Virus blues (5) : Foutre le camp (06/06/2020)
Pénurie de nouveautés dans une torpeur forcée dans un manque d'événements. Une impression de compression du monde en pleine hibernation est née pendant des mois de fausses vacances. Comme les médias, du passé pour combler les vides de nouvelles informations, je l'ai fait au travers de remakes, de vieux enregistrements.
Nous sommes arrivés en phase 3 du déconfinement et ce mois de juin ressemble à un mois de septembre, de rentrée des classes et de reprise de certaines activités.
Ce simili-automne prématuré apporterait-il le renouveau nécessaire puisque le printemps a été bousillé par le Covid?
Il y a un an exactement, j'écrivais...
1. "Comment a-t-on pu en arriver là ?" Un billet plutôt sarcastique à la suite des élections. Une lamentation sur les raisons de ce désamour de la politique que je terminais par la mort de Doris Day à l'âge de 97 ans suite à une pneumonie. Elle donnait une solution pour arriver à cet âge respectable avec cette chanson populaire, "Que Sera, Sera (Whatever Will Be, Will Be)" apparue dans le film d'Alfred Hitchcock, "L'Homme qui en savait trop". La philosophie du film révélait que dans notre monde d’ambiguïtés, extrapoler notre futur incertain sur des bases trop passéistes et pas assez de l'actualité, on peut en mourir de stress à la suite de l'espionnage des autres.
Ce film est d'ailleurs revenu sur ARTE pendant la période de confinement dont nous sortons progressivement aujourd'hui (shortcuts). Ce fut donc une prémonition qu'on pourrait dire digne sortie en droite ligne d'une boule de cristal.
2. "My fair lady" me rappelait des souvenirs très anciens. J'ajoutais que "le cadre des vacances sont propices à l'imagination des histoires". Une année s'est ajoutée et en cette période troublée, de calme trop plat, le rythme de la sortie de mes billets est parfois devenu quotidien. La situation se normalisant, je reviens progressivement au rythme hebdomadaire.
3. "Collapser le passé" Un billet qui pointait "la théorie de l'effondrement" dans son collimateur. Le livre de Michel Serre dénigrait l'idée que "C'était mieux avant" avec des "Morales espiègles" juste avant de jeter l'éponge au monde des vivants en proposant de "Relire le relié" à titre posthume dans une réflexion historique et anthropologique qui bascule dans l’inquiétude personnelle d’un homme qui sonde sa propre croyance alors qu’il sent la mort approcher. « Je crois et je ne crois pas, presque en même temps ». Nicolas Vadot dessinait un Carré au sujet de notre "hyper-démocratie" et un autre pour les suites du voyage de Donald Trump en Europe ....La semaine prochaine, il sort son nouvel album "Tous confinés". Mais en 2019, comble du comble, j'écrivais avant de partir en vacances que "Mon été est foutu et j'enrage" à cause d'une bête hernie inguinale qui avait trouvé son point final en juillet.
Voilà peut-être l'intérêt d'écrire un journal personnel, de se souvenir de ses souvenirs et de s'apporter des leçons pour relativiser les choses de la vie. Si j'avais eu une boule de cristal pointée sur 2020, je n'aurais jamais osé écrire ces articles en 2019.
Depuis, la mort récente de Michel Piccoli avait fait ressortir le le film "Les choses de la vie" de sa boîte de souvenirs.
« Je suis capable du meilleur et du pire. Mais, dans le pire, c'est moi le meilleur. » disait Coluche.
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Ce weekend de Pentecôte et après
Le weekend de Pentecôte rappelle le jour où les apôtres, réunis dans un lieu appelé Cénacle, voient apparaître des langues de feu qui se posent sur eux pour recevoir l'Esprit saint comme début de l'Église.
Dimanche 31 mai, pour mon jogging hebdomadaire du matin, j'avais choisi d'aller à un endroit que je n'avais plus fréquenté depuis longtemps mais que j'avais décrit un 1et avril 2013 sous la neige dans "Un début d'avril sans poisson au château de La Hulpe".
