Le progrès, c'était mieux avant? (15/06/2014)

0.jpgLe vendredi 28 février, c'était le titre et la question posée lors de l'émission de Taddei "Ce soir ou jamais". Aujourd'hui, le progrès, un mieux ou moins bien que par le passé. Un sujet qui a plusieurs facettes, vu et revus par des invités de partisans et de contradicteurs. En faire un résumé et en tirer les déductions s'imposent.

Définition: Le terme de progrès (issu du latin progressus) est une notion quantitative, l'action d'avancer et qualitative, l'amélioration de quelque chose.

La question: Le progrès a-t-il été plus efficace avant?

Au début du 20ème siècle, de multiplies inventions ont révolutionné notre manière de vivre: la mobilité de l'information et des gens par les voitures, les communications radios ou télévisées, les soins par la médecine... et j'en passe.

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Aujourd'hui, ce ne sont plus que des moyens de communications qui manquent. Les portables permettent même de communiquer par les ondes téléphoniques, numérisées par internet. La médecine évolue toujours aidée par les technologies.

Lors de l'émission, quelqu'un disait qu'il n'y a plus d'innovations majeures depuis 1950 quand est sorti les ordinateurs du champ de l'originalité.

Innover, oui, mais comment? un article et une question qui garde son pesant de cacahuètes.

Y aurait-il un déséquilibre entre les plus et les moins du progrès?

Un progrès qui devenu trop linéaire, oublierait sa résilience et sa dynamique?

L'énergie fossile a pu, très longtemps, organiser les progrès. Si elle n'avait pas existé, ce serait le bois des arbres qui auraient pu plus en souffrir. Les plastics qui ont la même origine, ont apporté leurs bienfaits tandis que leurs déconvenues ont suivi quand ils se sont retrouvés dans la nourriture que nous consommons à partir de la chaîne alimentaire. 

Cette énergie fossile arrive en phase de déclin. L'alternative du nucléaire de fission a eu aussi d'énormes déboires à son compte. Fukushima a été au paroxysme de ces derniers. 

La chimie est arrivé à ses limites. Les nanotechnologies ont dépassé le cap des molécules et des atomes. 

La longévité de la vie n'a fait que s'affirmer alors que la qualité de vie en bonne santé a commencé à stagner.

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Les OGM ont fait des dégâts sur les abeilles et on s'attend à ce qu'il aient une phase de restructuration pour espérer une remédiation.

Un milliards de personnes en mangent pas bien dans le monde. La recherche qui repose sur des techniques simples, a pris du recul.

Ce qui freine le progrès, est devenu ce qu'on appelle le "principe de précaution".

En 2012, dans le domaine de la vaccination, ce principe de précaution aurait fait baisser l'espérance de vie des femmes enceintes.

Quand l'espérance de vie augmente de six heures par jour, l'idée de progrès reste quantitative et pas toujours qualitative. L'allongement de la vie a bien fait son travail, mais il est évident, que la qualité de vie n'a pas suivi dans les mêmes proportions et que cette qualité est en passe de stagner.

En résumé, nous vivons plus longtemps, mais pas nécessairement mieux. Les maladies de la dégénérescence sont toujours bien présentes comme la maladie d’Alzheimer et d'autres maladies qui partent du cerveau. Le cancer qui n'a pas encore trouvé de répondants curatifs dans toutes ses formes.

L'humanisme aurait-il perdu une chance par ses dérives polluantes?

Faire mieux, améliorer la vie, avec ce qu'on a et au besoin même avec moins, est devenu une méthode rationnelle qui se base sur le rationnement quand les ressources diminuent. Mais que faire avec ceux qui n'auraient pas eu la chance d'être amélioré à temps, avant le coup de frein?

L'avancée du progrès doit-il, d'office, s'accompagner d'un recul?

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L'eugénisme, à proscrire ou à encourager?

Le progrès a réduit les contraintes et augmenté les conforts.

Certains ont une tendance à idéaliser le passé ou au contraire, le misérabiliser.

"Tout dépend de la personnalité de celui qu'on force ou qu'on incite à aimer le progrès. Quel progrès et pour qui? Difficile de généraliser cette notion. Contrôler sa propre vie n'est pas facile, pourquoi évaluer le progrès le serait-il? Ce serait un choix qui serait de monter sur sa vague ou de se laisser emporter par elle.". 

Des phrases et questions se mélangeaient les pinceaux. 

