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16/07/2016

J'aime les Flamands

0.jpgComment peut-on basculer en une semaine de l'esprit de joie et de la fête à celui de l'horreur et de la terreur? C'est une question qui reste sans réponse. Il est évident que cet article a été adapté en fonction des événements, mais pas fondamentalement. J'ai même gardé le titre inchangé de lundi dernier quand son écriture avait débuté. Cet article a eu une cure d'amaigrissement dans un sens et un épaississement dans un autre. Défendre des valeurs de liberté dans le respect de la vie ou se lancer en kamikaze pour défendre un idéal et des idées de chaos... Telle est la question... 

Juillet est une période de vacances et une période de fêtes nationales dans plusieurs pays.

Il a fallu un attentat à Nice qui a suivi la fête nationale française et l'horreur a recommencé avec son cortège de questionnements et d'incompréhension.

Un putain de camion qui a fauché volontairement tout ceux qui se trouvaient sur sa route de misère malgré toutes les précautions prises.  

Les mots ne parviennent pas à expliquer ces actes qui créent des drames. 

Ils arrivent en vrac pour exprimer l'émotion et le choc que chacun ressent devant les événements.

Effets de surprise... Larmes... Solidarité... Résilience...

Ce qui est sûr, c'est que les autorités et la presse vont avoir leur trop plein d'explications... 


...

En janvier, j'écrivais "Terreur dans l'hexagone".

Je ne vais pas planter un nouveau clou dans l'ignominie.

Quant à l'expliquer, c'est aussi difficile que de chercher à comprendre pourquoi nous sommes vivants sur cette terre.

Cela fait partie de notre monde de situations de l'extrême dans un climat qu'il faudra assumer tel quel en prenant des dispositions particulières.

Pour couronner le tout, un putsch militaire raté en Turquie et la loi martiale instaurée. Ce qui a évité peut-être encore plus grave: la guerre civile.

Résultats des "courses", au bas mot, 84 morts à Nice, 265 en Turquie... et des centaines de blessés dans les deux cas.

Enfin, courses, on se comprend...

Qui dit mieux? 

...

Chronologie de la semaine

0.jpgLundi 11 juillet, c'était la fête de la Communauté flamande.

La bataille des Eperons d'Or est à l'origine de cette fête.

A cette occasion, Pierre Scheurette lançait son cri du cœur "J'aime les Flamands". Il exprimait donc son appréciation amoureuse podcast, tout en exprimant son manque de connaissance de la langue de Vondel. 

Il ressortait quelques clichés qui ne le sont, en définitive, que partiellement.

"Le Flamand est du Hollandais inachevé".

"Le Flamand est bon et exigent".

"Il parle mieux le français que nous ne le pourrons jamais le faire en néerlandais puisque que la langue a ostensiblement tout fait pour mettre cette possibilité hors d'atteinte de connaitre la langue".

"Les dialectes flamands partagent plus de caractéristiques avec une maladie de la gorge qu'avec une langue articulée tout en mettant le verbe à la fin de la phrase".

"En Belgique, il y a deux régions (que certains voudraient pays). Il y a le Wallon, le belge du sud et le Flamand, le belge qui travaille au nord"....

0.jpgOui, bon, il y a du vrai et quelques faux bonds dans ces déclarations. 

Bruxellois, une autre cible privilégiée du terrorisme, ramasse tous les coups au milieu.

En mars 2012, Bert Kruysman jouait sa centième représentation de  "La Flandre pour les nuls".

Flamouche, comme il se définissait, il venait expliquer avec humour et autodérision, en missionnaire de paix aux compatriotes francophones pourquoi on est si têtu et difficile à supporter. 

Il cherchait surtout, comme mari idéal dans un mariage mixte, a trouver des solutions, en élargissant le problème de cette "cohabitation", au deux communautés belges.

Il est vrai que 2012 avait été une année pendant laquelle les tensions étaient fortes entre les deux Communautés. 

Son spectacle, il l'avait appelé "La Flandre pour les nuls" puisque le livre correspondant dans la collection célèbre "Pour les nuls" ne semble pas exister.

 

Pendant cinq ans, il avait aussi occupé une place hebdomadaire dans les "Cafés serrés" sur La Première, jusqu'en novembre 2015. 

J'ai repris son avant-dernier qui me parait très significatif:podcast

Mardi, je regardais sur France2 un nouveau "Secrets d'Histoire" qui montrait "Les femmes de la révolution".

Il relatait un épisode qu'on a appelé très justement appelé "terreur"?

Un mot qui apporte "La peur collective qu'on fait régner dans une population pour briser sa résistance.

Ce régime politique fondé sur la peur, sur l'emploi des mesures d'exception, apparaît en France en 1789 pour désigner une réalité nouvelle créée par la Révolution". 

L'outil pour l'exercer "la guillotine".

1.jpgJeudi, jour de la fête nationale française. La soirée du Concert de Paris du 14 juillet qui est considérée comme l'un des grands événements de la musique classique pour la célébrer.

La soirée se termine par un drame. Pas à Paris, mais à Nice. Là où, on s'y attend moins 

Vendredi, la télé belge avait programmé le début d'un documentaire en 8 épisodes: "La France mystérieuse" avec le sous-titre "Lieux maudits": "Partout en France, et depuis des siècles, la malédiction peut prendre des visages aussi effrayants que multiples. Mais le plus souvent, elle s'enracine et s'attache à un lieu, un château, une rue ou une région. La France regorge de ces endroits à la funeste destinée qui, à force de croyances populaires, sont devenus des lieux maudits". 

En final, ce coup d'état en Turquie, dont la Turquie n'avait pas besoin mais qui pose le problème d'un malaise dans l'armée. 

...

Revenons à lundi,

Je ne fais pas partie de cette communauté flamande et ma réponse a été identique. Dire "J'aime les Flamands", c'était un peu provoc aux oreilles de certains francophones. Qu'est-ce qu'aimait Pierre Scheurette chez les Flamands? Il ne le disait pas vraiment. Alors, quand on fait une analyse, on réalise qu'il y a un esprit flamand, un état d'esprit spécifique. 

