Belgium, twelve points (01/08/2007)

4133d78bce82b97170b3836c4bfeafab.jpgIl y a deux semaines, nous fêtions notre pays, la Belgique. Comme départ, on ne pouvait espérer mieux. Le titre, lui, venait d'ailleurs, d'un ailleurs plus musical "J'aime la vie" mais qui pourrait bien résumer l'esprit belge.

Je parlais de "commande" en voici le lien de l'article et le commentaire  qui le demandait...

« Belgique: toujours pas de gouvernement ».

Dialogue: La question était: « Pourquoi, plus un État est petit en taille, plus il court et recherche sa division. Par le plurilinguisme, la décentralisation et le fédéralisme exacerbé (communauté Wallonne, Flamande, Bruxelloise, Germanique)? »

Ma réponse: « Réel paradoxe. Ces particularismes se retrouvent d'ailleurs souvent ailleurs (Corses, Basques, Irlande du Nord, Kurdes...). Il y a une grande différence entre les mots "pays" (territoire d'un état") et "nation" (communauté humaine qui possède une unité historique pour former un peuple). L’un étant coupé à la hache politiquement, l’autre créé par les habitudes et la vie terre à terre des gens. "Nous sommes tous des coproducteurs de nos perceptions" comme disait un sociologue »

Question: « Si on peut comprendre le fédéralisme américain, et l’autonomie des gouverneurs (vu l’énormité du territoire et de la population), pourquoi, en Europe, l’infiniment petit, au lieu de se regrouper pour peser plus -comme cela se fait en économie pour les entreprises-, recherche au contraire la division et la complexité ? Pour "faire comme les grands ?" Pour "faire sérieux" ? »

Ma réponse: « Les entreprises multinationales, en premiers, ont compris l'avantage d'une Europe unie, d'un monde uni. Elles se jouent des frontières. Pourquoi? Silence...finances...on tourne. La finance aurait-elle ses raisons que la politique ne connaît pas? Retard d'une guerre? Peut-être. Mais la politique, ceux d’en bas, n’ont pas ressenti les effets sociaux bénéfiques qui étaient avancés pour allécher les acteurs. Le particularisme est visé aujourd'hui. On regarde dans son assiette et plus dans la soupière. "La Libre Belgique" écrivait aussi "La fin de la Belgique, une fiction?" après le coup d'éclat de la RTBF de décembre. Pourtant, nous vivons un ensemble d’attaques venant d’ailleurs. Je ne préciserai pas, mais tout le monde a compris. Alors travailler dans la miniature, ça ne va (mal)heureusement plus. David contre Goliath, c’est une légende pour faire rêver. Il faudra s'y faire ou disparaître.  »

Le décor est planté.

belgiqueQuant au tempo, comment trouver meilleur moment pour parler d'un pays que lors de sa fête nationale, qui a eu lieu ce 21 juillet? En point d'orgue, on l'avait annoncée avec la pluie, la drache nationale, comme on dit chez nous. Ce fut tout le contraire. Présage? Un monde de centaines de milliers de personnes était au rendez-vous et apparemment contents d'y être.

La Belgique reste encore une énigme pour pas mal de Français et pas mal d'autres d'ailleurs qui sont venus nous voir à domicile pour se rendre compte sur pièce de la manière « bizarre » de nous comporter en diverses communautés complètement différentes de conception.

Avant d'être Belgique, le territoire a été le couloir de passage et d'invasion de pas mal de peuples d'Europe et d'ailleurs. Ce qui a constitué une richesse incontestable malgré elle. On le reconnaît maintenant. Ce sang mêlé peut se découvrir dans les noms des habitants et à certains mots restés dans le langage de la rue. L'ouverture vers l'extérieur existe peut-être plus qu'ailleurs.

Plus proche, trois langues officielles et plus encore par l'intégration de l'Union Européenne et de l'immigration plus lointaine encore. L'une, nordiste, le flamand, dialecte du néerlandais aux consonances germaniques, l'autre, sudiste et francophone, enfin, "francophone", wallonophone, teinté de dialectes wallons et une dernière, qui pratique la langue germanique à fond de pinceau. Au milieu, Bruxelles qui se les mélange ces pinceaux de toutes origines.

Après les dernières élections de juin 2007, nous sommes donc en pleine négociation pour la constitution d'un nouveau gouvernement. En affaires courantes, en période de crise, diraient certains.

belgiqueLe Fédéralisme qui se chercherait une nouvelle étape vers une ségrégation plus effective. Les nerfs sont à vif relatés par la presse pour faire mousser une situation qui s'éternise à leurs yeux. Chaque jour, un accord précède ou suit un désaccord.

