08/03/2019
Vive le politiquement correct ?
8 mars: journée internationale du droits des femmes. Après le "#me too" et la "ligue du Lol", voici en plus militant, la première grève des femmes pour ce vendredi et le bruit sous toutes ses formes à 14:00.
Les infidélités de notre mémoire impose parfois de faire le point en étudiant les tenants et les aboutissants pour soi-même et envers les autres.
L'altercation plutôt virile dont j'avais été parfois le provocateur et parfois la victime, bien malgré moi m'a poussé à me poser certaines questions. Le monde serait-il bipolaire au lieu d'être multipolaire?
Une autre avec une auteure de livres qui avait une thèse de doctorat en littérature comparée qui écrivait son aversion vis-à-vis des riches dans "Aux riches et à leur président".
Un peu par hasard, je suis tombé sur le livre "Manuel du savoir-vivre aujourd'hui" de Michèle Curcio et cela m'a fait réfléchir quelque peu.
Un livre tout neuf d'aspect, cartonné de très belle facture qui pourtant datait de 1981.
Un livre qui décrit le "politiquement correct" de l'époque.
Qu'est-ce que le politiquement correct d'après wiki?
Pour la dénoncer, il désigne, "principalement, une attitude véhiculée par les politiques et les médias pour policer excessivement ou modifier des formulations parce qu'elles pourraient heurter certaines catégories de population, notamment en matière d'ethnies, de cultures, de religions, de sexes, d'infirmités, de classes sociales ou de préférences sexuelles. Le langage politiquement correct utilise abondamment l'euphémisme, les périphrases, les circonlocutions, voire les créations de mots et de locutions nouvelles dans un concept de contrôle social du langage, de le revendiquer comme légitime et même d'y intégrer toutes contestations.
En France, le concept se résume à la langue de bois. Aux États-Unis, à la censure et l'atteinte à la liberté d'expression qui inspirerait l'évolution du multiculturalisme, de l’identité politique, de la sociologie et servirait la cause des mouvements progressistes tels que le féminisme.
Un cadre qui fait valoir une éthique et des principes dont la critique systématique serait dangereuse en annihilant toute pensée critique par sa seule force d'intimidation, par son dogmatisme qui devient une technique facile pour faire taire tous au nom d'une cause juste pour ne pas s'exonérer de l’antiracisme et de tabous comme l’égalité entre les femmes et les hommes, sans arguments, de connaissances établies et/ou de faits solidement constatés, pour avoir raison.
Le politiquement correct » serait devenu presque automatique pour disqualifier toute pensée critique au prétexte de combattre les abus d'une certaine gauche intellectuelle. Les champions du « politiquement incorrect » seraient les rois du prime dont leur posture prétendue rebelle, jouit d'une domination sans partage".
Alors voyons cela dans ce manuel de savoir-vivre de 1981.
Préambule du Manuel du savoir-vivre
1. Le savoir-naître
2. Le savoir-grandir
3. Le savoir-convoler
4. Le savoir-communiquer
5. Le savoir-correspondre
6. Le savoir-inviter
7. Le savoir-plaire
8. Le savoir-vivre à l'étranger
9. Le savoir-finir
10. Le savoir-conclure
Le savoir-conclure d'aujourd'hui aurait pu se retrouver dans le préambule de ce manuel qui se terminait par "Soyons heureux de constater que le savoir-vivre ne répond plus strictement à sa classique définition de l'ensemble des bons usages qui ont régenté les relations humaines au sein de l'aristocratie pour se transformer en désir sincère de se rendre agréable avec ses contemporains pour susciter l'image d'une existence heureuse".
S'il se voulait actuel en 1981, il ferait sourire aujourd'hui en donnant l'impression de parler d'une autre planète ou de se trouver à des années lumière.
A l'époque, dans des relations en face à face, la résistance se faisait plus dans la diplomatie qu'aujourd'hui. Pour un mécréant mais penseur, l'hypocrisie généralisée était bien présente au niveau pouvoir spirituel et temporel.
Le silence interdisait de s'affirmer avec force et d'oser résister.
Dans ce manuel du savoir-vivre, les relations hommes-femmes n'étaient qu'effleurées alors qu'elles auraient pu être commentées dans un chapitre entier.
Ces convenances étaient là pour faciliter le comportement social, pour éviter les erreurs et se conduire agréablement dans la diplomatie en déterminant ce qu'il faut dire, faire et prévoir dans des toutes les circonstances de rencontres.
Mais le temps passe plus vite qu'on ne le pense...
... et les idées avec lui...
Aujourd'hui, il est question de circonstances soulevées dans la virtualité d'Internet et de ses nuages nébuleux au hasards du temps.
Les violences physiques et verbales se sont introduites dans tous les processus.
Ce ne sont pas les séries télévisées "Meurtres à ..." ou les films à suspense ou encore les vidéos pour jeunes qui prouveront le contraire.
Nous sommes très loin des manifestations non-violente du style de Gandhi qui ont la préférence.
Il ya aujourd'hui près de mille manifestations par an en Belgique avec Bruxelles comme centre névralgique. Cela va de la dissidence à la grève dans un melting pot de raisons.
J'ai déjà parlé des faux-contacts, du théâtre des faux-gentils, de la "méchanceté, tout un art", de "Cultiver des relations vraies", de "Comment dialoguer sans agresser", parler de ma manière de le concevoir dans "Syndrome de Eriofne" et pour couronner le tout, des billets sur cette relation binaire entre femmes et homme "Femme, l'avenir de l'homme", "Le martien et la vénusienne","La femme, le fil rouge de 2018" suivi de "En 2019, des gilettes jaunes aux culottes roses".
Pour son nouveau film "Le mystère Henri Pick", Lucchini était interrogé : "L’histoire d’une imposture d’un best seller menée par Jean Michel Rouche qui voulait la vérité alors que la société ne fonctionne que grâce aux mensonges comme des fantasmes de mai 68. Parce que je dis ce que je pense, il y aurait la bagarre", disait -il. Si certains disent en face d'un interlocuteur ce qu'il écrivent sur des forums de discussion aujourd'hui sous le couvert de l’anonymat, il y aurait eu de la bagarre.
