Comment dialoguer sans agresser? (08/09/2018)

0.JPGEn 2014, je parlais de "Cultiver les relations vraies".
C
e billet m'a servi plus d'une fois.

La semaine dernière, le Vif posait une question qui vaut son poids en cacahuètes: "Comment (enfin) se parler sans s'agresser?".
A
 l'ère des tweets agressifs de Donald Trump, c'est le bon moment pour reposer ce problème qui est loin d'être sans intérêt et sans surprise surtout cette semaine pendant laquelle ce "problème de connexions" est ressorti plusieurs fois.

 

...

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 "Agresser" veut dire "attaquer verbalement quelqu'un, le provoquer. Heurter quelqu'un dans son goût, sa sensibilité par un caractère outré ou déplaisant".
Autant dire tout de suite que depuis quelques temps, cela fait partie des mœurs sur les réseaux sociaux.
Aujourd'hui, on oublie de donner le temps au temps de la réflexion.
Le fond exprimé par des "tweets" à la mode "Trump", "Hemingway des 140 caractères"  s'écrit, dans l'immédiateté d'une émotion et sans aucune analyse foncière.
Un forum n'est plus vraiment un débat résumé avec des "minutes" suivies d'une conclusion comme dans les meetings de jadis.
On y voit la répétition d'un choc de personnalités dans lequel chaque partie reste sur ses positions dans une passe d'armes sans fin, sans apporter un "return on investment".
Déjà une distinction est à faire entre agresser sur le fond ou par les formes utilisés. Insultes et polémiques gratuites se cherchent souvent dans le buzz en soulevant le couvercle d'une bouilloire bouillante imaginaire.
Tout dépend de la susceptibilité ou de la sensibilité maladive ou non d'un interlocuteur qui à l'envie de (re)monter dans ce trolleybus dopé à mort par une réactivité allergique.
Tous dopés à l'adrénaline des contacts?

Extraits de "Le Syndrome d'Eriofne": "Du moment que la polémique reste courtoise, pas trop de problèmes. Dans le cas de l'insulte, la réponse adéquate est de toujours de garder le tête froide et de répondre par l'absurde pour déstabiliser l'adversaire.[..] la polémique agit à tort et à travers par machisme [...] Mais le bouclier de la liberté d'expression est là pour l'accepter.
S
ur le site Agoravox, je connais donc la musique, les notes, les arpèges en si bémol mineur ou en si bémol majeur sous forme de con_certo.
Il en existe d'extrême droite et d'extrême gauche (cf.billet récent).
Foi religieuse d'en haut ou d'en bas, foi de droite ou de gauche et foi en parti-pris multiples font partie du jeu de contacts plus ou moins ardus.
La conclusion pourrait être "à quoi bon discuter dans un tel micmac?".
Il n'y a plus de gagnants, tous sont perdants.
Sur les réseaux sociaux, le manichéisme entre tout blanc et tout noir oublie les nuances infinies.
Il faut du temps pour connaitre ses adversaires idéologiques.
Souvent, aucune indication sur le "know how", la formation, l'âge quand elle ne sont pas exagérées ou ce sont des infos très succinctes.
Alors, il faut du temps pour les apprécier avant de les rejeter quand ils sont incurables.
Souvent généré par la peur de se regarder dans un miroir et par le catastrophisme ambiant, les extrémismes de l'envie créent la zizanie et par le populisme, se cherche des alliés à leur mal être, à leur refus de tout dont ils ignorent même l'existence.
La vie en commun n'existent pas dans l'idée religieuse de "aime ton prochain comme toi-même" mais elle est là pour s'enrichir l'esprit en commun puisqu'on apprend souvent plus de ses adversaires idéologiques que de ses semblables. 
Quand je n'apprends personnellement rien dans un sujet d'article, que ce dernier m'est inconnu, je ne publierais un commentaire qu'avec une certaine réticence.
Comprendre l'autre avec ses différences demande de l'élégance dans les propos, même dans l'arbitraire.
Le repli sur soi, l'obsession sécuritaire, les jeux de pouvoir et la provocation façon "Donald Trump" avec une compétition "solidaire" exercée par la force des mots pour espérer la bienveillance de l'autre, n'invite pas à la coopération et à la communication d'égal à égal.
Râler, c'est gaspiller de l'énergie à fonds perdus quand elle se doit de répondre à l'attaque par une contre-attaque sans réflexions à la hauteur de l’exploit avec une énergie émotionnelle d'un enfant pris en faute qui doit se défendre alors qu'il est déjà le dos au mur.
Les insultes, quand elles existent, ne brillent pas par leur subtilité.
L'article "La méchanceté, tout un art" ne prêche pas à l'esquive astucieuse.
Bien au contraire.
La question principale de cet article du VIF revient à se poser la question "Comment s'affirmer sans écraser l'autre en l'écoutant sans se négliger soi-même?".
Il est proposé d'utiliser le "langage du cœur" comme solution.
Pour cerner la psychologie des enfants du paradis dans le "cloud", c'est trop cartésien, trop cérébral.
J'appellerais cela plutôt "langage d'un cerveau intelligent".
Le groupe des CNV, "Communications Non Violentes", me satisferait quand elle se déroule dans un style "Win-Win".
Contourner les attaques en détournant l'attention est une manière intelligente de résoudre un conflit sans pour cela recourir par des amalgames douteux.
Ré-articuler ce qu’on a appelé « échange » dans la virtualité, pourrait devenir un des moments les plus critiques ou plus intéressants quand cela n'ira plus du tic au toc et du toc au tic.
Cette Communication Non Violente propose 4 étapes enrobées d'expériences pour l'exercer :
  1. l'observation neutre, attentiste et sans préjugé
  2. l'expression des sentiments par les émotions contenues comme témoignage
  3. l'expression des besoins de patrimoine relationnels de la beauté de la vie sans faux-fuyants et sans bomber le torse de ses connaissances imaginaires ou réelles
  4. la demande concrète et réaliste, exprimée par une véracité teintée d'humour, sans interprétation, pour donne du mou dans la cours des miracles du "cloud".
Aujourd'hui, ce ne sont ni les diplômes ni un enseignement en 5ème dan de judo qui importe mais avoir de l'imagination et ses idées neuves qui en ressortent à leurs suites.
Ne pas dire d'emblée "tu as toujours raison" pour clôturer une conversation dont on ne sort que par une désillusion.
Je suis plus admirateur des self-made-men qui réussissent leur vie que de ceux qui sont bardés de diplômes et qui exposent leurs connaissances sans avoir d'obstacle devant eux, tellement leur doctrine est spécialisée.
Ce n'est pas plus une tête bien pleine qui aidera demain au vu que les ordinateurs auront toujours une avance sur eux, mais une tête bien faite.
Une tête qui aura une certaine intelligence aussi bien affective que raisonnée sur les impacts que ses paroles peuvent apporter comme nuisance.

