous-ne-sommes-pas-infideles-parce-que-nous-cherchons-quelquun-dautre-nous-sommes-infidles-parce-que-nous-sommes-a-la-recherche-de-nous-memes&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 04/04/2014
Il est temps de l'admettre... 'Ils se marièrent, ils vécurent longtemps et eurent beaucoup d'enfants' n'est qu'un mensonge
« La triste vérité est que les mariages parfaits existent mais qu’ils sont rares », affirme sur Quartz le médecin américain Danielle Teller, auteure du livre : « Sacred Cows : The Truth about Divorce and Marriage ». Il est donc nécessaire de trouver une stratégie pour obtenir de manière efficace un résultat avec un concept imparfait, précise Teller. Selon elle, il existe deux manières possibles de réagir à des relations imparfaites.
D'une part, on peut reconnaître que cette relation imparfaite est aussi le meilleur lien que l'on créera et faire de ce mariage la meilleure chose possible. D'autre part, l'alternative est de mettre un terme à cette union et d'aller à la recherche du partenaire parfait, en comprenant qu'on ne le trouvera peut-être jamais et que l’on restera peut-être seul le reste de notre vie.
« Il faut reconnaître que les attentes par rapport au mariage ont clairement changé », explique Danielle Teller. « Avant la fin du 20ème siècle, il était particulièrement difficile pour les femmes de prospérer financièrement, d'exprimer leur sexualité et d'avoir des enfants en dehors du cadre du mariage. En outre, les femmes seules ou divorcées étaient également stigmatisées ».
« Les femmes étaient donc également prêtes à accepter dans le mariage davantage de malheur pour éviter les conséquences sociales du statut de célibataire ou de divorcée. Au 21ème siècle, la situation a complètement évolué. Les femmes n'ont plus besoin du mariage pour parvenir à la stabilité financière, à la satisfaction sexuelle, à l’approbation sociale ou pour avoir des enfants ».
« Les hommes et les femmes se marient aujourd'hui pour de vagues raisons comme l'amour ou l'accomplissement de soi », souligne l'auteure. « Le problème est en fait que le contexte social n'a pas suivi ce changement culturel. La société encourage encore le mariage en remplissant la tête des enfants avec des images du véritable amour et du bonheur éternel ».
« Il y a en effet des couples qui peuvent atteindre cette image idéale ou s'en approcher, mais une grande partie des mariages se caractérisent par des relations décevantes. Certaines personnes se sentent seules et d'autres encore ne peuvent même plus supporter la compagnie de leur partenaire ».
« La société peut réagir de diverses façons à ce problème », dit Danielle Teller. « On pourrait accepter l'idée qu'un mariage malheureux est un contretemps et qu'une nouvelle tentative devrait être risquée. Cependant, le nombre de divorces serait encore plus important, ce que la société ne voit pas d'un bon œil ».
« D'un autre côté, on pourrait admettre que l'amour éternel dans une relation n'est rien de plus qu'une illusion, mais cela encouragerait les gens à ne plus se marier, ce que la société ne veut pas non plus voir se produire. En réalité, on fait sous-entendre que les mariages réussis ne diffèrent en soi pas de relations malheureuses ».
« On affirme que certaines relations semblent pouvoir trouver la formule secrète du bonheur ou ont revu leurs attentes à la baisse si bien que les individus ne ressentent plus la douleur de la déception due à l'incompatibilité, la solitude ou l'ennui », dit Teller. « Ces positions comprennent aussi des concepts valables ».
« Les mariages connaissent en effet des hauts et des bas et il n'est pas toujours indiqué de jeter l'éponge parce que la passion s'est un peu refroidie quelque temps. Même les meilleurs mariages ne sont pas parfaits. Chaque couple connaît des difficultés. Le problème est plutôt qu'il est évident que toutes les relations ne sont pas parfaites, mais surtout que toutes les relations n'ont pas le même potentiel ».