En général, les gens ont des convictions personnelles dont ils ne veulent pas déroger:
Les mensonges passent désormais à mots non-couverts dans le "cloud", où apparait l'indicible légèreté de l'âme des hommes et des femmes dans toutes leurs faiblesses et toutes leurs forces respectives.
Jeudi, Edwy Pienel de Mediapart était interrogé au sujet de son livre-essais "La victoire des vaincus" en parlant des Gilets jaunes. Tout y était dit ou presque.
"Dommage que Mediapart est trop français et que souvent, les noms cités ne disent rien à un lecteur étranger", ai-je toujours dit. Mais, interrogé chez nous son discours était plus général.
Personnellement, sans conseil, je suis grimpé sur une première marche de l'échelle sociale à la force de potentiels, d'optimisme et parfois par d'opportunisme qui cachaient une certaine dureté pragmatique sans faire semblant ni vers le haut ni vers le bas. J'ai souvent joué au gilet jaune avant l'heure en solitaire sans chercher à avoir des coéquipiers.
Curieux de tout, narguer, rivaliser ces soi-disant élites et vis-à-vis de tout ce qui ne me semblait pas jouer avec les bonnes cordes de l'instrumentalisation, devenait une sorte de sport intellectuel. L'éclectisme des sujets permet de casser les convictions parfois trop imprégnés dans les circuits de cerveaux trop rigides.
Les sciences cognitives informent que l'intelligence ne se révèle pas dans les neurones mais dans les connexions qu'ils ont entre eux via les synapses.
Aujourd'hui, retraité, j'ai passé mon temps. Je ne me considère plus en mesure d'assumer cette résistance mais en arrière-plan, je reste curieux de l'évolution tout en racontant quelques souvenirs et réflexions devant mon rétroviseur du temps.
L'"épi-phénomène" des Gilets-Jaunes démontre que la violence a pris le pas pour faire comprendre à l'autre son mal-être, son spleen devenu généralisé dans nos pays occidentaux qui trouve sa correspondance dans la violence opposée des CRS.
Ce mouvement a choisi dans l'excitation et la tourmente, un esprit de relative "solidarité" avec des casseurs qui s'interposent toujours dans de tels mouvements.
Cette dégénérescence de l'idée aboutit souvent à jouer un rôle de kamikaze...
Apprendre à l'autre et par l'autre, est l'option et la discipline qui m'ont souvent accompagnées par des confrontations à la recherche de consensus.
L'anarchie par l'extrémisme a le travers de ne pas chercher comment reconstruire avant de détruire un "système".
L'envie de plus de richesses à épier ceux qui arrivent à sortir de ce spleen actuel, aurait pu donner de nouveaux challenges d'aller plus haut plutôt que de souffrir de ses effets comme le chante une femme, "Tina Arena", en 1999... Il y a 20 ans...
L'article "Le Temps des bouffons" du Monde diplomatique commençait par "Trait caractéristique des classes dirigeantes, la certitude de ne devoir sa position qu'à ses propres mérites s'accompagne d'un intense contentement de soi : hors du commun, on survole le menu fretin. Mais, connaissant d'expérience l'irritabilité des classes populaires, patrons, hauts fonctionnaires et intellectuels tâchent, dans la mesure de leurs capacités, de limiter les manifestations publiques de condescendance".
En 1985, Pierre Falardeau (1946-2009) a saisi l'un de ces moments de félicité où l'élite se déboutonne alors que réunis à l'hôtel Queen-Elisabeth, les membres du Beaver Club célébraient le deux-centième anniversaire de leur cénacle de maîtres du commerce de la fourrure.
Contemporain de Falardeau, j'ai essayé de comprendre mon époque sans y parvenir complètement.
Au lendemain de la guerre, les gens revenaient de cette période de frustration et voulaient s'amuser.
Le "chacun pour soi" commençait de cet esprit avec une volonté de récupération du temps perdu.
Mais c'était aussi une époque pendant laquelle un maître d'école était sur une estrade avec une relation qui allait en sens unique, de lui vers ses élèves.
Un enfant qui se rebellait et se plaignait de l'autorité, revenait chez lui en recevant une correction supplémentaire de la part de ses parents sous forme d'une gifle magistrale pour brider toutes initiatives "malheureuses".
Aujourd'hui, ressortent les sévices que les enfants et les femmes ont dû endurer pendant ces années de "silence".
L'école d'exception était pourtant celle du type Decroly avec une pédagogie qui laisse libre cours à l'écolier et à l'étudiant de développer sa personnalité. Le problème c'est qu'elle restait à la seule portée d'une élite avec ces principes de bases:
- L'enfant y apprend globalement pour qu'il passe ensuite au particularisme et à l'analyse.
- Les centres d'intérêts de l'enfant comme guide de l'éducation.
- L'environnement naturel qui met l'enfant dans une situation de découverte.
- L'école atelier ou laboratoire dans laquelle l'enfant vit et agit dans l'éclatement des lieux d'apprentissage "du concret vers l'abstrait".
Cet enseignement reste plus adapté aux méthodes d'enseignements universitaires que les enseignements classiques de transmissions d'une connaissance qui crée beaucoup d'échecs pour cause de mauvaise compréhension et de peur des élèves de questionner plus et de répéter ce qui était mal compris auprès de l'enseignant.
Le conservatisme régnait et l'enseignement judéo-chrétien s'était intégré intelligemment dans cette brèche de communautarisme pour maintenir une orthodoxie qu'on devait adopter sans discuter sous peine d'être disqualifié ou excommunier.
Avec mai 68, la jeunesse est passée du rien au tout.
L'enfant devenait roi avec des droits mais sans devoirs.
