Voyages immobiles (23/10/2020)
Fin 2019, à la question posée à une agence de voyage, "avez-vous connu la crise?". La réponse a été "non".
Cette année 2020 renversement de la situation.
L'agence de voyage doit s'évertuer de trouver le sémaphore au trois couleurs qui reste au vert le plus longtemps pour proposer une destination au client.
Mais, c'est toute la chaîne du tourisme qui broie du noir.
La prudence du "principe de précaution" s'est manifestée.
La situation est analysée toutes les semaines et est formulée avec les nouvelles restrictions. Ce vendredi, après les cafés et restaurants c'est le sport qui est dans le collimateur, tandis que l'enseignement et les événements sont quasi en statu quo malgré le reconfinement généralisé que préconisait l'expert Marius Gilbert ou d'autres experts qui sont critiques avec ces mesures.
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Voyager jusqu'en 2019
Quelques anciens billets parlaient de voyages de manière générale.
Déjà en 2006, "Vacances autrement", Marie-Paule ESKENAZY, directrice de l’ASBL "Tourisme autrement, lançais un premier cri d'alarme.
En 2010, la question "Pourquoi partons-nous en voyage?", trouvait une réponse dans le plaisir du voyage sans même arriver à destination.
En 2011, l'exaspération des voyages à grandes distances et sur un temps très court se présentait dans "Tout touristiquement vôtre", les différents types de tourisme
L'analyse d'Einstein au sujet de l'espace temps qui dit que ce qu'on gagne dans l'espace, on le perd dans le temps et vice versa, fait réfléchir en fonction de son âge.
En 2016, je rappelais les origines des vacances par les congés payés en 1936 "1936-2016, le choc des différences et des similitudes" et revenait sur des chansons et films de l'époque.
En 2019, la mer fermée que je connais bien et que j'aime de "La Méditerranée en danger", démontre que le tourisme de masse entraînant des scandales, avait changé la donne en véritable cauchemar pour les habitants pendant les mois de juillet et août de chaque année jusqu'en 2019 à Venise, à Barcelone, à Palma, .... Des vacances de plus en plus courtes parfois après de nombreux kilomètres laissaient des traces après leur passage avec souvent la seule ambition de se reposer et de se dorer la pilule à la piscine ou sur quelques mètres carrés de plage sans le charme de l'exotisme et du voyage lui-même.
La relation entre le vol d'Icare et le vol, Bernard vous explique.
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Voyager en 2020
En 2020 désormais et jusqu'à nouvel ordre avec la disparition du Covid-19, c'est l'absence de touristes qui pèse dans ces pays qui ont un PIB qui en dépend.Il y a eu déjà un avertissement avec la faillite de Thomas Cook.
Cette fois, l'arrogance de Michael O'Leary, patron de Ryanair, a du plomb dans l'aile.
Dans l’Union européenne, cette année, il y a eu 50% de passagers en moins. Le secteur aéronautique européen a dû céder 69% de son chiffre d’affaires et 1,7 milliard de passagers. Ryanair, la plus grande compagnie d’Europe, doit faire avec 69% de passagers en moins. C’est la pire crise jamais enregistrée pour les compagnies low cost. EasyJet a dû renoncer à 84% de ses vols le 14 octobre.
Ryanair a dû réduire sa "voilure" de moitié en avions et veut réduire le personnel de 266 personnes de cabines en Belgique en ne respectant pas les lois du pays où la société exerce. Même cas pour la compagnie britannique au moins jusqu’en janvier 2021. 24 vols par jour, parfois à vide. KLM, la sixième compagnie aérienne en Europe, et la plus importante pour le hub de l’aéroport de Schiphol, n’y échappe pas. Malgré les vols de rapatriement et les vols cargo pendant les premiers jours de la crise, il a fallu faire face à la réalité. Le 14 octobre 2020, KLM a opéré 386 vols, soit moins de 50% de ses capacités l’année précédente. Et tout cela pour le 100e anniversaire de cette compagnie. 2020, l'année horribilis où l’aviation connaît sa plus grande crise de tous les temps dans une époque en mutation dans laquelle la productivité n'est pas en crise, mais la rentabilité l'est.
La crise du Covid a enfoncé la porte ouverte par Greta Thunberg et celle des jeunes dans des marches et des grèves de l'école.