Nous sommes dans une époque pendant laquelle les ingénieurs sont les plus prisés. La technologie écarte la guerre, mais la prépare aussi. Le Ying et le Yang, une nouvelle fois?

La biologie arrive à manipuler le vivant pour le corriger dans ses erreurs. L'eugénisme en serait l'extrapolation non désirée.

Tant que la recherche reste désintéressée et même, à la limite, "irresponsable", pas trop de problèmes.

Mais, rien n'est neutre.

"Garder à l'idée de ne pas laisser de dettes aux générations suivantes."

Faut-il mettre le luxe en veilleuse ou laisser les enfants découvrir par eux-mêmes ce qui sera leur présent et leur futur par leur propre évolution comme les générations précédentes ont dû le faire dans la course relais précédente?

"Vivre plus longtemps rend plus intelligent?", lisais-je.

Il est vrai que prendre le temps de réfléchir à soi et sa manière de vivre a permis aux travailleurs d'en avoir plus, de chercher du plaisir et du bon temps. Mais le temps, cette flèche du temps, suit le mouvement et le stress accompagne une vie qui se veut active et trépidante.

"Rencontrerons-nous des problèmes insolubles? Aurons-nous de limites au progrès?"

Pas beaucoup.

La science s'occupe de tous les coins perdus de la connaissance. Les expertises se retrouvent là où on ne les imaginent pas.

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La machine a créé peu d'emplois 

0.jpg45% des activités pourraient être déjà remplacé par des robots. Ce qui crée une psychose, une organisation de la peur des machines qui pousse à aller vers l'étrangeté comme si les hommes restaient sur place sans progresser eux-mêmes.

Le progrès donnent toujours des alternatives.

Créer du chômage est presque naturel. Toutes les professions peuvent être obsolètes un jour. On ne revient pas dans le passé et celui-ci n'est pas une référence pour tout.

Les robots rendent le prix du travail à près de zéro. Mais le prix de la matière première augmente puisqu'elle se raréfie et que les idées se complexifient en se rationalisant pour rendre les actions plus efficaces.

0.jpgNon, nous ne sommes pas esclaves des moyens pour atteindre une fin non définie.

Si la technologie améliore tellement notre vie, pourquoi travaillons-nous encore aussi dur?une question qui n'est pas dénué de sens.

La réponse donnée, la diminution du temps de travail n'est pas applicable dans tous les cas de figure. Écourter le temps de travail demande des aménagements et de donner un remplacement et des alternatives. Les employeurs ne raccourciront pas le temps de travail de leur propre chef si les travailleurs n'ont pas la possibilité ou la volonté de restreindre leurs activités professionnelles. 

D'autre part, une fonction manuelle n'a rien de comparable avec celle d'un intellectuel.   

0.jpgOn achète des comportements par l'image qu'ils donnent, pas par leur valeur intrinsèque qu'ils fournissent.

Les entreprises qui roulent sur la vague internet et du virtuel, ont dépassé en valeur boursière, celles de l'industrie lourde.

"La conscience est perdue par le productivisme?"

Pas si la Terre ou la nature jouent l'intermédiaire et en décide autrement.

Avoir l'esprit numérique, c'est disposer de données, de matières, et d'espérer atteindre un but défini dès le départs d'une série de processus.

Pas de panique ou peut-être ayons une certaine peur car il y a tellement de moyens de détourner les processus pour atteindre ce but. Celui-ci peut aussi évoluer avant d'arriver in fine en fonction de paramètres qui n'ont pas été compris au départ. Quant aux algorithmes du processus, il reste dépendant des ressources disponibles.

"Le progrès donne plus d'intelligence? "

L'intellectuel aurait moins de problème pour réaliser le remplissage des trous de liberté. Les manuels auraient plus souvent une allergie aux changements et en deviendraient critique pour moins que ça. 

"Changer de paradigme ou de paradis?"

Chercher sa parade au progrès peut tendre vers cette extrémité mais pas sans biscuits. Des amalgames? Non, les concepts sont liés comme peuvent l'être les erreurs d'évaluation des besoins.

"Vite la décroissance?"

Il parait qu'on l'a déjà vécue dans le passé, la civilisation de la décroissance. Avant les années 1600, les Indiens d'Amérique ont eu à subir des envahisseurs qui, comble de malheur, ont emporté avec eux leurs microbes. Les Indiens ont été décimés. De 20 millions, la population est tombée à 9 millions à cause de l'immunité perdue.

