Goodbye Britain... (24/06/2016)

0.jpgLa campagne du Brexit avait-elle réellement commencé le 15 avril en Angleterre ?

Non, c'est une vieille histoire. Ce sont les médias qui en ont fait un suspense insoutenable à rallonges. Les sondages montraient que les votes étaient au coude à coude. Ce sont les jeunes qui étaient le plus souvent parmi les "Stay IN" et les anciens conservateurs pour les "Go OUT. Cette fois, les résultats sont connus et c'est "Goodbye Britain". ARTE avait donné ce titre à un documentaire en y ajoutant des préambules historiques. Le sentiment de ce côté du Channel est un peu "tout le monde aime les Britanniques, mais qu'est-ce qu'ils nous emm... avec leurs exceptions". Pas d'euros, pas de Schengen, pas de charte des Droits fondamentaux, mais une Union Européenne à la carte, à géométrie variable... 

Histoire

Tout a peut-être commencé à Waterloo célèbre pour avoir été le théâtre de la bataille éponyme qui sella le destin de l’Europe en 1815 et qui vit la défaite de Napoléon Ier face aux troupes alliées du duc de Wellington. C'est également à Waterloo que Victor Hugo acheva le manuscrit de son célèbre roman Les Misérables. Sa renommée recevra un nouveau coup de projecteur en 1974, lorsque le groupe ABBA remporte le Concours Eurovision de la chanson avec la chanson Waterloo.

Le 19 septembre 1946, Winston Churchill imagine une sorte d’États Unis d'Europe.

Il fallait reconstruire une réconciliation avec l'Allemagne ...

En 1957, alors que la signature du traité de Rome entérine la naissance de la Communauté économique européenne, le Royaume-Uni, arguant de son impériale puissance, refuse d'en faire partie.

En 1963, Harold Mc Millan et 1967, un autre Harrold Wilson tentent d'avoir des dérogations sur le tarifs douaniers pour en faire partie de cette UE.

Finalement quand les Anglais émettent le désir de rejoindre la CEE, c'est de Gaulle qui oppose un véto.

Ce n'est que Edward Heath qui en 1973 arrache l’adhésion et la candidature britannique est acceptée par le Club européen.

Le rock à l'anglaise et les Beatles pour rappeler ces années. 

Il y a eu la saga cool des Punks dont on fête le 40ème anniversaire.

Les Skinheads, les Hooligans fans de violence qui sont toujours actifs lors des représentations de foot comme à l'Euro2016.

La génération des années 60, "Chapeau melon et bottes de cuir", est-elle vraiment d'actualité?

... Ou un épisode du Prisonnier puisque la Grande Bretagne ne fait plus partie de l’Union européenne? 0.jpg

La question du Brexit amorçait un vaste état des lieux de la situation politico-sociale ou des tensions identitaires mis en lumière par la diversité des origines et des opinions. 

Les journaux britanniques prenaient les couleurs de leur parti pris:

Le parti du Labor, malgré le fait qu'il se considérait parmi les eurosceptiques, proposait de voter "In" tandis que l'ancien maire de Londres choisissait "Out".

Le nouveau maire était parmi les "In".


 

L'Angleterre reste profondément divisée entre un nord prolétaire et un sud prospère.0.jpg

Elle est la nation européenne où l'écart entre les plus riches et les plus pauvres est le plus grand. 

D'un côté, les eurosceptiques souverainistes parlaient de l'intolérable ingérence de Bruxelles et accusaient les immigrés de tous les maux du pays sur fond de crise migratoire.

0.jpgDe l'autre, les europhiles prônaient une grande Europe unie. 

Jeudi 23 juin, la réponse à cette question appartenait aux Britanniques et ils ont choisi. Elle est tombée: "Goodbye Britain"

La véritable question avait-elle été posée aux Britanniques?

Anne Blanpain, notre spécialiste des affaires de l'Europe en à parlé plusieurs fois:
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Qu'est-ce que le Brexit, qu'est-ce qui l'avait généré?
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La question de la place du Royaume-Uni dans l’Union européenne à revoir selon Cameron qui devait trouver une parade aux eurosceptiques.