« Ce n'est pas un message joyeux », avoue Danielle Teller. « Tout comme chacun espère être riche un jour, la plupart des gens aspirent à un bon mariage. Les personnes qui n'ont cependant pas d'idée des problèmes qui vont de pair avec leurs souhaits, ne prendront peut-être pas de sages décisions. Celles qui d'un autre côté sont persuadées que le bonheur leur est inaccessible, risquent aussi de faire de mauvais choix ».
« L'idée que des mariages parfaits existent, mais sont peu vraisemblables, peut cependant peut-être faire en sorte que l'on effectue des choix plus raisonnés en ce qui concerne le mariage et le divorce ».
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=hr&item=il-est-temps-de-ladmettre-ils-se-marierent-ils-vecurent-longtemps-et-eurent-beaucoup-denfants-nest-quun-mensonge&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 26/08/2014
Alex et les statistiques sur les relations extraconjugales:
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_le-cafe-serre-d-alex-vizorek?id=8364138&eid=5017893
alors que Thomas Gunzig remontait dans l'histoire des grands
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_le-cafe-serre-de-thomas-gunzig?id=8362629&eid=5017893
Écrit par : L'enfoiré | 30/09/2014
La fidélité masculine dépend de la quantité de femmes disponibles dans la société
Les hommes ont davantage tendance à tromper leur partenaire que les femmes. Une étude récente a montré que lorsque les femmes sont en nombre restreint dans la société, les hommes sont plus susceptibles de rechercher des relations à long terme. Le comportement masculin est régi par la quantité de femmes disponibles en tant que partenaires.
« Lorsque les femmes sont rares, les hommes désirent des relations à long terme avec une seule partenaire », a expliqué l’anthropologue de l’Université de l’Utah, Ryan Schacht, à l’AFP.
Pour aboutir à ces conclusions, les chercheurs ont étudié pendant 16 mois le comportement de 13.000 Macuxi, une ethnie amérindienne du groupe linguistique caraïbe présents de part et d'autre de la frontière entre le Brésil et le Guyana. Pour cette communauté tribale composée de pêcheurs, chasseurs et agriculteurs, le sexe avant le mariage fait partie de la routine quotidienne. Cette ethnie a été choisie pour cette étude car elle constitue un groupe homogène qui partage un système de croyances communes qui va de pair avec leur situation socio-économique et qui, par conséquent ne biaise pas les résultats.
Schacht et son épouse ont interrogé de manière confidentielle 300 hommes et femmes des Macuxi dont l’âge allait de 18 à 45 ans. Cette peuplade pratique généralement le mariage monogame et les familles partagent une zone résidentielle commune. Lors de leurs entretiens, les anthropologues ont demandé aux membres de la tribu le nombre de partenaires qu’ils avaient durant une année et s’ils considéraient le sexe sans amour acceptable et plaisant.
« D’un point de vue général, comme l’on pouvait s’y attendre, les hommes Macuxi sont davantage intéressés par des relations sexuelles sans engagement que les femmes. Il est apparu que les hommes, lorsque les femmes étaient nombreuses, avaient un comportement de goujat. Dans ce cas de figure, ils avaient de nombreuses partenaires sexuelles et en voulaient encore plus », explique Schacht.
Quand les hommes deviennent plus nombreux, ils semblent réduire leurs efforts de rencontres et modifier leurs comportements pour s'adapter au marché des rencontres, et satisfaire le désir de limitation sexuelle.
Selon les scientifiques, cette découverte met en évidence un détail important souvent négligé lors d’études précédentes sur les différences entre les sexes. Dans des communautés avec un excédent de sujets masculins, il s’avère qu’autant les hommes que les femmes désirent s’engager dans des relations à long terme avec un seul partenaire. D’un autre côté, les femmes préfèrent toujours une relation engagée car elles assument des « coûts de reproduction supérieures » lors de périodes comme la grossesse et l’allaitement et par conséquent, elles sont moins susceptibles d’abandonner leur compagnon ou d’être intéressées par plusieurs relations simultanées.
