Passé composé
23/06/2025
A la maison de l'Histoire européenne, il y eut l'exposition "Pax optima rerum" qui parlait de la Guerre de Trente ans impliquant plusieurs pays européens. Cette fois, l'exposition "Passé composé" se propose de donner les suites aux deux guerres mondiales du 20ème siècle.
C'est le moment de réfléchir au présent et au futur.
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L'exposition
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A titre posthume avec un "H" comme Homme
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Réflexions du miroir
Les mouvements et les visions se déchirent
"L'internationalisme est une idée bourgeoise parce que les bourgeois voyagent, ils parlent plusieurs langues, ce sont des citoyens du monde. L'argent ne connait pas de frontière, le dollar vaut autant en Amérique qu'en Russie, les banquiers et les hommes d'affaires s'entendent entre eux sans distinction de nationalité.
Le peuple ne parle pas plusieurs langues et ne voyage pas. A l'étranger, un Russe de la classe populaire recherche la compagnie d'autres Russes. Il a la nostalgie de sa patrie, de son peuple, de sa nourriture, de sa musique. Marine Le Pen a tiré ses voix du Parti communiste français. Les pays les plus nationalistes de l'Occident sont socialistes, comme la Pologne et la Hongrie.
A l'Ouest, les communistes défendent les politiques patriotiques. Le mouvement nationaliste et indépendantiste, le socialisme. Les socialistes de Corée du Nord accusent la Corée du Sud de contaminer la race coréenne avec sa politique libérale qui autorise le métissage racial. Socialistes et nationalistes se disputent le même électorat des classes populaires. Le socialisme néo-marxiste est un farouche opposant du fascisme tout en s'accusant mutuellement de ne pas l'être. Les guerres intestines entre différents courants se manifestent : anarchistes contre syndicalistes, marxistes contre proudhoniens et lassalliens, fascistes contre néo-marxiste en se proclamant de vrais socialistes. Catholiques contre protestants, orthodoxes contrhahambre s'impsee chrétiens assyriens mais de vrais chrétiens. Sunnites contre chiites, salafistes contre soufis mais en étant de vrais musulmans", extrait d'un livre dont je parlerai dans la suite.
Un cactus du rififi à la Chambre belge s'impose
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A la croisée des chemins
"L’effet Flynn" a laissé entendre que l’humanité gagnait en intelligence à chaque génération en désignant la progression régulière des scores de QI. Tout au long du 20e siècle, il est attribuée à une meilleure alimentation, un accès élargi à l’éducation et une exposition croissante à l’information. Au 21e siècle, la tendance semble s’essouffler. Les scores de QI stagnent, voire reculent dans certains pays. Pourtant, des tests militaires et d’évaluations menées dans le monde entier ont mis en lumière une progression nette, en particulier dans le domaine du raisonnement abstrait. Les matrices de Raven des tests non verbaux utilisés pour évaluer l’intelligence fluide et générale, ont révélé des avancées les plus marquées. L’influence conjointe de l’hérédité et du milieu sur nos capacités intellectuelles ont jeté les bases d’une approche moderne de l’intelligence, prenant en compte à la fois les facteurs génétiques et les conditions environnementales.
Une nette amélioration du raisonnement abstrait et de la capacité à résoudre des problèmes inédits ont montré des compétences essentielles de l’intelligence fluide avec des progrès mesurés qui allaient bien au-delà de l’accumulation de savoirs par un véritable affinement des capacités cognitives.
Avec la modernisation des sociétés, le quotidien est devenu plus complexe, plus symbolique et centré sur la technologie, obligeant chacun à penser autrement. Le passage d’un mode de vie agricole à des environnements saturés d’informations a accru les exigences cognitives, affinant au passage les capacités d’analyse, de résolution de problèmes et de pensée abstraite en raisonnant en termes de concepts artificiels, plutôt qu’à manipuler uniquement des objets tangible.
Une exposition permanente à l’inédit renforce notre capacité d’adaptation et affine notre pensée critique, stimulant ainsi nos compétences en résolution de problèmes dans un monde en perpétuelle évolution.
Si la technologie a longtemps été vue comme un moteur cognitif, certains experts s’inquiètent aujourd’hui aux effets inverses. Le temps passé devant les écrans, notamment à faire défiler des contenus sans fin, pourrait engourdir nos capacités mentales. Face à des activités exigeantes sur le plan intellectuel, cette consommation passive limite les occasions de développer la pensée critique et les réflexes de résolution de problèmes.
Il est essentiel de rappeler que l’intelligence n’a rien à voir avec l’origine ethnique ou géographique. Le niveau d’éducation et les conditions socioéconomiques façonnent avant tout les capacités cognitives. Réduire la question à l’immigration serait non seulement simpliste, mais aussi dangereux. Cela occulte la complexité des dynamiques sociales en jeu.