Les voyages à l'étranger réduit à une peau de chagrin que ce soit par n'importe quel moyen de transport. Pour éviter les transports en commun ont été délaissés pour être remplacés par le vélo et la voiture. Les bus restent souvent vides et leur fréquence a été réduite.
Le déconfinement de la première vague et ce fut "Foutre le camp" à proximité pour obtenir l'impression et l'expression de voyage.
Le retour au bercail, les quarantaines ne sont pas fortiches..
Au retour, la deuxième vague est arrivée de manière exponentielle.
Mot d'ordre, "fuir la promiscuité", limiter les contacts et même subir une solitude adaptée pour éviter le reconfinement et le lockdown. L'automne entre octobre et novembre est une période relativement creuse pour les voyages. La vulnérabilité s'est pourtant accrue surtout plutôt suite aux contacts familiaux.
Nicolas Vadot fait revivre cette année de vacances inattendues.
Guihome, 'Guy at home', reprend le flambeau
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Voyager en 2021
Le 500ème numéro du magazine Géo préconise de changer nos façons de voyager suite au réchauffement climatique et à la crise du Covid-19. "C'est curieux de parler de voyages quand on ne peut plus partir en voyage", me suis-je dit.
C'est en 2021 que l'on pourrait penser voyager. Le but est d'être plus près de la nature, à l'écart des foules, en respectant la planète.
Les voyages forment la jeunesse, mais déclinent quand celle-ci décline. Les vieux doivent-ils rester chez eux pour autant? Non, l'aventure se transforme seulement en voyage en groupe accompagné par un guide.
Le voyage de demain d'après le Géo, reprend les thèmes du premier billet de 2006 "Voyages autrement" en s'extasiant sur la pureté des paysages et sur la spontanéité sauvage en dehors du tourisme de masse.
Plusieurs globe-trotteurs de Géo ont été interrogés pour savoir quel était le lieu où ils souhaitent revenir en se projetant dans le monde inversé que nous connaissons depuis 2020.
Il y a dix coups de cœur:
Voyager dans des instants d'éternité", choisit le l'éditorialiste.
Les activistes autochtones, dans des territoires qu'ils défendent même au péril de leur vie.
Avant la pandémie, des destinations mythiques réfléchissent à des mesures radicales face au trop-plein de touristes de masse et la crise leur a fait voir ce qu'était le vide.
D'autres n'aiment pas ce qui manque de spontanéité en disant qu'il n'y a pas de recette pour voyager, seulement un chemin à prendre et qui ne comprend pas que l'on puisse rester sur place et partent le sac à dos, une tente et un matelas pour se rendre compte de la différence avec l'autre avec l'aventure pour se forger l'esprit en pensant ce qu'on peut apporter au pays dans lequel on se rend.
En fait, il y a tellement de manières de voyager que chacune d'elles est typique et restreinte à la manière de l'imaginer de chaque personne dépendante de son âge. On ne peut accepter que les voyages ne soient réservés qu'à des baroudeurs aventuriers.
En 2006, j'avais 14 ans de moins. L'âge ne permet plus "la folle aventure" exotique. Le tourisme prend une forme plus accompagnée par un guide dans une augmentation de confort quand c'est possible. Le voyage fait l'éloge de la lenteur trop souvent perdue.
Florian Coupé dans son livre "Un art de parcourir le monde Paris-Hong Kong en 371 jours en vélo" peut s'imaginer en beaucoup de temps et à condition que les jambes et les mollets le permettent avec un sérieux coup de pouce électrique.
Laurent Alexandre adepte du transhumanisme lance "Jouir de sa jeunesse" contre le fanatisme vert, archaïque et dépressif en gardant la confiance dans le progrès .
Il s'agit de vieillir en douceur à un autre rythme en espérant la quasi pleine possession de ses moyens.
Il est clair que nous sommes à une intersection entre les concepts "voyages" et "vacances" qu'il faut peut-être réviser.
Le Monde diplomatique du mois d'août présentait deux articles "Tourisme année zéro" & "A la recherche du voyage écoresponsable".
Pour réduire l'impact des avions, sont proposés des ailes volantes aérodynamiques, de nouveaux moteurs, de nouvelles énergies comme l'électricité et l'hydrogène qu'il faudrait pouvoir stocker à -250°C... Les avions gros transporteurs du type de A380 n'a semble-t-il plus l'attrait d'avant. Alors on prend le train avec Guihome....
Et nos Grecs racontent leurs méthodes dans 50 nuances... mais actuellement, c'est un couvre-feu en restant sur les starting blocks.
