Le compromis "à la belge" ne marche plus? (06/07/2014)

Cette semaine, le Vif avait un article dossier qui disait "Tous paranos" en parlant des politiciens. Après Bart De Wever comme informateur du Roi, voici Charles Michel passé au même poste avec le même problème et sans solution après une semaine. Tout avait commencé en 2007. Répété en 2010, sans gouvernement ou plutôt gouvernement en affaires courantes, pendant 541 jours. Et si c'était Marc Wilmots, l’entraîneur des Diables Rouges, comme informateur? Que dirait-il? 

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- Bonjour Monsieur Wilmots.

- Bonjour Monsieur.

- Mon journal Le Vif a écrit un dossier dans lequel il qualifiait tous les politiciens de paranoïas. J'aimerais en parler avec vous puisque vous êtes réputé comme meneur d'hommes dans le football.

- Je vous écoute. 

- Marrant, on ne parle pas de nation belge, pays belge, patriotisme belge, juste de belgitude.

- Oui et alors? Vous y voyez un problème?

- C'est la force des mots au pouvoir?

- Oui et non... enfin, peut-être. Cette force, il faut la sentir dans son ventre.

0.jpg- La Belgique n'est pas morte, il reste la belgitude qui selon Wikipedia "est l'étendue de l'interrogation identitaire des Belges avec le sens aigu de l'autodérision qui les caractérise. Le terme a été forgé, au détour des années 1970-1980, par allusion au concept de négritude exprimé par Léopold Sédar Senghor. L'identité belge apparaît comme une identité « en creux » : elle se définit surtout par tout ce qu'elle n'est pas. Le Belge n'est ni Français, ni Néerlandais, ni Allemand, tout en étant un peu de tout cela: ancien sujet des Habsbourg d'Espagne puis d'Autriche, ancien citoyen de la République française, puis du Premier Empire, Néerlandais après le Congrès de Vienne, enfin devenu indépendant à la faveur d'un consentement paternel des grandes puissances".

- Belle définition. Je vous remercie de le rappeler. Mais, avec les Bruxellois en capitale, qui sont fiers d'être Zinneke, c'est à dire "bâtards", même si cela ne rende pas la couture du pantalon avec le tee-shirt plus séante. 

0.jpg- L'esprit démocratique est-il en cause? 

- Probablement, un peu. Impliquée dans des contorsions partisanes comprises dans des programmes fourre-tout. Ce n'est plus du travail d'équipe. On joue aux billes alors qu'on devrait jouer au foot, faire des passes et dribbler ses adversaires. 

- On se méfie de tout au niveau fédéral.

- C'est ça le problème. On informe mais on ne forme plus. On a besoin d'un vrai médiateur, une sorte d'ombudsman extérieur qui ne ferait pas partie d'un des partis en présence et qui modérerait les ardeurs des polueurs à la petite semaine. Comme vous le voyez, au niveau régional, les gouvernements se sont créés à la vitesse de l'éclair, entre copains. Dans l'ordre, ce furent la région germanique, la région wallonne avec dans la foulée la bruxelloise et en finale la flamande qui ont pris les devants sans attendre que la pluie rafraîchisse et mouille le terrain pour en faire une pataugeoire. 

- Je vous vois bien dans ce rôle. Une thérapie de groupe n'est pas à prendre avec la pince à sucre mais avec le sucre lui-même. Faire sauter le bouchon après le match et faire sauter les fusibles entre les joueurs pendant le match. Il faut cultiver les relations entre les acteurs comme une mise en pratique à expérimenter sur le terrain politique.

- La théorie, ce n'est qu'une entrée dans la pratique. Je connais. Le compromis existe dans mon équipe de foot mais il n'existe plus qu'en théorie et pas sur le terrain en politique. Je fais rentrer mes réservistes en fin de match, ils sont encore frais et il remporte la victoire même à l'arraché et même si le spectacle n'est pas au rendez-vous. Quand les nerfs sont à bouts, fatigués cela rend la tension insupportable dans une température aussi chaude du Brésil. C'est bizarre que l'on ne doive jamais créé un gouvernement en hiver.