Un temps magnifique. Beaucoup de vélos. Peu de places au parking. Beaucoup de monde en famille. Trop même jusqu'à penser que rien ne s'était passé les mois précédents. J'ai traversé le parc entourant le château assez rapidement en constatant que rien n'avait changé depuis ma dernière visite. La forêt m'a ensuite rouvert son air pur, ses arbres et sa solitude silencieuse.
Lundi 1er juin, c'est en vélo que je me suis dirigé vers l'Atomium, le symbole de Bruxelles. il ouvrait ses portes après des mois de confinement.
Visiteurs et touristes se pressent à nouveau devant les guichets.
- Les hautes autorités ne devaient-elles pas venir pour l'ouverture", demandai-je un agent de police....
- Si mais elles sont déjà reparties. La princesse est repartie et il reste à l'intérieur, notre première ministre qui doit certainement parler d'argent", répond-il en caressant son pouce aux autres doigts de sa main de manière ostentatoire.
- J'en suis sûr, l'addition ne sera pas seulement salée, mais aussi poivrée. Merci et bonne journée", sans demander de quelle princesse il s'agissait.
C'est en 2008, lors de son cinquantième anniversaire que la fête de l'Atomium a été portée aux nues de l'actualité et que j'avais écrit "Du fer en boule" en rassemblant mes souvenirs de 1958 encore gamin. Dix ans plus tard, le soixantième anniversaire n'avait pas reçu le même écho flamboyant.
Après l'Atomium, je prends la direction de Meise à quelques kilomètres de là. Cet endroit m'avait laissé un souvenir particulier, il y a quelques années dans les mêmes circonstances. J'avais alors bloqué ma chaîne de vélo et j'étais revenu chez moi à pied avec le vélo à mes côtés.
Meise est une commune néerlandophone située en Région flamande et dans la province du Brabant flamand. Limitrophe aux communes aux noms qui fleurent l'accent flamand.
Son Jardin botanique, son "Plantentuin", sur le domaine du château de Bouchout qui a une longue histoire, attire les visiteurs avec la beauté des arbres et des fleurs du parc.
Les visiteurs se présentent temporairement à une entrée secondaire puisqu'à la principale, des travaux de restauration ont été entrepris.
Sur la place principale, la Sint-Martinuskerk, une des trois églises de la ville, prône avec une statue en avant plan d'un illustre inconnu pour moi mais qui dans la Flandre catholique rappelle probablement quelque chose.
Cette fois, je suis revenu en suivant un autre chemin sans encombres.
Sint-Martinuskerk |
Plantentuin |
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Mardi 2 juin: Je suis allé chercher le livre "L'injuste destin du pangolin" dont je parlais la semaine dernière. Je me devais de l'acheter pour les souvenirs de cette période troublée et puisque j'en avais écrit le 39ème épisode.
J'ai commencé à lire le livre. Le suspense en moins, les épisodes datés du mardi 17 mars au 8 mai mettent en reflet ou en opposition, mes souvenirs personnels de cette même période de confinement. Conçu sur la base du cadavre exquis comme un journal mis en feuilleton présente une "histoire d'amour" aux temps du corona.
Dans le même temps, le "parti-pris" place deux sujets à l'agenda du débat: "Racisme et retour à l'école" . Amalgame de sujets? Pas du tout...
La résilience et l'adaptation pour supporter les "inacceptables" leçons de vie, c'est ce que raconte Christian Clot dans son confinement d'une aventure de l’extrême.
Chercheur-explorateur, spécialiste des expéditions en milieux hostiles, il est convaincu que notre société sera inéluctablement confrontée à des crises, des changements plus ou moins violents qui, pour s’y préparer, doivent être acceptés en comprenant mieux nos fonctionnements. Son étude scientifique "Covadap" permet de comprendre les impacts sociaux et sur la santé mentale de la crise sanitaire. Pour la moitié des personnes interrogées, le déconfinement sera plus stressant que le confinement .
