Comment le Web oriente vos votes (19/11/2016)
Je n'ai pas caché qu'en février déjà, j'avais l'intuition que Donald Trump allait, au moins, atteindre le dernier round des élections américaine. Il l'a gagné, cette présidence des States.
Comment était-ce possible?
Le titre du Vif Express de la semaine dernière n'était pas équivoque sur le sujet: le Web a influencé les élections américaines.
C'est vrai mais incomplet.
Si vous espériez avoir un scoop avec l'article du Vif pour expliquer le résultat des élections américaines, vous en serez pour vos frais.
En début d'années, J.J. Jespers en parlait dans une discussion intitulée "L'influence des médias et des médias sociaux".
Facebook, Twitter, YouTube ne sont pas des réseaux d'infos.
Tout est gratuit sur le Web... Enfin, presque...
Ce qu'on oublie, c'est que quand c'est gratuit, c'est qu'il y a un officine payeuse en sous-main: la pub, la propagande, loin d'être toutes deux transparentes.
Ils essayent d'unifier les points de vue dans la même soupe "sonnante et trébuchante".
Mon dernier billet sur le sujet des élections, AmerExit, donnait les premiers indices qui expliquaient quelque peu la manière de penser d'une partie importante des Américains en disant qu'il y avait deux Amérique qui cohabitaient mais sans se coudoyer vraiment. D'une côté, les ruraux de l'autre, les citadins.
Mon intuition était née à la suite d'expériences personnelles avec des Américains et de lectures que j'en avais faites.
Que l'on ne pense pas que j'étais un fan du personnage "Trump", pour autant.
Pour moi, les Américains se sont plantés un clou dans le pied avec Trump.
Mais bon, on ne revient pas sur les erreurs du passé et on les assume au mieux que l'on peut même par des retombées des effets papillons.
Il faut se rappeler qu'Internet, le Web, Google, Facebook, Tweeter, IP adresses, GPS (*) et la plupart des réseaux sociaux sont tous sous la botte des Américains comme le sont les produits qu'ils ont introduit chez nous en remerciement de leurs efforts pendant la 2ème guerre mondiale.
S'ils le désirent, ils coupent tous les circuits et toutes les communications avec le monde.
C'est dire notre faiblesse dans un contexte stratégique de blocs d'influences dans lequel nous sommes.
Le Web qui aurait orienté les votes américains dans l'élection de Donald Trump, ce n'est qu'un des pas pour donner ce genre de conclusion.
Ce sont tous les médias qui, en hybrides, ont influencé les citoyens en ne parlant plus que de ses fredaines "Trumpesques".
Tous les médias ont agi en outils, en contenants sans refléter les contenants.
L'outrance paye toujours surtout quand elle part dans tous les sens.
Elle distrait de l'essentiel.
Les décisions d'aller voter sont prises parfois très localement à la suite de conversations dans les saloons au centre du pays.
Ce n'est pas Facebook que j'ai renommé en Fakebook, qui fait tourner exclusivement la bécane américaine.
Ce sont les médias dans leurs généralités qui font la renommée des candidats.
Dans leur Etat respectifs, ils sont souvent gouverneurs.
En campagne, les visites de propagandes en grandes pompes avec le show annexé font décorum.
Les débats ont fait tout autant, sinon plus, en importance au cours des primaires dans des luttes verbales qui descendaient souvent en dessous de la ceinture.
Derniers rounds, les Etats Twin States toujours indécises en équilibre sur le fil terminent les élections avec le système des Grands Électeurs.
Quand on sait qu'une élection américaine tourne aux alentours de 3 milliards de $, cela rendrait Facebook deux à trois fois plus riche qui ne le sont par les recettes de la pub.
Après les élections, que cela se poursuit en foire d'empoigne entre deux mondes philosophiques est naturel.
Le monde des côtes a des vues vers l'extérieur et trouve des bénéfices dans la mondialisation et les exportations de leurs productions.
L'autre ne fait que subir les effets de la mondialisation.
Le Président Obama a apporté un trop immense espoir de renouveau en 2008 quand la crise s'est abattue sur le capitalisme.
S'il a remonté la barre, il a déçu sur plusieurs autres plans du côté de la population.
Ses actions ont été bridées par les Républicains au Congrès et au Sénat pendant presque tout ses deux mandats
Après ces dernières élections, Trump a généré des adversaires qui affichent "Make America with love again", "Not my fucking President".
Il faut dire que les gens de l'Amérique profonde n'ont jamais vraiment aimé d'être gouverné de manière centralisée à Washington.
Ils préfèrent faire leur justice eux-mêmes avec leurs propres armes comme leur deuxième amendement le leur permet.
Alors, Hillary Clinton qui parlait de reprendre le flambeau d'Obama en éradiquant les arrmes, c'était déjà mal parti.
Les Etats Unis sont un pays de pionniers.
Un pays morcelé dont les Etats ne connaissent souvent rien d'autre que leur Etat, leur ville ou leur village. Les traces de la Guerre de Sécession ne sont pas toujours effacées.
Le socialisme, pour eux, c'est l'équivalent du communisme.
L'image que nous avons des Etats Unis, avec les gratte-ciel de grandes villes comme New York, Chicago, qui ne dorment jamais, est loin d'être une exclusivité.
Les villes concentrent les gens dans des mégapoles et d'autres régions sont parfois désertiques dans lesquelles on ne rencontre aucune ville importante sur son passage.
