27/07/2014
Cultiver les relations vraies...
Les élections sont derrière nous. Les patates sont précuites. Le grand jeu de chaises musicales parmi les élus, a commencé. Il y eut des débats et des foires d'empoigne.
En mai, comme si de rien n'était, le magazine "Psychologies", dans sa version belge, lançait une étude qui titrait en première page "Cultivez les relations vraies".
Psychologie et politique s'associent.
A décanter, tout de même.
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Préface
Sans référence à la politique, la rédactrice en chef du magazine donnait l'étymologie du mot "relation". Celle-ci ne se réfère pas aux liens mais au latin "relatio" qui signifie "récit ou narration".
Les premières questions à se poser sont:
- Pourquoi ai-je envie d'avoir des contacts?
- Quels genres de contacts me seraient utiles?
Parler de "récit ou narration" pour suivre l'étymologie, cela semble commencer plutôt mal.
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La consistance
Pour qu'une narration soit consistante, il faut que la sauce prenne des deux côtés de la barre. Pour qu'un récit tienne la route, il faut y ajouter de l'information vraie ou de l'expérience vécue.
Emportée par sa métaphore, des mots comme "dépendance", "influence réciproque", "résonance", "subjectivité" se sont ajoutés à sa liste.
Là, on s'approchait de substantifique moelle de la "culture des âmes sensibles".
"L'analyse de ce qui se joue dans nos relations se trouve à l'intersection de nos systèmes de croyances. Cela peut ouvrir des brèches, nous permettre d'inventer de nouveaux scénarii de vie et d'enrichir nos rapport aux autres", ajoutait encore la rédactrice.
Un système de croyance qui ne présageait rien de vrai.
Tout est interprété en fonction de paramètres très personnels en fonction de l'expérience vécue ou de l'enseignement reçu avec le miel, le sel, le poivre et toutes les épices.
Dans ce labyrinthe d'opinions, cultiver les relations intimerait l'intention d'y trouver une sortie avec une vérité entre un fond maquillé par la forme.
D'après le dossier du magazine Psychologie, quand cela craque à la base, c'est souvent une suite de malentendus, de doutes, de jalousies dans des liens de plus en plus complexes ou les lieux communs. Là, on se rapproche de la politique après avoir ajouté l'envie d'avoir un siège, même un strapontin pour exister.
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Contacts virtuels
Déjà abordé de nombreuses fois sur cette antenne, ce sujet remonte les bretelles de temps en temps avec l'espoir que ces bretelles permettent de tenir le pantalon virtuel à la bonne hauteur.
Il s'agit de se protéger, de ne pas accepter le premier venu qui viendrait vous tendre une perche en devenant votre interlocuteur "papoteur", "loueur de temps et d'espace", de propagandiste ou de propagateurs de pub qui traînent derrière des papouilles sucrées et qui finiront par vous prendre par la barbichette pendant des heures. Inconsciemment, ces personnes deviennent toxiques en développant une intelligence dite "relationnelle".
Nous sommes dans une époque de partage d'informations mais pas de sécurité. La cyberguerre et la cybercaresse mènent à disjoncter toutes communications.
"Amitié, échange de bons procédés"?
Sans mauvais? C'est presque croire au Père Noel.
La nouvelle tendance forumeuse incite à communiquer n'importe quoi avec n'importe qui. Exister, ce but implicite, demande un certain doigté. Les réseaux sociaux s'en sont chargés en version "non-stop". Skype y a mis une couche supplémentaire indélébile. En finale, éviter toutes manipulations devient un jeu d'équilibre délicat.
Internet est un sub-système de la vie dans lequel on a effacé la couche de précaution et de la bienveillance habituellement utilisée avec un interlocuteur dans le monde du tangible. Universel, Internet agrandit l'audience mélangeant les cultures, entraînant surprises et dérapages incontrôlés.
Sur les chapeaux de roues, les tweets sont le reflet instinctif des porte-à-faux. Dans son propre instant de disponibilité, le tweeteur ne pense plus, il clique.
Les polémiques se construisent sans même en comprendre le fin mot et tout finit par s'emballer avec ses extrapolations. Du buzz relevé avec plaisir par les médias spécialisés.
Sur Facebook, les rapports semblent plus sympathiques que confrontationnels mais cela ne change rien sur le bien-fondé d'une relation constructive avec un intérêt partagé.
"Pour vivre heureux, restons caché", dit la maxime.
Internet est justement une occasion unique pour apprendre, en première ligne, ce qui se cache derrière nos petites frontières du savoir commun en dehors des diffusions médiatisées. En porte-bagage, chacun a son éducation, son histoire, ses désirs, ses émotions, à confronter et comparer pour se positionner dans ce jeu de quilles mondialisé qui ne se passerait jamais dans le monde réel de tous les jours.
S'ouvrir dans un échange, c'est sortir de soi, pour entrer dans un jeu de rôles à essayer de comprendre l'interlocuteur. Tous les chemins ne mènent pas nécessairement à Rome. Mais il faut des règles de conduites qui apportent du fond et des formes.
- Admettre la violence des contacts est déjà le meilleur moyen de ne pas subir de douches écossaises.
- Admettre, sans honte, de se dégager du voile léger et trouble qui s'installe et qui dépasse son entendement.
- Admettre que dans la recherche du conflictuel à croiser le fer, c'est rencontrer des bides qui peuvent devenir nombreux et tenaces.
Sur une antenne forumeuse, certaines relations peuvent avoir des départs difficiles qui s'assouplissent en dehors de ce milieu brumeux pour garder le plaisir de confronter un avis personnel. Des dérives existent aussi.
