Du déluge aux collapsologues (10/01/2020)
Il y a exactement dix ans aujourd'hui, en Haïti, survient un séisme de magnitude 7,3 sur l'échelle de Richter dont les dégâts ne sont pas encore cicatrisés.
Dernièrement, en Australie, les incendies sont devenues incontrôlables, y ont détruit un demi-million d’espèces sauvages uniques et une surface équivalente à deux fois la Belgique partie en fumée.
Les suites de la déforestation par le feu de l'Amazonie, considérée comme poumon de la planète, a un impact mondialisé et renforcé par l'écologie entrainant la résistance des peuples ancestraux.
Pour commencer 2020, l'autoritarisme de Donald Trump fait craindre à une nouvelle guerre.
Les risques de conflits se suivent. Les désastres naturels, plus rares, que l'on ne peut encore prévenir, créent les mêmes effets mais n'ont les mêmes causes...
Dans ces périodes de trouble, un sentiment de décadence, d'insécurité, pousse les hommes à chercher une sécurité chez les dieux de toutes formes en oubliant jusqu'à leur liberté.
Le magazine Hors-Série de "L'histoire" réunit "5000 ans de catastrophes" en ajoutant l'histoire à la géologie, la climatologie, la géographie et la sociologie déjà occupées à s'en charger.
L'histoire des cataclysmes fait office de miroir de la société. Ceux qui y ont été impliqués de près par ce genre de désastres, n'oublient pas. Plus éloignés, ces événements tragiques sombrent dans l'oubli ou se transforment en mythes mêlés de résignation sous forme de l'idée d'une "destinée" immuable avec une origine divine qui serait répercutée chez les hommes par des violences de la nature..
Le 29 juillet 2017, le billet "Les mystères des civilisations disparues (clic)" contenait déjà les podcasts au sujet du livre "Comment tout peut s'effondrer" qui avait pour sujet la collapsologie: .
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"Les populations sont plus fragiles aujourd'hui"
Un paragraphe de ce magazine dit en substance, signé par René Favier: "Les catastrophes naturelles se produisent surtout sur des territoires dans une situation de vulnérabilité tout en n'étant en général que des événements très locaux et essentiellement humains sauf pour les immuables du paysage. Elles ne sont réellement pas prises en considération par les eux que quand elles prennent de l'importance des médias en relais comme miroir des sociétés souvent récupérées par le pouvoir religieux ou politique.
Ce qui reste inexplicable, c'est que, dans l'histoire, l'homme y a trouvé des manifestations de mécontentement divin traduit par des périodes troublées.
Les mythes engendrés permettent ainsi une construction de mémoire, une rupture dans la manière de vivre dans un tournant ou par un changement de modèle, créés et amplifiés par des événements imprévus et que l'homme archive alors comme une catastrophe due à un phénomène naturel.
La colère des dieux a souvent été le moyen de récupération des populations pour les autorités religieuses et politiques pour expliquer leur politique en instrumentalisant les peurs de catastrophes et en priant pour la clémence des dieux.
Les traces physiques, les sources écrites ou narratives, émanant pour la plupart de l’Église, ou plus tard, administratives répondent aux questions et aux recherches des historiens concernant les périodes de changements structurels de conditions d'habileté de la Terre.
Après chacune des cinq extinctions, la biodiversité a mis plusieurs millions d'années à se reconstruire.
Les scientifiques ont ensuite cherché des explications plus terre à terre en assurant mieux l'avenir par la gestion d'une culture du risque vis-à-vis des volcans, des cyclones, des séismes et des tsunamis.
La tectonique des plaques, souvent inconnue, est le souci majeur qui les explique.
Ces phénomènes naturels n'ont pourtant rien d'extraordinaires mais tout s'imbrique suite aux dégâts naturels et humains de manière généralisée, appuyée par le sensationnalisme des nouveaux médias qui transmettent même au départ de l'autre bout du monde vu que les informations sont devenues mondialisées.
Le changement climatique actuel est beaucoup plus rapide avec une augmentation de température de 9/10ème depuis les années 80.
Les populations sauvages des insectes s'effondrent et constituent un choc.
Sans référentiel dans le passé, la résistance cognitive est énorme et crée une absence de peur à cause du progrès.
Le réchauffement climatique arrive au centre d'un éventuel déclin de l'humanité présenté par la collapsologie alors que les catastrophes n'ont pas les mêmes effets dans toutes les parties du monde, ni même dans toutes les croyances.
Les sociétés anciennes avaient des outils et techniques peut-être non performants mais elles étaient loin d'être résignées grâce au savoir enregistré de génération en génération sans se dégager de leur propre responsabilité par rapport aux autorités en place.
Aujourd'hui, paradoxalement, l'impact des catastrophes dans les pays les plus riches est ressenti plus par une perte en biens de richesses et les moins riches, en pertes humaines tandis qu'en temps de guerre, les pertes humaines sont plus comptabilisées pour établir le niveau d'importance.
Les pays riches sont devenus ainsi plus sensibles aux catastrophes naturelles parce qu'elles ont plus à perdre pour elles-mêmes.
Les populations en arrivent à se plaindre aux autorités quand il fait trop chaud en été ou trop froid en hiver, parce qu'elles n'auraient pas prévu les situations d'exception et pas prévenus ensuite malgré les outils de prévision du temps qui deviennent fiables jusqu'à une période d'une semaine à l'avance mais que le hasard du passage d'un "jet stream" perturbe.
Dans ce genre de sociétés modernes et donc, espérons-le, plus évoluées, les populations délèguent leur pouvoir aux experts et aux autorités par la représentativité démocratique, rendant par leur passivité une plus grande fragilité à la population".
Les raisons des déviations aux prévisions, on les expliquent par les causes à l'origine par une analyse qui s'étend parfois sur plusieurs décennies, conséquences sur ces effets.
Un exemple, la propagation du bacille de Yersin lors de la Grande Peste de 1347, trouve sa source dans la faiblesse économique et la famine d'une époque qui n'avait plus de défense immunitaire contre une maladie déclenchée en épizootie en touchant des populations indépendamment de leur richesse comme effets résultants.
Aujourd'hui, ce sont les voyages des populations transhumantes lors de vacances ou de migrations ou en tant que réfugiés climatiques qui peuvent avoir des suites du même type quand rien n'est prévu pour les contrer quand ce sont les États qui en sont délégués.
Une première conclusion s'impose: "Face aux catastrophes naturelles, les êtres vivants se trouvent souvent fort dépourvus pour y réagir même après coup".
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Chapitre 1: Fléau divin, impuissance humaine
Longtemps perçues par une manifestation divine, les catastrophes ont multiplié les invocations à un Dieu dans une version monothéiste ou polythéistes avec des dieux spécifiques de préservation engendrant incantations et suppliques particulières avec une représentation des dieux sous une forme animale comme les Égyptiens anciens.
- Il y a 7500 ans, le Déluge biblique de la Genèse (VI-iX) sauvé par Noé à bord de son arche parle de la mer Noire engloutissant de vastes plaines est présenté comme le premier récit d'une catastrophe naturelle pour apporter une punition à la violence des hommes sur la Terre alors que la première version est sumérienne dans l'épopée magique de Gilgamesh:"Un déluge va envahir la terre pour détruire la semence du genre humain. Telle est la décision, le décret de l'assemblée des dieux[..]. Au septième jour, lorsque le Déluge eut balayé la terre et que l'énorme bateau et été ballotté par les tempêtes sur les eaux, j'ouvris une fenêtre et j'envoyai une colombe".
Une oraison du même type existe ensuite en version indienne, latine écrite par Ovide, dans la Bible, le Coran et même en Chine mais toujours avec un sauveur comme Noé qui aurait entrainé ses ouailles sur une arche.
Les découvertes de Robert Ballard n'attestent que de l'existence d'une civilisation néolithique qui au départ d'une glaciation a fait baisser naturellement le niveau des océans de 120 mètres et qui s'est suivie d'un réchauffement climatique entraînant lentement la fonte des glaces, envahissant par des chutes d'eau par le détroit du Bosphore, sans véritables catastrophes humaines vu le nombre d'années pour y arriver.
- Les crues saisonnières du Nil, du Tigre et de l'Euphrate peuvent, elles, épisodiquement créer de mini-catastrophes par des inondations perçues positivement pour les cultures et négativement pour la vie des hommes de tous les jours. Le dieu Sobek à tête de crocodile était vénéré dans ce but en Égypte et avec d'autres dieux au Moyen Orient.
- L'Atlantide, Santorin et la désintégration du peuple minoen ont aussi généré des mythes de Platon explicables scientifiquement par un volcan qui peuvent être compris par un tsunami mais surtout par des destructions sous forme de guerres et par des séismes qui n'ont pas empêché les reconstructions après destruction.
- Le dernier jour de Pompéi a été une suite naturelle au volcan explosif du Stromboli.
