E pericoloso sporgersi (11/06/2016)
Pourquoi avoir choisit un titre en italien? Pourquoi après l'avoir traduit par "Il est dangereux de se pencher"? Pourquoi ne peut-on pas se pencher? Le Vif Express titrait "Made in Italy. Comment les Italiens ont transformé notre pays?" A ces questions, il y a plusieurs réponses. Et ces réponses pourraient n'être qu'un prétexte à tout autre chose.
Tout d'abord, en Belgique, on commémorait le 70ème anniversaire de l'immigration italienne.
Une immigration basée sur un échange dont on a dit "Bras contre charbon".
L'Italie avait besoin de reconstruire son économie.
La Belgique avait besoin de charbon pour son énergie.
L'immigration italienne fut donc un épisode de notre histoire commune belge-itialienne.
La Wallonie est devenue une sorte de Wallitalia.
...
Et quand ce n'était pas en Wallonie, ce fut à Molenbeek que les Italiens se sont installés comme l'historienne Anne Morelli qui voulait corriger quelques idées préconçues sur cette histoire partagée :
Une immigration réussie ?
C'est vrai et c’est faux à la fois.
Avec le recul du temps, elle s'est mieux organisée que d'autres immigrations ghettoisées qui sont venues plus tard.
D'abord l'immigration italienne n'a pas commencée réellement en 1946, elle n'a pas été uniquement destinée pour aller dans les mines et ramener le charbon à la surface et elle ne s'est pas arrêtée avec la catastrophe du Bois du Casier le 8 aout 1956 qui avait fait 262 morts.
Un retour en arrière en chansonsavec ceux qui étaient appelés les "macaronis", tient la route dans le temps mais elles se sont adoucies, diffusées dans les brumes de la mémoire.
Ce n'est pas Alex Vizôrek, d’origine polonaise qui viendrait me contredire .
Les populations autochtones acceptent toujours mieux une immigration de personnes qui les ressemblent le plus sinon cela devient de "Faux contacts"
L'extrême-droite répond à cette répulsion.
L’option publique est versatile et les gens changent de pôles d'attraction ou l'histoire se renverse.
L'année dernière, à Montecatini, je suis tombé en arrêt devant une affiche qui incitait à refuser toutes nouvelles immigrations.
La semaine dernière, les élections municipales à Rome exprimaient ce même refus.
Aujourd'hui, l'immigration acceptable s'est limitée par une émigration passagère en apportant son écho financier dans des périodes plus courtes de vacances.
Né, un an après cette immigration italienne remémorée pour ce 70ème anniversaire, je ne peux en dire beaucoup plus.
Mais, ce n'est pas toujours cela qui a généré l'écriture de ce billet.
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Autre événement, le foot de l'Euro2016 qui a commencé hier.
Lundi prochain, le sort a décidé que le premier match des Diables Rouges de Belgique rencontrera l’équipe italienne.
L’entraîneur Marc Wilmots disait après le tirage au sort: "Fallait éviter l'Italie. On l'a prend d'entrée".
Mais, c'est une occasion pour se compter ou se décompter entre fans ou non-fans en regardant déjà les drapeaux pendus aux fenêtres.
Le foot est un lien entre Belges et Italiens par excellence, entre pros du pots et pros du ballon.
Les Diabolicas, brevetés Belges, se sont vus copiés par des chinoiseries à prix réduits et ce fut un scandale à dénoncer.
Non, les Chinois ne sont pas considérés comme des immigrés, mais comme des investisseurs dans notre pays et cela change tout.
Ils ne restent pas mais il laisse leurs "chinoiseries" derrière eux.
Le choc des cultures passe par des habitudes culinaires, spirituelles ou vestimentaires et ne s'accordent que sur un terrain de foot pour siffler un hors-jeu et un coup franc.
Là, problème, votre serviteur n'est pas un fan de foot et il ignore encore qu'est-ce qui détermine ces coups de sifflet.
