24/06/2016
Goodbye Britain...
La campagne du Brexit avait-elle réellement commencé le 15 avril en Angleterre ?
Non, c'est une vieille histoire. Ce sont les médias qui en ont fait un suspense insoutenable à rallonges. Les sondages montraient que les votes étaient au coude à coude. Ce sont les jeunes qui étaient le plus souvent parmi les "Stay IN" et les anciens conservateurs pour les "Go OUT. Cette fois, les résultats sont connus et c'est "Goodbye Britain". ARTE avait donné ce titre à un documentaire en y ajoutant des préambules historiques. Le sentiment de ce côté du Channel est un peu "tout le monde aime les Britanniques, mais qu'est-ce qu'ils nous emm... avec leurs exceptions". Pas d'euros, pas de Schengen, pas de charte des Droits fondamentaux, mais une Union Européenne à la carte, à géométrie variable...
Histoire
Tout a peut-être commencé à Waterloo célèbre pour avoir été le théâtre de la bataille éponyme qui sella le destin de l’Europe en 1815 et qui vit la défaite de Napoléon Ier face aux troupes alliées du duc de Wellington. C'est également à Waterloo que Victor Hugo acheva le manuscrit de son célèbre roman Les Misérables. Sa renommée recevra un nouveau coup de projecteur en 1974, lorsque le groupe ABBA remporte le Concours Eurovision de la chanson avec la chanson Waterloo.
Le 19 septembre 1946, Winston Churchill imagine une sorte d’États Unis d'Europe.
Il fallait reconstruire une réconciliation avec l'Allemagne ...
En 1957, alors que la signature du traité de Rome entérine la naissance de la Communauté économique européenne, le Royaume-Uni, arguant de son impériale puissance, refuse d'en faire partie.
En 1963, Harold Mc Millan et 1967, un autre Harrold Wilson tentent d'avoir des dérogations sur le tarifs douaniers pour en faire partie de cette UE.
Finalement quand les Anglais émettent le désir de rejoindre la CEE, c'est de Gaulle qui oppose un véto.
Ce n'est que Edward Heath qui en 1973 arrache l’adhésion et la candidature britannique est acceptée par le Club européen.
Le rock à l'anglaise et les Beatles pour rappeler ces années.
Il y a eu la saga cool des Punks dont on fête le 40ème anniversaire.
Les Skinheads, les Hooligans fans de violence qui sont toujours actifs lors des représentations de foot comme à l'Euro2016.
La génération des années 60, "Chapeau melon et bottes de cuir", est-elle vraiment d'actualité?
... Ou un épisode du Prisonnier puisque la Grande Bretagne ne fait plus partie de l’Union européenne?
La question du Brexit amorçait un vaste état des lieux de la situation politico-sociale ou des tensions identitaires mis en lumière par la diversité des origines et des opinions.
Les journaux britanniques prenaient les couleurs de leur parti pris:
- Pour le Brexit: "The Sun", "The Daiy Mail", "The Daily Express", "The Daily Telegraph", "The Spectator"
- Contre le Brexit: "The Daily Mirror", "The Guardian", "The Times", "The Financial Times", "The New Statesman"
Le parti du Labor, malgré le fait qu'il se considérait parmi les eurosceptiques, proposait de voter "In" tandis que l'ancien maire de Londres choisissait "Out".
Le nouveau maire était parmi les "In".
L'Angleterre reste profondément divisée entre un nord prolétaire et un sud prospère.
Elle est la nation européenne où l'écart entre les plus riches et les plus pauvres est le plus grand.
D'un côté, les eurosceptiques souverainistes parlaient de l'intolérable ingérence de Bruxelles et accusaient les immigrés de tous les maux du pays sur fond de crise migratoire.
De l'autre, les europhiles prônaient une grande Europe unie.
Jeudi 23 juin, la réponse à cette question appartenait aux Britanniques et ils ont choisi. Elle est tombée: "Goodbye Britain"
La véritable question avait-elle été posée aux Britanniques?
Anne Blanpain, notre spécialiste des affaires de l'Europe en à parlé plusieurs fois:
Qu'est-ce que le Brexit, qu'est-ce qui l'avait généré?
La question de la place du Royaume-Uni dans l’Union européenne à revoir selon Cameron qui devait trouver une parade aux eurosceptiques.
Exigences : gouvernance économique, compétitivité, souveraineté et immigration.
- Garder la Livre sterling à côté de l'Euro.
- Pouvoir de réglementer le fonctionnement du marché intérieur et le droit au travail.
- Supprimer l’objectif de rendre l’union plus étroite et donner la possibilité de blocage d’un acte indésirable avec le principe de subsidiarité.
- Obliger un travailleur de justifier de 4 ans de présence avant de bénéficier du même traitement que le collègue autochtone britannique.
Les libertés fondamentales inscrites dans les traités de l'UE seraient par là menacés.
Le 17 décembre 2015 puis le 17 février, Cameron a voulu en découdre en se rendant à Bruxelles pour arracher un accord sur une renégociation des conditions d’adhésion de son pays à l’UN.
Cela avait cessé d’être seulement une affaire interne britannique et se retrouvait dans tous les médias européens.
Kiosque sur TV5Monde se mélangeait les pinceaux avec l'Euro du foot.
L’Europe jouait-elle son âme ailleurs?
Un référendum sur le Brexit était-il le pari de plus en plus risqué de Cameron?
Cameron s'est retrouvé prisonnier du calendrier pour des raisons politiciennes à vouloir gagner des voies lors des élections législatives de 2015 et contrer l'UKIP, le parti europhobe.
Les Britanniques vont filer à l'anglaise.
Ils y ont mis le paquet en vidéo: Tweets passionnés, affiches placardées dans les rues et même des clips parodiques qui font grincer les dents...
Ainsi, Mandy Boylett, une membre du Ukip, parti historiquement eurosceptique, proposait sur Youtube un clip en faveur du "Brexit". Sous une perruque blonde, et sur l'air de l'hymne de l'équipe de football anglaise, elle vantait les avantages qu'aurait le Royaume-Uni à "rentrer à la maison".
Nigel Farage persistait et signait contre Cameron.
Le meurtre de la candidate à la cohésion avec l'UE, Jo Cox a-t-il influencé la campagne des pro-UE?
Qui sème la rage, récolte les gens engagés. Il ne faut pas feindre la surprise.
Une mise en scène de la campagne, kitsch à mourir, sans parler du manque de rythme des chanteuses, n'a pas manqué de faire réagir dans les commentaires. "Si l'Europe tombe là-dessus, elle va nous jeter sans hésiter" ou "Combien les partisans du maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne vous ont-ils payées pour cela".
L'Ecosse ne demande qu'un Brexit pour sortir du giron de la Grande Bretagne.
Un Brexit compliquera aussi le statut de Gibraltar. L’Espagne pourrait envisager de réviser certains accords concernant l’enclave de Gibraltar.
Le 10 mars dernier, 150 universitaires dont Stephen Hawking, avaient envoyé une lettre ouverte dans le Times pour avertir Cameron du risque qu'apportait le Brexit.
Entre 2007 et 2013, l'UE avait accordé 8,8 milliards d'euros (15,4% des fonds) à la recherche scientifique. Pour eux et pour la science, le Brexit serait la catastrophe.
L’accord acté représentait un cap d'une exception qui marquait une reculade de la construction européenne.
Les dirigeants européens ont, en effet, consacré légalement la coexistence de deux visions au sein de l’UE : celle purement marchande définie par le Marché unique à 28, et celle d’une intégration plus large.
Cette intégration plus poussée est formellement reconnue et annoncée dans le chef de la zone euro.
Une hypothétique union politique est évoquée en pointillé que l’accord ne mentionnait l’intégration que pour ceux qui partageraient cette vision plus large.
Les Torries ont dépensé 7 millions de Livres, qui représentent 15% de leur budget pour soutenir le "Remain" sur Facebook et ailleurs.
Les pro-Brexit en conservateurs de droites, ont été plus agressifs et plus militants.
L'Union se devait-il d'être plus clair ?
Les Belges n’ont pas manqué de soutenir le "Stay In".
La situation belge, coincée entre tous les grands, France, Allemagne, et Grande Bretagne, tout comme les Pays Bas est particulière.
Elle préfère restée sous le chapeau de l'Europe avec les institutions comme l'OTAN et les bâtiments de l'UE qui lui offrent des rentrées financières par l'intermédiaires de ses sociétaires.
"Quelles seraient les conséquences d'un Brexit pour la Belgique?"
La Belgique est l'un des trois pays les plus impactés après l’Irlande et les Pays Bas.
Elle est le 4ème client et le 4ème fournisseur de UK. 60.000 emplois sont menacés en Belgique en cas de Brexit
L'évaluation grossière s'établit à 0,7% du PIB national belge.
Les dommages collatéraux au niveau des investissements étrangers (FDIs), du commerce international, du secteur bancaire et de l’emploi, seraient plus difficiles à calculer puisqu'ils se révéleraient en chaînes discontinues dans le temps.
Notre commerce avec le Royaume-Uni génère 2,8% de l’emploi total, soit 120.000 emplois.
On pouvait rendre hommage à la Belgique.
Oui, bien sûr, Charles Michel et des diplomates hors pair ont eu le cran et la capacité de forcer l’amendement d’un texte de départ qui, écrit sous la houlette du Britannique Cameron et du Polonais Tusk, subvertissait le sens profond et l’objectif d’une Union qui serait devenue à la carte.
La Belgique, le chouchou de l'Europe?
Un peu, mais c'est aussi un peu un clou dans la chaussure qui parfois ressort.
L'Europe n'a pas l'envie de voir la Belgique scindée en deux.
Du coup, elle est en 10ème position seulement, alors que c'est la Finlande est devenue l'Etat-nounou de la CE.
Quant au Royaume Unis, en 2019, en cas de Brexit, il pourrait tomber en récession avec 4,3% du PIB, avec une chute de la livre Sterling et des faillites en hausse de 1%.
Les entreprises britanniques et les syndicats étaient majoritairement contre la sortie du pays de l'Union européenne.
Mais Bilderberg estimait le Brexit très probable.
Les exportations allemandes vers UK pourraient se trouver en baisses de 6,8%.
UK remportait une victoire en matière de politique de l'immigration.
Tout cela était déclaré haut et fort, si un accord de libre-échange n'était pas signé avec l'Europe immédiatement après le vote d'une éventuelle désunion.
Face à cette solution, la situation des autres pays de l'UE est moins claire.
"Près de la moitié des Européens souhaitent un référendum sur l’Europe".
Mais que feraient-ils encore séparés?
La question est loin d'être anodine.
"Referendum ou pas, il n'y aura pas de brexit", lisait-on.
Sortir d'une Union, même considérée parfois foireuse, n'était pas à prendre à la légère.
Quand on consulte les forums sur Internet, on lit que la population française voudrait bien réalisé son Fraxit.
Sur Agoravox.fr, il est dit: "Les Français plus eurosceptiques que les Britanniques, mais différemment? "
Le Danemark est entré dans l'Union européenne en même temps que le Royaume-Uni en 1973. Les eurosceptiques danois demanderaient quelle en est la valeur ajoutée d'être dans l'UE, après un Brexit.
Son Premier ministre attend une solution de "Bruxelles" sans contribuer à la trouver. L'amalgame avec le mot, "Bruxelles" considéré comme le problème, est le discours qui contamine tout les discours publics en Europe dans un mélange Union européenne et présence de l'OTAN sur son sol.
On en oublierait que la ville est objet de nombreuses critiques et d'ironie dans le débat public en défendant les règles européennes.
Les problèmes, les crises, les frontières à l'intérieur de l'Europe se ferment.
Les règles communes, transparentes et fiables au sein de l'Union où tout le monde est traité sur un pied d'égalité sont des valeurs ajoutées complètement sous-estimées et trop peu communiquées associées à la mondialisation alors qu'elles contribue à la prospérité, à la croissance, au système de sécurité sociale
La crise de l'asile, en commun par une union de solidarité avec un leadership pour porter ce message.
Différentes "Europe" et un noyau, probablement appelé "Eurozone" qui décide?
Plusieurs menaces en même temps se présentent pour contrecarrer l'UE:
- La Russie alimente indirectement la crise de l'asile en intervenant en Syrie.
- L'instabilité économique et le manque de croissance.
- Le sentiment que l'Union est incapable de fournir des emplois, aux jeunes en particulier.
- La menace que l'Union européenne ne serait plus considérée comme un club au sein duquel il est possible de résoudre les différends. Donc... un club que l'on pourrait quitter.
Ce sont les Hedges Funds qui pourraient avoir été les grandes gagnantes.
Pendant la campagne, elles payaient les sondages pour pousser à spéculer contre la livre sterling comme l'avait fait George Soros dans les années 90 avec le Serpent Monétaire Européen en spéculant sur la livre Sterling.
C'est pour cela qu'il vaut mieux savoir, que les Anglais s'étaient vus avec une sympathie qui frisait la commisération comme les derniers des Mohicans du rêve européen.
Il ne faut pas se leurrer, l’Union européenne est devenue une union à plusieurs cordes et vitesses qui, pour accorder les violons, il faudra plus qu'un Aladin avec sa flûte enchantée.
"Les Britanniques sont beaucoup plus européens qu'ils le pensent", lançait Junker lors du dernier "European Business Summit".
Il parait que Junker est en déprime de l'UE: “Il a décidé qu’il ne se concentrerait sérieusement que sur quelques questions, en particulier l’immigration et la Grèce. Le reste n’a pas d’importance pour lui”.
L’invisibilité de Juncker profite à Donald Tusk qui a succédé à Herman Van Rompuy comme président du Conseil de l’Europe.
Il les caressait dans le sens du poil à déclarer que UK était le premier pays à transposer les directives européennes avec pragmatisme et sens-commun.
Quant aux Etats Unis, ils ont bien précisé qu'ils étaient favorables au maintient de UK dans l'UE.
Exhorter à regarder l'horizon en commun ?
Quand on voit qu'en silence, Paris tente de retrouver des accords de paix au Moyen-Orient, comme avait fait Clinton en 1993, les Arabes en 2002 et Obama entre Abbas et Netanyau entre 2013 et 2014, alors que cela aurait été un rôle à jouer avec une représentation européenne.
Les règles comptables européennes ne parviennent pas à différencier les dépenses fonctionnelles que l'on appellerait "fond de roulement" et les dépenses d'investissements qui constitueraient le "fond de réserves" dans la maintenance d'une propriété.
Équilibrer son budget est impossible s'il faut intégrer les investissements dans l'année budgétaire où on investit.
Investir avec l'austérité comme guide principal, est toujours voué à des solutions moins efficaces surtout quand on devient peu flexible et qu'il faut faire tilt devant la machine à sous pour que quelque chose tombe dans la rigole de réception.
Plus on est gros, plus les potentiels peuvent être importants si on ne rechigne pas trop à la dépense dans une austérité de bas étage parmi les membres d'une union.
Quand on fusionne les efforts pour rationaliser dans une économie d'échelle et pour uniquement obtenir une économie de marché, il y a toujours un moment où la courbe des bénéfices ne se réduisent en ne devenant pas assez flexible comme j'essayais de l'exprimer dans "Fusion ou scission dans la gestion humaine".
Non, l'union ne fait plus toujours la force quand on devient un mammouth patenté qui demande des mois ou des années pour obtenir l'autorisation financière de rendre des projets possibles.
Si on a le melon, mais les raisins secs, cela ne marche plus.
"Pour quelques milliards de plus" ai-je écrit en 2012, en rappelant les grands projets qui n'ont pas encore trouvé d'implémentation et qui se cherchent encore des échappatoires en période de restrictions. L’Europe se cherche une vision d’avenir avec des projets novateurs à la mesure de ses ambitions.
Si le Brexit ne rendra pas la Grande Bretagne plus forte, contrairement à ce que claironnent ceux qui ont patronné les négociations, espérons pour elle que cela la rendra plus efficace.
Tout ce qui précède est peut-être très intéressant pour les politologues, les passionnés de débats européens ou pour les quelques experts qui ont rédigé avec jubilation les paragraphes abscons de l’accord euro-britannique.
Mais ce n’est pas cela, ce n’est même pas une éventuelle sortie du Royaume-Uni qui définira l’Europe.
Plus que n’importe quel accord ou traité, ce sera la capacité de ses peuples comme de ses dirigeants, à se hisser à la hauteur du défi que représente la crise des réfugiés et des migrants à la recherche d’une vie meilleure.
Le Brexit nous a fait brièvement oublier l’extraordinaire déchéance morale, décisionnelle, organisationnelle et politique dans laquelle se vautre notre opulent continent de 500 millions d’habitants face à un million de réfugiés ou de migrants cherchant une vie décente.
C’est là, entre la mer Égée et les routes des Balkans, et non aux rives de la Manche, que l’Europe est en train de jouer son âme et sa grandeur.
Londres, la ville de tous les superlatifs
La ville s'est fortement développée jusqu'à devenir un formidable moteur de croissance avec un tiers de la croissance économique du pays.
C'est seulement la 26ème plus grande ville dans le monde mais était la 1ère ville dans l'UE.
Son PIB est estimé à 623 millions d'euros, 5 fois plus que Bruxelles. Leader mondial des profils les plus qualifiés.
Elle est peut-être plus importante pour l'Europe que New York pour les Etats Unis.
Une population de 12 millions avec 85% travaillent dans le secteur tertiaire et 800.000 navetteurs s'y rendent à partir du reste du pays. La moitié des habitations de Londres sont achetés comme investissement et pas comme lieu de résidence. 225.000 français y vivent.
On y parle plus de 300 langues. 40% d'espaces vert, 3 fois la superficie de Manhattan.
Le prix de l'appartement londonien le plus cher s'élève à 208 millions d'euros. La gare "London Waterloo Station" se complète aux plus grands réseaux de bus au monde.
La distance minimale entre deux stations de métros est de 270 mètres, mais le ticket coûte plus de 5 euros.
Le gratte-ciel "The Shard" est le plus haut de l'Union Européenne avec ses 306 mètres.
La City échappe à la démocratie anglaise et est gouvernée par la Corporation de la City.
La City de Londres ne voulait pas de Brexit. Le grand Londres n’était pas favorable.
Plus on s'écartait de ce centre névralgique, plus on trouvait de eurosceptiques.
Londres, une ville ne manquent pas de bouchons sur l'eau, au sol et dans le ciel.
Chacun en Angleterre a eu un vote en fonction de son influence personnelle et pas en fonction d'une extrapolation d'un sentiment en provenance de l'étranger.
Mais au fait, où veut-on arriver avec l'Europe ?
Tusk veut-il vraiment enterrer le projet européen et abandonner le “rêve européen, tel qu’on le concevait depuis la fondation de l’UE” en déplaçant l'équilibre des influences de l'Ouest vers l'Est du continent, de l'idéalisme vers le pragmatisme et de la Commission vers le Conseil.