- Au Moyen Age, une époque dans laquelle on trouve partout, le recours à dieu fut une réaction immédiate pour les populations touchées par les "accidents de la nature", mais après la prière d'urgence, elles se sont organisées par l'abandon temporaires des maisons trop exposées en ville même si cela a posé d'autres problèmes d'interdits alors que le nombre de victimes n'a pas eu une importance primordiale à une époque où la vie n'a rien de capital puisqu'un dieu était prévu dans une seconde vie.
La peur, en mauvaise conseillère, devient un mal pire que le mal lui-même.
Au 16ème siècle, pour François de Salle, le concept de prédestination à l'enfer déclenche chez lui une angoisse profonde qui le pousse à se rendre dans une église dominicaine pour prier jusqu'à se sentir libéré de la peur.
Aujourd'hui, les réactions envisagées pour répondre à ces "accidents" se font par l'intermédiaire d'une solidarité protégée par des héros qui sont là pour sauver les rescapés des décombres, pour manifester la résilience ou par des dons organisés à distances via les réseaux sociaux, organisés souvent par des ONG même si cela peut aussi être dévié
Mais puisque la vie et l'économie ont pris plus d'importance et que l'homme a remarqué que les cendres volcaniques rendent les sols plus fertiles, les populations reviennent pour affronter les dangers en les surveillant en permanence.
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Chapitre 2: La science pour expliquer les désastres
Dès l'Antiquité, les philosophes ont cherché à expliquer les cataclysmes créés par des phénomènes physiques.
Le grand tournant s'est produit le jour de la Toussaint de 1755, lors de la catastrophe à Lisbonne due par un tremblement de terre suivi d'un tsunami. Ce siècle des Lumières signe la fin de la résignation vis-à-vis de la nature que les hommes ont contrée par des moyens drastiques de son intelligence et par la prise en mains des problèmes de désastres naturels par l’État portugais qui sous la direction du marquis de Pombal, redessine la ville de Lisbonne.
Philippe Buache, géographe de Louis XV, crée la première carte scientifique recensant 612 lieux européens affectés par des secousses telluriques.
Le XVIIème siècle passe de la prévoyance à l'assurance qui commence à calculer les risques de l'espérance de vie ou de mort, pour ne plus théoriser l'incertitude par la probabilité de faire un péché mais en définissant la probabilité d'occurrence liée aux événements antérieures et aux théories mathématiques de la probabilité et des statistiques comme un actuaire le fait aujourd'hui.
C'est en 1784, pour la première fois dans l'histoire, que Louis XVI dégage une somme exceptionnelle pour aider les victimes d'une inondation.
En paléontologie, l'idée que les Dinosaures (appelés ainsi par Richard Owen en 1842) qui ont pu disparaître à la suite d'un cataclysme, est née avec George Cuvier qui, ambitieux, veut devenir "l'Aristote des temps modernes" par sa théorie des "révolutions à la surface du globe" déjà entamée par Buffon. Théories qui ont entrané les sources diverses des extinctions massives d'espèces révélées par l'étude des fossiles avec la 1ère explication de Walter Alvarez par l'impact d'une météorite de plus de 100 km de diamètres qui s'est écrasée dans la péninsule du Yucatan. Une 2ème explication par Vincent Courtillot suite au volcanisme une 3ème, climatique avec des écarts de températures plus importants entre l'été et l'hiver et, enfin, une 4ème, causée par la compétition entre espèces prônée par Charles Darwin.
Pour renforcer la 2ème et 3ème hypothèses, 1816 a été une année sans été qui a généré la faim pendant 3 ans entre gel et sècheresse à la suite de l'éruption du volcan Tambora qui avait projeté des colonnes de cendres et de gaz à 43 km dans la stratosphère entraînant une perturbation des moussons une modification de l'équilibre politique, plus de piraterie, d'esclavage, de migrations, favorisant les violences à la suite de la famine des populations. L'artiste Turner a peint des ciels apocalyptiques sans se douter que le changement de climat avait été une conséquence de cette éruption.
Il y a exactement 10 ans, le 10 janvier 2009, un tremblement de terre ébranlait Haïti et sa capitale, Port-au-Prince dont le pays ne s'est pas encore remis.
L'année suivante, j'écrivais "Tout bouge autour de moi" qui relate cette histoire par l'intermédiaire de l'écrivain haïtien-québécois, Dany Laferrière, qui était présent lors du tremblement de terre. Son témoignage sur sa ville était troublant de sagesse en disant "Haïti n'a pas besoin de larmes.
Cet événement catastrophique a été rappelé ce matin à la radio.
En 2010, l'éruption du Eyjafjöll a paralysé l'Europe en clouant les avions au sol.
Toutes ces propositions ont leur propre école de pensée et elles ont toutes quelques "vices de procédure" qui pourraient conclure que ces quatre théories sont complémentaires.
"Bad luck or bad genes" si l'homme n'arrive pas à s'adapter aux changements de toutes sortes que Claude Levi-Strauss traduit par cette phrase: "le monde a commencé sans l'homme et il s'achèvera sans lui".
Dans le temps long, la Terre a connu plusieurs extinctions qui paraissent presque inéluctables.
C'est ce temps long, calculé en baktum par les Mayas qui m'avait fait écrire "Maille à partir avec les Mayas" en 2007 et qui allait effrayer beaucoup de monde à la date prévue et défrayant la chronique.
L'ère Maya allait de 0.0.0.0.0 (soit 11/8/3114 avant JC) à 12.19.19.17.19 (12 baktun, 19 listun, 19 tun, 17 uinal, 19 kin= jours), ce 21 décembre 2012.
En résumé, la vie n'a jamais été un long fleuve tranquille.
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Chapitre 3: Lutter contre les catastrophes
Scientifiques et experts tentent d'anticiper les séismes ou inondations mais ne parviennent souvent à les gérer que le jour d'après.
En 563, un raz de marée, causé par l'effondrement de la montagne Tauredunum sur le lac Léman, avait dévasté Genève.
En janvier 1910, les services municipaux appellent à l'armée pour gérer les suites d'une crue de la Seine à Paris envahie par les flots et une inondation dans les égouts, les tunnels du métro en construction.
La grande peur du tsunami a suivi celui de Noël 2004 au large de l'Indonésie et des moyens d'avertissements ont été ajoutés par après.
Le Japon, un pays qui connaît un millier de secousses par an, a connu un séisme destructeur en 1923, et n'a pas évité la secousse d'une magnitude de 8,9 malgré des moyens de protection et de prévisions importants quand la situation dans l'environnement est dangereuse de Fukushima.
En 2005, Katrina qui a dévasté la Nouvelle-Orléans et la Louisiane, a démontré la faiblesse par négligence de l'administration Bush et apporté la honte au système de protection des populations inexistant au pays, pourtant le plus puissant dans le monde.
Aujourd'hui, la plus grande menace pour l'homme moderne à la technicité éprouvée, devient la rapidité du changement climatique et, plus grave, ce n'est plus par la pensée catastrophiste qu'il faudra procéder pour y remédier.
Mais les hommes adorent les frissons apportés par le film-catastrophe souvent américain mais devant son écran et bien assis dans le confort d'un divan capitonné.
Depuis les années 50, les spectateurs ont pu constater les résultats de la guerre froide, des invasions des extraterrestres, de la débâcle au Vietnam, des affaires troubles au niveau politique, des situations économiques jusqu'à en perdre leur identité et leur responsabilité.
Le film "L'Aventure du Poseidon" en 1972, le navire renversé par une vague monstrueuse reste dans les mémoires avec ses passagers regroupés en confiance à la suite d'officiers, de médecins ou d'un prêtre qui voit un salut à l'arrière du navire qui sera sauvé. Un parcours initiatique, n'est-ce pas le message subliminal d'une société déboussolée?
Beaucoup d'autres films encore pour prouver que le courage ou la science ne peuvent venir à bout de la nature déchaînée et que les survivants de tsunami se produisent au hasard avec en prime la culpabilité religieuse volcanique ou salé.
Pas étonnant quand on sait qu'en 2019, même si la religion est en déclin, 65 % des Américains se déclarent chrétien (contre 77 % en 2009) et que plus de 25 %, sans religion (contre 17 % en 2009).
Les multimédias y ont ajouté le réalisme par la 3D avec le son, les manettes pour exercer son talent destructeur dans la virtualité de façon ludique car la mort a perdu toute sa raison d'être puisque l'homme veut devenir éternel comme un dieu.
Les USA sont gouvernées par des religieux comme Mike Pence caricaturé dans ce clip.
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Le modèle animal dans la Nature en dehors des hommes.
Anthropomorphe, l'homme regarde avec sensiblerie, parfois dégoût, l'antilope qui se fait dévorer par un lion, alors que ce n'est que normal dans la nature.
Une vue anthropomorphique de la vie privée des animaux y ajoute l'humour.
La Nature a longtemps été considérée comme une ennemie qui engendre des catastrophes, alors qu'elle poursuit sa vie à son rythme avec des techniques construites au cours de millions d'années, sans aucune sentimentalité avec la seule ambition de vivre et de perdurer au mieux, en s'adaptant à la nature environnante.