Des dossiers restent ouverts depuis longtemps et font mal. BHV, réformes de l'Etat.1c8635783cf3a2032671992f525925a6.jpg.. Nous avons déjà 5 réformes enregistrées. BHV est un symbole. C'est peut-être un peu plus quand on se penche sur le but. Celui-ci est de renforcer le caractère flamand de la périphérie de Bruxelles et de bétonner la frontière linguistique pour une éventuelle future scission.

Le population veut que l'on adresse ses problèmes socio-économiques et financiers. Une réforme définitive de plus tant que l'on ne touche pas à l'essentiel national: la défense, les affaires étrangères, la sécurité, la justice. Redessiner les contours de Bruxelles opposé dans une légitimité d'une capitale qui se veut à la dimension de la réalité, en échange. Les calculs ont été fait. Si la Belgique disparaissait, cela coûterait, dans un premier temps, au Wallon 1000 euros par an et par habitants et 200 pour le Bruxellois. Dettes qui s'adouciraient au fur et à mesure. L'image de marque "Made in Belgium" serait le plus préjudiciable.

La régionalisation a généré 7 assemblées parlementaires, 6 gouvernements, 10 provinces, 3 régions, 3 communautés, 589 communes, voilà la Belgique politique pour seulement 32 545 kilomètres carré et moins de 10,5 millions d'habitants. Partagée en nationalisme flamand, régionalisme wallon et « belgitude » bruxelloise. Bruxelles (161 km2), Washington en devenir, toujours meilleur atout pour tous au milieu du jeu de quilles. Véritable échafaudage institutionnel qui n'est évidemment pas gratuit. Cela fait du monde au balcon et dans les tribunes...et dur, dur, d'être Belge?

Le suffrage universel obligatoire à la proportionnelle ne donne pas les mêmes chances de clôturer la formation d'un gouvernement aussi rapidement qu'en France. Deux tiers des votes sont nécessaires pour adresser les problèmes cruciaux.

belgiqueCette fois encore, informateur, modérateur, formateurs (Yves Leterme), réconciliateurs se succèderont à la table des négociations.

Alors, on s'installe dans la discussion dans le meilleur cadre possible, d'abord, le prieuré de Val-Duchesse, à l'orée de la Forêt de Soignes. "On travaille pour réussir", dit-on... On compte surtout les points en relation avec les programmes et les promesses devant l'électorat.

Sera-ce "Belgium, twelve points"? Le suspense continue.

belgiqueLa gaffe du futur premier ministre, formateur, qui chantait la Marseillaise au lieu de la l'hymne de la Belgique, la Brabançonne, n'est qu'une des péripéties, piège banal d'un journaliste pour les uns,  énormité inadmissible pour les autres.

Il faut bien le dire, les paroles de cette Brabançonne ont évolué de nombreuses fois dans l'histoire depuis celle de Jenneval. Le côté révolutionnaire des débuts était totalement obsolète. Des mots comme « esclavage » par exemple n'avaient plus de sens aujourd'hui. Des alexandrins de début qui se sont mués en vers à dix pieds, rendent la chanson difficile. L'air, lui n'a pas changé. Entonner un « la-la-la » ajusté aurait donc été plus judicieux ou une présentation humoristique sous forme d'Alzheimer notoire. Résultat, une nouvelle méfiance vis-à-vis d'une possible communion bien digérée.

Le confédéralisme sans séparatisme est le but avoué du côté Nord. Comme corollaire, se marier, oui, mais sans bague au doigt de mariage... et quelques casseroles derrière le cortège des voitures. Comment devenir confédéralistes, sans devenir des concurrents purs et dures, tout à la fois?  Réflexions citoyennes différentes ici...

Cette fois, croisée des chemins qui précède un grand tournant? Serait-ce « Te veel is te veel » ou « Trop, c'est trop » ? Les francophones non demandeurs de changements.

belgiqueJe prends à dessin le site de la Flandres on line d'aujourd'hui pour présenter la situation. Le site est en grande ligne vrai en substance mais évidemment dirigé vers des idées politiciennes de l'actualité plus flamandes de conception qu'à la recherche d'une Belgique unifiée.

Les télévisions du Nord et du Sud n'ont reçu que récemment une incitation à parler avec un langage commun et un partage d'informations.

