09/07/2016
L'escalope milanaise
J'avais dit récemment que je retournerais dans ce billet au nord de L'Italie.
Retour au Lac Majeur dont j'ai écrit déjà deux épisodes : "Il a chauffé sur le Lac Majeur" et "Sois belge et tais-toi en Si Bemol Majeur".
Non, je ne vais pas remettre le couvert. Milan, je ne connaissais pas. Cela m'a inspiré ce billet humoristique, quelque peu philosophique et psychologique.
A quoi vous fait penser la ville de Milan ?
A 20 choses à faire ?
Bien sûr, mais encore....
Milan, c'est le temple de la mode, de la haute couture, du design et la capitale italienne des affaires et de la finance.
Préfixe téléphonique "02" identique à Bruxelles.
Une population milanaise légèrement supérieure de 1,4 million d'habitants avec 7421 habitants au km2, tandis que Bruxelles en a 5321 au km2.
Et qui sait, derrière cette façade, cela cache beaucoup de choses, d'intrigues, de conflits dans les affaires de couple...
Pour mettre dans l'ambiance, votre épouse vous dira peut-être que la mode de Milan est en avance d'un an sur les autres, rien que pour vous le prouver que cela valait la peine d'y aller voir de plus près.
C'est ainsi que s'est déroulé notre excursion à partir du Lago Magiore
C'est en train, après une heure qu'on arrive dans la Statione Centrale, la grande gare de Milan.
Le temps de se faire véhiculer dans un métro à vitesse de la lumière mais sans lumière et au quatrième arrêt, à la sortie des entrailles de la terre, la destination de la Piaza Duomo est atteinte en moins de temps qu'il faut pour le dire.
La cathédrale est bien jolie avec ses 135 flèches et ses 3200 statues qui s'y figent à leur sommet pour l'éternité. Le centre de la place avec sa statue en impose par sa grandiloquence...
Mais cela ne fait probablement pas partie des plans intimes de Madame.
A Milan, le passage obligé est donc ailleurs, alors, il vaut mieux commencer par là.
Même sur la cathédrale, la mode n'est pas invalidée par la pub comme on le verra dans les photos.
La ville a une renommée qu'il faut honorer en dehors de l'aspect touristique.
Traverser immédiatement la Galleria Vittorio Emanuele II et tout commence dans le chemin en croix de la galerie.
La Galerie de la Reine de Bruxelles ne fait décidément pas le poids.
Les grandes marques de la mode vont se rassembler : Armani, Ferré, Prada, Trussardi, Versace, Pucci et j'en passe et des meilleurs.
Ensuite, sortons vers le nord, vers ce qu'on appelle le "Quadrilatero della Moda et le corso Venezia".
A l'extérieur, le "Teatro alla Scala" ne paye pas de mine face à la statue de Leonardo da Vinci qui doit probablement réfléchir aussi à ce qui va suivre.
On arrive à "L'un des plus beaux quartiers et des plus harmonieux de la ville", est-il dit dans le guide touristique.
Ici, ce sont les "Excelsior Milano', "Max Mara", DMagazine, Aspesi, Gallo, Pellini, Pirelli pour la mode. Pour le design, il faut compter sur Alessi, DePadova, Frette, Villa Meissen, Hoepli qui offrent leurs services avisés dans différents secteurs.
Si vous n'avez pas de carte de crédit, c'est tant mieux ou tant pis en fonction de l'intérêt de "l'investisseur".
Vous en avez une, c'est un risque du métier milanais en disant bonjour aux dégâts financiers.
Dans la mode, il y a aussi des recettes pour attirer le client et les cartes de crédit annexées au processus.
Dès l'entrée de beaux magasins, comme il faut mettre le client en confiance dans cette période d'insécurité, un gardien se présente dans chacune des entrées de magasin qui vous invite à entrer avec le sourire et la phrase rituelle "rien que pour la beauté des yeux".
Une escouade de vendeuses prend immédiatement le relais.
Souvent, une Asiatique aux yeux bridés, fait partie du lot. Aujourd'hui, les meilleurs clients potentiels viennent de l'Orient.
Ce qui est sûr c'est que si vous n'avez pas d'yeux bridés, vous ne pouvez pas être bridé du côté de la poche "côté cœur".
Le luxe insolent s'affiche de la via Manzoni à la Piaza Montenapoleone pour le lèche-vitrines le plus cher d'Italie.