La Nature capitalise ses réussites comme ses échecs, sans idéologie particulière, sans la notion reliée à l'argent mais dans le seul but de continuer la vie en testant les espèces par leur viabilité.
En dehors des hommes, tout être vivant protège sa progéniture pour assurer sa "continuation" de génération en génération, en se foutant complètement de son passé et de son avenir et en se contentant de vivre au présent.
Trop nombreux, il s'autorégule et s'adapte s'il le peut.
Sauver la planète, il n'y pense même pas puisqu'il fait partie de cette nature qui règle pour lui, son présent par son instinct, sans idéal particulier.
Souvent, il ressent sensiblement ou intuitivement, l'arrivée d'une catastrophe, d'un cataclysme (comme l'éléphant) alors que l'homme n'en a aucune idée.
Les oiseaux s'arrêtent de chanter, l'éléphant commence à s'énerver.
Son combat se déroule le plus souvent en groupe social quand cette forme de résistance lui donne plus d'efficacité. Les rémoras suivent les requins comme des ombres en récupérant les restes et en échange, nettoient leur hôte. Tellement d'exemples de la sorte dans le monde animal et végétal.
Pour se nourrir, il partage, il s'entraide et au besoin vole parce qu'il ne connait pas la propriété et qu'il n'a d'autre arrière-pensée que de vivre et de manger.
Sans besoin d'envisager sa vieillesse et ce qu'est le temps, il profite du cycle naturel de la vie et de la mort qui dit qu'après une saison froide viendra une autre plus chaude et qu'au besoin, il prendra même plus tôt, les chemins de la transhumance, si le changement de saison n'arrive pas comme prévu dans les temps.
Il ne connaît ni stress, ni guerre, ni folie, ni hypocrisie sous aucune forme.
Pour communiquer, il utilise tellement de formes adaptées au milieu dans lequel il vit parfois à distances énormes (comme les cétacés).
La justice n'existe qu'au début et à la fin de sa vie, de son parcours avec entre les deux et de la débrouille pour ne pas se faire manger lui-même par un prédateur dans une lutte de compétition pour la vie.
Pour (sur)vivre, il s'agit pour lui d'apprendre les techniques apprises par les parents et de les adapter à son avantage jusqu'au moment de se retirer de la vie.
La peur de la mort lui est inconnue puisqu'elle fait partie du cycle de vie qu'il partage dans son environnement de prédilection et qu'il s'y est adapté au fur et à mesure. S'il ne sait pas qu'il va mourir un jour, il sait qu'il vit et cela lui suffit.
Ces techniques de vie ont souvent été oubliées par l'humanisme qui aimerait tout savoir et tout protéger.
L'homme ne doit pas nécessairement copier la nature mais peut s'en inspirer après avoir observé minutieusement toutes les étapes qui ont permis à la Nature de vivre avant son apparition et n'aura aucune peine à lui survivre, s'il disparaissait.
Copier n'est pas tricher d'après cet article.
Être taxonomiste est une autre manière de se sauver en tant qu'homme avec nos complexités.
La taxonomie est une branche de la biologie, qui a pour objet de décrire les organismes vivants et de les regrouper en entités appelées taxons afin de les identifier, les nommer et les classer via des clés de détermination.
L'homme n'a fait qu'utiliser les autres formes de vie à son bon plaisir et avantage.
Au sujet de l'Australie, cette histoire de dromadaires que l'on y a implantée et que l'on a tués en est une preuve:.
Croire que l'homme a été créé à l'image d'un dieu salvateur ou vengeur et qu'il n'y aura pas d'autres formes de vie dans l'évolution, est un leurre même si cela peut l'aider à vivre.
L'homme a cru qu'il pouvait régenter tout le monde du vivant.
Il a créé des zoos et des parcs animaliers dans un esprit de protection des espèces alors que c'est en liberté, sans barrières, que ce monde parallèle se sent le mieux.
La terre sans les humains, ça donnerait quoi?
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Conclusions et remarques
Darwin avait bien compris ce que ses constatations apportaient comme idées souvent contraires à celles des hommes de cette lutte pour la vie.
Le billet de Daniel Martin "Collapsologie et créationnisme, entre « millénarisme » laïc et religieux, mêmes perspectives?" ouvre parfaitement le sujet: "La collapsologie est un courant de pensée annonçant un effondrement planétaire et systémique imminent de la civilisation industrielle qui fait de plus en plus d'adeptes. Le créationnisme, très développé aux USA, est la pensée religieuse qui considère que la vie et l'univers sont la création de Dieu et qu'une fin des temps est proche. [..] Malgré les différences d’analyses et de références pour les étayer, entre la fin d’un monde et l’effondrement démographique évoqués par les collapsologues et la fin du monde imputé aux plans, ou aux desseins, d'un «architecte céleste», c’est à dire Dieu, envisagée par les créationnistes, on ne peut que constater la similitude de perspectives finale entre ces deux «courants de pensée» où seuls survivront celles et ceux qui auront su anticiper [..]. Aucune espèce ne peut proliférer indéfiniment au détriment des autres espèces comme le fait l’homme sans se mettre elle-même en danger et disparaître. A l’intérieur de chaque espèce ce sont aussi les groupes les plus prolifiques qui font disparaître les autres"...
La relance de l'idée est évidemment bien à propos quand le changement climatique vient l'appuyer et que des situations catastrophiques non maîtrisables de chaleur intense surviennent en Australie ou ailleurs.
Au passage du millénaire, Témoins de Jéhovah, prophètes, chevaliers de l'apocalypse de tous les horizons reviennent pour utiliser, à leur propre avantage, la crédulité des populations qui ne se sentent pas bien dans leur peau et prédisent ainsi tellement de fois un événement, un retour d'un dieu sauveur que l'on en deviendrait malade rien qu'à l'attendre.
Deux manières de ressentir ce mot "Alléluia ou Hallelujah" quand on est laïc et que la religion apporte une peur sournoise:
Ce 6 janvier, si depuis le 15ème siècle, c'est la galette des Rois arrive à étouffer les mauvais esprits, alors pourquoi pas?
Mais par la transformation de sa vision humaniste, protectionniste et religieuse, l'homme s'est créé un monde à part, en dehors des règles fondamentales de la vie dans la nature qui a tellement de choses à enseigner à l'homme.
Socialisme, communisme, capitalisme et même écologie ne sont que des visions partisanes de cet esprit qui ne pense qu'à sa propre survive même si c'est aux dépends des autres formes de vie.
En 2007, j'écrivais "Petites natures pour Grande Nature".
En 2009, "Chassez le naturel, il revient au galop" en sortant du cadre de l'homme pour qui ce dicton était destiné.
S'il y a un dieu à respecter, ce ne serait pas la créature qu'un dieu aurait créé à son image ou donc lui-même, mais la Nature.
Les espèces rares et endémiques sont nombreuses.
L'homme, lui, est une espèce endémique sur le monde entier et se doit de faire plus attention à elle.
Ce 8 janvier, était présenté, la série américaine, "La servante écarlate" (The Handmaid's Tale) est une des thématiques majeures de notre époque telles que la représentation de la femme et la manipulation de la foi. Elle raconte l'histoire de la servante écarlate d'un Commandant dans un monde dystopique effrayant, dans un futur proche où un régime totalitaire et religieux extrémiste qui a pris le pouvoir pour sauver l'Amérique, devenue la République de Gilead où les femmes y sont dépourvues de tout droit et les servantes écarlates servent de reproductrices pour les épouses devenues stériles. (Podcast du 1er épisode)
Les collapsologues sont nécessaires comme lanceurs d’alerte mais je dois avouer qu'à l'âge de la retraite, je suis plus proche du survivaliste libre de toutes idéologies aux convictions trop affirmées comme la jeune collapsologue, Greta Thunberg, qui a jeté un froid à l'ONU avec son "J'accuse les autorités du monde". Il faut sortir intelligemment du fatalisme et renouer avec l'optimisme. Plus terrien qui se cacherait que humaniste...
Le mouvement du survivalisme me tente plus pour contrer les catastrophes en stockant de la nourriture, en construisant un abris anti-nucléaire ou non dans la recherche de l'autosuffisance avec une proximité plus grande avec la nature.
Toutes les bonnes idées sont bonnes à prendre mais donner de bonnes résolutions et trouver des solutions aux problèmes du monde autrement que par des paroles, c'est encore mieux pour un système en place pour casser sa latence résiduelle en l'analysant avant de l'appliquer une fois adapté à un environnement spécifique et non généralisé parce que rien n'est, à première vue, généralisable sur Terre.
Comme la nature, il faut savoir puiser dans des idées éparses et en prendre ce qui parait être le meilleur pour l'exercer sur soi d'abord avant de les appliquer pour les autres.
Lors du retour au 7 janvier d'il y a cinq ans qui avait généré un massacre au journal de Charlie Hebdo: avec Nicolas Vadot qui présente le risque d'une "dictature du politiquement correct"?.