Alors, la plume de Thomas Gunzig rappelle les chansons avec l'esprit de la nuit
Et puis si le Mexique est trop loin, on retournera tous à Torremolinos.
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Tourisme sans se déplacer
Je me souviens d'un collègue qui achetait des CD ou des DVD pour partir de l'autre côté de la planète sans être platiste pour autant. Apparemment, il s'en suffisait parfaitement.
La visioconférence par écran interposé a déjà placé ses propres jalons.
Le télétravail s'est mieux imposé pour effacer les déplacements et les contacts avec les collègues.
Il existe aussi les visiocasques qui permettent de voir et de vivre dans un autre milieu pour y voyager dans une sorte de "Second Life" parallèle. Nous habitons peut-être dans des multivers.
Bien sûr, il faudra un peu plus d'imagination pour inspirer la fraîcheur de l'air, du vent et des odeurs, mais nous sommes en 3 dimensions. Il n'y a plus que l'odorat et le toucher qui manque.
Pourquoi pas une virée de méditation dans les lectures d'aventures, les croisières imaginaires à bord de petits bateaux dans des voyages immobiles, suivis par des souvenirs par écrit?
Allusion
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27/10/2020: Le statut de la crise et explications:
28/10/2020: Neckerman a demandé une réorganisation juridique à cause du manque de clients.
TUI est aussi en panne.
Et puis, si on ne peut plus se déplacer dans l'espace, il reste encore le moyen de déplacer des événements dans le temps avec le cactus dans les mains
30/10/2020: Le cactus du jour, un personnage nommé "Covid manager"
29/11/2020: Pasquale Nardone parle d'une expérience au sujet l'odorat
22/1/2021: Voyages non essentiels interdits.
29/3/2021: Le remboursement des compagnies aériennes
Commentaires
La Flandre envisage à son tour des mesures supplémentaires, la Wallonie pense déjà à un durcissement
Le gouvernement flamand va organiser mardi soir un conseil des ministres extraordinaire afin de décider d’éventuelles nouvelles mesures de lutte contre le coronavirus, a annoncé le ministre-président flamand, Jan Jambon (N-VA), à l’agence Belga.
Les principaux ministres du gouvernement flamand se sont déjà réunis ce lundi matin pour discuter de la manière d’aborder le nouvel embrasement de la crise du coronavirus en Belgique. Les réunions se poursuivront d’ici à mardi soir avant de décider si des mesures supplémentaires sont nécessaires dans le nord du pays.
Après les gouvernements bruxellois, wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, ainsi que dans une moindre mesure le fédéral, la Flandre pourrait donc à son tour décider de serrer la vis face pour tenter d’enrayer la propagation du virus, alors que les chiffres communiqués par Sciensano sont chaque jour plus inquiétants.
Des centaines de médecins flamands lancent une ‘grève des certificats de quarantaine’
‘Je ne vais pas asperger ma maison aujourd’hui parce qu’un incendie va peut-être y éclater la semaine prochaine’
‘Nous suivons les développements d’heure en heure et nous allons continuer à faire tout ce qui est nécessaire pour endiguer la propagation du virus’, a déclaré Jan Jambon, dont la décision a de quoi surprendre au niveau de son timing.
En effet, ce dimanche encore, le chef de l’exécutif flamand estimait qu’il fallait ‘10 à 14 jours pour voir l’effet des mesures’ prises lors du dernier Comité de concertation et annoncées vendredi matin. Dans l’émission De Zevende Dag, sur la VRT, Jan Jambon avait déclaré: ‘Voyons d’abord si l’effet (de ces mesures) se transforme également en une inflexion de la courbe des contaminations.’
‘Je ne vais pas commencer à asperger ma maison aujourd’hui parce qu’un incendie va peut-être y éclater la semaine prochaine’, avait-il ajouté.
En coulisses, il se murmure également que si les mesures annoncées vendredi matin par le gouvernement De Croo ont été si faibles en regard de ce qui était pressenti, c’est parce que Jan Jambon, dont le parti n’est pas représenté au fédéral, a fait pression durant le Comité de concertation, la veille au soir, pour qu’il n’y ait pas de durcissement des règles en vigueur. Un tir toutefois corrigé dans la foulée par les Régions wallonne et bruxelloise.