Tout est dit dans sa déclaration, lors d'une conférence à Luxembourg: “Obsédés par l’idée d’une intégration immédiate et totale, nous n’avons pas remarqué que les gens ordinaires, les citoyens d’Europe, ne partagent pas notre enthousiasme pro-européen. Nous devons comprendre que les positions d’Angela Merkel en Allemagne et de Viktor Orban en Hongrie sont compatibles l’une avec l’autre et qu’elles ne peuvent fournir une réponse complète que lorsqu’elles sont combinées, sinon les citoyens confieront le pouvoir en Europe à des populistes”.
Avant, avec les problèmes de la Grèce, on parlait de la scission entre "Europe du Nord" et "Europe du Sud".
Aujourd'hui, on parlerait donc de scission entre "Europe de l'Ouest" et "'Europe de l'Est".
Le Vif sortait un Hors-Série "Irrésistible Londres".
Il y reprenait tous les points irrésistibles que la capitale de UK avait à son actif.
Le turbulent et charismatique maire, Boris Johnson avait fait campagne pour le Brexit.
Depuis le 5 mai, le nouveau maire, le musulman Sadiq Khan, se présentait comme rassembleur en incarnant la diversité et la modernité en faisant campagne pour "Stay In". "Trump is so stupid" dit-il quand on lui demande son opinion au sujet des élections américaines.
La ville de Londres est à la mode métisse, tout en gardant un esprit rebelle.
La ville est constituée de villages, de quartiers.
Le quartier du Soho réputée pour les insomniaques.
South Kensington garde un goût français.
"Ils sont fous ces Anglais" titrait Mariane.
Ceux qui ont gagné, ce sont les Anglais qui ont échangé leurs Livres sterlings en Euros. Ils ont enregistré ainsi une plus-value de plus de 10%.
L'Angleterre a toujours été en dehors de l’UE quand cela ne lui convenait pas.
Le fait de rouler à gauche est plus significatif qu’il n’y paraît.
Peut-être, Guillermo Guiz a une revanche à prendre sur les Anglais.
Dit-on Brexit ou BreShit ou encore BrePshit?
L’avenir donnera le terme le plus approprié. Les Brexiters auront du mal à prouver le bien-fondé de ce choix et l'intérêt du divorce à l'amiable.
Mais je laisserai la conclusion de ce billet et la réponse par la vision de Nicolas Vadot qui est né au sud de Londres en 1971, d'un père français et d'une mère anglaise, a passé son enfance en France avant d'émigrer à Bruxelles à l’âge de 17 ans. Il possède ainsi la triple nationalité franco-britannico-australienne.
Son petit film sur le sujet est explicite :
"The Gloomy aftermath of Brexit"
signé Vadot
Je citerai seulement la locution latine "Alea jacta est" et chanterai...
Eriofne,
Citations:
- “L'union même de la médiocrité fait la force. ”, Homère
- “Les mariages d’aujourd’hui ? Ni union, ni multiplication, mais des additions en attendant la division.”, Maurice Donnay
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4 juillet 2016: Les tristes héros du Brexit se suivent. Après Cameron, Johnson, voici Farage qui quitte la barre du navire
9 juillet 2016: Tony Blair reconnait s'être trompé en suivant GW Bush dans la guerre d'Irak pour cause d'ADM inexistante
Le cours de la Livre Sterling par rapport à l'Euro et ce qu'en disait Paul Jorion, le 8 juillet.
13 juillet 2016: Theresa May reprend la barre que Cameron a laissé
14 juillet 2016: Boris Johnson entre dans le gouvernement en tant que ministre des relations extérieures.
17 janvier 2017: Miss May s'explique
29 mars 2017: La procédure 50 est mise en action pour sortir de l'UE en deux ans.
18 février 2018: Brexit et situation à Gibraltar
13 mars 2019: Plus de temps avant de décider, d'accord, mais pourquoi faire?
26 mars 2019: Bruno Coppens chante "Theresa May wants to break free"
31/3/2019: Gueule de bois des Anglais
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Feuilleton "BrexitoDeal Saison 2"
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23/7/2019: Boris Johnson est nommé 1er ministre avec une date limite du 31 octobre pour le Brexit avec ou sans accord. Débat au 28': Pronostique de L’Écho des 100 jours de Bojo dans une stratégie du fou:
- Note de défiance à une date indéterminée
- 24/8: G7 à Biartitz
- 29/9: Congrès du parti conservateur
- 17/10: Sommet européen
- Novembre ou décembre: Retour aux urnes
1 aout 2019: L'Europe peut-elle laisser UK exploser? . Paul Jorion: "La cavalerie arrivée à temps"
28 août 2019: Johnson suspend le parlement jusqu'au 14 octobre pour l'empêcher de le contrer dans le cas d'un Brexit sans accord. Pour une monarchie parlementaire, c'est un coup. Manifestations s'en suivent...
14 octobre 2019: Discours de la reine qui parle au nom du Premier ministre que Jérome Corbyn a qualifié de "farce" et une semaine importante commence
21 octobre 2019: Anniversaire de la bataille de Trafalgar, une ressemblance avec le Brexit vu par Pierre Marlet :
21 novembre 2019: Pierre Marlet rappelle que 21 novembre 1990 Margaret Thatcher quittait la politique Poll-Tax et services publics en désuétude obligent.
12 décembre 2019: Le referendum est passé et c'est Boris Johnson qui remporte la majorité absolue qui peut lui permettre d'effectuer le Brexit pour le 31 janvier.
C'est maintenant que tout est discuter les termes du divorce.
Maintenant que l’Écosse a envoyé une demande de référendum pour faire sécession avec UK.
Maintenant que l'île d'Irlande imagine pouvoir prendre sa liberté.
Mais en attendant, les Bourses du monde se sont mises à espérer à des jours meilleurs, parce qu'en Bourse, il n'y a que les incertitudes qui tuent.
Pierre Marlet donne deux résultats parallèles:
17/12/2019: Quels liens resteront-ils à l'avenir?
27/2/2020: L’œil de Pierre Marlet revient sur ce qui va être le futur des discussions entre UK et UE
30 septembre 2021 : Plus de camionneurs pour transporter les produits pétroliers.
13/11/2023 : Ça s'en et çà revient, c'est comme ...
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Commentaires
http://m.lalibre.be/actu/international/brexit-51-9-en-faveur-d-un-bye-bye-a-l-ue-cameron-souhaite-demissionner-direct-576c032935705701fd8d2fc0
Écrit par : L'enfoiré | 24/06/2016
Répondre à ce commentaireDe nombreux Britanniques demande à être naturalisés belg
http://www.lesoir.be/1249202/article/actualite/belgique/2016-06-24/brexit-nombreux-britanniques-demandent-etre-naturalises-belges
Écrit par : L'enfoiré | 24/06/2016
Répondre à ce commentaireLa Bourse de Bruxelles enregistre sa plus forte baisse depuis 2008
http://www.lesoir.be/1249277/article/economie/2016-06-24/brexit-bourse-bruxelles-enregistre-sa-plus-forte-baisse-depuis-2008
Écrit par : L'enfoiré | 24/06/2016
Répondre à ce commentaireBruno Coppens en a marre de parler Brexit
Il parle des élections espagnoles
http://www.rtbf.be/lapremiere/emissions_matin-premiere/nos-rubriques/cafe-serre/article_le-cafe-serre-de-bruno-coppens?id=9338121&programId=60
Écrit par : L'enfoiré | 27/06/2016
Répondre à ce commentaireJ’aime toujours les gens qui ont vécu à l'endroit où ils ont vécu en venant d’autres pays.
Paul Jorion y a étudié y a enseigné y a travaillé pendant de nombreuses années
Voilà ce qu’il dit de l'Angleterre dans sa vidéo du vendredi
http://www.pauljorion.com/blog/2016/06/30/le-temps-quil-fait-le-30-juin-2016/
Écrit par : l’enfoirel. | 01/07/2016
Répondre à ce commentaireUn petit référendum et tout s'arrange à l'amiable
dans les coulisses du pouvoir de Anne Blanpain
http://www.rtbf.be/auvio/detail_les-coulisses-du-pouvoir?id=2123464
Écrit par : L'enfoiré | 01/07/2016
Répondre à ce commentaireLe maire Sadiq Khan veut plus d’autonomie pour Londres
Sadiq Khan, le tout nouveau maire de Londres, veut renforcer les compétences de décision de sa ville afin que celle-ci puisse reprendre le « contrôle de son propre destin » après le résultat du référendum sur l’appartenance à l’UE, a-t-il a déclaré dans une interview accordée à l’Evening Standard, à l’occasion du Times CEO Summit.
Selon le travailliste, Londres doit réagir vite et ne peut pas attendre que la politique décide comment se réglera la séparation d’avec l’UE.
« Un géant politique, mais un nourrisson fiscal »
Selon Khan, Londres n’a le contrôle que sur à peine 7% des impôts récoltés au sein de la capitale, alors qu’à New-York, la ville garde 50% et à Tokyo, 70%. Boris Johnson, ancien maire de la ville et un des leaders de la campagne du « Leave » avait défini Londres comme « un géant politique mais un nourrisson fiscal”.
Selon Khan, une plus grande autonomie fiscale est nécessaire pour préserver l’avenir de Londres sur le plan de l’économie, des emplois et de la prospérité. Ainsi Khan veut plus de contrôle sur les entreprises et les compétences, sur le logement et les espaces publics, sur les transports, les soins de santé et la justice.
Un référendum sur l’indépendance de Londres
Depuis l’issue du référendum sur le Brexit, une pétition circule à Londres pour appeler à l’indépendance de la ville. Elle a déjà été signée par 170.000 personnes. Lors d’un discours face à des chefs d’entreprise, Khan a expliqué qu’il n’avait pas de projets dans ce sens:
« Je n’ai pas l’intention d’installer des postes frontières sur la M25, l’autoroute contournant Londres. Mais au nom de tous les Londoniens, ce que j’exige, c’est plus d’autonomie pour la capitale. Plus d’autonomie pour préserver l’économie londonienne et les entreprises du monde entier installées ici de l’insécurité qui nous menace ».
Tout comme l’Ecosse et l’Irlande du Nord, Londres a voté pour le « Remain » contrairement aux autres grandes métropoles britanniques.
L’intérêt de Londres
L’objectif principal de la ville est de sauver son secteur financier, menacé maintenant par l’annonce du départ de diverses banques. Le secteur financier britannique est le plus important au monde et équivaut 10% du PIB du pays, contre 8% aux Etats-Unis, 5% en France et 4% en Allemagne.
Le PIB de Londres est estimé à 568 milliards d’euros et est donc plus élevé que celui de la Belgique (541 milliards) et le double de celui de l’Iran (275 milliards).
85% de la population active, environ 3,2 millions de personnes, sont actives dans le secteur des services. C’est environ autant que la population de l’Uruguay qui compte 3,4 millions de personnes.
Source: https://fr.express.live/2016/06/29/maire-sadiq-khan-veut-plus-dautonomie-londres/
Écrit par : L'enfoiré | 04/07/2016
Répondre à ce commentaire‘Londres ne s’intéresse plus au reste du Royaume-Uni’
La décision prise par le Royaume-Uni de se détacher de l’Union européenne peut se résumer à une séparation sociogéographique, souligne l’économiste français Pierre Veltz dans un article d’opinion du journal Les Echos.
La décision britannique reflète le contraste entre la métropole et le reste du pays, estime le chercheur.
« Alors que le Grand Londres a voté pour le maintien à 60 ou 70 %, le reste de l’Angleterre a voté non moins massivement pour le « leave » (près de 60 %). Birmingham, la deuxième ville du royaume, a voté pour le Brexit. A Manchester, Liverpool, Leeds et Newcastle, seules les villes centres ont donné une courte majorité au « remain » ».
Selon Veltz, les villes de la classe ouvrière anglaise sont davantage laissées à l’abandon par Londres que par l’Union européenne. Une partie importante de la périphérie de la Grande-Bretagne se sent ignorée et humiliée par la politique à Londres, estime l’économiste.
Globalisation
L’écart entre les régions métropolitaines et rurales peut être attribué partiellement à la globalisation, explique Veltz. Dans le passé, l’arrière-pays avait un rôle important en tant que fournisseur de nourriture, de marchandises et de main-d’œuvre peu qualifiée des métropoles, mais ce rôle a été largement rendu inutile par la mondialisation.
L’arrière-pays est surtout devenu un fardeau. Mais on oublie que l’arrière-pays a une voix politique, fait valoir l’économiste.
Selon Pierre Veltz, la situation a évolué différemment sur le reste du continent européen où « la redistribution interterritoriale reste forte à l’échelle des nations ». En France, le réseau des métropoles régionales, plus dynamiques que la capitale, constitue une structure relais efficace qui maille le territoire et protège du scénario anglais. « L’Allemagne est un vaste semis de villes moyennes et de grandes villes », conclut Pierre Veltz dans Les Echos.
Source: https://fr.express.live/2016/06/28/londres-ne-sinteresse-plus-reste-royaume-uni/
Écrit par : L'enfoiré | 04/07/2016
Allons-nous assister à un scénario à la URSS ?
Grexit, Dexit, Nexit, Frexit … le résultat du référendum au Royaume-Uni était à peine connu que des scénarios apocalyptiques pour l’UE ont commencé à fleurir partout, tandis que certains ont réclamé des référendums pour leur pays.
“Les Britanniques sont dégoûtés par l’UE et ses dirigeants. Le comportement de Juncker à l’égard des Britanniques – et d’autres – a été arrogant et répugnant. L’UE est le symbole d’une bureaucratie détachée, de quotas absurdes, et de réglementations irréalistes.
Dans un environnement malsain, il n’est pas étonnant que le nationalisme prospère et que beaucoup de pays européens souhaitent abandonner le navire en perdition.
Nous avons vu dans les années nonante ce qui se produit quand une union s’effondre : les Arméniens, les Géorgiens, et d’autres républiques ex-soviétiques se sont jetés à la gorge les uns des autres. Pourrait-on assister à l’éclatement de tels conflits au sein de l’UE ? (…) Absolument ! Le brexit ou l’effondrement de l’UE ne déclencheront pas la guerre, mais le risque d’apparition de conflits va augmenter considérablement”.
Juncker, Schulz et Verhofstadt méritent un coup de pied au cul
C’est ce qu’affirme le quotidien polonais Super Express qui accuse les dirigeants de l’UE :
“Des gens comme Jean-Claude Juncker, Martin Schulz et Guy Verhofstadt méritent un vrai coup de pied au cul, parce que leur politique, leur radotage, et leur mépris pour les citoyens qui ne partagent pas leur idée de l’UE, ont mené l’Union au bord de l’effondrement.
Ceux qui étaient en faveur du “Leave” et ceux qui, tacitement, ou ouvertement, ont sympathisé avec eux sur le continent, en ont assez de la manière arrogante et mufle dont les Européens les ont traités. C’est devenu une sorte de marque de fabrique des gros bonnets de Bruxelles. S’il y a une chose que les Britanniques ont rejeté plus que tout, c’est l’Union que ces hommes représentent.”
Source: https://fr.express.live/2016/06/24/allons-nous-assister-a-un-scenario-a-la-urss/
Écrit par : L'enfoiré | 04/07/2016
Répondre à ce commentaireLa balkanisation de l’Europe a commencé
L’UE semble avoir débuté un processus qui mènera à la “balkanisation” du continent, affirme l’auteur Paolo Rumiz dans le journal italien La Repubblica (accès payant) :
“Quel est ce bruit de fermeture de barres transversales, et de barrières érigées, de verrous mis en place et de grincements de portes en train de se fermer ? On peut l’entendre dans toute l’Europe, de la Grande-Bretagne à la Grèce, de la Catalogne à la frontière russe.
Quelle est cette banalisation du langage à laquelle nous avons succombé ? Cette diffusion d’alternatives brutales dernière des mots innocents comme du jargon informatique, comme “in/out” ou “Leave/Remain” ? D’où vient cette agression mortelle dans des acronymes obscènes tels que “Brexit” et “Grexit”, ces mots accrocheurs qui dépouillent les événements de leur complexité ?
Et comment appeler l’illusion qui fait croire aux Etats qu’ils sont mieux seuls ? (…) Nous avons un mot pour cela, un mot qui est à notre disposition depuis le dernier quart de siècle. (…) C’est la Balkanisation. Je sais, peu de gens apprécient les comparaisons avec les Balkans. Ils préfèrent croire que les Balkans sont un point névralgique du tribalisme, dont est exempte le reste de l’Europe “civilisée”. Mais le rêve de l’Europe pourrait être mis en pièces (…) et s’effondrer dans un style parfaitement balkanique”.
Source: https://fr.express.live/2016/06/24/balkanisation-de-leurope-a-commence/
Écrit par : L'enfoiré | 04/07/2016
Le nombre d’expatriés britanniques qui souhaitent acquérir la nationalité belge explose
Suite au Brexit, on recense en Belgique une hausse significative des demandes de naturalisation de la part d’expatriés britanniques au sein de communes bruxelloises.
La Belgique compte actuellement environ 24.000 expatriés britanniques, un tiers d’entre eux travaillant pour des institutions de l’UE et de l’OTAN, situées à Bruxelles. Au total, on dénombre 1,3 million de citoyens britanniques résidant dans d’autres pays de l’UE.
Depuis la semaine dernière, les bureaux d’informations bruxellois sont assaillis par les Britanniques de Belgique qui souhaitent se renseigner sur les conditions pour devenir citoyen belge, rapporte Reuters. Rien qu’à Ixelles, ces derniers jours, 40 personnes se sont présentées en vue d’obtenir les documents nécessaires pour se faire naturaliser. Dans les autres communes de la capitale, la tendance est identique. A Uccle et Woluwe-Saint-Lambert, il y a eu environ 50 demandes de naturalisation. A Watermael-Boitsfort, les demandes sont également en hausse, explique le journal Le Soir qui précise qu’en temps normal, on ne constate aucune demande de ce type.
Conditions
En Belgique, les personnes qui vivent et travaillent dans le pays depuis plus de cinq ans peuvent acquérir la citoyenneté. Les candidats doivent également parler l’une des trois langues officielles : le français, le néerlandais ou l’allemand. En ce qui concerne les étrangers qui n’ont pas encore travaillé en Belgique, ils doivent avoir 10 ans de résidence et doivent justifier leur intégration au sein de la société belge.
Dennis Landsbert-Noon, un candidat britannique résidant à Bruxelles, a déjà entamé la procédure d’admission pour acquérir la nationalité belge.
« Je crois que les conséquences du Brexit seront catastrophiques à cout et à long terme et je ne veux pas condamner mes enfants à appartenir uniquement a une nation qui se dirige vers un désastre. J’ai entendu beaucoup de personnes dire qu’elles étaient en train de faire de même », a-t-il confié à Reuters.
Source: https://fr.express.live/2016/07/02/nombre-dexpatries-britanniques-souhaitent-acquerir-nationalite-belge-explose/
Écrit par : L'enfoiré | 05/07/2016
Répondre à ce commentaireCameron a tout pérdu.