Dans les grands Etats du centre, les cow-boys sont loin d'être des bizounours dans leur ranch. Ce sont de très rudes travailleurs.
Ce n'est pas pour rien que je reprenais le film de Dallas, dans mon billet "Trump-moi ça".
Le libre échange à l'américaine a été une des manières de fonctionner pendant des dizaines d'années, seulement sur les côtes du pays tournées vers l'extérieur.
Ailleurs de moyennes exploitations consommaient localement leurs produits de leur ranch et vendaient leurs excédants de production.
C'est ce monde-là en premier qui a été vidé de sa substance suivi par celui des grandes usines qui tournent plus en automatique.
Ils ont ainsi perdu la face vis-à-vis de la grandeur de leur pays.
La rupture est consommée entre ceux que l'on appelle péjorativement "élites" et les gens qui n'ont qu'une "éducation limitée" à l'essentiel qui sont devenus des exclus de la mondialisation.
Alors quand un Trump le leur rappelle, ils applaudissent et surfent sur la vague du mécontentement généralisé.
"Tous unis contre... tout contre" comme disait Sacha Guitry en parlant des femmes.
Je lisais l'article de Marcel Sel, "Le peuple est con".
Je ne sais s'il voulait désigner une généralité de peuples ou simplement les Américains.
Pourquoi le peuple est-il con?
Parce qu'il est tenu par la barbichette de ses désirs, prisonnier de ses rêves qui eux, ne sont pas gratuits.
Oui, le Web oriente les votes des citoyens et je dirais avec ostentation, "si ce n'était que les votes qui n'arrivent qu'à terme échu d'un mandat politique, ce serait même moins grave".
Le Web n'agit pas uniquement en période électorale.
Le lecteur des médias est analysé, scanné, plombé sur la Web via Google en premier... On sait tout de vous.
Sur Facebook, dans cette catégorie "connerie", on est souvent rassasié.
Bloquer ou autoriser pour rationaliser l'utilisation d'Internet et des réseaux sociaux?
Un choix difficile.
Si tout y était négatif, il y aurait longtemps qu'ils seraient sortis du paysage de la virtualité. Facebook est un outil de rassemblement des maux du siècle.
Quant aux moteurs de recherches, ils sont efficaces et rapides grâce à des algorithmes très soignés, très filtrés.
C'est une occasion de vous cerner, de vous catégoriser, de vous profiler... et de vous cibler.
Consulter le Web peut devenir un calvaire pour celui qui n'a pas l'habitude de l'utiliser.
Le Web est un melting-pot dans lequel tout est imbriqué entre choses importantes, intéressantes et pubs qui interviennent sans même l'avoir demandé.
Si vous trouvez cela énervant, c'est au même prix.
C'est la rançon du don généreux des utilisateurs des réseaux sociaux.
Oui, absolument, on paye en nature sur le net.
Un vieux principe reste pourtant encore en vigueur "seulement ce qui est rare, reste cher".
Il faut donc de plus en plus un esprit critique hors pair, avec capotes et pas uniquement comme pare-feux ou antivirus.
Google, Facebook construisent les grandes gloires de demain à coup de fausses informations et d'actualités interprétées.
Quelques écritures sur un mur et quelques clics "like" pour marquer son enthousiasme ou sa hargne dans un monde bipolaire entre riches et pauvres, où elles ne font pas le poids.
Le mot d'ordre des utilisateurs est pourtant "Bonsoir les tracas et bonjour les plaisirs"..
Pas d'inconfort, pas d'urgence, d'importance au programme...
Des tracas, il y en a suffisamment pendant la journée de travail pour avoir à recommencer en extra-time sur le net.
Oui, quelque part, le peuple est devenu des zombies amusés de leur utilisations du Web.
Le Web doit divertir.
Réfléchir, cela impose plus de temps et du jus de chaussettes, mais le temps manque.
Les amalgames fortuits ne sont pas toujours compris au premier coup d'œil. pas grave, cela sera compris plus tard.
Depuis une douzaine d'années, je fais partie des médias virtuels.
Je me suis constitué une carapace et pas un tremplin sur les marches de la gloire politique.
Je compulse, j'assemble, je rassemble et ce n'est pas toujours évident.
Alors décider entre ce qui est authentique ou mensonger, il faut déjà avoir eu quelques "lunes de miel" bien mielleuses ou bien tordues sur le net.
Le créateur du Web, Tim Berners-Lee, a très bien compris les risques de son bébé.
En 1989, il devenait le "responsable-créateur" du Web, du "www", des HTTP, de URL's et des hyper-links.
Le traitement de l'information et, surtout, de leur communication, ont ouvert un monde complètement nouveau.
Les TICs ont d'abord, ouvert le "bal des gens biens" sous la coupole de l'informatique, ensuite sous le nom générique de "numérique".
Son créateur persiste et signe et raconte encore avec enthousiasme, le futur du Web (sous ce lien: l'avenir du Web.).
Il voudrait réinstaurer les faits bruts sur la toile.
Un avenir constitué de "RAW Linked Data", c'est-à-dire d'informations à l'état brut, non manipulées par une transcription, par un résumé ou par une interprétation médiatique ou autre.
Mais la RAW information n'est plus à la mode avec le temps et l'espace que l'on peut lui accorder.
Même en photos pour gagner de la place, on préfère du format compressé JPG pour nos belles photos.