Pressions et volte-face
Mais la pression exercée par la périphérie flamande autour de Bruxelles pourrait finalement contraindre Jan Jambon à faire volte-face et à agir plus rapidement. Les bourgmestres de ces communes exigent notamment un couvre-feu à partir de 22 heures et une ‘forte restriction’ de toutes les activités sportives et culturelles, comme c’est le cas à Bruxelles et en Wallonie.
Les chiffres dévoilés par Sciensano ce lundi matin n’ont également pas dû rassurer le ministre-président flamand. Le Porte-parole interfédéral, Yves Van Laethem, a notamment déclaré en conférence de presse que le Nord du pays semblait prendre le même chemin que le Sud, ‘avec un timing différent’. Dans la mesure où les plus fortes augmentations en pourcentage ont actuellement lieu en Flandre, ‘on peut donc estimer que l’évolution épidémiologique dans la partie flamande du pays a dix jours de retard sur celle que nous connaissons en Wallonie’, a-t-il pointé.
Les hôpitaux au bord du gouffre: ‘Ce que nous faisons maintenant va être décisif’
Mesures additionnelles en Wallonie?
Par ailleurs, la Wallonie n’exclut pas d’elle aussi renforcer ses mesures de lutte contre le virus, alors que celles-ci ont pourtant fait l’objet d’un nouveau tour de vis vendredi soir, il y a donc deux jours à peine.
‘Chaque jour, il y a des choses qui évoluent. Il n’est pas impossible que dans quelques jours, le gouvernement de Wallonie se réunisse pour prendre des mesures additionnelles’, a prévenu le ministre-président wallon, Elio Di Rupo (PS), ce matin sur La Première. ‘On ne le sait pas encore mais on ne l’exclut pas.’
‘De grâce, ne vous réunissez pas à plusieurs, de grâce n’invitez personne dans votre foyer pendant deux semaines, de grâce faites en sorte de porter le masque partout où il y a des personnes’, a-t-il ajouté. ‘On doit travailler maintenant. Les résultats de ceci seront connus que dans 10 à 14 jours, mais il faut le faire.’
https://fr.businessam.be/la-flandre-envisage-a-son-tour-des-mesures-supplementaires-la-wallonie-pense-deja-a-un-durcissement/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_soir_deja_de_nouvelles_mesures_la_belgique_a_demande_aux_pays_bas_de_prendre_en_charge_des_patients_licenciement_par_algorithmes&utm_term=2020-10-26
Écrit par : Allusion | 27/10/2020
Le grand tourisme est aussi destructeur de la planète à tout point de vue.
Faire payer le juste prix pour tout service et produit est indispensable pour réussir la transition économique et écologique. Offrir un produit du tourisme à bas prix est seulement possible si son coût est encore plus faible. Et ce coût est seulement possible si l’économie est autorisée à perpétuer l'esclavage sous toutes ces formes.
Tu me diras comme d’habitude que les consommateurs veulent des prix bas. Et je réponds comme d’habitude que le consommateur n’est jamais le roi quand il s’agit de commerce. Nos états ont perdus le contrôle de la situation depuis des années ce qui a comme conséquence que le n’importe quoi et entre autres l’esclavage est à nouveau implicitement toléré ailleurs et ici évidemment.
Est-ce qu’elle changera comme tu le questionne ? Cela dépendra des états comme Keynes l’a très bien théorisé. L’agence de voyage est prisonnière d’un système qu’elle n’a pas demandé ni voulu tout comme les consommateurs.
Sans règles c’est la jungle
Écrit par : Don Quichotte | 27/10/2020
Tout est exact. J'essaie comme tu as pu le constater dès mon premier billet de 2006 sur la question "Vacances autrement".
A la base ce n'était qu'une conversation avec Marie-Paule ESKENAZY, directrice de l’ASBL "Tourisme autrement, qui lançait un premier cri d'alarme et qui correspondait avec le GEO du mois qui tendait à supprimer le voyage de masses.
Je faisais une seule remarque à ce sujet: l'âge des participants qui peuvent aussi avoir envie de voir du pays avec leurs capacités amoindries.
Nous sommes tous prisonnier d'un système qui nous enserre et quand ce n'est plus ça, c'est un virus qui nous impose des attitudes contraires. Sur les réseaux sociaux, on dénigre la situation de fait en minimisant.
Je ne vais te citer des exemples, il y en a trop.
Je ne sais pas si Keynes aura la solution cette fois.
