En toutes libertés (29/05/2020)

0.PNGLibertaire mais pas "libert-à-rien" comme je l'ai encore écrit récemment dans un commentaire, je me devais d'apporter mon simple hommage à Guy Bedos qui aurait dû signer "L'enfoiré" bien plus que je ne l'ai fait. Oser dire ce qu'on pense en se foutant de ceux qui pensent autrement que lui, c'est toujours risquer des répliques disgracieuses et une attaque en justice (dont il est sorti gagnant) peuvent en découler. Il faut les assumer à leur juste valeur. Le politiquement correct, j'en avais parlé avec un certain humour dans ce billet "Vivement le politiquement correct".
Guy Bedos n'est pas mon idole idéologique, mais je partage souvent son humour caustique. Circonstances de sa mort...

Je le laisse parler de lui dans cet interview "L'Invité".

L'hommage de Alex Vizorek me parait le plus exact au sujet du "pétomane pro-palestinien...qui vient de passer l'arme... où ça? à gauche" :podcast(*)

Guy Bedos disait « faire du drôle avec du triste » Alors, qui de mieux que lui-même pour parler de sa disparition ? Extraits du dernier show en 2013 sur France3

Autre évocation :podcast

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Internet ou le grand retour des sophistes

L'édito de Luc De Brabandere "un sophiste ne s’embarrasse ni d’éthique, ni de justice. Peu importe le rapport à la vérité, ce qu’il analyse c’est le rapport de force. Comment les combattre? En retrouvant la force de la critique dans le sens philosophique du terme"[...] Alors que faire ? Face aux cybersophistes, il nous faut une arme de réflexion massive. Il nous faut retrouver la force de la critique dans le sens philosophique du terme.[...]. La pensée critique est une vigilance de tous les instants par rapport à soi tout autant que par rapport aux autres. Elle n’est liée à aucune discipline particulière. Loin d’être un savoir, la pensée critique doit les traverser tous. Elle se situe quelque part entre deux positions extrêmes, car la mise en doute systématique n’est pas plus éclairante que la confiance aveugle. Elle veut conserver les avantages du scepticisme sans pour autant devoir payer le prix de l’ignorance. La pensée critique, c’est faire confiance avec discernement".


Et ce qu'il en disait plusieurs années aprèspodcast

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Réflexions du Miroir

Tous ceux qui suivent ce site ont peut-être compris que ce n'est pas ici que se déroule des conversations épiques parfois orageuses mais en coulisses avec des gens toujours "factuellement vôtre", en mode "très sérieux" sans beaucoup de transgression avec le politiquement correct habituel mais en carence d'humour caractérisée.
Récemment, on m'envoie la vidéo suivante avec la mention


 

- Un cours d’économie et de finance donc de dettes. Il est autorisé d’en rire mais aussi d’en pleurer.

- Très amusant. J'adore l'humour caustique. C'est ce que je dis toujours, on peut rire de n'importe quoi mais pas avec n'importe qui. Pour comprendre, il faut voir la fabrique de cerveaux", réponds-je.
- Lorsque je regarde cette vidéo, ce n’est pas le côté technologique qui m’attire. De ce point vue, ceci me semble logique, bien évidemment très complexe, mais ce n’est que des mathématiques et de la logique. Il faut et il faudra énormément d’énergie pour concevoir puis utiliser ces systèmes complexes. Et l’énergie, c’est ce qui va commencer à manquer très sérieusement sans oublier les systèmes de refroidissement gigantesque en puissance. Ce qui m’interroge par contre, c’est l’utilité humaine du point de vue de l’humanité alors que nous sommes incapables de concevoir des systèmes économiques et financiers qui fonctionnent dans un monde fini où les ressources dans tous les domaines sont très limitées. Une fois de plus, c’est l’argent public qui est utilisé pour ce type de recherche. L’argent public assume tous les risques et le privé recueille les fruits tout en s’appropriant la licence éternelle si et seulement si les résultats à exploiter sont au rendez vous. Le jour où on devra payer l’iPhone en fonction de son coût réel, l’histoire changera très vite de direction. Du point de vue recherche sur les vaccins Covid, qui finance et qui va assumer tous les risques ? Le public a investi énormément d’argent depuis deux décennies dans ces recherches. Une soi-disant dettes d’État à rembourser a été décidée de solder vers le privé qui est devenu le seul propriétaire de tous les résultats de recherches qui s’empresse de revendre au prix le plus élevé possible aux services de santés des États les molécules vaccins et compagnies. On socialise les investissements et les pertes, le profit au privé.[...]Si tu nommes cela le libéralisme, pour moi c’est du vol très bien organisé qui n’a rien de commun avec les grands idéaux du libéralisme. Et encore moins avec la démocratie....
On socialise les investissements et les pertes, le profit au privé. [...] Si tu nommes cela le libéralisme, pour moi c’est du vol très bien organisé qui n’a rien de commun avec les grands idéaux du libéralisme. Et encore moins avec la démocratie.
- De tout cela c'est exact, j'ai déjà parlé de tellement nombreuses façons. De la rigueur et de la magie des mathématiques, j'en avais aussi fait un billet récemment. Ce serait de l'innocence que de faire semblant que tout est gratuit dans la vie. L'humain comme le reste. Cela ne sert à rien de penser rétroactivement avec des regrets qui seront inutiles et du temps perdu. On ne fait pas d'omelette sans casser d’œufs, est une première réponse. Si tout était mesuré de manière préemptive des suites d'une découverte, on aurait peut être changé de politique. Si tout était négatif dans n'importe quelle recherche, on n'aurait jamais été plus loin et on l'aurait abandonné.[..].
L'égalité totale entre les hommes est un leurre que ce soit au préalable, idéologiquement, financièrement et même sanitairement pour ce Covid via une immunité que certains connaissent ou non. Si nous étions tous identiques, la vie serait bien morne. L'évolution nous a légué quelques moyens supplémentaires du côté cerveau, d'inventivité que les modes de communications ont rendu plus efficaces[...] Trois sortes d'hommes existent: les créateurs, les vendeurs et les clients. Je suis surtout un créateur progressiste, parfois client, mais jamais vendeur. Je suis plus naturaliste qu'humaniste bon teint. Notre connerie politicienne: "quand on n'est pas d'accord sur tout, on est d'accord sur rien". Comme si cela était possible sans passer par des con_cessions si pas com_promissions. Alors que fait-on généralement pour adoucir la discussion? On prend la tangente. Ma signature actuelle: "Allusion" a pour définition est "Manière d'éveiller l'idée d'une personne ou d'une chose sans en faire expressément mention avec le support de ses convictions.".