Le discours du Roi de Noël 2007 se voulait encore plus intégrateur et rassembleur que d'habitude, pas nécessairement comme le disait un des commentateur français pour tenir sa place, mais aussi dans d'autres buts plus importants. Soulagé, inquiet et ... ambigu.

Le Roi règne mais ne gouverne pas. Sans pouvoir réel sinon de conseil avec rôle de signataire des lois votées par le gouvernement. Le devoir de réserve n'est pas un vain mot et son successeur en a fait les frais.

belgiqueNotre image de marque belge n'est pas vraiment à rechercher dans Wallonie ou Flanders Expos. La petitesse de ce pays ne justifie pas plus de ségrégation. Une séparation de fait ne se marie pas avec les réalités du terrain et de l'Europe en formation.

Bruxelles, en plus de capitale de la Belgique, est la capitale de l'Europe. Elle a été adoptée sans aucun référendum comme capitale de la Flandre. Personne n'en aurait cure et pourtant. Bruxelles, entourée de la Communauté flamande, ne vit pas à l'heure flamande mais avec un fort pourcentage de sa population d'expression française. Elle n'appartient pas plus à la Wallonie, d'ailleurs. Elle est une entité séparée à part entière. Géographiquement, la ville fait désordre. De plus, les autochtones ont été depuis longtemps accompagnés d'allochtones de toutes origines de l'Europe. On pourrait dire que c'est la ville européenne par excellence. Donc, faux problème? Pas de problèmes insurmontables à la suite d'une immigration de toutes formes. La Communauté Européenne a attiré de nouvelles langues et un melting pot s'impose naturellement avec de l'organisation. Métonymie de l'Europe, ce Bruxelles d'aujourd'hui.

La détermination à réaliser l'union dans la diversité se retrouve dans le pourcentage de seulement 13% de nos concitoyens qui expriment parfois bruyamment que la séparation est la solution à tous les maux du pays. Des preuves partisanes inverses font partie du concert.

Le 13 décembre 2006, coup de théâtre, voilà le faux Journal Télévisé qui fait annonce de manière très vraisemblable la séparation de la Belgique et de la prise du pouvoir dans le Nord du pays. Cette élection sentait le souffre après cela et après une ruade de la justice qui forçait de trouver une solution pour le problème BHV (Bruxelles, Halle, Vilvoorde). L'« Onde de choc » de la RTBF a été totale et diversement appréciée. La constitution réglée à la proportionnelle et non pas avec une vue à moitié-moitié comme commence à l'imaginer la France.

Cela prend du temps pour créer un gouvernement à chaque fois (1988:148 jours), surtout que les problèmes litigieux sont généralement repoussés pour l'occasion d'après élections. Mais cela n'a jamais empêché à créer la coalition qui se greffe le mieux possible avec les résultats d'élections. En 1930, pas moins de 6 formateurs se sont succédés.

belgiqueFaut pas rêver: les problèmes sont de taille. Bizarrement, ils pourraient d'ailleurs être complémentaires.

Des clichés au niveau emploi entre Nord et Sud existent. Le chômage des jeunes pourrait très bien trouver preneur dans le Nord. L'inverse est vrai pour les travailleurs plus âgé dans le Nord qui pourraient faire valoir leur expérience dans le Sud. Le vieillissement des Flamands plus important sera à financer. Des échanges donc, pour résoudre les problèmes d'emplois? L'Écho du 4/10/2006 remarquait déjà le phénomène et titrait "Quand les employeurs se regroupent pour partager les salariés".  La sécurité sociale a été conçue pour la solidarité, pas pour l'aparté.

L'histoire particulière est très riche d'enseignement.

belgiquePlus d'autonomies pour arranger les choses? Un fédéralisme coopératif?

La situation actuelle est particulière. Les dernières élections ont amené l'idée d'une coalition Orange Bleue mais avec des acteurs qui n'ont pas les mêmes buts de chaque côté de la frontière linguistique et cela même dans un même parti centriste. Du temps et encore du temps est nécessaire.

Le "Vif L’Express" se posait la question « Et, si Leterme «échouait? ». La personnalité du futur premier ministre qui a récolté du côté flamand 800.000 voix de préférence ne correspondrait pas à ce que le pays pourrait attendre d'un homme rassembleur. Un mépris des journalistes, une absence de compromis, un manque d'humour, cassant, un esprit brouillon sont les reproches principaux. belgiqueLes phrases assassines contre les francophones accusés d'incapacité d'apprendre la seconde langue. Pourtant, mi flamand, mi wallon, comment aurait-on pu espérer meilleur candidat médiateur et conciliateur bien belge? Une carrure au dessus de la mêlée, alors?