On ne peut lancer la même stratégie plusieurs fois dans l'histoire en espérant obtenir les mêmes résultats.
La conjoncture n'est qu'un étape dans celle-ci.
Écrit par : Allusion | 27/10/2020
Une nouvelle variante du coronavirus se propage à toute vitesse en Europe
Une variante du coronavirus, qui a vu le jour chez des agriculteurs espagnols, se propage rapidement dans toute l’Europe depuis l’été. Cette variante est désormais responsable de 40 à 80% des cas confirmés de Covid-19 dans plusieurs pays, rapporte le Financial Times sur base d’une étude réalisée par un groupe international de scientifiques.
L’étude en question montre que ce sont les retours d’Espagne de vacanciers qui sont à l’origine de la recrudescence du virus en Europe. Cela soulève la question de savoir si la deuxième vague qui frappe actuellement le continent aurait pu être contenue grâce à de meilleures méthodes de contrôle aux aéroports. Les scientifiques cherchent maintenant à découvrir si cette variante est plus mortelle et/ou contagieuse que les précédentes. À ce stade, il semble acquis qu’il s’agit d’une variante très dynamique.
Les virus mutent continuellement, car leur matériel génétique fait constamment des erreurs aléatoires lors de la phase de reproduction. En conséquence, les nouveaux virus ont un aspect génétique légèrement différent de leurs prédécesseurs. Et parfois, ces erreurs modifient le comportement du virus. Il peut s’agir, par exemple, de la vitesse ou de la manière dont le virus va infecter les gens. Ou encore de la façon dont il combat un système immunitaire. Le virus est toujours le même, il porte toujours le même nom, mais il a évolué.
Ces mutations sont rassemblées par les scientifiques sous différents codes génétiques qui sont subdivisés en groupes de nouvelles variantes. La mutation qui a émergé en Espagne a pour sa part été baptisée 20A.EU1, et elle s’est rapidement propagée dans plusieurs pays. Une mutation précédente, appelée D614G, a, elle, été identifiée comme une variante hautement contagieuse.
Les chercheurs pensent que le comportement à risque des vacanciers en Espagne est à l’origine de cette situation. Il s’agirait de personnes qui n’ont pas respecté la distanciation sociale pendant leurs vacances, et qui ne l’ont pas non plus fait à leur retour.
Les scientifiques affirment que la nouvelle variante représente 80% de toutes les nouvelles infections au Royaume-Uni et en Espagne, 60% en Irlande et jusqu’à 40% en Suisse et en France. Des mesures de confinement strictes ont permis au printemps de maîtriser la première vague du coronavirus. Ces dernières semaines, une seconde vague s’est rapidement répandue en Europe.
https://fr.businessam.be/une-nouvelle-variante-du-coronavirus-se-propage-a-toute-vitesse-en-europe/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_en_confinement_des_ce_week_end_les_options_sur_la_table_une_nouvelle_variante_du_coronavirus_se_propage_a_toute_vitesse_en_europe_voici_les_plans_economiques_de_la_chine_pour_les_5_prochaines_annees&utm_term=2020-10-30
Écrit par : Allusion | 30/10/2020
"Tout s'explique'" donne des explications
https://www.rtlplay.be/tout-sexplique-p_8479/sauvons-notre-histoire-c_12786271
Écrit par : Allusion | 06/11/2020
Avec l’échec de Poly, Google illustre la faiblesse de la réalité virtuelle
La réalité augmentée (AR) et la réalité virtuelle (VR) sont des technologies connexes qui présentent un problème commun. Le boom espéré ne se matérialise pas. À tel point qu’un titan comme Google réduit considérablement ses activités dans ce domaine. La dernière victime en date? Poly, une bibliothèque en ligne qui propose des modèles 3D utilisés dans les applications de AR/VR.
Les utilisateurs de Poly ont reçu aujourd’hui un e-mail de Google les informant qu’ils ne pourront plus télécharger de nouveaux fichiers à partir du 30 avril 2021. Le 30 juin 2021, la plateforme sera définitivement hors service. La même annonce a été reprise sur la page d’accueil de Poly. Les utilisateurs sont encouragés à télécharger leurs fichiers tant que c’est encore possible.
Google ne donne pas d’explications sur sa décision, que l’on peut lire ici dans sa version concise. La société tient néanmoins à ‘remercier chaleureusement’ les utilisateurs qui ont utilisé Poly, qui n’existe que depuis novembre 2017.