0.jpg- Exact. D'anciens politiciens comme Herman De Croo connaissaient la musique. Aujourd'hui, c'est son fils qui est à la barre et c'est par lui que le scandale est arrivé en 2007. 

Oui mais non, une phrase que l'on retrouve chez nous dans les conversations pour expliquer la manière de s'en sortir des situations les plus imbriquées. Les politiciens devraient simplifier ces situations avant de commencer à chercher à les résoudre.

- L'aval des partis et des actionnaires du club sportif est toujours nécessaire, non?.

- Au diable, les partis et les actionnaires. Ils ne jugeront que quand tout sera fini avec un gouvernement en place. La particratie gouverne trop la Belgique. On cherche trop de supporteurs de partis sans fixer dans la clarté, les projets de sociétés. L'électeur est obligé de voter pour un parti ou sélectionner des gens de celui qu'il a choisi. Il ne peut pas sauter de liste en liste dans sa sélection de candidats, même si les personnalités lui conviennent mieux que les idées melting-pot qui se trouvent dans les programmes. Vous trouvez cela normal? Ce sont des hommes qui font marcher les partis et pas les partis-.

- Vous avez raison, mais les candidats aux élections sont enclins à se dissimuler derrière des slogans pour ne pas paraître trop fragile et ne pas sombrer dans l'opposition ensemble. Les convictions personnelles sont mises au rabais face à l'ensemble des règles à jouer pour ne pas mourir politiquement. Cela permet de se justifier derrière un consensus du parti via le programme.

- Je sais. Mais être dans l'opposition en politique, c'est comme jouer en divisions inférieures. Nous ne jouons jamais pour le nul. Toujours pour la victoire. On n'y a plus rien à dire que de critiquer ceux qui sont en division supérieure quand ils ont mal joué. Si je n'ai plus mes fans et mes spectateurs, que pourrais-je apporter à mes Diables Rouges? 

- Et comme toujours, il y a des renégats, des lâcheurs, non? Des joueurs qui trouvent des clubs mieux payés. Josy Dubié qui a quitté les Verts par convictions. 

- Chez moi, quand on veut changer d'air même si l'idéologie globale se fondait dans ses propres convictions. Je ne les retiens pas. J'ai aussi éliminé quelques pommes pourries qui mettaient le trouble dans l'esprit d'équipe.

- Les partis, vous ne trouvez pas qu'ils sont juges et partis.

- On y fait du populisme comme Monsieur Jourdain de la prose. Vous savez que des bons joueurs ont été exclus au Mondial, après une faute et nous avons gagné tout de même. Je ne sais si c'est par pragmatisme ou par volonté de vaincre. Je pencherais pour les deux.  

- Traumatisme ou psychologique sur le terrain politique?

0.jpg- Très souvent psychologique. Un trouble créé par le manque de confiance pour correspondre au système belge. La confiance, c'est au coach à l'inculquer dans l'équipe. Le contexte socio-économique actuel polarise les esprits en perdition et il faut le requinquer avec des résultats. Peu importe s'ils sont récoltés avec du mauvais jeu. 

- Est-elle arrivé à ses limites?

- C'est ce que présupposait l'article du Vif que je lis régulièrement. Le confédéralisme haï par les francophones est en train de se construire par eux-mêmes sans que la NVA séparatiste n'intervienne et tombe comme un fruit mûr. Spitaels jouait à Dieu au PS dans les années 80. En ce temps-là, on ne faisait pas d'annonces pré-électorales. On n'annonçait pas la couleur, ni les noms des joueurs qui allaient faire partie du match. Les prérogatives qu'on sait irréalisable pour respecter les programmes, c'est de la bouillie. Avoir de l'intransigeance est coupable par manque de pragmatisme, puisque les coalitions se construisent arithmétiquement.

0.jpg- Travailler à la proportionnelle, c'est le plus démocratique, non?