Que faut-il faire quand on n'est pas riche et que le luxe attire comme l'aimant ?
Conceptualiser une résistance en élaborant une stratégie défensive de replis et en imaginant des actions avant qu'elles ne se produisent. Autant savoir, il faudra ramener quelque chose en souvenir de Milan en dehors de Verdi et de sa Scala.
Dire ensuite fièrement : "cela vient de Milan" en montrant ostensiblement l'étiquette.
Les grands noms de la mode internationale forment un étrange contraste avec avec les anciens palais, mais c'est une caractéristique toute milanaise d'installer la haute couture dans les quartiers les plus monumentaux avec des façades du 18ème siècle.
Cela permet de joindre l'utile de Madame à l'agréable de Monsieur photographe.
C'est un pur calcul d'efficacité en commun.
Mais qu'est-ce qu'est venu faire Napoléon dans ce quartier ?
Chercher un cadeau pour Joséphine peut-être ?
On dit de Milan qu'elle est jeune, branchée, dynamique.
Là, je confirme, il faut être "IN" parmi les branchés et avoir du dynamisme dans la détente en "OUT".
Zigzaguons dans les rues annexes. Continuons jusqu'au Giardini Pubblici à l'anglaise qui contient la Galeria d'Arte Moderna.
Le GAM a été la résidence de Napoléon Ier pendant son règne entre 1805 et 1815.
Les casas se suivent au nom de Dugnani, Rasini, Galimberti, Guazzoni Boschi Stenano ... i tutti quanti jusqu'à la Piazza Babila.
Non, je n'ai pas dit "Piazza Nabilla" qui profite à fond de ses vacances en déshabillés...
Il ne faut pas confondre même si on a envie de dire "#Non, mais allô quoi..." à la vue des prix pratiqués.
Nabilla Benattia, représentante de la mode mais qui ne la porte pas souvent dans la vie.
Cette show girl, cette Bimbo a écrit (elle ou un nègre) le livre autobiographique "Trop vite" dans lequel, elle dit "Je ne me plains pas. J'explique. Je réfléchis un petit peu. J'ai une impression d'être beaucoup plus vieille que mes 24 ans à vivre à fond, célèbre par la pub. Je voudrais vivre avec moins d'argent et de bashing".
Un livre qui a été un véritable flop, parait-il.
Tout dans le physique et rien dans la tête?
Elle ne comprenait pas l'humour de De Groodt
Une impression qu'un rien l'habille... ça c'est sûr...
Oui, bon, je sais ce que les femmes répondront à ce sujet, mais retournons à Milan après cet intermède.
Si vous, les femmes, n'êtes pas encore trop fatiguées des magasins, perchées sur vos "chouettes" hauts talons d'échassiers avec le risque de vous faire accrocher dans le moindre trou de la chaussée, redescendons dans les enfers de la mode sur le Corso Venezia qui complétera parfaitement la vue d’ensemble.
De retour à l'hôtel à Stresa, les discussions allaient bon train.
Beaucoup d'Anglais résidant à l'hôtel et la question du Brexit était sur toutes les lèvres britishs surtout masculines.
On aurait dit deux équipes de foot qui s'opposaient avec des accents différents.
Le 24 mai, au lendemain du vote, je sortais le billet, "Goodbye Britain"
Heureusement, le ticket de métro "per la giornata" permettait aux hommes d'éviter tout cela sans fatigue et sans plus d'implosions de portefeuilles et sans émotions à l'Exit.
Quelques photos bien choisies (en un clic) ...
Pourquoi le titre de ce billet "escalope milanaise"?
Faites le test, lancez sur Google le mot "milanaise".
Le moteur de recherche renvoie "escalope", "timbale", "sauce", "risotto", "marmiton", "piccata", "lasagne", "boutonnière"...
Ce qui relie tous ces mots, c'est la cuisine, bien sûr...
Arrêtons-nous au seul mot "escalope".
Voulez-vous quelque chose qui rassemblerait tout avec un peu d'humour ?
Rappel: Recette de l'escalope milanaise:
Couper les escalopes en 4.
De la farine dans une assiette, l’œuf battu avec sel et poivre dans une seconde et un mélange de parmesan râpé et de chapelure dans une troisième.
Passer les morceaux d'escalope par deux fois dans la farine puis dans l’œuf battu et dans le mélange parmesan/chapelure.
Mettre les escalopes au frigo pour 15 minutes pour que la croûte tienne à la cuisson.
