02/06/2018
Le bonheur d'être différent
Dans le livre "Nos intelligences multiples, Josef Schovanec, autiste d'Asperger, tente de nous faire entrer dans son monde de différences par rapport à notre société standardisée et normative qui ne donne pas une place pour la « biodiversité humaine ».
Le Syndrome d'Asperger se caractérise par des difficultés significatives dans les interactions sociales, associées à des intérêts spécifiques ou des comportements répétitifs, par l'absence de déficit intellectuel et de retard dans l’apparition du langage. (lien)
La standardisation des modes de vie et des façons de penser, plébiscitant notamment le diktat du QI, caricature l’intelligence et détermine faussement nos chances de réussite.
Pour Josef, le bonheur est ailleurs !
...
Longtemps tenu en marge de la société, en tant que philosophe et passionné de voyages, Josef nous prouve que le bonheur n’est pas intrinsèque à cette hyper-normalité prônée par les systèmes en place.
Ses rencontres sur les chemins de ses incessantes transhumances à travers le monde, l’ont convaincu qu’il existe une pluralité d’intelligences différentes en commun, déployées dans le domaine des mathématiques, des langues secrètes, des profondeurs d’Internet.
Le 30 mars, le jour de l'autisme, il était invité à la radio .
Le lendemain, il s'était rendu au Bois de la Cambre à Bruxelles pour participer à l'opération "chaussettes bleues".
Je l'y avais rencontré avec grand intérêt.
Il termine son livre en écrivant : "De cette longue parénèse, le temps de faire résomption est advenu en affirmant que nul autre que J.R.R.Tolkien ne saurait mieux l'énoncer : "Garder à l'esprit que les choses furent conçues pour demeurer personnelles et afin de créer des joies privées, non point pour des expériences scientifiques, ni dans l'espoir d'avoir un quelconque public. De ce fait, elles ont pour défaut d'avoir tendance, trop affranchies qu'elles furent des critiques extérieures, d'être 'trop jolies', d'être par trop phonétiquement et sémantiquement chargées sur le plan sentimental, alors que le sens fondamental est probablement trivial, dénué de substantifique moelle ou de la chaleur du monde qui exige les critiques" (A Secret Vices).
Dans son monde de l'étrange, j'ai tenté de sélectionner quelques phrases importantes au travers des six chapitres du livre de Josef. Certaines phrases ont parfois été reformulées pour être plus simples et donc plus courtes.
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Invitation dans l'univers de Josef
1. Lemme et vues introductives
De nombreux enfants sont écartés de l'école sur le seul fondement des résultats d'un test de QI, créé par Alfred Binet.
Howard Gardner apporte l'approche la plus constructive en tant que père de la théorie des intelligences multiples.
Charles Dickens décrivait l'autisme: "Nous sommes des reclus de nos habitudes, ayant eu notre lot de malheurs. Notre enthousiasme et notre esprit chevaleresque restent vivace dans un rêve plaisant plutôt que secoué par ses rudes réalités comme des alchimistes désireux d'extraire l'élixir de jouvence de la poussière et des cendres pour parvenir au réconfort dans les éléments les plus banals. Nous pouvons les faire advenir selon notre bon vouloir".
2. Que signifie être intelligent?
Sa racine indo-européenne tend vers l'aptitude à choisir des plantes médicinales. Ce que les langues slaves répercutent et associent aux termes 'pharmacie, 'médicament'.
Au sens littéral, l'intelligence est l'aptitude à comprendre un texte.
La conséquence fatale de l'Université française apporte la quasi-élimination ipso facto du profil humain à contrario de sa rivale allemande au profil autistique.
Un poste économique est plus corrélé à l'intelligence émotionnelle qu'à l'intelligence mathématico-scolaire.
3. Homogénéisation du monde
L'homogénéisation du monde apporte la lente mort de l'autre par les langues, les religions, le système politique et juridique, l'économie, les centres d’intérêts, des lieux de vie et de l'éducation.
L'être humain tend à attribuer aux étrangers des pouvoirs magiques par la superstition retrouvée dans les temps anciens.
Dans le calcul des niveaux de vie introduits dans les pays pauvres, le mythe doré de l'Occident repose sur la non-prise en compte des dépenses incompressibles.
L'idée de partir pour de longues vacances est rejetée parce que le pouvoir de se libérer de ses obligations parait l'apanage des nantis.
La chasse à l'oisif est identique en URSS, en Chine et dans un système capitaliste traditionnel. Appelé syndrome de Peter Pan, il crée une hostilité s'appuyant sur la jalousie du temps libre, la non-acceptation du droit à l'indifférence et l'obligation de vivre dans du standardisé.
La planète compte plus d'urbains que de ruraux qui deviennent des anormaux de province.
L’État providence est considéré à la pointe du progrès.
4. De l’existence d'autres univers
De l'existence d'autres univers naît la pluralité.
L'autisme a eu son instant de rupture par le terme "plurivers". Parmi les lieux les plus plaisants figurent ceux dont le sens du nom s'est perdu.
Il convient d'apprendre la toponymie des noms sacrés, pivots du monde, avant tout autre enseignement linguistique.
S'imaginer l'inconnu à défaut de l'habiter est un mécanisme humain universel sans le fétichisme qui pourrait être antithétique à l'autisme.
La vérité recherchée n'est pas dans le breuvage, mais en l'autiste en dehors du concept de "culte du cargo" des autres.
L'autiste est le citoyen avec une figure de Schtroumpfs ou dans le royaume de Harry Potter.
Les livres de petits formats ne sont guère porteurs de rêve s'ils ne s'inscrivent pas dans une bibliothèque pour être réel dans laquelle on puise un savoir parfois totalement inaccessible à cause du camouflage comme gagne-pain universitaire dans des aphorismes particulièrement brefs de tendances étymologisantes voulue par Heidegger.
Les univers linguistiques autistes sont aux antipodes de toute considération d'utilité. Tolkien, avec autodérision, a le "vice secret" de créer des langues à usage personnel pour décrire des lieux extraordinaires, in illo tempore, plus riches et intéressants que ceux où l'on est, à l'époque du numérique, par des éléments archéologiques matériels ou symboliques.
L'être humain est bâti par besoin de tendre à devenir autre.
Il faut vouloir vieillir avec sagesse contrairement à l'esprit européen où l'image du jeune dynamique occupe une place primordiale alors que le grand âge confère une deuxième identité en habitant un monde disparu préservé des secousses du temps.
Pour les "anormaux", le temps plus encore que le lieu n'est guère favorable.
Avoir le label "contemporain" ne veut rien dire sinon du "racisme chronologique".
Il existe des lieux de mémoire ne reflètent pas les priorités ou attentes du groupe social même universitaire.
Les historiens professionnels épluchent des archives pour accéder à un poste de pouvoir sans souffrir les difficultés du travail nécessaire de fourmis.
Les historiens idéologues tordent les faits dans un objectif donné.
Les historiens du dimanche sont ignorés ou raillés, à refléter encore moins le cours de l'histoire qu'il ne l'englobe.
Les historiens patentés ou de passion y perdraient dans une confrontation avec ceux qu'ils ne peuvent qu'exclure.
L'Université allemande classique a été un lieu le plus adapté à l'autisme et à son test d'autisme plus performant avec un goût d'antiquaire en donnant à un texte ancien un sens à partir de lui-même.
Il a connu son apogée à la veille de la Première Guerre mondiale et encore avec certains principes fondateurs du nazisme.
L'Université française n'aspirait qu'à mériter "l'esprit que tout le monde a" avec un principe de patience dans la solitude et un austère travail sur plusieurs doctorats successifs.
L'univers "mathématico-informatique" a été inventé par et pour les autistes comme Alexandre Grothendieck, refondateur de la géométrie algébrique, le montrait alors que l'informatique n'est pas apprise dans un cadre social structuré et que les interfaces graphiques généraient la source de mépris.
Le gnoticisme dissimule un monde caché, parallèle à celui de la plupart des humains avec des religions parfois diamétralement opposées au point que l'on ne peut manquer de s'émerveiller face à la survie de la religion. Il repose sur la conscience aigüe d'une situation catastrophique, désespérée sur le plan personnel ou collectif du fait d'une exclusion.