L'argent par l'éducation devenait la seule manière de donner une occasion à son potentiel pour changer son statut. Il fallait réussir à l'école coûte que coûte. Les années 80 ont mis de l'emphase dans cette vision du monde auprès des Junkees et le socialisme a pris du champ de retrait avec Miss Thatcher et son copain Reagan.
Les "diamants bruts" qui sommeillaient en les jeunes de l'époque, demandaient à être policés pour obtenir l'éclat nécessaire au savoir-vivre en société par des règles nouvelles et une justification plus pragmatique mais qui n'entraient plus dans une conception de vie en société.
Le socialiste apparaissait plus ou moins lointain comme une bonne solution finale mais sans se presser.
Les élites avec leurs règles de protocole aux surnoms "honorables" de "Instituteur", de "Professeur", de "Docteur", de "Maitre", de "Sire" n'étaient plus vraiment de mise puisque l'égalité était désirée et accessible à bien plus qu'une élite pour se rejoindre sur ce piédestal.
Le culte de la personnalité, les idoles sont devenues des vedettes, les chanteurs, les acteurs, les joueurs de foot, devenus internationaux... Ce culte de la personnalité "old fashion" est encore intacte dans des pays comme la Chine ou la Corée du Nord.
Tous ceux qui gagnent de l'argent et du pouvoir mais en dehors des politiciens dénigrés qui gagnent eux bien leur vie mais à des niveaux bien inférieurs à ceux que je viens de citer.
Devenir rebelle à tout ce qui ne se justifiait pas ou n'était pas essentiel au départ, restait encore dans les tiroirs. Les choses apprises semblent conforter dans ses idées et convictions.
1985, Jean-Jacques Goldman chante comme je l'ai fait
Une ouverture d'esprit à 360° en brisant tabous, plafond de verre ancestral et finir par exister et être respecté, n'a pas encore dépassé cette période de transition dans laquelle certains végètent.
Non, devenir adulte, cela veut dire ne pas nécessairement tourner sa langue sept fois dans la bouche avant d'exprimer une opinion mais réagir immédiatement et pas en espérant un effet retard avec la note de musique numérisée qui avait été mon environnement immédiat. Une fois pour toute, sachez que si vous ratez le coche à sortir votre répartie, vous êtes foutu, c'est dans les poubelles de l'histoire. Les poubelles sont récupérées par les éboueurs du temps à recycler.
Aujourd'hui, après cette contrainte au silence générique, il y a eu ce sentiment généralisé de perte de repères dérobés sous des fondations de papy-boomers, de geeks fastoches, éduqués sans les nouvelles technologies. Ceux-ci n'ont pas vu venir ce qui allait se passer dans ce changement trop rapide et trop profond pour eux.
Les jeunes ont un autre langage moins châtié, moins "châtré" qu'ils confrontent sur les réseaux avec leurs aînés qualifiés d'anciens, voire de "croulants".
Bien que moins sensibilisés, la génération des baby-boomers a aussi été pris de vitesse mais ont été aussi sacrifiés sur l'autel de l'emploi ou de son manque à se retrouver avec avec BAC +n sans emploi en récompense des efforts consentis.
J'ai eu la chance d'avoir contribué de manière indirecte au développement en informatique depuis ses quelques débuts et connu le monde d'avant les réseaux sociaux qui ont à peine 30 ans d'âge.
J'ai compris les concepts qui en faisaient partie. La logique de faire plus avec moins devait déboucher sur ce qu'ils endurent aujourd'hui.
Je n'ai jamais été coincé par le dispositif qui aliène les jeunes actuels au risque de faire un pas de côté par rapport au paradigme numérique qui s'en est suivi.
J'ai toujours considéré qu'il s'agissait d'outils de travail comme d'autres et jamais une raison pour tout lui consacrer en temps.
A la base, le numérique n'était pas destiné au grand public. Il l'était pour l'armée, pour accélérer les calculs des votes, pour l'armée, pour les universités et pour les entreprises. En 1980, Bill Gates a changé la première donne en donnant accès à ce domaine avec le PC grâce à la pub du "user friendlyness" de Windows et de son idée fameuse de "Plug and Play".
Aujourd'hui, la crise aidant, c'est la grogne, emportés par une logique qui a dépassé l'entendement des processus toujours sans en comprendre les concepts dans tous les contextes et sans les consolider.
Le politiquement-correct nouvelle vague, est né dans la tourmente et la surprise de ces effets alors qu'il était en gestation depuis bien plus de 30 ans.
Ce sont les mouvements d'extrêmes gauche et droite qui récupèrent les âmes désorientées à rechercher les responsabilités parmi les "élites", la mondialisation et les étrangers sans vraiment localiser où il en est question dans l'échelle sociale.
Les responsabilités existent pourtant à tous les échelons de la société avec une impression de scier la branche sur laquelle on se trouve, mais on ne peut plus reculer. Il faut continuer et y trouver sa voie, sa nouvelle voie.
Les informations se sont mises à circuler par des propagandes mélangeant vérités et fausses informations pour couronner cette situation instable.
La démocratie participative sous le chapeau du nationalisme semble s'associer avec le peuple qui pense reconquérir le pouvoir pour remplacer la démocratie représentative alors que ce peuple n'a pas été formé pour le contrôle d'un tel État fort et puissant. Combien de personnalités des médias se sont risqués en politique, qui avait le plébiscite des spectateurs et en sont revenues déçus et décontenancés.
Les États se sont centralisés dans des blocs d'influence à l'américaine, à la chinoise et bientôt à l'asiatique tout court. L'Europe ne peut perdre cette notion morcéllée comme elle l'est actuellement.
L'idée européenne n'a plus ce souffle du départ et sera menée indubitablement par les autres blocs qui eux ne font pas dans le détail et la fine bouche.
Aux dernières nouvelles, la Chine prend des mesures pour son économie qui avait ralenti en 2018 avec 13.189 milliards de PIB par rapport à 2017.
Pas de péril en la demeure puisque psychologiquement, le Chinois voit son futur meilleur que son présent, convaincu de disposer du meilleur système qui a fonctionné dans l'histoire, pour se civiliser.
