La Croatie est européenne. Vous êtes sûr? (15/07/2013)

0.JPGDeux semaines après l'introduction de la Croatie dans l'Union Européenne. Les flonflons du bal se sont éteints. Une question revient : la scission de l'ancienne Yougoslavie en plusieurs républiques indépendantes était ce "la" solution ? Est-ce l’épilogue d'un long chemin de croix de la Croatie en "stand alone" ?

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 Parler de la Croatie avec un accent touristique, cela pourrait commencer par ça.

Une Croatie de rêve. Bleue, avec 5800 kilomètres de côtes, de criques, de rochers, de plages généralement de galets au bord d'une mer turquoise transparente, un millier d'îles et deux villes côtières, Split et Dubrovnik. Une Coatie verte, intérieure, moins connue avec la capitale, Zagreb et des châteaux comme celui de Veliki Tabor que l'on insèrerait volontiers dans un "Pays de contes de fées".

Que la Croatie entre dans la Communauté Européenne, c'est se poser la question pour qui est le plus, pour elle ou pour l'Europe ?

Pour la Communauté Européenne, une sorte de réveil d'un premier élargissement depuis cinq ans.

A Zagreb, dans la nuit du 1er juillet, des feux d’artifice et des dizaines de milliers de Croates à travers le pays qui ont acclamé l’adhésion de la Croatie dans l’Union européenne.

« Bienvenue dans l’Union européenne. Cest une nuit historique. Vous avez fait revenir la Croatie à sa juste place au cœur de l’Europe », lançait José Manuel Barroso avant que « L’ode à la joie » de Beethoven ne consacre l’intégration de la Croatie comme 28ème membre du bloc européen avec une émotion forte et partagée dans l'instant. 

0.jpgDans son discours, le président croate Ivo Josipovic a invité ses compatriotes à l’optimisme : « Ne laissons pas le nuage de la crise économique assombrir notre optimisme. La crise est un défi, une invitation à faire demain un jour meilleur qu’aujourd’hui ».

Plus de 700 artistes, chanteurs, musiciens et danseurs se sont produits devant une foule enchantée. Des festivités similaires se sont déroulées dans les villes de Split et Dubrovnik, de même qu’à Varazdin et Rijeka.

Le panneau de signalisation frappé de l’inscription « Douane » a été symboliquement retiré du passage frontalier avec la Slovénie, la seule ex-république yougoslave qui avait déjà rejoint l’UE en 2004, depuis le démantèlement de l’ancienne fédération communiste. Les droits de douane de 20% qui frappent les produits seront supprimés, ce qui devrait apporter une compétitivité nouvelle sur le marché croate de 4,4 millions de consommateurs.

L’événement se devait d'être historique pour cette région des Balkans occidentaux, ravagée par la guerre yougoslave dans les années 90. Seule la nouvelle génération n'a pas connu cette guerre fratricide.

Depuis cette nuit solennelle, l’enthousiasme sur place, a probablement eu le temps de s’émousser quelque peu alors que la crise économique frappe durement le pays.

0.jpgLa Croatie rejoint, donc, le club des pays occidentaux, dits "riches", ce que certains ne manquent pas appeler le "Titanic de l'Europe" avec une impression de jouer à qui perd gagne.

"L'union fait la force", dit l'optimiste.

Et c'est vrai, plus un pays est petit, plus il a envie de retrouver des alliés.

"Plus on est de fous, mieux on s'amuse", réplique le comique.

"Divisons pour mieux régner", glousse le malin.

Trop tôt pour avoir rejoint l'UE, constate Ruza Tomasic.

"A qui profite le "crime", penserait Sherlock Holmes.

La Croatie, vue par l'Europe des 27 et d'après le Washington Times, c'est la prochaine Grèce, motivée par la volonté de la classe politique de Zagreb de s’emparer des subsides européens.

Profondément en crise, elle nécessitera de constants plans de sauvetage, qui coûteront une fortune aux contribuables européens. 

Cela pourrait rappeler le rapprochement de l'Allemagne de l'Est à celle de l'Ouest.

Il n'y a plus qu'un régime qui semble vivre en autarcie, la Corée du Nord. Je dis bien "semble", car ce n'est peut-être qu'en apparence. 

Qu'attend la Croatie de l'UE? Sortir du marasme économique dans lequel elle est plongée depuis 2008-2009 avec un PIB inférieure de 39% en dessous de la moyenne européenne.