La vérité dans nos sociétés occidentales se déploie dans le cadre de la liberté de parole et requiert la permanente confrontation des opinions dont la victorieuse est tenue pour vraie et adoptée par tous.
5. De la mort de l'âme
Le décès des autistes passent inaperçus dans l'indifférence sans rite et sans participation comme critère rétrospectif.
Les vacances des non-autistes consistent à montrer des photos d'eux qui avec les réseaux sociaux acquièrent une dimension nouvelle plus importante que les vacances elles-mêmes. Ce qui détermine le choix de celles-ci et ce qui apporte la validation sociale par l'approbation d'autrui à posteriori.
L'être humain dépense une énergie considérable pour se tenir au courant de ce que les autres pensent ou disent de lui.
Cette attitude a toujours été valorisée par les puissants et les responsables de l'ordre social comme gage de conformité et de docilité. L'arsenal de ces derniers est impressionnant en maniant l'expression du devoir d'obéissance et en faisant miroité succès et richesses, en titillant l'ego.
Être un "nobody" est la pire des sentences de mort.
John Dewey prévoit les comportements impulsifs, le reflet des attentes sociales du groupe et la réflexion critique plus rationnelle ou plus morale.
Selon Michelle Dawson, les autistes sont haïs plus par le sentiment de haine, d'infériorité et de mépris que par l'exclusion pure et simple sous forme de l'ignorance.
L'empowerment des non-autistes est une solution à double sens entre l'extériorité de l'attribution du pouvoir et l'intériorité de sa réception qui, pourtant, prédomine.
Pour l'autiste, cela correspond à un état en phase avec les attentes dont la guérison resterait bien mince dans le spectre de la biodiversité humaine.
Avec une probabilité supérieure pour les hommes autistes, un nombre d'exceptions de femmes autistes vivent en couple et ont des enfants.
Antithétique à la vie d'aventures, la vie de couple est synonyme de baisse de la créativité personnelle. Selon des études, le centre d'intérêt dominant serait l'ego, paniqué à l'idée de perdre la primauté ou la paternité d'une idée ou d'une invention.
Les liens entre le monachisme et la religion en tant que phénomène social, ont été tendus.
Auparavant, vivre de manière recluse sans plaisirs de la vie collective ne pouvait que relever de l'acte transgressif proche de la sorcellerie.
Par son chef-d’œuvre "Orgueil et Préjugés", Jane Austen est vénérée par certains autistes alors que beaucoup ne comprennent pas les injonctions des parents et rompent leurs contacts avec eux.
Le temps de l'errance se produit dans une lutte inégale entre nomades et sédentaires qui l'emportent sans difficulté.
6. Épilogue
Il reste une énigme que Howard Garner se pose : Pourquoi la théorie des intelligences multiples ne fait-elle pas partie des savoirs communs pour être en phase avec les découvertes ?
Les mondes de l'autisme ne dureront pas éternellement puisque toutes les intelligences ne sont pas porteuses des mêmes prédispositions au milieu social ou à leur pérennité.
La performance la plus remarquable préfigure généralement à la fin de l'événement.
Le slogan syndical "poursuite de la grève par d'autres moyens", a un sens véritable de l'abandon de la grève.
La pensée sauvage est destinée à être démantelée à peine formée pour que la nouveauté naisse des fragments.
Josef parle de son livre interrogé
à "Entrer sans frapper"
...
Josef présente des personnages autistes de l'histoire
- Le voyageur, Robert Louis Stevenson
- Le père de l’égyptologie, Jean-François Champollion:
- Théodore Kaczynski alias Unabomber
- Bède dit le Vénérable
- Jan Eskymo Weltzl
- Honoré de Balzac pour son roman "Louis Lambert"
- Simone Weil
- Amélie Poulain
Questions humoristiques au "Voyage en Autistan"
Les citations de Josef sont nombreuses
Il y en a une qui m'amuse particulièrement : "En Belgique, il y a plus d'autistes que de germanophones".
Un commentateur écrivait à la suite de "Voyages en Autisan": "Si 'être normal' signifie de nos jours être un pur produit de la déshumanisation galopante, un cyborg lissé et superficiel, formaté par les valeurs du capitalisme et du techno-scientisme, je crois que moi aussi, je me sentirais bien plus légitimé, voire même plus sain d'esprit, de vouloir rester autiste... Respect, Mr Schovanec ! Surtout ne changez rien".
"J'essaye de les dessiner et passe pour une autiste. Comme à chaque fois que je sors mon carnet", disait Judith Forest.
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Réflexions du Miroir
Avant la lecture de ce livre, je pensais que chacun pourrait avoir quelques caractères différents et les ressentir bien ou mal.
Après sa lecture, je pourrais me sentir encore un peu plus autiste philosophiquement mais sans l'être intellectuellement.
Un autiste n'a pas de filtre. Aucune hypocrisie n'est possible. Ce qu'il voit ou remarque, il le dit. Il a une intelligence mathématique très poussée sans faire intervenir les caractères humains des religions .
Il dit ce qu'il pense sans se soucier des implications.
La forme du livre est assez déstabilisante. On y parle de tout dans un melting pot sans queue ni tête parce qu'on ne peut s'intégrer dans les plans d'un autiste.
Le style dense se construit par de longues phrases qui font parfois perdre le fil et exige un effort d'attention soutenue pour son lecteur. Son écriture en arborescence donne l'impression de lire une page de Wikipedia qui pousserait le lecteur à sauter d'hyperlien en hyperlien pour descendre dans l'arbre de la pensée avec le retour à la case départ dans la phrase suivante.
Amusant de constater que quand j'ai commencé à écrire (et peut-être encore aujourd'hui...), je recevais le même reproche au sujet de la longueur de mes phrases. La réflexion de l'auteur tente de l'expliquer ainsi en remontant à ses sources.
Une société homogénéisée, standardisée est contreproductive à la création résume le fond de son livre.
"L'autisme est une philosophie" écrivait Bernard Duguet à la suite de la lecture du livre de Josef.
On pourrait confondre l'autisme Asperger avec le trouble de celui qui possède un Haut Potentiel Intellectuel.
Dernièrement, Bernard écrivait cet article "Ma vie de HPI". Ce n'est manifestement pas un autiste Asperger comme il m'en donnait la confirmation en écrivant qu'il ne l'était pas si je ne voulais pas être ridicule en faisant l'amalgame.
L'article "Haut potentiel et syndrome d’Asperger ou autisme léger" commençait pas la citation de Saint-Exupéry « Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis ».
Bernard ne m'a pas enrichi que du contraire. Si le syndrome d'Asperger jouit d'une certaine sympathie dans son entourage, le HPI avec son défaut d'humilité notoire n'en jouit pas. Tout dépend de ce qui en est fait de la multitude de connaissances apprises, de diplômes, de technicités par après pour inventer le futur.
Être différent c'est en principe ne pas suivre les modes pour ne pas ressembler à son voisin.
Ce n'est pas une sinécure de se caractériser pour devenir unique comme une véritable empreinte digitale ambulante.
La solitude qui en résulte, n'apporte pas nécessairement l'ermitage si elle s'associe à de l'empathie dont Josef semble en être emprunt.
L'ouverture d'esprit dont il fait preuve se manifeste avec ses interlocuteurs pour exister même avec des opposés de conceptions.
Cette manière d'être différent permet d'oser avec franchise, de ne pas se laisser prendre par un parti pris d'une politique préconçue, par des envies de béatifier à faire semblant par obséquiosité.
Le monde aime se retrouver ensemble pour réaliser les choses.
Ensemble, on est plus fort et on peut aller en principe plus rapidement à leur achèvement à condition de regarder dans une même direction malgré les différences.
Être différent, c'est être moins sensible à la propagande dans une fabrique du consentement, à la séduction et au côté émotionnel et ne pas aimer les parcours fléchés. C'est parfois aimer être la lanterne rouge d'un peloton imaginaire.
« Pour que je me retrouve en queue de classement, dans la position médiatique du pauvre malheureux qui va au bout malgré tout. [..] Les gens qui regardent les classements dans les journaux regardent quoi ? Les premiers et le dernier », disaient d'anciens coureurs cyclistes.
