Pas satisfait de la vie? (24/12/2007)

Le bonheur, cette source de recherche individuelle et universelle, est une source de contradictions. Mais, êtes-vous, simplement conscient de ce qui rend heureux? Pour Noël, ce serait déjà un merveilleux cadeau d'essayer de comprendre où chacun se trouve sur l'échiquier de la vie. Un conte reste très artificiel. Vivre avec son potentiel pour changer de la morosité. Pourquoi pas?

noël,vieSuis-je heureux? Voilà bien le genre de question qui fait chavirer. Le bonheur, cela existe-il vraiment? Faut-il une certaine prétention pour se oser se l'avouer et surtout chercher à le diffuser chez d'autres. La mélancolie est souvent inscrite dans la morosité ambiante. Mais, chacun n'y mettons-nous pas insidieusement une touche personnelle de mauvaise humeur pour accentuer le problème?

noël,vieLes réveillons de Noël et du Nouvel An sont propices aux souhaits. Devraient-ils uniquement être réservés aux autres ou aussi pour en préserver un peu pour soi-même pour constituer le premier pas vers une amélioration générale ?

 Cela ne fait pas bien, pas "in", d'aller contre ce courant d'humeur négative. Tout va mal. Rien ne marche comme on le voudrait. Tout pousse dans ce sens.

Le Soir nous apprenait qu'un Belge sur cinq souffre de dépression.

noël,vieEn cette fin 2007, sommes-nous si mal lotis? Certains jours, quand le ciel est bleu et qu'une bonne nouvelle arrive, un sursaut et ce qui est vendu comme pays de cocagne, reprend du poil de la bête. On tente de tout oublier alors.

Le problème est-il extérieur ou intérieur? Mauvaise compréhension de ce qui nous entoure? Cherche-t-on dans le bon sens ou est-on trop limité à des réflexions, des impressions qui sont poussés par le ralbol ambiant? A la télé, où on est très friant de montrer le plus de drames possibles. Il faut vendre avec des ficelles connues. Faire rire ne fait souvent pas recette.

Une preuve flagrante de cette semaine: mon magazine de télé présente ses voeux les plus sincères en première page. Troisième page que trouve-t-on? "Les grandes catastrophes de 2007". On se rattrape un peu plus loin avec les unions, réussites, naissances dans le show-biz. Paradoxes ou connerie, style « Nous deux » people qui ne fait que rêver ?

Les problèmes d'augmentation du coût de la vie, d'un gouvernement qui tardait à se modeler chez nous, sont bien réels. Mais, dans une île déserte, sans information, sans média aurait-on les mêmes envies de morosité?

noël,vie"Il vaut mieux être riche, beau et bien portant que pauvre, moche et maladif ".

Belle phrase toute faite. Encore une fois, d'accord. Mais, cet esprit est aussi un problème de comparaison avec l'"autre".

Se sentir «bien dans sa peau», «bien dans ses chaussures» sont des réflexions, des idées que l'on doit régulièrement mettre à plat sur la table pour orienter sa vie future au mieux des possibilités. Cet impression diffuse, indéfinissable d'être "fiu" comme dirait l'hawaïen, de spleen  ou de bluz est très dépendante de l'instant. Se lever du pied "gauche" et c'est la journée entière qui passera dans la mauvais humeur. Qui prendra le temps de prendre le temps d'analyser la raison intrinsèque de cette humeur massacrante ?

noël,vieOn n'a plus le temps pour ce genre de réflexion du recul. Angoisse et stress semblent les seuls futurs. Un sourire, personne n'y penserait. La radio du matin n'apportera probablement aucun contre courant. On aime trop se morfondre. La dépression n'est pas loin. Le mot "crise" a été galvaudé de multiple fois pendant les 6 mois de recherche de notre gouvernement belge. Elle fait vivre les annonceurs, pas les administrés.

Si nous ne faisons pas le pas dans le sens de la proactivité, chacun de son côté, d’autres s’en chargent pour nous. Heureusement.