Pour le comprendre, il faut l'analyser, faire l'effort en ouvrant les vannes de son inconfort en leur parlant. 

Si cela ne marche pas, il faut refermer ces vannes, mais on aura essayé.

Cela s'appelle du pragmatisme pur et dur qui mérite l'adjectif "drastique" en prime.

Tout n'est jamais qu'interprétations et parfois d'expériences malheureuses qui n'ont rien à voir avec l'envie de se forger une opinion sur quelqu'un ou sur un groupe d'hommes. 

Désolé si ce qui va suivre, peut paraître très futile, très banale après ces derniers événements mais cela peut exprimer parfois les sources de beaucoup de choses.

...

La langue

0.jpgNouveau flash back... plus ancien encore...

Ma mère n'a pas voulu m'apprendre le dialecte bruxellois.

Une volonté d'écarter les Flamands?  Une aversion pour la langue? Les deux?

Il se pourrait bien que c'était les deux et elle doit se retourner dans sa tombe à la lecture de cet article. 

De toutes manières, une erreur magistrale que j'ai pu constater après coup. 

En sortant de l'école, j'étais une nullité dans la langue de Vondel et je me retrouvais avec le français comme parachute pour m'exprimer et communiquer avec des rudiments d'anglais. 

Si mes parents avaient pu me familiariser à ce dialecte, à ses anormalités: la construction différente d'une phrase avec le verbe en fin de sa course. Cela m'aurait été moins difficile à la pratiquer si pas à la concevoir.
Aujourd'hui, je baragouine toujours le néerlandais quand je le peux, même si ce n'est pas parfait. Je m'en fous parce que pragmatique, du moment que je comprends et que je suis compris.

Si la langue flamande ou néerlandaise n'est pas nécessairement génial, l'orthographe française ne l'était pas plus.

Celle-ci m'avait opposé à un ancien copain qui ne comprenait pas que le français était d'une telle difficulté pour un Flamand que cela devenait un mur tout aussi infranchissable. La langue qui s'écrit comme elle se prononce, a ma préférence, genre ou pluriel compris. Toutes les lettres qui se prononcent, s'écrivent. Pluriel compris. La langue française ne répond pas à cette volonté avec son orthographe tarabiscotée.

Cette confrontation, je l'avais appelée "Le Chiffre contre la Lettre" en tentant d'y apporter de l'humour. 0.JPG

Ce même 14 juillet, s'ouvrait aussi le Congrès mondial de la Fédération Internationales des Professeurs de Français avec le thème "Le français, langue ardente".  Son représentant, Jean-Marie Klinkenberg, avait dit "La présence du numérique et des nouvelles technologies est capitale. Le fait que l'orthographe n'était plus l'essentiel":podcast

Si le flamand n'est pas ma langue maternelle. J'aime son pragmatisme. 

La Flandre n'est pas uniquement faite d'extrémismes du style "Nieuwe Vlaamse Architekt".

J'ai aussi plusieurs Flamands dans mes connaissances avec lesquels j'ai d'excellents contacts. 

Je me rappelle de Stephane Steeman qui disait que les voitures qui avaient une plaque de voitures qui commençaient avec les lettres "VL", voulaient dire "Valeureux Liégeois".   

0.jpgDonc, lundi, à Bruxelles, on a dansé en oubliant qui a fait quoi.

C'est peut-être ça, le meilleur message à transmettre: faire la fête et rire ensemble.

Il y a eu 11.000 festivaliers pour fêter la Flandre à Bruxelles.

"Nous sommes très contents. C'est incroyable que même un lundi Brussel Danst ait autant de succès", a commenté Eva Drees, la porte-parole de l'organisateur Muntpunt. 

Le lundi après-midi, des "battles" de danse se sont déroulées tout au long de l'après-midi sous l’œil attentif d'un jury international.

Quatorze musiciens flamands ont rendu hommage au chanteur Claude François... Cool, quoi... 

Je ne parle pas assez bien le flamand pour le dire à ma façon de ce que j'en pense.

Qu'en à la traduction des danses que l'on a pratiqué, je ne m'y risquerait pas.

"Nous devons rester en alerte et défendre les Flamands".0.jpg

Une titre d'article qui se retrouve sur deux voies de garage.

Les discours politiques pour cette fête de la communauté flamande ont été plus posés, plus réfléchis, moins incendiaires.

Ce seul écart de langage qui disait "cracher sur les frontières des grèves de Geert Bourgeois, qui faisait penser à celui de Trump et Farage, a créé la polémique.

Il a été recadré et s'est rétracté en tentant de dire qu'on l'a mal compris.

Mais, comme toujours, ce sont les polémiques que l'on retient et pas les accolades. 

1.jpgLe pragmatisme n'aime pas le fanatisme, le purisme, l'intégrisme, l'extrémisme, déguisés derrière des paravents linguistiques, intellectuels ou disciplinaires..

Quand j'ai écrit mon billet sur la Grand Place de Bruxelles, j'avais introduit Eric Zemour qui ne comprenait rien à cet état d'esprit d'opportunisme à la flamande.

La ville de Bruxelles bouffe à tous les râteliers en provenance de tous, qu'ils soient blancs, noirs chocolats, noirs café au lait, jaunes, rouges .... hommes bleus du moment qu'ils descendent de leur chameau.

Les étrangers y sont bienvenus et sont vu comme un investissement pour l'avenir.

C'est au niveau économique de conceptions que les différences sont les plus sensibles.

Dans l'Echo, Paul Kemper du Voka disait cette semaine que "si on laisse travailler les entreprises wallonnes, le communautaire n'aura plus de raison d'être. Les grèves wallonnes, pour lui, sont politiques. Il proposait de réduire les tarifs, de fermer les niches fiscales et les intérêts notionnels, de s'intéresser au coût du vieillissement démographique"

Les questions communautaires restent latentes et se règlent lors des confrontations électorales.

Chaque chose en son temps... Money first.

0.jpgLe pragmatisme peut rectifier une situation sur des sables mouvants par l'adaptation de l'abstraction de son pouvoir.