...

Des contacts sur La Libre Belgique

Dernièrement, un copain m'invitait à jeter un coup d'œil dans une autre crèmerie: le journal de la Libre Belgique.
Des articles respectables, mais rien de plus florissant d'idées géniales dans les commentaires qui suivaient.
Mais quand on aime, on ne compte pas et je me suis mis à lire ce bal des "gens biens".
La réflexion commencait par parler de l'OMC..
L'OMC doit être réformée et ne correspond plus aux réalités de la mondialisation !, ouvrait le bal, un certain Philip Web.
Oui, bon et alors...?.
Directement après, il servait du Pinocchio à toutes ses interventions en désignant quelqu'un qui ne pensait pas comme lui.
Je m'attendais à plus de circonspection, j'aurais préféré du Pinot gris au dessert, mais bon quand on n'a rien d'autre à se mettre dans le gosier de plus gouléant.
Je lui ai lancé mon vieil article humoristique "Bons sens ne sauraient mentir" qui rappelait une de mes visites dans le petit village italien de Collodi où Carlo Lorenzini avait fait naître la poupée Pinocchio.
Il l'a trouvé "amusant"... mais il n'en a pas compris le sens caché..
Comme je n'ai pas l'habitude d'écrire à l'encre volatile, attentiste, je n’interférais pas plus sur une tâche mêlée de sortilèges divinatoires.
La démêlée commence et s'envenime progressivement. 
Puis, une multitude de commentaires arriva qui n'avait aucun lien avec l'article.
Tout à coup, Léon De Wée s'en est rendu compte et à réveiller la mêlée.
- Il parle de quoi encore, cet article ????
- Ce Webb que je découvre sur ce fil à l’air d’un sacré imbu de lui- même. dit l'un d'eux .