Quand "le rituel est bien moins étendu dans le virtuel", il se déglutit plus vertement. Est-ce grave, Docteur?
Pendant cette période de crise institutionnelle belge, j'avais imaginé un débat interactif ou radioactif qui dégrisait et un duel imaginaire avec un modérateur bidon avec plus ou moins d'humour.
Pas d'inquiétude.
En général, on se retrouve dans une confrontation entre optimistes et pessimistes, entre individualistes et pluralistes, entre introvertis et extravertis, entre idéalistes et réalistes, entre dominants et dominés avec des relations parents-enfants qui ne disent pas leur nom.
"Une haute idée de soi-même", comme l'écrivait Nabum, peut-être aussi à l'origine de raté de première classe.
Sur Internet, les conflagrations d'opinions contraires sont parfois plus musclées que dans le monde réel, mais il y a aussi les OVNI.
Non, pas ceux des "Objets Volants Non Identifiées".
Je parle des "Ombres Virtuelles Non Identifiées".
Des ombres portées qui vous lisent et qui vous cotent ensuite, sans rien dire en vous apportant dans la charrette qui mène vers l'échafaud de l'innocence. D'autres aussi qui pendant un temps, vous envahissent de commentaires, vous utilisent comme un exutoire de leur flammes fougueuses et qui s'évanouissent dans la mémoire d'un temps jadis.
Puis, les petits derniers, les malins qui font leur pub, leur propagande sur votre compte et qui retournent toujours à l'endroit qu'ils n'auraient jamais dû quitter.
Ces ombres "rédactrices" sortent des billets, des papiers comme ils disent, ou des commentaires sans se rendre compte qu'ils peuvent s'épuiser avec un rythme trop soutenu et qui doivent, en bout de course, s'écrasent sans matière et sans souffle.
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La psychologie de la relation
"C'est en voyant un moustique se poser sur ses testicules qu'on réalise qu'on ne peut pas régler tous les problèmes par la violence", dit la sagesse chinoise.
Oui, mais, le cerveau est loin des testicules et la polémique est un sport très humain.
L'article "Troubles de la personnalité" rassemblait le vrai psychopathe au "psycho_matheux" qui utilisait l'empathie dans toutes relations.
Le fameux pervers narcissique n'est pas toujours celui que l'on croit.
La psychologie est encore à des années lumières pour en comprendre toutes les formes de nuisance du cerveau et y répondre.
Vendredi, ARTE en parlait "Qu'est-ce que le mal". Ce serait une absence d'empathie dont les neuropsychiatres se demandent si elle est innée ou acquise et que l'IRM permettrait d'entrevoir et de localiser les stimuli dans le cerveau. C'est aussi remarquer que ce qui est mal pour quelqu'un pourrait être bien pour un autre.
"Un Belge sur 50 serait psychopathe!" titrait l'article ci-dessus. Extrapolation gratuite de son auteur, car il n'en était pas question en ces termes dans l'émission enregistrée en Allemagne. Ce qui était dit en fin du documentaire était plus objectif.
"Le désir de violence pour obtenir quelque chose qu'on ne peut obtenir sans elle est lié à l'évolution. Les génocides n'ont jamais été en manque de génocidaires.".
Une question me vient: n'est-ce pas la société elle-même qui crée des psychopathes par le fait de l'instruction dès le plus jeune âge, qui pousse à la compétition, ce qui implique d'éliminer un concurrent de la course parce qu'il gène sa propre progression? Dans un système totémique, cela devient inquiétant. L'expérience de Milgram est assez explicite des dérives potentielles de ce que l'autorité sur le disciple peut avoir de conséquences désastreuses.
Détecter un psychopathe derrière les filets de la Toile serait encore plus difficile et ne se ferait à coup de tests de résistance.
Des sommes folles ont été investies dans l'étude du cerveau pour ne pas tomber dans les mêmes travers par l'intermédiaire de l'intelligence artificielle intégrée dans les robots du futur.
« On est toujours l'imbécile de quelqu'un. Ce sont mes imbéciles à moi, qui m'énervent. », disait Francis Blanche.
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Les techniques.
Apprendre à connaître l'autre, ce n'est pas la panacée, mais, une première approche à tenter.
Cela ressemble à l'art de le la guerre de Sun Tsu sans connaitre la force de son interlocuteur avec des actions par coups de sonde, provocateur, tatillon sans placer tous ses pions sur le même champ de bataille.
En laissant une porte entrouverte après une échauffourée, chacun peut trouver une compétence à partager si minime soit-elle.
Une bonne relation se construit en acceptant de reconnaitre son erreur, en ne dénigrant pas toutes les interprétations d'une situation donnée, en lui donnant raison temporairement à l'autre interlocuteur ou en lui demandant des précisions quand on n'est pas d'accord à première vue.
C'est une règle de diplomatie essentielle qui se produirait le mieux dans un tête à tête en voyant les mimiques réprobatrices de manière proactive.
Dans ce cas, parfois, le méchant devient bon.
Mesurer les progrès de la relation n'est valable que si les régressions sont aussi mesurées et mesurables.
Cela fait partie des "Goals by objectives" dans lesquels tenir des moyennes sans excès est parfois bien plus proche de l'objectivité que de mettre en exergue échecs et succès.
Les relations humaines sont complexes. Elles mettent en scène des hotspots humains.
Sans douceurs, sans zizanies. Les relations sont recherchées comme un miroir de soi-même.
L'écoute de ce qui se fait différemment tout en restant humble de ce qu'on ne sait pas, est une formule de sagesse.
Peur de l'enfer que seraient les autres, c'est s'exclure de fait.