Désolé...
Alex Vizorek revenait hier pour en parler.
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Je ne pourrais en dire plus sinon sortir l'hymne officiel de L'Euro 2016.
Mais, ce n'est pas encore la raison du titre du billet.
Alors, il y a les souvenirs de vacances.
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Des souvenirs de voyages en Italie
... très anciens ou beaucoup plus récents.
"E pericolo sporgersi" écrivais-je, ce qui veut dire "Il est dangereux de se pencher au-dehors"?
C'est la consigne que l'on retrouve dans tous les trains italiens.
Nul doute que la jeune femme que l'on voit sur cette vidéo s'en est souvenue longtemps de la justesse du conseil.
Mon premier voyage en train date de 1968.
Ce fut à Viareggio.
Je n'avais pas encore 11 ans.
Ce voyage commençait un soir vers 18:00.
Un voyage relativement pénible avec des arrêts tellement fréquents qu'il se terminait dans l'après-midi du lendemain.
Le temps pour un gamin que j'étais, de tout remarquer à l'extérieur et à l'intérieur du train.
Cette plaque de prévention serait-elle la raison de ce titre?
Pas vraiment. Pas encore, mais on se rapproche.
Dernièrement, le train était à nouveau à l'honneur avec l'ouverture du plus long tunnel au monde du Saint-Gothard qui relie la Suisse à l'Italie, 57 kilomètres sous la montagne.
Le nord de l'Italie, je l'atteins en général en empruntant le tunnel routier du Saint-Gothard, long, lui, de 18 kilomètres.
Et là, on brûle. On arrive destination.
Tout le monde descend, on a atteint le but final du billet.
Comment les Italiens ont transformé notre pays?
C'est à l'invité de "Entrer sans frapper", Joseph Shovanec, Docteur en philosophie, diagnostiqué "autiste Asperger", comme auteur de "Voyages en Autistan", que je laisserai y répondre avec les mots de la fin:
Eriofne,
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75ème anniversaire du lien entre l'Italie et la Belgique
30/5/2021: Les Belges du bout du monde en Sicile avec Adamo
6/5/2021: L'immigration continue
Série de vidéos de l'époque: "Le charbon dans les veines"
Raguse:
Des photos de 1986 en Sicile
Palerme |
Musée de momification |
Cathédrale |
Ségeste |
Erice |
Selimonte |
Taormine |
Catane |
Cefalu |
Commentaires
Belgique-Italie bat déjà son plein à Lyon
http://www.lesoir.be/1237936/article/sports/football/football-international/euro-2016/2016-06-13/belgique-italie-fete-bat-deja-son-plein-lyon-photos-
Écrit par : L'enfoiré | 13/06/2016
Les suites du match Belgique=0 Italie=2
Il y a une différence entre se pencher et s'épancher...
La presse italienne après Belgique-Italie :«Conte a humilié Wilmots»
Les Diables rouges sont tombés dans le piège tendu par l’Italie, hier soir, dans ce qui constituait le premier choc de cet Euro 2016. Suite à la prestation peu convaincante des hommes de Marc Wilmots, les quotidiens étrangers n’ont pas été tendres avec les Belges.
Selon Repubblica, la victoire italienne « est méritée au vu de la prestation impeccable des Transalpins ». Et de rajouter que l’Italie a « surclassé la Belgique en termes de jeu et de détermination », mais que cette victoire était avant tout « celle de Conte, qui a humilié Wilmots ». Un avis partagé par la Gazzetta dello Sport qui, très ironiquement, précise que la Squadra Azzurra n’avait pas, en ses rangs, de joueurs de la trempe d’Hazard ou de De Bruyne, mais « Parolo, Giaccherini et des attaquants qui n’ont trouvé le chemin des filets qu’à onze reprises sous le maillot de l’équipe nationale ».
The Irish Times, de son côté, souligne la solidité de la défense italienne « sur laquelle s’est heurtée la Belgique ».