Au départ, je ne comprenais pas vraiment l'acharnement contre ce "pseudonomisé"  "PW" initial.
Je suis remonté dans le temps en collectant ses "exploits" scripturaux pour découvrir in fine ce que le Sueur Webb pensait et écrivait au sujet de ses contradicteurs dans leur ensemble et j'ai compris l'imbroglio dans un échange entre plusieurs interlocuteurs dynamiques.
@Yvan Simon :  mon cher copain.
@Benoît Harriaux : faites un doctorat à ce sujet.
@JP Otrejacques : Vous avez regardé, c'est dans l'air hier soir; sur le thème de la guerre des étoiles; mais vous n'avez compris ! Concentrez vous sur vos vieilles pierres en Grêce, domaine que vous connaissez sans doute mieux. Vous répétez bêtement une réflexion d'un expert français sans la comprendre dans l'émission sur le guerre des étoiles.
@Alain Sapanhine : Un petit conseil vu votre âge mental et votre ego qui gonfle, gonfle.
@Jean Aimar :  Vous lisez peu, très peu, pour affirmer vos inepties.  Moi,  je vous renvoie vers le site du PT.
@Chris Valentin : Non, les Américains sont venus au nom de la démocratie et de la liberté; c'est tout. Cher néo-nazi, ON VOIT QUE PERSONNE DANS VOTRE FAMILLE NE S'EST BATTUE AU NOM DE CES PRINCIPES.
@Cedric Harmant : allez jouer tout seul, étudiez la législation US au lieu de de dire n'importe quo.
@Frederic Meur : Vous étes homo en plus ? Chacun ses goûts, on vit en démocratie ! Je comprends pourquoi vous n'êtes encore parti en Russie; vous auriez des problèmes là bas !
@Samuel Lecomte ! Vous avez bu trop de carapils aujourd'hui et vous avez une insolation en plus. On prévient les urgences; c'est grave .
@Yvan Simon : Et vous, vous tenez vos infos du bar du commerce CABERDOUCHE; où vous passez votre vie .
@Dominique Bossaert : idiote votre réflexion. Vous travailliez dans un Mac Do aux USA pour dire des stupidités pareilles !.
@Philippe Lecompte : Il y a un prof d'unif qui porte un nom qui a la même consonnance que le vôtre. C'est sans doute vous ???? Êtes vous docteur es sciences pour faire de telles affirmations ou payé ( vendu d'une ONG ) .
@Jean Dockx : Cela s'appelle dire des conneries .
@Philippe Jamin : A bon; c'est pour cela que mes pairs m'ont honoré de prix pour mes écrits. Votre diplôme en pochette surprise; c'est quoi encore ? Votre brillante expérience professionnelle, c'est quoi encore ? Le patron oligarque, est comme vous, un néo nazi.
@Milan Cernagora : Vous avez trouvé du boulot ou êtes toujours à notre charge ! Cela fait des années, secouez vous .
@Libre Belgique : Ce n'est pas la Libre Belgique. c'est une petite bande de communistes, d'anars, gauchistes, ... qui agissent en bande, toujours les mêmes, refoulés d'un autre siècle !
Depuis La Libre s'est arrêtée de donner accès aux commentaires.
Le Sieur Webb avait fait l'étalage de ces diplômes dans un "habeas corpus" de bon aloi. 0.JPG

Sachez qu'aujourd'hui, cher Philip Webb, ça ne marche plus comme ça.
Ce ne sont plus les diplômes qui font l'homme, mais ce que l'on réalise avec eux par l'expérience et par la pratique.
U
ne tête bien faite par l'intelligence est bien plus garante de réussite qu'une tête bien pleine quand les ordinateurs et leur big data, auront toujours une avance dans la plénitude.
Alors, laisse béton.

Passe ton chemin sans te retourner...
Quand on voit squatter la toile pendant les heures où la plupart des gens sont au boulot, il doit y avoir une perte d'énergie con_sidérable.
Transformer les mots polluants en idées inspirantes par l'humour ne l'avait pas plus inspiré.

0.JPGLa modération d'un facilitateur ombudsman aurait pu apporter un plus dans une telle mêlée mais, il était aux abonnés absents ou alors, qui sait, avait-il lâcher la bride volontairement.
Éprouver l'efficacité de la résistance, du raisonnement se fait parfois dans la douleur et le recueillement mais avec l'élégance et l'intelligence du geste "hard" ou "soft".
L'activisme aigu de certains ne s'accompagne pas de réalisations à la hauteur des ambitions pour faire avancer le schmilblick sur l'écran noir de leurs nuits blanches.

...

Plus grave encore...
«Ça va faire un an que je fais ce métier maintenant et j’en ai marre de recevoir des tonnes de messages racistes, insultants. Ça commence à me mettre en colère, vraiment. Et puis, ça me touche, parce que je suis un être humain…»
D'accord de dire d'une manière générale en petit homme vert :
@BalanceTonCon....
Deux vieux souvenirs de circonstance dans la chanson:

 
 
La chronique de Camille De Rijck au sujet de l'histoire de la cantatrice d'opéra, Marian Anderson, venait bien à propos:
podcast.
Comme concluait Cécile Djunga après son coup de gueule contre le racisme, ce qu'il faudrait, c'est : "Utiliser toute cette énergie collective pour que cela soit utile à la société…".
 