Les tomates épépinées en petits dés assaisonnées d'huile d'olive, de sel et d'un filet de vinaigre balsamique à faire chauffer un mélange beurre/huile d'olive dans une poêle. Quand la poêle est bien chaude, faire saisir les escalopes des 2 côtés.
Quand elles sont bien dorées, baisser le feu et laisser cuire encore 5 minutes.
Disposer les escalopes sur les assiettes.
Parsemer les dés de tomates et décorer avec de la roquette.
Verser un filet de jus de citron et déguster.
Donc, en résumé, pour couvrir l'escalope de chapelure, il faut de la farine, un œuf battu, du sel, du poivre, du parmesan râpé, des tomates épépinées assaisonnées d'huile d'olive, du vinaigre balsamique, du beurre, de l'huile d'olive dans une poêle bien chaude jusqu'à ce qu'elle soit bien dorée et décorée avec de la roquette sous un filet de jus de citron.
Tout cela pour que les couches d'enjoliveurs dorées, cache les imperfections de la viande fine qui se trouve à l'intérieur.
Quel rapport avec la mode ?
Un rapport pour celui qui accompagne son épouse dans les magasins et qui ne comprend pas toujours les tenants et les aboutissants de chacun des ingrédients.
Je dois dire que, la veille, j'avais dégusté une escalope milanaise et cette association d'idées malheureuses, cet amalgame douteux, se sont présentés dans mon esprit.
La mode "escalopine", c'est dans le prix qu'il faut la retrouver et l'assigner pour que la mode reste présentable à la femme.
Tout cela pour une mode n'a rien de durable. Une saison à peine..
Mais la maxime ne dit-elle pas : "Plus c'est cher, plus c'est beau, plus c'est de qualité ".
D'accord... mais en théorie seulement.
L'escalope n'est "qu'une pièce de viande résultant d'un mode de découpe particulier donnant une tranche mince qui une fois pannée et farcie devient une paupiette".
La femme, ne serait-elle qu'une tranche mince en équilibre sur des hauts talons....
La paupiette, n'est-elle pas le "pauvre Piette" qui accompagne ?
Plus elle prend de l'âge, plus il lui faudrait de couches de chapelures dorées pour que la "viande" éveille l'appétit ?
Le sex-appeal serait-il inversement proportionnel au nombre de couches pour devenir du "sexe-à-piles" ?
Le charme, une affaire de charisme à mettre en pratique pour faire partie d'une mode ?
N'y a-t-il pas un paradoxe entre partie d'une mode uniformisée ou ne pas l'être pour être différente de sa voisine puisque chaque fanatique de la mode désire être unique et distingués des autres ?
Je me suis retourné vers cet article de Psychologies qui parlait des différentes manières de plaire et de séduire.
"Il y aurait une loi du sex-appeal qui veillerait a la survie de l’espèce à l’appel de la reproduction que nous portons dans nos gènes. L’attraction la plus torride se passe souvent à notre insu, dans des échanges chimiques dont nous ne sommes pas conscients, notamment à travers l’émission de phéromones, ou « molécules de l’amour ». Ce sont elles qui permettraient aux femmes de repérer le mâle dominant avec lequel elles ont le plus de chances de procréer et qui les rendent séduisantes par des mécanismes inconscients par l'odeur et par la voix.
Aujourd’hui, la voix aurait conservé sa capacité à transmettre ces informations sur des qualités non visibles autrefois via deux faces du charme. Nous sommes devenu sensibles à ce qui rend le monde plus beau pour une donner une dimension plus légère, plus festive.
Un homme sera « charmant » parce que de sa bouche s’échappent des mots comme des fleurs, parce que son enthousiasme est communicatif, ses idées inspirantes.
Une femme a « du charme » par sa silhouette, son rire cristallin, son port de tête singulier. Le charme peut devenir « sortilège » et retrouver son sens étymologique de « formule magique ». Il est alors l’ingrédient qui nous égare".
Non, il ne faut pas souffrir pour être belle.
La presse nous informe qu'il y a de plus en plus de commissions d'enquête qui cherchent à améliorer l'efficacité des services de l'Etat.
N'en faudrait-il pas une qui demanderait aux femmes ce qu'elles penseraient être utiles pour améliorer leur charme et leur sex-appeal ?
Tout cela n'est qu'interprétation, de manipulations de la pub.