Se rappeler que les rapports les plus simples entre les hommes sont souvent ceux qui existent en mode ultra-hiérarchiques, de dominant-dominé.
Ce sont des rapports qui se calquent sur un des modèles prédéfinis.
Le "self-love" en valeur absolue est à éviter. Il ne faut pas subir ses émotions mais en être conscient.
Nous faisons partie de la théorie des ensembles avec des points en commun de participations dans des bulles de concepts. Dans les pays les plus civilisés, c'est du "Je t'aime, moi non plus".
Dans le monde réel, il se retrouve derrière des indices vestimentaires, dans la manière de parler. L'environnement fait partie des acteurs de ce drame des relations conflictuelles.
Dans la virtualité, c'est par la manière d'écrire, par le fond et par la forme.
Dans les deux cas, donner confiance, c'est prendre des risques et assurer la responsabilité de la rencontre.
Les amitiés fusionnelles connaissent des trahisons obligatoires ou sans même qu'elles s'en rendent compte. Un secret partagé entre deux rend son receveur, otage, comme peut l'être le curé à confesse.
Bien sûr, plus on se sent sécurisé, moins on aura peur de l'abandon, mais les risque-tout auront plus de résultats globaux en finale.
Les béquilles ne sont plus qu'un compagnonnage avec une pratique de l'intelligence relationnelle qui dit de:
- Oser la sincérité
- Eviter les manipulations
- Coopérer
Ce n'est qu'un trouble diffus qui peut rendre anxieux, déboussolé, sans joie. S'il survient, c'est le moment où il faut fermer le ban pour annihiler l'effet nocif à la relation. Tromper sur la "marchandise", sur l'information présentée comme essentielle et qui n'est que de la poudre aux yeux, mérite le troll et la dérive.
Avoir une meilleure écoute active ne veut pas dire attendre que son interlocuteur parle via de brèves réponses telles que « je comprends » ou un bon contact visuel ou virtuel.
Elles ne suffisent pas. Il faut un candide parmi les interlocuteurs et un meneur de jeu comme arbitre qui calme les instincts d'écraser l'autre par son "savoir" qui n'est toujours qu'une interprétation d'une réalité parmi une série de vérités.
Il faut y ajouter la paraphrase, les renseignements et la confirmation à ce que vous communiquez.
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Catégoriser?
Les psys aiment catégoriser leurs clients avec des tests psychologiques.
Dans le magazine dont je parlais au début, un questionnaire d'une quinzaine de questions serait suffisant pour répartir les clients par positions, par types et par objectifs pour englober:
- Le juge: dominateur, exigeant, conseilleur, tyrannique
- L'enfant: obéissant ou rebelle, vulnérable, impulsif, émotif, susceptible.
- L'ermite: distant, réservé, peu loquace
- Le marchand: empathique, séducteur, amuseur, fédérateur, enthousiaste
C'est dire que cultiver une relation avec quiconque demande bien plus que quatre positions.
Dernièrement, Le Vif classait les candidats aux élections dans une échelle de valeurs dont les niveaux atteints déterminaient qui était dominateur, audacieux, ambitieux, jovial, accommodant, désappointé, querelleur, consciencieux, fermé, réservé et méfiant.
J'ai relu mon billet poisson d'avril, "Zo dom & Go more".
Quand est-il resté?
La dernière phrase: "Un plaisir fou à danser un dernier Moonwalk" et des ennemis d'hier qui sont devenus des amis d'aujourd'hui avec un siège ou un strapontin sous les fesses à bord de la gestion de la Belgique.
Critiquable? Pas vraiment, qu'auriez-vous fait à leur place?
Les exclus sont toujours les plus grincheux.
Le mélange de toutes les affinités idéologiques se confondent toujours dans un hasard calculé.
D'après un article, les habitudes de personnes extraordinairement sympathiques seraient:
- Elles développent une disposition mentale positive et la communiquent aux autres.
- Elles parlent sur un ton discipliné, mais cependant amical
- Elles tendent l'oreille quand quelqu'un parle contre elles
- Elles gardent leur calme en toutes circonstances
- Elles sont patientes
- Elles ont un esprit ouvert.
- Elles sourient quand elles parlent avec les autres
- Elles ne disent pas toujours tout haut ce qu'elles pensent
- Elles ne baissent pas les bras.
- Elles accomplissent chaque jour au moins une bonne action
- Elles tirent des leçons de leurs échecs et ne se creusent pas la tête à ce propos
- Pendant une conversation, elles donnent à l'autre le sentiment d'être la personne la plus importante au monde
- Elles font l'éloge des autres (sans pour autant flatter)
- Elles demandent à des personnes de confiance de juger leurs défauts
C'est tout l'art d'être fin que le Dr Varella explique ci dessous
...
Quand les sciences humaines interviennent
Comprendre, c'est entrer dans des cultures différentes, transiter par l'anthropologie, la sociologie, la psychologie et les neurosciences.
Dans l'histoire, avec l'aide des philosophes et des neurologues, ces sciences humaines, chacune à son niveau respectif, tentent de catégoriser les populations pour en extraire des vérités. Vérités qui comme toutes les parallèles, ne se touchent qu'à l'infini.
Henry Sumner Maine était un critique vigoureux de la démocratie en montrant la dissolution graduelle d'un modèle social où la famille patriarcale joue un rôle de premier plan dans la définition des liens sociaux.