L'erreur d'orientation scolaire en manque de billinguisme est avancée. Le coût de l'hypothétique séparation voulue par certains n'a intentionnellement pas été évalué à sa juste hauteur. La Belgique n'est pas la Tchécoslovaque. Il suffit de regarder une carte pour s'en convaincre. La Tchéquie à Prague. La Slovaquie à Bratislava.

Le 'grand" partage de la dette publique par exemple ne serait pas de la petite bière vu son imbrication. Une nouvelle blague belge, probablement? Belgique, triangle des Bermudes?

Quand, on n'aime pas les histoires belges, cela pourrait être un chant du cygne. Quand la Flandre arrive avant tout autre chose avec un CD&V accoquiné au N-VA séparatiste, il y a problème. Situation explosive et  crise de personnalité ou de départ.

belgiqueMême, le budget a passé la rampe de l'accord malgré l'équilibre rompu sans précédent depuis quelques années (déficit de 0,2%).

Le journal l'Echo lançait en août lancer "Il n'existe pas d'Etat confédéral" inscrit dans le programme de la Flandre (selon Hugues Dumont, professeur en droit constitutionnel à Saint-Louis).  Une confédération est une association d'Etats qui restent indépendants et souverains tout en gérant ensemble un certain nombre de matières avec pour guide un traité international et non pas une constitution. Ce qui veut dire que ce qui est préconisé en Flandre n'est pas réalisable juridiquement. Même la Suisse n'est plus une confédération depuis le XIXème siècle. Ses cantons n'ont pas de souveraineté. C'est un État fédéral à part entière. L'Allemagne l'était avant Bismarck. Les États-Unis au début de son existence.

Politiquement, la volonté flamande est de créer un État avec des compétences résiduelles reviennent aux Régions et aux Communautés avec une autonomie fiscale et aussi une ré-écriture de la Constitution belge. Retour vers deux grands blocs avec Bruxelles et la Communauté germanophone sous tutelle, réduite d'autant dans ses marges de manoeuvre. En résumé, un État fédéral qui ne sonnerait plus que comme une coquille vide. Bruxelles produit 19% des richesses du pays avec seulement 9,7% de Bruxellois de souche. Le PIB évolue 2 fois plus vite qu'ailleurs.

Autre proposition sortie du chapeau "Fédération de coopérations". Les finances au secours du communautaire.

belgiqueLa politique, c'est comme la guerre. La paix suit toujours et on continuera à gouverner coûte que coûte avec le « Parler Belge », ce compromis, cette spécificité très particulière. Artistes, scientifiques, sportifs ont choisi avec modestie et autodérision salvatrice. Les drapeaux qui flottent aux balcons à Bruxelles. Pour se parler, si cela ne marche pas autrement, il y a toujours l'anglais ou une autre passe-muraille.

Vous avez raison, Français, nous sommes difficiles à cerner... (La preuve ici.). Un peu sadomasochiste, superréaliste, style Magritte, les Belges.

Alors, vite un demi ou une Chimay Bleue, mon frère, « mijn broer » car, on a si soif, « we hebben zo dorst ». Le plat pays de Brel n'est plus une morne plaine depuis longtemps.

Julius Caesar disait de nous: « Horum omnium fortissimi sunt Belgae ».

Que l'on pourrait traduire en extrapolant par l'"Union fait la force".

Tiens, c'est justement notre devise !

 

L'enfoiré,

 

Site intéressant en provenance du Québec sur l'origine des langues parlées en Belgique.

"Le divorce avec la Flandre, entre utopie et réalisme"

 

Citations: 

 

PS. Mes remerciements à Kroll et les autres caricaturistes du Soir et de l'Echo.

Et la voix du peuple d'ici et d'ailleurs, sur Agoravox, qu'est-ce qu'on en dit?

Pétition pour une Belgique unie

"La Flandre a déclaré la guerre à la Belgique"

Des images de la fête nationale pour remonter le moral, non peut-être?