Theresa May reprend la barre
Cette amatrice d’escarpins colorés n’est pas une nouvelle venue sur l’échiquier politique britannique. Début septembre 2014, alors que le résultat du référendum sur l’indépendance de l’Ecosse semblait très incertain, son nom avait ainsi déjà circulé pour remplacer David Cameron en cas de victoire des nationalistes. "Elle a été sur le devant de la scène politique depuis plus de quinze ans" , rappelle le député conservateur Phillip Lee, soulignant qu’"elle arrive à prendre des décisions car elle travaille sur ses sujets depuis de nombreuses années" .
http://www.lalibre.be/actu/international/theresa-may-une-dame-de-fer-et-de-velours-5785229335705dcbd6fde3f8
Écrit par : L'enfoiré | 13/07/2016
Répondre à ce commentaireLa soupe aux shoes de Theresa May
Deux jours que le monde entier est pendu aux escarpins léopard de Theresa May, la nouvelle Première ministre du Royaume-Uni.
C’est pour détourner l’attention, vous dirait la reine du Shopping brésilienne Cristina Córdula : « Quand on a dou ventre, ma chèèèrrrie, on met oun décolleté plongeant ». Oui, mais quand on dévoile ses fines chevilles et un goût immodéré pour les chaussures, Cristina, c’est pour cacher quoi ?
Deux jours que le monde entier est pendu aux escarpins léopard de Theresa May. En Une du Sun, mardi, ils écrasaient de toute leur puissance les visages de six ministres et hommes politiques dont Boris Johnson. Qui auraient tous pu régner là, à sa place, au nº 10.
Mais Theresa May ne veut pas détourner l’attention (si c’était le cas, c’est raté). Ses talons – pas des javelots de drag queen, non, plutôt des « kitten heels » comme les appelle la presse britannique, des talons de chaton, du sexy subtil de dominatriceke –, c’est sa marque de fabrique. Sa patte. Sa signatourrre stylistique. Elle dit qu’ils « sont un bon moyen de briser la glace ». Et qu’il ne faut rien y voir d’autre.
Taratata Theresa. Il y a mille secrets sous ces semelles-là. Des racines, déjà, pures et dures : ce cuir, ce nubuck, il vient d’ici, des terres de Sa Majesté, nourri à l’herbe tendre des Highlands puis vendu entre 250 et 500 livres dans les boutiques Russell and Bromley de King’s Road et New Bond Street.
Du pouvoir ensuite, évidemment. « Hermès fut le premier dieu à être chaussé. Dans la Rome antique, être chaussé, c’est être libre. Les esclaves vont nus pieds », décrypte sur son blog William Arlotti, expert en marketing créatif et prof à l’école parisienne Mode’Estah. Il cite Freud pour qui l’escarpin est la métaphore du vagin et le pied, celle du pénis. Tiens, du sexe, ça manquait. « Il fait asseoir Cendrillon et, approchant la pantoufle de son petit pied, il vit qu’il y entrait sans peine, qu’elle y était juste comme de cire », écrit Perrault. Aïe aïe, Madame la Première ministre. Gaffe à l’addiction. L’achat compulsif, l’accumulation. Désir de rester jeune, refus du temps qui passe. Chaque saison, glisser son pied dans une nouvelle paire, hop : dépucelage, virginité retrouvée.
Une autre Imelda Marcos ?
Theresa May en fait, avec ses ballerines à nœud, ses mocassins en zèbre, ses bottes en caoutchouc, ses cuissardes vernies, ses Richelieues de mec et ses tatanes pointues, cloutées, strassées, elle vous rappelle pas quelqu’un ? Une fille un peu dingue, chevelure mythique, fan de grands couturiers ? Carrie Bradshaw ? Ah oui, mais non. On pensait à une autre Première Dame. Imelda Marcos, le Papillon de Fer. Elle possédait 3.000 paires de chaussures dans un pays où la majorité des habitants étaient contraints de marcher pieds nus (pourvu que le Brexit ne les mène pas là, marcher pieds nus dans le smog, ça peut être très dangereux).
Du coup, juste un conseil, Mrs May, sans vouloir assombrir votre emménagement à Downing Street : ne laissez rien derrière vous quand vous quitterez les lieux. Lors de son exil en 1986, Imelda a abandonné sa collection qu’on a stockée vite fait au musée national de Manille. Tout a été détruit en 2012, par les pluies torrentielles qui ont fait 68 morts. Quel malheur. 150 cartons de chaussures bouffés par la moisissure
http://plus.lesoir.be/50335/article/2016-07-14/brexit-la-soupe-aux-shoes-de-theresa-may#_ga=1.91007708.7323096.1435586188
Écrit par : L'enfoiré | 14/07/2016
Entrée de Boris Johnson au gouvernement comme ministre de la diplomatie internationale: la presse britannique surprise et railleuse
La nouvelle première ministre britannique Theresa May entre dans le vif du sujet jeudi 14 juillet pour son premier jour à Downing Street, sous la pression de plusieurs dirigeants européens qui réclament un Brexit rapide.
D’autres travaux non moins herculéens attendent Mme May. Elle devra rassembler un Parti conservateur divisé, contrer les velléités indépendantistes de l’Ecosse et
rassurer les investisseurs. Dans un éditorial intitulé « Nouveau Premier ministre, mêmes problèmes », le quotidien The Guardian résume jeudi les défis qui attendent Mme May : « Pas d’argent, pas de franche majorité et une grosse migraine : l’Europe. »
Le quotidien The Independent s’excuse, lui, en « une » de son édition de jeudi, du « désordre » laissé à Theresa à la suite du Brexit.
http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/07/14/entree-de-boris-johnson-au-gouvernement-la-presse-britannique-surprise-et-railleuse_4969336_3214.html
Écrit par : L'enfoiré | 14/07/2016
La stratégie de Theresa May pour le Brexit : “diviser pour mieux régner”
L’UE exhorte le nouveau Premier ministre britannique Theresa May à invoquer officiellement le fameux article 50 le plus rapidement possible, pour donner le coup d’envoi des négociations menant au brexit, la sortie du Royaume-Uni de l’UE.
L’Europe semble unie sur ce front : pas question de faire des concessions sur les “quatre libertés” (liberté de circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux). “Le marché unique, par exemple, implique 4 libertés, et pas trois ou trois et demi”, écrit le Président du Parlement Européen, Martin Schulz, dans un article d’opinion paru dans le journal britannique The Guardian. Angela Merkel a également adopté ces derniers jours un ton résolu dans ce sens.
Ainsi, c’est l’unanimité entre les 27 États membres de l’Union.
Divide and Rule
Pendant combien de temps durera-t-elle ?, se demande Arnaud de La Grange dans le journal français Le Figaro. Il note que l’incertitude générée par ces délais, nuisible aux marchés financiers, est aussi propice à l’émergence de mésententes au sein de l’UE. Restera-t-elle unie une fois que les négociations du brexit commenceront? Au fil des discussions et des précisions, des failles sont susceptibles d’apparaître entre les différents États membres.
L’entente franco-allemande n’est déjà plus aussi harmonieuse, on sent que la France souhaite l’adoption d’une politique de relance au sein de la zone euro, ce qui risque d’agacer les Allemands, partisans de la rigueur budgétaire. “Un nuage de petit-lait, pour Londres”, écrit de La Grange. “Theresa May s’ingéniera à rallumer ces fronts. Pour le peuple qui a porté au sublime le «Divide and Rule», quand il régnait impérialement sur le monde, l’Europe désunie reste un joli terrain de manœuvres”.
Source: https://fr.express.live/2016/07/14/la-strategie-de-theresa-may-pour-le-brexit-diviser-pour-mieux-regner/
Écrit par : L'enfoiré | 14/07/2016
Répondre à ce commentaireLa Belgique est «disposée» à assurer la présidence tournante de l’Union européenne au second semestre 2017, si on nous le demande», a déclaré à l’AFP le porte-parole du ministère, Didier Vanderhasselt et Didier Reynders le ministère belge des Affaires étrangères, après le renoncement du Royaume-Uni à occuper cette fonction. moins d’un mois après le vote britannique en faveur d’une sortie de l’Union européenne.
Une présidence belge permettrait notamment d’économiser des coûts puisqu’elle pourrait utiliser les bâtiments des institutions européennes à Bruxelles.
Le Royaume-Uni renonce à sa présidence tournante en 2017
La Première ministre britannique Theresa May a informé le président du Conseil européen Donald Tusk que le Royaume-Uni renonçait à assurer la présidence tournante du Conseil de l’UE de juillet à décembre 2017.
Mme May l'a annoncé à M. Tusk faisant valoir que son pays «sera très occupé avec les négociations pour quitter l’UE», a déclaré un porte-parole. Londres devait initialement assumer cette présidence après Malte et avant l’Estonie.
L’idée émise au sommet de l’Otan
L’idée d’une présidence belge au second semestre 2017 a été émise pour la première fois au sommet de l’Otan à Varsovie début juillet, selon l’agence Belga.
«Ma collègue estonienne est venue me demander si c’était vrai que nous envisagions de reprendre la présidence du Royaume-Uni», avait expliqué M. Reynders, cité samedi par l’agence de presse belge.
Au lendemain du référendum qui avait vu les Britanniques décider de quitter l’UE, le Premier ministre belge, Charles Michel, avait promis de défendre les intérêts de la Belgique et des autres Etats membres de l’UE lors des négociations de sortie du Royaume-Uni.
«Nous avons intérêt à ce que la Grande-Bretagne reste un partenaire stable, de qualité, pour engendrer du développement économique en Europe, en Belgique, et aussi en Grande-Bretagne. Mais dans le même temps, je ne suis pas prêt à payer la facture, à payer d’addition. Je ne suis pas non plus prêt à subir une prise d’otage, ça n’est pas acceptable».
http://www.lesoir.be/1271654/article/actualite/union-europeenne/2016-07-20/brexit-belgique-disposee-reprendre-presidence-l-union-europeenne
Écrit par : L'enfoiré | 20/07/2016
Répondre à ce commentaireEn lisant ce que l’on écrit à ce sujet et surtout ce que l’on écrit pas encore, mon sentiment est que le Brexit n’aura pas lieu de sitôt ou peut-être même pas dans un avenir prévisible.
Pourquoi??
Pour au moins deux raisons,
- la 1ère est que les pouvoirs politiques à Londres ne voudrons pas prendre le risque de saborder « Le Royaume Uni ». L’union ambivalente de cet agglomérat d’Etats et les votes très différents d’un Etat à l’autre ne plaident pas pour la sécession de l’EU ….
- La 2ème raison est que l’Allemagne et certains pays d’Europe Centrale ont besoins de la présence, du support, du vote du Royaume Uni pour faire passer les accords CETA et TTIP!! Donc ces pays poussent à fond sur les freins alors que d’autres veulent accélérer la sortie. « La loi du plus fort étant toujours la meilleure » (Jean de la Fontaine) les plus forts vaincrons!
MAIS nos grands démocrates nous dirons « nous devons respecter le choix des électeurs en démocratie », ben oui bien sûr comme ils l’ont fait lorsque les Français et les Néerlandais ont voté contre le traité de Lisbonne. Le traité a été approuvé alors que les électeurs ont dit non: circulez il n’y a rien à voir!
J’espère me tromper mais dois-je vraiment m’étonner que en ce qui concerne la 2ème raison, personne n’en parle, surtout pas les « faiseurs d’opinion » comme d’habitude.
Écrit par : Don Quichotte | 28/07/2016
Répondre à ce commentaire"Circulez il n'y a rien à voir"
La phrase que je retiendrai comme un leitmotiv de notre actualité.
Mon article contenait ces deux phrases:
"Non, l'union ne fait plus toujours la force quand on devient un mammouth patenté qui demande des mois ou des années pour obtenir l'autorisation financière de rendre des projets possibles.
Si le Brexit ne rendra pas la Grande Bretagne plus forte, contrairement à ce que claironnent ceux qui ont patronné les négociations, espérons pour elle que cela la rendra plus efficace".
L'avenir nous dira qui sera le gagnant ou le perdant même dans une victoire à la Pyrrhus.
Écrit par : L'enfoiré | 28/07/2016
‘Le calme de Londres après la tempête du Brexit n’est qu’une apparence’
Si le calme semble être retombé après la tempête du Brexit, en coulisses, c’est toujours l’agitation, écrit Francesco Guerrero sur Politico.eu. Car la City comme le gouvernement britannique, se préoccupent tout autant de l’avenir. Ainsi, le tout nouveau Premier ministre britannique Theresa May a prié les banques de ne plus évoquer “les milliers d’emplois qui fuiraient Londres”.
Mais ce type de pression politique n’est pas bien appréciée par les puissances financières. « Lorsqu’un politicien a demandé à un grand banquier comment ils pouvaient mieux travailler ensemble, ce dernier a répondu d’une manière que l’on ne pourrait pas reproduire par écrit », explique Guerrero.
Entre-temps, un certain nombre de banques ont élaboré des projets détaillés pour délocaliser une partie de leurs emplois en-dehors de Londres, si les conditions de mise en oeuvre du brexit ne sont pas clarifiées rapidement. Deux ou trois banques ont établi des listes pour déterminer quels emplois seraient relocalisés dans d’autres villes d’Europe, ont révélé des sources officieuses de Politico à la City, qui n’ont pas voulu confirmer ces faits.
Jeu du chat et de la souris à Londres
Un jeu du chat et de la souris a donc lieu à Londres. Les politiciens et les dirigeants de banques ont tout intérêt à être les plus discrets possibles quant à leurs projets post-Brexit. Cependant, la question est de savoir où s’arrêtent leurs intérêts communs, écrit Guerrero.
Pour les banques, il est important de faire savoir qu’elles vont déménager pour mettre la pression sur Westminster et sur les prétendants étrangers qui voudraient les accueillir chez eux, car une telle délocalisation n’est ni facile à réaliser, ni bon marché.
Pour leur part, May et ses troupes doivent trouver l’équilibre qui permet de satisfaire la City tout en paraissant fermes sur les questions d’immigration, et loyaux au regard du résultat du référendum, estime Guerrero.
Source: https://fr.express.live/2016/08/03/calme-de-londres-apres-tempete-brexit-nest-quune-apparence/
Écrit par : L'enfoiré | 03/08/2016
Répondre à ce commentaireLes Britanniques commencent à sentir le prix à payer pour le brexit
Les consommateurs britanniques commencent progressivement à sentir le prix à payer pour la décision de leur pays de quitter l’Union européenne, affirme Challenges.
Plusieurs secteurs ont déjà augmenté leurs prix sur le marché britannique et d’autres indiquent qu’ils le feront prochainement. En conséquence, le coût de la vie des consommateurs britanniques est susceptible d’augmenter.
Depuis le référendum, la parité de la livre sterling a chuté d’entre 10 et 15 % contre le dollar et à l’euro. Par conséquent, les prix des marchandises importées, notamment les automobiles, l’informatique, les vêtements et certains produits alimentaires, ont augmenté
Le constructeur automobile français PSA Peugeot-Citroën et le groupe informatique américain Dell ont déjà annoncé des hausses de prix sur le marché britannique. Cela vaut également pour la société britannique Headlam, vendeur de produits de revêtements de sol importés principalement de la Belgique et des Pays-Bas.
L’immobilier britannique, dont les prix avaient flambé sur les derniers mois, commence à montrer des signes de ralentissement : les prix à Londres n’ont augmenté “que” de 2,1 % sur un an en août, et les loyers ont baissé .
Inflation
La Grande-Bretagne importe 40 % de ses produits alimentaires de l’étranger, ce qui implique que les Britanniques pourraient être affectés au quotidien, si la parité de la livre demeure faible. Or, il est fort probable que la politique monétaire engagée par la Banque Centrale d’Angleterre pour juguler une possible récession à venir renforce cette faiblesse de la livre.
L’inflation n’a pas dépassé 0,6 % en juillet, mais les analystes s’attendent à ce qu’elle se renforce rapidement dans les prochains mois, en raison de la hausse des produits importés.
Source: https://fr.express.live/2016/08/17/britanniques-commencent-a-sentir-prix-a-payer-brexit/
Écrit par : L'enfoiré | 18/08/2016
0,99 euro : le taux de change de la livre sterling dans certains bureaux de change
Les Britanniques qui partent en vacances dans des pays de la zone euro obtiendront moins d’un euro en l’échange d’une livre sterling dans les bureaux de change de deux aéroports britanniques, rapporte la BBC.
A Londres Stansted Airport, Moneycorp rachète une livre sterling contre 0,9915 euro ; ICE donne encore moins à l’aéroport de Luton : 99 cents d’euro.
Ces nouvelles parités font suite à la dépréciation de la livre après le référendum du Brexit. Depuis que la Grande-Bretagne a décidé de quitter l’UE, la devise britannique a chuté de 12% en valeur par rapport à l’euro, et de 10% par rapport au dollar des États-Unis.
Une possible récession
La semaine dernière, le cours de la livre sterling avait de nouveau chuté après que la Banque d’Angleterre avait décidé de réduire son taux directeur.
De même, la publication des premiers indicateurs économiques depuis le référendum pointent vers une éventuelle récession. Dans les jours qui ont suivi, la parité de la monnaie britannique a connu une légère reprise.
Les supermarchés aux frontières de la zone euro attribuent encore un taux de change de 1,13 euro pour une livre sterling.
Le prix des appartements londoniens n'ont jamais été autant dévalué et si rapidement.
Source: https://fr.express.live/2016/08/17/099-euro-taux-de-change-de-livre-sterling-certains-bureaux-de-change/
Écrit par : L'enfoiré | 18/08/2016
Boris Johnson: "Le Royaume-Uni va rester une puissance européenne engagée"
Le Royaume-Uni restera une "puissance européenne engagée" même lorsqu'elle aura quitté l'UE, a déclaré jeudi le ministre britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson, lors d'une réunion internationale consacrée à la sécurité près de Berlin.
"D'un point de vue global, nous sommes un pays européen, nous sommes une puissance européenne engagée", a déclaré le chef de la diplomatie britannique lors d'un rendez-vous de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) à Potsdam (est).
Le Brexit ne va pas couper son pays du reste de l'Europe, a encore assuré M. Johnson à des journalistes : "quoi qu'il advienne de notre relation avec les traités de l'Union européenne, le Royaume-Uni ne va pas quitter l'Europe", a insisté M. Johnson, chef de file des partisans de la sortie de son pays de l'UE lors du référendum.
"Nous allons rester totalement impliqué dans la diplomatie et dans la politique de notre continent", a-t-il encore martelé, qualifiant l'OSCE "d'organisation fantastique".
Selon lui, la rencontre organisée jeudi à Potsdam, où se retrouvent 40 ministres des Affaires étrangères des pays membres de l'OSCE, devrait largement être consacrée aux tensions dans l'Est de l'Ukraine.