Il entrait en compétition avec Edward Tylor qui abordait les faits culturels avec une visée générale et systématique avec l'expérience du rêve que fait chaque être humain, en le poussant à dissocier le corps physique du corps psychique et arriver à concevoir que l'être humain a une âme. Selon lui, la culture serait "L'ensemble complexe qui englobe les notions, les connaissances, les croyances, les arts, la morale, les lois, les coutumes, et tout autre capacités et habitudes acquises par l’Homme en tant que membre d’une société".
Visions qui peuvent paraître complètement dépassées à notre époque du "chacun pour soi" ou de celle d'une solidarité exacerbée.
L'Homme est un animal grégaire. Il aime vivre entouré d'admirateurs dans des groupes plus ou moins homogènes avec un leader au sommet de la hiérarchie. Ses phéromones agissent pour rassembler ou pour différencier.
Le journal Le Monde du 14 juillet écrivait "Entre amis, une ressemblance génétique étonnante" parce qu'elles sont proches comme des cousins au quatrième degré.
« D'une certaine manière, nous parvenons, parmi une myriade de possibilités, à choisir comme amis des gens qui ressemblent à notre famille », décryptait M. Christakis.
Qu'on le veuille ou non, plaire commence par soi-même mais il y a des mécanismes d'attirance et tellement de cas particuliers.
"La moule se nourrit de nous" disait l'humoriste, Sttellla.
Elle s'incruste dans les interstices des rochers pour trouver les meilleurs prises contre les lames de la mer.
- Non, à la pêche aux moules, je veux plus aller, maman.
C'est promis, Sttellla.
...
Le vivre ensemble, doit-il être vivre obligatoirement entouré?
La fiabilité n'est pas une garantie par contrat et les risques augmentent dans la virtualité et où aucun pacte de non-agression ou de béatitudes n'a été signé.
La fidélité doit-elle être la seule règle du jeu avec la fiabilité en arrière-plan?
Dans un monde de compétitions à tous niveaux, chacun a ses propres modèles de vie auxquels il s'est accommodé dans son entourage proche.
Il s'effiloche au travers du fameux "net" ou par le fait que à cause de l'éloignement, l'interlocuteur d'une relation ne risque aucun danger pour lui-même et par le sentiment d'impunité qui en découle.
Si tout contact est un pari qui commence, sans contact "en dur", le furtif et le temporaire sont très souvent du parcours par l'intermédiaire du net.
Est-il plus rassurant dans le concret avec des gens que l'on rencontre, que l'on croit connaître jusque dans l'intimité, face aux réalités de tous les jours?
Pas si sûr.
Connaître quelqu'un demande parfois plus qu'une vie et cataloguer quelqu'un avec une étiquette indélébile manquerait de réalisme.
La psychologie d'un individu peut changer avec le temps et son avancée en âge.
Tout l'art réside dans une sorte de "Comedia del Arte" avec un "interlocuteur qui vous veut, en principe, du bien".
Résister aux polémiques avec humour, dans la bonne humeur et avec les mêmes règles du jeu est une bonne procédure de rapprochement.
L'enrichissement devient ainsi commun.
...
Conclusions
Un contact, c'est tout cela avec le Ying et le Yang qui intervient dans toutes les relations. Un Asiatique ne réagira pas de la même façon qu'un Occidental face à un problème existentiel.
Une discussion avec une relation en tête à tête ne sera pas la même que dans la virtualité d'Internet. Les bosses et les cris sont remplacés par des mots dans cette deuxième approche.
Que l'on soit de gauche ou de droite, croyant ou non, trouver les points communs qui pourront fonctionner et faire avancer le schmilblick, sont à tenter mais ne sont pas à la portée de tous.
Dans une relation, écouter patiemment, capter les idées instructives, novatrices, parfois antagonistes et ne rien prendre d'office pour argent comptant, sont des règles qui demandent de la souplesse d'esprit.
Un billet qui dans un forum virtuel, ne respecte pas des règles de partages, se verra d'office dévié, embourbé par quelques interlocuteurs en troll_et_bus.
Alors, faudrait-il garder son sérieux ou en rire pour ne pas en pleurer?
Bien sûr, mais seulement physiquement, dans les formes. Dans le fond, c'est autre chose.
Vieux loup du net depuis plus de neuf ans, l'article de ce magazine de "Psychologies" m'a amusé et m'a fait remonter dans le passé parmi les copains d'avant.
Que dire, sinon "The best is yet to live" et que cultiver les relations avec doigté, franchise et persévérance, reste le meilleur moyen d'aborder un contact potentiel.
L'enfoiré,
Citations:
- « La seule possibilité de donner un sens à son existence, c'est d'élever sa relation naturelle avec le monde à la hauteur d'une relation spirituelle. », Albert Schweitzer
- « Dans toute relation où deux personnes se fondent en une seule, le résultat final est deux demi-personnes. », Wayne W. Dyer
- « Journal intime. Relation quotidienne de cette part de l'existence que l'on peut se confier à soi-même sans avoir à en rougir. », Ambrose Bierce
Époque où les juillettistes rencontrent les aoutiens.
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Commentaires
Cultiver les relations... l'art d'être feint
Écrit par : zelectron | 27/07/2014
C'est, en effet, une manière de sortir des situations difficiles.
Feindre de ne pas avoir tout compris et en espérer obtenir la même feinte en retour.
Écrit par : L'enfoiré | 28/07/2014
L’enfoiré
Je partage
Vous êtes un fin analyste des relations humaines.
Écrit par : C’est Nabum | 28/07/2014
Une seule erreur: une erreur de timing et avoir sorti ce billet en période de vacances.
C'est trop dur de remuer tout cela en ce moment... :-)
C'est à cause d'ARTE....
Je reprends mes billets de vacances et d'humour...