Etat condensé dont on espère, ne pas avoir perdu trop de détails dans la manipulation.
Tout est désormais "prémâcher", ... "truquer"...
Des logiciels permettent même de corriger les imperfections.
Plus le temps d'élaguer pour ne prendre que les meilleurs tellement la quantité a remplacé la qualité.
C'est dire que la manipulation peut se produire à différents étages sous tous les médias pour forger cette "opinion gratuite".
Sans buzz, les médias perdraient la face devant des concurrents plus "agiles".
Parfois, ce ne sont même plus des professionnels qui fournissent ces infos.
Alors, depuis sa réussite, on dit haut et fort, "place au peuple" dans l'Hexagone...
Lui sait tout.
Enfin, il croit tout savoir puisqu'il a tout à disposition pour juger.
Le mur des lamentations, c'est pour une étape ultérieure en attendant un nouveau cycle d'élection.
Puisque tous les processus mis en place sont imbriqués vers le futur et pas tournés vers le passé.
La presse écrite se restructure, se virtualise, mais avec un effet retard.
Facebook a compris les bénéfices qu'il pouvait en tirer de ce retard.
Alors, Facebook a inventé des murs sur lesquels il faut écrire ses commentaires et ses pensées intimes parfois charmantes, parfois venimeuses ou simplement "liker" pour aller plus vite.
Se forger une opinion demande beaucoup plus de temps et d'esprit critique créé sur les expériences des aléas de la vie.
"La débâcle des élites" lance le journal Mariane.
Et la débâcle de ceux qui n'en font pas partie, on les met au rancart, en pose.
C'est vrai, peut-être réfléchit-elle, mais peut être trop mal.
Google simplifie la vie par la recherche d'informations toujours à disposition dans le "Big Data" à la suite de quelques clics.
Il complexifie tout autant la vie en rendant ses utilisateurs, responsables de leurs actes, face à leur destin et de leurs envies de société.
Un choix presque surhumain quand on ne prend pas le temps d'analyser les tenants et les aboutissants.
Google poussera toujours en avant ce qui lui rapporte et repoussera les autres vers les abîmes.
Google+, le concurrent de Facebook, travaille différemment que Facebook en formant des cercles de correspondances d'idées avec des experts qui mènent le bal.
Ce qui n'est pas nécessairement mieux, puisque cela évite de réfléchir sur d'autres plans parfois tout aussi importants.
Forger un débat, ni Facebook ni Google+ ne se sentent contraints de le fomenter.
Au cinoche "Télé réalité", Frank Underwood de "House of Cards" le fait pour vous.
Les journaux de toutes manières sont tenues de se greffer à l'audience pour tenir la route et à l'argent qu'ils en retire.
Informer est seulement compris dans le prix.
C'est alors, que j'ai lu cet article qui confirme et infirme parfois ce que je venais d'écrire:
"A 38 ans, Paul Horner pense avoir influencé l'opinion de millions d'Américains grâce à son métier de créateur de faux sites d'informations. Depuis sept ans, il inonde Facebook de faux articles, publiés sur de faux sites plus vrais que nature. Des canulars pris au premier degré par nombre d'internautes, voire même par l'équipe de campagne de Donald Trump.
Le Washington Post l'a interrogé sur ses motivations et sa responsabilité dans l'élection de Donald Trump à la présidentielle américaine. Ses réponses sont aussi sans équivoques.
'Mes sites étaient en permanence consultés par des supporteurs de Trump. Jamais je n'aurais cru possible qu'il soit élu. Je pensais juste semer le désordre dans la campagne puisque je déteste Trump.
Ces supporters ne vérifient rien, ils partagent tout et croient en n'importe quoi.
Quand j'ai inventé le canular selon laquelle la communauté amish rigoriste qui refuse le monde moderne, avait constitué un lobby pro-Trump, cette fausse information a été partagée des milliers de fois. Mes fausses infos ont été tweetées par le fils de Donald Trump et son directeur de campagne, lesquels disposaient chacun de centaine de milliers de "followers".
Buzzfeed a démontré qu'à l'approche de l'élection, les internautes de Facebook avait partagé 8,7 millions de fausses informations et 7,8 millions d'articles écrits par de vrais journalistes.
Or, 38% de ces faux articles étaient partagés par les conservateurs et 19% par les libéraux.
Chaque clic sur l'un de mes articles me rapportaient de l'argent, je me suis logiquement mis a écrire des contenus visant particulièrement cet électorat, inventant de nombreux canulars anti-musulmans puisque les républicains les plus à droite, cliquent le plus sur les publicités.
"Le pape soutien Donald Trump", "'Hillary Clinton a vendu des armes à l'Etat islamique", font partie de histoires créés de toutes pièces et qui créent des polémiques sur la quantité des informations fantaisistes circulant en ligne.
Si le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, a réfuté à plusieurs reprises cette idée. Selon lui, c'était "assez dingue". Sa firme a annoncé mardi, tout comme Google, qu'ils allaient désormais lutter contre les sites de "fake news" en les tapant au porte-monnaie.
Leur méthode: empêcher leurs régies publicitaires de publier des annonces sur les sites publiant des informations fausses et souvent sensationnalistes, une mesure susceptible de les étouffer en les privant de financements.
J'ai touché jusqu'à 10 000 dollars par mois grâce à Adsense, la régie publicitaire de Google.