Aux Pays-Bas, le Volkskrant a mis en avant la « leçon de football » infligée par des Transalpins « sournois et expérimentés » aux Diables rouges.
L’Équipe, de son côté, pointe « l’organisation parfaite » d’une équipe italienne qui a « parfaitement maîtrisé la première période ».
http://www.lesoir.be/1238495/article/sports/football/football-international/euro-2016/2016-06-14/presse-italienne-apres-belgique-italie-conte-humilie
Rien à dire. Ou pas grand-chose. La victoire italienne face aux Diables rouges est méritée. Certes, Lukaku aurait pu gagner ses galons de vrai buteur de haut niveau en égalisant peu avant l’heure de jeu, mais pour le reste, l’équipe de Conte a surpassé celle de Wilmots tactiquement et techniquement. Pellè aurait pu tuer le match avant la pause, il ne l’a fait que dans les arrêts de jeu. La Squadra Azzurra est sans doute moins forte que la formation belge si on prend les joueurs un par un. Mais au niveau collectif, c’est le contraire. En tout cas hier.
Face aux ténors, la Belgique n’y arrive décidément pas
Et donc, dès la fin du match, le courroux des supporters se concentrait sur Marc Wilmots, « coupable » aux yeux de beaucoup d’avoir été surclassé tactiquement par Antonio Conte, le stratège italien. Il est incontestable que la Belgique a été «mangée» par une organisation transalpine sans faille autour d’une défense « made in Juventus » très impressionnante, et avec un collectif qui a étouffé les flancs belges et dégoûté un Lukaku seul sur son île. Avant la rencontre, on craignait surtout que la défense centrale belge ne soit pas à la hauteur en l’absence de Kompany.
Au final, elle n’a flanché qu’une seule fois, sur le but de Giaccherini. Mais plus profondément, c’est tout le système belge qui a failli. Pas d’espace, des flancs étouffés par un double voire triple marquage italien, un manque de réaction dans le final et un gros sentiment d’inachevé. Ce qui fait mal aux supporters, clairement c’est le décalage entre le potentiel de cette équipe et sa prestation. Mais autant il était stupide de voir les Belges plus grands qu’ils ne sont, autant il serait stupide de tout jeter après un match pourri contre une équipe qui est maître dans l’art de faire déjouer l’adversaire. Et flinguer Kevin De Bruyne pour une mauvaise prestation est tout aussi stupide alors que le garçon, plus que n’importe quel autre, tire l’équipe nationale vers le haut depuis des années.
Le plus important, à nos yeux, c’est désormais de ne pas se mentir. A la fin du match, Thibaut Courtois disait que la Belgique avait été mauvaise et « surclassée tactiquement ». Lucide, transparent, clair. Wilmots, lui, avait plutôt vu un bon match et se voilait la face. Pour affronter la semaine qui arrive et le match-couperet contre l’Irlande, il faut regarder la vérité en face et ne pas s’enfoncer dans le déni. Le tournoi des Diables se joue là, dans les prochains jours, et la capacité de remise en question. Marc, pas d’entêtement…
http://plus.lesoir.be/45467/article/2016-06-14/la-belgique-battue-par-litalie-maintenant-il-ne-faut-pas-se-mentir#_ga=1.102992326.7323096.1435586188
Écrit par : L'enfoiré | 14/06/2016
Après la mine, l’industrie bruxelloise? Qui étaient les immigrés italiens de Bruxelles?
La Belgique commémore ce week-end la tragédie de Marcinelle qui coûta la vie à 262 mineurs dont 136 Italiens le 8 août 1956 au Bois du Cazier. L’événement mit indirectement en route les immigrés italiens vers la capitale. L’occasion de retracer l’histoire de ces Italiens de Bruxelles.