- Tout à fait. C'est la démocratie à l'état pur qui ne propulse pas 49% des électeurs dans l'opposition. Mais cela impose des normes de sécurité et des convictions malléables, adaptables sans ukase, à la création de gouvernement. Que l'on surnomme un gouvernement "kamikaze" avant de l'avoir étudié, j'en ai rien à cirer. Les médias aiment donner un avis tranché et préfèrent ne pas s'immiscer dans des chasses aux sorcières, mais ils se doivent de ne pas tourner autour du pot. 

- Mais tout le monde dit non avant de commencer? 

0.jpgEn 2007, il y avait beaucoup de drapeaux belges aux fenêtres. C'est la même chose aujourd'hui mais pour une tout autre raison: le foot est devenu la seule entité fédératrice. Au centre, Madame "non" de 2007 a passé le flambeau à "Monsieur Non" version 2014 pour marquer sa différence. Encore une fois, vous trouvez cela fair-play comme préalable?

- Peur de ne pas être conforme au programme?

0.jpg- Peur de rester au purgatoire dans l'opposition, oui. Or, régner c'est pouvoir composer avec les idées et les raisonnements, même simplistes, en espérant qu'il n'y ait pas trop de schismes dans l'équipe. Les Croisés sont à nouveau en marche vers la Jérusalem du pouvoir, pas nécessairement pour la piller, cette fois, mais monter au perchoir sur ses murs mais qui, attention, peuvent devenir des murs de lamentations.

- Les oukases ont pris le pouvoir.

- Oui, et les vrais kamikazes se dessinent à l'horizon. Etre au dessus de la mêlée, Di Rupo en tant que premier ministre, l'a été. Dès qu'il a quitté le bateau pour se représenter, son leitmotiv, son slogan électoral a été de dire "que son parti a sauvé la Belgique".

- Sauvé quoi et qui?

- Bonne question. Pas les électeurs qui se retrouvent avec les mêmes problèmes, plongés dans le cambouis de tous les jours. Les loups radicaux sont devenus des agneaux radicaux et vice versa. Bart De Wever a cru bon avant les élections de demander la confiance des électeurs francophones. A-t-il réussi? Je ne crois pas.

0.jpg- Serions-nous devenus une république bananière?

- Je n'irai pas jusque là, nous n'avons pas 95% de la population qui se rallie à un parti unique, mais par certains points cela peut y ressembler puisque l'effort pour comprendre un programme de parti demande plus que cinq minutes de lecture. De plus, quand j'observe qu'il y a une aptitude pour être à l'attaque, je ne le mets pas dans la défense. En politique, on bouche un trou vacant sans tenir compte des compétences et des études. Je vous demanderez de trouver les noms qui correspondent à cela par vous-même. Rien de bien différent, ailleurs.   

- Les symboles prennent le pas sur les réalités.

- Oui, ça c'est sûr. On en joue avec la proie pour l'ombre dans l'anxiété, le stress. Des trucs qui se terminent toujours profil bas avec des acteurs qui ne savent plus comment se tirer d'affaire pour rester à la barre.

- Les médias sont aussi responsables de cet état d'instabilité.

0.jpg- Exact. Les politiciens sont invités et monopolisent les écrans et les radios pour expliquer l'inexplicable légèreté de l'âme. Les secrets de fabrication ne sont pas révélés à la population. La schizophrénie d'une génération catastrophe de jeunes prêts à tout pour vaincre sans ballon dans les pieds. Je l'ai été aussi sur le terrain. J'aime les jeunes, je les utilise, mais, parfois, ils s’excitent et doivent avoir un peu de plomb dans l'aile pour s'en rendre compte. Alexandre De Croo a débranché la prise en 2010 alors que son père avait compris la philosophie belge de la belgitude. En Belgique, nous assistons à un népotisme de bon aloi au gouvernement, non? Et comme les qualités ne se transmettent pas dans les gènes...

- Un bug politique est prévu?

- Possible et presque certain si les acteurs ne se rendent pas compte que pour faire un goal, il faut avoir un bon angle de tir. Nous n'avons pas une démocratie avec des partis au niveau national. Les régions se regardent en chien de faïence sans essayer de comprendre comment on crée de la faïence de l'autre côté de la frontière linguistique. Comment voulez-vous que les ingrédients du bug ne se présentent pas?