Le succès inédit de ces faux contenus a donné lieu à un néologisme: le mot "post-truth", "post-vérité" en Français.
Élu mercredi mot de l'année par le dictionnaire britannique Oxford, en désignant comme "des circonstances dans lesquelles les faits objectifs ont moins d’influence pour modeler l’opinion publique que les appels à l’émotion et aux opinions personnelles".
Les gens sont juste de plus en plus bêtes. Plus personnes ne vérifient rien. Trump a raconté ce qu'il voulait et les gens l'ont cru. Et quand ces choses se sont révélées fausses, les gens s'en moquaient, parce qu'ils les avaient déjà accepté comme des faits établis. C'est vraiment effrayant. Je n'avais jamais rien vu de tel.
De là à mettre un terme à mon activité ? Pas du tout.
Je prétends faire de la satire. J'espère simplement que Facebook et Google agiront sur ses sites concurrents, mais pas sur le mien que j'estime meilleur. Dans les trucs que je fais, j'y investis du temps. Il y a un but et du sens derrière tout cela. Je n'écris pas de fausses informations juste pour le plaisir.".
Paul Horner se ventait même "Donald Trump a été élu à cause de moi" malgré son aversion vis-a-vis de Trump et des conséquences.
Son seul mobile, l'argent.
L'Echo du 16 novembre parlait de "Breitbart News", plus judicieusement appelé "Trumpbert News".
"Steve Bannon est une personnalité méchante, vindicative, tristement célèbre pour agresser verbalement ses amis supposés et menacer ses ennemis. Il tentera de détruire toute personne qui entravera ses ambitions infinies, et il utilisera toute personne plus grande que lui – Donald Trump, par exemple – pour parvenir à ses objectifs. Bannon sait que dans le “Game of Throne”, on gagne ou on meurt. Et il n’a certainement pas l’intention de mourir. Il tuera tout le monde avant.".
Je vous invite à voir la vidéo "Unfair game" rappelle avec tellement de coïncidences.
Les acteurs sont: Robert Merce, Breitbart News, Steve Bannon, Glittering Steel, SCL Election, Cambridge Analatyca, Facebook...
Les élections par les Grands Electeurs et l'analyse psychologique des indécis et des névrosés, un ciblage des États les plus "sensibles aux changements" pour faire pencher la balance comme le Wisconsin, le Michigan et la Pennsylvanie.
C'est dire que les remous dans l'équipe Trump pourrait être agitée.
C'est vrai, comme le disait Laurence Bibot, jeudi, la méchante de Blanche neige fascine bien plus que les sept nains avec Blanche neige qui, restrictive, donne des conseils sur ce qu'il ne faut pas faire: sans être assez explicative sur les raisons qui consiste à bien-vivre en société.
Braver les interdits, c'est tellement excitant.
A la question posée à l'invité Defraigne qui était là pour donner un avis sur ce qui allait se passer sous la présidence de Trump:
- Est-ce que Donald Trump est méchant?
Il a répondu:
- Le problème, c'est qu'on n'en sait rien, tellement il est imprévisible.
En effet, son programme est resté dans le flou artistique: .
Un Américain, si sa stratégie ne fonctionne pas comme désiré, est capable de changer à 180% avec le premier venu qui aurait de bons slogans dans ses messages pour le supporter.
C'est un peu le reflet de se qui se passe dans ce monde du numérique.
Réparer coûte plus cher que de remplacer, tellement lire du code reste complexe. Alors on réécrit avec un numéro de version qui se terminent par "xx.00" suivi des "xx.01... .02...
Tout cela est évidemment tout à fait contraire au concept de la COP22.
En Belgique, en 2015, on a comptabilisé 10 kg de retour de matériels considérés comme n'étant "plus utilisables".
Les faillites ne sont que des tremplins pour rebondir.
Si Trump en a eu quelques unes à son actif, il les a représentés comme des réussites.
En France, les électeurs du FN ont des sources identiques, mais ne réussissent pas encore avec la même efficacité à l'aveuglette.
Alors, Breitbart, la machine à propagande de Trump, arrive en France.
Marine le Pen a sauté sur l'occasion pour exprimer le bien-fondé de sa stratégie.
Il existe encore beaucoup d'Européens non informatisés qui reste méfiant et anti-numérique surtout dans les populations d'un âge avancé.
Jeudi, le dernier débat des primaires de la droite et du centre n'a pas généré de copie de ce qui s'est passé lors des primaires américaines.
Les États Unis et la France, deux pays où la liberté et la démocratie font partie du petit lait que l'on boit le matin en se levant.
Deux pays qui tentent d'unifier les opinions, les envies, les raisons de vivre, à construire des leurres pour personnes qu'on espère "bien éduquées".
Solidaires avec ses semblables avec des artifices de séduction.
Mark Zuckerberg, le mage de Facebook, minaudait, minimisait l'influence du Web dans les élections et disait que 99% de ce qu'on trouve sur son réseau social, est de l'infos sociales authentiques et 1% d'infos dirigée, digérée en mensongère.
Le Web et les médias sont devenu, quoi qu'on dise, un laboratoire de la pensée convergente vers l'unicité avec des relents de diversités vite oubliées.
Fait-il une médiation pour mettre de l'ordre sur le Web?
- Tout dépend de celui ou de ceux qui seraient appelés à jouer le rôle de médiateur et qui aurait fait de leur médiation, une priorité", dirais-je.