"Alors, il y a eu la Renaissance, les Années lumière. Et l'avenir qui s'écrivait pour l'améliorer."

...qui ont abouti à ce que les jeunes regardent des jeux vidéos pendant des heures, des écrans abrutissants. Ce qui aurait, d'après les analyses, un impact minime. Oui, mais...

"Le progrès, tout le monde y gagne, sauf les perdants."

La Chine a inventé la poudre, mais pourquoi n'ont-ils pas compris qu'on pouvait faire autre chose avec elle que des feux d'artifices. Il y a-t-il vraiment des baffes qui se perdent?

"Le virtuel est plus important que le réel?"

Les rapports entre les hommes sont devenus inédits. Ils ne se font plus face à face mais par écrans interposés.

Internet est une utopie à cause de, ou grâce à l'interactivité, qui a été à l'origine de la désocialisation de la population et de sa gratuité. Son côté marchant est occulté. La pub est là, elle nous bichonne la besogne à nous dire ce qu'il faut acheter ou non. La liberté du choix ne serait plus accordée face aux déluges de bourre-crânes qu'elle offre?

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Internet rend plus intelligent

0.jpgSi on le veut bien ou si on le vaut bien.

La capacité existe, mais demande un effort d'analyses et de concentration pour rester maître de son destin.  

Sam Pitrodaphysicien de formation, homme aux 100 brevets, a consacré sa vie aux télécommunications, inventant l'agenda électronique et le portefeuille virtuel, révélait qu'il voulait faire de l'innovation le moteur de la croissance indienne.

Il disait lors d'un interview : "Internet a bouleversé nos vies par la socialisation, le commerce, l'éducation, la santé et ... gouverner. Le Web contraint à faire de l'innovation une priorité. Partout dans le monde, la pauvreté économique est liée à la pauvreté de l'information. Celle-ci est un moyen de reconstruire le monde qui est obsolète, d'après lui. Les enfants grandissent dans un éco-système différent. Une éco-système qui permettra de d'avoir plusieurs vies dans une seule. Plus besoin de mémoriser l'information mais de l'utiliser au mieux. La technologie n'est que l'outil. Il nous manque à tous, le comment apprendre à travailler sur nous-mêmes. Dans l'éducation, ce serait plus un mentor qui accompagne, qu'un professeur qui serait nécessaire pour apprendre grâce à la motivation, le temps et les contenus. Il faut changer de perspective pour que les meilleurs cerveaux travaillent à résoudre aussi les problèmes des riches et des pauvres. Le modèle américain de cycle de consommation court n'est pas tenable pour toute la Terre. La gouvernance de demain sera décentralisé et participative. Le drame des 'business schools', c'est d'apprendre à extraire la valeur et pas de la créer par vous-même.".

L'Inde, un continent à lui-seul, presqu'un autre paradigme.

Le modèle présenté par Pitroda serait fondé sur la simplicité, l'accessibilité, la satisfaction des besoins essentiels, la confiance et la non-violence pour sortir de la pensée antagonique du socialisme et du capitalisme. Et quelque part, on y trouverait un nivellement par le bas que l'on aimera ou détestera en Occident.

Tout dépend de l'endroit où est fixée la ligne de départ. La ligne d'arrivée n'en sera que plus ou moins lointaine.  

"Les savants sauraient tout, mais ne comprendraient rien? L'amour, les sentiments seraient ce qui reste à l'homme comme dans un jackpot?"

C'est vrai que vivre d'amour et d'eau fraîche, on s'en fatigue très vite, aujourd'hui.

Dans le fond, en occident, on aime les problèmes. On aime ce qui est complexe et la diversité qui apporte ce trop plein d'entités et d'unicités dans un flux incessant.

Investir dans les échecs, c'est exactement ce que fait la nature et l'évolution, ce qui explique pourquoi il y a des chaînons manquants. Assumer ses échecs, c'est souvent une question très peu personnelle.

"Platon a donné une parabole au progrès en parlant de l'écriture qui serait le remède aux trous de mémoire. Ce qui aurait fait perdre l'envie de retenir par cœur."

Exactement, ce que préconisait Pitroda.

"Mais comme les écrits ou les livres traversent les temps, il est certain que ce progrès-là n'a pas été une erreur de parcours."