L'humour de Josef lui sert manifestement autant de manière de vivre en société que de matière nécessaire pour y être reconnu avec le pronom "on" indéfini.
Le film "Imitation game" présente Alan Turing comme un autiste Asperger mais comme il est dit, "Il n’a jamais été diagnostiqué comme tel. Hans Asperger n’a publié ses travaux sur cette forme d’autisme qu’en 1944 et bien des années après, ce syndrome soit connu. Il aurait fallu des témoignages de personnes qui l’ont côtoyé".
"Il ne peut pas y avoir d'amour, si on n'est pas soi-même et de toutes ses forces", écrivait l'écrivain philosophe italien, Italo Calvino dans le "Baron perché" de la trilogie "Nos ancêtres" (cf cette semaine).
C'est ici que l'on voit la différence entre la psychologie qui s'intéresse à l'individu qui ne se laisse pas dépasser par les événements et la sociologie qui parle de manière plus générale du genre humain souvent plus pessimiste.
L'autiste s'instruit avec les autres dans la solidarité et dans une sobriété raisonnée sans émotivité rencontrée chez les non-autistes politisés.
Le billet d'Alinéa "Vous êtes connes" expliquait cela mieux que je le peux avec force et conviction en écrivant "Quand vous êtes de gauche, vous lisez Mediapart ou Politis, et vous vous sentez bien informées ; quand vous êtes de droite vous lisez le Monde ou le Figaro, et vous vous sentez confortées".
Cela se reflète très bien sur les réseaux sociaux et dans les forums de discussions.
L'impression d'une approche sociale ou même amicale pour réunir les gens entre eux indépendamment de leur origine, de leur pays est vite ternie dans les faits.
On n'y débat pas vraiment. On y affirme ses positions en rejetant tout ce qui n'est pas sur la même onde de raisonnement.
L'impression de réussite sociale qu'apporte Internet est donc temporairement éteinte dès la première altercation de deux conceptions différentes ou qu'une montée en puissance dans la hiérarchie s'introduit dans le jeu de la société. Les barrières de langues empêchent aussi de dialoguer franchement et ouvertement.
Josef parle 7 langues et cela fait une autre différence avec la plupart des gens.
Internet aurait pu relier les intelligences humaines de la planète et s'est fourvoyé en se réduisant à un minitel évolué entre interlocuteurs qui ne savent plus se pifer.
L'intelligence multiple, le titre du livre de Josef
L'intelligence artificielle qui se pointe, se moque de la provenance d'une information ou de la tête de son interlocuteur.
Le documentaire "L'Homo Digitalis" parle de Japonais qui conçoivent une âme aux robots avec les règles de conduite shintoïstes.
Cet "Homo Digitalis" accepte et répond en s'adaptant à son interlocuteur sur n'importe quel sujet par l'intermédiaire de n'importe quelle langue choisie.
Avec lui, pas de problème pour exprimer ses différences, ses angoisses et pour poser des questions sur son entourage d'humains patentés sans s'entendre dire "tu es un con ou quoi ?" alors que cette réponse est monnaie courante sur les réseaux sociaux occidentaux qui ont pourtant la "liberté de penser" dans leurs gènes.
Cela ne veut pas dire que cela restera un palliatif à l'intelligence humaine qui devra rester responsable de ce qu'il pensera, dira, écrira, apprendra et programmera comme l'explique Luc De Brabandere .
Les informaticiens indiens qui vivent et travaillent en véritables diasporas chez les occidentaux, ont des relations de solidarité entre eux du type "gagnant-gagnant". Celles-ci existent naturellement depuis longtemps pour paraître à la bonne hauteur des services demandés par leurs employeurs et atteignent ainsi des niveaux de compétences inégalées.
Les Occidentaux ne se sont pas engagés par contrat avec un "outside help" mais avec toute une organisation en réseaux.
Les castes en Inde s'oublient dans ce cas pour faire bonne figure envers l'Occident.
On apprend même que les animaux ont une intelligence qui échappe totalement aux humains et pourrait même mettre fin à la suprématie humaine.
Le jour où les humains apprendront leur langage, alors on pourra les voir d'égal à égal.
D'ailleurs, pourquoi peut-on avoir une envie de normalité ?
Parce que toute anormalité se ressent très amèrement par le risque d'exclusion ?
Parce que ne pas faire partie de la moyenne, est considéré comme une tare ?
Parce qu'il y a une peur du "melting pot" ?
La réponse à ses questions et la description suivante est à prendre à plusieurs étages.
Bien sûr théorique avec des variantes notables qui ne se confirment pas nécessairement dans les faits. Cette théorie permet néanmoins d'envisager le cours d'une vie comme des sketches en caméras cachées tels que l'on voit dans le dernier film "Mon ket" dans lequel on peut distinguer différentes manières d'être et de perceptions de ce qui est normal ou pas en fonction de ses interlocuteurs.
Dans la prime jeunesse, il existe une volonté de spontanéité sans conscience, avec la reconnaissance de soi-même dans un groupe avec la volonté de recevoir de celui-ci, le feu vert pour en faire partie. Les petits ne se comparent pas encore entre eux par la couleur de la peau avec une notion d'être trop petit, trop grand qui donne des raisons très sensibles de se sentir mal à l'aise ou mal dans sa 'jeune' peau.
Les parents, encore à ces moments d'âge tendre, affirment leur autorité sur leur progéniture pour expliquer ce qu'il faut ou ce qu'il ne faut pas faire.
Le jeune s'encombre ainsi, progressivement, l'esprit de choses qu'il n'appliquera que rarement dans un monde hostile qui lui fera peur de ne pas être à la hauteur de que les autres attendent de lui. Ce qui engendre un temps de questionnement à se rendre compte des complexités par des frustrations.
A l'adolescence, il s'affirme en se rebellant et tend à résoudre seul ses quadratures du cercle en éliminant les "gêneurs" qui ne lui conviennent pas.
Les extrémismes les plus exacerbés, les plus divers s'affirment dans leurs manifestations négativistes et peuvent déjà donner du fil à retordre aux autres catégories d'âge.
La période "pré-sénior" ou "sénior" apparaît lors du fondement de la famille ou d'une assurance au niveau de l'emploi qui apporte soit sérénité, soit fortune, soit désillusion.
Le confort, le cocooning, la recherche de stabilité deviennent les buts à atteindre pour assurer le futur. Le gauchisme des débuts se transforme dans les votes politiques pour des partis moins révolutionnaires ou qui le paraissent.
La période qui suit souvent appelée 3ème et 4ème âge n'aura peut-être plus rien à prouver et n'aura plus besoin de s'affirmer.
L'épargne d'une vie a permis en principe de l'assumer et de consolider une retraite espérée ou non.
Deux intervenants se sont ajoutés et se désolidarisent des idées de départ par :
- L'arrêt prématuré de la période active suite à une montée en régime du côté salaire inadmissible à la vue des entrepreneurs d'aujourd'hui.
- La prolongation de la vie qui permet d'espérer de jouir d'une période d'activité plus importante et qui souvent rate son coup.
C'est le moment de céder la place, de passer la main au suivant dans une course relais, dans un nouveau cycle de vie.
"Même si tu as eu la sottise de te montrer, sois tranquille, ils ne te voient pas", disait Henri Michaux.
Il y a bien d'autres articles sur ce forum citoyen qui parlent de l'autisme en général et pas de celui d'Asperger.
Cette dernière forme est particulière. Elle se nourrit des idées des autres de manière proactive.
Rencontrer un interlocuteur qui a des idées ou des idéologies semblables aux siennes, rassure peut-être, mais elles n'apprennent rien d'original sinon à se réjouir ou râler ensemble.
L'introverti apprend de l'extraverti et vice-versa.
Avec un autiste, il n'y aura jamais cette situation
Cette semaine, Thomas Gunzig avait un billet déprimé : à la suite du drame à Liège touchant des policiers.
Il était télescopé par l'événement de la semaine précédente touchant un acte de policiers et que Fabrizio Rongione résolvait avec l'empathie comme seule voie vers la sérénité.