Une confinostalgie a déjà commencé
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Phase 3 du déconfinement
Cette fois, on allait voir ce qu'on allait voir.
«On va donner beaucoup plus de libertés aux citoyens et aux entreprises», assure le ministre David Clarinval.
De quelle liberté voulait-il parler quand Christian Clot dit que le déconfinement sera plus stressant que le confinement?
Ce virus a sensiblement changé beaucoup de choses psychologiquement dans les caractères. Les gens se sont retrouvés aigris seuls devant leur miroir pour répondre à eux-mêmes.
A partir du 8 juin, une liberté conditionnée dans laquelle tout est permis sauf ce qui ne l'est pas...
Cafés et restaurants, oui, mais pour un maximum de dix personnes jusqu'à 01:00 du matin.
Excursions et vacances en Belgique. Les vacances en Europe, c'est un flou artistique.
On attend la phase 4 et les semaines après semaines, de congrès scientifiques en congrès de sécurité jusque dans le vrai mois de septembre...
La Suisse et la Belgique, deux pays comparables en taille, en population, en niveau de développement, en multilinguisme connaissent des destinées radicalement opposées.
Depuis jeudi dernier, la Suisse a moins de 10 nouveaux cas par jour et maîtrise désormais parfaitement les chaînes de contaminations sans jamais confiner totalement et seule une petite minorité de personnes fragiles portent le masque dans les rues, sans pour autant que cela ne provoque la moindre seconde vague alors que la Belgique compte près de cinq fois plus de morts avec des règles de confinements qui ont été copiées sur le modèle chinois, cela sans donner une explication plausible dans ce match sinon un manque de préparation et de prévision qu'une telle crise pourrait se reproduire avec une telle rapidité.
Moins de 7% des Belges ont développé des anticorps contre le Covid-19.
Le Conseil National de Sécurité belge était à la manœuvre.
J'espère que les décisions n'ont pas été prises dans des congrès scientifiques...
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Après les vacances forcées, les vraies?
Dans "Virus blues (4): le principe de précaution du Pangolin", j'avais rappelé tous les risques d'un voyage avec le Covid en arrière-train.
Lundi, le Scan s'intéressait aux vraies vacances.
Les meilleures blagues sur le thème des vacances, si cela intéresse....
Si c'est en avion....
c'est Jeanfi Janssens que j'appellerais à la rescousse
Si c'est en voiture
Au cinéma, c'est vrai, les vacances commencent parfois mal dans cette scène d'anthologie du "Corniaud"
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Im-pressions
L'origine du "H" a fait un long voyage en symbolisant l'aspiration sous une forme muette de l'Homme" dans sa Honte .
Alors, j'ai réuni les mots avec ce "H" dans un ...
Concerto en "Hache" majeur
La hache n'a pas encore fini avec ses handicapés dans l'hémicycle heurté par l'hostilité d'une horde de Covid en hors-d’œuvre. Pas d'effusion d'hémoglobine, mais des hypothèses, des héros héréditaires, des harcèlements quotidiens médiatiques pour rendre le monde encore plus hermétique. Dans les homes homériques, l'hibernation pour éviter le pire dans une harmonie forcée avec l'aide d'internet, de ses hyperliens et de hypertextes toujours hypnotiques. Des hobbies pour oublier les sorties dans un horizon réduit avec une hygiène en hyperbole. Dans les hôpitaux, l'horreur de l'horizontalité des lits avec des humeurs hépatiques plaçant les côtés hybrides dans l'hyperréalisme à base d'hydro-alcoolisme manuelle. Hérésies de l'heuristique créant pourtant des hématomes d'esprits et des hypotonies par hypoxie. Dans les hospices, les dits "vieux" enfermés dans des homes retrouvés dans un hiatus de protection alors que le virus y a fait une hécatombe, un hold-up homicide que les hommages, les honneurs perdus et les homélies n'ont pu hardiment effacer même pas par l'humour et de l'humilité en haranguant cet hydre pour qu'il se fasse hara-kiri lui-même à l'horloge de la vie et à l'heure "H".