S'adapter aux nouvelles formes de vie fait partie d'un ensemble de mesures du pragmatisme.

Quand je regarde en arrière sur les articles que j'ai écrit, il y a plus de billets concernant des villes flamandes que wallonnes et je me promène plus souvent dans le nord du pays que dans le sud.

Les billets sur Bruges, Malines,  Gand, Anvers en témoignent. 

J'ai fait du management et la majorité des jeunes qui ont fait partie de mon équipe était d'origine flamande.

Alors quoi? Pourquoi mon attitude pragmatique?

En fait, il remonte aux années 80 pendant lesquelles mon département a été rattaché aux Pays Bas.

Là, au départ, les contacts futures furent catastrophiques.

0.jpgJe bafouais et les Hollandais essayaient de me comprendre vaille que vaille.

- In english, please...

J'ai reçu des cours intensifs en néerlandais.

J'ai bouffé du néerlandais tous les jours jusque dans mes rêves.

J'ai mangé des "maatjes" avec du "karne mel ou du volle melk".

Mais à force d'user, on devient usurier et volontaire jusqu'à s'en amuser à pratiquer une langue qui n'est pas la sienne et ce qui va avec. Plus on en mange, mieux on se porte. Plus on boit aussi..

Après, je n'ai plus jamais entamé une conversation en anglais avec un Hollandais. 

Tout est affaire de motivation.

Quand j'ai quitté, j'ai apporté un échantillon de toutes les bières belges que j'ai pu trouver. Des souvenirs et des anecdotes, j'en ai des tonnes. 

Mieux on parle dans la langue d'un pays, mieux les meilleurs contacts d'amitié se s'affirment même avec imprefection. Un jour, mon chef avait lancé avec un goût de la provoc: "nederlands is toch in dialekt van Duits"... 

En France, souvent unilingue on ne connait pas ce pragmatisme linguistique et économique. 

Toutes réformes se construisent avec difficultés que les grèves n'arrivent plus à solutionner.

Quel est le lien entre ces événements et les Flamands?

Presque aucun.

0.jpgAu matin du 14 juillet, pour prouver que tout est économique, Eric de Staercke s'intéressait aux prix des coiffures :podcast

Le lendemain, après l'attentat par ce camion fou, il revenait en parlant du monde des Bisounours:podcast

Il n’avait pas encore appris le coup d’État manqué. 
0.jpgDes maîtres et les autres qui suivent leur idole en ne retenant qu’une de leurs faces?

A Bruxelles, je n'ai pas assisté à la fête de lundi, mais j'y étais le samedi qui l'a précédé.

J'ai vu qu'on installait des podiums sur la Grand-Place pour danser pour l'occasion.

Et tout à coup, j'entendis des représentants de la conscience de Krishna qui se manifestaient par leurs clochettes.

Qu'allaient-ils faire dans le jeu de quilles communautaire? 

Mettre de l’encens avec une bénédiction en prime sur l'événement pour écarter les sortilèges? Pacifier ou montrer ce qu'ils sont?0.jpg

Après Pierre Scheurette, je me devais d'aimer l'esprit pragmatique flamand...

Ce n'est pas une question d'homme ou de femme, d'un pays, d'une région, d'une langue ou d'une autre, c'est d'un esprit particulier pour que cela marche mieux avec une école philosophique selon laquelle n'est vrai que ce qui a des conséquences réelles dans le monde.

Quant à la fête nationale, ce sera le 21 juillet tandis que la fête de la Communauté française, il faudra attendre septembre. Mais d'elle, j'en ai parlé, il y a presque cinq ans à son quarantième anniversaire.

Comment évoluer dans un espace d'insécurité?

Vivre. 

Ouvrir l’œil. 

Eviter les rassemblements qui sont toujours visées par le terrorisme. 

Garder des relations. 

0.jpgRester solidaire mais plus finement, en solitaire.

Comprendre la philosophie des autres avec psychologie avant de juger.

Imaginer ce qui n'a pas encore été réalisé avec une longueur d'avance comme le terrorisme s'est appliqué à le faire. 

Ce que l'on sait de l'attentat à Nice, ce qu'on sait du putsch militaire en Turquie? Peu de chose, encore.

Notre révolution fut à la suite d'un opéra "la Muette de Portici", en Turquie, un interview en Facetime et un opposant au régime désigné Fethullah Gülen. M. Erdogan accuse l’imam d’avoir mis en place un « Etat parallèle » destiné à le renverser, ce que les « gülenistes » nient.

"Le mouvement de Fethullah Gülen prône un mélange de mysticisme soufie et d’harmonie entre les gens basé sur l’islam. Son enseignement d’un islam ouvert à l’éducation et aux sciences ainsi qu’au dialogue interreligieux lui vaut des millions d’adeptes mais aussi les suspicions des défenseurs de la laïcité en Turquie, Kemalistes".0.jpg

La question n'est pas de se poser qui a raison et qui a tort.

Il n'y a pas de réponse sinon de dire que les deux ont tort de ne pas avoir tenté de comprendre l'adversaire ou d'avoir fait preuve de trop d'autoritarisme.

Les suites de tels actes de rébellion se termine toujours une mobilisation décisive, des actes de guérilla et une chasse aux sorcières dans des purges qui s'accompagnent de terreur... jusqu'au prochain épisode de l'histoire. 

0.jpgParce que à tout, il y a toujours des prémices, des suites et des responsables quand ce ne sont pas des coupables pour confirmer la fragilité de nos sociétés dans lesquels le pouvoir est l'un de ses dérivatifs alors que ce sont des partisans qui suivent leur maître incontestable ou des innocents qui deviennent des victimes.

Les putschs n'ont jamais été très démocratiquement acceptables. ("Cap en Cappadoce" pour l'histoire et la situation actuelle)

Je reprends le texte "Sur la vie" que j'avais trouvé à la Bourse, à la suite de l'attentat à Istanbul pour relier les événements.  

Jacques Brel avait pour les Flamandes, une attention particulière... 

...quant aux Flamingants, il les plaçait parmi les chansons comiques.

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Eriofne,

...