« Cependant, ce que l’on sait moins, c’est le fait que les hommes paient également d’une certaine manière les coûts de la reproduction qui entravent aussi leur volonté d’avoir plusieurs partenaires. Quand le panel d’hommes disponibles est large, trouver un partenaire de sexe féminin peut s’avérer difficile et les partenaires existant deviennent une ressourcer précieuse », précise Schacht.
Les conclusions de cette étude contredisent également la croyance stéréotypée selon laquelle lorsque les hommes sont plus nombreux que les femmes, il existe plus de conflits entre ceux-ci ainsi qu’une augmentation considérable des maladies sexuellement transmissibles.
« Il est temps d’en finir avec les hypothèses stéréotypées selon lesquelles les hommes ont certains comportements et les femmes d’autres », conclut Schacht qui précise que ces conclusions ne s’appliquent pas à toutes les cultures en raison des différences culturelles, religieuses et socioéconomiques.
Source: http://www.express.be/articles/?action=view&cat=sciences&item=la-fidelite-masculine-dpend-de-la-quantit-de-femmes-disponibles-dans-la-socit&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 19/01/2015
Dynamiques comportementales nuisibles pour votre couple
Selon Peter Pearson, un thérapeute fondateur du Couples Institute en Californie, cité par Business Insider, la plupart des couples se comportent souvent sur le modèle de l’un des deux schémas suivants, qui provoquent l’éloignement des deux partenaires. Selon lui, les couples doivent apprendre à reconnaître leurs différences de manière saine, et à les respecter.
« Dans tous les mariages, il existe de multiples interactions interdépendantes, allant des rôles et des responsabilités domestiques aux aspects émotionnels et sexuels de la relation », explique Pearson. « Votre avenir est véritablement lié à l’autre de nombreuses manières ».
« Au début d'une relation, la plupart des partenaires vont s'efforcer d'être aimables avec l’autre, de tenir compte de ses idées et envies et de s'écouter », explique Pearson. Mais au fur et à mesure, les partenaires commencent à découvrir le système de valeurs, de points de vue et d’habitudes de l'autre. Si les partenaires sont dans un mécanisme d’évitement du conflit, ils ne marquent pas leur désaccord et commencent à faire des compromis.
Toutefois, si la relation est destinée à se poursuivre, chaque partenaire devra passer par la phase inconfortable de la différenciation durant laquelle chacun doit communiquer ses valeurs à l’autre. Selon Pearson, la différentiation débute lorsqu’un partenaire décide de prendre le risque de parler et de défendre ses droits, parce qu’il est lassé de devoir faire sans cesse des compromis. Il court alors le risque que l’autre partenaire le quitte, mais il ne s’en inquiète pas et décide d’exister par lui-même.
Les deux manières dont les couples essaient de faire bon ménage avec ces différences posent un risque, selon Pearson. 60% des couples qui consultent le thérapeute sont coincés dans l’une des deux dynamiques suivantes : une dynamique d’évitement du conflit, ou une dynamique d’hostilité dépendante.
- L’évitement du conflit : la dynamique d’évitement du conflit est définie par la peur. « Pour les deux personnes, le risque émotionnel que comporte le fait de parler l’emporte sur le bénéfice éventuel qu'ils pourraient retirer du fait de discuter des problèmes et de travailler à les résoudre ». La conséquence est que les deux partenaires vont faire se murer dans un système de concessions permanentes, se plier en quatre pour ne pas être amenés à rejeter l’autre ou pour éviter d’être quittés. Ils compromettent ainsi leurs souhaits, leurs désirs et leur identité réels.