Puis, il y a cette histoire dans la note, pourrait être digne de Jenafi:
Une histoire d’hôtesse de l'air
C'est une hôtesse de l'air blonde qui revient de son travail. Ses copines lui demandent:
- Alors, t'étais où ?
- Pas très loin. En Suisse?
- Ah ! Et comment étaient les Helvètes ?
- Euh.
Helvètes quel drôle de mot ! La blonde se demande ce que signifie le mot et regarde dans le dico : "Helvètes : habitants de la Suisse."?
Un mois plus tard, elle rentre chez elle et ses copines lui demandent :
- Alors, cette fois, t'étais où ?
- En Grèce. C'était superbe .
- Et comment étaient les Hellènes ?
- Euh?
Encore un mot bizarre ! Elle regarde dans le dico : "Hellènes : habitants de la Grèce"
Un mois plus tard, elle rentre chez elle et ses copines lui demandent :
- Alors, cette fois, t'étais où ?
- En Espagne. C'était merveilleux !
- Et comment étaient les Ibères ?
- Euh?
Encore un mot bizarre ! Elle regarde dans le dico : "Ibères : habitants de l'Espagne"
Un mois plus tard, à son retour, ses copines lui demandent :
- C'était bien ton voyage ?
- Génial, j'étais en Égypte !
- Ouah ! Et comment étaient les hiéroglyphes dans les pyramides ?
- Oh ! Ne m'en parlez pas ! Tous des Pharaons !
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Ex-pressions
Après les im-pressions, un concours de citations en milliers de nuances n'est-il pas pas la meilleure réaction à cette situation?
"Foutre le camp" encore une expression couramment utilisée mais qui date du 18ème siècle.
A l'époque, "planter" et "ficher" avait le même sens. L'action de planter faisait référence à une plante immobile pouvant sous-entendre qu'une fois plantée, elle était abandonnée tout comme lorsque l'on quitte son camp précipitamment.
Le décor est ainsi planté...
Normalement, ce matin, je devais m'embarquer en voiture pour la Catalogne avec une escale à Beaune. Déchirante annulation.
Le mois de juin, c'était le mois de tous les dangers, le mois de blocs et pas des blogs.
La plume de Thomas Gunzig tente de raconter le "pourquoi des choses" à son fils:.
Cette fois, il a fallu une révision du passé car tout a été remis en questions.
Deux nouveaux records à enregistrer pour ce mois de mai. Le plus chaud et le plus sec. Les précipitations ont été réduites à 5,4 mm en six jours contre une normale de 66,5 mm en 16,2 jours ce qui faisait remonter au mois de mai 1833 pour trouver un mois aussi sec, avec 1,4 mm de pluie.
David Le Breton propose de "Marcher la vie" comme un art tranquille du bonheur, sans masque pour obtenir une nouvelle émergence d'un monde avec des visages.
Ouf, cette fin de semaine, on a retrouvé notre drache nationale d'antan et tout va recommencer comme avant.
Bonne rentrée de septembre fictif...
Et si l'esprit de foutre le camp dans des endroits pour remplacer les fausses vacances que nous venons de vivre par de vraies où il pleuvrait quand on dort et qu'il ferait agréable quand on est éveillé, je préviens, la liste de ce genre d'endroits paradisiaques est un secret d’État.
"Foutre le camp", une autre Microfiction 2018 de Régis Jaufret, commence par une maladie et se termine toujours par cette envie de foutre le camp.
A la suite d'un clic sur l'image...
Allusion,
9/6/2020: Un rapport resté secret sur le Covid démontre que les politiques n'ont aucun courage
16/9/2020: Réflexions sur le discours de l'état de l'Union européenne
Commentaires
L’épidémiologiste responsable du controversé non-confinement en Suède pense avoir fait une erreur
Le taux de mortalité du pays est le 6e plus élevé au monde
L’épidémiologiste suédois Anders Tegnell, qui avait persuadé son gouvernement de ne pas avoir recours à un confinement strict, a admis que cette stratégie était en partie une erreur, à la lumière des connaissances actuelles sur le coronavirus.