Essayez de remonter en sens inverse, une lame de fond pour creuser la substantifique moelle avec des arguments et vous verrez, on vous lâchera assez vite ou on vous attaquera avec des arguments fallacieux.
Débattre, ce n'est pas cela.
Débattre, c'est écouter, comprendre les arguments cités et puis trouver un compromis avec ses propres présomptions de comment devrait fonctionner la société.
Débattre se faisait dans le passé autour d'une table de discussions.
Le Web fait désormais plus avec moins.
Les distances entre les interlocuteurs n'y est plus un problème.
Le Web restera un subset de la vie de tous les jours.
Son avantage est qu'il permet de dire des choses parfois très dures, voire frisant l'insulte, sans se retrouver avec œil au beurre noir à la sortie d'un débat.
Il faudra seulement réapprendre à apprendre avec de nouvelles normes.
Viser le contenu de la bouteille plutôt que la forme qu'elle a de l'extérieur. Repérer les failles du vin par l'extérieur plutôt que goûter au risque de le trouver amer.
Les nouveaux collaborateurs de Trump
Le général Michael Flint, parfait Trumpiste, désigne l'islam comme une secte qui a pour mission de détruire l'Amérique.
(Cliquez sur l'image)
Chris Christie, en charge de la future équipe présidentielle, a les coudés franches. Il a été pendant deux brefs jours, embourbé dans un scandale ridicule et pathétique comme seuls des élites hors-sol peuvent en fomenter.
Jeff Sessions, ministre de la justice qui a eu un passé raciste.
Reince Priebus nouveau chef de cabinet pur, produit de la caste des républicains, ne contredira pas la tendance générale.
Si comportement monotone, il y a, une dose de calculateurs réduira l'enfermement dans une régularité apaisante.
Quoiqu'on dise, les Américains ont toujours eu une petite longueur d'avance sur la "Vieille Europe" comme disait Donald Rumsfeld en 2003.
Il faudra ne pas la comblé trop vite chez nous.
Restons cool en Belgique...
Quant à Trump, il faudra un peu attendre pour comprendre sa manière d'exercer le management d'une équipe.
La démolition de la marque "Trump" a commencé et pas uniquement sur les 3 façades dans le quartier West Side de Manhattan des immeubles qui étaient la propriété du groupe immobilier Equity Residential. À Manhattan, 83 % des électeurs américains ont voté pour la candidate démocrate Hillary Clinton.
Qui veut travailler avec Trump devra renoncer au statut de lobbyiste.
Quand on sait que New York est la ville qui a le plus de lobbys, cela va créer un nettoyage de printemps dans la ville. Même Josh Pitcock, assistant du vice-président Mike Pence, devra se conformer à cette nouvelle norme en rendant sa carte d'accrédité.
A peine nommé par Trump à la tête de la CIA, Mike Pompéo veut supprimer l'accord nucléaire avec l'Iran. Israël va applaudir.... Les accords ne sont-ils que des papiers avec quelques signatures?
Le futur vice-président Mike Pence, pour certains observateurs, va peupler les cauchemars d'une Amérique privée de démocratie directe dans une alliance de circonstance pour un homme qui a été tout et son contraire, qui a tout professé et n'a pas hésité à se renier pourvu que cela le propulse là où il n'aurait pas dû se trouver.
Trump c'est une franchise, un nom qu'il a compris pouvoir faire fructifier, qu'il serve à vendre des tours d'habitation ou un parti en manque de pouvoir, tout est affaire de marketing et de maîtrise des coûts.
Il le dit "Je suis riche", mais de quelle fortune parle-t-il?
(cliquez sur l'image)
Aux dernières nouvelles, il rembourse la mise des étudiants qui ont payé pour ses cours d'université qu'ils n'ont jamais reçu.
Le Monsieur Propre Trump a décidé de jouer à la tornade blanche en guerrier parfait sans habiter vraiment à la Maison blanche mais en lavant plus blanc que blanc.
Il y a un dicton qui dit que "Celui qui joue avec l'épée, finit toujours par périr par l'épée".
Sera-t-il en même temps, dictateur à vouloir exécuter tout lui-même, à la baguette sur ses collaborateurs, au risque de les voir lâcher la bride un à un, comme ce fut le cas pour Sarkozy ou un manager comme Ronald Reagan qui délègue ses pouvoirs à ses collaborateurs?
Avec de l'humour, cela pourrait devenir un véritable burn-out pour populistes.
Alors, si un jour Trump venait à descendre sur Bruxelles, je lui dirais:
- Hi, Donnald, you are back in the "country" Brussels. So may I ask you to learn a bit about what we call the "zwanze". You will see that to smile could be the solution to many problems in this hellhole.
D'autres encore, plus pragmatiques, pensent déjà à une destitution par impeachment en cours de route.
Michael Moore, comme démocrate dépité, disait de Trump "Quelqu'un d'aussi narcissique finira par enfreindre la loi, peut-être de façon involontaire. Il violera la loi parce qu'il ne s'intéresse qu'à ce qui est le mieux pour lui.".
Ce qu'il oublie, c'est que le vice-président qui n'est pas plus cool, prendrait la suite.
Mais de tout cela, seul l'avenir nous l'apprendra... à condition que les USA reste parmi les démocraties et qu'il n'y aurait pas de coup d'Etat manqué comme en Turquie où l'ivresse du pouvoir peut rendre fou.