 

Proverbes traduits du flamand,

  • "La paresse est l'oreiller du diable."
  • "Il est bon d'être brave, mais d'être prudent aussi"
  • "Selon ta compagnie, on t'estime"
  • "Ce qui nous manque, nous instruit."

 

16 juillet 2016:0.jpg

Il n'y a pas de culture flamande.

- Et si il y en a une et pas uniquement des petits pois mais un francophone l'ignore

Il suffit d'aller sur Wikipedia pour en avoir une première approche.

Comme il était dit dans l'article, la frontière entre les langues est un moyen d'organiser la ségrégation entre les peuples.

Zamenhof a tenté l'opération de liaison avec une langue artificielle: l’espéranto, sans y parvenir qu'à petites doses. L'anglais lui a raflé la mise, aujourd'hui.

Bruxelles est entre le marteau et l'enclume.

A (re)lire "Le chagrin des Belges" de Hugo Claus.

Une langue a le rayonnement de la grandeur de son pays d'origine.

Aux Pays-Bas, comme dans beaucoup de pays du nord, on sait très bien que l'anglais sera la langue intermédiaire, salvatrice de beaucoup de situations.

Quand mon Sel de bain lance un "Crache-test" au Poivre de salon>>>>

 

17 juillet 2016: Extraits de vidéo sur le résultat de l'attentat de Nice et du coup d'état manqué en Turquie (cliquer sur l'image, ci-dessous)

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18 juillet 2016:
Au sujet de la Turquie, voici l'attitude qu'il faudrait peut-être prendre en considération:podcast. L'écologiste Nollet était interrogé à ce sujet.

0.jpg20-21 juillet 2016:

Le 21 juillet et la fête nationale, j'en ai parlé à plusieurs reprises avec des photos pour les souvenirs.


2015: Juillet, une mois de fêtes nationales
2014: Le compromis "à la belge" ne marche plus
2013: Une fête nationale très spécial
2012: Quand une fête nationale ressemble à une fête
2011: Une (dé)fête nationale spéciale
2010: Etre patriote aujourd'hui, c'est quoi
2008: Que la fête commence, enfin presque
2006: Je t'aime, moi non plus, une fois

Cette année, vu la situation, je n'irai pas voir sur place, mais je ferai acte de présence en différé.

Maître-mot: sécurité et Programme des festivités

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 12 mars 2017: Jan Demoor essaye de faire comprendre ce que sont les Flamandspodcastdans un samedi d'enfer

 

20 décembre 2018: Joyce Azar s'occupe de Daardaar.be, le site d'informations en provenance de la région flamande traduit en français pour informer l'autre région francophone du pays pour faire comprendre ce qui se passe "en face".

Une œuvre publique et démocratique, en quelques sorte0.JPGs.

Elle écrivait que le "Zalig kertfeest" est dépassé et remplacé par "Fijne feestdagen" lié à la sécularisation de la société et non pas sous l'influence de la communauté musulmane. La langue se développe au gré des mutations sociétales. Le blasphème "godverdomme" est remplacé par "fuck" et "shit"... 

Oui, comme nous, le "Joyeux Noël" est devenu "Bonnes fêtes", une fois traduit---->>>

Le site a, parait-il, des difficultés financières pour fonctionner et c'est une quête qui commence.

En 2016, j'ai donc écrit "J'aime les Flamands" mais pas ce que Brel appelait "Les Flamingants" et il en est aussi ainsi avec les Wallons et les Wallingants.

17/1/2019: Bruno Coppens chantait en prenant un Flamand par la main

podcast

3/2/2022:

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22/9/2022: Yvan De Vadder s'exprime sur la politique belge à la suite de son livre "Wanhoop in de wetstraat"

Wanhoop in de Wetstraat - Ertsberg
podcast

11/1/2022: Een verhaal van Vlaanderen
podcast

18/1/2023: Thomas Gunzig parle de cette verhaaal van Valaanderen en imaginant la fédération Wallonie-Bruxelles
podcast

Commentaires

Pourquoi Israël est un modèle en matière de lutte contre le terrorisme

L’Etat hébreu a connu sept guerres et deux intifadas depuis sa création en 1948. Pourtant, Israël est mondialement reconnu comme un excellent exemple de la façon dont un pays peut anticiper un sentiment constant d’insécurité. La politique israélienne de lutte contre le terrorisme repose à la fois sur une stratégie défensive (zones de sécurité, barrières, points de contrôle militaires …) et offensive (infiltration, arrestations préventives, assassinats ciblés …).
Outre la coopération avec l’Autorité palestinienne dans le domaine de la sécurité, cette double approche a permis de réduire significativement le nombre d’attaques majeures. Cela a mené à ce que l’on constate une augmentation des attaques palestiniennes dans lesquelles des armes plus rudimentaires, telles que des couteaux, sont utilisées, au cours des derniers mois.
“La sensibilisation et la résilience du grand public constituent un atout maître”, indique Boaz Ganor, directeur de l’International Institute for Counter-Terrorism (ICT) à Herzliya, près de Tel – Aviv, dans le journal économique français Les Echos.

La politique israélienne de lutte contre le terrorisme repose sur quatre piliers:
1. La société israélienne est très étroitement impliquée dans la lutte contre le terrorisme. Le rôle de l’armée n’y est pas étranger : le service militaire dure trois ans (deux ans pour les femmes). Chaque jeune Israélien bénéficie donc d’une formation militaire durable.
2. Ajoutez à cela l’autorisation de port d’armes de la population en général (comme les Israéliens sont bien entraînés à utiliser des armes à l’armée, il y a 33 fois moins d’incidents qu’aux États-Unis), ce qui permet de réagir très rapidement aux attaques. Alors qu’aux États-Unis, toute discussion concernant le port d’armes relève du “Deuxième amendement”, les Israéliens considèrent le port d’armes comme une nécessité, plutôt qu’un droit. Cela a développé une culture de responsabilité à l’égard des armes, et non un droit.
3. Ensuite, il y a la présence de grandes entreprises privées dans le domaine de la sécurité qui se sont multipliées rapidement avec les nombreux attentats suicides dans le pays depuis le début de la deuxième Intifada.
4. Enfin, il y a la surveillance des médias sociaux. Depuis l’émergence de l’organisation terroriste Etat islamique (EI), Israël a déployé beaucoup de ressources sur le terrain.