TEGNELL RECONNAÎT LES FAILLES DU MODÈLE SUÉDOIS
« Si nous rencontrions la même maladie, avec les connaissances dont nous disposons aujourd’hui, je pense que nous trouverions une solution à mi-chemin entre ce que la Suède a fait et ce que le reste du monde a fait », a récemment admis Tegnell à l’occasion d’une interview accordée à la radio suédoise. Travaillant au sein de l’Agence de santé publique, cet épidémiologiste avait été à l’origine de la stratégie controversée adoptée par son gouvernement pour tenter d’endiguer la pandémie, basée sur le développement d’une immunité collective et impliquant un non-confinement.
Si les rassemblements de plus de 50 personnes et les visites dans les maisons de retraite étaient interdits tout au long de la crise sanitaire traversée par le pays, les Suédois pouvaient tout de même se rendre dans les restaurants, la plupart des commerces et continuer à fréquenter les salles de sport, tandis que les enfants et adolescents de moins de 16 ans continuaient à être scolarisés.
Condamnée par de nombreux pays, cette approche a eu des conséquences dramatiques sur le nombre de morts enregistrées dans le pays. Avec plus de 4 400 décès enregistrés pour près de 41 000 cas confirmés de Covid-19 en milieu de semaine, le taux de mortalité de la Suède fait partie des plus élevés au monde, et dépasse de loin celui de ses voisins (Danemark et Norvège), ayant imposé des mesures de confinement beaucoup plus strictes dès le début de la pandémie.
« Il est clair qu’il y a un potentiel d’amélioration dans ce que nous avons fait en Suède », a ajouté l’épidémiologiste suédois.
PEU DE PREUVES DES BÉNÉFICES ÉCONOMIQUES ENGENDRÉS PAR LE CONFINEMENT PARTIEL
Jusqu’à récemment, Anders Tegnell soutenait qu’une telle pandémie nécessitait une réponse plus durable qu’une paralysie économique soudaine. Mais tandis que de nombreux autres pays de l’UE se déconfinent, certains signes laissent penser que la Suède pourrait payer le prix de cette stratégie controversée, avec notamment une liberté de mouvement restreinte pour ses citoyens, étant donné que certains pays membres limitent l’accès aux personnes provenant de zones considérées comme « à haut risque ».
De plus, il n’existe aujourd’hui que peu de preuves suggérant que la décision de la Suède de recourir à un non-confinement bénéficiera de façon marquée à l’économie du pays, reposant en grande partie sur les exportations. La ministre des Finances, Magdalena Andersson, a récemment averti que la Suède était confrontée à sa pire crise économique depuis la Seconde Guerre mondiale, avec une baisse du PIB d’au moins 7 % prévue en 2020, semblable aux prévisions réalisées pour le reste de l’UE.
Suite au mea-culpa de Tegnell, la confiance des Suédois dans la gestion de la crise du Covid-19 par leur pays a lourdement chuté. Selon un sondage Novus récemment réalisé par la chaîne publique suédoise SVT, seuls 45 % de ses citoyens déclarent avoir une confiance « assez élevée ou très élevée » dans la stratégie adoptée, contre 63 % en avril dernier.
https://dailygeekshow.com/suede-confinement-covid/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter_Journaliere_2020_06_05
Écrit par : L'enfoiré | 06/06/2020
Au cours des 24 dernières heures, 165 nouvelles contaminations au coronavirus ont été recensées en Belgique, selon le rapport quotidien de Sciensano publié samedi matin.
Vingt-six personnes ont dû être admises à l’hôpital, tandis que 78 ont pu le quitter, guéries.
Actuellement, 645 personnes sont hospitalisées, dont 121 en soins intensifs (-16). On déplore 15 décès notifiés au cours des dernières 24 heures, dont 10 en maison de repos.