Quant au populisme, le terme qui désigne toujours tout ce qu'on n'aime pas et dont on parle à toutes les sauces, c'est sous la forme de sketches du type de celui de Bruno Coppens que je l'envisage :
L'autisme est une culture différente de concevoir la relation entre le temps et l'espace chère à Einstein qui disait que le temps que l'on s’octroie est inversement proportionnel à l'espace que l'on s'accorde.
Mais, c'est toujours un grand bonheur d'être différent et de surprendre les autres par sa différence.
Quand on sent l'été et les vacances qui approchent, tout change sans même le vouloir...
Le film "Monsieur Je-sais-tout" est parfaitement dans la ligne.
Une blague est racontée dans le film.
Une petite souri va chez le psychiatre.
- J'aime un éléphant.
- De quel sexe, mâle ou femelle ?
- N'importe lequel, je suis normal, non ?
Eriofne,
26/5/2018: On peut aimer ou ne pas aimer Pierre Bellemare, mais sans être historien comme d'autres, il a été un excellent conteur dans ses livres dont chacun doit posséder un ou plusieurs romans dans sa bibliothèque.
Son côté "presse-purée" dans le Télé-achat ne m'a jamais intéressé plus de 5 minutes. Mais cela a construit une partie de sa richesse et de sa renommée.
En dernier dinosaure, avec une voie grave et posée, il racontait ses histoires du passé en radio ou à la télé et les transcrivaient ensuite dans des romans historiques dans lesquelles il exposait toutes les thèses potentielles avec un style clair, concis et une intelligence fine particulière, mêlée d'humour.
Une volonté d'être concret et visuelle mais sans images, en navigant dans l'histoire quand le fond avait plus d'importance que la forme. A cette époque, l'humain avait encore la primeur sur les médias dans lesquels nous sommes plongés et soumis aujourd'hui.
Ses obsèques ont certainement remué des souvenirs à plus d'un.
Une occasion d'en relire pour les vacances qui arrivent.
31/5/2018: Hala Gorani s'explique sur sa manière de faire du journalisme sur CNN qui n'a rien à voir à ce qui se passe sur les forums citoyens
03/6/2018: Festival de l'environnement au Cinquantenaire
04/6/2018: Tous différents
... avec des idées, des envies, des objectifs, des interprétations d'une même situation différente, le sujet majeur de cet article:
1. Kroll dans "Samedi d'enfer" récapitulait la semaine sous un angle humoristique
2. Manon Pomme qui nous racontait son week-end
3. Le diesel, d'après les décisions d'une ministre bruxellois, ne serait plus utilisable à Bruxelles
4. Une BD Alt-Life qui pourrait expliquer tout cela en images
5. Résultat de l'enquête belge "Noir-Jaune-Blues"
6/6/2018: Les problèmes d'autisme en général que rencontrent les parents ne sont pas ceux dont parlait Josef
20/6/2018: Toerisme voor Autisme in Vlaandere
12/9/2018: Les autistes, un atout pour les entreprises
Le livre "Einstein, le sexe et moi" d'Olivier Liron, :.
"La différence invisible" de Julie Dachez Marguerite a 27 ans, en apparence rien ne la distingue des autres. Elle est jolie, vive et intelligente. Elle travaille dans une grande entreprise et vit en couple. Pourtant, elle est différente. Marguerite se sent décalée et lutte chaque jour pour préserver les apparences. Ses gestes sont immuables, proches de la manie. Son environnement doit être un cocon. Elle se sent agressée par le bruit et les bavardages incessants de ses collègues. Lassée de cet état, elle va partir à la rencontre d’elle-même et découvrir qu’elle est autiste Asperger. Sa vie va s’en trouver profondément modifiée. (lien)
13/11/2018: Olivier Liron était sur ARTE dans l'émission 28', pour présenter son livre: "Einstein, le sexe et moi": Podcast:
27/11/2018: Quelques enregistrements de Josef Shovanec:
- Sur le Dieu de la Bible hébraïque
- Sur les peintures préhistoriques rupestres
- Sur les Vala, ces magiciennes du grand Nord...
- sur l'Empereur Pierre II du Brésil
- Sur les ermites de l'extrême
...
26/11/2018: L'autisme Asperger, la différence qui en fait une force
14/1/2019: La rencontre d’un génie du 21e siècle avec Dieu
Daniel Tammet est considéré comme l’un des cent plus grands génies du XXIe siècle. À l’âge de trois ans, il est victime d’une crise d’épilepsie qui le fait, depuis, voir les nombres comme des formes, des couleurs et des textures. À l’âge de 25 ans, il est diagnostiqué autiste Asperger. Cette même année, il se fait connaître du grand public en récitant les 22.514 premières décimales du chiffre Pi. Ce génie des temps modernes se confie, dans son ouvrage "Fragments de paradis" (Les Arènes), sur sa rencontre avec la foi chrétienne. Une découverte de Dieu qui l’a aidé à sortir de sa dépression.
8/4/2020: La crise du coronavirus pour un autiste:
Chroniques de Joseph Schovanec
24/3/2022: Sylvie Sandeau Autiste asperger
13/10/2022: Paul El Kharrat, autiste asperger interview au sujet de son livre "Bienvenue dans mon monde"
1/4/2024 : film "Le gout des merveilles"
Étrange personnage filiforme du nom de Pierre, dégingandé et rigide dans son immuable costume, au franc-parler et au débit vocal rapide et mécanique, il refuse d'être soigné et ne supporte pas qu'on le touche.
Louise découvre peu à peu que Pierre est un autiste Asperger plein de tics et d'angoisses, mais également un redoutable observateur et un calculateur prodige qui analyse tout à l'aide de son ordinateur.
3/4/2023; Journée de l'autisme. Tous les autistes ne sont pas Asperger comme Josef.
Le téléfilm "Tu ne tueras point" sur FR2
Ancien pénaliste de renom, Simon Marchand, n'a aujourd'hui plus la cote. Quelques années plus tôt, lors d'une affaire où il défendait une femme accusée de meurtre, il a entamé une liaison avec sa cliente et s'est laissé convaincre de son innocence alors qu'elle était coupable. Humilié sur la place publique, Simon a frôlé la radiation du Barreau et a divorcé de Leïla, la femme de sa vie et la mère de ses enfants, Zac et Flora. Depuis ce drame qui a fait dérailler sa vie, Simon vit seul et ne traite plus que des affaires sans envergure. Pourtant c'est bien en tant que pénaliste qu'il est sollicité par une femme pour défendre sa fille, mise en examen pour infanticide.
Elsa Sainthier est en prison depuis 18 mois, elle est mise en examen pour avoir noyé dans un fleuve sa fille Clara, autiste et polyhandicapée qu'elle imagine souffrir de son autisme alors qu'elle souffre d'une société validiste. Elsa est murée dans le silence et ne montre aucune volonté de se défendre. Alors que son procès approche, c’est sa mère qui va solliciter Simon Marchand, un avocat pénaliste dont la carrière et la vie sont en veille à la suite d'un faux pas professionnel et personnel dix ans plus tôt5. Simon va la défendre face à la justice mais aussi face à la société et ramener doucement cette femme à l’humanité. L'avocat Simon Marchand plaide que Elsa a tué sa fille pour mettre fin aux « souffrances irrémédiables d'un être innocent »?
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Commentaires
Je ne veux pas trop m’appesantir sur la notion d'autiste. Je l'ai vécue de si près que cela représente une trop grande souffrance pour rentrer dans le détail
Les ASPERGER " c'est une chose, le vrai autisme, c'est tout à fait différent.
Il se caractérise par une absence de relation de cause à effets dans les rapports de l'individu avec le monde.
Sa cause en est, parait-il la non-présence de la partie 7 de l'hypothalamus, la faculté de globalisation.
Sans vouloir le moins du monde dénigrer un billet qui a pris beaucoup de travail, je pense que les auteurs des différents livres compulsés n'ont pas parlé du vrai autisme, mais d'une des formes légères d'un comportement de type autistique.
Un vrai autiste est fondamentalement incapable de se débrouiller seul. Parfois, à ce comportement, est associé une différence physique marquée, parfois pas.
Dans le cas qui a conditionné toute mon existence, mon petit Nicolas, il a à présent 42 ans, ressemble à tout autre individu dit normal.