Oublions mode, habits, costumes, robes... couches d'emballages car il doit y avoir une arnaque de la pub quelque part et qui sait, un véritable hold-up en perspective.
Milan m'a fait penser à un film italien de 1959 "Hold-up à la milanaise" dont le synopsis dit:
"Une bande de petits voleurs romains sans envergure, enrôlés par un malfrat de Milan, se lance dans un gros coup : il s'agit d'attaquer le fourgon qui transporte les recettes du Totocalcio, les paris du football italien. Mais forts de leur mésaventure précédente qui s'est soldée par un échec lamentable et peu glorieux, nos héros décident que cette fois, ils vont organiser le tout méthodiquement. Hélas, le destin en décide autrement : imprévus et grains de sable enrayent le plan établi...".
Ici, rien n'est de petites envergures, pas de malfrats, rien que du commerce de haut vol parfaitement autorisé.
Ne faudrait-il pas pour autant créer une version moderne, remake de ce film puisqu'il reste d'actualité en cette période de l'Euro 2016 ?
Dans le dialogue du film "Hold-up à la milanaise", l'acteur séducteur, Vittorio Gassman, dit que "La femme est comme un marron. Dehors, c'est beau. Dedans, c'est pas bon. Mais je ne parle pas de vous, bien sûr".
Quant aux grains de sable, faudra peut-être les avaler sans les compter...
Soyons pragmatique et conciliant que diable...
Si cela ne marche pas, il restera toujours en dernière extrémité le maquillage.
Mais là encore, il y a des ratés si l'on en croit ce billet qui parle des pires erreurs de maquillages des stars.
La mode a toujours créé un appétit chez toutes les femmes et chez certains hommes dans l'histoire.
Qu’on ne vienne pas me dire que je n’aime pas les belles formes et les belles couleurs.
J'aime ce qui est beau mais plutôt pour les objets et pas pour les femmes réduites à des femmes-objets qui sous ses couches de "chapelures" cachent ce qu'elles sont en réalité.
Pas question de s'enfiler une burka comme je le disais en 2014.
Milan est une belle ville. C'est une évidence.
Mais, si un jour, Messieurs, vous vous mettez à sourire en regardant votre épouse essayer une série de ces couches dans un miroir pour choisir une nouvelle robe, une nouvelle parure quelconque, ne lui parlez pas de cette histoire de l'escalope...
Elle pourrait mal le prendre.
Quant aux hôtels italiens de luxe, France2 en parlait, mercredi.
L'hôtel, on le vit à deux avec le même enthousiasme.
Un intermédiaire se préoccupait d'en diminuer les prix.
Dommage qu'il n'y ai pas d'intermédiaires pour les habits pour femmes
Eriofne,
Citations:
- "Les mots bonne journée sont des mots qu'on a usés, qui n'ont plus de sens, plus de goût, comme les escalopes de dinde industrielle du supermarché. Si vous avez envie que je passe une bonne journée, ne dîtes rien. Souriez-moi. Et je passerai une bonne journée", Jean-Louis Fournier
- “L'Italie est comme un artichaut qu'il faut manger feuille à feuille.”, Metternich
- “Quiconque a un rêve devrait aller en Italie. Peu importe si l’on pense que le rêve est mort et enterré, en Italie, il se lèvera et marchera à nouveau.”, Elizabeth Spencer
5 octobre 2016: Le futur de la mode va utiliser la technologie et utiliser de nouvelles matières.
Publié dans Actualité, Loisirs, Parodie et humour, Voyage | Lien permanent | Commentaires (7) | Imprimer
Commentaires
As-tu remarqué que nous ne sommes plus dans les années soixantes ??
Madame qui se pomponne et Mr qui ouvre son portefeuille ………..c’est un peu ringard.
A part pour les vieux qui entretiennent des jeunes…………..
Les cosmétiques et la mode concernent aussi les hommes.
Eh oui les hommes ont découvert les miroirs et s’y regardent.
Les gammes de soin proposent des produits non gras aux senteurs boisées pour plaire à leur clientèle masculine.
L’épilation n’est plus le privilège des femmes.
Beaucoup d’hommes aiment surprendre et plaire grâce à leur aspect.
Les marques ciblent presque autant les hommes que les femmes.
Le classique pur et dur est dépassé et une touche d’originalité est de mise.
Un homme parfumé ( pas l’aftershave mais le parfum) est tout de même bien agréable !!
Conclusion : tu peux décliner l’escalope au féminin et au masculin.