«Les pionniers assuraient aux autres Siciliens qu’à Bruxelles, les emplois se ramassaient à la pelle. Ils décrivaient la ville comme un Eldorado. Lorsque, en 1976, je pris le train pour rejoindre mes oncles, le soufflé s’effondra à mon arrivée à la Gare du Midi. Je m’étais imaginé une sorte de New York. Alors que nous devions nous contenter d’une seule toilette commune sur le palier».
La déception est celle de Teresa. C’est l’historien Hans Vandecandelaere qui la retranscrit dans «Bruxelles, Un voyage à travers le Monde», sa précieuse somme sur la migration à Bruxelles (*). Le chapitre consacré aux Italiens, que nous résumons ici, est précieux pour comprendre comment l’immigration transalpine vers notre capitale suit un voyage différent de celui qui fait étape dans les mines hennuyères ou limbourgeoises.
(*) Hans Vandecandelaere, « Bruxelles, Un voyage à travers le Monde », ASP, 2013, 573pp, 30€.
Le charbon
Après la mine, l’industrie bruxelloise? Qui étaient les immigrés italiens de Bruxelles?
Bien sûr, Bruxelles partage un pan d’histoire avec la signature des accords italo-belges de 1946, le 23 juin, dont on commémore en 2016 les 70 ans. Ainsi, les mineurs qui refusaient de descendre se retrouvaient «en rupture de contrat». Ils prenaient donc la direction du tristement célèbre Petit Château, en bord de Canal, où les réfractaires étaient rassemblés «jusqu’à ce qu’ils soient assez nombreux pour être renvoyés en Italie».
C’est après la catastrophe de Marcinelle, dont le triste anniversaire est commémoré ce 8 août, que Bruxelles ressent «le reflux» des régions minières. Après leur contrat de 5 ans dans le charbon, les Italiens cherchent de l’emploi ailleurs. Les usines bruxelloises deviennent un second point de chute.
Vandecandelaere note donc que «bien plus que la migration organisée par l’État, il semble que les initiatives individuelles soient à l’origine de la population italienne de Bruxelles».
+ LIRE AUSSI | Molenbeek commémore 70 ans d’immigration italienne: «Les mineurs italiens, si peu disciplinés»
Quels Italiens?
Les premiers Italiens à gagner Bruxelles viennent surtout du Nord: des réfugiés de l’entre-deux-guerres, puis des ouvriers et cultivateurs effrayés par le fascisme. Après 1945 débarquent «beaucoup d’ouvriers du bâtiment, surtout des maçons et poseurs de sol». Entre 1961 et 1971, la crise Sicilienne pousse à la migration vers Bruxelles. Aux Siciliens se joignent des gens de Calabre, Apulie, Sardaigne et Campanie. L’industrie leur tend les bras.
Quels emplois?
Après la mine, l’industrie bruxelloise? Qui étaient les immigrés italiens de Bruxelles?
Le prince Albert visite l’usine Côte d’Or en 1982, juste derrière la gare du Midi et à une encablure du quartier sicilien de Cureghem. -BELGAIMAGE
«En 1975, 80% des immigrés italiens sont ouvriers» note l’anthropologue Leman cité par Vandecandelaere. Métallurgie, mécanique et électricité sont les principaux employeurs, suivent le nettoyage, l’alimentation, le transport en commun et le papier.
Ainsi, certains ont travaillé à la construction de l’Expo 58 avant de se tourner dans le bâtiment. À Molenbeek, des fabriques emploient des Italiens, comme la biscuiterie Arcari. L’usine Michelin et l’usine Côte d’Or sont d’autres employeurs restés célèbres.
Mais les Italiens lancent aussi leurs propres commerces. Certains importent les précieuses denrées depuis la botte et influençant grandement la gastronomie de chez nous. Car jusqu’en 1950, les Belges «ne mangeaient encore ni courgettes ni poivrons», note Vandecandelaere en citant l’historienne de l’ULB Anne Morelli.