Scientifiques, économistes, gouvernements cherchent désespérément à trouver réponses, raisons et corrections à un "mal-être social" qui pourrait se généraliser sans y prendre garde. Quand l’économie d’un pays est en jeu, rien n’est trop cher. Avoir une visibilité sur les désirs, les manquements et besoins d’une population insatisfaite est une obligation pour le gouvernement avide de faire progresser les rentrées de l'Etat. La psychologie appliquée globalement au niveau d’un pays est une préoccupation majeure par la recherche d’un indice du bonheur. Le malheur est tout simplement contre-productif.

La dé-motivation au niveau politique effraye les démocraties qui se voient chahutées par une attitude plus volontariste du côté de l'opposition et des partis extrémistes.

Pourtant les marges de manœuvre des politiques sont étroites. Le domaine privé est difficilement accessible globalement. La santé et l’emploi sont les seuls points dans le champ des actions possibles. Même au sujet de l’emploi, les avis sont partagés. Le chômage, l’insécurité d’emploi sont ressentis comme une menace contre le bonheur.

La population elle-même est contrastée.

Pour les uns, «Le travail, c’est la santé». « Travailler plus », ce serait donc l'augmenter. Conclusion simpliste et parfaitement anachronique.

Pour d’autres, comme le chantait Henri Salvador, c'est plutôt «Ne rien faire, c’est la conserver». Dans ce dernier cadre, une volonté d’atteindre la pension au plus vite est une revendication syndicale non dissimulée. Le juste milieu n'est-il pas ce qui réconcilierait les deux visions. Travailler pour occuper son temps agréablement fait bouillir la marmite aussi bien pour le haut et pour le bas de l'échelle.

Mesurer le degré de satisfaction est souvent devenu une phobie de la Société. Les fameux «survey» planifiés annuellement dans les sociétés commerciales, l’auto-évaluation n'en sont que des exemples. Cet auto-évaluation mène en arrière plan à une auto-satisfaction pour les dirigeants. Les gouvernements ne seraient que trop heureux de savoir ce qui rend leurs citoyens heureux. Question de garder son poste pour les élections suivantes.

Comment mettre ce bonheur en équation mathématique est un objet de recherche souvent plébiscité lors des Prix Nobel.

La félicité, ça ne s’invente pas, ça se construit et ça s’ajuste tout au long d’une vie.En vouloir toujours plus et tout de suite, cela est moins évident. Un pied dans la nostalgie du passé et un autre dans l'espérance du futur, nous sommes d'éternels insatisfaits. Le présent ne semble plus suffire et à combler le besoin de cette nage entre deux eaux.

La santé, la plus souvent citée dans les vœux de Nouvel An est, bien sûr, primordiale et un bon point de départ. Nous y sommes en période de voeux. Alors, plein tube mais avec un souci de continuation pour le reste de l'année. La santé est affaire de chance, probablement du côté des gènes et pas du statut social et financier.

L’argent, lui, malgré son potentiel, ne fait pas le bonheur. Pour certains, posséder toujours plus est le but en soi. Pourtant, l'argent n’est qu’un outil bien nécessaire, mais qui ne répond pas à tous les désirs bien compliqués de la psychologie humaine.

Quand on se rappelle le film "Titanic", on y constatait l'envie de l'héroïne de descendre du pont des riches pour retrouver le plaisir simple de la 3ème classe. On s'emmerdait trop sur le ponton d'en haut.

Cette aspiration d'avoir toujours plus profite à certains. C'est peut-être déjà ça, mais autant que ce soit avec un peu de couverture sur ses propres pieds.

noël,vieLa Loterie Nationale, par exemple, ne s'est jamais aussi bien portée. Elle "canalise" cette phobie vers des oeuvres utiles. "Devenez scandaleusement riche" est le slogan à la mode. Notre planète abriterait selon les statistiques quelques 8 millions d'euro-millionnaires. 65.000, rien qu'en Belgique. La France ne devrait pas être en reste.

La course à l'argent fait le lien vers un paradis tout tracé dans son absolu. Quel paradis? Où est-il? Certains poussent même cette recherche dans des extrémités irréfléchies au profit d'on ne sait qui.

Les carnets d'épargne ont été échangés par des fonds plus risqués et la chance sourit parfois aux téméraires. Travailler d'arrachepied n'a plus été la panacée pour gagner de l'argent et s'assurer une pomme pour la soif. "Comment mettre de l'argent de côté tout en ayant le même devant soi?" (Raymond Devos). "That's all folk" verrait-on en fin du dessin animé avec l'oncle Picsou.