Les compétences comme la créativité, l’intelligence émotionnelle, l’adaptabilité ou la maîtrise du numérique prennent de plus en plus d’importance. Ces aptitudes échappent largement aux tests de QI traditionnels.
Plutôt que de devenir moins intelligents, nous sommes sans doute en train de redéfinir ce que signifie l'intelligence.
Il faut considérer que l'intelligence, est le moteur tandis que les Etats et leurs dirigeants, font partie de l'infrastructure.
Vivement le 15 juillet, c'est la journée mondiale des compétences des jeunes pour l'emploi et l'entrepreneuriat.
Les mouvements conservateurs d'extrême droite et ceux d'extrême gauche n'ont pas vraiment compris ou mis en balance, l'avantage et les inconvénients du progressisme des générations suivantes.
Pour ces mouvements, les guerres et le sentiment d'instabilité et d'insécurité reflètent un sentiment de peur en un avenir trop sérieux en ayant perdu l'espoir de l'humour et le bénéfice de la parodie.
Si le passé est composé, le présent se tâte entre les souvenirs de vieux qui cauchemardent par des croyances apocalyptiques présentées par les médias, et l'absence de souvenirs de jeunes composée d'espoir en l'avenir, d'imagination et de rêves.
Hier, je me souviens que jeune gamin, je jouais avec des pistolets à eau.
Pan, pan, t'es mort et on rigolait.
Aujourd'hui, les jeunes gamins jouent avec des vidéos qui présentent des images virtuelles sur leur Smartphone en les éliminant pour gagner un maximum de points en fin de partie en rigolant.
Les cerfs-volants d'antan sont devenus des drones.
Qui va gagner le jeu entre adultes déséquilibrés et jeunes intoxiqués par les réseaux sociaux?
La situation est grave mais pas désespérée. Mais si elle devient désespérée, ce ne sera plus grave. On s'occupera des problèmes lorsqu'ils se présentent, rassurez-vous. Ce qu'il ne faut pas, c'est mourir avant l'heure. Chaque chose en son temps. Restez serein. Soufflez un peu et profitez de l'instant présent.
L'ère de Trump a fait naitre le symptôme d'un autre monde avec un esprit tribal dans lequel le racisme, la xénophobie, l'homophobie reviennent à la surface par la violence ethnique ou religieuse entre winners et loosers.
Allusion
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2 commentaires
Navigator Research est une organisation américaine qui réalise des sondages d'opinion afin d'aider les progressistes à mieux communiquer et comprendre l'opinion publique. Le sondage, qui portait sur quatorze questions urgentes, a été mené auprès de 1 000 Américains. La plupart des personnes interrogées ont déclaré être "très" ou "assez" préoccupées par chacune de ces questions. Quels sont les principaux problèmes auxquels sont confrontés les Américains ? Examinons ces données dans leur ensemble et en fonction des tendances politiques.
Inquiétude générale : 65 %
Démocrates : 85 %
Républicains : 58 %
Indépendants : 45 %
Il y a davantage de personnes atteintes de troubles mentaux qui sont sans domicile fixe
Inquiétude générale : 74 %
Démocrates : 88 %
Républicains : 69 %
Indépendants : 62 %
Des produits alimentaires dangereux font leur apparition dans les rayons des magasins
Inquiétude générale : 67 %
Démocrates : 79 %
Républicains : 64 %
Indépendants : 55 %
Les fréquences des phénomènes météorologiques extrêmes et des catastrophes naturelles sont en augmentation
Inquiétude générale : 67 %
Démocrates : 87 %
Républicains : 58 %
Indépendants : 48 %
Les voyages en avion sont devenus moins sûrs
Inquiétude générale : 65 %
Démocrates : 81 %
Républicains : 60 %
Indépendants : 50 %
Des fonctionnaires ont perdu leur emploi
Inquiétude générale : 59 %
Démocrates : 86 %
Républicains : 54 %
Indépendants : 33 %
Des épidémies de rougeole circulent actuellement à travers le pays
Inquiétude générale : 62 %
Démocrates : 82 %
Républicains : 48 %
Indépendants : 38 %
Le nombre de conteneurs importés arrivant dans les ports américains est en baisse
Inquiétude générale : 60 %
Démocrates : 80 %
Républicains : 53 %
Indépendants : 40 %
La crise de la dépendance aux opioïdes s'aggrave
Inquiétude générale : 62 %
Démocrates : 75 %
Républicains : 56 %
Indépendants : 52 %
Les prix augmentent pour des articles tels que les produits pour bébés et les poussettes
Inquiétude générale : 54 %
Démocrates : 71 %
Républicains : 48 %
Indépendants : 38 %
PBS et NPR (deux piliers des médias publics aux États-Unis) pourraient cesser d'émettre en raison d'un manque de financement