- C'est un fédéralisme de méfiance?

0.jpg- Tout à fait. Sans référendum dans la constitution et avec un tirage au sort, pardon, un scrutin à l'autre. Droite et gauche sont complémentaires. Si vous connaissez un terrain de foot, il faut garantir la défense du goal et des ailiers des deux côtés. La confrontation est systémique et non pas conjoncturelle.

- Les couleurs politiques en coalition ont toutes été utilisées, jouées. 

- Oui, il y a de la variété. On se croirait dans une représentation des homosexuels avec le gouvernement arc-en-ciel. Je rigole, c'était pour désigner la coalition des liberaux, des socialistes et des écologistes.C'est du "Zo dom & go more" pour finir par danser un Moonwalk. Je crois qu'il y aura beaucoup d'occasions pour le faire avant l'appel d'air qui créera notre gouvernement. Mais nous avons le temps, il vaut mieux bien le faire que de rater le coche. On ne tire pas au but à froid. Il ne faut pas courir comme des cons. Qu'est-ce que c'est que ça? Et après vous direz "j'ai mal, j'ai mal", ouais, eh bien trop tard!

- Comme l'a découvert mon journal, la Justice pourrait avoir une intervention du style "manu pulite" au sujet des collaborateurs engagés au CDH pendant les mois qui ont précédés les élections. Le fait que Benoit Lutgen qui a pris la relève avec le même surnom de "Mr. Non" n'est pas anodin. Mais cela reste des rumeurs à vérifier, bien sûr.

- Laissons faire la Justice dans ces cas-là. Elle est payé pour cela.

- Le dimanche 29 juin, pendant le dernier Kiosque de TV5Monde (15:00-30:00), la rédactrice en chef du journal Le Soir, Béatrice Delvaux, essayait d'expliquer la politique belge après une autre séquence sur la fin de vie. Une prémonition ou du hasard de la programmation?

- J'ai vu l'émission à partir du Brésil dans une période de repos. Il y était dit que la bonne méthode est l'écoute de l'autre, d'ouvrir les portes sans faire trop de courant d'air. Une nouvelle quadrature du cercle qui cherche à éliminer la NVA alors qu'il est impensable de le faire avec 30¨% des électeurs qui ont voté pour ce parti. Un centre droit ou gauche est une vue de l'esprit politique alors qu'il n'existe qu'un centre dans toutes les géométries du monde. Le seul centriste est le Roi Philippe qui, remplit un contrat en nommant des informateurs successifs, mais qui n'y est pour rien dans le processus de recherche d'une coalition. 

- Les journalistes présents sur le plateau étaient assez circonspects.

0.jpg- Normal. La plupart ne connaissent pas le vote à la proportionnelle et les alliances en amont. En France, un scrutin est brutal. La 4ème république a été la dernière qui ressemble au scrutin belge. La fidélité à la communauté linguistique et l'idéologie droite-gauche a cloîtré les partis dans des cases pour rester populaire horizontalement et verticalement. En Chine, tout est centralisé. Placer le fédéral dans une coquille de plus en plus vide après le transfert de compétence vers les régions, c'est pas leur truc en plumes. La Suisse ressemble à la Belgique. Elle est techniquement fédérale, et confédérale dans la pratique. Elle une logique impérieuse de l'intégration de l'extrême droite dure. Pas de filet de sécurité avec un cordon sanitaire. 

- La Belgique a une logique mixte, avec un monarque au milieu. Trouver un équilibre ne se trouve qu'après des palabres sans fin. début juillet. Quelle conclusion pourriez-vous en tirer? Prendre la technique suisse comme modèle?

- J'aime bien Etienne de Callataï, il dit ce qu'il pense. La Suisse n'est pas la Belgique. Chercher un modérateur d'urgence, un arbitre impartial qui compterait les points, donnerait des cartes jaunes ou rouges et qui sifflerait la fin de la récréation. Je ne le suis pas. Voilà ma suggestion et pas la recherche d'un porte-parole. Dans le foot, il faut de la chance pour gagner. En politique, c'est aussi un jeu dans lequel il faut être malin et compter sur ses adversaires pour combler leurs propres vœux sans s'en qu'ils s'en rendent compte. 