Puis, il y a eu l'écho de ce groupement d'extrême-droite "Schild en Vrienden" au look BCBG.
Une autre atteinte par les pensées scabreuses de ce groupement de jeunes: podcast.
Vendredi, rebelote pour expliquer les deux phénomènes dans "Parti pris":podcast.
Lundi dernier, à la RTBF était présenté le fabuleux destin de "Chocolat".
Tant qu'il faisait le clown et qu'il faisait rire le public en se mettant en retrait vis-à-vis du clown blanc, tout allait bien.
Dès qu'il a pensé prendre un rôle plus généraliste et plus humain, au théâtre dans Othello, ce fut sa dernière représentation

 
Jeudi, je visionnais la "Légende noire de la Reine Margot" dans Secret d'Histoire.
La jeune Marguerite avait vécu les événements tragiques dont le massacre de la Saint-Barthémy opposait catholiques et protestants
Les croyances religieuses s'infiltrent aussi là où on ne penserait même pas dans les extrémismes et ne sont jamais très loin idéologiquement, protégées "au nom de Dxxx".
 
0.JPGVendredi, Askolovitch parlait de la recrudescence de l'antisémitisme à Paris avec l'histoire du meurtre de Mireille Knoll:podcast.
Définitivement, cette semaine était chargée d'événements qui tous n'ont pas tous les mêmes impacts, mais les mêmes volontés de détruire l'autre et de ses idées.
La laïcité, la liberté d'expression, le pluralisme des idées, tout comme la démocratie, détiennent les germes de leur propre destruction.
Toutes ces agressions au bon droit sont à sortir de l'ombre avant que celui qui trop faible, ne le supporterait plus et se suiciderait.
Nicolas Vadot y voit le retour du fascisme sous tellement différentes manières

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Réflexions du Miroir

On ne choisit pas un pseudo "L'enfoiré" ou en verlan anagrammé "Eriofne" pour faire dans la dentelle et à jouer au bisounours mais je connais les limites de la ligne rouge à ne pas franchir en mêlant tour à tour des pensées dites "élitistes" ou très prolétaires.
Cette ligne rouge est seulement dans un espace à géométrie variable.
Il y a des copains qui s'étonne que je reste dans l'ombre, que je n'ai pas le culte de l'audience et que je n'attends pas trop de commentaires des contacts sociaux.
Les contacts, je les ai en privé.
Je ne règle mes comptes pas sur la toile à la vue de la smala.
Le plus souvent, j'introduis leurs commentaires qui me semble pertinents pour construire ma base de données personnelle.

"Réfléchir (penser, peser le pour et le contre, écrire, discuter, débattre, ...)  est une perte de temps et ne sert à rien si les réflexions ne sont suivies de décisions et d'actions", me disait un autre copain.
La réunionite aiguë, je l'ai connu et elle n'avait pas plus d'efficacité dans beaucoup de cas. 
Objectiver ses contacts, c'est pour que des décisions et des actions soient prises après une réflexion groupée préalable mais qui ne crée pas un autre "overhead" et un temps perdu.  
On finit par avoir raison par consensus, mais tout dépend comment on le fait.
Parfois, il faut jouer au troll humoristique pour faire dévier un débat trop houleux même si cela frise l'inutilité à débattre.
Avec, une expérience de forums de discussions de près de 14 ans en tant que commentateur d'agoravox.fr, précédemment en tant que rédacteur et même modérateur, il ne faut pas me faire prendre des vessies pour des lanternes.
"Le bonheur d'être différent" n'est pas un titre choisi au hasard et dans la précipitation ni par Josef Schovanec ni par moi-même.
Le livre "Einstein, le sexe et moi" d'Olivier Liron, un autre autiste Asperger devrait apporter une réponse complémentaire par l'humour:podcast.
 