Avoir du bol peut parfois, dans ce cas, se retourner et se résumer en un bol pour prendre le véritable bouillon. Être gestionnaire de fortune n'est pas une mince affaire. Les loups sont toujours à l'affût. De plus, ce ne sera jamais un sinécure. Un manager de haut niveau ne dort pas tous les jours sur ses deux oreilles. Mais, il a des compensations, bien sûr. Compensations, qu'il ne parviendra peut-être pas à assumer. La vie est bien courte. "J'ai oublié de vivre" chantait Johnny.

Le sociologue de l’Université de Pennsylvanie, Glenn Firebaugh, publiait les résultats d’une enquête surprenante qui dévoilait que cet outil d’échange pour l'achat de nos biens consommables ne faisait absolument pas le bonheur.

Statistiques et études aléatoires ont permis de justifier cette affirmation qui sera peut être très mal perçue par celui qui ne jouit pas de moyens financiers en suffisance.

Pour se justifier, il va même plus loin en affirmant que pour une classe d’âge donnée, plus le revenu des autres augmente, plus le niveau de bonheur individuel diminue. La neurasthénie guette.

Voilà bien le problème: son propre compte en banque n’est pas en cause, mais, celui des autres l’est. Envies, jalousies effacent l’optimisme et le moral des troupes. Les biens matériels ne devraient pas prendre le chemin des signes extérieurs de richesse sous peine de créer le malaise d’autrui. La publicité a certainement une part importante de culpabilité dans cette morosité.

Si l’on ne fait pas partie du clan des milliardaires, qui bien sûr se situe hors concours, il vaut donc mieux se réfugier dans la forêt à l'abri de tentations que de se mélanger aux autres au risque de se découvrir défavorisé par le destin. Les gens primitifs ont souvent vécu des jours bien plus heureux avant de se retrouver dans une civilisation de consommation qui les a rendus moins réceptifs aux plaisirs simples de la vie. Le bonheur serait-il seulement une question d'innocence?

Pourquoi le bonheur a-t-il, plus souvent qu'il ne faut, du plomb dans l'aile? Par le passé, le progrès a été vu par les gens comme une amélioration générale alors qu'aujourd'hui, l'impression est inversée. Le pessimisme dans le lendemain a terni cette espérance. Pourtant, n'importe quel homme du Moyen Age (à part le seigneur qui tirait les ficelles), n'importe quel Africain ou Asiatique sauterait peut-être de joie pour prendre une place dans cette société occidentale. Les preuves sont là.

«Happiness Lessons from a New Science» , livre de lord Richard Layardde la «London school of Economics» étudie en détail le phénomène du bonheur.

Les convictions de la Société existant depuis le 18ème siècle sont ébranlées par une constatation terrifiante pour l’économie: la richesse d’une nation ne conditionne pas mathématiquement le bien-être de ses habitants.

Le revenu élevé n’est pas la solution idéale au bonheur.

Le PNB a cette fois du plomb dans l’aile dans l'absolu. L’apriori du riche avec le sourire aux lèvres aussi.
Des échelles de bonheur apportent des preuves indéniables à cette distorsion par la comparaison entre pays dits riches et pauvres. Les Belges seraient moins heureux que les Ghanéens! Alors que leur PNB ne cesse de grimper, les Etats-Unis sont peut-être dans le peloton de queue des pays qui nagent dans un bonheur béat. Les psychologues pullulent dans ce pays béni des dieux. L’habitude de baigner dans une atmosphère de complète satisfaction financière, de pouvoir d’achat suffisant et de confort, n’a pas apporté la béatitude consacrée pour une telle situation. Si au départ, il semble agréable de se retrouver à l’aise, une dépendance vis-à-vis de ce «dieu dollar» s’installe très vite et une habitude de confort, une indifférence font oublier le but essentiel de la vie. Le «Carpe diem» a été mis aux articles des idées obsolètes.