Exigences : gouvernance économique, compétitivité, souveraineté et immigration.

Les libertés fondamentales inscrites dans les traités de l'UE seraient par là menacés. 

Le 17 décembre 2015 puis le 17 février, Cameron a voulu en découdre en se rendant à Bruxelles pour arracher un accord sur une renégociation des conditions d’adhésion de son pays à l’UN.

Cela avait cessé d’être seulement une affaire interne britannique et se retrouvait dans tous les médias européens. 

Kiosque sur TV5Monde se mélangeait les pinceaux avec l'Euro du foot.

L’Europe jouait-elle son âme ailleurs? 

0.jpgUn référendum sur le Brexit était-il le pari de plus en plus risqué de Cameron? 

Cameron s'est retrouvé prisonnier du calendrier pour des raisons politiciennes à vouloir gagner des voies lors des élections législatives de 2015 et contrer l'UKIP, le parti europhobe.

Les Britanniques vont filer à l'anglaise. 

Ils y ont mis le paquet en vidéoTweets passionnés, affiches placardées dans les rues et même des clips parodiques qui font grincer les dents...

Ainsi, Mandy Boylett, une membre du Ukip, parti historiquement eurosceptique, proposait sur Youtube un clip en faveur du "Brexit". Sous une perruque blonde, et sur l'air de l'hymne de l'équipe de football anglaise, elle vantait les avantages qu'aurait le Royaume-Uni à "rentrer à la maison".  

Nigel Farage persistait et signait contre Cameron

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Le meurtre de la candidate à la cohésion avec l'UE, Jo Cox a-t-il influencé la campagne des pro-UE?   

Qui sème la rage, récolte les gens engagés. Il ne faut pas feindre la surprise.

Une mise en scène de la campagne, kitsch à mourir, sans parler du manque de rythme des chanteuses, n'a pas manqué de faire réagir dans les commentaires. "Si l'Europe tombe là-dessus, elle va nous jeter sans hésiter" ou "Combien les partisans du maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne vous ont-ils payées pour cela".

L'Ecosse ne demande qu'un Brexit pour sortir du giron de la Grande Bretagne. 

Un Brexit compliquera aussi le statut de GibraltarL’Espagne pourrait envisager de réviser certains accords concernant l’enclave de Gibraltar.

Le 10 mars dernier, 150 universitaires dont Stephen Hawking, avaient envoyé une lettre ouverte dans le Times pour avertir Cameron du risque qu'apportait le Brexit.

Entre 2007 et 2013, l'UE avait accordé 8,8 milliards d'euros (15,4% des fonds) à la recherche scientifique. Pour eux et pour la science, le Brexit serait la catastrophe. 

L’accord acté représentait un cap d'une exception qui marquait une reculade de la construction européenne.

0.jpgLes dirigeants européens ont, en effet, consacré légalement la coexistence de deux visions au sein de l’UE : celle purement marchande définie par le Marché unique à 28, et celle d’une intégration plus large.

Cette intégration plus poussée est formellement reconnue et annoncée dans le chef de la zone euro.

Une hypothétique union politique est évoquée en pointillé que l’accord ne mentionnait l’intégration que pour ceux qui partageraient cette vision plus large.

Les Torries ont dépensé 7 millions de Livres, qui représentent 15% de leur budget pour soutenir le "Remain" sur Facebook et ailleurs.

Les pro-Brexit en conservateurs de droites, ont été plus agressifs et plus militants. 

L'Union se devait-il d'être plus clair ? 

Les Belges n’ont pas manqué de soutenir le "Stay In". 

0.jpgLa situation belge, coincée entre tous les grands, France, Allemagne, et Grande Bretagne, tout comme les Pays Bas est particulière.

Elle préfère restée sous le chapeau de l'Europe avec les institutions comme l'OTAN et les bâtiments de l'UE qui lui offrent des rentrées financières par l'intermédiaires de ses sociétaires.

"Quelles seraient les conséquences d'un Brexit pour la Belgique?

La Belgique est l'un des trois pays les plus impactés après l’Irlande et les Pays Bas. 

Elle est le 4ème client et le 4ème fournisseur de UK. 60.000 emplois sont menacés en Belgique en cas de Brexit

L'évaluation grossière s'établit à 0,7% du PIB national belge.