Populiste, démagogue ou pragmatique, des qualificatifs que l'on adresse au personnage Trump.
Le Grand oral invitait un spécialiste de la question.
Oui, le titre du livre de "Barack, tu nous manqueras" pourrait être prophétique.
Feuilleton à suivre...
Dallas, ton univers impitoyable...
Eriofne alias L'enfoiré,
(*) Cette semaine, Ariane 5 a lancé 4 satellites européens de navigation Galileo. Le projet Galiléo va enfin pouvoir partiellement concurrencer le GPS américain dans une utilisation limitée en fin d'année. J'en avais parlé dans
Commentaires
Obama explique la victoire de Trump à ses filles
« Les gens sont compliqués. Les sociétés et les cultures sont vraiment compliquées… Ce ne sont pas des mathématiques, c’est de la biologie et de la chimie. Ce sont des organismes vivants et c’est le bazar. Votre travail, en tant que citoyennes, est de se battre constamment pour traiter les personnes avec gentillesse, respect et compréhension. Et vous devez garder à l’esprit qu’il peut y avoir n’importe quand des montées de fanatismes à affronter, ou peut-être que vous les ressentirez vous-mêmes, et vous devrez les vaincre. Et ça ne s’arrête jamais... Vous ne vous en sortez pas en vous mettant en position fœtus. Ne commencez pas alors à penser que c’est l’apocalypse. Vous devez vous dire : ‘OK, il y a des endroits où je peux encore faire avancer les choses’ ».
http://www.lesoir.be/1371565/article/actualite/monde/usa-2016/2016-11-19/obama-raconte-comment-il-explique-victoire-trump-ses-filles
Écrit par : L'enfoiré | 19/11/2016
“Avec Sarkozy, l’Europe tient enfin un populiste qui a perdu”
Après le Royaume-Uni et les États-Unis, le premier tour des élections (primaires) pour la désignation du candidat à la présidence française du parti les Républicains a lui aussi donné l’occasion d’un coup de théâtre. Les médias avaient largement prédit qu’il se solderait par un duel entre le maire de Bordeaux et ancien Premier ministre Alain Juppé et l’ancien président Nicolas Sarkozy, qui voulait être le premier homme politique français à retourner à l’Elysée après une défaite.
Mais rien ne s’est passé comme prévu : Sarkozy a été éliminé au premier tour, tandis que Juppé s’est retrouvé loin derrière un autre ex-Premier ministre, François Fillon. Alors que les sondages n’attribuaient que 15 % des suffrages à ce dernier, il en a recueilli plus de 44 %, soit près de 3 fois plus :
«Le Populisme a perdu au cours de ces élections. Cette fois-ci, il était représenté par Sarkozy lui-même, et il a perdu. La question est maintenant de savoir si Fillon – qui, jusqu’ici, s’est peu frotté aux campagnes électorales – pourra se montré suffisamment armé pour affronter celle qui lui sera opposée dans la bataille finale, selon toute probabilité : Marine Le Pen, le leader de l’extrême-droite ».
Le langage de l’extrême-droite de Marine Le Pen
«Pourquoi Sarkozy a succombé si rapidement peut s’expliquer de plusieurs manières, écrit Olivier Schuermans dans deredactie.be. Depuis son retour en politique, il y a deux ans, il parle de tout, mais plutôt dans la langue de l’extrême-droite de Marine Le Pen. Au cours de sa campagne, il a employé ce même ton dur pour parler de questions telles que la sécurité, l’immigration et l’identité française.
Après une période difficile pour les Français, ils ont besoin d’un vent nouveau. Sarkozy, qui a été pendant de nombreuses années la tête du pays, est loin de pouvoir l’incarner ».
Le roi décapité ne revient jamais au pouvoir
Sarkozy avait employé l’image des rois de France décapités pour dire à François Fillon qu’il avait la conviction que le peuple français conservait une rancune tenace à l’égard des dirigeants qui l’avaient déçu, rappelle Nicolas Domenach dans Challenges.fr.
«Dans notre monarchie républicaine, lorsque les Français coupent la tête de leur roi, il ne fallait pas imaginer qu’ils la recolleraient ensuite sur les épaules, même avec de la colle forte », lui avait-il dit.
Jeudi dernier, l’ancien chef de l’Etat français semblait pourtant penser que cette règle ne pouvait pas s’appliquer à lui, et alors que le journaliste la lui avait rappelée, il lui avait rétorqué cette remarque vindicative :
« Vous vous êtes toujours trompé, vous n’avez rien compris, lançait-il, sous les approbations d’une salle moqueuse. Rien compris à la colère qui saisit ce pays en profondeur. Mais comme je suis généreux, je vous inviterai à boire un verre quand j’aurai gagné. »
Source: https://fr.express.live/2016/11/22/sarkozy-defaite-elections-primaires-france/
Écrit par : L'enfoiré | 22/11/2016
D'un François à l'autre? D'une extrême à l'autre?
Le cas François Fillon reste à analyser.
N'est-il pas très proche de l'extrême-droite en frisant de trop près le parti du même nom?
Écrit par : L'enfoiré | 22/11/2016
La Russie aurait interféré dans la présidentielle pour aider Trump à gagner
C’est ce qu’estime la CIA dans une évaluation secrète dont le Washington Post se fait l’écho. Cette évaluation intervient après que Barack Obama ait ordonné un rapport sur les piratages informatiques menés pendant la campagne.