Daydream
Poly ne constitue pas une activité principale pour Google. C’est l’un des nombreux projets parallèles du géant qui n’était connu que par un public spécialisé. Mais cela illustre une fois de plus que Google se retire de tout ce qui touche à la AR et la VR. En début d’année, la plateforme VR mobile Daydream avait aussi été supprimée.
La raison en est simple: la AR et la VR sont au point mort. La technologie est tape-à-l’œil: quiconque a déjà porté un casque VR sait que c’est une expérience particulière. Mais les applications imaginées pour le monde professionnel ne se sont pas encore concrétisées. Sur le célèbre Gartner Hype Cycle, qui tente de prédire l’évolution des nouvelles technologies, il n’y a plus aucune trace de la AR ou de la VR. La raison: l’entreprise américaine de conseil et de recherche considère désormais que les technologies sont matures et non plus émergentes. Et ce n’est pas forcément très encourageant de constater que cette évolution ne s’est pas (encore) traduite en un secteur commercial surdimensionné.
Toutefois, que les utilisateurs de Poly ne se désespèrent pas, le CEO de la société concurrente, Sketchfab, a immédiatement déclaré sur Twitter vouloir les accueillir à bars ouverts:
https://fr.businessam.be/avec-lechec-de-poly-google-illustre-la-faiblesse-de-la-realite-virtuelle/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_matin_la_taxe_kilometrique_va_t_elle_provoquer_lexode_des_entreprises_bruxelloises_semaine_de_verite_pour_eviter_un_brexit_dur_surveillance_et_controle_de_l_etat_les_reelles_intentions_derriere_le_yuan_numerique&utm_term=2020-12-09
Écrit par : Allusion | 09/12/2020
Thomas Cooked… La première entreprise zombie est tombée. Quelle sera la suivante ?
La faillite du tour opérateur britannique Thomas Cook soulève une question qui préoccupe de nombreux économistes depuis un certain temps : celle des entreprises zombies, qui ne survivent que parce qu’elles peuvent emprunter de l’argent pratiquement gratuit pour prolonger leur agonie.
Le voyagiste britannique Thomas Cook a déposé son bilan dans la nuit de lundi à mardi. La société n’a pas réussi à trouver de l’argent frais pour rembourses ses dettes existantes. Cela ne présage rien de bon pour l’avenir et pourrait bientôt entraîner un effet domino. Les chocs provoqués par le pré-brexit et le ralentissement de l’économie rendent les injections de liquidités à taux zéro largement inefficaces.
Les entreprises zombies sont des mortes vivantes
Si cette tendance se poursuit, nous sommes confrontés à un problème colossal. Un calcul de la Bank of America montre que 9 % des 600 plus grandes entreprises européennes peuvent être considérées comme des « mortes-vivantes ». Si vous incluez les petites entreprises, vous arriverez à 18 %. Aux États-Unis, plus de 20 % des entreprises ne survivraient que grâce aux injections d’intérêts de la banque centrale, la FED.
La Banque des règlements internationaux (BRI), qui est la banque centrale des banques centrales, a récemment annoncé que le nombre de sociétés zombies dans les 14 plus grandes économies du monde était passé de 2 % à la fin des années 1980 à 12 % en 2016. La banque d’investissement française Natixis applique déjà le qualificatif de « société zombie » à 15 % des entreprises.
10 ans d’argent bon marché
L’OCDE, le groupe de réflexion des pays riches, définit les entreprises zombies comme « des entreprises de plus de 10 ans dont la rentabilité n’a pas été suffisante pour couvrir les paiements d’intérêts au cours des trois dernières années ». Pourquoi 10 ans ? Parce que la BCE a commencé à baisser les taux d’intérêt il y a exactement 10 ans. Depuis lors, de plus en plus de sociétés non rentables ont réussi à prolonger leur agonie.
Selon l’OCDE, la Belgique affiche des résultats dramatiquement médiocres dans ce domaine . Avec 9 %, la Belgique se positionne à la fin du classement européen. Seules l’Espagne et la Grèce font encore pire.
Les entreprises zombies entravent également le focntionnement normal du marché. En effet, Des sociétés qui n’existeraient plus dans des circonstances normales peuvent continuer à faire concurrence aux sociétés en bonne santé et à priver ces dernières de la part de marché auxquelles elles ont droit.