Les dommages collatéraux au niveau des investissements étrangers (FDIs), du commerce international, du secteur bancaire et de l’emploi, seraient plus difficiles à calculer puisqu'ils se révéleraient en chaînes discontinues dans le temps. 

Notre commerce avec le Royaume-Uni génère 2,8% de l’emploi total, soit 120.000 emplois. 

On pouvait rendre hommage à la Belgique. 

Oui, bien sûr, Charles Michel et des diplomates hors pair ont eu le cran et la capacité de forcer l’amendement d’un texte de départ qui, écrit sous la houlette du Britannique Cameron et du Polonais Tusk, subvertissait le sens profond et l’objectif d’une Union qui serait devenue à la carte. 

0.jpgLa Belgique, le chouchou de l'Europe?

Un peu, mais c'est aussi un peu un clou dans la chaussure qui parfois ressort. 

L'Europe n'a pas l'envie de voir la Belgique scindée en deux.

Du coup, elle est en 10ème position seulement, alors que c'est la Finlande est devenue l'Etat-nounou de la CE.

0.jpgQuant au Royaume Unis, en 2019, en cas de Brexit, il pourrait tomber en récession avec 4,3% du PIB, avec une chute de la livre Sterling et des faillites en hausse de 1%. 

Les entreprises britanniques et les syndicats étaient majoritairement contre la sortie du pays de l'Union européenne.

Mais Bilderberg estimait le Brexit très probable.

Les exportations allemandes vers UK pourraient se trouver en baisses de 6,8%.

UK remportait une victoire en matière de politique de l'immigration.

Tout cela était déclaré haut et fort, si un accord de libre-échange n'était pas signé avec l'Europe immédiatement après le vote d'une éventuelle désunion. 

Face à cette solution, la situation des autres pays de l'UE est moins claire.

"Près de la moitié des Européens souhaitent un référendum sur l’Europe".

Mais que feraient-ils encore séparés?

La question est loin d'être anodine.

"Referendum ou pas, il n'y aura pas de brexit", lisait-on.

Sortir d'une Union, même considérée parfois foireuse, n'était pas à prendre à la légère.

Quand on consulte les forums sur Internet, on lit que la population française voudrait bien réalisé son Fraxit.

Sur Agoravox.fr, il  est dit: "Les Français plus eurosceptiques que les Britanniques, mais différemment? " 

Le Danemark est entré dans l'Union européenne en même temps que le Royaume-Uni en 1973. Les eurosceptiques danois demanderaient quelle en est la valeur ajoutée d'être dans l'UE, après un Brexit. 

Son Premier ministre attend une solution de "Bruxelles" sans contribuer à la trouver. L'amalgame avec le mot, "Bruxelles" considéré comme le problème, est le discours qui contamine tout les discours publics en Europe dans un mélange Union européenne et présence de l'OTAN sur son sol.

On en oublierait que la ville est objet de nombreuses critiques et d'ironie dans le débat public en défendant les règles européennes. 

Les problèmes, les crises, les frontières à l'intérieur de l'Europe se ferment.

Les règles communes, transparentes et fiables au sein de l'Union où tout le monde est traité sur un pied d'égalité sont des valeurs ajoutées complètement sous-estimées et trop peu communiquées associées à la mondialisation alors qu'elles contribue à la prospérité, à la croissance, au système de sécurité sociale

La crise de l'asile, en commun par une union de solidarité avec un leadership pour porter ce message.

Différentes "Europe" et  un noyau, probablement appelé "Eurozone" qui décide?

Plusieurs menaces en même temps se présentent pour contrecarrer l'UE:

Ce sont les Hedges Funds qui pourraient avoir été les grandes gagnantes.

Pendant la campagne, elles payaient les sondages pour pousser à spéculer contre la livre sterling comme l'avait fait George Soros dans les années 90 avec le Serpent Monétaire Européen en spéculant sur la livre Sterling. 

C'est pour cela qu'il vaut mieux savoir, que les Anglais s'étaient vus avec une sympathie qui frisait la commisération comme les derniers des Mohicans du rêve européen.