"Je pense que tout le monde sera d'accord sur le fait que le continent européen est dans une bien, bien meilleure situation, dans un bien meilleur état qu'il y a 30 ans, même si clairement, il y a des problèmes", a-t-il dit.
http://www.lalibre.be/actu/international/boris-johnson-le-royaume-uni-va-rester-une-puissance-europeenne-engagee-57c832cc35709333b7f728bc
La chanson qui ira le mieux : https://www.youtube.com/watch?v=cPk21C0Wpkg
Écrit par : L'enfoiré | 01/09/2016
Répondre à ce commentaireMême commentaire que celui qui a été entré à la suite de Trump-moi ça"
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2016/08/06/trump-moi-ca-5745855.html#c8534448
Écrit par : L'enfoiré | 28/09/2016
Répondre à ce commentaireStiglitz : “L’Italie quittera la zone euro”
Moins de deux mois avant que les Italiens doivent se rendre aux urnes pour statuer sur une série de changements dans leur constitution, plusieurs économistes s’alarment. Dans une interview avec le journal allemand Die Welt Joseph Stiglitz, économiste américain lauréat du prix Nobel d’économie, prédit que le référendum « va provoquer un cataclysme » qui va pulvériser l’Union européenne.
Stiglitz était invité à la suite de la publication de son dernier livre « The Euro: How a Common Currency Threatens the Future of Europe » (‘L’Euro: Comment une monnaie commune menace l’avenir de l’Europe’)
Le Premier ministre Matteo Renzi demande aux Italiens d’approuver une série de réformes en décembre, qui devraient permettre de rationaliser le système politique dans le pays. Ce projet n’est pas sans fondement, mais les Italiens y voient une chance de voter contre leur gouvernement. Renzi a promis de démissionner s’il perd le référendum. Dans quatre des six sondages les plus récents, le «non» remporte le plus de votes.
L’Italie ne fonctionne pas bien dans la zone euro
Selon Stiglitz, l’Europe se dirige vers un «Italexit» et cela peut être principalement attribué à l’euro et à la politique d’austérité allemande :
« Les Italiens sont de plus en plus déçus par l’euro, ils commencent à réaliser que l’Italie ne peut pas fonctionner dans l’euro ».
La zone euro ne comptera pas plus de 19 pays dans les 10 prochaines années
L’économiste américain pense que d’autres pays suivront l’Italie, et il ajoute qu’il est très peu probable que zone euro compte plus de 19 pays dans les 10 prochaines années. Il note que l’Allemagne a déjà accepté que la Grèce quitte la zone euro, et que par le passé, il a lui-même conseillé à la Grèce, comme au Portugal, de quitter la zone euro.
Comme la solidarité européenne est insuffisante, il est très improbable que l’Europe soit capable de créer une union bancaire efficace, ou un programme de garanties bancaires communes. D’après Stiglitz, qui était autrefois l’économiste en chef à la Banque mondiale, si ces réformes ne sont pas mises en place, le meilleur moyen de relancer l’économie européenne sera de supprimer l’euro, ou de créer deux monnaies différentes, une pour les pays du Nord, et une autre pour les pays du Sud.
Dans une interview avec le journal français Le Figaro le mois dernier, l’économiste américain avait appelé à un départ de l’Allemagne de la zone euro:
Dans l’hypothèse où les pays de l’Europe du Sud sortent de la zone euro, ils demeurent endettés en euros, ce qui implique que leur dette s’en trouvera alourdie, puisque leur nouvelle devise aura une parité bien inférieure. Cette situation est susceptible de déclencher une série de défauts de paiement et de faillites, tout comme la Grèce avait menacé de le faire en 2015, expliquait alors l’économiste. Il avait conclu :
« C’est pourquoi un abandon de l’euro par l’Allemagne est la solution la plus facile. Les autres pays ne peuvent pas continuer de souffrir parce que l’Allemagne refuse les solutions de mutualisation soutenues aujourd’hui par la plupart des économistes ».
Source: https://fr.express.live/2016/10/11/stiglitz-zone-euro-italie-allemagne/
Écrit par : L'enfoiré | 11/10/2016
Répondre à ce commentaireLa livre sterling, maintenant l’une des devises les moins performantes du monde
Suite au vote du brexit, le cours de la devise britannique, la livre sterling, s’est effondré de plus de 20 % en un an, faisant d’elle l’une des monnaies les plus dépréciées contre le dollar, à l’instar du naira nigérian, du manat d’Azerbaïdjan, ou de la kwacha Malawite.
Cette baisse du cours de la livre sterling est liée à des inquiétudes concernant la possibilité d’un « hard brexit », mais aussi de la rhétorique xénophobe adoptée par le gouvernement britannique.
Néanmoins, le marché boursier britannique est orienté à la hausse, et les cours des obligations souveraines britanniques sont toujours très élevés, même s’ils ont légèrement baissé au cours des derniers jours. Ces deux phénomènes suggèrent qu’il n’y a pas de fuite des capitaux en tant que tel, et que l’argent provenant des ventes d’actifs en livres est réinvesti dans des actifs britanniques.
Les liquidités en livres
Selon The Economist, l’une des explications pourrait être que des étrangers revendent leurs liquidités en livre, mais sans toucher à leurs autres actifs exprimés dans cette devise. Les cours élevés de la bourse pourraient être quant à eux liés aux achats d’investisseurs domestiques. En effet, les plus grandes firmes britanniques, dont les actions sont reprises dans les indices FTSE, rétribuent leurs actionnaires avec des dividendes exprimés en dollars. Dans un contexte de chute de la parité de la livre sterling, ceux-ci sont donc surenchéris pour les investisseurs britanniques.
Le graphique dressé par le journal, qui indique les plus fortes baisses de parités de devises par rapport au dollar e montre également l’influence de la chute des cours du pétrole et d’autres matières premières. Le dollar du Surinam et l’une des plus grandes victimes de ce phénomène, qui affecte également lourdement le naira nigérian, qui n’a pas résisté à la baisse des cours de l’or noir, malgré les différentes tentatives de la banque centrale nigériane pour le soutenir.
Source et graphiques: https://fr.express.live/2016/10/18/livre-sterling-baisse-parite-dollar/
Écrit par : L'enfoiré | 18/10/2016
Répondre à ce commentaireBrexit : l’UE réclamera une indemnité de 40 à 60 milliards d’euros pour le divorce
La Grande-Bretagne pourrait avoir à payer entre 40 et 60 milliards d’euros au titre de son divorce avec l’Union Européenne. C’est ce que le Financial Times a calculé faisant référence à un certain nombre de stratégies qui pourraient être développées par la Commission Européenne.
Selon le journal, la Commission Européenne souhaite un accord de séparation nette, alors que la Grande-Bretagne considère plutôt le brexit comme une opportunité pour organiser les relations commerciales d’une autre manière. Des observateurs redoutent que cette attitude stricte conduise à entraver la négociation et qu’elle aboutisse à un brexit hostile.
Michel Barnier, qui représente la Commission Européenne dans les négociations pour le brexit, a indiqué que la Grande-Bretagne devrait payer une indemnité pour ses engagements dans le budget l’Union Européenne. Son équipe a réalisé une estimation grossière comprenant les contributions non encore payées du pays, les engagements liés aux pensions, les garanties sur prêt et les dépenses sur les projets basés Royaume-Uni.
Selon Barnier, la compensation finale pourrait être réduite si la Grande-Bretagne continue de remplir un certain nombre d’engagement au sein de l’Union Européenne après le brexit, et en particulier si elle continue de contribuer au budget du bloc comme un membre à part entière après le brexit.
“Abandonner une nouvelle fois le contrôle sur l’immigration”
Mais l’UE compte bien insister sur un point : la Grande-Bretagne ne conservera son accès au marché unique dans les conditions actuelles que si Londres accepte la liberté de mouvement de personnes, les règles de l’UE, et la juridiction des cours de l’UE.
Or, ces conditions apparaissent très difficiles à accepter pour le gouvernement britannique. Theresa May, le Premier ministre britannique, a déclaré lors d’une conférence du parti conservateur le mois dernier que le pays ne quittait pas l’union européenne « Pour abandonner une nouvelle fois le contrôle sur l’immigration » ou pour « retourner sous la juridiction de la Cour européenne de justice ».
Certains diplomates européens craignent qu’une séparation à l’amiable soit très difficile à réaliser si tout le monde demeure dans la position actuelle.
Source: https://fr.express.live/2016/11/16/brexit-ue-reclamera-40-a-60-milliards-euros/
Écrit par : L'enfoiré | 16/11/2016
Répondre à ce commentaireLa Première ministre britannique Theresa May a dévoilé sa feuille de route pour sortir son pays de l'Union européenne. "Mon job est de signer le meilleur accord possible." Elle admet que des compromis seront nécessaires. Mais au final, on n'en sait pas beaucoup sur sa réelle stratégie.
Les 12 objectifs de Theresa May
1. Éviter au maximum l'incertitude
2. Prendre des lois à Westminster, Edimbourg, Cardiff et Belfast
3. Renforcer l'union entre les pays du Royaume-Uni et cela impliquera des pouvoirs décentralisés
4. Mettre en place une solution pratique pour le maintien de la "zone commune de voyage" avec l'Irlande
5. Contrôler l'immigration, notamment des Européens qui veulent rentrer en Grande-Bretagne
6. Garantir les droits des citoyens européens en Grande-Bretagne et les droits des Britanniques dans les autres États-membres
7. Améliorer les droits des travailleurs
8. Signer un accord de libre échange audacieux et ambitieux avec l'Union européenne
9. Signer de nouveaux accords commerciaux avec les pays du reste du monde
10. Continuer de collaborer avec nos partenaires européens pour la science et l'innovation et renforcer la position de la Grande-Bretagne dans ce domaine
11. Coopérer avec l'UE en matière de lutte contre le terrorisme
12. Mettre en place un Brexit "par étapes" pour éviter un changement trop brutal
Source: http://www.lecho.be/dossier/brexit/Le_Brexit_signifiera_la_sortie_du_marche_unique.9852483-8048.art?ckc=1&ts=1484666686
Écrit par : L'enfoiré | 17/01/2017
Répondre à ce commentaireLes talents étrangers fuient le Royaume-Uni
Depuis que le Royaume-Uni s’est prononcé en faveur du Brexit, le pays est confronté à une pénurie de talents étrangers, indique une enquête de la plateforme de réseautage professionnel LinkedIn.
L’intérêt des travailleurs étrangers pour exercer au Royaume-Uni a diminué de 12% suite au référendum de juin. La baisse la plus forte est constatée au sein des secteurs-clés de l’économie. En informatique, le nombre de talents étrangers à la recherche d’un emploi dans le pays a chuté de 14%. Pour le secteur financier, la baisse est de 12%.
« Au sein des 27 Etats membres de l’UE, l’intérêt global pour un emploi au Royaume-Uni a chuté de 20% après le referendum, soulignent les responsables de l’étude dans The Times. Les chercheurs constatent également une baisse de 8% de l’intérêt des jeunes diplômés internationaux en ce qui concerne la recherche d’un emploi à Londres.
Pénurie de talents et manque d’intérêt
Selon Josh Graff, le vice-président de LinkedIn, cette étude confirme les craintes d’une fuite des cerveaux suite au Brexit. Les entreprises font maintenant face non seulement à une pénurie de talents étrangers mais doivent également prendre en compte le manque d’intérêt de la part de ceux-ci. « En ce qui concerne les possibilités d’emploi, les talents nationaux et internationaux commencent maintenant à regarder en-dehors du Royaume-Uni », prévient Graff.
Pour Josh Hardie, vice-président de la Confédération de l’industrie britannique (CBI), il faut attirer les talents pour assurer la prospérité dans tout le pays. Selon Gerwyn Davies, conseiller du marché du travail à la CIPD, l’organisme professionnel des ressources humaines, une combinaison de facteurs fait que le marché du travail britannique est moins populaire chez les travailleurs étrangers. Davies cite entre autres la chute de la livre sterling, les règles plus strictes en ce qui concerne l’immigration et la croissance plus forte dans d’autres pays européens.
Enfin, Gerard Grech, directeur général de l’organisation Tech City, qui soutient les investissements au sein de l’économie numérique au Royaume-Uni, est d’un avis contraire. « Depuis le référendum, on a constaté est un nombre record noté de professionnels qui ont fait la demande d’un visa pour un emploi hautement qualifié dans le secteur de la technologie. »
Source: https://fr.express.live/2017/02/16/travailleurs-etrangers-fuient-royaume-uni/
Écrit par : L'enfoiré | 17/02/2017
Répondre à ce commentaireLes Britanniques commenceraient-ils à payer la facture du brexit ?
Les commerçants du Royaume-Uni ont vu leurs ventes baisser en janvier pour le second mois consécutif. Les analystes pointent l’inflation, qui entraîne les prix à la hausse et commence à avoir un impact sur le pouvoir d’achat des Britanniques.
Dans les premiers mois qui ont suivi le référendum du Brexit, l’économie britannique a montré qu’elle était très solide et mois après mois, des indicateurs au vert se sont succédé. Aucun des pays du G7 (une plate-forme informelle pour les dirigeants des principaux pays industrialisés, la Chine exceptée) n’a surpassé le Royaume-Uni en 2016.
Les dépenses par carte de crédit connaissent la plus faible hausse en 5 mois
Il semble maintenant que cette époque tire à sa fin, mais il est encore trop tôt pour tirer une conclusion définitive : le report croissant des achats dans les magasins de détail physiques vers ceux du commerce électronique, et le fait que les jeunes préfèrent acheter des expériences, plutôt que des objets, peuvent jouer un rôle. Toutefois, la baisse des ventes de détail peut être associée à un autre indicateur : la croissance des achats britanniques payés avec les cartes de crédit a connu sa croissance la plus faible en cinq mois.
L’inflation en Grande-Bretagne a crû de 1,8 % en janvier, sa plus forte augmentation depuis 2,5 ans, alors que la croissance des revenus a diminué. Cela signifie que les gens ont moins de revenu réel qu’avant. Aux Etats-Unis les revenus réels stagnent. Des facteurs qui pourraient expliquer la baisse des dépenses de consommation, capitales pour les économies des deux côtés de l’Atlantique.
La faiblesse de la livre chasse les investisseurs
La publication de ces chiffres a eu un effet négatif. La livre a cédé 1 % de sa valeur par rapport au dollar. Non seulement cela renchérit le prix des produits importés (les ordinateurs Microsoft sont désormais 22% plus cher qu’en juin), mais ce phénomène réduit également le risque d’une hausse des taux au Royaume-Uni (avec des taux d’intérêt plus élevés, il est plus coûteux d’emprunter, ce qui entrave la croissance de l’économie en conséquence). Mais quand une hausse des taux d’intérêt semble improbable, les investisseurs préfèrent également placer leur argent hors du pays, dans des pays où ils peuvent obtenir de meilleurs taux d’intérêt.
source: https://fr.express.live/2017/02/21/economie-britannnique-inflation-brexit/
Écrit par : L'enfoiré | 21/02/2017
Répondre à ce commentaireHollande: “Une Europe à plusieurs vitesses, ou plus d’Europe du tout”
Le 26 mars prochain, on célèbrera le 60e anniversaire de la signature du Traité de Rome, qui a créé la Communauté économique européenne (CEE), principal précurseur de l’Union Européenne.
Au fil des ans, cette communauté a vu les six signataires fondateurs – la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg, la République fédérale d’Allemagne , la France et l’ Italie – gagner d’autres membres pour devenir l’UE28, comme nous la connaissions jusqu’en juin de l’année dernière , lorsque un État membre a décidé pour la première fois de se retirer de l’UE.
L’Union européenne est aujourd’hui en difficulté et elle semble pour la première fois saisir l’impuissance de ses institutions. Depuis la nomination de Donald Trump et sa critique de l’OTAN, il semble que la politique de défense des 27 États membres soit aussi remise en question.
Un mini-sommet au château de Versailles avec les quatre plus grandes économies de l’UE
Lundi, le président français François Hollande a reçu 3 invités, et non pas 27, au palais de Versailles, près de Paris. Deux mois avant son départ de l’Elysée, les chefs d’Etat de la France, de l’Espagne, de l’Allemagne et de l’Italie se sont réunis.
Dans la perspective de ce mini-sommet, Hollande s’est entretenu avec cinq journaux européens.
Dans ces interviews, Hollande a dit qu’il veut utiliser cette réunion pour promouvoir l’idée d’une UE avec des vitesses différentes, et il conseille l’Union de se concentrer sur la coopération et une intégration plus poussée « des pays qui veulent aller beaucoup plus loin » et plus vite.
Hollande:
« L’Europe à 27 ne peut plus être l’Europe uniforme à 27. Longtemps, cette idée d’une Europe différenciée, avec des vitesses différentes, des rythmes distincts pour progresser, a suscité beaucoup de résistance. Mais aujourd’hui, c’est une idée qui s’impose. Sinon, c’est l’Europe qui explose ».
Remarquablement, selon Hollande, même un Royaume-Uni hors de l’UE devrait être associé à ce projet. De même, pour Hollande, le plus grand problème de l’UE ne vient pas des choix qu’elle fait, mais de la lenteur du processus de prise de décision ».
Hollande dit enfin qu’il veut utiliser ses deux derniers mois à l’Elysée pour lutter contre les idées du Front national :
«L’objectif de tous les populistes, d’où qu’ils soient, c’est de quitter l’Europe, se fermer au monde et imaginer un avenir entouré de barrières de toutes sortes et de frontières défendues par des miradors ».
Pourquoi pas la Pologne ?
Le fait que la Pologne – la cinquième économie de l’UE, qui, avec ses 38 millions d’habitants, se rapproche de la population espagnole, tout en comptant deux fois plus d’habitants que le suivant sur la liste (la Roumanie avec 19 millions d’habitants) – n’avait pas été conviée, ce qui s’explique probablement par son adhésion au groupe Visegrád. Comme la Hongrie, la République tchèque et la Slovaquie, la Pologne est membre de ce groupe, qui promeut un agenda anti-fédéraliste, libéral sur le plan économique et diplomatiquement très pro-américain. Par exemple, ces quatre pays sont très réticents à l’idée de respecter tous les quotas de réfugiés imposés par l’UE.
Source: https://fr.express.live/2017/03/07/125323hollande-ue-mini-sommet/
Écrit par : L'enfoiré | 07/03/2017
Répondre à ce commentaireBrexit : “La réalité économique commence à rattraper les faux espoirs des Britanniques”
Dans un article publié sur le site du Project Syndicate, l’investisseur philanthrope de nationalité américano-hongroise George Soros juge que le Brexit était une proposition « perdant-perdant » tant pour le Royaume-Uni que l’UE, et que l’économie du Royaume-Uni en paiera le prix fort, au travers d’une dette des ménages galopante, et d’un effondrement du niveau de vie.
La semaine dernière, l’agence de statistiques britannique a publié des chiffres montrant que la progression des salaires n’était pas aussi rapide que la hausse de l’inflation découlant de la dépréciation de la livre sterling. En clair : le pouvoir d’achat des Britanniques s’érode.
Soros, qui est connu pour être « l’homme qui a fait sauter la banque d’Angleterre » après avoir spéculé sur la chute de la livre sterling en 1992, recommande au Premier ministre britannique Theresa May de se montrer plus conciliante dans le cadre des négociations pour le Brexit, afin d’obtenir un accord permettant au Royaume-Uni de demeurer dans le marché unique « pendant une période assez longue pour mener à bien tout le travail juridique ».