Aujourd'hui, le journal s'en prend aux "nouveaux censeurs derrière leur smartphone" et il est donc nécessaire de revitaliser l'esprit de #JeSuisCharlie comme l'a fait Sam Touzani très bien en radio, ce matin-là:.
Je prendrai cette fois quelques dessins du dernier "Charlie hebdo" qui démontre souvent jusqu'où peut aller avec la connerie humaine:
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Le djihadisme 4.0 n'étant plus organisé en État Islamique, a changé de technique en cassant le tissu social pour susciter des réactions de l'extrême-droite pour créer une situation de guerre civile par des cerveaux formatés agissants en réseaux ou non qui n'ont pas compris l'importance du cycle de la vie et n'ayant qu'une justice de dieu de la charia. Les causes du terrorisme sont évidemment sociales, mais cela n'empêche pas de constater le refus d'accepter une responsabilité dans cette sociabilité qui est une résolution de part et d'autres humaine d'une autre confession religieuse et d'une obéissance inconditionnelle à une autorité représentative.
Le cerveau, l'organe du corps humain le mieux agencé par l'évolution, consomme le plus d'énergie mais que l'on ne remplace pas comme on le ferait pour le cœur considéré comme le siège des émotions, pourra-t-on par l'intelligence corriger ce que dieu aurait fait et qu'il a crée à son image?
L'évolution a créé l'homme avec son imagination pour éviter le travail dur, bête et méchant dans sa signification originale du terme "tripalium" (instrument formé de trois pieux, auquel on attachait les animaux pour les ferrer, les soigner ou pour les punir) même si en secret, son côté vénal finit par apparaître.
"Beaucoup d'investisseurs sortent du marché quand tout a baissé et y rentrent quand tout a monté", comme le disait Michaël Petitjean dans l'Echo de vendredi.
Aujourd'hui, on modélise les catastrophes sur ordinateur en prenant l'histoire des temps en paramètres pour expliquer les disparitions de populations et d'espèces dans une effondrement global à l'échelle humaine mais pas à l'échelle de la planète.
A ne pas oublier c'est que tous les êtres vivants dépendent l'un de l'autre dans une chaîne de rentabilité et d'efficacité.
Mais qui peut être sûr d'être innocenté par les générations futures?
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Le coin des livres
Ce jeudi, l'anthropologue et ethnologue, Nastassja Martin, surnommée "Femme-ours du Kamtchatka" depuis sa rencontre mystique avec un ours. Elle entretient une relation toute particulière à la nature dans son expression la plus sauvage. Elle était invitée au 28' pour parler de l'animisme et du naturalisme dans ses livres "Croire aux fauves" et "Les âmes sauvages" dans lequel elle dit "il faut repenser le vivant qui est lui-même en train de se repenser".
Bernard Werber a sorti son ivre "La Boîte de Pandore" en imaginant avoir vécu d'autres vies ou il espère avoir pu influencer sur les événements.
Avant l'implosion ou l'explosion finale de notre système solaire, programmées dans 4,5 milliards d'années, il reste encore beaucoup de belles jambes et de tibias à former en gardant la "tache noire", cette petite partie de la cuisse interne qui en tant que viande maigre, aux fibres courtes, est riche en protéines et en oméga 3 grâce à une alimentation particulière.
Eriofne,
12/1/2020: Extrait du JT au sujet de la taxonomie
16/1/2020: Thomas Gunzig nous rappelle qu'en Belgique, nous avons aussi nos catastrophes dont la presse internationale ne parle même pas
23/1/2020: sur la .5
22/7/2020: La collapsologie en question
01/12/2020: L'effondrement écologique
22/6/2022: Le découvreur de Lucie, Yves Coppens est mort
10/10/2022: Le film "Soleil vert" repasse après 49 ans sur ARTE. Le film positionne un futur déshumanisé en 2022.
New York en l'an 2022. La mégalopole est en proie à la famine et aux déchets, et l'alimentation synthétique généralisée... Réalisé en 1973 par Richard Fleischer, un film étonnamment visionnaire, devenu une référence du cinéma de science-fiction. Avec Charlton Heston et Edward G. Robinson.
New York, 2022. Les ressources naturelles sont épuisées. La population se nourrit exclusivement d’aliments synthétiques : des doses de "soleil vert" fabriquées par la compagnie Soylent. Le détective Thorn, qui partage son appartement avec un vieillard, Sol Roth, enquête sur la mort suspecte de Simonson, un haut dirigeant de l'entreprise. Mais l’affaire est subitement classée par la police, et les témoins gênants disparaissent…
Le dernier repas
Les premiers plans, vertigineux, qui plongent sur New York , s’écrasent dans des poubelles remplies d’ordures, dans des carrières submergées de déchets, qui rappellent certaines images actuelles. Pour accéder à son appartement, Thorn escalade des hommes tassés les uns contre les autres. Ses richesses naturelles épuisées, la planète se réduit à un terrain vague pollué et surpeuplé. Le "soleil vert", petit carré de nourriture synthétique, est devenu le nec plus ultra de la gastronomie. Seuls les anciens ont connu le temps des vraies saveurs. Roth, l’ami de Thorn, peste sans arrêt contre "ces cochonneries sans odeur et sans goût". Le vocabulaire même est déshumanisé : les plus nantis se réservent le "mobilier", c’est-à-dire de jolies poupées de luxe... Magnifiquement servie par un Charlton Heston convaincant en privé opiniâtre, approchant, à ses risques et périls, l’abominable vérité, cette vision cauchemardesque du XXIe siècle désormais advenu résonne étrangement en cette année 2022. Puissant par sa force évocatrice, Soleil vert offre aussi enfin un dernier rôle au grand acteur Edward G. Robinson
Commentaires
Crash d’un Boeing à Téhéran : l’armée iranienne admet avoir abattu l’avion «par erreur»
Spectaculaire volte-face de Téhéran. Un missile est bien à l’origine du crash qui a coûté la vie à 176 personnes.
Pendant trois jours, l’Iran a assuré que le Boeing s’était écrasé en raison d’une erreur technique. Désormais, l’Iran avoue : c’est l’armée qui a abattu « par erreur » le Boeing 737 d’Ukrainian Airlines. Téhéran a présenté ses excuses samedi tout en pointant la responsabilité de l’« aventurisme américain » dans ce drame.
https://www.lesoir.be/272226/article/2020-01-11/crash-dun-boeing-teheran-larmee-iranienne-admet-avoir-abattu-lavion-par-erreur
Écrit par : L'enfoiré | 11/01/2020
Une île:
Sur une île méditerranéenne frappée par la crise, une série de morts suspectes et l'arrivée d'une mystérieuse inconnue bouleversent la vie d'une jeune femme qui ignore tout de ses origines, et d'une communauté déjà au bord de l'implosion...
Sur une île où la pêche est en péril, la colère monte chez les villageois. Pendant que certains survivent grâce à des trafics inavouables, les jeunes trompent leur désœuvrement en organisant des rave-parties. C’est à l’une de ces fêtes que Sabine entraîne Chloé. Mais la soirée prend une tournure dramatique quand un jeune homme est conduit à l’hôpital entre la vie et la mort. Bouleversée, Chloé prend la fuite. Le lendemain, une femme est découverte dans la cale du bateau de deux pêcheurs portés disparus en mer. Au docteur Mathesson, l’inconnue ne dit qu’un seul mot : Théa, son prénom.
Récit initiatique
Dans un cadre insulaire porteur d’imaginaire, Une île suit l’éveil de Chloé, une jeune femme en quête de ses origines, interprétée avec émotion par Noée Abita. Les scénaristes Aurélien Molas (Maroni, les fantômes du fleuve) et Gaia Guasti s’emparent du mythe des sirènes, dont ils revisitent les codes en mêlant fantastique, thriller et drame romanesque. Livrant, en toile de fond, une réflexion sur les relations entre l’homme et la nature,
https://www.arte.tv/fr/videos/083262-001-A/une-ile-1-6/?xtor=EPR-17
https://www.arte.tv/fr/videos/083262-002-A/une-ile-2-6/
https://www.arte.tv/fr/videos/083262-003-A/une-ile-3-6/
https://www.arte.tv/fr/videos/083262-004-A/une-ile-4-6/
https://www.arte.tv/fr/videos/083262-005-A/une-ile-5-6/
https://www.arte.tv/fr/videos/083262-006-A/une-ile-6-6/
Écrit par : L'enfoiré | 11/01/2020
Philippines : le volcan Taal entre en activité, des milliers de personnes évacuées
Situé à quelque 65 kilomètres au sud de Manille, le volcan a craché une colonne de cendres haute de 1,5 km. Les vols au départ et à destination de la capitale ont été annulés jusqu’à « nouvel ordre ».
La dernière éruption du Taal date de 1977.
Un des volcans les plus actifs des Philippines, situé près de la capitale Manille, a craché dimanche 12 janvier un énorme nuage de cendres. Par précaution, des milliers de résidents ont été évacués, ont annoncé les autorités.