Un nouveau type de terreur
Pourtant, l’Etat hébreu est également confronté à des actes terroristes innovants. Le 8 Juin, deux hommes ont ouvert le feu sur les clients attablés à la terrasse d’un café à Tel-Aviv. Selon les services de sécurité israéliens du Shin Bet, les deux hommes ont été inspirés par l’EI, sans avoir été officiellement recrutés ou aidés par le groupe terroriste.
Un nouveau modus operandi pour lequel Israël n’a pas trouvé de réponse.

Source: https://fr.express.live/2016/07/18/pourquoi-israel-est-un-modele-en-matiere-de-lutte-contre-le-terrorisme/

Écrit par : L'enfoiré | 18/07/2016

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La 5e colonne d’Erdogan ? “Je réclame la peine de mort” est devenu tendance… en Belgique

Dans plusieurs villes belges, néerlandaises, allemandes et autrichiennes, des Turcs ont manifesté dans les rues pour montrer leur soutien au président Tayyep Recep Erdogan après l’échec de la tentative de coup d’Etat d’un groupe de militaires en Turquie. Ils ont accusé les partisans de Fethullah Gülen – un adversaire du régime en exil – d’avoir organisé ce putsch.
Qu’il n’y ait aucune preuve pour le moment de cela – Gülen affirme de son côté que c’est le président lui-même qui aurait ourdi ce putsch pour pouvoir museler librement ses opposants – n’a pas empêché les Turcs belges et néerlandais de descendre dans la rue pour exprimer leur soutien au régime Erdogan.
A Beringen dans le Limbourg, ils ont manifesté pendant deux nuits consécutives, sans répit. A Rotterdam, les manifestants ont menacé un cameraman de NOS, l’accusant de ne “colporter que des mensonges”.

Un certain nombre de médias ont commenté ce comportement
“[…] Le grand journaliste [allemand] Hugo Müller-Vogg a écrit sur Twitter que les manifestations étaient “la preuve que l’intégration avait massivement échoué”.
Dans le journal économique allemand Deutsche Wirtschafts Nachrichten, des experts en sécurité disent que les manifestations montrent que Erdogan a le pouvoir de mobiliser rapidement ses partisans en Allemagne. Cela comporte des risques, en partie parce que cela pourrait aussi accroître les tensions liées au conflit turco-kurde en Europe”.
Dans De Dagelijkse Standaard, Tim Engelbart se pose aussi la question de l’intégration de ces manifestants :
“On peut se demander si cette notion de “Hollandais turc” existe vraiment. Car les images d’hier racontent une histoire différente : ce sont des Turcs qui habitent depuis plusieurs générations aux Pays-Bas, et il n’est pas facile de les distinguer des autres. Ils se croient vivre en permanence dans une petite Turquie aux Pays-Bas.
Une évolution inquiétante car elle suggère une chose que presque personne n’ose dire à haute voix : non seulement l’intégration a totalement échoué, mais il n’y a aucun espoir qu’elle réussisse à l’avenir. Ces gens parlent, respirent, et mangent complètement turc. Et ce, après plusieurs générations : comment voulez-vous en faire des Néerlandais modèles ?
Sur Doorbraak.be, Daniel Walraeve se pose la question des convictions de ses manifestants.
“La lutte pour le pouvoir en Turquie ne nous regarde pas. Que des Turcs soient maintenant supprimés par une junte militaire ou un potentat islamiste : c’est avant tout leur propre problème. Ce qui devrait nous causer une grande préoccupation est le fait qu’une grande partie de “nos Turcs” s’enthousiasme pour un tyran étranger. Sous le couvert de la “résistance contre un coup d’État” une partie de nos voisins soutient directement un autocrate meurtrier.
Les manifestants progressistes, bien sûr, restent aveugle au cancer autoritaire dans la communauté turque. Des émeutes comme celles de Beringen sont couvertes par le manteau de l’amour multiculturel. Pourtant, cela pose un grand problème, qui dépasse les quelques centaines de manifestants de vendredi.
Ainsi, le lendemain du coup d’Etat manqué en Turquie, le hashtag # Idamistiyorumest devenu tendance dans la Twittosphère belge (!). C’est l’équivalent turc pour “Je réclame la peine de mort”.

Source: https://fr.express.live/2016/07/18/la-5e-colonne-derdogan-je-reclame-la-peine-de-mort-est-devenu-tendance-en-belgique/

Écrit par : L'enfoiré | 18/07/2016

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Les étapes du coup d'Etat turc raté

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/coup-d-etat-rate-en-turquie-182912

L’éducation visée par les autorités après le putsch avorté.
Le Conseil de l’enseignement supérieur a, pour sa part, demandé la démission de plus de 1500 recteurs et doyens dirigeant actuellement les universités d’État et celles rattachées à des fondations privées. Ce Conseil, YÖK, est l’organisme étatique qui supervise l’organisation des universités.
http://www.lesoir.be/1271121/article/actualite/monde/2016-07-19/turquie-l-education-visee-par-autorites-apres-putsch-avorte

Écrit par : L'enfoiré | 19/07/2016

Un auditeur mouche Nigel Farage en lui rappelant son passé en Belgique

Comment tourner un populiste en dérision ? En le prenant à son propre piège.
Un auditeur de la radio LBC au Royaume-Uni qui interrogeait l’ancien leader du parti xénophobe et europhobe Ukip, a mouché le populiste sur le thème de l’intégration. C’est « important d’apprendre la langue », isn’t it ?
« Je ne peux être plus d’accord avec vous », répond Nigel Farage. Le voilà pris au piège : « Vous avez passé plus de 20 ans de votre vie en Belgique, et pour autant vous ne parlez pas un mot de flamand, d’allemand ou de français », note, grinçant, cet auditeur anonyme.
Nigel Farage, (dés)intégré. (vidéo à l'adresse:

http://www.lesoir.be/1270444/article/actualite/union-europeenne/2016-07-19/un-auditeur-mouche-nigel-farage-en-lui-rappelant-son-passe-en-belgique-vid

Écrit par : L'enfoiré | 19/07/2016

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Culture et pragmatisme vont difficilement de pair car si on se limite à l’utile , on ne découvre et on ne crée rien d’intéressant.