Pour le reste, tout le reste, il ne l'est pas et ne peut rien, vraiment rien faire d'initiative. Et subitement, à la 100ème, la 1.000ème fois qu'on lui dit par exemple : mets ta ceinture de sécurité en voiture, il le fera et ne l'oubliera jamais. Comment en est-il arrivé à le saisir ? Je ne sais pas.
J'en veux à ceux qui tentent d'expliquer l'autisme via sa forme humaine la plus tolérable. Non pour autrui, mais pour lui-même.
Je pèse mes mots, c'est une abomination pour ceux, les gens normaux, sur qui ce drame familial tombe ( 4 garçons sur 1.000 - une fille )
L'autiste lui-même a cet avantage qu'il ne s'en rend pas compte. Mais pour ceux qui sont son cocon affectif, c'est terrible !
Pour mesurer un peu cette expérience de vie que je ne souhaite à personne puisqu'elle revient à emprisonner ceux qui s'en occupent - pas l'autiste lui-même qui est incapable de comprendre qu'il vit dans une prison, je me permets de vous informer qu'il y a 35 ans, on disait que l'autisme était causé par le rejet de la mère de la créature qu'elle portait en elle. Vous imaginez-vous les dégâts que cela peut causer à un couple ?
Cela aussi je l'ai vécu et arrêterai là.
Bien à vous tous.
Écrit par : alain sapanhine | 02/06/2018
Répondre à ce commentairej’ai lu ton article et cette « différence » telle que décrite par un autiste, y compris tes commentaires ou compléments.
Comme tu l’écris tout cela est très dense et difficile à tout comprendre pour moi en tout cas. Il y a lieu de lire et relire.
Très éducatif certainement.
J’ai « cliquer » sur le lien proposé: « Vous êtes connes »
Le billet d'Alinéa "Vous êtes connes" expliquait cela mieux que je le peux avec force et conviction en écrivant "Quand vous êtes de gauche, vous lisez Mediapart ou Politis, et vous vous sentez bien informées; quand vous êtes de droite vous lisez le Monde ou le Figaro, et vous vous sentez confortées ».
J’ai lu ce texte et je suis très impressionné de ces critiques et constatations de la banalité (d’une partie) d’un monde seulement capable de vivre en troupeau, qui ne sait rien ou si peux mais qui fait semblant de savoir, de bêler quant il est l’heure de bêler…Si l’école est uniquement là pour apprendre un métier, une technologie pour être « rentable » aussitôt que possible alors ne nous étonnons pas si bcp sont dans l’incapacité intellectuelle de tenter de comprendre le monde par eux même. Cet apprentissage qui consiste à uniquement apprendre ce qui est ou serait indispensable pour alimenter le système capitaliste nous mènera vers la dictature politique/économique destinée à parquer les moutons, les utiliser puis les jeter quant ils deviennent improductifs (pour le système en place). C’est du fascisme c-à-d à l’opposé du socialisme et de la solidarité quoique tu en penses.
Ce qui m étonne souvent lorsque tu déclares ton aversion au socialisme, à la solidarité et aux syndicats est que malgré cette aversion tu es, comme moi, un des très nombreux bénéficiaires de ces avancées sociales et ce dans tous les domaines, de la santé, de l’éducation (presque gratuite), d’une certaine protection sociale au travail, de la pension 1er et 2ième pilier (n’oublions pas que ce 2ième pilier était seulement réalisable pour la plupart d’entre nous, grâce au mécanisme de solidarité (réduction d’impôt) mis en place non pas par le système capitalisme mais par les luttes souvent au péril de leur vie des socialistes et des syndicats). Et ce y compris au droit à une pension 1er pilier même pour le dernier survivant de couple qui n’aurait jamais ou peu travaillé dans leur vie. C’est cela la solidarité aussi.
Chaque jour je suis, tu es le bénéficiaire de la solidarité mise en place non pas par le capitalisme mais par les socialistes et les syndicats.
Ce qui est exacte par contre est que la plupart des socialistes en Europe ont laissés faire le grand capital (il n’y avait pas d’alternative dirons certains!!!) du rétropédalage à grande échelle depuis une trentaine d’année. Certains dirons pcq il y a de moins en moins de richesse à redistribué ce qui est une contre vérité absolue sachant que les bénéfices des augmentations de productivité ont été à 90% destinées au revenu du capital au détriment du revenu du travail. Donc un laissé faire invraisemblable de ceux qui ont risqués leur vie pendant des décennies pour mettre en place ces solidarités et qui subitement ont tout oubliés tout heureux qu’ils étaient devenu « membre » de ceux qui détenaient le pouvoir.
Je pourrais écrire des pages sur ce que la solidarité t’a apporté, comme à moi, et qu’elle t’apporte encore tous les jours. J’ose à peine imaginer que toi et moi on pourrait commencer à refuser toute cette solidarité en essayant de faire croire qu’elle « n’existe pas ».
Même lorsque tu prends l’avion tu bénéficies de cette solidarité qui fait que le prix du billet est devenu abordable entre autre pcq on ne paie pas le cout réel de l’utilisation de l’avion lorsqu’on achète un billet. Le kérosène n’est pas taxé alors que le carburant de nos voitures est taxé. Les avions modernes (Airbus) ont été développés principalement grâce à l’argent des contribuables belges, allemands, français et anglais principalement. Et bcp d’autres mécanismes de solidarité qui ont permis à chacun de ne pas payer le cout réel des voyages en avion. Même un permis de polluer (l’aviation et tellement d’autres) est de la solidarité en reportant le cout de cette pollution sur l’ensemble de la société. Des exemples comme celui-ci il y en a des milliers. Personne ne fait l’impasse de la solidarité. Même à l’insu de son plein gré!
J’espère ou suppose que même des autistes aussi talentueux que Josef n’oublient pas de le souligner dans leurs exposés. Alors que le message de la société dite moderne est de mettre l’accent sur l’individualisme (à l’américaine) en oubliant évidement de nous rappeler que le capitalisme est en première ligne pour quémander de l’argent, des privilèges, des exonérations de toutes sortes de la part des états c-à-d de toi et de moi. Si cela n’est pas de la solidarité alors il faut qu’on m’explique.
Par contre en // le message du capitalisme est de nous faire croire que seule la liberté et l’individualisme est l’avenir de l’homme. Ce message semble être terriblement religieux (l’histoire de l’Ombrie est une piqure de rappel) lorsqu’il nous laisse entendre que la souffrance sur terre nous apportera le bonheur suprême dans l’au-delà. Pour l’homme seulement bien évidement, car le capitalisme préfère de jouir du bonheur d’abord sur terre, l’au-delà sera une autre histoire. Qui vivra pas verra…. certainement!
Écrit par : Don Quichotte | 02/06/2018
Répondre à ce commentaire1. Juste avant de commencer, tous ceux qui ont été mentionnés dans ce billet ont été averti de sa publication.
J'avais envoyé un email à Bernard Duguet en le faisant douter de sa manière d'être que j'entrevoyais un peu mêlé d'autisme Asperger.
Sa réponse a été cinglante: "Libre à toi de me faire passer pour un autiste Asperger mais tu risques de te ridiculiser vu que je n'en suis pas".
Y aurait-il une tare à l'être à ses yeux?
Su Avox, il est le seul à avoir censuré mes commentaires. Pas de quoi en faire un plat. Pour moi, c'était un signe quand on lit tous ces billets qui se veulent toujours philosophiques ou scientifiques, mais envoyés sur un site citoyen et non sur une antenne scientifique ad hoc.
Les frontières entre les psychologies sont parfois ténues, mais pourtant consistantes et bien déterminées.
2. Pour ce qui est de la forme du livre, je dois avouer que j'ai dû parfois relire les phrases de Josef, tellement elles étaient denses.
Des phrases qui commencent en début d'une page et se termine presque à sa fin, en passant d'un sujet à un autre qui justifie le précédent, sont difficiles à suivre.
Mais je m'y suis habitué en pointant les phrases intéressantes d'un coup de crayon dans la marge des pages du livre.