Les quartiers italiens de Bruxelles
Mais où habitent ces Italiens? Dès 1900 puis dans l’entre-deux-guerres, leur premier point de chute est à Saint-Josse, dans le quartier rouge actuel, dans un carré «coincé entre la rue Royale et la rue de Brabant, le boulevard Saint-Lazare et la rue de la Prairie». La rue de la Rivière y avait même comme surnom «le Boulevard des Italiens». Jusque dans les années 70, on y déniche des délices introuvables à l’époque: parmesan, polenta ou chianti.
Après cet âge d’or du quartier nord, les Italiens aboutissent plutôt à Cureghem, à Anderlecht. Là-bas, il semble que le quartier Lemmens devienne «un ghetto quasi sicilien». Des «patrons» y organisent la vie depuis les bars. On y veille sur l’honneur familial et la virginité des filles. Autre QG sicilien bien connu: le quartier Saint-François, un peu plus ouvert et multiethnique, de l’autre côté des abattoirs. Les habitants y font leurs courses chaussée de Mons «mais ça s’arrêtait là». Dans les années 80, on le sait, ces quartiers sont devenus le point de chute des Maghrébins.
Bockstael à Laeken
«Si tout allait bien», note le passionnant Hans Vandecandelaere, «la dynamique de déménagement se manifestait de Lemmens vers Saint-François, puis si tout allait vraiment très bien, vers Bockstael», à Laeken. Les Siciliens y rejoignent des compatriotes anciens mineurs passés par le Borinage. Contrairement à Lemmens, Bockstael «passe pour un quartier populaire de qualité. Petits employés y côtoient les ouvriers, Italiens comme Belges y deviennent propriétaires. Les femmes, «moins recluses», y travaillent. Maisons et voitures y sont les symboles de réussite, remplaçant l’honneur.
Enfin, dans les années 90, les Italiens quittent Laeken et privilégient la périphérie bruxelloise, Vilvorde, Neder-Over-Hembeek ou Strombeek.
Une «université italienne»
Pour donner des outils à cette population déracinée, qui ne savait parfois ni lire ni écrire, une antenne de quartier est fondée en 1970 qui dispense des cours du soir en français et aide les enfants italiens à mieux connaître leur pays hôte: c’est le CASI-UO, soit le «Centro d’Azione Sociale Italiona - Università Operaia». Il est d’abord basé à Cureghem.
http://www.lavenir.net/cnt/dmf20160805_00861395/apres-la-mine-l-industrie-bruxelloise-qui-etaient-les-immigres-italiens-de-bruxelles?utm_source=lavenir&utm_medium=newsletter&utm_campaign=regions_bruxelles&utm_content=spotlight&M_BT=46623438105
Écrit par : L'enfoiré | 06/08/2016
Il y a 75 ans, le destin de la Belgique et celui de l’Italie s’entremêlaient. « Hommes contre charbon », l’accord économique de 1946 scella l’avenir de trois générations d’immigrés italiens, venus offrir leurs bras à la Belgique en échange d’une vie qu’ils espéraient meilleure.
C’est toute la communauté italienne de Belgique que nous souhaitons célébrer.
L’Italie est à l’honneur sur la RTBF : films, documentaires, émissions spéciales, et même l’élection du meilleur pizzaiolo belge !
Nous mettons en avant ces talents qui ont trouvé dans le sol du « Plat Pays » un terreau propice à leur épanouissement : Adamo, Rosario Marino et Frédéric François !
https://www.rtbf.be/auvio/detail_salvatore-adamo-quand-je-chante?id=2773975
https://www.rtbf.be/auvio/detail_baie-de-naples-la-colere-des-volcans?id=2773525&utm_campaign=RTBF_ACRM_semaine_italienne_+28-05-2021&utm_medium=email&utm_content=live+%2F+ond+%3F&utm_source=RTBF_ACRM
https://www.rtbf.be/auvio/detail_paola-paroles-de-reine?id=2773987
Écrit par : Allusion | 29/05/2021