Inquiétude générale : 47 %
Démocrates : 73 %
Républicains : 36 %
Indépendants : 23 %
Les files d'attente s'allongent dans les bureaux de la sécurité sociale
Inquiétude générale : 52 %
Démocrates : 73 %
Républicains : 53 %
Indépendants : 30 %
Les emprunteurs paient davantage pour leurs prêts étudiants
Inquiétude générale : 47 %
Démocrates : 67 %
Républicains : 43 %
Indépendants : 28 %
Il est plus facile de frauder le fisc à l'heure actuelle
Inquiétude générale : 35 %
Démocrates : 46 %
Républicains : 29 %
Indépendants : 26 %
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/ces-sujets-qui-pr%C3%A9occupent-l-am%C3%A9rique-les-r%C3%A9sultats-d-un-nouveau-sondage/ss-AA1Heeyd?ocid=msedgdhp&pc=ENTPSP&cvid=c56e1d2630474cf8bed3ece09cd4f818&ei=14#image=1
Trump freiné : le Congrès reprend la main sur les décisions de guerre
L’attaque ordonnée par Donald Trump contre des sites nucléaires iraniens suscite une vive controverse aux États-Unis. Des élus démocrates et républicains appellent désormais le Congrès à exercer un contrôle accru sur l’usage de la force militaire par le président. L’absence de débat parlementaire et l’urgence invoquée par Trump divisent même son propre camp. Cette décision unilatérale ravive des débats anciens sur la répartition des pouvoirs en matière de guerre aux États-Unis.
Le sénateur Tim Kaine (démocrate de Virginie) prévoit de forcer un vote au Sénat cette semaine pour exiger que Trump cesse toute hostilité envers l’Iran sans déclaration de guerre formelle. À la Chambre des représentants, Thomas Massie (républicain du Kentucky) et Ro Khanna (démocrte de Californie) soutiennent une initiative similaire. Tous dénoncent une guerre déclenchée sans menace imminente ni débat parlementaire. « C’est une guerre de choix à l’initiative de Trump, sans intérêt sécuritaire clair pour les États-Unis », a déclaré Kaine.
Le camp Trump est lui-même divisé. Alors que certains leaders populistes soutiennent l’intervention, d’autres dénoncent un retour aux “guerres éternelles” post-11 septembre. Massie, représentant d’une frange anti-interventionniste, a rappelé que ses électeurs ont choisi Trump pour mettre fin à ces conflits. Il assure qu’aucune urgence ne justifiait cette attaque, et qu’aucun briefing préalable n’avait été fait
Les opinions divergent sur l’état réel du programme nucléaire iranien. La directrice du renseignement national, Tulsi Gabbard, a affirmé que l’Iran pourrait produire une bombe en quelques semaines ou mois s’il le décidait, mais les autorités ne pensent pas que Téhéran ait franchi ce pas. L’Iran soutient que son programme reste purement civil et médical, même si le taux d’enrichissement à 60 %, proche du seuil militaire de 90 %, soulève des soupçons
Trump a répondu en s’attaquant à ses détracteurs, notamment Thomas Massie, en promettant de soutenir son adversaire lors des primaires de 2026. Il l’a qualifié de « paresseux, vantard et inutile » sur Truth Social. D’autres alliés de Trump, comme Marjorie Taylor Greene, ont aussi exprimé leur désaccord sur les frappes, tout en réaffirmant leur soutien général à son administration.
Selon certains républicains, Trump a agi dans les limites de ses pouvoirs constitutionnels. Le sénateur Lindsey Graham estime que le président n’a pas besoin d’autorisation du Congrès pour ce type d’action. Il rappelle que le Congrès peut toujours retirer les fonds s’il désapprouve une guerre. D’autres républicains, comme le président de la Chambre Mike Johnson, ont salué l’opération comme ayant affaibli les capacités nucléaires iraniennes. Mais des élus démocrates restent prudents, affirmant qu’il est trop tôt pour évaluer le succès réel de la mission.
L’offensive américaine contre l’Iran réactive un débat constitutionnel vieux de plusieurs décennies : jusqu’où un président peut-il aller sans feu vert du Congrès ? Tandis que certains saluent la rapidité d’action face à un danger supposé, d’autres dénoncent un passage en force risqué, sans transparence ni consensus. Une chose est sûre : les conséquences de cette frappe, tant diplomatiques que politiques, seront scrutées de près dans les semaines à venir.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/trump-frein%C3%A9-le-congr%C3%A8s-reprend-la-main-sur-les-d%C3%A9cisions-de-guerre/ss-AA1HfqsP?ocid=msedgdhp&pc=ENTPSP&cvid=a82d2880aa594f828b85f87d589e62ef&ei=12#image=1
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