Écrit par : L'enfoiré | 28/07/2014
Comme on pouvait s'y attendre vu la dernière caricature de Kroll qui date de 2007 et qui a été introduite en fin de billet
Formation fédérale: rendez-vous annulé, vacances!
Côté francophone, certains ne seraient pas pressés de revoir le président du MR…
Une rencontre devait avoir lieu mardi entre les co-formateurs du gouvernement fédéral et les ministres-présidents des entités fédérées mais MM. Michel et Peeters l’ont finalement annulée, a-t-on appris mardi en fin d’après-midi. Il revenait au vice-président des exécutifs wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Jean-Claude Marcourt, de représenter ses deux ministres-présidents, Paul Magnette et Rudy Demotte, partis en vacances. L’entretien a été reporté sine die.
Vendredi, les négociateurs de la coalition suédoise, associant le MR, la N-VA, le CD&V et l’Open Vld, se sont vus une première fois autour des co-formateurs Charles Michel et Kris Peeters. Ces derniers ont annoncé qu’ils s’entretiendraient avec les partenaires sociaux ainsi qu’avec les ministres-présidents des Communautés et Régions. Des problèmes d’agenda retarderont ces entretiens, pour cause de vacances, officiellement. En coulisses, certains chuchotaient que, du côté francophone, tout le monde n’était pas pressé de revoir le président du MR, Charles Michel, qui s’est engagé seul aux côtés des trois partis flamands.
Pas pressé de revoir Charles Michel
Les réunions en vue de former un gouvernement fédéral ont commencé. Un groupe de travail s’est déjà penché lundi sur les questions budgétaires. Le futur gouvernement ne peut pas trop traîner : l’Europe attend la feuille de route belge pour le mois d’octobre. Or, l’enjeu est de taille : il est question de trouver 17 milliards d’euros d’ici la fin de la législature.
Les réunions de négociation proprement dites ne commenceront pas avant la deuxième quinzaine du mois d’août. D’ici là, les co-formateurs auront des entretiens bilatéraux avec les représentants des différentes formations et déposeront vraisemblablement une note qui lancera les négociations à quatre. L’issue des discussions est attendue pour la rentrée.
Les co-formateurs pourraient d’ici là trancher le dossier du commissaire européen. Le premier ministre sortant Elio Di Rupo a écrit à MM. Michel et Peeters pour recueillir leur avis sur la question pour le 31 juillet. Rien n’indique toutefois que le point sera réglé à cette date. La Belgique ne serait pas la seule à n’avoir pas désigné son représentant. D’autres Etats européens se font attendre ou sont en train de reconsidérer leur choix.
http://www.lesoir.be/611512/article/actualite/belgique/elections-2014/federales/2014-07-29/formation-federale-rendez-vous-annule-vacances
Écrit par : L'enfoiré | 29/07/2014
'L'attraction fatale', ou pourquoi ce qui nous charmait le plus dans notre conjoint peut finalement devenir ce que nous lui trouvons de plus déplaisant
Vous arrive-t-il parfois d’être extrêmement agacé par une qualité que vous trouviez autrefois si attirante dans votre conjoint? Les chercheurs appellent ce phénomène l’« attraction fatale ». ils affirment qu’elle est très banale, mais aussi qu’elle peut être dangereuse pour votre relation.
Habituellement, les qualités qui inspirent l’attraction fatale sont précisément celles dont l’autre partenaire manque. Par exemple, une personne extravertie sera particulièrement séduisante pour une personne introvertie ; de même, une personne plutôt sérieuse sera attirée par le sens de l’humour d’une autre.
« Les contraires s’attirent », résume Paul Schrodt, un professeur de communication de la Christian University du Texas qui donne un cours sur l’attraction fatale. « Mais ils ne restent pas toujours ensemble », ajoute-t-il.
Schrodt rappelle que chaque qualité a ses défauts. Une personne ambitieuse peut aussi se révéler un bourreau de travail. La confiance en soi peut confiner à l’arrogance. Or, plus nous apprécions une qualité, plus nous détestons ses aspects négatifs, selon Diane Felmlee, professeur de sociologie à l’Université de Penn State, et qui a été la première à parler d’attraction fatale il y a une vingtaine d’années.
Elle explique qu’on peut classer ce phénomène dans 3 catégories distinctes :
- Des traits de caractère agréables à l'origine finissent par devenir ridicules. Par exemple, une personne qui était drôle est finalement perçue comme incapable d’être sérieuse.
- Des traits de caractère perçus comme forts à l’origine mais qui deviennent dominants par la suite. Une personne prompte à prendre des décisions peut ensuite être perçue comme dominante.
- Des traits de caractère qui semblaient spontanés apparaissent ensuite comme imprévisibles. Une personne initialement jugée comme étant Impulsive peut sembler par la suite lunatique.
Parfois, quelques mois suffisent pour que les traits de caractère positifs tournent au négatif, mais ce processus peut aussi prendre des années. Felmlee décrit les 5 scénarios possibles:
- «Time Will Tell»: les deux partenaires mettent en avant leurs qualités sans révéler toute leur personnalité de prime abord. Les défauts de leur personnalité n’apparaissent que plus tard dans la relation.
- « Sour Grapes »: L’un des partenaires, qui éprouve les problèmes relationnels, tente de prendre des distances avec l’autre, et il modifie sa perception à son égard : des traits de caractère qui étaient jugés positifs auparavant deviennent soudain négatifs.
- « Rose-Colored Glasses »: Lorsqu’une personne attirée par une qualité chez une autre, néglige presque consciemment le mauvais côté associé, jusqu’à ce que cette auto-mystification ne soit plus tenable, et qu’il ne lui soit plus possible de donner le change avec les apparences.