0.JPGJe serais plutôt sur les réseaux sociaux comme cette "taupe" en disant que "Je pense que nous avons d'abord un devoir de respect envers nous-même, et de dénoncer la façon néfaste à la bonne santé de la liberté de parole qui nous est accordé via Internet. C'est la raison pour laquelle je me suis engagé à la préserver démocratiquement tout en contrecarrant les impulsions les plus malencontreuses de tous ceux qui n'ont rien compris à l'utilité de communiquer".
"Lâcheté" dit Trump?
Une taupe quand elle sort de son trou présente son flanc et perd toutes ses chances d'actions qu'elle pourrait exercer par l'intérieur.
Si les jeunes ne le savent pas encore, les séniors qui ont du plomb dans l'aile par l'expérience ne semblent pas plus le savoir et, ensemble, espèrent se trouver une deuxième jeunesse dans l'enclos des pensées sulfureuses.
Proposer la métaphore des marionnettes du chacal et de la girafe proposée dans le Comité Non Violent devrait avec le recul de son long cou prendrait le recul nécessaire de l'empathie, du respect, de l'humilité et de l'autodérision en se mettant à la place de l'autre et en imaginant le rire de la métaphore qui engendrerait par effet boomerang à désamorcer une crise potentielle. Souvent ce n'est une des préoccupations majeures des forums. Pourquoi? Ces forums se paient des conneries par la pub et la pub aime les contacts radicaux en attirant les mouches du coche.
Communiquer, c'est transmettre, divulguer et partager de l'information qu'il serait idiot de refuser même entachée d'une prise de tête.
C'est vrai, on n'apprend plus à communiquer quand les disputes larvées s'insèrent dans le processus.
Quand c'est fait avec humour, cela permet de prendre un peu plus le large en prenant de l'altitude.
Le journalisme citoyen joue de plus en plus sur l'émotion suffocante mais ne se rend pas compte du rôle qu'il prend et de ce qui en résultera.


Les articles ne deviennent plus que des prétextes à la discussion orchestrée par une dispute programmée dont les opinions seront récoltées et centralisée chez Gogol qui s'empressera de se faire payer pour leur collecte.

Les amitiés sur-pondérés par un clanisme de bon aloi se partagent l'espace dans la gratuité du geste que la bande passante daigne leurs accorder sans aucun usufruit.

0.JPGLe droit de réponse n'a besoin de surenchères.

Une confirmation suffit.
Nous ne sommes pas dans un monde de bisounours sans intelligence collective.
R
emplacer la punition du professeur suite à un échange avec un élève récalcitrant sur leurs sentiments et besoins respectifs, suivi d'une réparation du préjudice subi, devrait être appliqué à tout âge par un modérateur ou facilitateur.
S'abstenir de sanctionner conduit à l'impunité.
Le racisme, c'est quoi? Cela commence où?

La chronique de Safia Kesas y répond:

podcast

Dimanche dernier, il était expliqué avec sagesse, par la conscience enseignée aux enfants:
podcast.
Pleine de doutes, emplie d'espoir numérique, décomplexée avec le smartphone dans la paume, la génération des 18-30 ans n'a pas connu ce vieux film et ne connait pas ce que leurs ainés ont réalisé...

...

C'est pour rire

En 68, sortait le film "Faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages".

Ce genre de film manque aujourd'hui...


Avec le petit lexique expliqué et illustré de Michel Audiard:


 Les citations de Audiard donnent des idées de répliques "intelligentes":

Les cons, ça ose tout ! C’est même à ça qu’on les reconnaît.

Un intellectuel assis, va moins loin qu'un con qui marche.

Bienheureux les fêlés, ils laisseront passer la lumière.

L'essentiel, c'est de râler. Ça fait bon genre.

Il a fallut que je vive longtemps parmi les chiens pour apprendre à mordre.

La vérité n'est jamais amusante sinon tout le monde la dirait.

Moi quand on en fait trop, je "correctionne" plus, je dynamite, je disperse, je ventile

Quand certains pensent sortir de la cuisse de Jupiter, j'affabule avec l'automatisme d'un robot parce que quand on confond réel et virtuel, cela devient plus que jamais d'actualité (citation personnelle).

Comme Audiard, je dirais: "Aujourd'hui,  je garde le souvenir d'instants magiques, fugitifs, insaisissables dans l'instant où ils se déroulent et dont l'éternité ne se fixe que prise au piège de la mémoire...".

C'est pour cela pour dialoguer je préfère bien plus le style de l'Instant de Janin & Liberski

podcast

 Maintenant place aux jeunes avec des idées neuves.


 

Eriofne,

...

23/9/2018: Comment atteindre l'équilibre dans son couplepodcast

9/9/2018: une autre manière de communiquer bien plus aisés et compréhensibles quand les mots trahissent nos pensées:

Spectacle de pantomimes du "Le livre enchanté"

au Cinquantenaire de Bruxelles

Ici tout est dans le geste sans paroles écrites ou dites

Un clic est seulement nécessaire

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