Le Nouvel Observateur d'octobre 2006 proposait d'"Apprendre à être heureux". Associé au livre d'Odile Jacobs, "De chair et d'âme", rappelait que tout se passe dans la tête. Génétiquement, nous ne sommes pas égaux devant le bonheur. L'importance de la sérotonine sécrétée, véritable anti-dépresseur naturel fait le reste. Le cerveau est en constant travaux d'ajustement en fonction des événements extérieurs. Donc, le bonheur est affaire de moment, d'environnement et de la perception de ces événements que nous en faisons. Le bébé synaptise 200.000 neurones par heure. Ce potentiel sera ou non occupé à plein temps en fonction de l'attachement ou de l'abandon de son entourage qui lui donne amour et temps. Protégé, mais pas surprotégé, car sinon il ne pourra pas temporiser la satisfaction de ses désirs. Il s'agit de se trouver entre sécurité et peur, pour assurer au mieux sa dose de bonheur. Passé la petite enfance, le processus se ralentit mais reste présent. A l'adolescence, d'autres facteurs entrent en ligne, la testostérone, chez le garçon, et reproduisent cette instabilité en variant dans des proportions de 10 à 20 fois plus fortement la situation normale des sentiments.

La morosité ou la sinistrose ont plutôt pris le pas même dans ces endroits privilégiés. La drogue a comblé ce mal de vivre.

La déprime ne devrait pourtant pas être à l’ordre du jour car nous vivons dans la société la plus heureuse de tous les temps. Nous l’ignorons mais c’est peut-être un bien pour la recherche des moyens pour rendre les moins favorisés plus heureux. Les sources de bonheur les plus citées sont l’activité sexuelle, le sport, la qualité de la vie sociale, se relaxer et avoir des activités les plus diverses. De l’autre côté, ce qui déplaît le plus souvent seraient les transports en commun pour se rendre au travail, s’occuper de la maison, les relations difficiles avec ses supérieurs au boulot.

Sans repères, sans motivations bien marquées, les populations déboussolées sont souvent cantonnées dans des besognes qui ne plaisent pas ou plus.

Quand on demande quels sont les souvenir des meilleurs moments de la vie, on tend étrangement dans ce que l’on pourrait catégoriser de «mauvaise période» mais qui ont l'avantage de sortir du train-train habituel. Les uns parleront des moments pénibles de la guerre ou de ceux qu’ils ont vécus à l’armée. La nostalgie naturelle pour les événements du passé est bien entendu à prendre en compte pour relativiser cette constatation. Il faudrait réactualiser la chanson "Mais à part cela, Madame la Marquise" apparue un peu avant la dernière guerre. On a perdu cette façon d'appréhender la vie. On chante sérieux, désormais, et ce n'est pas nécessairement la bonne méthode.

La mobilité géographique, la flexibilité dans le temps demandée par les employeurs à leurs travailleurs pour y associer un certain plein emploi (et réaliser plus de bénéfices), ont des effets négatifs sur le bonheur en augmentant les ruptures familiales et sociales, ce qui est contraire au bonheur d’après les réponses données aux tests d'autosatisfaction. La santé en pâtit naturellement.

La mauvaise santé est pourtant surestimée par les biens portants quant à son impact sur le bonheur. Certaines extrémités de maladies chroniques éliminées, certaines situations non enviables ne sont pas nécessairement des raisons essentielles pour le rejet du bonheur qualifié de primaire.

Pas besoin d'être riche pour se sentir bien. C'est une question d'humeur et d'optimisme ou non.

Une vision claire des vraies valeurs pourrait aider à concevoir un monde meilleur, plus équilibré, plus conscient de cet espace de vie qui nous a été donné en accordant une place exacte au bonheur.

La paix, la liberté d’expression, la vie naturelle, la reconnaissance parmi les autres constituent des préambules et des incitants pour les accentuer.

Le succès a la vertu de rendre heureux et fait vivre plus longtemps. C’est prouvé.
Même être sous les feux de la rampe, n’est pas nécessairement le seul moyen d’arriver à ses fins. Recevoir les coups de malchance à répétition, par contre, est certes à mettre dans les dangers potentiels de la déprime.

Dans sa chanson «J’aime pas les gens heureux», Eddy Mitchell chantait avec plein d’envie ce besoin bien légitime de bonheur.

William Sheller, par contre, voulait simplement être "Un homme heureux" avec la conviction nécessaire pour y arriver.

Pierre Peret conclut que "Le bonheur, c'est toujours pour demain". 