3. L'article d'alinéa a été choisi pour appuyer ce que c'est de se trouver pris dans l'engrenage d'une idéologie donnée.
Je connais très bien cette situation depuis longtemps sur ce site de forum citoyen.
90% des articles sont écrits avec une philosophie qui suit une idéologie de gauche.
10% vont à l'opposé ou n'ont aucune portée idéologique .
Qui a le temps d'écrire de longs articles et de répondre aux commentaires?
Des jeunes plus ou moins désœuvrés ou au chômage et des retraités.
Pendant la plus grande partie de ma vie active, je n'aurais jamais eu le temps d'écrire un article.
L'envie d'écrire un journal personnel m'intéressait. Je dis bien personnel parce que je ne voulais pas du tout parler pour faire de la propagande d'une idéologie ou d'une autre.
Je ne me le serais pas permis en fonction de ce qui a fait partie ce cette vie active à travailler pour des Américains dans un domaine qui leur est cher : l'informatique. Cher parce qu'à la base, l'informatique était là pour diminuer le nombre de postes de travail humain.
Quand on fait partie d'un parti, on est piégé par lui. Tout doit être soupesé avant d'être publié ou raconté à la presse souvent par un porte-parole qui est entrainé à ce genre d'exercice.
Nous sommes presque en période électorale et le torchon brûle entre Bart Dewever et Elio Di Rupo dans un match sans fin d'interprétations et de contradictions.
L'affaire Mawda n'est qu'un prétexte de plus.
Aucun des deux n'a pointé le véritable responsable de l'affaire. Ce n'est ni les parents qui ont payé un passeur pour se faire véhiculer jusqu'à destination, ni les policiers qui ne faisaient que leur métier pour arrêter un camion fou.
C'est le chauffeur de la camionnette seul qui l'était. Probablement le passeur lui-même avait-il peur de se faire repérer.
La gauche et la droite sont des compléments l'un de l'autre.
Dans la droite et dans la gauche, il y a des progressistes et des conservateurs.
C'est là qu'il faut faire une séparation dans les mouvements idéologiques.
Les extrêmes gauches et droites, les puristeq sont les plus intégristes et les plus dangereux.
Il ne faut pas penser que les écoles d'avant ont poussé l'esprit critique jusqu'où il le fallait.
Quand on a un programme à faire digérer dans un temps minimum, les enseignants n'ont pas eu le temps d'aller jusqu'à l'analyse des choses qu'ils doivent enseigner.
Il n'y a que les écoles plus récentes qui suivent l'enseignement Fresney ou Decroly qui laissent la paroles à leurs étudiants et élèves.
L'enseignement pas l'autre bout : http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2007/05/03/l-enseignement-par-l-autre-bout.html
Je n'ai aucune aversion ni contre le socialisme ni contre le capitalisme.
Mais, j'ai des reproches à faire contre les deux.
Les socialistes qui pensent que la population peut prendre le pouvoir sans guide.
Les capitalistes qui pensent qu'ils peuvent tout se permettre en fonction de ce qu'ils ont en poche.
Le néo-darwinisme n'a en fait qu'une succession logique du darwinisme à l'échelle du monde du vivant qui dit que les plus forts comme prédateurs, se nourrissent des plus faibles. Ces mêmes plus faibles qui deviennent à leur tour prédateurs de l'échelle en dessous.
La dictature peut venir aussi bien de la gauche et de la droite.
Les hommes sont ainsi fait qu'ils prendront toujours ce qui leur est donné comme privilèges sans se poser de question de savoir si cela est bien pour l'ensemble de l'environnement ou de ses semblables.
Il est certain que vu sous cet aspect, tous les systèmes qui briment les libertés de parler et d'agir deviennent dans un temps plus ou moins longs maintenu par la force.
Le communisme l'a fait avec Staline, le castrisme et le successeur de Chavez ne fait pas mieux.
Le capitalisme veut être le gendarme du monde parce qu'il se considère comme la seule solution pour contrer ce manque de liberté de parole.
Il n'y a souvent que dans des pays démocratiques comme le nôtre dans lequel on peut quasiment tout dire sans devoir se cacher et risquer se retrouver en prison à la suite de paroles "malheureuses" qui touchent les dirigeants.
4. Non, je ne me suis jamais senti faire partie d'une idéologie quelconque religieuse spirituelle ou temporelle.
Le mot "croire" est sorti de mon vocabulaire pour être remplacer par "penser".
Je pourrais aussi écrire une tonne de page pour prouver que ma position si elle est inconfortable vis-à-vis du haut ou du bas de l'échelle, est certes plus judicieuse pour ne pas se faire embrigader.
On ne commence pas un monde par la sociologie, mais par la psychologie de chacun en particulier.
Le film documentaire "Propagande une fabrique de consentement" dont j'ai donné le lien est assez explicite et très intéressant d'en connaitre les initiateurs et acteurs.
Le prix des avions est devenu plus abordable et comme je le disais dans un article précédent, il est peut-être une des causes de la détérioration des ressources de la planète qui ne sont pas inépuisables.
5. Les taxes, un autre sujet qui méritent une attention soutenue.
Comment sont-elles utilisées? Y a-t-il des budgets fixés pour des projets décidés par ceux qui gouvernent? Budgets qui se trouvent à l'échéance contrôler par les citoyens?
Non, la Cours des Comptes s'en chargent en secret.
Je me souviens avoir écrit un billet dont le titre était "Pour quelques milliards de plus".
Il s'agissait si je me souviens d'investissements dans de grands projets comme Galileo et autres.
Projets de prestiges? Pas vraiment. Projet pour contrer les GPS américains dans ce cas.
Américains qui si ils ferment les robinets de l'information d'Internet, arrêteraient tout nos développements.
Dernièrement je parlais de la prise de pouvoir de décision de manière concertée avec le public et les dirigeants politiques existants.
Là, on approche d'une autre version.
Il faut lire le livre "Tous" de Pollet ( https://www.babelio.com/livres/Polet-Tous/915262 ) dont j'ai parlé et qui faisait une fiction au niveau européen.
6. Josef aura peut-être d'autres livres qui donnent la suite. L'individualisme dont il fait preuve, est surtout destiné à faire comprendre ce que je pense avoir décelé dans mes constations.
La solidarité, c'est le mot à la crème qui explique tout. Et bien non, pas d'accord.
Elle ne s'exprime que quand tout le monde est dans la même merde lors des inondations dont on vient de parler dans la semaine. Cela s'appelle de l'entraide et pas de la solidarité.
En dehors, c'est souvent chacun pour soi (du moins en ville)
Les assurances ne sont solidaires que quand on les paye et qu'on cotisse pour prévoir les risques.
7. Le bonheur encore une notion à géométrie variable.
Un général américain (Custer???) disait "un bon indien est un indien mort".
Il n'a pas dit qu'un bon général est un général qui ne se bat pas.
Je ne suis pas assez imaginatif de ce qui suivra la vie.
Mais je vais y réfléchir...
Peut-être Pierre Belmarre aurait pu le faire sentant sa fin proche.
8. Je suis adversaire à tout esprit de compétition.
Il ne me vient pas à l'idée de comparer mes efforts physiques avec quelqu'un d'autre par exemple.
Suis-je différent? C'est une question que je me suis souvent posée sans être autiste Asperger pour autant.
Merci pour tes réponses et commentaires.
Écrit par : L'enfoiré | 02/06/2018
Cet après-midi, j'ai lu en diagonale le nouveau livre de Paul Jorion "Défense et illustration du genre humain".
Dans un chapitre il explique ce que nous sommes entre les deux principes anthropique forte.
Les mondes mutiples qui disent que "les univers existent en quantité infinies présentant de grandes variations de valeur pour les constantes physiques universelles. Nous vivons dans vcelui où les valeurs sont telles qu'il autorise notre apparition"
L'autre alternative ou principe est celui du dessein intelligent
L'un est trivial à l'autre.
Hughes Everett donne une interprétation de la mécanique quantique dans la singularité informatique.