De nos jours, ce sont les idées neuves et originales des startups qui intéressent les grosses boîtes, ce qui rendra à terme l'école traditionnelle qui suit des programmes d'antan parfois totalement obsolète et désynchronisée avec les besoins actuels.
Oui, je l'avoue, j'ai testé Alina Reyes, elle qui avait fait des études littéraires.
C'est ici que je fais intervenir cette conversation avec un bon copain.
- Ce qui explique que tes mêmes propos n'ont pas la même résonance chez tous. Des propos peuvent ainsi tuer et te tuer", m'écrivait-il.
- Évidemment. Comment peux-tu comprendre que j'aime être contredit et que l'on peut me dire n'importe quoi, avec franchise et sans hypocrisie? Quand on est soi avec toutes ses propres différences, on ne peut jamais être d'accord à 100% au sujet de n'importe quoi. La richesse des idées qu'apporte l'ensemble des idées, est à ce prix. Ce sont les intégrismes qui sont à combattre. On apprend cela en philosophie par la morale à discuter de tout sans contrainte.
A chercher une réponse pour confirmer sa méthode de vie, on reste sur le banc sans rien apprend de nouveau. Garder le respect de l'autre, est un must sans forcer l'autre à accepter d'autres idées mais en défendant les siennes en les expliquant.
- Bien sûr, que je prends de la hauteur sans me protéger des attaques potentielles. Je me sens très proche des philosophies antiques grecques avec Socrate, Platon et les stoïciens. Ils n'ont pas eu de fin facile. Dans ma classe de pensée, il n'y a ni premier ni dernier. Tous égaux à chercher ce qui marchera en PPCM ou en PGCD.
- On va tous à pied à la toilette, même le roi ou le pape (lol)
- Et certains auront du papier doux à la toilette pour se caresser les fesses et ce qui les sépare et d'autres du papier journal. Dans la virtualité d'un forum, il faut creuser les limites de chacun pour trouver le lien adéquat avec ce qu'il raconte puisque souvent l'à propos est inexistant ou totalement flou. C'est à dire qu'il faut tester ces personnages sortis de l'ombre que l'on n'a pas en face de soi.
Ces années 60 et ces hippies dont je faisais allusion dans l'article sur les stratégies différentes des intelligences avaient ce quelque chose de liberté qui a disparu.
Actuellement, malgré le progrès affiché, nous sommes dans la phase 3.0 de "Opérations main-propre" dans tous les horizons. Réapparaissant par la petite porte quand ce n'est pas la fenêtre, elle réduit d'autant les libertés individuelles avec les séquelles du passé.
La pédophilie, religieuses violentées et homophobie au sein de l'église, ressortent des archives et de l'ombre ces pratiques de bipolarité des sexes .
L'émission "A votre avis" en débattait.
Le sexe comme le 3ème pouvoir après l'argent et le pouvoir spirituel.
L'esprit chrétien du départ a évolué et à créer une brèche comblé par l'islam qui à la base de ses "prédicateurs" n'était pas vraiment dans l'esprit "aimez-vous les uns les autres". Allah est tellement grand que (faire) mourir en son nom ne rend jamais responsable et encore moins coupable pour la justice des hommes comme on l'a vu au procès de Nemouche et Bender: "Pas des enfants de chœur mais pas des terroristes". Les femmes qui reviennent de Syrie avec leurs enfants deviennent un problème majeur.
Bien sûr qu'il fallait dénoncer les malversations et les exactions en dehors de la confession et les quelques 'AV' et 'Pater' à réciter comme pardon, mais... il reste bizarre qu'elles soient restées en veilleuses et réapparaissent toutes rassemblées en vrac quand la bouilloire est bouillante et non au moment où les choses se sont passées.
Les carrières techniques n'étaient pas dans les cordes des femmes au début de ma carrière. Aucune femme sur les bancs des cours d'informatique.
Cela a beaucoup changé depuis.
Pourtant, il y en a une qui a cassé ce sentiment de non-informatisation des femmes: Grace Hopper.
Elle a été la conceptrice du premier compilateur en 1951 (A-0 System) et du langage COBOL en 1959.
Dernièrement, à la suite d'un billet intitulé "Les « gentils » rougeots VS les « méchants » jaunards", j'entamais une discussion avec un certain intérêt.
Le peuple devrait rester souverain, était-il dit?
Celui de la rue qui souvent se perd en conjectures.
Voici, deux mois qu'avec avec Bolsonaro, le Brésil "se libère" du «politiquement correct» et du socialisme et des élites corrompues.
Avec les mêmes dénonciations, il suit Donald Trump et tous les chefs de gouvernements européens de l'Est qui ont été élus pour "nettoyer" les élites dont ils font partie sans le dire et abolir la corruption dont ils sont affublés de "Tous pourris"?
Les raisons de ce soulèvement devraient se rechercher à la source d'un fleuve qui arrive à l'embouchure après avoir traversé scories et alluvions dans un hasard de méandres. Les infidélités de notre mémoire, nous en empêchent peut-être pour comprendre où le bât a blessé à l'origine.
N'est-ce pas un peu tard à notre époque où le buzz fait sortir de l'ombre avec les polémiques au détour d'une réflexion, d'une impression malheureuse dite sur la toile?
Le plus fort, c'est qu'elle collera aux basques sans humour pendant des semaines comme le formulait mardi pour le carnaval, Bruno Coppens .
Mercredi, Thomas Gunzig nous rapellait les procédures du savoir-vivre en période de campagne électorale... en expliquant mieux que je ne le pourrais, les dérives du savoir-vivre par ce qu'il faut faire et surtout ne pas faire.... .
J'ai parfois cette question qui me brûle la pensée: "Les femmes veulent avoir l'égalité des droits comme les hommes ou au contraire rester particulières ou singulières dans un clivage plus secret?".
Le politiquement correct via la galanterie envers les femmes considérant qu'elles sont plus faibles que les hommes (esprit qu'elles payent au prix fort), ne fait-il pas bon ménage pour institutionnaliser l'hypocrisie?