Une pièce de théâtre m'interpelait, il n'y a pas si longtemps :

"Nous sommes tous vivants!" d'Olivier Charlet. Deux accidentés de la route dans le coma profond, dans la salle d'attente, en transit, entre la vie et la mort, assis devant leur corps, se parlent, revoient leur passé ensemble, se posent les questions existentielles, essentielles de "pourquoi, ai-je été choisi par le mauvais sort. Le premier, jeune, se posait la question: "Pourquoi, devrais-je, contre mon gré, quitter ce monde que j'aimais, qui semblait m'aimer au vu du défilé de personnes à mon chevet? Avons-nous bien conscience, chaque jour, des instants uniques et par conséquent magiques que nous vivons, grâce et malgré nous?". Cela se poursuivait dans un dialogue :

Olivier : Je suis là, je me demande ce qui s'est passé!
Bernard : Tout ça va tellement vite!
Olivier : Et tout est suspendu!
Bernard : comme si le temps s'arrêtait !
Olivier : Comme sur une photo!
Bernard : J'ai pas le temps d'avoir peur
Olivier : Pourtant je crois que j'ai peur
Bernard : J'ai envie de crier
Olivier : J'ai envie de pleurer
Bernard : J'ai envie de me rappeler
Olivier : comme pour profiter
Bernard : des derniers moments
Olivier : des derniers instants

Alors, une définition du bonheur est purement subjective, mais je vais tenter d’en donné une, personnelle:«C’est faire ce que l’on veut quand on veut et avec qui l’on veut dans un esprit de coup de coeur».

Trop demander ou pas assez? C'est selon.

Le bonheur est une affaire personnelle, c'est vrai. Il faut le rechercher à sa manière, avec les moyens disponibles, parfois futiles, en essayant de ne pas écraser l'autre. Car, ne dit-on pas que le bonheur des uns fait parfois le malheur des autres?

Sourire et rire sont les antidotes de la déprime. Et ça, personne ne force à le faire. A relire sans modération, cela date seulement d'un 1er avril.

La recherche du bonheur transite aussi par la volonté d'aller vers l'autre. Expliquer, essayer d'étaler ses problèmes au grand jour peut aider. Cela donnera peut-être une fausse idée de soulagement, une illusion que l'autre partage. Chacun est profite ou subit son propre corps en exclusivité. L'altruisme pure et dure n'existe pas. Il se nourrit d'échanges, de partages d'idées et de potentiels divers. L'autre ne donnera donc que l'illusion salvatrice. Mais, ne vit-on pas souvent que d'illusions?

La recherche du bonheur est comme la résolution d’un puzzle dont il manquerait une ou plusieurs pièces en permanence. On se contentera d’admirer le résultat en oubliant les trous ou, au contraire, on se morfondra à la recherche des pièces manquantes.

Comme, il était dit dans le livre de la jungle: "Il en faut peu pour être heureux", chose que la majorité ne prennent pas le temps d'évaluer à sa juste valeur.

Pour arriver à "être gonflé à bloc", selon l'expression, que faut-il? Un peu de souffle, parfois un peu plus, mais surtout ne pas oublier de fermer la sortie d'air par après.

Booster son capital confiance en soi, sera une des étapes fondamentales.

Ne jamais envier les autres est « la » règle. La fortune d'autrui, peu importe l'importance, ne peut influencer. Le fait de se sentir moins riche , rend malheureux.

Philosophie du nihilisme ou de volonté de confort dans sa peau? Le rythme de chacun doit être en synchronisme avec le pouvoir de faire les choses désirées au plus profond de soi. C'est le but avoué.

noël,vieEn définitive, le plus heureux de l’affaire, c’est que c’est très contagieux, le bonheur.

Alors, cela vaudra le coup d'y prêter le plus d'attention possible.

Cela ne veut pas dire qu'il n'y ait pas eu de regrets en chemin. Mais ce genre de nostalgie n'a jamais apporté de progrès notable et futur ni pour soi ni pour le spectacle que l'on en donne aux autres.

Garder des pensées positives même dans l'adversité n'est pas simple, je l'admets bien honnêtement. Mais étrangement parfois au plus profond de la chute, il subsiste des repêchages inattendus et providentiels.