Le commentateur "Referendamus" écrivait à la suite d'un débat sur Google: "On a connu l'âge de la pierre, l'âge du feu, l'âge du fer. Chaque fois, l'Humanité a progressé, enfin, disons que chaque fois, elle s'est éloignée un peu plus du règne animal; cela, personne ne le contestera. Est-elle devenue plus "humaine" pour autant ? C'est un autre débat. Une chose est sûre, ceux qui maîtrisaient le feu et le fer pouvaient se forger des armes en acier, et disposaient donc d'une immense supériorité sur les autres. Aujourd'hui, en quelques années seulement, nous sommes entrés dans l'ère de l'information de plain pied. Avec Gutenberg et l'imprimerie, nous y étions déjà, mais la capacité de transmission de l'Internet donne à l'information une toute autre dimension. L'information est le troisième composant de l'Univers avec la masse et l'énergie; contrairement aux deux autres, elle se garde et se réplique sans effort. Ceux qui maîtriseront l'information auront aussi une immense supériorité sur les autres.".

Google, un progrès? Absolument. Mais comme pour tous les progrès, comme en tout, il y a toujours un aspect moins positif. On veut faire le bien, mais pas toujours pour tous et avec la même intensité. Y aurait-il une entreprise humaine qui serait destinée aux bénéfices de chacun? Non, l'entreprise profite à ceux qui sont, avant tout, à l'intérieur de l'entreprise. 

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L'usine à rêves de Google

0.jpgChez Google, le moteur de recherche est bien loin des projets de demain.

Mais parler de Google comme d'un moteur de recherche, c'est comme parler des hommes de la préhistoire.

Google a des projets dans tellement de directions...

La division "Google X" sous la direction de Astro Teller a un budget presque illimité pour inventer le progrès. Page dit "Nos investissement en R&D (7 milliards de $) sont trop modestes comparés aux bénéfices (13 milliards de $)". Alors, on lance des idées farfelues de science-fiction et puis on calcule les chances d'aboutir.

Connecter la population mondiale hors internet? Le "Project Loon" va y répondre avec des montgolfières stationnées dans la stratosphères. Le Wifi se charge du reste. 'Multiplier la capacité des batteries par dix, on les avions électriques pourraient prendre vol".  

Ces rêves sont-ils des progrès?

"Un projet ne réussit que s'il améliore la vie. L'objectif est de supprimer la technologie, pour la remplacer par une autre qui ne perturbe pas la vie en suivant la philosophie des voitures autonomes", dit Teller, quasi anti-technologiquement vôtre.

0.jpgOn apprenait en même temps, que les ventes de tablettes s'essoufflaient à cause de la concurrence des smartphones et du fait, que les possesseurs de tablettes ne voyaient pas l'intérêt d'en changer. 

La révolution digitale est en marche mais avec une certaine logique. Si tous les secteurs sont impactés, elle réussira vraiment quand elle combinera l'offline avec l'online. Le facteur humain a été oublié alors qu'il reste complémentaire. 

Le dilemme qui existait de rendre les appareils de plus en plus petits et qui ne permettait plus d'être actionné efficacité par les doigts humains, est en passe de se résoudre par l'agrandissement des écrans et l'abandon de la recherche de la miniaturisation à tout prix.

...

La conclusion de "Ce soir ou jamais"

  1. Le progrès permet de vivre mais ne dit pas comment vivre.
  2. Il libère mais ne dit pas que faire de la liberté.
  3. Il rend la vie confortable mais ne rend pas nécessairement heureux.

 En fait, la question de départ était mal posée.

Le progrès n'a jamais été mieux ou pire qu'avant. Tout a toujours dépendu de celui qui y a trouvé ses propres avantages au travers des déconvenues du progrès de son époque.

Les nouveaux y ont trouvé toujours plus d'avantages que les anciens qui ont eu la nostalgie d'une époque dont ils ne se souviennent que des bons côtés de leur jeunesse.

"Nous devons réfléchir au prix du progrès", disait Luc Ferry dans le Vif en parlant de son livre "L'innovation destructrice";

Innover n'est pas un progrès à coup sûr, même si améliorer via l'innovation est vital.

Dynamiser l'invention sans créer des désastres économiques et politiques, n'est pas une équation à deux inconnues.

L'innovation rend de toutes manières obsolètes tous ce qui a précédé dans un domaine donné.

Dès lors, trouver des innovations utiles et non futiles qui viendraient au détriment des libertés de choisir son mode de vie, sont à proscrire.