- «In people pleasing»: La personne qui séduit l’autre avec un trait de caractère particulier est tentée de forcer le trait pour lui plaire davantage, au point que finalement, cette qualité se révèle abusive.
- « Familarity breeds contempt » : Une proximité excessive entre deux partenaires est un tue-l’amour qui se charge de dénaturer toute l’opinion positive que l’on peut avoir de quelqu’un.
Enfin Felmlee fournit quelques conseils aux couples pour surmonter les problèmes d’attraction fatale :
- Réalisez que la perfection n’est pas de ce monde et que toute qualité a ses défauts.
- Soyez conscient de vos propres limites. Personne n’est parfait.
- Essayez de vous comporter comme un tiers qui jugerait votre relation et vos comportements de l’extérieur.
- Rappelez-vous les qualités qui vous ont attiré l'origine chez votre conjoint et sachez les apprécier au quotidien. Passez quelques minutes à y réfléchir régulièrement et formulez explicitement des compliments à votre partenaire lorsque vous êtes conscient que ses qualités ont fait la différence.
- Prenez en compte l'équilibre que les habitudes ennuyeuses de votre partenaire ont pu apporter dans les relations de la famille que vous avez formée et influencer votre existence et les décisions que vous avez pu prendre.
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=lattraction-fatale-ou-pourquoi-ce-qui-nous-charmait-le-plus-dans-notre-conjoint-peut-finalement-devenir-ce-que-nous-lui-trouvons-de-plus-deplaisant&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 09/08/2014
Trois articles qui parlent de "Empathie, conscience morale et psychopathie – le développement moral"
http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/empathie-conscience-morale-et-145466
http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/empathie-conscience-morale-et-145911
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/empathie-conscience-morale-et-155705
Écrit par : L'enfoiré | 22/08/2014
5 techniques psychologiques pour vous faire apprécier des autres
Le fait d’être apprécié ou pas n’a pas seulement un rapport avec notre caractère ou notre aspect extérieur. La psychologie a aussi son rôle à jouer. De ce fait, il vous est loisible d’appliquer quelques techniques psychologiques simples afin que d’autres vous trouvent sympathiques et vous apprécient.
Business Insider a sélectionné certaines de ces techniques résumées ci-dessous :
1. Amenez les autres à parler d’eux-mêmes
Le sujet favori des personnes est souvent eux-mêmes. Chacun de nous trouve agréable de parler de soi-même. En outre, lorsque l’autre parle de lui-même, vous êtes obligé d’être attentif, ce fait plaisir à votre interlocuteur et vous apparaitre comme une personne sensible qui a le don d’écoute.
2. Demandez conseil
Si vous demandez des conseils à quelqu'un, vous reconnaissez que vous considérez cette personne comme un individu ayant beaucoup de connaissances. Cela flatte l'ego de cette personne, et vous pouvez bien l'imaginer, nous trouvons immédiatement sympathique quelqu'un qui flatte notre ego.
3. Demandez conseil à votre interlocuteur
Demander un conseil fait en sorte que l’autre se sent valorisé et est amené à penser du bien de vous. Les personnes vous trouveront plus sympathiques si la conversation prend un tour positif. Commencez donc par leur demander d'évoquer un événement agréable de leur vécu avant de poser des questions plus générales.
4. Répétez les 3 derniers mots que votre interlocuteur a prononcés
Tout le monde aime avoir le sentiment d'être écouté. Vous pouvez parfaitement confirmer cette impression en répétant les trois derniers mots que votre interlocuteur a prononcé. Ce dernier ressentira du plaisir à être écouté et vous appréciera.
5. Ne vous focalisez pas sur la négativité au sein d’une conversation
Si au sein d’une conversation, vous vous plaignez trop des autres, vous courez le risque que votre interlocuteur vous associe à la personne que vous critiquez. Les caractéristiques négatives de la personne dont vous parlez déteignent sur vous. Mais par bonheur, le contraire est également vrai. Si vous évoquez souvent ce que vous trouvez de positif et sympathique chez d'autres personnes, les personnes qui vous écoutent pensent automatiquement que vous possédez aussi ces qualités positives. Utilisez donc adroitement cet avantage et concentrez-vous sur le positif.
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Écrit par : L'enfoiré | 21/11/2014
17 choses que font quotidiennement les personnes exceptionnelles
Certaines personnes semblent avoir constamment une longueur d’avance dans de nombreux domaines. Pourtant, elles ne sont pas plus intelligentes ou plus créatives que la moyenne. Cependant, elles atteignent la plupart du temps plus rapidement leurs objectifs que les autres.
« Nous sommes ce que nous répétons chaque jour. L'excellence n'est alors plus un acte mais une habitude », disait Aristote.
Bill Murphy Jr. a dressé sur Business Insider une liste des choses que font quotidiennement les personnes exceptionnelles et dont nous pouvons nous inspirer :
1. Déterminer leurs objectifs à long terme. Si vous ne savez pas dans quelle direction vous vous dirigez, vous n’atteindrez probablement jamais votre objectif. Dans ce sens, dédier quelques minutes par jour à la réflexion pour déterminer où vous souhaitez vous trouver dans un, cinq ou vingt ans est quelque chose de crucial. Il est plus aisé d’agir de manière stratégique si vous avez une idée de l’endroit où vous voulez que vos rêves vous mènent.
2. Elaborer un plan quotidien. Il est nécessaire de constituer une liste quotidienne des choses que vous devez faire. Demandez-vous si les tâches que vous accomplissez chaque jour contribuent à vos objectifs sur le long terme.