Que voulez-vous, ce serait un monde tellement lassant, tellement peu intéressant si tout le monde avait les mêmes manières de construire sa vie en même temps et dans le même environnement entre les femmes et les hommes.
Eriofne,
10/3/2019: Les animaux n'ont aucune notion du politiquement correct, ni du savoir-vivre et pourtant, ils savent comment vivre ensemble d'instinct.
Exposition, ce dimanche :
Photos:
Autre exposition au Shopping Center, des animaux préhistoriques qui se meuvent:
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14/3/2019: "Où sont les femmes" chanté par Bruno Coppens-Juvet
21/3/2019: Dans l'art, être politiquement correct ne fait pas progresser
22/3/2019: Réflexion sur le crime de lèse majesté de la liberté d'expression
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Commentaires
Sur ARTE, "Viva la vulva", documentaire informé et malicieux interroge la condition des femmes sous l’angle de l’image et de la perception de leur corps, et revient sur les nouveaux tabous et diktats esthétiques relatifs à leurs organes génitaux à l’ère de la révolution sexuelle et du féminisme d'aujourd'hui.
Dans la plupart des langues, les noms attribués au sexe féminin relèvent aussi des pires insultes. À la fois omniprésent dans le langage familier et profondément tabou, il suscite toutes les contradictions et toutes les frayeurs. À travers l’histoire, la manière dont la vulve a été représentée ou dissimulée dans l’art – y compris dans le célèbre tableau L’origine du monde de Courbet –, dans les enseignements religieux ou encore dans les théories scientifiques reflète le contrôle exercé par les sociétés sur la sexualité féminine. Entre fascination pour le pouvoir de donner la vie et terreur du désir féminin, la vulve constitue l'un des symboles du statut de la femme. Tabou des règles, mythes autour de l’hymen et de la virginité, excision, nymphoplastie (opération des petites lèvres).
https://www.arte.tv/fr/videos/079452-000-A/viva-la-vulva/
Écrit par : L'enfoiré | 08/03/2019
Répondre à ce commentaireÉgalité entre hommes et femmes ?
Il nous reste encore 209 ans à attendre
L'Organisation internationale du travail (OIT) publie son rapport sur l'écart de travail entre les hommes et les femmes à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes du 8 mars.
Au cours des 27 dernières années, la différence entre les taux d’emploi des hommes et des femmes a diminué de moins de deux points de pourcentage. En 2018, les chances de trouver un emploi pour les femmes (45 %) étaient inférieures de plus de 26 points à celles des hommes (71 %).
- Moins d'un tiers des cadres sont des femmes, bien qu'elles soient souvent plus instruites que leurs collègues masculins.
- Seulement 25 % des cadres ayant des enfants de moins de 6 ans sont des femmes. Leur part passe à 31 % chez les cadres qui n'ont pas de jeunes enfants.
- L'écart de rémunération entre les femmes et les hommes reste stable, avec une moyenne de 20% au niveau international.
- Les femmes consacrent en moyenne plus de 4 heures par jour aux travaux ménagers, les hommes un peu plus d'une heure. Chaque année, les femmes passent une minute de moins sur les tâches ménagères, tandis que les hommes y consacrent 1/2 minute de plus. A ce rythme, il faudra plus de 209 ans pour parvenir à une répartition égale des corvées ménagères.
Écrit par : L'enfoiré | 08/03/2019
Répondre à ce commentaireComment sortir de cette fabrique de la masculinité?
À la suite du mouvement #MeToo, les diverses formes de violences envers les femmes interrogent la façon dont, dans notre société, les hommes construisent leur identité.
Les scandales se suivent, selon des modalités diverses. Dernier en date, l’affaire française de la “Ligue du LOL”. Des jeunes journalistes ont, au début de carrières aujourd’hui confortables, utilisé Twitter pour, parfois pendant plusieurs années, harceler confrères mais surtout consœurs. Comment ces hommes travaillant dans des médias dits progressistes ont-ils pu en toute impunité faire preuve d’homophobie et de sexisme ? L’explication avancée par l’un deux lance sur une piste: “Je voyais ce Twitter comme un grand bac à sable, une grande cour de récré où rien n’avait de conséquence”. Une réaction, sinon malheureuse, en tout cas révélatrice, relevait la journaliste Louise Tourret dans un article pour le média français Slate. Depuis quand le harcèlement scolaire serait banal et sans conséquences pour ses victimes?
Pour en contrer les effets dévastateurs, la Fédération Wallonie-Bruxelles s’est d’ailleurs dotée depuis 2015 d’une plateforme de prévention et de prise en charge, sur laquelle sont listées les caractéristiques de la mécanique : intention de nuire, répétition et disproportion des forces. Ce dispositif se voit renforcé par la présence, silencieuse, du troisième acteur: les témoins. Dont l’absence de réaction fonctionne comme un encouragement au(x) harceleur(s).
“Lorsqu’un enfant, à trois ans, en insulte un autre, le traite de “pédé”, ou de fillette, par exemple, on va dire qu’il répète quelque chose qu’il ne comprend pas, constate la docteure en psychologie et en éducation Rosine Horincq Detournay, mais, à cet âge, un enfant comprend déjà très bien qu’il se met au-dessus de l’autre et le rabaisse pour installer une domi– nation. Ce qui implique aussi qu’il est tout à fait capable de comprendre un comportement égalitaire. La réaction des adultes s’avère déterminante.” En d’autres mots, expliquer, faire réfléchir et ressentir, et ne pas laisser faire.
Les “vrais hommes”
“L’école est un haut lieu de reproduction des rapports de domination selon le genre et le sexe”, soutient Rosine Horincq Detournay, renforçant – ou inhibant - certains comportements et certaines représentations stéréotypées des rôles associés au masculin et au féminin. Dans la répartition des espaces de jeu, par exemple. “La norme dans la cour de récréation est la non-mixité, (et) le lieu qui cristallise le mieux cet état de fait est le terrain de football”, analysait en 2011 la spécialiste française des questions d’égalité dans l’espace urbain, Édith Maruéjouls. Au centre et en mouvement, les garçons. Specta-trices discutant entre elles, les filles se répartissent autour par petits groupes statiques (voir les vidéos sur www.matilda.education).