- L'hostilité dépendante. Ce modèle est défini par les conflits. Dans ce cas, les deux partenaires sont en compétition pour avoir raison. « On pointe du doigt et on blâme. Il s’agit d’une tentative de l’un et l’autre pour prendre le contrôle. Si vous pouvez définir le problème sous-jacent de la relation, vous obtiendrez un certain soulagement », affirme Pearson.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=hr&item=voici-2-dynamiques-comportementales-nuisibles-pour-votre-couple&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 31/01/2015
Pourquoi ce que vous adorez chez votre nouvel amour vous rendra fou dans deux ans
Lorsque nous tombons amoureux, nous pensons que tout ce qui concerne notre partenaire est fabuleux, nous sommes prêts à tout pour être en sa compagnie et surestimons ses qualités. Mais cette euphorie ne dure pas. Après deux ans environ, la réalité reprend ses droits et ce qui nous semblait si attirant - d'autant que les contraires s'attirent... - peut se transformer en défaut. Comment l'expliquer?
En 1979, la psychologue et écrivaine Dorothy Tennoy a décrit les manifestations physiques et émotionnelles de "l'état amoureux": sueur, tremblements, palpitations, extase, angoisse et manque incommensurable.
Avec cet "état amoureux", tout de l'être aimé est absolument fascinant; nous surestimons les qualités de notre nouvel amour. Et pour cause: nous secrétons de la phényléthylamine (PEA), sorte d'amphétamine; des phéromones, qui créent une sensation inexplicable de bien-être et de l'ocytocine, une hormone qui a la particularité de nous inciter à nous rapprocher et libère à son tour d'autres hormones comme la dopamine, les oestrogènes, la lutéostimuline (LHRH) et la vasopressine. Tous ces produits chimiques et hormones exercent une très forte influence sur nous aux premiers stades de notre relation... Mais progressivement, ce halo extatique s'évanouit, et nous commençons à voir notre conjoint tel qu'il est réellement.
Selon Kate Mollison, thérapeute cognitive du comportement de Glasgow, "ce qui attire les gens, c'est quelque chose qui leur manque". Ils trouvent un partenaire qui possèdent ces traits qu'ils n'ont pas mais, lorsqu'ils doivent vivre avec au quotidien, ils s'aperçoivent qu'ils ne sont pas la personne qu'ils ont cru devenir.
La solution est de communiquer et de le faire dès le début, en affirmant ce que l'on souhaite. Selon G. Marshall, thérapeute de couple britannique et auteur du livre "I Love You but I’m Not in Love With You", "presque tous les problèmes peuvent être résolus si vous continuez à communiquer".
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=pourquoi-ce-que-vous-adorez-de-votre-nouvel-amour-vous-rendra-fou-dans-deux-ans&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 01/10/2015
L'Amérique aux prises avec la 'révolution grise' des divorces
Les taux de divorces aux USA restent les plus élevés du monde, bien qu'ils aient baissé de façon significative depuis leur apogée en 1979. Mais les plus de 50 ans ne suivent pas la tendance et depuis 1990, ils divorcent deux fois plus, selon une recherche menée par l'Université de l'Ohio. Pour les plus de 65 ans, le taux aurait même triplé. En 2010, un divorcé sur quatre avait au moins 50 ans alors qu'en 1990, il n'y en avait pas même un sur dix.
Les explications abondent. Certains experts suggèrent que les femmes ne se satisfont plus désormais d'un mariage médiocre mais tout de même vivable, et qu'elles ont maintenant la possibilité d'agir. D'autres parlent d'une génération immune à la stigmatisation du divorce et de la tendance des hommes pensionnés à rester en permanence à la maison.
Les femmes seraient plus enclines que les hommes à terminer des relations peu épanouissantes. La majorité des divorcés de plus de 50 ans auraient déjà divorcé une fois auparavant. Le second mariage serait plus court que le premier, car les conjoints s'investiraient moins et auraient moins de choses en commun. Sans oublier les conflits liés aux familles recomposées, aux testaments et aux décisions de santé.