Rendre les bénéfices durables, c'est apprendre à discerner ce qui apportera des bénéfices à toutes entreprises humaines. Le principe de précaution, sacralisé en Europe, n'a jamais apporté pas le risque zéro. 

La logique keynésienne est dépassée par sa droite et s'est vue rectifiée par Joseph Shumpeter.

Les valeurs traditionnelles s'effacent devant différents tsunamis du soi-disant "progrès".

Combien de fois, n'avez-vous pas eu des gadgets vendus à grands renforts de publicités et avec l'aide du marketing comme des révolutions et qui, à l'usage, se sont révélés des marches arrières? La poudre aux yeux se transforme, ainsi, en poudre au ventre avec des coliques en prime. Une balance carrée entre progrès estimés et bénéfices globaux est à faire.

Le voiture a été une révolution. Les 4 roues l'ont stabilisé pour la sécuriser. Ceux qui y ont apporté des vitesses qui ne peuvent l'exercer en temps normal, sont entrés dans l'erreur par le goût de la frime, si on ne parvient pas à sécuriser la route en conséquence. La voiture sans chauffeur pourrait apporter la révolution si elle sera capable d'éviter les collisions.  

Le 2 juin dernier, Apple, considéré comme une société innovatrice, proposait des innovations de IOS 8 mobile. Quels sont les réels progrès qui devraient changer le monde et ce qui ne sont que des gadgets?

Apple.jpgUn commentaire répondait "Comme toujours, Apple mise sur son excellente communication pour faire passer des choses existantes pour de l'innovation".

Apple a beaucoup de cashflow. Récemment, la société a racheté Beats, la société de musique en ligne par streaming, pour 3 milliards de dollars.

L'annonce de 800 millions d'appareils mobiles vendus avec 130 millions de nouveaux clients dans l'année, une preuve que les progrès potentiels ne font pas peur aux utilisateurs.  

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Moralité: 

Rester toujours au milieu du gué à se demander s'il vaut mieux continuer vers l'avant ou se préparer à faire demi-tour, est un faux problème. Ce serait une perte de temps que de le penser. Qui n'avance pas, finit toujours par reculer. La physique ne démontre pas que la flèche du temps ne peut pas revenir à son point d'origine, mais tant que le temps ne va que dans le sens de la marche avant... il vaut mieux avoir de l'avance à l'allumage.

Avec humour de Laurence Bibot, aimer le progrès cela sera parfaitement sous cette forme
podcast

Mais, Alain Souchon: "On avance" 




 

L'enfoiré,

 

Citations: 

 

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0.jpg8 juillet 2014: Deux articles de l'Echo. s'entrechoquaient. Celui d'un économiste qui déterminait selon son point de vue "Les véritables sources de prospérité" et l'édito de Martine Maesckalck, rédactrice en chef de l'Echo, qui titrait son billet "Quand la création devient destructrice" et dans lequel est faisait allusion au livre de Ferri dont j'ai parlé.  

Tous les deux ont raison et tort à la fois. Tout dépend de la formation.

Pour l'économiste la crise financière semble très complexe mais en fin de compte, la misère découle d'une gigantesque chaîne d'argent.

Les sources de la prospérité sont dans un jeu de casino. La croissance de la prospérité ne vient pas de paris toujours plus grands, mais de progrès technologiques. La Chine doit encore y faire ses preuves. Elle qui a injecté des centaines de millions d'ouvriers dans l'économie globales comme des fourmis dans une ruche dont ils ne connaissent pas les finalités.

Près de 3 milliards de mains d'oeuvre, d'actifs avec des rendements marginaux qui atterrissent par la décroissance obligatoire sans l'évolution dite "moderne".

Nous évoluons avec la science économique tel qu'il y a cinquante ans. Les progrès sont passés par le pétrole, l'électricité, l'électronique, le nucléaire, la biologie.

Les années 80 reprenaient le flambeau avec l'intelligence, les connaissances, les services en éliminant progressivement l'industrie lourde. Cela permet d'aborder la compétition et les concurrences sans monopole.

Les connaissances sont d'abord propres, brevetées mais elles trouvent un levier avec lesquelles elles s'intègrent dans une connaissance internationale. Le coût de la R&D en est diminué puisque partagé.

La création est destructrices d'emplois obsolètes par nécessité, par obligation pour exister. 

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