Les garçons jouent, les meilleurs plus longtemps que les autres, dans une logique forts/moins forts, cool/pas cool, supérieurs/inférieurs, rejetant à la périphérie les filles, et les garçons n’aimant pas le sport ou préférant d’autres passe-temps. Déjà, certains se sentent plus légitimes d’occuper la majeure partie de l’espace, d’exercer un pouvoir, une domination sur les autres, y compris par la violence, au nom de caractéristiques associées au masculin et valorisées: autonomie, action, comportement compétitif… “Les deux genres sont très tôt organisés de façon binaire, mis en boîtes exclusives et sur-différenciées, explique Rosine Horincq Detournay. Et les privilèges, accordés et assignés à la classe des garçons et des hommes, leur donnent le sentiment de la légitimité de leur domination et son impunité. Les hommes voient ces privilèges comme des droits à perdre et non une opportunité de briser un schéma restreint, qui se confond avec la virilité, elle-même confondue avec la violence… Ce qui pose un vrai problème pour la répartition équitable du pouvoir.”
“Dans cette immense cour d’école qu’est notre monde, prolonge dans un article l’essayiste québécoise Martine Delvaux, on imagine les hommes, tournés les un vers les autres, formant un cercle fermé, liés les uns aux autres par une relation qui a tout à voir avec le pouvoir, la fabrique d’un pouvoir qui dit qui est le plus fort.” Également autrice d’un livre passionnant, Les filles en série, tout récemment réédité, elle y montre que les filles, par contre, ne s’organisent pas entre elles en cercles mais sont “mises en ligne pour faire joli”, dupliquées, clonées, exposées aux regards et sommées de plaire.
Mais la résistance s’organise. Le refus de la jeune activiste flamande pour le climat, Anuna De Wever, de se voir catégorisée dans un genre, la mobilisation en France autour du jeune garçon exclu de son lycée pour un trait d’eyeliner jugé trop féminin, ou encore la chanson Mon kid d’Eddy de Pretto, abordant le sujet de la virilité abusive, subvertissent le modèle dominant et, en inventant de nouvelles expressions de la diversité des genres, développent une société plus égalitaire et saine.
https://www.moustique.be/23274/comment-sortir-de-cette-fabrique-de-la-masculinite?utm_source=moustique&utm_medium=newsletter&utm_campaign=actu
Écrit par : L'enfoiré | 09/03/2019
Répondre à ce commentaireLaurence Bibot: "Et pourtant, j’ai eu envie d’être un homme"
Laurence Bibot est comédienne et humoriste belge. C'est aussi l'épouse de Marka et la maman d'Angèle et de Roméo Elvis. Mais, avant tout, elle est femme. En cette Journée internationale des droits de la femme, Moustique a décidé de lui laisser carte blanche pour qu'elle raconte pourquoi elle a eu parfois envie d'être un homme.
"Je suis née en 1968. Quelle chance ! J’ai bénéficié de l’explosion des valeurs bourgeoises propres à mon milieu, grâce aux révolutions d’une jeunesse française qui allait changer l’ordre des choses et grâce à une mère embrassant la cause féministe avec fougue, en s’en servant parfois plus qu’elle ne l’a servie. J’ai échappé aux règles strictes qui avaient dominé l’éducation de mes frères et sœurs.
À six ans, je suis rentrée à l’école primaire "le cours Charlemagne". Un paradis, une école où l’autonomie et la liberté de l’enfant étaient prônées comme une valeur essentielle à son bien-être et à son développement : nous étions libres. Si j’en ai gardé des carences irrécupérables en orthographe, j’en ai aussi, et surtout, gardé un sens de la liberté, de la confiance en soi, et de l’indépendance qui m’ont construite et guidée.
Les années septante ont été, du moins dans mon milieu, un laboratoire pour la famille, le couple, l’éducation et la femme. J’ai très vite été embarquée dans l’aventure du féminisme. Ma mère s’était inscrite sur la liste d’un nouveau parti politique au logo blanc et orange, le PFU : Parti Féministe Unifié. Quand la nuit tombait, nous allions à l’abri des regards coller en commando clandestin des affiches dans le quartier cossu que nous habitions. J’ai accompagné ma mère à des réunions de femmes qui planifiaient des nouvelles actions en fumant comme des pompiers. Je l’ai attendue dans la salle d’attente d’un planning familial où se pratiquaient des avortements clandestins, et où elle accueillait des femmes avec des histoires singulières et complexes qui la bouleversaient, comme cette très jeune fille qui avait trouvé le soutien d’une religieuse pour l’accompagner, ou, qui la choquaient, comme cette femme qui avait choisi de se faire avorter parce qu’elle voulait s’offrir une cuisine et qu’elle n’avait pas les moyens de se payer les deux.
En 1974, dans les rues de Bruxelles, tenant fermement la main de ma maman j’ai crié sans en comprendre un seul mot : "Avortement libre et gratuit". Plus tard, quand j’ai pris la pilule comme on prend le tram, j’ai passé mon permis de conduire à 18 ans, j’ai quitté mes parents à 19, j’ai travaillé et gagné de quoi être autonome à 20, l’âge auquel j’ai rencontré l’homme de ma vie, et, grâce auquel j’ai continué mon émancipation. J’ai eu deux enfants par choix, j’ai travaillé par choix, je me suis mariée par choix. Et pourtant, j’ai eu envie d’être un homme.