Écrit par : L'enfoiré | 06/06/2020
«La nouvelle vie des Belges», jour 1: les victoires
Notre chronique quotidienne sur la nouvelle vie des Belges, la vie devant soi.
Ce week-end, il s’est passé un truc incroyable.
On a terminé une liste. De ces horribles listes qui durent des mois parce qu’elles contiennent des tâches impossibles comme « décaper l’escalier » ou « avancer dans ce p... d’arbre généalogique. »
Voilà, cette quarantaine a eu du bon finalement. On a eu le temps de boucler des boucles. Ni l’arbre, ni l’escalier mais des plans plus fun comme « revoir tous les James Bond » ou « apprendre à jouer Sunny afternoon au ukulélé. »
Tout le monde est arrivé à un petit quelque chose. Milo (15 ans) a réussi à faire un tour du monde. Pas le vrai, ahah, celui avec le ballon de foot : « Le plus dur, c’est le timing. Au moment où ton pied touche la balle, il faut trouver la bonne vitesse pour tourner autour avec ta jambe et la récupérer avant qu’elle touche le sol. »
https://plus.lesoir.be/305622/article/2020-06-07/coronavirus-la-nouvelle-vie-des-belges-jour-1-les-victoires
Écrit par : L'enfoiré | 08/06/2020
Bonne nouvelle : le confinement fait reculer de 3 semaines le « jour du dépassement de la Terre »
Il est nécessaire de relativiser : il faut tout de même 1,6 planète pour assouvir nos besoins en une seule année
Le coronavirus suivi du confinement a donné du répit à la planète dont les conséquences sont immédiates. La preuve, le « jour du dépassement de la Terre » a reculé de 3 semaines par rapport à 2019.
LE CONFINEMENT A ÉTÉ BÉNÉFIQUE POUR LA TERRE
Les industries, les transports aériens et terrestres à l’arrêt pendant les quelques mois du confinement, ont permis à la Terre de souffler. Et les conséquences sont immédiates comme le dévoile l’ONG Global Footprint Network en partenariat avec WWF ! Une baisse de 14,5 % de l’empreinte carbone est envisagée cette année en raison de la réduction de la consommation d’énergie ainsi qu’une baisse de 8,4 % de l’industrie forestière.
Ce n’est un secret pour personne, l’activité des hommes menace l’écosystème qui peine à produire assez de ressources en une année. Entre la pêche, la cultivation, le déboisement et l’augmentation des émissions de CO2, la date fatidique du « jour du dépassement de la Terre » avance d’année en année.
Pour rappel, le jour de dépassement, « c’est la date à partir de laquelle l’empreinte écologique dépasse la biocapacité de la planète ». Depuis 1970, cette date recule de manière impressionnante passant de septembre en 1998 au 29 juillet en 2019. 2020 entre dans l’Histoire puisque c’est la première fois depuis 1970 que ce jour tant redouté recule. Et pas qu’un peu !
LE « JOUR DU DÉPASSEMENT » 2020 AURA LIEU LE 22 AOÛT
Ce « renversement historique » est à prendre avec des pincettes puisqu’il nous faut tout de même 1,6 planète pour assouvir nos besoins en une seule année. Toutefois, « cela montre que des changements importants et rapides sont possibles. Mais cette réduction de notre empreinte écologique est imposée et non voulue, et comme elle ne s’accompagne pas d’un changement systémique dans nos modes de production et de consommation, elle ne va pas durer », déclare le président de l’ONG, Mathis Wackernagel dans Le Monde.
Bien entendu, il est impossible de se confiner chaque année pour le bien de la Terre. Il suffit cependant que chacun fasse de petites actions pour réduire ses émissions de CO2. L’ONG rappelle que « la véritable transition écologique ne peut être atteinte que par un projet réfléchi et non une catastrophe ».
https://dailygeekshow.com/jour-depassement-terre/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter_Journaliere_2020_06_08
Écrit par : L'enfoiré | 09/06/2020