Mais pour Soros, le mal est déjà fait :
« La réalité économique commence à rattraper les faux espoirs de la population. Ils ont cru les promesses de la presse populaire, selon lesquelles le Brexit ne réduirait pas leur niveau de vie, et ils sont parvenus à maintenir ce niveau de vie en élevant l’endettement de leur foyer. Lorsque ce qui s’est passé en juin se sera reproduit plusieurs fois sur les mois suivants, les ménages vont réaliser que leur niveau de vie est en baisse et qu’ils devront réajuster leurs habitudes de consommation. Pour ne rien arranger, ils réaliseront aussi qu’ils se sont surendettés et qu’ils devront rembourser leurs dettes. (…)
Le Royaume-Uni se rapproche rapidement du moment critique qui caractérise tous les développements économiques non durables ».
On ne peut annuler le résultat du référendum, mais l’on peut prendre acte d’un changement d’avis des Britanniques, estime Soros, qui propose une marche arrière en conclusion :
« Il faudra au moins cinq ans pour réaliser le Brexit, pendant lesquels de nouvelles élections pourraient avoir lieu. Si tout se passait bien, les deux partis pourraient bien vouloir se remarier avant même d’avoir divorcé».
Source: https://fr.express.live/2017/06/21/brexit-perdant-perdant-baisse-niveau-de-vie/
Écrit par : L'enfoiré | 28/06/2017
Répondre à ce commentaireNégociations ou pas… Les banques quittent Londres
Pendant que le gouvernement de Theresa May se contorsionne pour donner l’apparence de contrôler les négociations du brexit, les banques internationales annoncent les unes après les autres qu’elles ont pris la décision de quitter Londres. Elles ne croient plus en une « période de transition », qui permettrait de conserver le statut de centre financier européen de Londres, ont indiqué des sources bien implantées dans le secteur bancaire à Reuters.
Si les banques, les compagnies d’assurance et les autres institutions financières veulent continuer à servir leurs clients après le Brexit, elles doivent être prêtes pour septembre 2018. Cela signifie qu’elles doivent obtenir de nouvelles autorisations, de nouveaux bâtiments mais aussi recruter du personnel et relocaliser des salariés. Cette date approche maintenant très rapidement et personne ne veut attendre l’issue des négociations pour prendre des mesures.
Selon Rick James Bard, qui dirige la succursale britannique de Citi, « Il y a eu beaucoup de discussions et peu d’actions pendant longtemps. Je crains qu’il ne soit maintenant trop tard »
Pour les banques, attendre le résultat des négociations du Brexit n’est pas une option
D’autres commenceront à déménager après les vacances. En outre, Mark Carney, le gouverneur de la Banque d’Angleterre, a déjà dit que les banques devraient délocaliser leurs activités dans d’autres pays pour septembre. Vendredi, il a demandé aux banques d’indiquer comment elles comptent s’y prendre pour ne pas suspendre les services qu’elles proposent à leurs clients après le brexit.
Selon Reuters, cinq grandes banques ont déjà commencé à délocaliser du personnel « parce que l’attente résultat des négociations du Brexit n’est pas une option ».
Deux d’entre elles – HSBC et JP Morgan Chase ont déjà annoncé qu’elles déplaceront «des milliers d’emplois » de Londres en raison du Brexit. Jamie Dimon, directeur de JPMorgan Chase, a ue sa banque emploie 16 000 personnes au Royaume-Uni, mais 75% d’entre elles travaillent pour des entreprises européennes. La société a loué des bureaux à Dublin, Amsterdam et Paris.
HSBC va relocaliser du personnel de Londres à Paris. La banque s’est montrée enthousiasmée par les mesures fiscales annoncées par le nouveau gouvernement Macron. La Société Générale relocaliserait à Paris 400 banquiers d’investissement travaillant actuellement à Londres.
Un rapport de la Deutsche Bank montre quant à lui que les prix de l’immobilier à Francfort pourraient croître d’environ 11 % sous l’influence du Brexit. La banque a également suggéré que 4000 emplois seraient peut-être transférés de Londres à Francfort.
Source: https://fr.express.live/2017/07/14/banques-quittent-londres/
Écrit par : L'enfoiré | 14/07/2017
Répondre à ce commentaireFin de la libre circulation entre UE et Grande-Bretagne dès mars 2019
Un porte-parole de Theresa May met fin au suspense : « Il serait inutile de laisser croire que la liberté de circulation puisse rester dans son état actuel ».
Le principe de la liberté de circulation entre la Grande-Bretagne et l’Union européenne prendra fin en mars 2019, une fois que Londres aura quitté l’Union européenne, a déclaré lundi le porte-parole de la Première ministre, Theresa May.
« La liberté de circulation prendra fin en mars 2019 » a dit le porte-parole à la presse, ajoutant que le gouvernement avait déjà réfléchi à des propositions relatives à la situation des citoyens européens après le Brexit.
« Les autres éléments concernant le système régissant l’immigration après le Brexit seront exposés en temps utile, il serait inutile de spéculer sur leur sens ou de laisser croire que la liberté de circulation puisse rester dans son état actuel. » La position du gouvernement sur le Brexit n’a pas varié et reste celle qui a été exprimée en janvier par Theresa May, a ajouté le porte-parole.
http://www.lesoir.be/107155/article/2017-07-31/brexit-fin-de-la-libre-circulation-entre-ue-et-grande-bretagne-des-mars-2019
Écrit par : L'enfoiré | 31/07/2017
Répondre à ce commentaireMick Jagger. Il vient de sortir en solo deux chansons politiquement engagées.
Le leader des Rolling Stones y exprime son malaise face aux récents changements politiques au Royaume-Uni et aux États-Unis.
Dans la chanson "England Lost" ("L’Angleterre a perdu"), Mick Jagger raconte l’histoire d’un supporter de foot déçu par son équipe.
Dans le 2e morceau, "Gotta Get a Grip" ("Il faut reprendre le dessus"), le chanteur dénonce les fake news de Donald Trump et un monde peuplé "de lunatiques et de clowns".
"Je suis allé voir l’Angleterre jouer, l’Angleterre a perdu.
Je suis fatigué de parler d’immigration, on ne peut pas entrer, on ne peut pas sortir", chante Mick Jagger dans "England Lost". Une allusion évidente au Brexit et à la volonté du gouvernement conservateur de fermer les frontières du Royaume-Uni.
Pour la petite histoire, Mick Jagger était favorable au Brexit. Il a clairement changé d'avis.
Cette chanson engagée ne surprend pas totalement Marc Ysaye, le directeur de Classic 21. "
Mick Jagger fait comme il a toujours fait.
C'est une éponge.
Quand il a sorti 'Satisfaction', il exprimait les sentiments de frustration des adolescents.
Cinquante ans après il continue.
Et musicalement, il est excellent.
Il martèle pendant toute la chanson ce 'England Lost'.
Il a mis la barre tellement haut que ça va peut-être être compliqué pour les Rolling Stones de venir derrière avec un album."
https://www.rtbf.be/info/medias/detail_l-angleterre-a-perdu-mick-jagger-s-en-prend-en-chanson-au-brexit-et-a-donald-trump?id=9672070
Écrit par : L'enfoiré | 31/07/2017
La bulle immobilière londonienne commence à éclater
Le marché immobilier de Londres traverse une période difficile. Selon la plupart des agents immobiliers londoniens, les prix montrent une tendance à la baisse.
Ces conclusions sont tirées d’un rapport du British Royal Institute of Chartered Surveyors (Rics), organisme professionnel anglais de réglementation et de promotion de la profession immobilière.
En octobre, par rapport au mois précédent, sur le plan national, plus de vendeurs ont rapporté une hausse qu’une baisse des prix. Cette majorité ne représentait cependant qu’1% contre 6 le mois précédent.
Londres vit cependant une toute autre situation. Là, les baisses de prix ont concerné 63% de cette majorité. En outre de nombreux agents semblent s’attendre à une plus forte récession encore. On craint également que cette tendance se répande à d’autres régions.
Insécurité politique
Simon Rubinsohn, économiste en chef auprès du RICS, voit diverses raisons à cette situation problématique sur le marché immobilier londonien. Il fait référence entre autres à l’insécurité politique liée au Brexit.
« La combinaison de l’augmentation des coûts de déménagement, de l’incertitude politique et actuellement d’une hausse des taux d’intérêt semble avoir des répercussions sur l’activité du marché immobilier », indique l’économiste.
Parallèlement, il faut, selon lui, souligner que l’offre est peu alléchante pour le public potentiel.
L’économiste avertit en outre qu’une stagnation du marché immobilier est une mauvaise nouvelle pour l’économie britannique dans son ensemble.
Selon le rapport, ce sont principalement les catégories immobilières les plus chères qui sont menacées. Pour des immeubles d’une valeur supérieure à 1 million de livres, 70% des agents observent une chute de prix. 60 % des enquêteurs ont également signalé des offres inférieures pour des logements dont le prix se situe entre 500.000 et un million de livres.
A côté de Londres, les régions de South East et d’East Anglia – quartiers où de nombreux navetteurs londoniens ont leur logement – connaissent également des baisses de prix. Dans le reste du pays, on a pu, à l’exception du North East, enregistrer par contre des hausses de prix. Le Pays de Galles, l’Ecosse et l’Irlande du Nord ont échappé aussi à cette récession.
Il faut craindre cependant que ces évolutions défavorables des prix s’étendront à l’avenir également au South West et aux West Midlands.
https://fr.express.live/2017/11/13/bulle-immobiliere-londonienne-commence-a-eclater/
Écrit par : L'enfoiré | 14/11/2017
Répondre à ce commentaireCa se corse pour le Brexit
https://www.rtbf.be/auvio/detail_le-journal-de-l-eco?id=2285264
https://www.rtbf.be/auvio/detail_le-cafe-serre-de-bruno-coppens?id=2285268
https://www.rtbf.be/auvio/detail_debats-premiere?id=2285448
Écrit par : L'enfoiré | 05/12/2017
Répondre à ce commentaireTout comme Londres en Grande -Bretagne, Barcelone en Catalogne ...
Aux États-Unis, des militants veulent séparer la Californie en 2 États, pour créer un 51e État américain, « New California ».
Ils viennent de publier la déclaration d’indépendance de ce nouvel État. Ils espèrent qu’il s’agit d’une première étape qui mènera à la création d’un État indépendant, libre et souverain.
L’État de New California intégrerait la plupart des comtés ruraux de Californie, qui votent majoritairement républicain. Il serait peuplé d’environ 15 millions d’habitants,n ce qui en ferait le 6e État américain, derrière l’État de New York. Le reste du territoire, qui comprend la majeure partie de la zone côtière du “Golden State”, et une population d’environ 25 millions d’habitants, demeurerait la Californie.
Se séparer d’un État “ingouvernable”
Robert Paul Preston, le fondateur de New California, motive sa décision en expliquant que la Californie est devenue une tyrannie « ingouvernable depuis longtemps ». Il cite sa fiscalité, de son système éducatif, et de son climat des affaires déplorables :
« Il y a quelque chose qui ne va pas, quand vous avez un comté rural comme celui-ci, et que vous allez dans le comté d’Orange qui est pour sa plus grande partie urbain, et que vous constatez que nous avons les mêmes sortes de problèmes, et cela s’explique par la manière dont l’État est gouverné et taxé ».
Le modèle de la Virginie Occidentale
Les militants de New California veulent faire les choses dans les règles de l’art. Ils indiquent qu’ils suivront la procédure qui a aboutit à la division de la Virginie, et à la création de l’État de Virginie occidentale. De ce fait, ils citent l’article 4 section 3 de la Constitution des États-Unis qui avait été invoqué dans ce processus.
Le groupe est organisé en comité, mais comprend également un conseil composé de représentants de chaque comté. Il affirme qu’il lui faudra 10 à 18 mois pour se préparer à la gouvernance de ce nouvel État.
Une tentative précédente
Ce n’est pas une première. En 2014, le capital-risqueur Tim Draper avait envisagé de scinder la Californie en 6 États indépendants, dont l’État de la Silicon Valley. Mais il n’avait pas remporté le nombre de suffrages requis pour mettre en œuvre ce projet.
https://fr.express.live/2018/01/19/new-california-bientot-51e-etat-americain/
Écrit par : L'enfoiré | 22/01/2018
Répondre à ce commentaireBrexit et situation à Gibraltar
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/02/2788182451.MP3
Écrit par : L'enfoiré | 18/02/2018
Répondre à ce commentaireAvec le Brexit, le Royaume-Uni perdra plus que l'UE
Au fil du temps, et de l’accumulation des rapports tentant d’évaluer l’impact du Brexit, il devient de plus en plus clair que la Grande-Bretagne y perdra plus que l’UE. Cette dernière se trouve donc dans une bien plus confortable situation pour les négociations.
Un rapport récent, commandé par le gouvernement britannique, indique que la conclusion d’un accord de libre-échange avec l’Union européenne se traduirait par une perte de 4,8% de croissance sur les 15 prochaines années pour le Royaume-Uni. En effet, pour compenser le manque à gagner de croissance lié au Brexit, le pays sera contraint d’emprunter 55 milliards de livres sterling (environ 62 milliards d’euros) d’ici 2033. La charge de la dette correspondante annulera le bénéfice de la suppression du paiement des subventions européennes.
En janvier, le cabinet Oxford Economics avait calculé que d’ici 2020, le coût lié au Brexit serait de 112 milliards d’euros pour l’Union Européenne, et de 125 milliards de livres pour le Royaume-Uni.
Le coût "bureaucratique"
Lundi, le cabinet de consultants américain Oliver Wyman et le cabinet juridique britannique Clifford Chance ont publié une nouvelle estimation des coûts "bureaucratiques" du Brexit dans le cas du scénario d’un "no deal", c’est-à-dire, dans le cas où le Royaume-Uni ne parviendrait pas à conclure un accord avec l’Union européenne, et devrait s’en tenir aux règles de l’Organisation Mondiale pour le Commerce.
Il conclut que le coût annuel de ce changement se monterait à 27 milliards de livres (environ 30 milliards d’euros) pour les exportateurs du Royaume-Uni et à 31 milliards de livres (environ 35 milliards d’euro) pour ceux de l’Union européenne. Cela correspond à une perte de 0,4 % du PIB annuel de l’UE, contre 1,5 % pour le Royaume-Uni.
Les PME plus vulnérables
L’Allemagne concentrerait à elle seule 70 % de ces pertes, en raison de ses exportations industrielles, en particulier automobiles. Au sein de l’Union européenne, 5 secteurs seraient les plus touchés: l’automobile, l’agroalimentaire, l'industrie, la chimie et les biens de consommation. À eux seuls, ils totaliseraient 70 % des coûts. Or, ce sont des secteurs où l’on trouve souvent de très grosses entreprises, plus à même de réorienter leur stratégie pour s'accommoder à ces changements.
Des négociations étendues dans le temps leur donneront la possibilité de s’adapter, ce qui explique sans doute pourquoi l’Union européenne ne semble pas pressée de finaliser un accord. En revanche, les petites entreprises seront moins aptes à y faire face.
"Brexit means Brexit"
Selon le rapport, la conclusion d’un accord commercial très proche de celui qui existe actuellement réduirait sensiblement les coûts pour les 2 parties. Mais "Brexit means brexit", comme l’a déclaré Teresa May en 2016, indiquant clairement que le Royaume-Uni souhaite une véritable rupture, ce qui implique qu’il est très probable que le divorce sera très douloureux financièrement pour les 2 protagonistes. Récemment, le parti conservateur britannique a répété que le Royaume-Uni quitterait le marché unique et l’union douanière lorsque le Brexit sera effectif l’année prochaine.
https://fr.express.live/2018/03/14/avec-le-brexit-le-royaume-uni-perdra-plus-que-lue?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=avec_le_brexit_le_royaume_uni_perdra_plus_que_lue_dici_la_prochaine_decennie_nous_devrions_connaitre_une_profonde_recession_du_plastique_se_retrouve_dans_leau_en_bouteille_du_monde_entier&utm_term=2018-03-15
Écrit par : L'enfoiré | 15/03/2018
Répondre à ce commentaireTheresa May veut repousser le Brexit jusqu'en 2023, soit 7 ans après le référendum
En Grande-Bretagne, la Première ministre Theresa May veut solliciter une période de transition additionnelle de 3 ans pour le Brexit auprès de l'Union européenne. Cette proposition aurait déjà été avalisée discrètement par le Parlement britannique.
La Grande-Bretagne devrait proposer une nouvelle période de transition, à la suite de la période de transition déjà prévue jusqu'à la fin de l’année 2020, alors que la date de brexit initiale avait été fixée au 29 mars 2019.
La nouvelle période de transition s’étendrait jusqu'en 2023 - soit 7 ans après le référendum -, et elle aurait pour objectif d’éviter l'instauration de postes de contrôle douanier aux frontières entre les deux Irlande. Pendant cette période, le pays espère pouvoir développer des technologies susceptibles de se substituer aux postes-frontières traditionnels, qui pourraient fournir des cibles pour les groupes terroristes militant pour la réunification.
Les postes-frontières, pierre d'achoppement
Le potentiel retour des postes-frontières entre l'Irlande du Nord, territoire britannique, et la République d’Irlande, est en effet devenu la pierre d’achoppement sur laquelle se fracassent toutes les tentatives d’entente sur le brexit au Royaume-Uni. Le gouvernement britannique veut éviter que le Brexit provoque la sécession de l’Irlande du Nord, et hésite sur la forme à lui donner aux frontières du royaume.
En effet, les conservateurs soutenant le brexit veulent une rupture franche, et la réinstallation de postes-frontières, mais une autre partie du gouvernement souhaite obtenir une union douanière assortie de concessions pour éviter cette matérialisation physique du divorce d’avec l’UE, dont ils redoutent qu’elle cristallise les tentations unionistes de certains Irlandais.
Un sondage récent montre que plus des deux tiers des Irlandais du Nord (69 % précisément) souhaitent leur maintien dans l’UE, alors qu’ils n’étaient que 56 % à partager ce sentiment au moment du référendum sur le Brexit. En outre, les Irlandais du Nord qui préfèrent rester dans l’UE, et se réunifier avec la République d’Irlande, plutôt que rester au sein du Royaume-Uni après le Brexit, sont majoritaires (48 % contre 45 %).
Les eurocrates excédés
Reste à savoir comment cette proposition sera accueillie par Bruxelles. Les Eurocrates sont de plus en plus excédés par les tergiversations de Londres.
“Londres continue d’exiger d’être traité de manière spéciale après sa sortie, quasiment comme un État membre. À Bruxelles, cette position est assimilée à du déni pur et simple : les Britanniques s’aperçoivent, dossier par dossier, qu’ils seront moins bien hors de l’UE que dedans, et du coup posent des conditions jugées inacceptables”, analyse le journal français Le Monde.
En particulier, l’UE estime que la proposition de mise en place de contrôles douaniers automatisés, soumise par May, est irréaliste.