Écrit par : L'enfoiré | 02/06/2018
Puisque tu parlais du bonheur, ce matin la 18ème manière de le trouver: la gratitude
https://www.rtbf.be/auvio/detail_nous-vous-le-monde?id=2357185
podcasté:
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/02/4042963636.MP3
Je l'ai ajouté à ma liste à la suite de ce billet:
Où se cache le bonheur:
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2016/04/21/ou-se-cache-le-bonheur-5791674.html
Écrit par : L'enfoiré | 03/06/2018
Tous différents
... avec des idées, des envies, des objectifs, des interprétations d'une même situation différente, le sujet majeur de cet article:
1. Kroll dans "Samedi d'enfer" récapitulait la semaine sous un angle humoristique
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/01/930450468.MP3
2. Manon Pomme qui nous racontait son week-end
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/02/1116018440.MP3
3. Le diesel, d'après les décisions d'une ministre bruxellois, ne serait plus utilisable à Bruxelles
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/00/4172243523.MP3
Répondu ensuite par Didier Gosuin : https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_didier-gosuin-defi-sur-la-sortie-du-diesel-pas-question-de-se-limiter-a-un-effet-d-annonce?id=9935581
"une alliance entre secteurs privé et public pour proposer des formations adéquates. Pendant longtemps, ceux-ci se sont renvoyés la balle plutôt que de travailler ensemble à la création de formations. "Ce que les demandeurs d'emploi veulent, c'est un job et nous devons les former pour ça. Le gouvernement bruxellois, a moins d'un an pour arriver à cette communion et à la sortie effective du diesel de la capitale.
4. Une BD Alt-Life qui pourrait expliquer tout cela en images
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/00/3563473195.MP3
5. Résultat de l'enquête belge "Noir-Jaune-Blues" http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/02/3100595700.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 04/06/2018
Répondre à ce commentaireLes Chinois ont maintenant une espérance de vie en bonne santé plus longue que les Américains
Pour la première fois, la Chine a dépassé l'espérance de vie en bonne santé à la naissance, des États-Unis, indique un rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) de 2016. En d'autres termes, les nouveaux-nés chinois peuvent s'attendre à 68,7 années de vie en bonne santé, contre 68,5 années pour les bébés américains.
L'espérance de vie totale aux États-Unis reste toujours plus élevée qu'en Chine. Les Américains peuvent s'attendre à vivre en moyenne 78,5 ans, contre 76,4 ans en Chine. Mais les dix dernières années de vie des Américains seraient en moins bonne santé que celles des Chinois, explique Reuters. .
Asie
"Les années perdues de bonne santé qui déterminent l'espérance de vie à la naissance sont plus faibles en Chine, au Japon, en Corée et dans d'autres pays asiatiques à revenu élevé que dans les pays occidentaux", a déclaré la porte-parole de l'OMS, Alison Clements-Hunt.
Il convient également de noter que les États-Unis ne sont que l'un des cinq pays où l'espérance de vie en bonne santé à la naissance a diminué en 2016. Les quatre autres pays où l'espérance de vie à la naissance a chuté sont la Somalie, l'Afghanistan, la Géorgie et Saint-Vincent-et-les Grenadines.
Au contraire, les meilleures perspectives ont été constatées pour les nouveaux-nés singapouriens qui peuvent compter sur une moyenne de 76,2 années de vie en bonne santé, suivis par ceux du Japon, de l'Espagne et de Suisse. Les États-Unis se sont classés 40ème au classement mondial, tandis que la Chine se classait au 37ème rang.
Japon
En ce qui concerne l'espérance de vie globale, la Chine rattrape également les États-Unis. Selon les statistiques, les Chinois devraient dépasser l'espérance de vie globale des Américains vers 2027. "L'espérance de vie en Chine a considérablement augmenté et est maintenant plus élevée que dans certains pays à revenu élevé", a déclaré Clements-Hunt. Pendant ce temps, l'espérance de vie aux États-Unis est en baisse, après avoir culminé à 79 ans en 2014.
Cette diminution de l'espérance de vie en bonne santé se doit aux taux croissants de décès par overdose de drogue, principalement d'opioïdes, de suicides et d'autres causes majeures chez les jeunes Américains d'âge moyen, en particulier dans les régions moins nanties. L'espérance de vie la plus longue au monde est recensée au Japon. Les bébés japonais nés en 2016 peuvent espérer atteindre une moyenne de 84,2 ans. "Cela signifie qu'au Japon, les bébés nés en 2016 seront les premiers à vivre au 22ème siècle", ont déclaré les chercheurs.
https://fr.express.live/2018/06/03/les-chinois-ont-maintenant-une-esperance-de-vie-en-bonne-sante-plus-longue-que-les
Écrit par : L'enfoiré | 04/06/2018
Répondre à ce commentaireÊtre différent est un bonheur ...quand c'est un choix ! Mais l'autisme au sens strict et médical ou le hp n'est jamais un choix . Ça tombe sur quelqu'un et il essaye de s'en sortir comme il peut mais c'est toujours dans la souffrance. La société est faite par la norme et pour la norme. C'est une machine qui avance et qui ne se soucie pas de ceux qui ne sont pas dans le rang. Tu es différent mais tu n'as aucune façon différente de penser ! Tu ne vis pas dans un autre monde. Au contraire tu es un modèle de conventionnel . Les hp sont dans l'impossibilité d'accepter une contrainte mentale. Si on ne leur donne pas le choix de pouvoir mentalement y échapper c'est comme un danger de mort pour eux. Crois moi la normalité est moins riche mais d'un confort inouï !
Écrit par : Léopodine | 05/06/2018
Répondre à ce commentaireComme en tout, il y a des avantages et des inconvénients quand il s'agit ici d'autisme Asperger qui est un cas tout à fait particulier.
Le monde t'oblige à avoir des pensées conformistes de solidarité pour tout.
Tu payes pour cela et tu courbes l'échine.
Bien sur qu'on vit dans le même monde avec toutes ses contraintes, mais libre à toi, d'en échapper.
Les vacances sont souvent considérées comme un ressourcement dans un autre monde et donc une autre vie.
Je les ai toujours considérées ainsi. La lecture est une autre forme d'évasion.
Je ne suis pas autiste Asperger, ni un au_triste mais je suis un rebelle total et je réagis à tout ce qui parait couler de source.
Le confort n'est qu'un palliatif avec des assurances à prendre presque toujours obligatoires.
Les risques, on n'aime pas trop chez les non-autistes traditionnels.
Le socialisme, solidaire, rouge, quoi, n'est exempt de tare tout comme le capitalisme mais en bleu.
Dans ma manière de pensée, on s'en fout complètement du qu'en dira-t-on.
Le confort vient justement de m'opposer à ce qui est trop rigide, et en finale trop intégriste avec les habitudes.
Le confort des habitudes, c'est de la docilité organisée.
Écrit par : L'enfoiré | 05/06/2018
Les problèmes d'autisme en général que rencontrent les parents ne sont pas ceux dont parlait Josef
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/01/188138629.MP3
Écrit par : L'enfoiré | 06/06/2018
Toerisme voor Autisme in Vlaanderen
https://www.rtbf.be/auvio/detail_la-chronique-de-joyce-azar?id=2364700
Écrit par : L'enfoiré | 20/06/2018
Répondre à ce commentaireAutre différence: la grossophobie
Présenté sur ARTE au 28'
https://www.arte.tv/fr/videos/081596-016-A/28-minutes/
http://dariamarx.com/
Écrit par : L'enfoiré | 23/07/2018
Répondre à ce commentaireAu sujet de l'autisme, le film "X+Y: le Monde de Nathan" présenté ce lundi sur LaUne
https://www.youtube.com/watch?v=H3A2kPqZERA
Écrit par : L'enfoiré | 23/07/2018
Répondre à ce commentaireLes autistes, un atout pour les entreprises
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/01/3465788554.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 12/09/2018
Répondre à ce commentaire"La différence invisible" de Julie Dachez
https://www.rtbf.be/auvio/detail_la-difference-invisible-de-julie-dachez?id=2272449
Écrit par : L'enfoiré | 12/09/2018
Répondre à ce commentaireLe dernier livre de Natacha Polony, "Délivrez-nous du bien !", vient de sortir de presse.