3. Demander de l’aide. Personne n’est capable de tout réaliser seul. Demander de l’aide est loin d’être un signe de faiblesse. Il s’agit davantage d’une marque de respect de la valeur et des qualités d’autrui. Les autres aiment savoir qu’on a besoin de leurs compétences et de leurs connaissances. Pour ce type de requête, il suffit simplement de faire preuve de politesse, de respecter l’emploi du temps de la personne et d’ensuite exprimer sa reconnaissance.
4. Avoir un mentor et être une source d’inspiration pour autrui. Vous pouvez d’une part trouver un mentor et d’autre part, être celui de quelqu’un d’autre. Dans les deux cas, offrir votre expertise à quelqu’un désireux d’apprendre des choses de votre domaine et demander l’aide d’une personne plus experte vous fera certainement acquérir davantage de connaissances.
5. Faire une pause. Les personnes exceptionnelles savent qu’elles ne sont finalement que des êtres humains comme tout le monde et que le succès n’est pas une chose qui arrive du jour au lendemain. Est-il nécessaire de s’en tenir à des exigences élevées ? Certainement, mais prenez le temps chaque jour de marquer une pause afin d’évaluer ce que vous avez mal fait et les points sur lesquels vous vous êtes trompés. Rappelez-vous que souhaitez gravir les échelons dans plusieurs domaines de l’existence et que pour ce faire, rien ne sert de réaliser un sprint sans interruption.
6. Prendre des notes de ce qui leur arrive. La vie est un périple. Pensez donc à tenir un journal de bord. Vous n’avez pas besoin d’être un écrivain hors pair ou de consacrer énormément de temps à la rédaction. Un effort minime d’écriture vous apportera cependant de nombreux avantages.
7. Construire leur confiance en soi. Tout le monde a des manques de confiance et chacun d’entre nous doit apprendre à surmonter sa peur de l’échec. Deux solutions vous ont déjà été offertes dans cette liste. Dans un premier temps, prenez un mentor qui a déjà vécu les étapes par lesquelles vous passez et qui pourra vous servir de guide. Ensuite, rédigez un journal de bord afin de vous rendre compte des défis similaires que vous avez déjà réussi à surmonter.
8. Remercier et complimenter. Il arrive à tout le monde de perdre confiance en soi. Pensez donc à complimenter les autres au sujet des choses qu’ils réalisent et à les remercier . Montrez-leur que vous appréciez ce qu’ils font. Vous vous rendrez vite compte qu’une journée durant laquelle vous avez remercié un ami, un collègue ou un parent vous apportera bien des bénéfices en retour.
9. Mettre l’accent sur les autres. Peu importe nos réalisations, une fois parti, nous laissons tous un héritage derrière nous. Cependant, il est fondamental de savoir si l’on se souviendra de nous pour les choses positives ou négatives que nous avons réalisées durant notre existence. Ayez donc à l’esprit que durant toutes les interactions avec autrui, vous laissez une trace de vous.
10. Pratiquer des exercices. Vous ne devez pas faire des séances de sport interminables. 20 ou 30 minutes d’exercices par jour suffiront à améliorer vos perspectives et à modifier votre existence.
11. Renoncer à certaines choses. Dans la vie, avoir de grandes idées n’est pas la chose la plus compliquée. Par contre, abandonner la majeure partie de celles-ci afin de vous concentrer sur ce qui fonctionne vraiment s’avère plus difficile. La seule façon d’y parvenir est d’être prêt à renoncer aux choses que vous tentés mais qui n’ont pas porté leurs fruits, peu importe les coups dans l’eau.
12. Déléguer efficacement. Les personnes exceptionnelles sont capables de déléguer certaines choses de manière efficace. Pour cela, il est nécessaire d’avoir confiance en la personne à qui vous remettez ces tâches. Vous ne pourrez pas vérifier que tout fonctionne mais vous pourrez contrôler des détails qui vous permettent de vous faire une idée d’ensemble.
13. Rire, surtout d’elles-mêmes. La comédie est souvent la face cachée de la tragédie. Peu importe la passion avec laquelle elles poursuivent leurs objectifs, les personnes exceptionnelles gardent à l’esprit qu’une vie organisée est toujours remplie d’humour et d’anecdotes sur leur personne et sur leurs échecs.
14. Dormir. Il est crucial de dormir sept à huit heures par nuit sinon vous annihilez votre productivité.
15. Poursuivre leur éducation. L’apprentissage continu est un des clés de la réussite. Apprendre procure de la joie et de l’énergie lors de l’accomplissement de tâches habituelles. Cela élargira en outre vos principes et vos pratiques afin d’aboutir à un objectif majeur.
16. Cultiver des intérêts autres que le travail. Prenez le temps de laisser errer votre esprit chaque jour et nourrir votre for intérieur et faites-en part aux autres.
17. Partager leurs idées. Les personnes exceptionnelles ont constamment quelque chose hors du commun. Elles ont souvent quelque chose d’intéressant à raconter aux autres. Pensez à suivre leur exemple.
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Écrit par : L'enfoiré | 24/12/2014
3 raisons pour lesquelles nous nous confions à des inconnus plus qu’il ne faudrait
Vous arrive-t-il de trop partager vos histoires avec des inconnus ? Avez-vous déjà confié des détails intimes de votre vie à une personne étrangère lorsque vous êtes dans un avion ? Est-ce que votre coiffeur connaît tout votre vécu ?
Voici trois raisons psychologiques surprenantes pour lesquelles nous livrons trop de renseignements personnels à de parfaits étrangers, écrit Ronald E. Riggio, professeur de psychologie du Claremont McKenna College sur Psychology Today.