Écrit par : Leopoldine | 19/07/2016

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Le sociologue québécois Guy Rocher dit "la culture est un ensemble lié de manières de penser, de sentir et d'agir plus ou moins formalisées qui, étant apprises et partagées par une pluralité de personnes, servent, d'une manière à la fois objective et symbolique, à constituer ces personnes en une collectivité particulière et distincte".
Donc, ce ne serait pas faux suivant cette définition puisque le culture se retrouverait limitée à une région, un pays, une entité bien définie.
Une population se sent souvent bien quand elle se retrouve parmi ce qui la ressemble.
La culture se vend aussi par son originalité dans son environnement, mais aussi en dehors de lui comme une "marque de fabrique".
Comme dit Jean Guitton, "La culture est le souvenir d'un parfum dans un flacon vide".
Le courage, c'est donc de remplir le flacon par pragmatisme.

Écrit par : L'enfoiré | 19/07/2016

3ème discours du roi Philippe
Attentats, insécurité: le roi Philippe livre un discours grave avant la Fête nationale à la veille du 21 juillet.
Le roi Philippe dit sa « confiance en l’avenir », malgré toutes les « rudes épreuves » de ce début d’année.
Au figuré, le roi a livré ce 20 juillet son discours traditionnel sur fond noir, forcément, celui d’une année, a-t-il résumé d’emblée, marquée par « de rudes épreuves », un « climat d’instabilité et d’insécurité », tout cela après « les attentats », « les crises aux frontières de l’Europe », « les turbulences que connaît l’Union européenne », il en passe…
Sombre tableau. Qui reflète – si l’on peut dire - la réalité à la veille de fête nationale, ce 21 juillet 2016. Une réalité oppressante et multiforme qui renvoie à un phénomène central, à entendre Philippe, qui livre ici, au passage, une clé pour comprendre : « Tous ces événements révèlent des fractures au sein même de nos sociétés ». Des fractures sociales, culturelles, générationnelles que de « faux prophètes », désignant des « boucs émissaires », exploitent pour diviser davantage les peuples, lacérer nos sociétés.

« Renforcer ce qui contribue à la cohésion »
Une seule réponse alors, selon le Roi : « Dans un tel contexte je veux vous encourager à renforcer tout ce qui contribue à la cohésion et la justice dans notre société ». Et, pour ce faire, nous disposons d’ « atouts majeurs », veut-il convaincre: notre « tradition d’ouverture », dont témoigne notamment l’engagement associatif ; la jeunesse, qui dépasse les frontières et aspire au« bien vivre ensemble »; le courage, qui est « notre force intérieure » , et « notre infinie dignité »; enfin le projet européen, à un tournant après le Brexit, et « dont nous avons besoin plus que jamais ».
Ces « atouts », ce sont les conditions de la « confiance en l’avenir » conclut le roi sous la forme d’un vœu, voire d’un appel.

Voici le discours, in extenso:
Mesdames et Messieurs,
Depuis le début de l’année nous avons traversé ensemble de rudes épreuves. Les attentats qui nous ont durement touchés nous laissent avec un sentiment d’insécurité. Les crises aux frontières de l’Europe et leurs effets à l’intérieur de nos pays ont créé un climat d’instabilité et d’incertitude. A tout cela s’ajoutent les turbulences que traverse l’Union européenne suite au référendum britannique.
Tous ces événements révèlent des fractures au sein même de nos sociétés. Entre riches et pauvres. Entre jeunes et moins jeunes. Entre ceux qui ont accès à l’information et à la connaissance et ceux qui en sont dépourvus. Entre ceux qui se sentent chez eux et ceux qui sont à la recherche d’un chez-soi. Entre ceux qui prennent les devants et ceux qui ont peur de perdre. Il faut éviter que de faux prophètes, jouant sur l’émotion, n’exploitent ces fractures et ces vulnérabilités. En désignant des boucs émissaires, ils ne font que creuser davantage les fossés entre religions, entre peuples, et finalement entre nous tous.
Dans un tel contexte je veux vous encourager à renforcer tout ce qui contribue à la cohésion et la justice dans notre société. Pour ce faire, nous disposons d’atouts majeurs.
Tout d’abord, nous avons une longue tradition d’ouverture et d’engagement. La recherche de l’unité dans la diversité anime la majorité de ceux qui vivent dans notre pays. Nous avons une culture de concertation et d’implication du citoyen dans la prise de décisions. Nous avons un tissu associatif et une société civile qui ont fait leurs preuves. Vous qui êtes les moteurs et les chevilles ouvrières d’associations, vous qui vous impliquez pour revitaliser votre quartier ou pour recréer des espaces publics accueillants, vous qui tendez la main à ceux qui aujourd’hui se sentent délaissés ou découragés, vous êtes tous les héritiers de cette tradition. La Reine et moi constatons quotidiennement votre bel engagement, à titre professionnel ou bénévole, à travers tout le pays.
Ensuite, le sentiment d’appartenance et le besoin de participation s’expriment d’une manière nouvelle et créative chez les jeunes. Vous les jeunes cherchez de plus en plus le bien-vivre ensemble avant le confort matériel. Vous aspirez à contribuer à quelque chose qui vous dépasse. Vous avez appris à vous ouvrir aux autres, à d’autres pays et à d’autres cultures. Vous savez que cela engendre l’échange d’idées, la créativité et l’innovation, l’enrichissement culturel et l’épanouissement personnel. Les plateformes sur lesquelles vous vous associez montrent un souhait de partage et une recherche innovante du bien commun. C’est ce même esprit que l’on retrouve dans la véritable pépinière de start-ups et d’entreprises sociales qui émergent dans notre pays. Et vous, les jeunes qui êtes encore à la recherche d’un nouvel élan ou d’un emploi, vous avez en vous une énergie latente que nous voulons vous aider à activer.
Enfin, nous disposons d’une troisième qualité importante : le courage. Le courage auquel je pense est bien plus que de la témérité. Il surmonte les épreuves en s’appuyant sur ce qui est beau et grand. Il exprime une force intérieure qui rejette le confort du défaitisme. La Reine et moi avons, récemment encore, été témoins de ce courage, après les attentats terroristes du 22 mars. Vous, les blessés et les membres des familles touchées, avez réagi à cette épreuve avec une infinie dignité. Vous les membres des services de sécurité et d’intervention, vous avez agi avec un dévouement extraordinaire. Ce courage nous est donné en exemple. Il permet de garder confiance - en nous-même, dans les autres, et dans nos institutions - quand les crises se succèdent et ébranlent nos certitudes.
C’est de ce même élan dont a besoin aujourd’hui le projet européen. Ce n’est pas un hasard si les majorités les plus fortes en faveur du maintien de la Grande-Bretagne dans l’Union européenne se sont exprimées chez les jeunes. Ils ne se sont pas laissé confondre par le faux dilemme entre Union européenne et Etats-membres. Les deux sont complémentaires. Et notre Union est plus que jamais nécessaire. Là aussi, il faudra du courage pour la défendre et pour continuer à l’améliorer.
Mesdames et Messieurs, prenons conscience des atouts qui sont les nôtres. Unissons nos forces, en Belgique et en Europe.
Ayons confiance en l’avenir. La Reine et moi vous souhaitons une belle Fête Nationale".