Le sort ne s'acharne pas continuellement sur la même personne. Il a bien d'autres choses à régler.

Un truc bête pour se conforter et penser qu'on garde un tantinet de chance?

Mettez un compteur imaginaire à zéro le matin et chaque fois qu'une chose se passe bien, aussi futile qu'un feu rouge qui devient vert à votre passage, un ascenseur qui se trouve à votre étage sans attendre, vous ajouter un à ce compteur. Additionnez les en fin de journée, pour s'apercevoir si la journée a été bonne. Complètement idiot? Pas vraiment. De toute manière, beaucoup moins d'effets secondaires que le Prosac.

C'est du temps perdu de regretter certaines marches ratées du passé, le futur se sera la surprise, quant au présent, il faudra le rendre à la hauteur de ses espérances.

46693e192925f71d027baa298a317fca.jpgL'année 2007 se termine en demi-teinte comme les précédentes.

Cette année électorale en France et en Belgique, nous, citoyens européens s'est une nouvelle fois étirée dans l'espoir et dans la déception. Une occasion, Belges, à connaître les autres communautés, que les Plans Marshall ne soient pas des mirages, seraient les maximes à préconiser. La peur de l'autre ne s'est pas éteinte pour autant. Le combat pour la planète restera le plus important pour tous.

Les divertissements qui fleurissent à la télé se réfèrent comme des "Années bonheur" de Sébastien, essayaient de vendre un passé qui devait être beau parce que ce sont les meilleurs souvenirs qui subsistent pour la mémoire. Les publications et livres les plus prisées pendant les périodes de fêtes que nous avons vécues, sont celles qui font revenir ces années du passé. Si la nostalgie n'est pas productrice d'avenir, elle en donne un base.

The Show must go on.

Et surtout, qu'on ne vienne pas me lancer en fonction de mes propos, que j'ai été béni par "certaines" instances Supérieures. Je ne coudoie pas ce genre d'autorité aussi belle soit-elle.

noël,vieC'est ma foi à moi et j'ai essayé de la partager, mais cela vous l'aviez déjà compris... C'était mon cadeau de Noël.

Rien n'empêche de se défouler et de raconter comment a été sa journée à cette adresse: http://www.iratemyday.com/

Et puis, allons-y chantons aussi "La balade des gens heureux" avec Gérard Lenorman. Ca changera. Donc, s'émerveiller de tout, de le nouveauté, de la jeunesse avec la nostalgie du passé et l'expérience en plus.

La vie est seulement une maladie mortelle sexuellement transmissible.


 

L'enfoiré,

 

 

Sous ce lien, Le bonheur en chiffres, c'est un moyen de prendre du recul.

"Comment accroître ou faire disparaître vos angoisses et vos stress quotidiens..." ?

"Le dico du bonheur" pourrait aider nos chères lectrices?

Pourquoi pas, en vidéo, Tout le bonheur du monde

et en paroles pour un karaoke:

{Refrain:}
On vous souhaite tout le bonheur du monde
Et que quelqu'un vous tende la main
Que votre chemin évite les bombes
Qu'il mène vers de calmes jardins.

On vous souhaite tout le bonheur du monde
Pour aujourd'hui comme pour demain
Que votre soleil éclaircisse l'ombre
Qu'il brille d'amour au quotidien.

Puisque l'avenir vous appartient
Puisqu'on n'contrôle pas votre destin
Que votre envol est pour demain
Comme tout c'qu'on a à vous offrir
Ne saurait toujours vous suffir
Dans cette liberté à venir
Puisque on sera pas toujours là
Comme on le fut aux premiers pas.

{au Refrain}

Toute une vie s'offre devant vous
Tant de rêves a vivre jusqu'au bout
Surement plein de joie au rendez-vous
Libre de faire vos propres choix
De choisir qu'elle sera votre voie
Et où celle-ci vous emmenera
J'espère juste que vous prendrez le temps
De profiter de chaque instant.

{au Refrain}

Ché pas quel monde on vous laissera
On fait d'notre mieux, seulement parfois,
J'ose espérer que c'la suffira
Pas à sauver votre insoucience
Mais à apaiser notre conscience
Aurais-je le droit de vous faire confiance...

{au Refrain}

 

Citations:

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