Les avancées de la médecine et l'augmentation de l'espérance de vie auraient également été mentionnées, car à 50 ou 60 ans, on peut encore vivre 30 ans de plus. De quoi se poser la question: "vais-je pouvoir supporter ça pendant 30 ans?".
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=lamerique-aux-prises-avec-la-revolution-grise-des-divorces&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 05/11/2015
L'adultère n'est plus ce qu'il était
Le procès qui s'est déroulé durant quelques semaines au tribunal correctionnel de Paris, entre Johnny Hallyday et son ex-épouse, Adeline Blondieau, qui l'accusait de diffamation pour l'avoir déclarée infidèle dans son livre, s'est terminé par un non-lieu. Aujourd'hui, l'accusation d'adultère n'est plus à-même de porter atteinte à l'honneur ou à la considération d'une personne, a estimé le tribunal.
Ce qui ne veut pas dire que le devoir de fidélité ne reste pas au centre du mariage. Mais actuellement, les tribunaux belges et français ne le considèrent plus comme une cause intrinsèque de divorce et, selon les législateurs, un mariage peut se poursuivre malgré un adultère.
La sociologue française Irène Théry déclare cependant que la fidélité reste une valeur forte du couple, même chez les jeunes, et que la différence principale des couples actuels réside principalement dans le fait qu'ils peuvent maintenant être homosexuels. La fidélité aujourd'hui ne concerne plus les apparences, précise-t-elle, mais l'authenticité. L'authenticité serait d'ailleurs un facteur général plus important que la fidélité elle-même : on attend d'une relation qu'elle nous apporte de l'amour, un échange, de l'intérêt pour l'autre.
Ce n'est pas tant l'infidélité que les causes profondes de celle-ci qui importent aujourd'hui. Car une personne fidèle peut faire un très mauvais partenaire. Mais la fidélité reste d'actualité car les jaloux ne s'accomodent pas facilement de relations à trois ou quatre.
Quoi qu'il en soit, conclut-elle, c'est aux couples eux-mêmes de juger ce qu'ils vivent, et non la justice.
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=ladultere-nest-plus-ce-quil-etait&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 09/11/2015
Les disputes ne nuiront pas à votre couple à cette condition
Les conflits sont inévitables en couple, et si vous ne vous impliquez pas émotionnellement, accablez votre partenaire de reproches, ou vous plaignez auprès de tiers, ils peuvent sérieusement nuire à votre relation. Toutefois, les chercheurs de l'Université de Californie de Berkeley ont trouvé que les disputes ne fragilisaient pas le couple si chaque partenaire pense que l'autre comprend son point de vue.
En d'autres termes, une dispute avec quelqu'un qui comprend votre position et le pourquoi de celle-ci, même s'il n'est pas d'accord, est une dispute saine.
Selon Serena Chen, co-auteure de l'étude et professeur de psychologie, il est très difficile d'essayer de comprendre l'autre dans le feu de l'action, mais c'est une attitude qui bénéficiera aux deux partenaires.
Deux planètes différentes
L'étude a été menée auprès de 85 personnes en couple, qui ont consigné -durant au moins six mois- chaque querelle, s'ils se sentaient compris et comment la dispute avait affecté le couple. Sans surprise, les relations qui souffraient de ces disputes étaient celles où les partenaires se sentaient incompris. "Quand il ne me comprend pas, nous sommes sur deux planètes différentes, et ce n'est pas bon pour la relation", écrit l'un des participants.
Beaucoup de thérapeutes demandent à leurs clients de répéter ce qu'ils croient que leur partenaire vient de leur dire, à titre d'exercice pour développer l'écoute et l'empathie. "Peut-être que le talent que vous devez développer est de convaincre votre partenaire que vous le comprenez vraiment bien", conclut Chen.