http://www.lesoir.be/1271779/article/actualite/belgique/2016-07-20/ayons-confiance-en-l-avenir-discours-du-roi-in-extenso-video

Écrit par : L'enfoiré | 20/07/2016

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La nouveauté 2016, c’est le drapeau européen à côté du belge.
Philippe, c’est le roi courageux. Les mauvaises langues disent besogneux. Les admirateurs parlent de ténacité face à l’adversité dans un pays et un monde bien mal en point. Philippe a fait du mot «courage », qui lui va si bien, la marque de fabrique de son discours au peuple belge.
Philippe porte une cravate rose. Pour la gaieté de la couleur et le beau soleil qui est de retour? Il n’y a pas de raison particulière, sinon peut-être qu’il s’agit d’une couleur au-dessus de la mêlée colorée des partis politiques belges.
A la différence de son père qui était systématiquement assis, Philippe a choisi de prononcer tous ses discours debout, devant son bureau situé au Palais de Bruxelles. Le détail du drapeau européen «colle » parfaitement au contenu puisque le roi insiste sur l’union au sein de l’Europe.
L’union? Il semble bien, une fois de plus, qu’au sein de notre grande famille royale, ce ne soit pas vraiment le cas. Aux festivités officielles de ce jeudi, on ne verra dans la tribune ni Albert ni Paola. Le couple royal - et parental — a choisi depuis le début de s’éclipser à ce moment précis, estimant que deux rois dans une fête nationale, c’est un de trop. «Albert ne veut pas faire de l’ombre à Philippe », nous dit-on.

La mystérieuse absence d’Astrid
Bien. Mais pourquoi donc la princesse Astrid a-t-elle choisi de ne pas venir? Car ici c’est une première. Astrid se rendra pourtant jeudi au Te Deum d’Arlon et à d’autres activités à Namur, en fin de journée. Mais elle boude le défilé militaire.
Pourquoi? Mystère. Certains disent qu’elle estime être en manque d’activités officielles et le fait savoir de cette manière. D’autres affirment au contraire que c’est elle qui choisit de ne pas venir aux rendez-vous officiels, concerts ou autres, auxquels elle est conviée tout au long de l’année. «Son absence est un peu incompréhensible », nous souffle-t-on. Le Palais aurait mis pas mal d’énergie pour ramener, en vain, Astrid à la raison.

http://www.lavenir.net/cnt/dmf20160720_00855946/l-union-ne-fait-pas-forcement-la-force-de-la-famille-royale?utm_source=lavenir&utm_medium=newsletter&utm_campaign=flash&utm_content=general-news&M_BT=46623438105

Écrit par : L'enfoiré | 20/07/2016

Le 21 juillet et la fête nationale, j'en ai parlé à plusieurs reprises avec des photos pour les souvenirs.
2015: Juillet, une mois de fêtes nationales http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2015/07/04/bruxelles-pietonnier-5651025.html
2014: Le compromis "à la belge" ne marche plus http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2014/07/03/le-compromis-ne-marche-plus.html
2013: Une fête nationale très spécial http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2013/07/22/une-fete-nationale-tres-speciale-5124640.html
2012: Quand une fête nationale ressemble à une fête http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2012/07/21/quand-une-fete-nationale-ressembla-a-une-fete.html
2011: Une (dé)fête nationale spéciale http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2011/07/22/une-fete-nationale-tres-speciale.html
2010: Etre patriote aujourd'hui, c'est quoi http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2010/07/20/etre-patriote-aujourd-hui.html
2008: Que la fête commence, enfin presque http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2008/07/20/que-la-fete-commence-enfin-presque.html
2006: Je t'aime, moi non plus, une fois http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2006/07/14/je-t-aime-moi-non-plus.html

Cette année, vu la situation, je n'irai pas voir sur place, mais je ferai acte de présence en différé.
Il faut s'adapter...

Écrit par : L'enfoiré | 20/07/2016

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Extraits de la fête nationale

http://www.rtbf.be/auvio/detail_jt-19h30?id=2128418

Écrit par : L'enfoiré | 22/07/2016

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Jan Demoor essaye de faire comprendre ce que sont les Flamands un Haitien-Québecois Deny Laferrierre dans un samedis d'enfer

http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/02/3834199381.mp3

Écrit par : L'enfoiré | 12/03/2017

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Joyce Azar s'occupe de Daardaar.be, le site d'informations en provenance de la région flamande traduit en français pour informer l'autre région francophone du pays pour faire comprendre ce qui se passe "en face".
Une œuvre publique et démocratique, en quelques sortes.
Elle écrivait que le "Zalig kertfeest" est dépassé et remplacé par "Fijne feestdagen" lié à la sécularisation de la société et non pas sous l'influence de la communauté musulmane. La langue se développe au gré des mutations sociétales. Le blasphème "godverdomme" est remplacé par "fuck" et "shit"...
Oui, comme nous, le "Joyeux Noël" est devenu "Bonnes fêtes", une fois traduit
Le site a, parait-il, des difficultés financières pour fonctionner et c'est une quête qui commence.
En 2016, j'ai donc écrit "J'aime les Flamands" mais pas ce que Brel appelait "Les Flamingants" et il en est aussi ainsi avec les Wallons et les Wallingants.