Les pessimistes restent sceptiques quant à leur augmentation du niveau de vie par cet intermédiaire. Une crainte que la situation ne profite qu'à l'élite. Une peur que les investisseurs ne soient là qu'à la seule recherche d'une production toujours moins chère, menant à un appauvrissement des travailleurs, avant de trouver encore moins chère et plus qualifiée qui pousserait la Communauté Européenne, une nouvelle fois, à délocaliser. Les médias, les banques ont déjà été rachetées par des pays étrangers et l'arrière-pensée subsiste que l'Union Européenne devienne une nouvelle Yougoslavie qui briserait leur indépendance. Le rêve intime des jeunes seraient plus tourné vers un nouveau siècle des Lumières. La pleine souveraineté ne date que de 1998. Elle n'a été qu'une histoire idéale dans une longue marche vers cette indépendance depuis que le roi Tomislav avait fondé le royaume croate en 925. Jusqu'à l'écriture glagolitique a servi dans ce but.

Le taux de chômage s’établit autour de 20% et 40% pour celui des jeunes de moins de 25 ans. Les travailleurs hautement qualifiés partent pour trouver du travail ailleurs dans une fuite des cerveaux qui ne profite pas au pays. L’intégration européenne pourrait provoquer la disparition d’entreprises croates qui ne parviendraient jamais à s’aligner sur la compétitivité des autres pays européens liée au niveau élevé des salaires.

Passer à la monnaie euro n'est prévue que pour 2015 au plus tôt.

La monnaie, toujours utilisée, le Kuna veut dire, en croate, "martre" en souvenir d'une époque pendant laquelle on payait avec leur peau, restera à des niveaux bas.

0.jpgLa corruption est largement répandue et la classe politique défend ses avantages. Avant la guerre, la Croatie était la région la plus riche en Yougoslavie après la Slovénie. La gestion désastreuse de la politique de privatisation de l'époque Tudman et son clientélisme, ont détérioré ce qui faisait sa réputation en chimie, en exploitation du pétrole, de aluminiums et dans la construction navale.   

La Croatie, le 28ème pays à rejoindre l’Union Européenne, un plus pour le secteur public et pas nécessairement pour le secteur privé. Pour le particulier, c'est un espoir imprécis et une lame de fond libérale qu'il ne peut contrer.

Deux agences de notations ont déjà dégradé les obligations croates au statut de pacotille vu la dette du pays. De nombreuses terres ne sont pas cultivées. 

Depuis 2007, l’UE a déjà versé 998 millions d’euros à la Croatie à titre d’aide de pré-adhésionCette année, ce sont 655 millions d’euros qui ont été ajoutés, soit environ 1,5% du PIB croate. Entre 2014 et 2020, Zagreb devrait recevoir encore 13,7 milliards d’euros pour des mesures d’ajustement.  

Cette fusion serait-elle, une victoire à la Pyrrhus dans laquelle chacun est perdant, au mieux, un peu, en moyenne, beaucoup, au pire, à la folie ?

Un petit détour par un connaisseur avec des liens familiaux serbes dans la Yougoslavie de papa me disait...

0.jpgJe dis papa parce que pour lui, il y a aussi vingt ans et que la Yougoslavie s'est disloquée depuis.