1. Les faux déclencheurs d’intimité
Dans certaines circonstances, lorsque nous partageons par exemple un taxi avec une autre personne ou lorsque nous sommes dans un ascenseur bondé, nous sommes susceptibles de ressentir un sentiment d’intimité dû à la proximité. Nous possédons tous un espace personnel et nous avons l’habitude de ne laisser que nos amis y pénétrer. Le fait de se retrouver bloqué dans un endroit avec un inconnu déclenche un faux sentiment d’intimité. Par conséquent, nous baissons notre garde et nous lui révélons des renseignements personnels que nous ne partagerions qu’avec des amis ou avec des proches. Ce faux sentiment d’intimité a également lieu lorsque quelqu’un prend soin de notre coiffure, lorsque nous sommes soumis à un examen physique ou lorsque l’on nous masse.
2. La norme de réciprocité
Il est courant de se retrouver dans un cycle : nous divulguons des renseignements personnels et la personne étrangère nous offre également certains détails intimes de sa vie. Nous répondons en nous confiant davantage et le cycle croît. Avant même que nous ne vous en rendiez compte, vous avez partagé trop de choses sur votre personne. Lorsque quelqu’un fait quelque chose pour nous, par exemple, partager des informations privées sur son compte, nous nous sentons obligé d’en faire de même. Cette norme de réciprocité est cyclique et les deux parties se sentent obligées de divulguer un surplus d’information.
3. Le biais de similarité
Lorsque nous rencontrons quelqu’un qui nous ressemble d’un point de vue physique, en ce qui concerne les goûts et les aversions, nous avons tendance à nous sentir à l’aise et à nous confier. Nous commençons à supposer qu’il existe une connexion avec cette personne inconnue et cela nous conduit à dévoiler certaines données privées. Il s’agit d’une situation qui se produit souvent lorsque nous visitons un pays étranger.
Comment pouvons-nous faire pour éviter de divulguer trop d’informations à des inconnus ?
Dans un premier temps, soyez conscient que l’invasion de votre espace personnel peut provoquer une excitation qui aboutit à un sentiment de confiance et à une fausse sensation d’intimité. Apprenez à garder vos distances d’un point de vue psychologique. Ensuite, ayez à l’esprit qu’un professionnel qui se rapproche de vous et vous effleure est juste un professionnel qui fait son travail. Enfin, si quelqu’un commence à vous confier des informations personnelles, sachez que nous n’êtes pas obligé de répondre. Ecoutez-le, hochez la tête et terminez la conversation.
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Écrit par : L'enfoiré | 02/06/2015
Le guide psychologique pour les rencontres en ligne : 9 conseils utiles
1. les hommes accordent beaucoup plus d’importance à l’aspect extérieur des personnes qu’ils pourraient rencontrer que les femmes
Les femmes sont plus intéressées par la fidélité, la bonté, l’intelligence et l’argent. Cependant, en pratique, la plupart des couples se composent d’individus d’attrait physique comparable.
2. Les hommes trient en général leurs rencontres potentielles sur base du pouvoir de séduction et ensuite sur base des autres caractéristiques
Les femmes examinent plutôt l’ensemble et leur processus de décision est dans la plupart des cas plus complexe. La recherche en ligne signifie que les hommes prennent beaucoup moins de partenaires possibles en considération que les femmes.
3. La nouvelle tendance des rencontres en ligne est d’établir des relations superficielles basées sur l’attirance physique.
Cette tendance est tout à fait en corrélée avec la diminution de la confiance accordée au mariage et à l’idée de « l’authenticité». Des exemples de cette tendance sont Tinder, Hinge et Facemate.
4. Facemate met en relation des gens qui se ressemblent
Ce concept est très contradictoire pour les psychologues : l’enquête montre qu’une personne de l’autre sexe qui a un visage ressemblant au vôtre semble plus digne de confiance mais pas plus séduisante (trop de ressemblances déplaît, même). Une similitude subtile rend en fait les autres plus séduisants.
5. La photo d’un bébé ou d’un petit enfant…
…est pour la plupart des daters en ligne extrêmement dissuasive ; ne pas mettre de photo de votre visage vous enlève tout pouvoir de séduction.
6. Des études montrent que les gens sont capables d’ôter des traits de caractère fondamentaux (comme l’agressivité ou la dépression) de leurs photos…
mais pas des traits plus subtils- donc « un visage honnête » n’existe pas.
7. A long terme, la personnalité a plus d’importance que l’attirance physique
Celui ou celle qui se présente dans son profil comme une bonne personne suscitera ainsi plus de demandes de rencontre potentielle.
8. Le grand problème pour les daters en ligne est de découvrir quel type de partenaire ils recherchent
Bien que certains semblent avoir une idée précise, cela ne s’exprime pas dans leurs choix sur les sites de rencontres. Cela vient du fait que les critères d’après lesquels on sélectionne des partenaires possibles ne sont pas ceux qui déterminent une bonne relation. Ainsi, vous pouvez trouver facilement sur internet des personnes d’une taille déterminée, mais plus difficilement quelqu’un avec qui ça pourra vraiment « marcher ».
9. La compatibilité amoureuse est plus facile à juger grâce à une petite conversation de 10 minutes yeux dans les yeux…
qu’en passant des centaines d’heures à feuilleter des pages de profil. Cela implique que les énormes possibilités des rencontres en ligne ne conduisent pas nécessairement à de meilleures relations et qu’elles peuvent même parfois mettre en échec une relation éventuelle.
https://fr.express.live/2017/09/22/9-conseils-rencontres-en-ligne/
Écrit par : L'enfoiré | 23/09/2017
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