De nouvelles négociations doivent avoir lieu en juin, mais la perspective que le Royaume-Uni quitte l’UE sans avoir pu négocier d’accord avec lui, et qu’il redevienne un pays tiers quelconque soumis aux règles de l’Organisation Mondiale du Commerce vis à vis du bloc est de plus en plus palpable.
Les opposants au Brexit s'organisent pour obtenir un second référendum
En Grande-Bretagne, les opposants au Brexit - ils sont près de 500 000 - militent pour obtenir un second référendum. Une grande manifestation devrait les rassembler à Londres, le 23 juin prochain. "La dernière campagne était basée sur des mensonges. Maintenant que nous savons dans quelle galère ça mettra le pays, nous estimons que le peuple doit revoter", affirme Richard Wilson, qui dirige Leeds for Europe.
Le milliardaire americano-hongrois George Soros, qui soutient Best for Britain, un groupe opposé au brexit qui appelle à un second référendum, a décidé de capitaliser sur cette grogne. Il a annoncé qu'une campagne pour un second référendum allait être lancée dans les tout prochains jours. il aurait versé 700 000 £ (environ 800 000 euros) pour financer cette campagne.
https://fr.express.live/2018/05/30/theresa-may-veut-repousser-le-brexit-jusquen-2023-soit-7-ans-apres-le-referendum?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=la_capitulation_de_rome_theresa_may_veut_repousser_le_brexit_jusquen_2023_soit_7_ans_apres_le_referendum_serait_ce_la_fin_du_dumping_social_au_sein_de_lue&utm_term=2018-05-30
Écrit par : L'enfoiré | 30/05/2018
Répondre à ce commentaireBrexit: démission du ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson après celle de David Devis
Brexit or not Brexit
https://www.pauljorion.com/blog/2018/07/09/un-brexit-en-forme-de-non-brexit/
Le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson a démissionné lundi, au lendemain du départ du ministre chargé du Brexit David Davis, ont annoncé les services de la Première ministre Theresa May.
«Cet après-midi, la Première ministre a accepté la démission de Boris Johnson», a indiqué Downing Street dans un communiqué. Les deux ministres étaient en désaccord avec Theresa May sur la future relation avec l’Union européenne après le Brexit.
Ces annonces interviennent deux jours après que la Première ministre Theresa May a obtenu l’accord du gouvernement pour proposer le maintien d’une relation commerciale post-Brexit étroite avec l’UE.
http://www.lesoir.be/167229/article/2018-07-09/brexit-demission-du-ministre-britannique-des-affaires-etrangeres-boris-johnson
Écrit par : L'enfoiré | 09/07/2018
Répondre à ce commentaireToutes les deux démissions ont faussement renforcé le gouvernement de Marisa May au lieu de le faire sauter.
Davis a démissionné pour une raison de principe, Johnson pour raisons personnelles.
Johnson avait émis des éloges à Trump qui rejetait tous les accords internationaux avec le même ego.
UK aura les inconvénients du Brexit sans aucune compensation.
Les sociétés qui ont quitté la Grande Bretagne pour garder leurs affaires prospères, ont eu raison de la faire.
https://www.theguardian.com/commentisfree/2018/jul/09/theresa-may-boris-johnson-tory-party
Écrit par : L'enfoiré | 10/07/2018
Comment la Belgique se prépare-t-elle à un "no-deal Brexit" ?
Plusieurs pays de l'UE-27 commencent à prendre en compte un “no-deal Brexit”, la situation dans laquelle le Royaume-Uni quitterait l'Union européenne sans accord. La Belgique a également pris une série de mesures pour se préparer à un tel scénario.
Dans un mois et demi, les dirigeants de l'UE27 rassemblés à Bruxelles à l’occasion d'un sommet UE avec le Premier ministre britannique Theresa May décideront comment le Royaume-Uni peut se déconnecter au mieux de l'Union européenne. Ce qui sera décidé devra ensuite être approuvé par le Parlement britannique et par le Parlement européen, de sorte que l'accord puisse entrer en vigueur à la fin du mois de mars 2019.
"No-deal Brexit"
Mais la presse britannique prend de plus en plus en compte un “no-deal Brexit”. En d'autres termes, cela correspond à un départ du Royaume-Uni de l'UE sans accord mutuel.
Le temps presse et différents pays commencent à se préparer dans l’hypothèse où ce serait vraiment le cas. Pieter Cleppe, qui dirige le bureau bruxellois du think-tank Open Europe, a rassemblé dans un article très pertinent ce que les différents pays de l’UE ont déjà fait ou envisagent de faire. En attendant, le gouvernement belge semble également tenir compte de cette possibilité.
Le gouvernement belge embauchera 141 agents des douanes supplémentaires à l'automne, qui devront ensuite être formés pour être opérationnels d'ici avril 2019. Mais le syndicat qui représente les douanes n’est pas du tout sous pression et a déjà accusé le gouvernement de sous-estimer la charge de travail supplémentaire. La Belgique agit une fois de plus encore trop tard, disent les syndicats et ils se réfèrent aux Pays-Bas qui se pris des mesures bien plus précocément. Les Pays-Bas recrutent pas moins de 930 douaniers, soit une augmentation de 20 % de l'effectif total.
La douane belge a mis en place un comité interne qui sera chargé de l’infrastructure supplémentaire et de la formation du personnel supplémentaire que nécessiterait une situation de no-deal Brexit. De même, une liste circule qui prévoit une série d'articles qui seront nécessaires après le Brexit, tels que des scanners de bagages, des chiens renifleurs, des scanners manuels, des drones pour surveiller la côte, un sous-marin qui peut détecter les navires dans la mer du Nord, mais aussi des véhicules supplémentaires, des ordinateurs, des locaux de travail et des uniformes. En outre, un plan a été élaboré pour coordonner les actions avec les pays voisins, la Commission européenne, les ports et les aéroports belges.
Une attention particulière sera accordée aux ports de Zeebruges et d'Anvers, qui sont tous deux des centres de distribution majeurs pour les marchandises dont la destination finale est le Royaume-Uni (voir graphique ci-dessous). Une étude récente de la banque ING montre que 58 % des échanges par voie maritime et depuis Londres se font via la Belgique et les Pays-Bas. Les grands porte-conteneurs font d'abord escale à Rotterdam, Zeebrugge et/ou Anvers, après quoi, de plus petits navires transfèrent des marchandises vers le Royaume-Uni (et vice versa).
Joachim Coens, CEO du port de Zeebruges - où le trafic à destination et en provenance du Royaume-Uni couvre 46 % de toutes les activités - se dit prêt pour le Brexit. Par exemple, une plateforme numérique a été développée pour accélérer les formalités douanières. Coens pense qu'il est encore mieux préparé que ses concurrents, car Zebruges est spécialisé dans le fret ro-ro ( roll-on-roll off), qui ne fait pas appel à des chauffeurs routiers.
https://fr.express.live/2018/09/04/comment-la-belgique-se-prepare-t-elle-un-no-deal-brexit?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=comment_la_belgique_se_prepare_t_elle_a_un_no_deal_brexit_la_chine_promet_60_milliards_de_dollars_dinvestissements_et_de_prets_a_lafrique&utm_term=2018-09-04
Écrit par : L'enfoiré | 04/09/2018
Répondre à ce commentaireSelon un groupe de recherche, la décision de la Grande-Bretagne de quitter l'Union européenne aurait déjà coûté 500 millions de livres (environ 563 millions d'euros) par semaine au gouvernement britannique.
Le Centre for European Reform, un groupe de recherche spécialisé sur l'Union européenne, s'est appliqué à calculer l'impact de la décision du Brexit sur l'économie britannique jusqu'à la fin du mois de juin 2018. Pour ce faire, il a créé un modèle des performances que l'économie britannique aurait atteintes si le vote du "remain", c'est-à-dire du maintien du pays au sein de l'UE, l'avait emporté lors du référendum de juin 2016. Il indique qu'il s'est basé sur les économies de 22 pays dont les caractéristiques sont très proches de celles de la Grande-Bretagne, et qu'il a comparé l'évolution économique de cette dernière à ces pays modèles.
Le PIB est inférieur de 2,5 % à ce qu'il aurait dû être
Selon ses travaux, le PIB de la Grande-Bretagne est inférieur de près de 2,5 % à ce qu'il aurait dû être si les électeurs britanniques n'avaient pas opté pour le Brexit lors du référendum. En conséquence, le gouvernement britannique a perdu 26 milliards de livres de recettes fiscales par an, soit 500 millions de livres par semaine.
Ces conclusions contredisent les promesses des partisans du «Leave », qui avait clamé lors de la campagne pour le référendum que la Grande-Bretagne tirerait profit du brexit, car il lui permettrait d'économiser les 350 millions de livres de subventions que le pays adressé chaque semaine à l'Union européenne.
La croissance la plus faible depuis 2012
Et ce n'est pas terminé, puisque ce chiffre continue de croître. Au premier semestre de cette année, le taux de croissance enregistrée par l'économie britannique a été le plus faible enregistré depuis 2012, s'établissant à 1,3 % sur une base annuelle, alors que le pays bénéficiait d'une croissance très dynamique, supérieure à 2 % lors du référendum.
Mais les entreprises ont réduit leurs investissements, signe qu'elles se méfient des conséquences potentielles du Brexit. Néanmoins, le taux de chômage, qui s'établit à 4,2 %, est encore l'un des plus faibles de l'UE. Mais ce coup de frein ne sera pas sans conséquences sur la croissance économique du pays, et devrait s'accentuer, compte tenu que l'hypothèse d'un "no-deal Brexit", un Brexit sans accord, semble se concrétiser.
https://fr.express.live/2018/10/01/oups-selon-cette-etude-le-brexit-coute-500-millions-de-livres-par-semaine-la-grande
Écrit par : L'enfoiré | 03/10/2018
Répondre à ce commentaireLes Britanniques devront payer 7 euros après le Brexit pour se rendre dans les pays de l'UE"
Le nouveau système sera similaire à celui de l'ESTA, qui permet aux touristes européens de se rendre aux États-Unis sans visa.
Les touristes britanniques souhaitant se rendre dans l'UE après le Brexit devront remplir une procédure de candidature en ligne et payer 7 euros (6,2 GBP). C'est ce qui résulte de la création d'un nouveau système pour les ressortissants de pays tiers, qui doit entrer en vigueur en 2021.
Les ressortissants de l'UE se rendant au Royaume-Uni devront également se soumettre à des contrôles
Lors de la conférence annuelle du parti conservateur, qui s'est tenue cette année à Birmingham, Theresa May a annoncé mardi un plan prévoyant que les Européens souhaitant se rendre en Grande-Bretagne devront se soumettre à des contrôles de sécurité, y compris un examen de leur casier judiciaire avant d'entrer dans le pays. May a déclaré qu'elle souhaitait restreindre la libre circulation des personnes vers le Royaume-Uni de manière permanente afin de contrôler l'immigration. Elle a ajouté qu'elle s'attendait à ce que les citoyens britanniques qui se rendent dans l'UE soient également tenus de respecter certaines règles.
L'UE défend deux principes: réciprocité et non-discrimination entre les ressortissants de l'UE
Si les plans de May sont adoptés, cela signifierait selon des sources de l'UE que les citoyens britanniques souhaitant se rendre dans l'UE devront automatiquement remplir une demande en ligne et payer un montant de 7 euros avant de pouvoir se rendre dans un pays de l'UE. Ils recevraient alors une autorisation valable trois ans. Le système est similaire à celui de l'ESTA, qui permet aux touristes européens de se rendre aux États-Unis sans visa.
Les mêmes sources européennes ont confirmé au journal Times of London que le Royaume Uni devra mettre en place lui-même ce nouveau système de migration. "L'UE, pour sa part, défend deux principes à cet égard: la réciprocité et la non-discrimination entre les ressortissants de l'UE."
https://fr.express.live/2018/10/03/les-britanniques-devront-payer-7-euros-apres-le-brexit-pour-se-rendre-dans-les-pays-de
Écrit par : L'enfoiré | 04/10/2018
Les firmes japonaises fuient le Royaume-Uni par peur d'un "no-deal Brexit"
L'ambassadeur japonais auprès de la Grande-Bretagne a averti que les entreprises japonaises ayant des activités au Royaume-Uni déserteront ce dernier après le Brexit si elles n'y trouvent plus un environnement favorable pour les affaires. Un certain nombre d'entreprises japonaises ont déjà quitté le pays.
« Aucune entreprise privée ne poursuivra ses opérations au Royaume-Uni, si cela devient non rentable. C'est aussi simple que ça », a déclaré Koji Tsuruoka sur le perron de la résidence londonienne de la Première ministre britannique Theresa May. Une telle déclaration est d'autant plus remarquable qu'il est tout à fait inhabituel de se montrer aussi direct dans le milieu des affaires japonais, pour des raisons culturelles.
Toyota, Panasonic, Nomura, et les autres...
En effet, de plus en plus d'entreprises japonaises, qui avaient élu la Grande-Bretagne comme tête de pont pour leurs opérations européennes, ont décidé de quitter le pays, ou d'y réduire leurs activités, compte tenu de la perspective grandissante d'un « no-deal Brexit ».
Samedi, Toyota a averti qu'elle pourrait stopper temporairement la production à son usine de Derby, en cas de brexit sans accord. Panasonic a déjà déplacé son QG européen de Londres à Amsterdam, tandis que le distributeur de produits japonais Muji envisage de déménager en Allemagne. D'autres entreprises, y compris le concepteur de robots Yaskawa Electric Corp., cherchent actuellement un site pour relocaliser leurs opérations sur le Vieux Continent. Des banques japonaises telles que Nomura, Daiwa et Sumitomo Mitsui ont ouvert des bureaux en Allemagne. Mitsubishi UFJ a pour sa part choisi les Pays-Bas, tandis que Mizuho renforce ses activités dans les deux pays.
Toutes partagent le même objectif : demeurer proches de leurs clients européens pour le cas où le Brexit compliquerait les échanges commerciaux.
Un sondage réalisé en décembre par JETRO a conclu que 47 % des filiales de firmes japonaises installées en Europe pensaient qu'un départ du Vieux continent aurait un impact négatif pour elles. Elles redoutaient plus particulièrement une récession en Grande-Bretagne, et de rencontrer des difficultés pour exporter leurs produits vers les pays de l'UE.
Le second plus gros investisseur en Grande-Bretagne
Une telle évolution n’est pas anodine pour les 2 pays. Le Royaume-Uni est la seconde destination préférée pour les investissements japonais à l'étranger, derrière les États-Unis. En 2017, le pays du Soleil levant a investi 153 milliards de dollars. En retour, il est aussi le second plus grand investisseur en Grande-Bretagne, et près de 1000 entreprises japonaises sont installées dans ce pays, où elles emploient environ 160 000 travailleurs. Beaucoup s’y sont installées dans les années 80, à l'ère Thatcher.
May devait l’avoir en tête, lorsqu’elle avait décidé de s’y rendre en août 2017, deux mois après son élection, accompagnée d’une délégation composée d’hommes d’affaires. Le gouvernement britannique compte sur ses relations étroites avec le Japon pour négocier un accord commercial post-Brexit.
https://fr.express.live/2018/10/03/les-firmes-japonaises-fuient-le-royaume-uni-par-peur-dun-no-deal-brexit
Écrit par : L'enfoiré | 04/10/2018
Répondre à ce commentaireL'industrie musicale britannique : "Le Brexit fera taire nos voix"
En Grande-Bretagne, une brochette d’artistes du show-business ont collectivement signé une lettre ouverte adressée à la Première ministre Theresa May, pour l’interpeller concernant les risques posés par le Brexit sur l’avenir de leur profession.
C’est le musicien Bob Geldof, chanteur du groupe Boomtown Rats, qui est l’initiateur de ce courrier signé par la fine fleur du monde musical britannique, dont Sting, Rita Ora, Ed Sheeran, Brian Eno, Bobby Gillespie, Roger Taylor, mais aussi le compositeur Howard Goodall, ou encore le chef d'orchestre John Eliot Gardiner. Geldof - qui est le fils d’un immigrant belge - est rompu à ce type d’exercice : c’est un artiste militant à qui l’on doit notamment l’organisation de nombreux concerts de charité, notamment le Live Aid en 1985, et le Live 8 en 2005. Il est également membre de l'Africa Progress Panel, une fondation basée à Genève qui veille à la mise en oeuvre des engagements formulés par la communauté internationale à l’égard de l’Afrique.
"Le brexit risque de confiner l'industrie musicale britannique dans une prison culturelle"
Dans cette lettre, ces artistes affirment qu'un départ de la Grande-Bretagne de l'Union européenne affectera gravement le secteur de la musique national sur de nombreux points. Ils soulignent notamment que les tournées seront plus difficiles à organiser, que la chute de la livre est à l’origine d’une baisse du pouvoir d’achat des consommateurs britanniques qui se répercutera directement sur le volume de leurs ventes et le coût d’acquisition de leurs équipements. De même, ils s’inquiètent de la remise en cause de la liberté de mouvement sur leur encaissement de droits d’auteur. Le pays perdra ainsi des milliards de livres de recettes, suggèrent les auteurs de la missive.
“Le Brexit menace de faire taire la vaste voix de l'industrie musicale britannique”, et de la confiner dans “une prison culturelle”, écrit le collectif, évoquant le rôle “briseur de murs, de préjugés et générateur d’idées” de la musique. Et d’enfoncer le clou : “Nous sommes sur le point de commettre une énorme erreur concernant notre industrie géante et le vaste bassin de génies non encore découverts qui vivent sur cette petite île”.
Un second référendum
La lettre ouverte vise aussi à soutenir la campagne du People’s Vote, qui réclame un nouveau vote sur le Brexit. Aussi contient-elle également un argumentaire plus général contre le Brexit :
“Le secteur devrait non seulement contribuer à stopper le Brexit, mais aussi à changer l’Europe, afin de répondre aux doléances des citoyens qui ont mené les citoyens à vouloir quitter l’UE en premier lieu”
“Lorsque l'Europe est dans le chaos, les Britanniques sont englués. Ils ne peuvent battre en retraite. Faisons de l'Europe le continent que nous souhaitons avoir, nous et les autres peuples de l’Europe”.
https://fr.express.live/2018/10/08/lindustrie-musicale-britannique-le-brexit-fera-taire-nos-voix
Écrit par : L'enfoiré | 09/10/2018
Répondre à ce commentaireChers Britanniques, les travailleurs de l'UE n'ont pas été une nuisance, mais une manne pour votre pays
Le gouvernement britannique n'a toujours pas décidé du sort des 3,5 millions de citoyens d'autres pays membres de l'Union Européenne (UE) qui vivent et travaillent en Grande-Bretagne après le 29 mars 2019, lorsque le Brexit sera effectif. Pourtant, leur présence est décisive pour ce pays, comme l'a révélé une étude récente.