"La Croatie, je connaissais jusqu'au début de la guerre en 1991. Depuis, j'ai décidé que je n'y passerais jamais plus de vacances pour des raisons politiques ! Par contre, je m'y intéresse toujours régulièrement, de même qu'à l'ensemble des Balkans, au travers de mes lectures et de sites Internet. Je termine la lecture d'un livre de récit de voyage au travers de l'ex-Yougoslavie (entre 1930 et 1940) écrit pas Rebecca West "Agneau Noir et Faucon Gris". Un livre très éducatif sur l'histoire et les peuples qui composent cet ex-Yougoslavie. Un livre édifiant quant aux comportements de ces peuples constamment bousculés et saignés par les intérêts étrangers. Y compris ceux des religions. En parallèle, je lis 'Histoire du capitalisme 1500 - 2010" de Michel Beaud. Une lecture qui devrait être obligatoire pour tous nos enfants entre 16 et 18 ans. Que de points communs entre ces deux récits ! De la géopolitique à 100%. Mon discours sur la "balkanisation" du monde est en marche et un de ces points de départ est certainement la guerre en ex-Yougoslavie. De même que l'éclatement de URSS. Je te rassure, je ne suis en rien un supporter du communisme. Et, dans la même veine, je ne me retrouve en rien avec ce néo-capitalisme qui est le contraire et la mise à mort de la démocratie. Comme le disait la ministre écolo française, il y a quelques jours, suite à son C4 signé par François Hollande, les partis traditionnels font le lit de l'extrême droite. Convaincu depuis 30 ans, chaque jour qui passe, me conforte dans cette pensée. La communauté européenne est le bras droit de ce néo-capitalisme qui négocie, qui impose la capitulation social et étatique, sans conditions, aux pays des Balkans. Croatie y compris. Après avoir détruit socialement et économiquement tous les pays africains, c'est le tour de l"Europe. La Belgique y compris. La Croatie, de même que la Serbie et la Slovénie, est exsangue. Tout a été ouvert au "marché libre" (c'est-à-dire celui qui a de l'argent, paye le prix qu'il impose à celui qui n'en n'a pas). La Croatie comme la Slovénie a tout vendu ou plutôt cédé pour presque rien. Le taux de chômage explose. Les pays y compris la Serbie sont en faillite virtuelle. Je remplacerais, seulement, le terme "démocratie moderne" par "hypocrisie" absolue.".

Une confirmation de plus à cet article, plus explicite et moins consensuelle que cet autre. Je me doutais de ce que j'allais apprendre, mais j'en ai, ainsi, le cœur net.

Globalement, à l'origine, c'était la Serbie fédéraliste qui, par une persuasion de force, tentait de maintenir les autres républiques autonomistes ou indépendantistes sous son propre giron.

Qu'aurait été la Yougoslavie restée unie, aujourd'hui ?

Difficile de répondre si ce n'est de manière très générale.

Dans tous régimes démocratiques, plus il y a de votants, plus il y aura de l'importance pour ceux qui font partie de la majorité. C'est aussi moins de redondances au niveau des postes de commande gouvernementaux.

La situation en Belgique, si elle n'est pas identique, a aussi ce genre de problème communautaire qui sans sonnette d'alarme ne tiendrait pas compte des minorités démographiques.

En contrepartie, vivre en communauté, c'est accepter le conformisme de l'unité générale d'opinion. Ce n'est pas pour rien, que l'Europe qui est, ce qu'on peut appeler, confédérale, fait penser à une nouvelle Yougoslavie pour un Croate.

Comme pour les habitants d'Europe de l'est qui avait "l'ostalgie", il y aura aussi de la "sudalgie" ou de la "balcanalgie" car on ne se fait pas facilement à la seule loi du marché, capitalisant les avoirs quand on n'y est pas né et qu'on n'y baigne pas par l'habitude.

0.jpgPersonnellement, j'ai connu la Croatie par deux fois. La première en 1983, dans la Dalmatie du sud avec Dubrovnik. La seconde, en 1988, plus au nord avec Split dans la Dalmatie centrale.

Des localités plus petites comme bases de retranchement hôtelière et lieux de tourisme comme Cavtat (Mostar, Kotor, Budva, Sveti Stephan, Perast, visités à l'époque, qui sont dans le Monténégro d'aujourd'hui) pour le sud et Trogir, Primosten, Sibenik, le parc national de Krka, l'île de Hvar plus au nord.

La ville de Split est un peu mondaine, avec son labyrinthe de ruelles qui s'imbrique dans l'ancien palais de l'empereur romain de Dioclétien alors que Dubrovnik, l'ancienne Raguse, partagée entre vénitienne et turque, conserve une devise prédestinée « La liberté ne se vend pas même pour tout l'or du monde ».

Six régions : l'Istrie, le Quarner, la Dalmatie du nord, la Dalmatie centrale, la Dalmatie du sud, et la Croatie continentale.

Pour le touriste lambda des années 80, rien ne laissait entrevoir la guerre des années 90 et comment elle allait se dérouler. Tout était camouflé pour l'étranger et encore plus, au vacancier qui devait garder un bon souvenir de son voyage.