Les sismologues philippins ont enregistré des mouvements de lave sur le Taal, situé à quelque 65 kilomètres au sud de Manille. « Une dangereuse éruption est possible dans les heures ou les jours qui viennent », a averti l’agence sismologique nationale. Les vols au départ et à destination de l’aéroport Ninoy Aquino de Manille ont été annulés jusqu’à « nouvel ordre », le nuage de cendres ayant atteint la hauteur de 1,5 km
https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/01/12/philippines-le-volcan-taal-entre-en-eruption-des-milliers-de-personnes-evacuees_6025599_3244.html
Écrit par : L'enfoiré | 12/01/2020
Haïti, cauchemars et espoirs
par Sylvain Rakotoarison (son site)
« La terre n’est que la cendre des morts pétrie des larmes des vivants. » (Chateaubriand, 1848).
https://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/haiti-cauchemars-et-espoirs-220625
Écrit par : L'enfoiré | 13/01/2020
Le peuple des forêts
L'âge de glace (1/3)
L’histoire naturelle du continent européen et de sa forêt, de la fin de la dernière ère glaciaire à nos jours. Au plus près de la faune, une odyssée sauvage d’une extraordinaire beauté, par Jacques Perrin et Jacques Cluzaud.
Lors de la dernière ère glaciaire qui dure quelque quatre-vingt mille ans, l’Europe ressemble à un gigantesque océan de neige. Dans ce désert blanc hostile survivent des rennes, des ours, des bœufs musqués et de grands disparus : mammouths, rhinocéros laineux ou aurochs, reproduits sur des fresques rupestres. Seul l’extrême sud du continent, en bordure de Méditerranée, abrite des oasis forestières où trouvent refuge écureuils, hérissons, lynx et sangliers. Mais, à la faveur d’un réchauffement climatique il y a douze mille ans, l’Europe se métamorphose. L’immense glacier reflue alors vers les hautes latitudes scandinaves et les sommets – Alpes et Pyrénées –, entraînant l’exode des animaux du froid. Le niveau des océans, gonflés par l’eau de fonte libérée, augmente de 120 mètres, et la forêt de feuillus, favorisée par la douceur, part, avec ses habitants, à la conquête du continent.
Éblouissant spectacle
Après les inoubliables Peuple migrateur et Peuple des océans, Jacques Cluzaud et Jacques Perrin retracent l’histoire naturelle de la forêt européenne dans une odyssée sauvage servie, une fois encore, par des images d’une beauté à couper le souffle. D’une renarde ramenant au bercail son aventurière progéniture à la naissance d’un daim, d’un troupeau de rennes s’ébattant dans la neige à la course folle de loups chasseurs, leur caméra, patiente et virtuose, offre un privilège rare : assister aux premières loges à l’éblouissant spectacle de la nature. Une prouesse technique en même temps qu’un hymne à la vie sauvage pour un ravissement absolu.
https://www.arte.tv/fr/videos/070778-001-A/le-peuple-des-forets-1-3/
Écrit par : L'enfoiré | 13/01/2020
Hokkaido, le pole japonais
https://www.rtbf.be/auvio/detail_le-jardin-extraordinaire?id=2586800
Écrit par : L'enfoiré | 13/01/2020
Prolongation de l’espérance de vie : ces chercheurs réussissent à l’augmenter de 500% sur un animal
Pourrait-on un jour faire de même avec les êtres humains ?
Une équipe internationale de scientifiques a récemment identifié des voies cellulaires permettant de prolonger la durée de vie de C. elegans, un ver régulièrement utilisé comme modèle dans le cadre des recherches sur le vieillissement, jusqu’à 500 %.
Une durée de vie décuplée
Présentée dans la revue Cell Reports, cette nouvelle étude menée par des chercheurs américains et chinois s’appuie sur l’identification de deux voies cellulaires synergiques régissant le vieillissement du ver de terre C. elegans et permettant de multiplier par cinq sa durée de vie. Modèle populaire dans la recherche sur le vieillissement en raison du nombre de gènes qu’il partage avec l’humain, ce ver a une durée de vie très courte (3 à 4 semaines), ce qui permet aux chercheurs d’évaluer rapidement les effets des interventions génétiques et environnementales pour allonger sa durée de vie, tout en le gardant en bonne santé.
Transmises à l’Homme par l’évolution, ces voies dites « conservées » font actuellement l’objet de recherches intensives, avec un certain nombre de médicaments prolongeant la longévité en cours de développement. Cette nouvelle découverte majeure constituerait donc une étape importante pour la mise au point de traitements anti-âge encore plus efficaces. Selon l’un des scientifiques ayant participé à l’étude, l’augmentation de durée de vie obtenue chez le nématode en modifiant ces voies cellulaires synergiques serait équivalente chez l’humain à une longévité comprise entre 400 et 500 ans.
1 + 1 = 5
Afin d’améliorer la longévité de C. elegans, les chercheurs ont d’abord procédé à une transduction d’insuline, permettant l’homéostasie du glucose (la bonne régulation du sucre dans l’organisme), qui leur a permis d’augmenter la durée de vie du ver de 100 %. Dans un second temps, ils ont emprunté la voie mTOR, où circule une enzyme favorisant la croissance et la résistance des cellules, qui leur a cette fois permis d’augmenter l’espérance de vie de C. elegans de 30 %. Étonnamment, le fait de combiner ces deux méthodes a permis d’augmenter le temps de vie du ver jusqu’à 500 %, et non 130 % comme l’imaginait au départ l’équipe.
« L’extension synergique est réellement sidérante », estime Jarod A. Rollins, auteur principal de l’étude. « Son effet n’est pas 1 + 1 = 2, mais plutôt 1 + 1 = 5 ! Pour développer les traitements anti-âge les plus efficaces, nous devons nous concentrer sur les réseaux de longévité plutôt que les voies individuelles. » La découverte de l’interaction synergique pourrait notamment conduire à l’utilisation de thérapies combinées, affectant chacune une voie différente afin de prolonger une vie humaine « saine », de la même manière que les traitements actuellement utilisés pour traiter le VIH ou le cancer.
Ces dernières années, de nombreuses recherches ont suggéré un lien causal entre la dérégulation mitochondriale (les mitochondries étant les organites de la cellule responsables de l’homéostasie énergétique) et le vieillissement. L’équipe de recherche entend désormais se concentrer sur cette relation afin de mettre en évidence les mécanismes biologiques impliqués.
https://dailygeekshow.com/voies-cellulaires-vieillissement/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter_Journaliere_2020-01-14
Écrit par : L'enfoiré | 14/01/2020
Amazonie, la maison brûle
L'Amazonie, le plus grand réservoir de biodiversité au monde, est en proie à des incendies d’une ampleur inédite. Une enquête en forme d'état des lieux, qui décrypte les raisons de cette catastrophe écologique et humanitaire hors norme.
Durant l’été 2019, la forêt amazonienne a été ravagée par des incendies d’une violence rare, principalement engendrés par l’action humaine, et qui ont suscité l'inquiétude dans le monde entier. En cause : l’agriculture sur brûlis, une technique de défrichage par le feu, pratiquée au Brésil, en Bolivie, au Pérou ou encore au Paraguay. Sous la pression de la communauté internationale, le président brésilien Jair Bolsonaro a consenti à interdire ce procédé pendant deux mois. La sécheresse qui touche l’Amazonie n’a fait qu’aggraver la situation, propageant les flammes sur des millions d’hectares. En plus de l’habitat de nombreuses populations autochtones, un trésor inestimable de biodiversité est parti en fumée. Comment la situation en est-elle arrivée là, et quelles sont les conséquences concrètes de ces incendies, à l’heure où le monde peine à prendre conscience de l’urgence écologique ?
Désastre hors norme
Partant sur les lieux du drame, à la rencontre de spécialistes, militants et habitants touchés au plus près, cette enquête prend la mesure d’une gigantesque catastrophe écologique et pour l'humanité. Par ailleurs, elle décrypte les intérêts politiques et économiques qui ont précipité le désastre.
https://www.arte.tv/fr/videos/092182-000-A/amazonie-la-maison-brule/
Écrit par : L'enfoiré | 14/01/2020
(Sur-)vivalisme, collapsologie et collapsosophie
Pablo SERVIGNE, Raphaël STEVENS, Gauthier CHAPELLE,
https://le-carnet-et-les-instants.net/2018/12/11/servigne-stevens-chapelle-une-autre-fin-du-monde-est-possible/
Écrit par : L'enfoiré | 16/01/2020
Les incendies en Australie sont-ils une conséquence du réchauffement climatique ?
En Australie, on commence peu à peu à respirer de nouveau. Alors que depuis des mois, les départements de Nouvelle-Galles du Sud et de Victoria retiennent leur souffle, déconcertés et impuissants face aux immenses incendies qui font rage depuis plus de trois mois, on commence à y croire. Les prévisions météorologiques et la pluie attendue redonnent de l’espoir. Les gouttes tombées du ciel ne permettront pas d’éteindre les incendies, mais au moins de limiter leur propagation.