Écrit par : Leopoldine | 13/07/2016
Répondre à ce commentaireVoilà, une réponse comme je les aime.
C'est absolument vrai.
La séduction est un jeu qui n'a pas de sexe.
Le marketing est passé par là.
La semaine dernière, je regardais "Tout s'explique"
Deux volets, un féminin qui parlait des dessous des dessous féminins
et un masculin qui parlait des slips ou des boxers d'hommes.
http://www.rtl.be/rtltvi/categorie/tout-s-explique/2716.aspx
J'ai toujours des slips.
Je suis un ringard des années soixantes.
Merci de le confirmer...
Écrit par : L'enfoiré | 13/07/2016
Décidément tu seras le dernier des mohicans !
Mais comment fais tu pour irriter tout le monde ?
Il y a 2 hypothèses : soit tout le monde est hyper susceptible soit tu es trop franc.
Je pense que souvent tu n’as pas de pare feu et que sans le vouloir tu charcutes les chairs à vifs.
C’est pas grave mais tu vas t’attirer les foudres de la terre entière.
Maintenant , les gens sont très cons……… et malheureusement tu dois en tenir compte sinon tu vas finir ermite !!
Écrit par : Leopoldine | 14/07/2016
Et non, ermite, c'est pas dans les plans.
La franchise, c'est une marque de fabrique...
car la connerie humaine, j'aime la modeler, la malaxée, la tordre, la lessiver, l'émouvoir après l'avoir reconnue...
Écrit par : L'enfoiré | 14/07/2016
Ce commentaire-là au sujet de Théresa May fait comprendre mieux les choses...
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2016/06/04/to-brexit-or-not-brexit-5763916.html#c8510449
Écrit par : L'enfoiré | 14/07/2016
Répondre à ce commentaireARTE présente: "Scandales de la mode"
De la naissance du bikini au "pétage de plombs" de John Galliano, ce documentaire alerte, florilège de la série du même nom, revisite des décennies de scandales, dans un monde de la mode jamais à court de provoc.
La mode raffole des scandales qui l'aident à défrayer la chronique. Grâce à eux, elle avance, tel un moteur à explosion, et fait parfois évoluer la société, imposant notamment le bikini au nez et à la barbe des gendarmes des plages. Sur un tempo alerte, ce documentaire compile avec humour les images d'archives chics et chocs, revisitant des décennies de débordements et de coups d'éclat. Le milieu de la couture ne s'interdit rien et vend de tout au rayon provoc : la transgression amusée du styliste américain Rick Owens, qui suscite un tollé en dévoilant les parties génitales de ces messieurs ; la révolte efficace de Naomi Campbell et de ses comparses appelant à boycotter les griffes qui n'emploient pas assez de mannequins noires ; l'irascible misogynie de Coco Chanel, qui, en fin de carrière, se répand en propos venimeux dans une interview...
Audaces et dérapages
Personnages saillants de ce film, certains "bons clients" du scandale font régulièrement la une des journaux : Naomi Campbell, encore, connue pour ses frasques et ses retards (y compris au tribunal), John Galliano, dont la trajectoire folle finira par le dérapage antisémite qu'on connaît, Tom Ford, le roi du porno chic, au coeur d'un incroyable imbroglio économique et aux prises avec le tandem Bergé-Yves Saint Laurent. Fin connaisseur du sujet, Loïc Prigent dégoupille, sur un rythme endiablé, les grenades d'un microcosme dont il dévoile les outrances, le cynisme et l'inépuisable inventivité. En voix off, il commente sur un ton pince-sans-rire défilés (très) court vêtus, règlements de compte (parfois sanglants) entre magnats du secteur ou caprices et pied-de-nez délirants des divas fashion
http://www.arte.tv/guide/fr/065917-000-A/scandales-de-la-mode?autoplay=1
Écrit par : L'enfoiré | 27/07/2016
Répondre à ce commentaireLe futur de la mode va utiliser la technologie et utiliser de nouvelles matières.
http://www.rtbf.be/auvio/detail_04-rever-le-futur-la-mode-du-futur?id=2147567
Je ne sais pas si elle mange de l'escalope, mais Laurence était ce matin, au top de sa forme
http://www.rtbf.be/auvio/detail_le-cafe-serre-de-laurence-bibot?id=2147782
Écrit par : L'enfoiré | 06/10/2016
Répondre à ce commentaireÉcrire un commentaire