D'après cette vidéo, il existe un "Balkan spirit" entre amour et haine dont la présentation dit "Saviez-vous que manger du yaourt bulgare permet de faire l'amour jusqu'à cent ans ? Le Serbe Emir Kusturica, réalisateur emblématique du Temps des gitans et de Chat noir, chat blanc, le philosophe slovène Slavoj Žižek, l'artiste serbe Marina Abramovicz, le musicien Goran Bregovicz, la star hollywoodienne Angelina Jolie, réalisatrice d'Au pays du sang et du miel, et bien d'autres créateurs croates, grecs, roumains ou bulgares s'interrogent sur l'identité balkanique devant la caméra d'Hermann Vaske. De savoureuses anecdotes personnelles en analyses historiques, ils peignent par petites touches une région traumatisée par la guerre et hantée par le racisme, mais également avide de vivre et débordante d'imagination. Avec humour, ils s'interrogent sur l'ambivalence grecque entre Occident et Constantinople, sur Dracula, sur le tabou de l'érotisme - et sur le sens de leur travail.".0.jpg

"Dans le pays du sang et du miel", un film qui traduit du mot Balkan. Des Balkans qui survivent grâce à l'humour noir, le sexe, la musique endiablée du violon tzigane et de la danse opposés à la violence dans lequel doivent nécessairement exister des Roméo et Juliette à la mode balkanisée...

Curieux cette collusion d'amour et de haine.

Je suis remonté dans l'histoire de la partie croate de cette guerre et de ses prémices qui, parfois me paraissent banales ou futiles mais qui s'emballent très vite en guerre civile et fratricide. 

Février 1990, le nationalisme du Kosovo, dont les Albanais n'ont jamais accepté l'idée de faire partie de la Yougoslavie (depuis l'indépendance accordée en 1974), se rebelle déjà, à tel point que le chef de l'Etat, Janez Drnovsek, s'est rendu sur place tandis que le PC slovène se sépare du PC yougoslave. En avril, les Croates votent pour la première fois librement et désignent les membres du parlement croate. En mai, un affrontement sur le stade de Zagreb oppose la Dinamo de Zagreb à l'Etoile rouge de Belgrade et met le feu aux poudres. Le Serbe, Boris Jovic devient le chef de l'Etat dans une rotation entre Serbes et Croates.

En 1991, le gouvernement fédéral lance un ultimatum à la région croate insoumise de dissoudre leurs unitées armées. Dans la ville symbolique de Sarajevo, l'hésitation commence  pour les 6 présidents des républiques yougoslaves: un divorce à l'amiable ou un divorce brutal. Une guerre civile est déjà en route sous la houlette de Slobodan Milosevic. Le rattachement à la Serbie des Serbes de Croatie (13% de la population) est soumis au référendum. Le 20 mai, "contre-référendum" pendant lequel, les Croates se prononcent pour une Croatie indépendante dans une confédération. Le 22 juin, la Slovénie se sépare déjà de la Croatie. La Yougoslavie n'existe presque plus. Les affrontements ethniques continuent et les observateurs européens ne pourront pas faire respecter les cessez-le-feu successifs. Le 20 septembre commence l'offensive de l'armée fédérale. Franjo Tudman échappe à un bombardement serbe. Dubrovnik est encerclée et soumise à un blocus entraînant, tout en résistant, l'évacuation de 3000 civils. Des Casques bleus de l'ONU s'interposent sans beaucoup de succès.

En 1992, la CEE enterre, définitivement, la Yougoslavie en reconnaissant la Croatie et la guerre va, dès lors, se déplacer en Bosnie, dans la ville symbolique et martyre de Sarajevo.  

Un documentaire de "Échappée belle" du 6 juillet sur France5 montrait ce qui restait comme stigmates de la guerre toujours visibles par les impacts de mortiers sur les monuments de Dubrovnik, mais, il est vrai que la vie semble avoir eu le temps de reprendre son cours. Dans le Montenegro, l'ancien pont de Mostar, détruit par la guerre, a été reconstruit à l'identique. Tout est prétexte aux fêtes traditionnelles. A 86% la population est catholique. 

En attendant, il reste les informations publicitaires qui sont là pour attirer le plus de visiteurs et des images classiques de la Croatie, comme "belle ensoleillée" qui font oublier le passé... Une fierté d'avoir des noms connus dans le monde comme Ivan Illich, John Marcovitch, Josiane Balasko et bien d'autres, apporte cet esprit identitaire croate.  