Si l’espoir semble renaître de ses cendres, le débat est aujourd’hui ailleurs. On semble s’interroger sur les véritables causes et l’origine de ces incendies. Plusieurs thèses s’affrontent. Alors que depuis des mois les scientifiques incriminent le réchauffement climatique, d’autres thèses circulent. Pour certains, le coupable est ailleurs. La diminution des feux préventifs prôné par les Verts australiens aurait aggravé la saison des feux. Sur les réseaux sociaux on parle aussi du rôle des pyromanes dans la création de feux gigantesques. Qui détient la vérité ? Décryptage.
1) Le réchauffement climatique ?
On en parle partout. C’est la thèse la plus présente dans les médias. Depuis le début des incendies, scientifiques et environnementalistes pointent du doigt le réchauffement climatique. Des précipitations en baisse, une sécheresse sévère et des températures records, sont des conséquences du réchauffement climatique. Le lien entre ces feux de brousses d'une intensité inégalée et le changement climatique ne semble donc ici pas faire de doute.
Le 4 janvier dernier, Jean-Pascal Van Ipersele, climatologue et professeur à l’UCLouvain, ancien vice-président du GIEC, était l’invité du journal de 13heures. Face aux téléspectateurs il confirmait : "Les effets du réchauffement climatique sont maintenant visibles de tous, avec les incendies en Australie, par exemple."
En Australie, Dale Dominey-Howes, professeur de sciences des dangers et des risques de catastrophe à l'Université de Sydney, a déclaré au HuffPost qu'il y avait un lien entre le changement climatique et à la fois l'allumage et l'exacerbation des incendies de forêt. Il confiait que "La majorité de ces feux de brousse ont été générés par des éclairs associés aux effets du temps et du climat. Le temps et le climat sont dominés par des processus qui sont affectés par le changement climatique. Il existe donc un lien entre le changement climatique et le déclenchement ou le démarrage de ces incendies."
Les ingrédients de départ de ces incendies sont des terres asséchées et des températures bien au-delà des moyennes de saison. Le lien avec la météo et le réchauffement climatique est donc assez clair. D’autant plus que depuis le début de l’été, les températures australiennes battent des records, et le pays fait face à une sécheresse sévère.
Robert Vautard, chercheur au laboratoire des sciences du climat et de l’environnement du CNRS, préfère tempérer. Il n'attribue pas directement les incendies au changement climatique mais il affirme que l’accroissement des vagues de chaleurs est une condition plus propice à ce type de feu. Si le réchauffement n'est peut être pas la seule cause de ces incendies dramatiques, restent qu'ils n'arrangent rien à la situation.
2) Les normes environnementales
En Australie, une thèse est de plus en plus présente, largement médiatisée et de plus en plus débattue sur la scène publique. Pour les défenseurs de cette théorie, le réchauffement climatique a bon dos. Les véritables coupables sont les défenseurs de la biodiversité et l’idéologie verte qui s’opposent à la réduction des brûlis préventifs. Des feux volontaires qui visent à nettoyer la forêt en éliminant tous les combustibles de sorte a éviter la propagation des incendies et à créer des zones coupe-feu.
Sur le site de l'association des pompiers volontaires australiens, on y retrouve un billet de Alan Jones, un ancien rugbyman australien de 78 ans, connu pour ses positions ouvertement climatosceptique. Publié à l'origine sur le site du Daily Telegraph en novembre 2019, ce billet développe en effet la thèse selon laquelle les incendies massifs ne sont pas causés par le réchauffement climatique, mais à l'inverse, par "des normes environnementales".
En France, ces critiques ont été relayées par Laurent Alexandre. Sur Twitter, ce chroniqueur, assure que " selon les pompiers, les incendies australiens n'ont rien à voir avec le réchauffement climatique [...] mais sont dus aux nouvelles règles environnementales qui rendent l'entretien du bush impossible pour augmenter la biodiversité. Les Verts nous intoxiquent! ".
Or, comme le pointe le journal Le Monde, les chiffres officiels viennent contredire ces affirmations. Les objectifs des feux de contrôles ont été dépassés par les différents états australiens. En Nouvelle-Galles du Sud, le service des parcs nationaux a dépassé son objectif de 680 000 hectares depuis 2011, une surface qui représente plus du double des cinq années précédentes.
En plus de cela, un porte-parole du ministère de l'industrie et de l’environnement de la Nouvelle-Galles du Sud affirme que les feux de contrôle ne sont ni une cause des incendies, ni une solution face à la menace. Comme elle le confiait au Gardian, " la réduction du combustible forestier n’est qu’une façon de se préparer aux incendies, ça n’élimine pas la menace".
Certaines recherches scientifiques viennent également contrebalancer cette thèse: les feux de contrôle ne seraient pas efficaces face à des conditions climatiques extrêmes.
3) Les pyromanes?
Dans un troisième temps, certains pointent du doigt des criminels cherchant à mettre volontairement le feu à des zones asséchées. Cette information a notamment été relayée par le fils du président Américain, Donald Trump Jr., sur son profil Twitter. Un tweet partagé près de 15.000 fois depuis le 7 janvier et qui évoque plus de " 180 pyromanes présumés arrêtés ".
Une information qui a aussi circulé dans certains médias comme dans "The Sun" en Grande-Bretagne.
Cependant, il s’avère que cette hypothèse serait avant tout une "Fake News" partagée massivement sur les réseaux sociaux. Le chiffre de 183 incendiaires arrêtés est bien mentionné dans ce communiqué de police de la Nouvelle-Galles du Sud. Mais la police précise que parmi ces 183 personnes arrêtées, seulement 24 d’entre elles ont été accusées d'avoir délibérément allumé un feu de brousse.
Certes, les incendies criminels ont joué un rôle dans plusieurs incendies. Reste que leur impact semble minime face à l'ampleur de ces incendies. Si ils ont aggravé la situation, les pyromanes ne peuvent pas être coupable de tous les feux qui ont pris sur le territoire australien.
Alors, où se situe donc-la vérité ? De quel côté penche la balance ? Qui est le coupable de cette catastrophe ? La réponse se trouve très certainement dans un entre-deux. Si rien n’est jamais tout blanc ou tout noir, l’expression semble ici se confirmer.
https://www.rtbf.be/info/monde/detail_les-incendies-en-australie-sont-ils-une-consequence-du-rechauffement-climatique?id=10409185
Écrit par : L'enfoiré | 16/01/2020
La température des océans bat un record historique en 2019 et sa hausse accélère de façon alarmante
"Les océans ont absorbé l’équivalent énergétique de 3,6 milliards de bombes atomiques d’Hiroshima en l’espace de 25 ans"
La température des océans, qui absorbent une part énorme de la chaleur emprisonnée par les gaz à effet de serre, a atteint un niveau record en 2019. Un triste constat qui illustre une nouvelle fois le réchauffement accéléré de la planète.
Quantifier le réchauffement des océans pour comprendre le réchauffement climatique
Présentée dans la revue Advances in Atmospheric Sciences, cette nouvelle étude alarmante montre que le réchauffement des océans ne cesse de s’amplifier. Un phénomène qui entraîne une élévation inexorable du niveau de la mer, engendrée aussi par la fonte des glaces, des tempêtes plus violentes et qui perturbe le cycle de l’eau, ce qui se traduit par davantage d’inondations, de sécheresses et d’incendies à l’échelle du globe. « Si vous voulez comprendre le réchauffement climatique, vous devez quantifier le réchauffement des océans », détaille John Abraham, auteur principal de l’étude.
Lorsqu’il est question de réchauffement climatique, beaucoup d’importance est généralement accordée aux records de températures terrestres, mais les océans absorbant plus de 90 % de la chaleur emprisonnée par les gaz à effet de serre, la mesure de leur température constitue un indicateur majeur de son évolution. Des eaux plus chaudes ont également tendance à dissoudre moins d’oxygène, ce qui les rend par conséquent moins respirables pour les poissons et les crustacés. Récemment, l’UICN a estimé que nos océans avaient perdu environ 2 % de leur oxygène entre 1960 et 2010.
Des températures océaniques record
Afin d’évaluer la hausse de température des océans, les chercheurs se sont basés sur les données de l’Institut de physique atmosphérique (IAP), en Chine, ainsi que celles de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), aux États-Unis. Leurs calculs ont montré qu’en 2019, les températures océaniques avaient atteint un niveau record : elles étaient supérieures d’environ 0,075 °C à la moyenne annuelle enregistrée entre 1981 et 2010.
Si cette hausse peut sembler infime au premier abord, la quantité d’énergie thermique nécessaire pour l’entraîner est d’environ 228 sextillions de joules. Comme le souligne Lijing Cheng, professeur agrégé d’océanographie à l’IAP : « Cela signifie que les océans ont absorbé l’équivalent énergétique de 3,6 milliards de bombes atomiques d’Hiroshima en l’espace de 25 ans. » Les scientifiques ont constaté que la vitesse à laquelle les océans se réchauffaient avait également tendance à s’accélérer : entre 1987 et 2019, leur taux de réchauffement était près de 4,5 fois supérieur à celui enregistré entre 1955 et 1986.