0.jpg- Vous êtes un bon client pour les médias et un expert dans la com. J'ai adoré vos perlesJe vous remercie pour votre logique expiatoire transférée dans le monde de la politique. 

En football, rien n'est jamais noir ou blanc, pourtant vous, les journalistes, ne semblez pas connaitre le gris. Tout le monde a reconnu qu'ils ont bien joué. Nous étions critiqués par la presse sur la qualité de notre jeu, sur le manque de spectacle. Maintenant, vous en avez vu. Ça, cela a été fait! Mais pas besoin de crier que cela a été magnifique. Cette fois, la marche argentine était trop haute. Tout se joue dans le détail. C'était danser avec le Grand Jojo ou danser un tango. Ce sera le tango. Le principal, nous avons montrer que la Belgique existe sur la carte du monde. Les échecs font toujours progresser.

0.jpg- Vous devriez entrer en politique ou devenir ce médiateur que vous préconisez. Vos fans vous verraient bien comme Premier ministre de la politique belge.

- Les places d'honneur ne m'intéressent pas. Je l'ai déjà dit et je le répète. La politique, c'est pas mon truc, non plus. Je suis devenu coach de foot après avoir été joueur de foot, moi-même. Tout le monde doit rester à sa place et au moment où il y est. Quant à être un Premier ministre, là vous n'imaginez pas à quel point, j'en suis éloigné. Puisqu'il faudra un jour penser au retour, je n'ai pas un très bon souvenir de notre match en Russie. 5.jpgOn avait gagné, certes. Mais l'avion tremblant qui nous avait emmené là-bas s'était crashé quinze jours plus tard. On place toujours la barre très, très haut et on en veut encore plus. L'avion aussi. Bonne chance pour la traduction de mes propos. L'entraîneur qui va me suivre dans quatre ans ne va pas, non plus, s'amuser. Le problème, c'est que cela risque d'être moi!

Pour le sport, la déception ne supprime pas le côté positif pour la Belgique et pour les Belges qui se sont mis à rêver.

Quant aux politiciens, faudra qu'ils guérissent leur parano avec la confiance qui ne nous a jamais quitté.

 Bravo à l'Argentine.

 

 La fête et les émotions restent toujours de toutes les expériences quand on ne démérite pas même en quart de finale.



 

L'enfoiré,  

 

0.jpg0.jpgCitations:

 

0.jpg0.jpgAprès les quart de finales, il y a eu les demi-finales.

Le Brésil a été humilié. Personne n'a compris.

Pourtant, les champions du foot, bien connus, étaient déjà sur la touche: Espagne, Italie, Portugal.

La finale, elle sera entre l'Allemagne et notre gagnant, l'Argentine et elle se déroulera à l'arraché dans les prolongations.

Les analyses qui deviendront des leçons, seront pour après. Le sport n'est qu'une parenthèse.

Avec la politique, il constitue un complément indispensable mais, toujours, avec des allures de vainqueurs et de vaincus.0.jpg

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Mise à jour 12 août 2014: Jules Gheude remettait cela dans un article "Un rattachement en douceur de la Wallonie à la France".

Il ne parle pas de Bruxelles. L'esprit bruxellois n'y comprendrait rien. "Non seulement la Wallonie ne devrait pas affronter les scénario infernal du refinancement de la dette à des taux usuraires, mais son déficit se marginaliserait à l'échelle de la France. Et l'impact sur la dette et les besoins de financement de la République seraient mineurs et tout à fait tolérables", disait-il.

Le problème, c'est qu'il ne dit pas tout. Puis il doit avoir un terrible problème avec l'arithmétique.
 

Mise à jour 24/11/2014: Le miracle Suisse

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Mise à jour 20/5/2015: un an de gouvernement Kamikaze suédois

podcast

 

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Mise à jour 15/1/2016: Pour ou contre le séparatisme en Flandre:podcast

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