Celle qui vient d’être nommée directrice de la rédaction de l’hebdomadaire Marianne y dénonce "la tyrannie des minorités" qui instrumentalisent des combats essentiels pour les transformer en "croisades contre une majorité supposée de dominants" . Veganisme, #MeToo, islamophobie, antiracisme, etc. Assez, dit-elle, de ces "nouveaux bigots" , qui, au nom du Bien, culpabilisent, poussent à l’autocensure, rééduquent et clouent au pilori les "déviants".
http://www.lalibre.be/debats/opinions/natacha-polony-stop-a-la-dictature-des-minorites-veganisme-metoo-antiracisme-assez-de-ces-nouveaux-bigots-5ba1348ecd7076ce3b408b4f
Écrit par : L'enfoiré | 19/09/2018
Répondre à ce commentaireL'autiste Asperger, Olivier Liron était sur ARTE dans l'émission 28', pour présenter son livre: "Einstein, le sexe et moi":
Autiste Asperger, Olivier Liron a été maltraité pour sa différence durant toute sa scolarité, mais a obtenu l'agrégation à l’âge de 23 ans et est devenu auteur et scénariste / Terrorisme : Daech menace-t-il encore la France ? Débat avec Kamal Redouani, grand reporter, Thibault de Montbrial, avocat pénaliste, et Myriam Benraad, politiste.
Autiste Asperger, il fait de sa différence une force
Atteint du syndrome d’Asperger, Olivier Liron a été traité durant toute sa scolarité de "gogol". C’est bel et bien l’école qui lui fait prendre conscience violemment de ses différences, qu’il ignorait jusque-là. Brillantissime étudiant, il devient agrégé à l’âge de 23 ans et enseigne à la Sorbonne un an plus tard. Mais c’est sa participation à l’émission "Questions pour un champion" qui fait l’effet d’une libération, d’un exécutoire.
Olivier Liron s’active à dénoncer "le fascisme de la norme" dans son nouvel ouvrage "Einstein, le sexe et moi" : "En France, on est dans une culture du silence.
Podcast: http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/02/3574997266.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 14/11/2018
Répondre à ce commentaireLa rencontre d’un génie du 21e siècle avec Dieu
Daniel Tammet est considéré comme l’un des cent plus grands génies du XXIe siècle. À l’âge de trois ans, il est victime d’une crise d’épilepsie qui le fait, depuis, voir les nombres comme des formes, des couleurs et des textures. À l’âge de 25 ans, il est diagnostiqué autiste Asperger. Cette même année, il se fait connaître du grand public en récitant les 22.514 premières décimales du chiffre Pi. Ce génie des temps modernes se confie, dans son ouvrage "Fragments de paradis" (Les Arènes), sur sa rencontre avec la foi chrétienne. Une découverte de Dieu qui l’a aidé à sortir de sa dépression.
https://www.arte.tv/fr/videos/088472-100-A/28-minutes/
Écrit par : L'enfoiré | 15/01/2020
Répondre à ce commentaireJe n'ai pas tout lu parce que c'est un sujet que je connais bien. Attention de ne pas confondre austistes, ASPERGER et personnes à HAUT POTENTIEL. Le point commun: ells sont diffréentes de la "NORMOPATHIE"... qui peut aussi être un grave maladie. Freud dans son livre le Président WILSON aborde le sujet. Et pour lui, c'est personnes d'apparence conformes sont potentiellement très dangereuse pour la société. Le livre, on s'en doute ne fut pas apprécié.....Bon revenons à l'autiste le le H.P.. Seul point commun, ils voient le monde d'une manière différente que la majotité des personnes. Mais l'autiste se caractérise par une certaine forme de répétition dans la pensée. Ils sont surtout doués dans des domaines précis et restreint (mathématicien,. A la différence du H.P., leur imagination est faible, ils ont une vision plus analytique que globale.Contrairement au H.P. qui analyse les problème dans leur ensemble. D'ailleurs, on a constaté que les personnes qui donnaient des réponses globales au RORSCHACH avait un niveau intellectuel plus élevé. Au niveau relation, il ont un poin commun, ils s'écarte du groupe. Mais l'autiste, c'est parce qu'il est mal à l'aise et le H.P. parce que d'une certaine manière, c'est une vieille âme. 9 signes qui indiquent que vous êtes une vieille âme: https://www.espritsciencemetaphysiques.com/vieille-ame.html. Mais le H.P. n'a pas de difficulté dans les contacts, seulment, il trie.... l'autiste lui est pplutôt décalé, mal à l'aise (je n'ai pas besoin de donnée le prénom d'un personne royale...). Ce qui différencie les H.P. des autistes: L'A-HP a du mal à identifier les émotions des autres,
L'autiste aura tendance à développer des intérêts spécifiques restreints pour des sujets particuliers,
L'autiste comprendra très difficilement les sous-entendus,
L'Autiste sera davantage perturbé par les changements d'habitude,
au contraire du H.P. lui adore les changements, la nouveauté qui lui permet de rebondire.
Le H.P. fonctionne dans les multiples degrés et comprendra parfaitement l'humour de Desproges.
Le H.P. au contraire s'intéresse à tous les domaines (un peu PIC de la Mirandole... Voilà
Pour le site: https://www.avancetoi.be/autisme-asperger-et-ou-haut-potentiel-a-hp
Écrit par : Mélusine 888 | 19/11/2021
Répondre à ce commentaireLire un très bon auteur: Dany-Roberts Dufour qui explique parfaitement que les personnes qui ont une richesse intérieure (à mon avis, plus névrosé qu'autiste, l'autisme est et reste du domaine de la psuchose et se caractérise par une certaine forme de rigidité mentale et relationnelle) sont actuellemnt reléguée à l'écart par ceux qu'il appaelle "normopathe" ou au pire: mainpulateurs pervers narcissique (d'apparence normale....le diable s'habille en PRADA...prédation). Titre: baise ton prochain, et le dernier: le docteur Mabuse et ses doubles (hum, une allusion à Macron). Je n'ai pas lu le livre. Extrait wiki: « Nous ne sommes pas fixés dans un monde qui est naturel, nous participons à un autre monde qui est celui du langage, de la culture, dans lequel les significations sont extrêmement mouvantes, sujettes à fluctuations et manipulations. C’est notre fragilité fondamentale. Mais cette fragilité est aussi la beauté de l’homme, cela le sort du règne animal, et lui permet de chercher sa voie, sa route. C’est au fond par là qu’a commencé la Renaissance, avec le fameux discours de la dignité humaine de Pic de la Mirandole : vous n’êtes pas finalisés pour être ici plutôt qu’ailleurs, c’est donc que vous devez vous achever vous-mêmes. C’est une très belle mission, car c’est la part de liberté que Dieu, s’il existe, nous laisse. Pour une part, vous êtes formatés, mais pour une autre, c’est à vous de vous créer, pour le meilleur et pour le pire4. »
Écrit par : Mélusine 888 | 19/11/2021
Répondre à ce commentaireCessez pour la plupart de vous croire autiste. Cela fait partie partiede la manipulation perverse....tentant à se débarrasser de votre richesse qu'ils vous envie ou aimerait vous vampiriser. Rien d'autiste dans ce constat implacable: Je crois que le monde de demain risque d'être bien pire que le monde d'aujourd'hui, qui n'est déjà pas spécialement drôle. Je suis en train de travailler en ce moment à un nouvel essai qui devrait paraître en septembre prochain où j'essaie de montrer qu'au cœur du lien social, se trouve l'attelage ancestral du pervers et du névrosé. Or, il se peut qu'à ce stade de l'époque néolibérale, nous arrivions au terme de cette alliance historiale : les pervers (les Maîtres, au sens hégélien), ayant tout, commencent à chercher les moyens de se débarrasser des névrosés (les esclaves) pour la simple raison qu'ils n'en ont plus besoin (par exemple, le robotisme permet d'en finir avec ces pauvres qui, comme on sait, coûtent un pognon de dingue, etc.). Il se pourrait bien que le néolibéralisme contienne un projet néo-malthusien de suppression d'une partie de l'humanité, les pauvres de préférence – ce qui expliquerait que les Maîtres actuels fassent si peu pour préserver les conditions de vie, voir de survie, du plus grand nombre.
Écrit par : Mélusine 888 | 19/11/2021
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