L'espoir fait donc vivre, même si l'attente fait souvent mourir. 

C'est la saison des vacances et la fréquentation touristique peut donner des indices.

Mes photos des années 80 qui montrent la Croatie encore pacifique, n'étaient pas encore numériques (ici en un clic).

Numérisées, elles ont, seulement, un peu perdu de leur tempérament et de leurs forces. Peut-être, tout à fait comme l'esprit croate.

Comprendre l'âme croate, c'est remonter à sa fondation en 925 avec Tomislav.

Ensuite passer à 1102, lors du raid hongrois de Koloman, à la domination de Venise dès 1202, des Ottomans en 1493.

Se souvenir de sa création en 1918, de la prise de pouvoir par l'intermédiaire de la Yougoslavie par Tito en 1945 qui en 1971, brise le printemps croate.

L'indépendance proclamée en 1991 devait se terminer par une guerre avec la Serbie et la Bosnie. Mais une indépendance sans moyens financiers et sans pouvoir de vivre seul, oblige ce retournement de situation en cette année 2013.  

Bonne chance à la Croatie européenne...

Son histoire vue par Ivan Mestrovic:

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L'enfoiré, 

 

Citations serbo-croates:

 
15 août 2013Les Etats DésUnis d'Europe en 2 graphiques
  • par Audrey Duperron

Différents signes convergent vers une reprise économique et tout le monde espère que les élections allemandes qui auront lieu en septembre vont apporter de la stabilité dans la zone euro. Toutefois, tous les les problèmes structurels de l'UE n’ont pas été résolus, et quelques graphiques de Bloomberg Brief se sont attachés à nous le rappeler :

1. La croissance du produit intérieur brut (PIB) de 2007 à aujourd'hui : L'Allemagne est la seule grande économie de la zone euro qui a rattrapé son niveau de PIB de 2008, tandis que l'Allemagne, la Belgique et la Slovaquie sont les trois seuls pays qui ont enregistré une croissance au cours du premier trimestre 2013. En revanche, depuis 2008, l’économie grecque s’est réduite de 25%. 

2. Le taux de chômage dans l'UE: La récession a généré 1,1 million de chômeurs supplémentaires dans la zone euro, ce qui porte le total de la zone euro à 19,3 millions de chômeurs, un nombre comparable à la population totale combinée de la Suède, du Danemark et de la Norvège. En Grèce et en Espagne, le taux de chômage des jeunes a atteint les niveaux records de 58,7 et 56,1%, respectivement, à comparer au taux de 7,5% de l’Allemagne. Toute une génération de jeunes est exclue du marché du travail et leur manque d’expérience risque d’handicaper la croissance future.

L'Europe dans l'histoire

 

0.JPG22 novembre 2017: Procès Ratko Mladic surnommé le «boucher des Balkans» déclaré coupable de génocide à Srebrenica, crimes de guerre et crimes (11 chefs d'inculpation) contre l’humanité par le Tribunal pénal international (TPIY).

Extraits (20:00-23:00)

A son actif, 10.000 victimes en 44 mois.

"Ouvrez le feu, tirez, tirez, il faut les rendre fous", criait-il.

Il a été condamné à perpétuité en son absence parce qu'il a demandé d'écourter son procès.
Plus de vingt ans après la guerre (1992-1995) qui a fait plus de 100.000 morts et 2,2 millions de déplacés dans les Balkans, l’ancien chef militaire des Serbes de Bosnie, 74 ans, était présent mercredi à l’audience pour entendre son jugement pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide.

Radovan Karadzic Alors qu'il est âgé de 70 ans est condamné à 40 ans d'emprisonnement.
 
Slobodan Milošević est mort en prison en 2006 n'a pas eu de procès complet.

Division ethnique, pour les Bosniaques, c'est une compensation pour leurs victimes.

Pour les Serbes, Mladic est un héros et les jugements ont été biaisés basés sur l'intime conviction du TPIY. Celui-ci aura atteint la fin de ses jugements en décembre.

Une Commission vérité et réconciliation régionale (Rekom) pourra peut-être remettre l'apaisement dans les Balkans

3000 dossiers sont toujours en cours.

11/5/2019: Quand ma Mercedes devient une manière de faire parler de la Croatie et de sa villepodcast

21/5/2019: Les élection européennes en Croatiepodcast

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