Des bouquins qui parlent de la situation actuelle:

« Incurable mal Belge » de Jules Gheude

« Belgique, où vas-tu? » de Pierre-Yves Monette

« La vie est belge » de Jan Bucquoy iconoclaste, subversif qui voit « La paradis, là maintenant et tout de suite »

« L'Espace Wallonie-Bruxelles. Voyage au bout de la Belgique » de Benoit Bayenet

"La spectaculaire histoire des rois des Belges", Patrick Roegiers

 

Suites du "thriller de l'été et de l'automne", la version belge du "Torchon brûle" :

"Les flammes de la loque à reloqueter"

7 août: "On s'approche de la crise"

8 août: "Une nouvelle note du formateur"

9 août: En mal d'organisation

10 août: La question et chassé-croisé

14 aoùt: "V'là un sphynx en sus" et qui ne fait pas d'ombre. Faudra que le soleil soit très haut pour cela.

16-août: "La réponse de la bergère au berger"

17-août": "Les parfums de la Duchesse sont ils sèches, archi-sèche"

18-août": "Ouf : Nous sommes arrivés à la case... de départ. Au rapport... au roi" "Quand la musique est bonne...." Quand la réforme "waterzooï" et le "lapin n'est plus qu'aux pruneaux avec mise en bière?

21-août: "Restons très schématique"

22-août: "Heureusement, il y a les copains, et les copains des copains " et ça c'est bien

23-août: "Je sens que j'ai la pêche. Flute c'est de l'orange bleue que je dois me farcir"

24-août: "Après la pêche et l'orange-bleue, voilà la banane"

26-août: "Inquiétude chez les artistes"

28-août: "Duo dino non admis" alors on cherche

29 août:  "Le sphynx revient en explorateur "

31 août: Echo "Scission de la Belgique: tout le monde serait perdant." Pour la Flandre, la fin des transferts Nord-Sud ne compenseraient pas le contrecoup économique.

Le Vif L'Express: site les risques d'une scission, par le transfert de compétences:

1 octobre: On presse l'orange bleue

4 octobre: Relance Bilaterale en quadrature du cercle

21 octobre: Les accords tombent, les fronts aussi. mais on pense à la paix

26 octobre: voilà que nous sommes à vendre pour la deuxième fois.

3 novembre: Des états d'âme commence à sortir dans la lassitude

5 novembre: "Modification dans le guiness book belge" 148 qui dit mieux

6 novembre: Indigestion

7 novembre: "État d'urgence" vote unilatéral et ça fait crack boom hue

8 novembre: "La Belgique a la gueule de bois" cordon sanitaire et fédéralisme d'union: poubelle

9 novembre: "Les réconciliateurs en selle?"

12 novembre: "Encephalogramme plat"

14 novembre: "Deux réconciliateurs vallent mieux qu'un seul".

15 novembre: "Le réconciliateur déconsilié" et on ajoute un peu d'huile sur la démo cratie

16 novembre: "Guerre de tranchées ou de retranchés?"

18 novembre: "Bruxelles se rassemble"

27 novembre: "Du rififi à la cours Nouvelle Volonté Admise"

28 novembre: "Des idées venant d'ailleurs" et pendant cela on parle de crochets

29 novembre: "Sans jus, cette orange?"

30 novembre: une video de notre amuseur Pirette explique l'inexpliquable avec l'humour en plus

1 décembre: "On risque le tout pour le tout, une fois?"   et résultat on jette l'éponge l'Orange Bleue n'a plus de jus

2 décembre: "Le clash bissé" alors on cherche l'homme qui a vu l'ours. Qui?

3 décembre: "On pense aux anciens" et à dépanneur de luxe

8 décembre: "On renie ce qu'on a poussé"

10 décembre: "Et une gaffe, une..."

13 décembre: "Des solutions proposées en chat". ? (3ème) (4ème) (6ème)

18 décembre: François Pirette remet cela (depuis le 30 nov) alors que le gouvernement intermimaire proposé par Verhofstadt a du mal

19 décembre: 192 jours de crise et le Père Noël sans barbe et à lunette apporte un gouvernement, une fois

15 janvier: La pieuvre est partie, ouverture des 8 partis. Attention JY Cousteau est à bord.

25 janvier: "L'octopus est en rang d'oignon ou vice versa"

4 février: "On cherche un parallèle ailleurs"

29 février: Après une première vague de réforme avant celle de juillet, on réfléchit

18 mars: Il est né le divine enfant "Leterme I" est là. Bravo, mais si c'était dans la douleur

19 mars: 'Le Terne 1er"

20 mars: "Les dix années d'avant" résumées par des politologues et celles d'après

Belge Side Story musique connue, paroles un peu corrigées.

La crise vue au travers des caricatures de Kroll0d68a37e227cbdf6ddc2df3426861149.jpg

Mais que dit-il de lui, ce Kroll ?

 et ceux de RIF de l'Echo:

 

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