Source: http://fr.express.live/2016/02/01/les-disputes-ne-nuiront-pas-a-votre-couple-a-cette-condition/
Écrit par : L'enfoiré | 02/02/2016
Avant le film "Tu veux ou tu veux pas", un documentaire analyse et une enquête a été proposé:
Les Belges, l'amour et le sexe
L'amour fait tourner le monde, battre les coeurs... et se soulever la couette. Julie Taton et le sexologue Pascal De Sutter sont allés à la rencontre des Belges pour parler du sujet le plus tabou de notre société.
1er rapport sexuel: en moyenne 18 ans
Le lieu a changé : voiture -> chez parents
Rapports sexuels: 1,6 x / semaine
> 60 ans : 1x par semaine
Fantasmes: vestimentaires
... chez femmes + exhibitionnisme (style James bond)
chez hommes + classique (style infirmière)
Avec l'âge : sexuel a - d'importance et + sensualité
Infidélité existe chez les hommes et les femmes
De toutes manières en parler fait toujours rire
http://www.myrtl.be/rtltvi/replay/20-10-2016-les-belges-l-amour-et-le-sexe
Écrit par : L'enfoiré | 21/10/2016
John Gottman, un chercheur spécialise des relations de couples, est capable de déterminer si un couple va divorcer avec une précision de 91% rien qu’en les écoutant parler pendant 5 minutes. Dans son livre, The Seven Principles for Making Marriage Work (« Les sept principes pour que le mariage soit une réussite»), ce chercheur explique pourquoi les mariages échouent et il donne quelques conseils pour en éviter les écueils.
En particulier, il indique que ses recherchent pointent vers l’existence de 4 indicateurs d’une séparation, qu’il a surnommés « les quatre cavaliers de l’Apocalypse».
1. Le mépris
Les noms d’oiseau, les yeux qui roulent pour manifester l’agacement, la moquerie et les sarcasmes. « Le mépris est toxique parce qu’il transporte avec lui le dégoût. Il est virtuellement impossible de résoudre un problème lorsque votre conjoint reçoit le message qu’il ou elle vous dégoûte ».
2. La critique
On peut se plaindre, au sein du couple, mais la critique est plus globale, elle s’attaque à la personne, plutôt qu’à son comportement. Le mari n’a pas sorti les poubelles parce qu’il a oublié, mais parce qu’il est négligent.
3. Être sur la défensive
« Être sur la défensive est une manière de blâmer votre conjoint. Vous dites, en fait ‘Le problème, ce n’est pas moi, le problème, c’est toi’. La défensive provoque une escalade du conflit, et c’est pour cela qu’elle est si dangereuse ».
4. Le blindage
Ne plus écouter l’autre, se désengager. Non seulement cette tactique permet à la personne de s’abstraire du conflit, mais elle aboutit aussi à l’exclure émotionnellement de la relation.
En fait, les recherches de Gottman on montré que les différences d’opinion ne détruisaient pas les mariages, mais que c’était plutôt la façon dont le couple les surmontait qui était importante. 69% des problèmes des couples sont perpétuels : ils ne trouveront jamais aucune solution. « Les couples essayent année après année de changer l’avis de l’autre, mais c’est impossible, parce que la plupart de ces désaccords trouvent leur origine dans les différences fondamentales de style de vie, de personnalité, ou de valeurs.»
1. Bien se connaître est essentiel
Les couples qui s’entendent bien se souviennent des événements les plus importants de leur partenaire et de son histoire, et ils mettent constamment à jour leurs informations au fur et à mesure des changements dans la vie de leur conjoint.
2. “Je”, plutôt que “tu”
Lors des disputes, évitez l’emploi du mot « tu » et dites plutôt « je ». Vous parlerez ainsi de votre ressenti, au lieu d’attaquer l’autre
3. Témoignez de l’intérêt au quotidien
Consacrer quelques minutes chaque soir à parler de ce qui s’est passé au cours de la journée permet de renforcer votre relation jour après jour.
Source: https://fr.express.live/2017/03/07/4-habitudes-communication-fatales-couple/1/
Écrit par : L'enfoiré | 09/03/2017