L’équipe de Trump a immédiatement rejeté les conclusions de la CIA, jugeant que les analystes qui y sont parvenus « sont les mêmes que ceux qui disaient que Saddam Hussein disposait d’armes de destruction massive ».
Mais un peu plus d’un mois après le scrutin qui a vu le républicain l’emporter face à Hillary Clinton, des interrogations demeurent sur la nature de l’ingérence russe dans la campagne.
Obama réclame un examen du processus électoral
Pour tenter d’y voir plus clair avant de remettre les clés de la Maison Blanche à Donald Trump le 20 janvier, le président Obama a réclamé en début de semaine un « examen complet sur ce qui s’est passé lors du processus électoral 2016 », a expliqué vendredi sa conseillère à la sécurité intérieure, Lisa Monaco.
WikiLeaks manipulé ?
Le Washington Post a également révélé qu’une évaluation secrète de la CIA concluait que des personnes liées à Moscou ont fourni au site WikiLeaks des emails piratés sur les comptes de l’ancien directeur de campagne de la candidate démocrate Hillary Clinton, John Podesta, et du parti démocrate, entre autres.
« La communauté du renseignement estime que l’objectif de la Russie était de favoriser un candidat par rapport à un autre, d’aider Trump à être élu », a indiqué au Washington Post un haut responsable mis au courant d’un exposé fait par le renseignement à des sénateurs.
Le Post note toutefois que l’évaluation de la CIA est loin de constituer un rapport en bonne et due forme reflétant la position des 17 agences américaines du renseignement.
Et des interrogations demeurent. Le renseignement américain ne dispose d’aucune preuve montrant que des responsables du Kremlin auraient ordonné à des intermédiaires de transmettre les emails piratés à WikiLeaks, note un interlocuteur du quotidien.
Le fondateur de WikiLeaks Julian Assange se défend d’avoir été manipulé par la Russie pendant la campagne américaine.
Et selon l’évaluation de la CIA, Moscou aurait eu recours à des « intermédiaires » pour éviter d’être directement mêlé à ces pratiques.
http://www.lesoir.be/1388550/article/actualite/monde/2016-12-10/russie-aurait-interfere-dans-presidentielle-pour-aider-trump-gagner
Écrit par : L'enfoiré | 10/12/2016
Allemagne : une amende de 500 000 euros pour chaque fausse information
Des politiciens allemands ont exhorté le gouvernement allemand à prendre des mesures contre les réseaux sociaux tels que Facebook qui laissent des utilisateurs répandre de fausses informations. Ils souhaitent notamment que le réseau social incriminé puisse écoper d’une amende de 500 000 euros.
Le ministre allemand de la Justice, Heiko Maas, a indiqué au journal Süddeitsche Zeitung samedi que le gouvernement allemand voulait instituer des « conséquences juridiques », si les retraits des messages de haine ou des fausses informations n’augmentaient pas sur les médias sociaux.
« Nous nous attendons à ce que Facebook améliore clairement sa pratique des retraits. La norme doit être la loi allemande, a-t-il ajouté, faisant référence à la législation allemande punissant la diffamation. « La diffamation et les médisances ne sont pas couvertes par la loi sur la liberté d’expression », a-t-il rappelé.
Dans Der Spiegel, le président du groupe SPD au Parlement, Thomas Opperman, a expliqué que cette loi visait à obliger les réseaux sociaux à ouvrir un « bureau de protection légale » en Allemagne qui serait ouvert 24/24, 365 jours par an. Ce bureau pourrait être saisi de demandes de retraits de fausses informations par toutes les personnes mises en cause dans ces informations. « Si après un examen approprié, Facebook ne supprime pas le message offensant dans les 24 heures, le réseau social pourra s’attendre à être condamné à payer une amende qui pourra atteindre 500 000 euro », a-t-il expliqué dans Der Spiegel.
Les craintes d’une ingérence russe
Le mois dernier, après s’être déclarée candidate à un quatrième mandat, la chancelière Angela Merkel a dit qu’elle comptait agir contre la propagation de fausses nouvelles. L’Allemagne redoute une possible ingérence russe dans les élections législatives de l’année prochaine.
Angela Merkel a récemment fait part de son indignation au sujet de la circulation des messages trompeurs visant à susciter le ressentiment de la population allemande envers les réfugiés, et qui contribuent aussi à la désaffection croissante pour le parti de la chancelière, et à la montée du parti des populistes d’extrême droite Alternative für Deutschland (AfD).
Des élections législatives sont organisées en Allemagne l’année prochaine et les chances de l’AfD de les remporter ne sont pas négligeables.
1 Américain sur 3 est déjà confronté au phénomène des fausses informations sur internet
Au cours d’un récent sondage mené par Pew Research, près d’un tiers des Américains (32 %) ont admis qu’ils ont été confrontés à de fausses informations en ligne, en particulier dans la perspective de l’élection présidentielle. Un quart des personnes interrogées (23 %) ont reconnu qu’elles avaient partagé une information fausse, et 14 % ont même avoué qu’elles savaient alors que cette information était fausse.
Les deux tiers des sondés pensent que ces fausses informations peuvent avoir un impact sur les opinions des gens.