Une envie aussi irréalisable que culpabilisante aussi irrépressible que douloureuse. Je me souviens avec précision du moment où, en entendant à la radio Benoit Poelvoorde se plaindre de n’être jamais chez lui à cause de ses nombreux tournages, je me suis mise à pleurer, tout en regardant ma fille à laquelle je donnais à manger dans la cuisine. J’avais la conviction que, petits, les enfants avaient besoin de ma présence, mais, j’avais aussi la furieuse envie de m’enfuir, un déchirement banal. Et bien que leur père ait été présent et totalement investi, mes états d’âme n’avaient rien à voir avec les siens, j’avais, par mon éducation et l’époque, cru à la parfaite égalité du couple.
Je me rendais brutalement compte, assise dans la cuisine en cherchant à me consoler, qu’une mère ce n'est pas un père, que mon désir de liberté était difficilement compatible avec mes devoirs. J’ai appris à vivre avec mes contradictions, je me suis accrochée je n’ai rien lâché , et les enfants sont devenus adultes. Et si aujourd’hui je ne veux plus être Benoit Poelvoorde, si aujourd’hui j’ai l’immense chance de faire ce que j’aime sans entraves, je le dois aussi à mon mari, un homme qui s’est impliqué dans chaque étape de notre vie commune, une des clefs de ma liberté retrouvée. Alors en cette Journée de la femme, je pense avec affection à ma fille et à toutes les filles qui voudront être mères, tout en continuant à être libres, à toutes ces filles qui vont devenir des femmes sans forcement être des mères, et à toute celles qui un jour pleureront dans leur cuisine."
https://www.moustique.be/23273/laurence-bibot-et-pourtant-j-ai-eu-envie-d-etre-un-homme?utm_source=moustique&utm_medium=newsletter&utm_campaign=actu
Écrit par : L'enfoiré | 09/03/2019
Répondre à ce commentaireAprès le passé... 20 métiers du futur
1. Producteur d'aliments à base d'insectes
2. Fabricant de membres humains
3. Chirurgien en augmentation de mémoire
4. Fermier urbain
5. Pilote de l'espace
6. Manipulateur de climat
7. Conseiller éthique
8. Gestionnaire du bien-être des personnes âgées.
9. Avocat virtuel
10. Coach d'avatar
11. Fabricant de voiture volante
12. Diffuseurs à un public restreint
13. Équilibreur microbien
14. Spécialiste en téléportation
15. Courtier en eau
16. Pilote de drone
17. Gestionnaire de mort numérique
18. Programmeur de personnalité
19. Spéculateur de monnaie alternative
20. Travailleur social sur le net
https://www.msn.com/fr-be/finance/actualite/20-m%C3%A9tiers-du-futur/ss-BBQhHMa?li=BBqiJuZ&ocid=mailsignout#image=19
Écrit par : L'enfoiré | 09/03/2019
Répondre à ce commentaireNon , je n’ai pas fait la grève.
Je trouve toutes ces journées complètement absurdes.
Il y a une journée pour tout.
Donc finalement çà ne veut plus rien dire.
Par contre le droit des femmes….çà c’est un fameux problème.
Ici en Belgique , on ne peut pas vraiment saisir l’ampleur de la souffrance des femmes dans le monde.
Les mouvements # ME TOO ont fait plus de tort que de bien car entre les revendications de certaines femmes qui se croient harcelées et les femmes qui dans certains pays vivent des horreurs il y a une marge énorme !
On est en train de faire un amalgame entre des situations qui n’ont rien en commun.
Écrit par : Léopoldine | 10/03/2019
Répondre à ce commentaireLe sentiment de "faible femme" a déjà joué énormément de mauvais tours à la femme.
Il n'y a pas que la force physiologique et physique qui diffère entre l'homme et la femme.
Les femmes qui reviennent de Syrie ne sont-elles pas plus dangereuses que les hommes?
Elles sont en général plus maternelle que les hommes.
Intellectuellement, il y a aussi une différence entre les hommes et les femmes.
L'homme reste plus de temps calé en séquentiel sur un problème à la fois que la femme.
La femme pense à tous les problèmes en parallèle. Elle fait du "multi-task " en permanence.
Actuellement, ses dons de séduction ont peut-être renversé le rôle de chasseurs qu'avait l'homme dans l'histoire
Écrit par : L'enfoiré | 10/03/2019
dixit Pink Marylin qui dans on "à propos" écrivait 'Nul n'est parfait' deux articles dans une suite de questions-réponses:
" Journée internationale de la Femme 2019 et quelques idées reçues"
1. Les femmes sont-elles plus « romantiques » que les hommes ?
2. L' attrait physique d'un partenaire est beaucoup plus important pour les hommes que pour les femmes.
3. Les femmes ne sont pas intéressées par les rapports sexuels occasionnels.
4. Les hommes et les femmes ont des personnalités et des orientations fondamentalement différentes dans la satisfaction sexuelle.
5. Les hommes et les femmes ont des manières fondamentalement différentes de gérer les conflits.
6. La violence physique dans les relations est presque toujours commise par les hommes.
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/vendredi-8-mars-journee-213292
et "Sexisme, la véritable cible"
https://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/sexisme-la-veritable-cible-213321
Écrit par : L'enfoiré | 10/03/2019
Répondre à ce commentaireMerci pour votre lien de réflexion que je découvre .
Écrit par : paris | 11/03/2019
Répondre à ce commentaireC'est avec plaisir.
La réflexion, c'est le but initial de ce blog.
Supprimer le mot "croire" du vocabulaire pour le remplacer par "penser" est une des techniques utilisées.