Depuis que les électeurs britanniques ont décidé que leur pays devait quitter l'Union Européenne, les citoyens d'autres pays membres du bloc ont vécu une époque trouble. Non seulement, ils sont ostracisés et les agressions à leur encontre sont plus nombreuses, mais de plus, ils sont plongés dans une grande incertitude, et ne savent toujours pas ce qui leur adviendra.
Le gouvernement britannique a largement négligé les résidents issus des autres pays de l'UE
La violence à l'égard des immigrés provenant de l'UE n'a jamais été fréquente, mais elle a connu un regain après le référendum de juin 2016. La police britannique a déjà indiqué qu'elle s'attendait à une nouveau pic lorsque le divorce sera effectif.
Mais jusqu'ici, le gouvernement britannique n'a accordé qu'une attention très limitée à ces résidents européens. La ministre de l'immigration, Caroline Nokes, a déclaré que les entreprises devront s'assurer après le Brexit que les travailleurs provenant des pays de l'UE qu'ils emploient satisfont aux conditions pour être autorisés à travailler au Royaume-Uni. Ils devront notamment prouver leur identité, montrer qu'ils résident dans le pays, et que leur casier judiciaire est vierge de toute condamnation au pénal grave. Ils devront également postuler avant mars 2021 pour obtenir le "settled status".
Las... La procédure pour obtenir ce statut n'est pas prête. Seuls les possesseurs d'appareils Android peuvent se faire enregistrer, en raison de l'inexistence d'application correspondante compatible avec les appareils Apple. Seulement 650 personnes ont postulé pour le moment, une goutte d'eau dans l'océan des 3,5 millions de migrants issus d'autres pays membres de l'UE tenus de suivre cette procédure.
The3Million, une association qui représente ces citoyens, a posé plus de 150 questions au gouvernement May concernant leurs conditions d'existence après le Brexit. Elles demeurent sans réponse.
Les travailleurs issus des pays de l'UE sont cruciaux pour l'économie britannique
Or, le choix du gouvernement d'imposer les mêmes restrictions qui s'appliquent sur les travailleurs des pays tiers sur les travailleurs peu qualifiés issus de l'Union Européenne ne se justifie guère, affirme Therese Raphael de Bloomberg. En effet, le migrant européen moyen a tendance à arriver jeune, en âge de travailler et il a un niveau d'éducation supérieur à celui du citoyen britannique moyen. Les travailleurs européens représentent plus de 20 % de la population active dans au moins 18 secteurs. Ils sont indispensables dans les secteurs de la technologie, de la finance, de l’hôtellerie et de la restauration, dans les services du système de santé national et de l’éducation.
Mieux, une étude réalisée par Oxford Economics a révélé que les travailleurs européens généraient plus de recettes pour le Trésor britannique que les résidents nés en Grande-Bretagne et payaient, au cours de leur vie, 78 000 livres (environ 89 000 euros) d'impôts de plus qu'ils ne recevaient en services et avantages.
Mais ces statistiques ont été largement ignorées par la population britannique et l'administration May. "Le gouvernement conservateur de la Première ministre Theresa May devrait vanter les vertus de ces travailleurs et l’effet enrichissant de leur gastronomie, de leur culture et de leur dynamisme. (...) La première chose que devrait faire May quand un accord sur le Brexit sera conclu est de dérouler le tapis rouge pour les 3,5 millions de personnes [issues des pays membres de l'UE], conclut Mme Raphael.
https://fr.express.live/2018/11/02/chers-britanniques-les-travailleurs-de-lue-nont-pas-ete-une-nuisance-mais-une-manne-pour
Écrit par : L'enfoiré | 06/11/2018
Répondre à ce commentaireAccord entre l’Union européenne et la Grande-Bretagne sur le problème de la frontière irlandaise
Tous les médias britanniques et irlandais ont annoncé mardi en fin de journée un accord entre négociateurs européens et britanniques sur la question de la frontière entre la république d’Irlande et la province britannique d’Irlande du nord, l’une des principales pierres d’achoppement de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.
https://www.lesoir.be/189799/article/2018-11-13/brexit-accord-entre-lunion-europeenne-et-la-grande-bretagne-sur-le-probleme-de
Écrit par : L'enfoiré | 13/11/2018
Répondre à ce commentaire"Le Brexit va réussir" dit Marc Roche
L’Angleterre est en train de gagner la bataille du Brexit ! À rebours de ses amis du vieux continent, Marc Roche, correspondant du Monde à Londres pendant vingt-cinq ans, aujourd’hui commentateur à la BBC et chroniqueur au Point, en est désormais persuadé.
Mettant à rude épreuve les nerfs des négociateurs de Bruxelles, mobilisant toutes les ressources de sa diplomatie qui opère dans les coulisses de la Commission européenne, maniant le bluff comme au temps glorieux de la reine Victoria, les Anglais se révèlent d’un cynisme admirable.
Plate-forme off-shore à nos portes, acceptation totale des inégalités, immigration à la carte, le pays est désormais libre de se forger un nouveau destin planétaire, avec le soutien discret de la reine Elizabeth II en personne.
Marc Roche révèle une autre vision que celle, catastrophiste, selon laquelle il n’y aurait point de salut hors de l’Union européenne. Il existe au contraire une alternative : le choix d’une nation de rester maître de sa destinée.
Entre récit personnel et décryptage d’une transition apparemment chaotique, une enquête qui bouscule les idées reçues.
https://www.albin-michel.fr/ouvrages/le-brexit-va-reussir-9782226402219
Écrit par : L'enfoiré | 13/11/2018
Brexit : aujourd’hui ça passe ou (selon les sondages) ça casse
La chronique publiée le 10 janvier dans Trends-Tendances, intitulée Brexit ou effondrement d’une nation.
Et c’est bien aujourd’hui que cela passe ou cela casse. Or les sondages auprès des députés retournent tous le même pronostic : ça va casser et le retrait « no deal », sans aucun accord, à mettre sur pied de préférence dans l’ordre, les visions d’un retrait désordonné étant apocalyptiques : pénuries de produits de première nécessité et de médicaments, chaos à Douvres en particulier et dans les ports dans leur ensemble, soit, un accord de type « Norvège + », c’est-à-dire une relation avec l’Union européenne pour le Royaume-Uni, comme celle de la Norvège aujourd’hui, équivalant, affirment les critiques, à un statut de membre de seconde classe : sans droit de vote dans les décisions de l’UE, soit enfin, dernière option, un nouveau referendum, pouvant déboucher sur le souhait désormais des Britanniques si l’on en croit les sondages : 52% remain, un vote qui renverserait celui de juin 2016 : 52% leave.
Écrit par : L'enfoiré | 15/01/2019
Répondre à ce commentaireLa Grande-Bretagne séduit de moins en moins les Européens
Étant donné l’approche du Brexit, de moins en moins d’Européens envisagent une carrière en Grande-Bretagne, indique le magazine The Economist. Cette constatation est basée non seulement sur des statistiques officielles, mais également sur les données du réseau social professionnel LinkedIn.
Les entrepreneurs britanniques ont de plus en plus de difficultés à recruter des travailleurs européens qualifiés. Les négociations chaotiques au sujet de la relation future en la Grande-Bretagne et l’Union européenne et une rhétorique politique hostile rendent de plus en plus difficile le recrutement à l’étranger.
Selon les sondages menés auprès des passagers des aéroports, 74.000 expatriés se sont installés en Grande-Bretagne l’année dernière. Avant le référendum sur le Brexit de juin 2016, la Grande-Bretagne comptait 189.000 immigrés expatriés.
Toutefois, ces chiffres ne font aucune distinction entre travailleurs qualifiés et non-qualifiés. Une autre approche consiste à examiner les données compilées sur le réseau social professionnel LinkedIn.
Les chiffres de ce réseau montrent également un net déclin de l’intérêt pour le marché du travail britannique. En 2016, 15% des expatriés potentiels avaient montré un intérêt pour un emploi à Londres. Depuis lors, cette proportion est tombée à 12,6%. Des villes européennes rivales, comme Amsterdam, Paris et Berlin, ont toutes accru leur part de recherche d’emploi pour compenser le déclin de Londres.
La Grande-Bretagne a perdu sa « part de marché » de l’immigration de travailleurs qualifiés. En 2018, le pays a attiré 20,8% des mouvements intra-européens, contre 23,6% en 2016.
Mais on ne peut pas dire que les Européens ont tourné le dos à Londres. Londres reste la destination la plus populaire pour les expatriés à la recherche d’un emploi.
Depuis 2016, 19% d’expatriés d’autres Etats membres de l’UE se sont installés en Allemagne, contre 29% aux Pays-Bas et 21% en France. La Grande-Bretagne a réalisé un gain net de 1% sur cette période.
Toutefois, la Grande-Bretagne continue d’attirer des travailleurs de l’extérieur de l’UE. Mais son attrait relatif a également diminué à cet égard. Entre 2016 et 2018, le nombre de membres de LinkedIn résidant en dehors de l’UE qui ont déménagé en Grande-Bretagne a augmenté de 17%. L’Allemagne, la France et les Pays-Bas ont tous réalisé une augmentation en pourcentage deux fois plus importante.
Le gouvernement britannique souhaite une immigration globale plus faible. Mais en même temps, il veut attirer des travailleurs qualifiés.
« Mais les Européens peuvent choisir de rester dans l’Union européenne, où ils bénéficient des avantages de la libre circulation, plutôt que de risquer de compter sur l’hospitalité d’un gouvernement britannique dans un environnement politique fébrile », précise The Economist.
Il ne serait donc pas étonnant que les futures données de LinkedIn montrent une nouvelle dégradation de l’attrait de la Grande-Bretagne pour les Européens qualifiés.
« Et ce serait regrettable, car le pays bénéficie depuis longtemps de la migration européenne, qu’il s’agisse des tisserands flamands du XIVe siècle ou des huguenots qui ont constitué 10% du capital de base de la Banque d’Angleterre. »
« Londres est devenue une ville beaucoup plus cosmopolite et attrayante après des décennies d’immigration européenne », conclut le magazine.
https://fr.express.live/la-grande-bretagne-seduit-de-moins-en-moins-les-europeens/
Écrit par : L'enfoiré | 12/02/2019
Répondre à ce commentaireBrexit : 1 200 milliards d’euros ont déjà quitté le Royaume-Uni
À l’approche du Brexit, 23 grandes sociétés financières ont transféré environ 1 000 milliards de livres sterling (1 200 milliards d’euros) du Royaume-Uni vers le reste de l’Union européenne. Cela représente une augmentation de 800 milliards de livres par rapport au trimestre précédent. C’est ce que montrent les calculs de la société de conseil EY.
Dans son dernier « EY Brexit Tracker« , la société écrit que « 7 000 emplois financiers hautement rémunérés » ainsi que les actifs correspondants ont été transférés vers des centres financiers concurrents tels que Dublin, Francfort, Luxembourg et Paris.
Selon un rapport de The City UK, le secteur financier britannique emploie actuellement 2,3 millions de personnes. Le secteur génère près de 190 milliards de livres par an pour l’économie britannique et représente près de 12 % du produit intérieur brut total du pays.
Selon EY, il s’agit d’emplois au sommet de l’échelle salariale. On estime que le Royaume-Uni perdra en moyenne 150 000 £ d’impôts par emploi. Au total, il y en aurait pour près de 600 millions de livres.
Outre les 7 000 emplois mentionnés ci-dessus, plus de 2 300 nouveaux emplois seront créés grâce au Brexit. Les 23 sociétés financières sont des banques (10), des assureurs (8) et des fonds d’investissement (5).
EY: «Toutes les entreprises n’ont pas communiqué la valeur des actifs transférés. Mais parmi celles qui l’ont fait, l’EY Brexit Tracker estime la valeur à environ 1 000 milliards de livres sterling. Cela représente une augmentation de 800 milliards de livres par rapport à la fin novembre de l’année dernière. Ce total est susceptible d’augmenter à mesure que nous nous rapprochons du Brexit. Le total des actifs du secteur bancaire britannique est estimé à environ 8 000 milliards de livres sterling.
Dublin est le grand gagnant du Brexit
Dublin est la ville qui a le plus profité de ces transferts. Vingt-huit entreprises ont confirmé qu’elles s’installaient dans la capitale irlandaise ou du moins, qu’elles y ajoutaient des employés et/ou des activités. Au dernier trimestre, elles étaient 27 à dire la même chose.
Francfort a également profité du Brexit en accueillant 21 entreprises. En outre, le Luxembourg (19 sociétés, dont 10 gestionnaires d’actifs), Paris (18), Amsterdam (6), Madrid (6), Milan (5) et Bruxelles (5) en bénéficient également.
Depuis le référendum de juin 2016, 30 des 48 plus grandes banques et sociétés de gestion d’actifs avoir délocalisé leur personnel en Europe. Sinon, elles prévoient de le faire.
Les entreprises sont obligées de délocaliser leurs activités afin de conserver leur accès au marché intérieur de l’UE. C’est une conséquence de la décision de la Grande-Bretagne de quitter l’UE.
EY Brexit Tracker est basé sur les rapports publics de 222 grands fournisseurs de services financiers. Il s’agit de messages diffusés entre le 24 juin 2016 et le 28 février 2019.
https://fr.express.live/brexit-transferts-capitaux/
Écrit par : L'enfoiré | 22/03/2019
Répondre à ce commentaireBruno Coppens chante "Theresa May wants to break free"
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/00/1421089810.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 26/03/2019
Répondre à ce commentaireOn ne comprend pas le Brexit, Ok... allons-y.... pour une explication
Brexit: un parti pousse un peu plus vers la tombe l'espoir de voir l'accord adopté
Le Parti unioniste démocrate (DUP), qui vient d'annoncer son refus de soutenir l'accord de Brexit de Theresa May, est une petite formation ultra-conservatrice à l'intransigeance forgée pendant la guerre civile qui a ensanglanté l'Irlande du Nord.
Depuis toujours eurosceptique, le DUP a voté pour le Brexit contrairement à la population nord-irlandaise qui s'est exprimée à 56% contre. Aujourd'hui, il refuse d'entériner l'accord de divorce négocié par la Première ministre conservatrice avec Bruxelles, estimant qu'il risque d'aboutir à un traitement différent de l'Irlande du Nord par rapport au reste du Royaume-Uni, voire à une réunification de l'Irlande, son cauchemar.
En cause à ses yeux: le "filet de sécurité" ("backstop") qui maintiendrait le Royaume-Uni dans une union douanière avec l'Union européenne avec un alignement plus poussé sur les normes de l'UE pour l'Irlande du Nord. Ce dispositif est conçu comme un dernier recours pour éviter le retour d'une frontière physique avec la république d'Irlande voisine.
Or le soutien de ses 10 députés qui siègent à Westminster est indispensable à Mme May, qui a perdu sa majorité absolue lors des législatives anticipées de juin 2017. Cette déconvenue avait obligé la cheffe de gouvernement à négocier une alliance, monnayée contre une rallonge budgétaire d'un milliard de livres (1,1 milliard d'euros) sur deux ans pour la province.
La semaine dernière, le ministre des Finances Philip Hammond avait refusé de démentir la possibilité d'une nouvelle injection d'argent si le DUP se montrait coopératif.
Mais fidèle à sa réputation d'inflexibilité, le DUP, créé en 1971 par le pasteur fondamentaliste Ian Paisley, a décidé de camper sur ses positions.
"Nous ne laisserons pas la Première ministre ou la horde de Remainers (en faveur d'un maintien dans l'UE, ndlr) nous forcer à soutenir un accord de Brexit toxique", a tweeté mardi Sammy Wilson, député chargé du Brexit au sein de cette formation.
"Sauver l'Ulster de la sodomie"
Violemment anti-catholique avant le tournant des années 2000, le DUP avait refusé toutes les discussions proposées pour sortir du conflit dans les années 1970, 1980 et 1990. Il s'était également opposé aux Accords du Vendredi saint, adoptés largement par référendum en 1998, qui ont mis fin à trente ans de violence entre catholiques nationalistes et protestants unionistes après avoir fait plus de 3.500 morts.
C'est pourtant en vertu de ces accords qu'il partage le pouvoir pour gouverner la province avec son ennemi juré, le Sinn Féin, principal parti républicain de la province britannique.
Au plan sociétal, il est ultra-conservateur: il refuse le moindre assouplissement de la législation sur l'avortement, interdit en Irlande du Nord sauf en cas de danger de mort pour la mère.
En 1977, il n'avait pas hésité à lancer une campagne baptisée "Sauver l'Ulster de la sodomie" pour combattre la dépénalisation de l'homosexualité. Et il s'est évidemment opposé au mariage homosexuel, autorisé partout ailleurs au Royaume-Uni ainsi qu'en République d'Irlande mitoyenne.
Des élus ou ex-élus du DUP, adeptes de courants créationnistes comme la Caleb Foundation, se sont aussi prononcés pour la peine de mort et ont mis en doute le changement climatique.
Premier parti d'Irlande du Nord même s'il a perdu du terrain aux élections de 2017, le DUP est aujourd'hui dirigé par Arlene Foster, dont le père, un policier, avait reçu une balle dans la tête pendant les Troubles, cible des paramilitaires de l'Armée républicaine irlandaise (IRA), attaque à laquelle il avait survécu.
Un scandale lié à la gestion par Mme Foster d'un programme de subventions destiné à encourager les énergies renouvelables a provoqué l'éclatement du gouvernement en janvier 2017. Depuis, le DUP et le Sinn Féin n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur un nouveau gouvernement de coalition et les affaires courantes sont gérées par Londres.
https://www.lalibre.be/actu/international/brexit-un-parti-pousse-un-peu-plus-vers-la-tombe-l-espoir-de-voir-l-accord-adopte-5c9a359ed8ad5874771be6a7
Écrit par : L'enfoiré | 26/03/2019
Gueule de bois des Anglais alors que 29 mars est passé
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/01/1662153576.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 31/03/2019
Répondre à ce commentaire« Le prochain Premier ministre britannique a déjà perdu l’Ecosse »
L’Écosse travaille actuellement sur l’élaboration de textes juridiques qui devraient permettre la tenue d’un nouveau référendum sur l’indépendance. C’est ce que la Première ministre Nicola Sturgeon a déclaré la semaine dernière. Elle a ensuite prononcé un discours devant le European Policy Centre de Bruxelles. Il est possible que ce référendum ait lieu dès l’année prochaine. Mais 2021 semble être l’option préférée. Cette année-là, les Écossais voteront pour un nouveau parlement.
« Peu importe ce que les gens pensent de l’indépendance, un point de convergence est que c’est au peuple écossais de le décider. Les circonstances ont radicalement changé depuis 2014 », a déclaré Sturgeon à Bruxelles. « Les Ecossais doivent avoir la possibilité de choisir avant que les dégâts causés par le Brexit ne puissent plus être stoppés. »
Les Écossais avaient déjà eu l’occasion d’exprimer leur opinion sur leur indépendance en 2014. Mais 55% des Écossais participant à ce référendum avaient opté pour un maintien au sein du Royaume-Uni. Ce référendum était un signe avant-coureur du Brexit. Les jeunes ont opté massivement pour l’indépendance, mais les électeurs les plus âgés ont opté pour le « non ». Deux ans plus tard, ce sont également les plus de 50 ans qui ont scellé le départ de la Grande-Bretagne de l’UE.