Il ne faut pas se leurrer, l’Union européenne est devenue une union à plusieurs cordes et vitesses qui, pour accorder les violons, il faudra plus qu'un Aladin avec sa flûte enchantée. 

"Les Britanniques sont beaucoup plus européens qu'ils le pensent", lançait Junker lors du dernier "European Business Summit".

Il parait que Junker est en déprime de l'UE: “Il a décidé qu’il ne se concentrerait sérieusement que sur quelques questions, en particulier l’immigration et la Grèce. Le reste n’a pas d’importance pour lui”.

L’invisibilité de Juncker profite à Donald Tusk qui a succédé à  Herman Van Rompuy comme président du Conseil de l’Europe.

Il les caressait dans le sens du poil à déclarer que UK était le premier pays à transposer les directives européennes avec pragmatisme et sens-commun.0.jpg

Quant aux Etats Unis, ils ont bien précisé qu'ils étaient favorables au maintient de UK dans l'UE.

Exhorter à regarder l'horizon en commun ?

Quand on voit qu'en silence, Paris tente de retrouver des accords de paix au Moyen-Orient, comme avait fait Clinton en 1993, les Arabes en 2002 et Obama entre Abbas et Netanyau entre 2013 et 2014, alors que cela aurait été un rôle à jouer avec une représentation européenne.

Les règles comptables européennes ne parviennent pas à différencier les dépenses fonctionnelles que l'on appellerait "fond de roulement" et les dépenses d'investissements qui constitueraient le "fond de réserves" dans la maintenance d'une propriété.

Équilibrer son budget est impossible s'il faut intégrer les investissements dans l'année budgétaire où on investit.

Investir avec l'austérité comme guide principal, est toujours voué à des solutions moins efficaces surtout quand on devient peu flexible et qu'il faut faire tilt devant la machine à sous pour que quelque chose tombe dans la rigole de réception. 

0.jpgPlus on est gros, plus les potentiels peuvent être importants si on ne rechigne pas trop à la dépense dans une austérité de bas étage parmi les membres d'une union.

Quand on fusionne les efforts pour rationaliser dans une économie d'échelle et pour uniquement obtenir une économie de marché, il y a toujours un moment où la courbe des bénéfices ne se réduisent en ne devenant pas assez flexible comme j'essayais de l'exprimer dans "Fusion ou scission dans la gestion humaine".  

0.jpgNon, l'union ne fait plus toujours la force quand on devient un mammouth patenté qui demande des mois ou des années pour obtenir l'autorisation financière de rendre des projets possibles. 

Si on a le melon, mais les raisins secs, cela ne marche plus.

"Pour quelques milliards de plus" ai-je écrit en 2012, en rappelant les grands projets qui n'ont pas encore trouvé d'implémentation et qui se cherchent encore des échappatoires en période de restrictions. L’Europe se cherche une vision d’avenir avec des projets novateurs à la mesure de ses ambitions.

Si le Brexit ne rendra pas la Grande Bretagne plus forte, contrairement à ce que claironnent ceux qui ont patronné les négociations, espérons pour elle que cela la rendra plus efficace.

Tout ce qui précède est peut-être très intéressant pour les politologues, les passionnés de débats européens ou pour les quelques experts qui ont rédigé avec jubilation les paragraphes abscons de l’accord euro-britannique.

Mais ce n’est pas cela, ce n’est même pas une éventuelle sortie du Royaume-Uni qui définira l’Europe.
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Plus que n’importe quel accord ou traité, ce sera la capacité de ses peuples comme de ses dirigeants, à se hisser à la hauteur du défi que représente la crise des réfugiés et des migrants à la recherche d’une vie meilleure.

Le Brexit nous a fait brièvement oublier l’extraordinaire déchéance morale, décisionnelle, organisationnelle et politique dans laquelle se vautre notre opulent continent de 500 millions d’habitants face à un million de réfugiés ou de migrants cherchant une vie décente.

C’est là, entre la mer Égée et les routes des Balkans, et non aux rives de la Manche, que l’Europe est en train de jouer son âme et sa grandeur.