La conversation en flip-flop s'est poursuivie jusqu'à ce que je sorte temporairement mon drapeau blanc.

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Les armes de réflexion massive: humour et fiction

0.PNGElle permet de s'évader des vérités et de la réalité.
Rien n'est parfois plus emmerdant que les faits et la réalité drastique quand ils s'écartent trop de nos pensées intimes.
Alors, il y a l'humour et la fiction qui peuvent les transgresser
et l'humour sarcastique est d'autant plus cinglant qu'il est intelligent et habile quand la méchanceté devient un art.

D'après ce billet "Rendre drôle avec ses sarcasmes: ...

  1. C’est un signe de bonne santé cérébrale
  2. Ça aide à choisir ses amis
  3. C’est une marque d’affection (vraiment!)
  4. Ça améliore la créativité
  5. Ça permet de désamorcer une situation
  6. C’est un phénomène omniprésent
  7. Ça affûte la réflexion
  8. Ça a peut-être contribué à la survie de l’espèce
  9. Ça en dit long sur vos origines
  10. On peut facilement arrêter de l’être

Mais pour qu'un sarcasme ou même une insulte soient risibles, il faut de l'imagination et de la créativité. Comment y répondre de manière la plus adaptée est le plus important.
Plaire à tout le monde est impossible.
Pour moi, une journée sans un fou rire caustique ou même sarcastique, est une journée ratée. Le rire provoque une sécrétion d'endorphines aux effets anesthésiants comme vecteur d'émotions.
Le plus souvent, ce sont les gens qui ont une vie très sérieuse (Louis De Funes, Charlie Chaplin...) et qui se font la malle en faisant rire les autres.
C'est ensemble avec les pieds dans merde qu'on apprend mieux à les connaitre.

J'ai commencé la lecture de "La vie secrète des écrivains" de Guillaume Musso. Un livre dans lequel les personnages et l'endroit de l'action sont inventés. Musso est actuellement dans Paris-Match. Il ne se dit pas écrivain mais romancier.

"Tout le monde a trois vies: une vie privée, une vie publique et une vie secrète" dit Gabriel Garcia Marquez. Script: Pourquoi un écrivain célèbre arrête d'écrire et se retire dans une île? 

La microfiction 2018 "Ébranler la réalité" de Régis Jaufret vaut bien un à propos:

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Avec le son: podcast

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La foule: l'enfer, c'est les autres? disait Bedos dans ce sketch.

Alors, pourquoi?

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Guy Bedos avait toujours eu une vision de la mort très claire et en parlait sans complexe. "Pour tout dire, j'ai un peu peur de la dernière partie de l'histoire. J'espère qu'un médecin ami me prescrira, si je le lui demande gentiment, une dose de cyanure pour choisir ma sortie, pour éviter des longueurs, ne pas jouer le sketch de trop, ne pas faire le rappel de trop"

Citations de Guy Bedos

"Lorsque la franchise sert de tremplin à la bêtise, on se remet à regretter l'hypocrisie".
"La vulgarité, ça ne s'improvise pas. On est vulgaire. On naît vulgaire. C'est une infirmité de l'âme.".
"Le vrai plaisir de la dispute, c'est la réconciliation".



 

 Allusion

(*) Jeudi, Alex Vizorec, au Cirque royal, la dernière de "Je suis une œuvre d'art" que ne dénigrerait pas Guy Bedos, passait sur LaDeux. (*) Podcast  sans images :

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20/11/2020: Nouveau portrait de Guy Bedos:
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18/5/2021

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