L’Écosse a voté à une large majorité (62 %) en faveur du « Remain » (‘Rester’) lors du référendum Brexit de 2016. Tout comme l’Irlande du Nord, mais contrairement à l’Angleterre et au pays de Galles. Le « Remain » l’a emporté dans chacune des 32 régions administratives écossaises. Le score le plus élevé de toutes les villes britanniques a été atteint dans la capitale écossaise d’Édimbourg. Là-bas, 74 % des électeurs ont choisi de rester dans l’UE. « L’Ecosse et le Royaume-Uni suivent un chemin de plus en plus différent », a déclaré Sturgeon (photo ci-dessous).
« Les conservateurs britanniques veulent le Brexit à tout prix »
Entre-temps, il semble également que les conservateurs britanniques soient prêts à renoncer à l’alliance de 312 ans avec les Écossais. Cela sous la devise « Un Brexit à tout prix« . Les Tories ne s’opposent pas au départ de l’Écosse du Royaume-Uni, ne redoutent pas que l’économie de leur pays implose, que l’Irlande du Nord quitte le Royaume-Uni ou que leur propre parti implose, tant que le Brexit est mis en œuvre.
Le fait que Boris Johnson soit celui qui a les meilleures chances de succéder à Theresa May ne fait qu’empirer les choses en Écosse. Lorsque Johnson était rédacteur en chef du magazine The Spectator en 2004, ce magazine avait publié un poème dans lequel on qualifiait les Écossais de « vermine ».
Une Ecosse indépendante a-t-elle un avenir économique ?
La question de savoir si une Écosse indépendante avec ses 5,4 millions d’habitants a un avenir économiquement viable est un autre débat.
Les observateurs notent que sans le soutien de la Grande-Bretagne, l’économie écossaise s’affaiblirait considérablement. L’industrie pétrolière et le secteur financier, entre autres, ont été durement touchés ces dernières années. Ce sont les deux principaux piliers de l’économie locale.
De plus, la Grande-Bretagne serait un partenaire d’exportation beaucoup plus important pour l’Écosse que l’Union européenne. Selon un certain nombre d’experts, l’indépendance pourrait causer un préjudice économique majeur à l’Écosse. La question est de savoir si cela l’emporte sur le désir de l’Écosse de retrouver son indépendance.
De plus, les différences avec l’Angleterre restent considérables. L’Ecosse loue la social-démocratie. Les riches paient plus d’impôts pour maintenir le système de sécurité sociale. Les étrangers sont les bienvenus. L’exact opposé de ce que l’on attend à Londres après le Brexit.
https://fr.express.live/ecosse-nouveau-referendum-independance/
Écrit par : L'enfoiré | 19/06/2019
Répondre à ce commentaireBoris Johnson est Premier ministre: « Make Britannia Great Again? »
En Grande-Bretagne, le parti conservateur Tory a élu Boris Johnson au poste de Premier ministre. À ce titre, il succède à Theresa May, qui a jeté l’éponge après trois votes consécutifs perdus sur son plan de brexit au Parlement.
Comme pour l’élection de Donald Trump en 2016, la publication in extremis d’un certain nombre d’affaires peu reluisantes dans lesquelles Johnson a joué un rôle de premier plan n’a pas eu d’influence sur son élection. Plus les médias attaquent des candidats anti-système, plus ils semblent gagner le crédit des électeurs.
Trump fut l’un des premiers à féliciter Johnson pour sa victoire. « Ils l’appellent Britain Trump », a déclaré le président. « C’est ce dont ils avaient besoin et ce qu’ils voulaient. Je suis très apprécié là-bas. » Trump a maintenant un allié à Londres qui peut être utile pour atteindre son objectif ultime : affaiblir davantage l’UE.
Johnson a obtenu deux fois plus de voix que son collègue de parti, Jeremy Hunt. Le nouveau Premier ministre a reçu le soutien de 92 000 membres du parti. Un groupe de personnes disproportionnellement âgées, riches et anti-UE et représentant à peine 0,3 % de la population britannique.
Lorsque le parti travailliste a désigné de la même manière Gordon Brown comme successeur du premier ministre Tony Blair, Johnson avait qualifié cela de « scandale et de coup d’Etat dans un palais« . « Brown n’a pas été élu », avait alors déclaré Johnson. « organisons des élections immédiatement. »
Nous saurons bientôt si Boris Johnson organisera des élections sur le champ. Mais s’il ne le fait pas, il aura une série de dossier au menu à partir de mercredi, quoi qu’on en pense.
1. Réaliser le Brexit en 100 jours
Johnson a promis de retirer son pays de l’UE le 31 octobre au plus tard. « Do or die » (‘Faire ou mourir’) sont les mots qu’il a employés pour cela. Donc, Johnson a exactement 100 jours pour parvenir à faire une chose que May n’a pas réussi à faire en 1000 jours. Ajoutez à cela la pause estivale des deux côtés de la Manche et il dispose d’environ la moitié de ces 100 jours. Un « no-deal » serait un désastre pour le Royaume-Uni et l’UE. Johnson dit qu’il apportera un regain de positivisme et une « can do-attitude » (‘une attitude de pouvoir faire’) à la table des négociations. Mais personne n’a entendu parler de son plan et de sa stratégie. L’UE ne semble pas du tout impressionnée.
2. Iran
Au cours du week-end, l’Iran a saisi le pétrolier britannique Stena Impero, qui s’était introduit dans les eaux territoriales iraniennes. Une mise en cause refusée par Londres. La saisie serait une mesure de rétorsion pour une action similaire le 4 juillet à Gibraltar. Les Britanniques avaient alors saisi un pétrolier iranien allégué, parce qu’il faisait route vers la Syrie.
Boris Johnson a peu d’options pour répondre à Téhéran. L’économie iranienne a déjà été sanctionnée et une intervention militaire pourrait déclencher un conflit mondial. Johnson ne devra pas compter sur Donald Trump, car Washington n’est pas pressé de protéger les navires britanniques traversant le détroit d’Ormuz. Au contraire, les Britanniques ont fait appel à leurs alliés européens pour mettre en place une puissance navale européenne. Elle doit permettre un passage en toute sécurité dans le détroit d’Ormuz .
3. L’ alliance américano-britannique
Les soi-disant « special relationship » (‘relations spéciales’) entre le Royaume-Uni et les États-Unis sont sous pression depuis un certain temps. Récemment, l’ambassadeur britannique à Washington a été obligé de démissionner après la fuite de plusieurs messages diplomatiques. L’ambassadeur y décrit la manière dont le gouvernement Trump est discuté à Washington. Après quoi, Trump a annoncé qu’il ignorerait désormais l’ambassadeur. Trump et Johnson sont des provocateurs inconventionnels à succès. Le premier a déjà clairement indiqué au second que Londres ne devrait pas espérer un traitement préférentiel si elle ne maintenait pas la même ligne dure contre l’Iran et le géant chinois des télécommunications Huawei
https://fr.express.live/boris-johnson-premier-ministre/
Écrit par : L'enfoiré | 24/07/2019
Répondre à ce commentaireLe Premier ministre britannique : « En cas de no-deal Brexit, la facture de l’UE ne sera plus due »
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a averti le président du Conseil européen Donald Tusk qu’en cas de « no-deal Brexit », c’est à dire de Brexit sans accord, le Royaume-Uni ne paierait que 9 milliards de livres (10 milliards d’euros) au lieu des 39 milliards de livres (42 milliards d’euros) qui avaient été prévus initialement. Les deux hommes se sont rencontrés à l’occasion de la réunion du G7, qui se tient actuellement à Biarritz, en France.
« Si nous ne parvenons pas à un accord, il est certainement vrai que les 39 milliards de livres sterling ne sont plus, à proprement parler, dus », a déclaré Johnson lors d’une interview donnée à la chaîne de télévision britannique ITV. « Il y aura des sommes très substantielles disponibles pour permettre à notre pays de financer ses priorités. Ce n’est pas une menace. C’est une simple réalité », a-t-il ajouté.
Une facture du Brexit négociée par Theresa May
Le montant des 39 milliards de livres mentionné par le Premier britannique correspond au montant convenu par le précédent Premier ministre britannique, Theresa May, et l’Union Européenne.
Cette somme couvre non seulement les engagements financiers pris par l’ensemble des membres de l’UE, y compris le Royaume-Uni (dont les pensions des députés britanniques, qui devront être payées jusqu’en 2064), mais aussi la valeur des actifs à facturer à Downing Street, déduction faite des biens appartenant au Royaume-Uni, et de la quote part des propriétés et des équipements acquis collectivement par le bloc, dont le Royaume-Uni peut réclamer sa part. Cela prend notamment en compte la valeur des actualisée des biens immobiliers situés à Bruxelles, dont l’immeuble principal du Parlement européen, l’immeuble Europa qui héberge les sommets des dirigeants européens, ou encore le QG de Berlaymont qui fait l’objet d’un crédit-bail avec option de rachat à la Belgique en 2031 pour 1 euro… entre autres.
« Pas d’accord, pas de période de transition »
Ce n’est pas la première fois que le Premier britannique brandit cette menace. En juin, alors que c’était encore sa prédécesseure Theresa May qui occupait le 10, Downing Street, il avait déjà déclaré que s’il devenait Premier ministre, il refuserait de payer la note du Brexit tant que l’UE n’offrirait pas de meilleures conditions à son pays. A cette époque, un officiel du gouvernement français avait jugé que le manquement au paiement de cette somme équivaudrait à un défaut souverain.
Londres semble avoir admis cette analyse, et affirme maintenant qu’elle n’accepterait de payer que 9 milliards de livres (soit environ 9,8 milliards d’euros), qui correspondrait au montant de la facture, déduction faite de la somme correspondant à la période de transition. Cette dernière serait en effet inexistante en cas de « no-deal Brexit », affirme le gouvernement britannique. « Si nous partons sans accord, de toute évidence, le Withdrawal Agreement (« accord de retrait ») devient sans objet », a expliqué un officiel britannique au site Politico.
Ironiquement, lors de sa rencontre en tête à tête avec le président du Conseil de l’Europe Donald Tusk dimanche – lequel avait la veille surnommé Johnson « Mr No-deal » -, cette question n’a pas été soulevée. En outre, à la suite de cette entretien, son cabinet a refusé de préciser la somme que le Royaume-Uni accepterait de verser à l’UE au titre de solde de tous comptes à l’issue de son divorce d’avec le bloc.
Les pénuries des scénarii du no-deal Brexit « improbables »
Plus tôt, Johnson avait assuré que la Grande-Bretagne pourrait « facilement faire face » à un Brexit sans accord, une éventualité dont il a rejeté la faute sur l’UE, évoquant son « inflexibilité ».
« Je pense que nous pouvons nous en sortir, c’est un grand, grand pays, le Royaume-Uni, nous pouvons facilement faire face à un scénario de no-deal Brexit ».
Le Premier britannique a également jugées « improbables » les pénuries alimentaires prédites dans le rapport « Operation Yellowhammer », un document top secret du gouvernement britannique visant à présenter de façon réaliste les conséquences pour la Grande-Bretagne d’un retrait de l’UE sans accord, et qui a fait l’objet d’une fuite la semaine dernière. Il a aussi « garanti » que les malades britanniques ne seraient pas victimes de pénuries de médicaments dans cette éventualité.
https://fr.express.live/premier-ministre-britannique-facture-ue-no-deal-brexit/
Écrit par : L'enfoiré | 27/08/2019
Répondre à ce commentaireBrexit et apocalypse
https://youtu.be/BI7gdtDlGoQ
Écrit par : L'enfoiré | 03/09/2019
Répondre à ce commentaireLes électeurs plus âgés scelleront le sort du Royaume-Uni jeudi
Les Britanniques se rendront aux urnes mercredi pour ce que beaucoup appellent les élections les plus importantes depuis la Seconde Guerre mondiale. L'électorat a un choix essentiel à faire, bien qu'il semble peu probable que le résultat - quel qu'il soit - comblera le fossé profond que le peuple britannique divise depuis des années.
Comme ce fut le cas pour le vote du Brexit il y a trois ans, le comportement des votants variera à nouveau fortement avec l'âge des électeurs.
Le parti socialiste travailliste jouit d'un large nombre d'adeptes chez les moins de 35 ans, mais cette avance est diluée chez les 40 ans et plus, qui votent de façon disproportionnée pour le Parti conservateur conservateur.
Les électeurs plus âgés voteront également en plus grand nombre. En 2017, à peine 57 % des 18-19 ans se sont rendus dans les bureaux de vote.
Les travaillistes - menés par un Jeremy Corbyn extrêmement impopulaire - tentent de combler l'écart d'âge depuis un certain temps, tandis que les conservateurs se concentrent sur les personnes âgées avec leur "triple lock", qui garantit des pensions et une sécurité sociale généreuses.
Selon certains analystes, les conservateurs ont tout simplement abandonné les jeunes générations, parce qu'elles pourraient compromettre le Brexit-"do or die" cher à Boris Johnson.
Écrit par : L'enfoiré | 12/12/2019
Répondre à ce commentaireAlors que la campagne électorale au Royaume-Uni est dans sa dernière ligne droite, The Independent s'est procuré mercredi un enregistrement audio dans lequel on entend Michel Barnier, le négociateur en chef de l'Union européenne pour le Brexit, dire que la sortie du Royaume-Uni ne pourra pas se faire selon l'agenda voulu par Boris Johnson, mettant ainsi à mal son principal argument de campagne.
Pour rappel, Boris Johnson ne cesse de répéter à qui veut l'entendre que si son parti gagne les élections, le Brexit sera réalisé avant le 31 janvier 2020. Si tel était le cas, il s'est également engagé à négocier un accord sur les futures relations commerciales avec l'Union européenne endéans les 11 mois. Pas question pour lui de prolonger la période transition qui se terminera en décembre 2020.
Or, comme le montre cet enregistrement, pour Michel Barnier, ce délai est "improbable". "Onze mois est un temps improbable pour une négociation commerciale globale. Donc on ne pourra pas tout faire. Mais on fera le maximum. On fera ce que j'appelle le minimum économique vital", a-t-il expliqué cette semaine devant un groupe de députés lors d'une réunion à huis clos. Les négociations de sortie ayant pris trois ans, il ne serait de toute façon pas étonnant que la signature d'un accord commercial mette plus de 11 mois.
Cet enregistrement montre en tout cas que les leaders européens se préparent à ce que les discussions s'étendent sur plusieurs années.
Si le parti conservateur a refusé de commenter les déclarations de Michel Barnier, les autres partis, eux, n'ont pas tardé à saisir la balle au bond.
"Cela confirme ce que l'on savait déjà, que Boris Johnson est en train de mentir aux électeurs à propos de ses plans pour le Brexit", a réagi Tom Brake, candidat des Lib Dems.
https://www.lalibre.be/international/europe/michel-barnier-met-a-mal-la-principale-promesse-de-campagne-de-boris-johnson-5df254f7f20d5a0c46f831ab
Écrit par : L'enfoiré | 12/12/2019
Répondre à ce commentaireLe referendum est passé et c'est Boris Johnson qui remporte la majorité absolue qui peut lui permettre d'effectuer le Brexit pour le 31 janvier.
C'est maintenant que tout est discuter les termes du divorce.
Maintenant que l’Écosse a envoyé une demande de référendum pour faire sécession avec UK.
Maintenant que l'île d'Irlande imagine pouvoir prendre sa liberté.
Mais en attendant, les Bourses du monde se sont mises à espérer à des jours meilleurs, parce qu'en Bourse, il n'y a que les incertitudes qui tuent.
Pierre Marlet donne deux résultats parallèles:
au sujet de l'anglais: http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/02/3866049527.mp3
au sujet du Commonwealth: http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/00/106338441.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 13/12/2019
10 choses à savoirou à se rappeler sur Boris Johnson, grand vainqueur des élections au Royaume-Uni
Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a récolté une majorité écrasante des voix lors des élections législatives. Il n'a pas tardé à déclarer que le Brexit aurait bel et bien lieu le 31 janvier prochain. "Je vais mettre fin à ces absurdités et nous allons le réaliser à temps", a-t-il déclaré. Portrait.
Origines
Né à New York en 1964 dans une très riche famille. Il suit la filière privilégiée par l’élite britannique: l’Eton College et Oxford. Son grand-père était un ministre de l’empire ottoman, assassiné lors de la guerre civile turque.
Ex-journaliste
Il débute sa carrière dans la presse. Au quotidien The Times d’abord, qui le licencie un an plus tard pour une citation inventée, au Daily Telegraph ensuite, pour lequel il devient correspondant à Bruxelles. Souvent approximatifs, mais toujours grinçants, ses papiers sur l’UE remportent un franc succès outre-Manche.
Brexit
Il a joué un rôle déterminant dans la victoire du “oui” lors de la campagne pour le référendum de 2016 sur le Brexit. Ses mensonges sur le coût de l’appartenance du Royaume-Uni à l’UE lui ont récemment valu une convocation par un tribunal. Il est favorable à un Brexit dur.
Girouette
Il hésite jusqu’au bout avant de choisir qui du camp du “Remain” ou du “Leave” il soutiendait. Il estime finalement que le second choix sera meilleur pour sa carrière. Quelques semaines plus tôt, il avait écrit un vibrant plaidoyer pro-européen… resté finalement dans un tiroir.
Populaire
Au sein de l’électorat conservateur bien sûr, ce qui lui vaut d’être favori au poste de Premier ministre. Mais pas seulement. Il est parvenu à chiper deux fois la mairie de Londres, considérée pourtant comme un bastion de gauche.
Londres
Maire de la capitale entre 2008 et 2016 malgré un bilan jugé très maigre par différents observateurs, il compte parmi ses faits d’armes la suppression d’une partie du péage urbain et la création d’un système de location de vélos dont l’idée a été lancée par son prédécesseur.
Bouffon
Clown, bouffon, gaffeur, pitre... Ses opposants raillent cet adepte de la mise en scène. On lui reconnaîtra qu’il tente toujours de mettre les rieurs de son côté.
Trump
Il ne partage pas avec lui que sa célèbre coiffure d’un blond peroxydé. Les points communs sont nombreux: un nationalisme dur, un problème récurrent avec la vérité et un mépris des conventions internationales.
Il est connu pour ses déclarations-chocs, aussi insultantes que peu diplomatiques: l’UE comparée à Hitler, Hillary Clinton à une “infirmière sadique”, Barack Obama, président “à moitié kényan”.
Farage
Le récent succès électoral du leader d’extrême droite Nigel Farage lui donne les meilleures chances de devenir Premier ministre. Pour son parti, il représente la dernière chance de gagner les élections.
https://www.moustique.be/25113/10-choses-savoir-sur-boris-johnson-grand-vainqueur-des-elections-au-royaume-uni?utm_source=moustique&utm_medium=newsletter&utm_campaign=actu
Écrit par : L'enfoiré | 13/12/2019
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