 

Londres, la ville de tous les superlatifs

1.jpgLa ville s'est fortement développée jusqu'à devenir un formidable moteur de croissance avec un tiers de la croissance économique du pays.

C'est seulement la 26ème plus grande ville dans le monde mais était la 1ère ville dans l'UE.

Son PIB est estimé à 623 millions d'euros, 5 fois plus que Bruxelles. Leader mondial des profils les plus qualifiés.

Elle est peut-être plus importante pour l'Europe que New York pour les Etats Unis.

0.jpgUne population de 12 millions avec 85% travaillent dans le secteur tertiaire et 800.000 navetteurs s'y rendent à partir du reste du pays. La moitié des habitations de Londres sont achetés comme investissement et pas comme lieu de résidence. 225.000 français y vivent.    

On y parle plus de 300 langues. 40% d'espaces vert, 3 fois la superficie de Manhattan. 

Le prix de l'appartement londonien le plus cher s'élève à 208 millions d'euros. La gare "London Waterloo Station" se complète aux plus grands réseaux de bus au monde.

La distance minimale entre deux stations de métros est de 270 mètres, mais le ticket coûte plus de 5 euros.

Le gratte-ciel "The Shard" est le plus haut de l'Union Européenne avec ses 306 mètres.

La City échappe à la démocratie anglaise et est gouvernée par la Corporation de la City.  

La City de Londres ne voulait pas de Brexit. Le grand Londres n’était pas favorable.

Plus on s'écartait de ce centre névralgique, plus on trouvait de eurosceptiques.0.jpg

Londres, une ville ne manquent pas de bouchons sur l'eau, au sol et dans le ciel.  

Chacun en Angleterre a eu un vote en fonction de son influence personnelle et pas en fonction d'une extrapolation d'un sentiment en provenance de l'étranger. 

Mais au fait, où veut-on arriver avec l'Europe ?

Tusk veut-il vraiment enterrer le projet européen et abandonner le “rêve européen, tel qu’on le concevait depuis la fondation de l’UE” en déplaçant l'équilibre des influences de l'Ouest vers l'Est du continent, de l'idéalisme vers le pragmatisme et de la Commission vers le Conseil. 

Tout est dit dans sa déclaration, lors d'une conférence à Luxembourg: “Obsédés par l’idée d’une intégration immédiate et totale, nous n’avons pas remarqué que les gens ordinaires, les citoyens d’Europe, ne partagent pas notre enthousiasme pro-européen. Nous devons comprendre que les positions d’Angela Merkel en Allemagne et de Viktor Orban en Hongrie sont compatibles l’une avec l’autre et qu’elles ne peuvent fournir une réponse complète que lorsqu’elles sont combinées, sinon les citoyens confieront le pouvoir en Europe à des populistes”.

Avant, avec les problèmes de la Grèce, on parlait de la scission entre "Europe du Nord" et "Europe du Sud".

Aujourd'hui, on parlerait donc de scission entre "Europe de l'Ouest" et "'Europe de l'Est".

L0.jpge Vif sortait un Hors-Série "Irrésistible Londres".

Il y reprenait tous les points irrésistibles que la capitale de UK avait à son actif.

Le turbulent et charismatique maire, Boris Johnson avait fait campagne pour le Brexit.

Depuis le 5 mai, le nouveau maire, le musulman Sadiq Khan, se présentait comme rassembleur en incarnant la diversité et la modernité en faisant campagne pour "Stay In". "Trump is so stupid" dit-il quand on lui demande son opinion au sujet des élections américaines.

La ville de Londres est à la mode métisse, tout en gardant un esprit rebelle.

La ville est constituée de villages, de quartiers.0.jpg

Le quartier du Soho réputée pour les insomniaques.

South Kensington garde un goût français. 

"Ils sont fous ces Anglais" titrait Mariane. 

Ceux qui ont gagné, ce sont les Anglais qui ont échangé leurs Livres sterlings en Euros. Ils ont enregistré ainsi une plus-value de plus de 10%.

L'Angleterre a toujours été en dehors de l’UE quand cela ne lui convenait pas.

Le fait de rouler à gauche est plus significatif qu’il n’y paraît. 

0.jpgPeut-être, Guillermo Guiz a une revanche à prendre sur les Anglais. 