Selon les auteurs de l’étude, le réchauffement océanique est « très probablement irréversible », ce qui sous-entend qu’en dépit des mesures prises pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, l’humanité sera contrainte de s’adapter aux changements induits par ce phénomène.
https://dailygeekshow.com/temperature-oceans-record-2019/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter_Journaliere_2020-01-17
Écrit par : L'enfoiré | 17/01/2020
Microsoft s’engage à devenir ‘négatif en carbone’ d’ici 2030
Le géant de la tech, Microsoft, a promis jeudi de devenir ‘négatif en carbone’ dans les 10 ans, c’est-à-dire à éliminer plus de CO2 qu’il n’en produit. Dans cette optique, l’entreprise a annoncé la création d’un fonds pour financer les technologies émergentes de capture du dioxyde de carbone dans l’atmosphère.
‘Si la dernière décennie nous a bien appris quelque chose, c’est que la technologie bâtie sans ces principes peut faire plus de mal que de bien’, a expliqué le CEO de Microsoft, Satya Nadella, lors d’un événement médiatique au siège de Redmond, et dont le propos sont relayés par Reuters. ‘Nous devons commencer à compenser les effets néfastes du changement climatique.’
L’ambition de Microsoft de devenir ‘négatif en carbone’ s’appliquera non seulement à ses opérations directes et à ses approvisionnements en énergie, mais également aux émissions de CO2 résultant de l’utilisation de ses produits, ainsi qu’à d’autres émissions indirectes.
Par ailleurs, l’entreprise fondée en 1975 par Bill Gates a promis ‘d’éliminer de l’environnement tout le carbone que la société a émis soit directement, soit par sa consommation électrique depuis sa création’, comme le relate Axios sur son site.
En 2020, Microsoft prévoit de rejeter 16 millions de tonnes de carbone dans l’atmosphère, en ce compris les émissions indirectes provenant d’activités comme les voyages d’affaires.
Les efforts de Microsoft comprendront:
. Un élargissement de sa taxe interne sur le carbone. Celle-ci s’appliquera à l’ensemble de ses chaînes d’approvisionnement et de valeur et ne se limitera donc pas aux émissions de ses opérations directes.
. La création d’un ‘Climate Innovation Fund’, doté d’un milliard de dollars, afin ‘d’accélérer le développement mondial des technologies de réduction, de capture et d’élimination du carbone’, dixit Microsoft. Parmi les méthodes connues, on retrouve la capture directe dans l’air, la plantation et la restauration de forêts à grande échelle, la bioénergie couplée à la capture et au stockage du CO2, etc.
. Un soutien à ses fournisseurs et ses clients pour qu’ils réduisent leur empreinte carbone, et faire de la réduction des émissions un aspect ‘explicite’ de leur approvisionnement.
Pétrole et gaz
Avec cette promesse, Microsoft semble donc prendre le leadership de la lutte contre les changements climatiques parmi les géants de la tech, alors que le secteur est de plus en plus soumis à la pression des défenseurs de l’environnement.
Mais elle n’empêchera pas l’entreprise de continuer à travailler avec les producteurs de pétrole et de gaz. ‘Il est impératif que nous permettions aux entreprises du secteur de l’énergie d’opérer la transition’ vers les énergies renouvelables et les technologies de capture du carbone, explique Microsoft dans un article de blog cité par l’agence Reuters.
https://fr.businessam.be/microsoft-sengage-a-devenir-negatif-en-carbone-dici-2030/
Écrit par : L'enfoiré | 17/01/2020
Apocalypse et Royaume de Dieu
par Bernard Mitjavile (son site)
Derrière le terme Apocalypse qui signifiant simplement action de révéler ou de lever un voile en grec, voile qui nous empêche de voir la vérité ultime sur Dieu et sur l’homme, on a souvent tendance à voir une série de catastrophes et de destructions amenant à la fin de l’humanité et la destruction de la terre. Ces visions quelque peu pessimistes sont renouvelées aujourd'hui par des courants écologistes radicaux entre autres.
[...]
En conclusion, la vision apocalyptique et le messianisme qui va avec ne doivent pas être compris comme un message de dévalorisation du monde physique mais comme un espoir nous incitant à œuvrer à un monde meilleur. Bien sûr la Bible nous rappelle que « l’on récolte ce que l’on sème », donc, il ne s’agit pas d’avoir une vision toute rose d’une résolution aisée des conflits qui ont marqué l’histoire. La tâche est longue et rude mais les prophéties bibliques n’appellent pas à une attente passive mais, bien au contraire, à semer dans l’espoir « de bonnes semences ».
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/apocalypse-et-royaume-de-dieu-221277
Écrit par : L'enfoiré | 06/02/2020
La tempête Ciara permet à un Boeing reliant New York à Londres de battre un record
.
Le vent souffle ce dimanche 9 février. Comme annoncé depuis plusieurs jours, la Belgique, la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni sont balayés par la tempête Ciara. Si le phénomène météorologique provoque sur sa route de nombreux dégâts, il a également été à la base d'un nouveau record ce samedi 8 février. En effet, un vol reliant New York à Londres s'est effectué en 4 heures et 56 minutes, comme l'a dévoilé le site Air plus news.
https://www.lalibre.be/economie/entreprises-startup/la-tempete-ciara-permet-a-un-boeing-de-battre-un-record-5e3ff57d9978e245b35c8f8e
Écrit par : L'enfoiré | 09/02/2020
Les secrets de santé des dauphins qui pourraient révolutionner la médecine des Hommes
Les dauphins sont des créatures extraordinaires par bien des aspects : intelligence, sociabilité avec les Hommes, mode de communication, intelligence émotionnelle, goût du jeu...
Mais ils ont une caractéristique encore plus extraordinaire, et très peu connue :
Leur capacité à guérir des plus épouvantables blessures.
Capacité à guérir des plus épouvantables blessures
Les dauphins sont, en effet, régulièrement attaqués par les requins.
Le requin, avec sa gueule immense et sa triple rangée de dents tranchantes comme des rasoirs, peut alors les blesser terriblement (généralement, ils ne les mangent pas).
Une blessure aussi énorme, chez un être humain, entraînerait une hémorragie instantanée. Elle s’infecterait, surtout dans l’eau de mer, et ce serait la mort à court terme.
Et bien… pas chez les dauphins
Cicatrisation étonnante
Michael Zasloff, chirurgien et chercheur au Centre Médical de Georgetown University, aux Etats-Unis, a publié dans une revue scientifique spécialisée sur la peau, de nombreuses photos de dauphins blessés par des requins.
Dans son article, il explique donc que le dauphin n’a ni hémorragie, ni infection, “ce qui est miraculeux”, précise-t-il.
Aucune hémorragie, aucune infection et apparemment, aucune douleur
“En dépit d’avoir subi des blessures massives de ses tissus, l’animal retrouve une silhouette normale en environ un mois. Il restera des marques à la surface, mais une masse de tissus de la taille d’un ballon de football aura été restauré sans pratiquement laisser de difformité”. [2]
Il faut savoir de plus que les dents du requin pullulent de bactéries. La moindre morsure de requin provoque donc chez l’Homme des infections, qui entraînent la mort en trois ou quatre jours, en l’absence d’antibiotiques.
Mais les dauphins, eux, fabriquent des composés “organohalogènes” qui agissent comme des antibiotiques naturels.
On suppose qu’ils utilisent des cellules souches pour reconstituer leur tissu, et remplir le trou laissé par la morsure.
On note enfin que le dauphin ne semble pas souffrir de sa morsure. Il continue à vivre et à se nourrir comme d’habitude, comme si quelque chose le protégeait de la douleur. Le dauphin produirait donc des antidouleurs naturels ultrapuissants, qui pourraient intéresser la médecine des Hommes.
Ce que le dauphin peut apporter à l’être humain
Comme tous les mammifères marins, le dauphin possède une épaisse couche de “lard” sous la peau. Très riche en collagène, fortement irrigué par le sang, c’est dans ce lard que se cachent probablement les secrets du dauphin.
Selon le Dr. Michael Zasloff, il ne serait pas compliqué du tout d’analyser ce lard pour y découvrir la substance antibiotique exceptionnelle qui permet aux dauphins de résister aux morsures de requins sans faire d’infection.
Il pense également que l’on pourrait étudier la façon dont les cellules souches agissent pour reformer la chair, pour appliquer la technique aux grands accidentés, brûlés, ou personnes victimes d’opérations de grosses tumeurs et qui se retrouvent avec des trous dans la chair. Il pense que l’on pourrait identifier les hormones et protéines impliquées dans leur expansion.
Il pense enfin que, si les dauphins n’ont pas mal, c’est que leur “lard” secrète une substance mystérieuse qui agit comme la morphine contre la douleur.