Écrit par : L'enfoiré | 20/12/2018

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Bruno Coppens chantait en prenant un Flamand par la main

http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/01/4055249009.mp3

Écrit par : L'enfoiré | 17/01/2019

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Non, Bruxelles n’a pas oublié le néerlandais
Sven Gatz est Ministre bruxellois des Finances, du Budget, de la Fonction publique et de la Promotion du multilinguisme (Open VLD). Il répond à Luckas Vander Taelen, suite à son opinion de la semaine dernière sur l’emploi des langues à Bruxelles.

Dans sa tribune, Luckas Van der Taelen me range comme un flamand de Bruxelles, qui considérerait la législation sur l’emploi des langues sans importance (DS 27 avril). Il le fait sur la base de quelques tweets sortis de leur contexte et d’un procès d’intention, soit. En tant qu’homme politique en région bruxelloise, vous devez avoir le dos large. C’est comme ça, apparemment.
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Je ne suis pas entré en politique pour faire du statu quo. Une très grande partie de mon parcours au sein des institutions au cours du dernier quart de siècle a porté sur la langue à Bruxelles. Et le néerlandais en particulier. Tant mes amis que mes ennemis le savent.
Lorsque, dans les années 1990, Vic Anciaux et moi-même avons constaté qu’il était très difficile de respecter la législation sur l’emploi des langues dans la capitale, nous avons cherché des solutions. Le problème ne résidait et ne réside toujours pas dans les services régionaux, où le bilinguisme est assuré par un cadre linguistique de fonctionnaires francophones et néerlandophones, où le service dans son ensemble fournit un service bilingue, et non les fonctionnaires eux-mêmes. Pendant des décennies, le nœud du problème est lié aux pouvoirs locaux : les communes (y compris la police) et les CPAS où la législation sur l’emploi des langues stipule que non pas le service mais le fonctionnaire lui-même doit être bilingue. Un meilleur point de départ, certes, mais plus difficile à atteindre dans un pays qui, malgré l’enseignement de l’autre langue nationale dès l’école primaire, ne produit pas de citoyens suffisamment bilingues. Nous avons donc mis au point l’accord de courtoisie linguistique : s’il n’y avait pas de preuve suffisante de bilinguisme au moment du recrutement, un fonctionnaire pouvait passer le test linguistique même après un an de service. Les ministres francophones du gouvernement bruxellois l’ont accepté à l’époque, mais la circulaire officialisant l’exigence linguistique a été cassée au Conseil d’État. A l’initiative du … Mouvement populaire flamand, bien sûr.
Et maintenant, nous entrons dans le vif du sujet. La loi fédérale sur la législation de l’emploi des langues datant de 1966 n’est pas à l’épreuve du temps. La différence entre le personnel statutaire et le personnel contractuel n’est pas claire non plus et n’est pas pleinement appliquée. Dans n’importe quel autre pays, on aurait eu la perspicacité et la volonté de moderniser, de polir et d’améliorer cette loi, avec pour objectif : comment fournir un meilleur service bilingue au citoyen ? Ce n’est pas le cas dans notre pays. De nombreux Flamands trouvent plus confortable de continuer à répéter le mantra « la loi est la loi », en sachant que l’application d’une loi imparfaite à Bruxelles est laissée entièrement à un groupe beaucoup plus petit de Flamands à Bruxelles.
Je voudrais dissiper un éventuel malentendu : en tant que Bruxellois néerlandophones, nous souhaitons être et rester des partenaires de la Communauté flamande, mais nous ne sommes pas votre ligne d’attaque. Si l’on trouve que la législation sur l’emploi des langues à Bruxelles ne fonctionne pas assez bien, il faut faire quelque chose au niveau où les Flamands ont un pouvoir réel et où la loi a été et est faite : à la Chambre des représentants. Et intégrer, par exemple, l’accord de courtoisie linguistique dans cette loi. L’imagination et le courage sont toujours une bonne combinaison politique.
Et n’oubliez pas que depuis longtemps, Bruxelles n’est pas bilingue mais multilingue. Le français, le néerlandais et l’anglais sont de loin les langues les plus parlées, selon le Taalbarometer ( baromètre scientifique des langues) de la VUB. En tant que ministre bruxellois du multilinguisme, je m’y engage pleinement. Sans oublier le néerlandais, bien au contraire : jamais dans l’histoire autant d’enfants bruxellois n’ont été scolarisés dans l’enseignement néerlandophone, jamais autant d’adultes en Région de Bruxelles-Capitale n’ont été formés par la Huis van het Nederlands. Il s’agit d’investir dans le néerlandais et dans le multilinguisme. Ces années d’efforts soutenus de Hugo Weckx, Rufin Grijp, Guy Vanhengel, Jean-Luc Vanraes et de votre serviteur font au moins autant de différence que la législation sur l’emploi des langues.
Veux-tu rendre ton bien meilleur? Toi-même sois-en régisseur.

https://daardaar.be/rubriques/culture-et-medias/mariage-de-lize-spit-et-thomas-gunzig-un-simulacre-pour-stimuler-les-flux-litteraires-nord-sud/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=mariage-de-lize-spit-et-thomas-gunzig-un-simulacre-pour-stimuler-les-flux-litteraires-nord-sud

Écrit par : Allusion | 10/05/2021

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Yvan De Vadder s'exprime sur la politique belge à la suite de son livre "Wanhoop in de wetstraat"

http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/01/2387710889.MP3

Écrit par : Allusion | 23/09/2022

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