Dit-on Brexit ou BreShit ou encore  BrePshit? 

L’avenir donnera le terme le plus approprié. Les Brexiters auront du mal à prouver le bien-fondé de ce choix et l'intérêt du divorce à l'amiable. 

Mais je laisserai la conclusion de ce billet et la réponse par la vision de Nicolas Vadot qui est né au sud de Londres en 1971, d'un père français et d'une mère anglaise, a passé son enfance en France avant d'émigrer à Bruxelles à l’âge de 17 ans. Il possède ainsi la triple nationalité franco-britannico-australienne. 

Son petit film sur le sujet est explicite :

"The Gloomy aftermath of Brexit"

signé Vadot

Je citerai seulement la locution latine "Alea jacta est" et chanterai...

 

Eriofne,

 

Citations: 

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4 juillet 2016: Les tristes héros du Brexit se suivent. Après Cameron, Johnson, voici Farage qui quitte la barre du navire  

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9 juillet 2016: Tony Blair reconnait s'être trompé en suivant GW Bush dans la guerre d'Irak pour cause d'ADM inexistante

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Le cours de la Livre Sterling par rapport à l'Euro et ce qu'en disait Paul Jorion, le 8 juillet.

 

13 juillet 2016: Theresa May reprend la barre que Cameron a laissé

14 juillet 2016: Boris Johnson entre dans le gouvernement en tant que ministre des relations extérieures.

0.jpg17 janvier 2017: Miss May s'explique

29 mars 2017: La procédure 50 est mise en action pour sortir de l'UE en deux ans.

0.JPG18 février 2018: Brexit et situation à Gibraltarpodcast

13 mars 2019: Plus de temps avant de décider, d'accord, mais  pourquoi faire?podcast

26 mars 2019: Bruno Coppens chante "Theresa May wants to break free"podcast

31/3/2019: Gueule de bois des Anglaispodcast

 

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Feuilleton "BrexitoDeal Saison 2"

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..

0.JPG23/7/2019: Boris Johnson est nommé 1er ministre avec une date limite du 31 octobre pour le Brexit avec ou sans accord. Débat au 28'podcastpodcastPronostique de L’Écho des 100 jours de Bojo dans une stratégie du fou:

1 aout 2019: L'Europe peut-elle laisser UK exploser? podcastpodcast. Paul Jorion: "La cavalerie arrivée à temps"

28 août 2019: Johnson suspend le parlement jusqu'au 14 octobre pour l'empêcher de le contrer dans le cas d'un Brexit sans accord. Pour une monarchie parlementaire, c'est un coup. Manifestations s'en suivent...

14 octobre 2019: Discours de la reine qui parle au nom du Premier ministre que Jérome Corbyn a qualifié de "farce" et une semaine importante commencepodcast

21 octobre 2019: Anniversaire de la bataille de Trafalgar, une ressemblance avec le Brexit vu par Pierre Marlet :podcast

21 novembre 2019: Pierre Marlet rappelle que 21 novembre 1990 Margaret Thatcher quittait la politique podcastPoll-Tax et services publics en désuétude obligent.

0.JPG1.JPG12 décembre 2019: Le referendum est passé et c'est Boris Johnson qui remporte la majorité absolue qui peut lui permettre d'effectuer le Brexit pour le 31 janvier.

C'est maintenant que tout est discuter les termes du divorce.

Maintenant que l’Écosse a envoyé une demande de référendum pour faire sécession avec UK.

Maintenant que l'île d'Irlande imagine pouvoir prendre sa liberté.

Mais en attendant, les Bourses du monde se sont mises à espérer à des jours meilleurs, parce qu'en Bourse, il n'y a que les incertitudes qui tuent.

Pierre Marlet donne deux résultats parallèles:

17/12/2019: Quels liens resteront-ils à l'avenir?

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27/2/2020: L’œil de Pierre Marlet revient sur ce qui va être le futur des discussions entre UK et UE podcast 

 

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Capture d'écran 2023-11-14 121428.png30 septembre 2021 : Plus de camionneurs pour  transporter les produits  pétroliers.

13/11/2023 : Ça s'en et çà revient, c'est comme ...

 

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