Source: https://fr.express.live/2016/12/19/allemagne-facebook-projet-de-loi-sanction-fausses-informations/
Écrit par : L'enfoiré | 20/12/2016
Google bloque 200 sites diffusant des fausses informations
Google a déjà interdit l’accès à sa plate-forme de publicité AdSense à 200 éditeurs en ligne en raison de la prolifération de fausses informations. C’est ce qu’affirme Scott Spencer, responsable de la gestion des produits au sein du géant de l’Internet.
Spencer rappelle que l’accès à celle-ci peut être refusé pour diverses raisons, telles que la promotion de produits illégaux, la publicité trompeuse, ou la promotion de sites malveillants, mais il ajoute que récemment, Google a mis l’accent sur la lutte contre les fausses informations qui ont fait la une des médias au cours des 2 derniers mois. Google s’est retrouvé au centre d’une polémique ces dernières semaines en raison de la publication de fausses informations propagées sur le réseau social, que l’on accuse d’avoir influencé les électeurs américains dans la perspective des élections présidentielles.
« De novembre à décembre 2016, nous avons examiné 550 sites qui étaient suspectés de dénaturer le contenu destiné aux utilisateurs, incluant des imitations de médias. Nous avons pris des actions contre 340 d’entre eux pour violation de notre politique, à la fois par la présentation d’informations trompeuses et d’autres délits, et près de 200 éditeurs ont été exclus de notre réseau de façon définitive », précise Spencer. L’identité des éditeurs sanctionnés n’a pas été divulguée.
1,7 milliard de publicités bloquées
Google souligne également qu’au cours de l’année dernière, elle a bloqué 1,7 milliard de publicités parce qu’elles ne respectaient pas la politique de l’entreprise. C’est plus du double par rapport à l’année précédente, au cours de laquelle 780 millions d’annonces avaient été exclues.
En outre, des actions ont aussi été prises contre les 47 000 sites Web faisant la promotion de produits ou de contenus liés à des escroqueries vantant des produits miracles permettant de réaliser des pertes de poids. 15 000 sites ont également été bloqués parce qu’ils contenaient des logiciels indésirables, et 900 000 publicités ont été désactivées parce qu’elle intégraient un logiciel malveillant. Enfin, 6000 sites Web et 6000 comptes ont été suspendus parce qu’ils vantaient des contrefaçons.
Source: https://fr.express.live/2017/01/27/google-interdit-acces-200-sites-fausses-informations/
Écrit par : L'enfoiré | 27/01/2017
Quand Fox News parle de Donald Trump comme la télévision d'État nord-coréenne parle de Kim Jong Un (VIDEO sur le site de LB)
Fox News ou télévision nord-coréenne ? Voici le jeu que l'on pourrait vous proposer sur base de cette compilation de commentaires de journalistes réalisée après l'entrevue entre Donald Trump et Kim Jong Un à Singapour le 12 juin dernier.
De retour dans leur pays respectif, Trump et Kim ont véritablement été portés en héros par leur chaîne de télévision : la télévision d'État pour Kim, Fox News pour Trump. "Le président Trump a accompli ce qu'aucun autre président n'a jamais eu la vision ou le courage de tenter." (Fox News sur Trump)
"Avec l'intelligence de notre vénérable et suprême chef et son courage, le monde peut maintenant être témoin l'apogée de la paix dans le monde et de ce moment crucial pour l'humanité." (La télévision d'État nord-coréenne sur Kim Jong Un)
"Il y a quelques jours, le président Trump a inauguré une nouvelle ère de diplomatie." (Fox News sur Trump)
"Notre vénérable et suprême chef a ouvert une nouvelle et triomphante ère de diplomatie." (La télévision d'État nord-coréenne sur Kim Jong Un)
"C'est quelque chose que beaucoup d'analystes et commentateurs pensaient totalement impossible." (Fox News sur Trump)
"Qui aurait pu penser que ce moment serait impossible ?" (La télévision d'État nord-coréenne sur Kim Jong Un)
"Avec le succès continu de notre président dans chacun de ses projets, qu'il s'agisse de politique intérieure, internationale, de commerce ou de politique étrangère, le président Trump se dresse maintenant plus grand que jamais sur la scène mondiale." (Fox News sur Trump)
"Notre vénérable chef d'État dont le leadership a pu être vérifié par le monde entier, est un héros admiré par tout le monde." (La télévision d'État nord-coréenne sur Kim Jong Un)
"Donald Trump a des instincts différents des nôtres mais la plupart du temps, 99% du temps, ils sont meilleurs que les nôtres." (Fox News sur Trump)
"Nous avons cet exceptionnel chef d'État respecté à travers le monde, un grand homme qu'on ne rencontre qu'une fois dans sa vie comme leader." (La télévision d'État nord-coréenne sur Kim Jong Un)
"On ne peut tout simplement pas comprendre le génie de Donald Trump. Notre président ne craint personne." (Fox News sur Trump)
Le montage montre bien la façon dont Donald Trump est vu et raconté par la chaîne de télévision Fox News, une chaîne ouvertement conservatrice qui peut se targuer d'être la plus regardée aux États-Unis.
L'influence de Fox News avait déjà été remarquée dans l'élection de Donald Trump en novembre 2016, il semble maintenant qu'elle assure le service après vente.
http://www.lalibre.be/actu/international/quand-fox-news-parle-de-donald-trump-comme-la-television-d-etat-nord-coreenne-parle-de-kim-jong-un-video-5b2cadf15532a2968899cffe?utm_source=dlvr.it&utm_medium=gplus
Écrit par : L'enfoiré | 22/06/2018