“Nous pourrions découvrir la morphine naturelle que nous recherchons depuis si longtemps !”
Encore un exemple, donc, des trésors de la Nature qui sont peut-être là, sous notre nez et qui peuvent révolutionner la médecine dans les années qui viennent !
Une raison de plus d’arrêter de maltraiter nos amis les dauphins.
Jean-Marc Dupuis
Écrit par : L'enfoiré | 21/02/2020
Matière grise
Et si un crocodile marin vous sauvait la vie ? C'est un géant. Un fossile vivant. Le crocodile marin est peut-être le prédateur le plus efficace qui ait jamais existé. Il a survécu, immuable, pendant 100 millions d'années. L'une des plus grandes réussites de la nature. La morsure la plus puissante depuis le T. Rex. Le cœur le plus complexe du règne animal. Et un cerveau d'une surprenante intelligence. Aujourd'hui, la science dévoile les secrets de ce prédateur suprême. Il existe 23 espèces connues de crocodiliens sur la planète. Notamment dans les marais du sud des États-Unis : le légendaire alligator américain. Dans les rivières et les lacs d'Afrique : le redoutable crocodile du Nil. Mais le roi incontesté de tous vit dans le sud-est asiatique et dans le nord de l'Australie : c'est le crocodile marin géant, surnommé le " saltie ". Il peut dépasser 7 mètres de long et peser plus d'une tonne. La clé de sa survie : depuis des millions d'années, c'est le reptile le plus gros et peut-être le plus dangereux de la planète. Mais qui est-il en réalité ? Et si tout se jouait dans son cerveau ? Mais aussi son incroyable anatomie ? Avec sa mâchoire unique au monde, il possède aussi bien des muscles de puissance de frappe que de protection contre une déformation crânienne. Et que dire de son arme principale de vrille, qui ne se contente pas de noyer sa victime, mais aussi de la réduire en petits morceaux... Le crocodile possède des techniques de prédation sans égales et terrifiantes. Et lorsque sa proie prend le chemin de son estomac, elle est quasiment méconnaissable. Pourtant, il est aussi possible d'échapper à une attaque de crocodile, à condition de savoir où et comment placer son bras... Pour étudier le saltie, des chercheurs mettent en place des expériences exceptionnelles. Avec notamment une reconstitution de sa peau rugueuse et bosselée, comparable à une balle de golf, qui lui permet de ne pas transmettre d'ondes prévenant de son arrivée et ainsi de surprendre sa proie. Cette peau, unique, lui donne les capacités d'un sous-marin furtif, qui utilise les lois de la physique des fluides pour éviter de se faire repérer. L'analyse de son système thermique révèle aussi d'autres facultés phénoménales de cette créature au sang froid, qui maintient sa température corporelle et qu'il peut réguler. Encore plus fort : l'incroyable pouvoir antibactérien de son sang, qui pourrait un jour carrément nous sauver la vie. Les scientifiques parviennent aujourd'hui à dévoiler les secrets de cette créature fascinante, à la fois primitive au premier abord et, en réalité, à la pointe de l'évolution. Pour en savoir plus, les chercheurs n'hésitent pas à mouiller leur chemise et, bien sûr, à prendre quelques risques ! Nous avons été à la rencontre de quelques spécimens particulièrement intéressants, et impressionnants...
https://www.rtbf.be/auvio/detail_matiere-grise?id=2608676
Écrit par : L'enfoiré | 06/03/2020
THEMA: 1980, accident nucléaire en Arkansas
Comment les États-Unis ont échappé de peu à l’explosion d’un de leurs propres missiles nucléaires dans l’Arkansas. Une reconstitution hallucinante heure par heure, fondée sur le témoignage des principaux acteurs.
Le 18 septembre 1980, à Damascus, dans l’Arkansas, sur une base de l’Armée de l’air abritant le missile nucléaire Titan II, le plus potentiellement meurtrier de l’arsenal américain, deux hommes sont chargés de rechercher la cause d’une légère baisse de pression dans le silo de l’ogive. Après une journée de travail de près de douze heures, l’un de ces jeunes soldats, Dave Powell, commet une erreur de procédure pour pénétrer dans l’habitacle ultrasécurisé où dort le monstre. Une douille chute et endommage l’un des réservoirs du missile, dont le combustible se met à fuir en abondance. L’explosion est inévitable à court terme, et la panique gagne peu à peu l’état-major : si les dispositifs de sécurité ne fonctionnent pas, une charge nucléaire trois fois plus puissante que l’ensemble des bombes larguées durant la Seconde Guerre mondiale, y compris celles qui ont anéanti Hiroshima et Nagasaki, va s’écraser quelque part sur le sol américain, causant des millions de morts. L’angoisse est d’autant plus forte que le Titan II, vétuste, aurait déjà dû être démantelé, si Jimmy Carter n’y avait pas vu une monnaie d’échange dans le cadre des négociations de désarmement nucléaire entamées avec son homologue soviétique Leonid Brejnev. Dans la perspective de l’élection présidentielle de 1981, les démocrates sont d’ailleurs réunis à Hot Springs, à quelques dizaines de kilomètres de la base, à l’invitation du fringant jeune gouverneur de l’État, Bill Clinton.
Longue nuit
Avant d’adapter lui-même à l’écran son best-seller Command and Control: Nuclear Weapons, the Damascus Accident, and the Illusion of Safety (2013), l’écrivain et journaliste d’investigation Eric Schlosser avait déjà fait équipe avec le réalisateur Robert Kenner pour le très remarqué Food, Inc., sur les multinationales américaines de la malbouffe. Ils nous font vivre cette fois, heure par heure, la longue nuit du 18 au 19 septembre 1980, au plus près de ceux des principaux acteurs de l’accident qui ont eu la chance de lui survivre. Parmi eux, Dave Powell, le jeune chargé de maintenance, qui écopera d’un blâme et dont le témoignage est particulièrement émouvant ; Bob Peurifoy, alors à la tête des recherches sur l’armement nucléaire ; ou encore Harold Brown, ex-secrétaire à la Défense. Alternant images d’archives et sobres reconstitutions avec leurs récits face caméra, le film met en évidence l’héroïsme des "petites mains" de la base, qui n’hésitent pas à outrepasser les ordres d’un commandement totalement dépassé pour tenter d’empêcher la catastrophe, puis de sauver leurs frères d’armes, une fois l’explosion survenue. Il souligne aussi l’aveuglement de l’armée et de l’appareil d’État, tout juste capables de décréter le secret absolu, avant d’enterrer le rapport sur les faits. Le Titan II sera miraculeusement retrouvé, au matin, dans un champ tout proche, avec sa charge meurtrière intacte. Plus de trente ans après, la déclassification des archives militaires révélera que plus de mille autres accidents s’étaient produits dans l’arsenal nucléaire américain, tous attribués à des "erreurs humaines".
https://www.arte.tv/fr/videos/093660-000-A/1980-accident-nucleaire-en-arkansas/
Écrit par : Allusion | 22/07/2020
La collapsologie en question
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/02/1376974065.mp3
Écrit par : Allusion | 22/07/2020
Les scientifiques qui ont les idées courtes vous diront. Omicron est moins grave que le Covid. Mais en prenant du recul pour faire une analyse de l'ensemble, Omicron entraînera des millions d'arrêt maladie. Et là, c'est l'économique qui s'effondrera....
Écrit par : Mélusine 888 | 29/12/2021
Personnellement, je vois cette "catastrophe" comme une formidable occasion de renaissance. Pour remplir un verre, il faut d'abord le vider. La majorité des individus s'était habituée à la société liquide (lire ZYGMUNT BAUMAN). Extrait: Dans la société moderne liquide, tous les individus vivent dans la crainte permanente de rater le prochain changement, d'être pris en flagrant délit de sieste, de rester à la traîne, de devenir eux-mêmes obsolètes. La vie liquide est le triomphe du consumérisme. .... Société qui commença avec l'ère Mythe Errant.... Homo oeconomicus, battants dynamiques... Bref un château de carte qui s'effondre, n'étant construite que sur du sable... Quarante, voilà encore un nombre au plus haut point symbolique (le diable s'habille en PRADA,...). Pour moi, une traversée du désert. Lire le psychanalyste: Jean-Pierre Lebrun: Un immonde sans limite..... Quel bonheur d'en voir la fin...
Écrit par : Mélusine 888 | 29/12/2021
Nombreux "scientifiques" de dire: mais si Dieu existait, il ne permettrait pas cela.. Rappelons-nous l'histoire de Job (Dieu se retire le 7ème jour, laissant ainsi l'homme libre de ses choix). Ce n'est pas à Dieu des descendre vers les hommes. Mais aux humains de monter vers le divin et laisser rentrer la lumière en soi. L'échelle de Jacob. Dieu laisse l'homme libre. Et c'est quand les humains poussent le bouchon un peu loin qu'il intervient pour dire: STOP (déluge ou autre)...
Écrit par : Mélusine 888 | 29/12/2021