Écrit par : L'enfoiré | 11/03/2019
La page Wikipedia de Alina Reyes dont j'ai parlé ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Alina_Reyes ) dit:
"Depuis son premier roman, Le Boucher (1988), elle construit une œuvre littéraire marquée par le questionnement du corps revendiqué comme acte politique. Elle est aujourd'hui considérée comme l'un des plus importants auteurs contemporains de littérature érotique qui « réenchante la sexualité, montre la beauté de la chair en cueillant celle de l'être aimé », tout en dénonçant l’usage morbide du corps dans la société contemporaine que l'on retrouve dans son livre "Nus devant les fantômes", sur Franz Kafka et Milena Jesenská ou dans "Poupée, anale nationale", décrivant l’abjection d’un esprit fascisant par une scatologie grand-guignolesque qui provoqua de vives réactions. Le Nouvel Observateur écrivait: « Son roman n'est pas agréable à lire à cause de sa rudesse, son agressivité tout en frappant l'esprit mieux que les molles tirades et les poncifs sur 'la-montée-de-l'extrême-droite' de notre époque d'extrême violence avec sa puissance abjecte, alarmant de la menace qui pèse aujourd'hui sur l'Europe. Avant "Forêt profonde", où elle décrivait avec sauvagerie, l’agonie du monde contemporain et sa possible renaissance, elle vivait de son écriture mais la presse parisienne n'en a pas parlé. Elle est devenue une auteure surréaliste dans son livre "Voyage".
Écrit par : L'enfoiré | 11/03/2019
Répondre à ce commentaireC'est exactement ce que je dénonçais cette semaine dans ce billet. Je lui dois cette rectification.
C'est une nouvelle preuve que pouvoir sortir du silence et du "politiquement correct" est loin d'avoir perdu toutes ses plumes de couleurs résistantes.
Écrit par : L'enfoiré | 11/03/2019
"Où sont les femmes" chanté par Bruno Coppens-Juvet
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/00/1891335073.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 14/03/2019
Répondre à ce commentaireQuand le « politiquement correct » est débranché, ça fout la pétoche !
Trump est tellement vulgaire que ses déclarations sont un défi pour les interprètes qui ne trouvent pas toujours dans le corpus linguistique de la langue de destination des expressions capables de rendre la puissance et la poésie du style personnel tout en nuances du plus grand président du pays le plus puissant de la planète.
[.....]
Le seul point positif qui ressort du style populacier de ce président est d’éclairer d’une lumière crue ce que ses prédécesseurs s’ingéniaient à noyer sous la guimauve et les roudoudous. Mais ce n’est pas bon signe. C’est le signal de la fin de la récré.
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/quand-le-politiquement-correct-est-213636#forum5453781
Écrit par : L'enfoiré | 21/03/2019
Répondre à ce commentaireKim Jong-un: ‘La Corée du Nord fait face à la pire crise jamais connue’
La Corée du Nord va mal, très mal. C’est son dirigeant suprême, Kim Jong-un, qui le dit. Le dictateur veut prendre le problème à bras le corps. La solution ? Des contrôles, encore plus de contrôles. Et des sanctions.
Le mois dernier, Kim Jong-un a admis ‘l’échec massif’ de la politique économique nord-coréenne, tout en annonçant un nouveau plan quinquennal. Ce mercredi, le leader de la Corée du Nord a organisé une réunion du Parti du travail afin de préciser les lignes directrices de son nouveau plan. Il en a aussi profité pour rappeler à quel point la situation du pays était grave.
Kim Jong-un a déclaré que les difficultés de la Corée du Nord étaient ‘les pires jamais connues’. Une série de facteurs se sont additionnés pour mettre le pays et son économie dos au mur:
La pandémie a provoqué la fermeture des frontières, et donc une forte baisse du commerce extérieur de la Corée du Nord.
La Corée du Nord a été touchée par de graves catastrophes naturelles à l’été dernier.
Les États-Unis n’ont eu cesse d’imposer des sanctions économiques envers le pays.
Surveiller et sévir
Le nouveau plan quinquennal de la Corée du Nord, dévoilé en janvier, est axé sur la construction d’une économie plus forte et plus autonome. Le pays doit augmenter ses investissements dans les industries métallurgiques et chimiques et accroître la production de biens de consommation. Dans le même temps, il doit – logiquement – réduire sa dépendance aux importations.
Ce mercredi, Kim Jong-un a confirmé que cette direction était la bonne. Et il a menacé celles et ceux qui souhaiteraient s’en écarter. Le leader suprême ‘a souligné l’importance de renforcer la supervision et le contrôle juridiques sur l’établissement et le processus exécutif du plan économique national’, a rapporté l’Agence centrale de presse coréenne officielle.
Il a déclaré que les procureurs et les autres organisations chargées de l’application de la loi doivent en faire davantage pour s’assurer que le plan économique est correctement exécuté et ‘organiser une forte lutte juridique pour contrôler toutes sortes de pratiques illégales révélées dans les activités économiques’. Le dictateur a ajouté que ‘tous les secteurs et toutes les unités devraient leur obéir sans condition’, a précisé l’Agence centrale de presse coréenne.
Une fermeté qui cache une fragilité
Kim Jong-un a également rappelé que les personnes impliquées dans des affaires de corruption, de négligence et d’incompétence seront sévèrement punies. Le procureur général du pays, U Sang Chol, a assuré que la justice appliquerait cette ligne de conduite, en prenant notamment des ‘mesures puissantes’ contre tout acte entravant les efforts de renforcement des industries.
Pour les analystes étrangers, le nouveau plan quinquennal de Kim Jong-un manque de substance. Et les difficultés que la Corée du Nord traverse aujourd’hui résultent de décennies de mauvaise gestion et d’auto-isolement.
En affichant une grande fermeté cette semaine, le leader nord-coréen a montré qu’il était ‘désespéré de faire état des progrès réalisés dans le cadre du nouveau plan quinquennal visant à garantir la stabilité de son gouvernement’, a estimé Kim Dong-yub, un analyste de l’Institut d’études d’Extrême-Orient de Séoul.
https://fr.businessam.be/kim-jong-un-la-coree-du-nord-fait-face-a-la-pire-crise-jamais-connue/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_soir_interview_les_banques_doivent_jouer_le_jeu_et_sortir_de_leur_schema_de_rentabilite_la_coree_du_nord_face_a_sa_pire_crise_et_c_est_kim_jong_un_qui_le_dit_la_vie_tumultueuse_de_larry_flynt_roi_du_porno&utm_term=2021-02-11
Écrit par : Allusion | 12/02/2021
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