Les zombies les plus fréquemment cités dans la presse spécialisée sont Tesla et General Electric, qui a une dette de 120 milliards de dollars (50 fois celle de Thomas Cook).
https://fr.businessam.be/entreprises-zombies-faillite-thomas-cook/
Écrit par : Allusion | 09/12/2020
Dites adieu au mythique Airbus A380: les compagnies aériennes n’en veulent plus
Le superjumbo d’Airbus, l’A380 va plus que probablement connaitre une mort prématurée à cause de la crise du coronavirus. C’est ce qu’estime une étude publiée mardi et relayée par le journal britannique The Times. L’entreprise française s’y attendait : la production devait s’arrêter en 2021.
Les Airbus A380 sont de gros porteurs pouvant accueillir jusqu’à 800 passagers sur un seul vol. Lors de sa sortie en 2005, il avait détrôné le Boeing 747. Mais 15 ans plus tard, les énormes avions de ligne n’ont plus autant la côte. De nombreuses compagnies les délaissent, car ils deviennent impossibles à remplir. Avant la crise, Air France et Lufthansa avaient déjà annoncé qu’elles n’utiliseraient plus ses avions.
La pandémie a apporté son coup de grâce à ce mythique avion du début des années 2000. En décembre, sur les 243 Airbus A380 en service, seuls 21 ont volé, explique l’étude. ‘En d’autres termes, cela veut dire que 91 % des A380 ne sont plus en opération, un taux bien supérieur à celui des autres appareils’, écrit The Times. Les restrictions de voyages limitent énormément le nombre de passagers. En un an, le trafic a baissé de 67%. Les pleines capacités de l’avion ne seraient clairement pas exploitées alors qu’il coûte extrêmement cher à entretenir.
Conscient que les compagnies préfèrent acheter de plus petits modèles, Airbus a annoncé en 2019 que la production des A380 se terminerait en 2021. Le Boeing 747 va connaitre le même sort: sa production prendra fin en 2022. Toutefois, les compagnies pourront l’adapter en avion-cargo, ce qui devrait lui offrir une plus belle fin de vie.
https://fr.businessam.be/les-reves-protegeraient-une-zone-precieuse-de-notre-cerveau/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_matin_vaccination_lue_aura_un_retard_consequent_sur_le_royaume_uni_le_veritable_exode_de_new_york_lairbus_a380_cest_presque_fini&utm_term=2020-12-31
Écrit par : Allusion | 31/12/2020
Des chercheurs ont réussi à convertir du CO2 en carburéacteur
Cette méthode pourrait être utilisée pour réduire l'empreinte carbone du transport aérien
Le dioxyde de carbone est un gaz à effet de serre qui participe grandement au réchauffement climatique. Ainsi, trouver des méthodes pour l’extraire de l’air afin de le purifier est un enjeu très important. Dans une nouvelle découverte prometteuse, des chercheurs ont réussi cet exploit, et ont même pu transformer ce gaz en carburéacteur.
UNE MÉTHODE EFFICACE POUR AIDER À RÉDUIRE L’EMPREINTE CARBONE DU TRANSPORT AÉRIEN
Alors que les préoccupations concernant le changement climatique ne cessent de croître de jour en jour, les scientifiques cherchent depuis quelques années à convertir le dioxyde de carbone en hydrocarbures synthétiques durables à des fins de transport. Le secteur du transport étant l’un des domaines d’activités émettant le plus de gaz à effet de serre, cela serait en effet un grand pas dans la lutte contre le changement climatique. Dans cette optique, une équipe de chercheurs de l’université d’Oxford et de l’université de Cambridge a réussi à transformer le CO2 en carburéacteur.
Pour le moment, l’expérience n’a été réalisée qu’à très petite échelle, mais les scientifiques espèrent que cette percée puisse contribuer à réduire l’empreinte carbone dans le secteur du transport aérien, a rapporté Wired. Pour réaliser leur expérience, les chercheurs ont utilisé un processus appelé méthode de combustion. Cela consiste à utiliser un catalyseur à base de fer, de potassium et de manganèse, combiné avec de l’hydrogène, de l’acide citrique et du dioxyde de carbone, et chauffé à 350 °C. Le procédé permet de forcer les atomes de carbone à se dissocier des atomes d’oxygène des molécules de CO2.
Une fois ces atomes de carbone agglomérés avec des atomes d’hydrogène, cela produit un type de molécules d’hydrocarbures qui peut être utilisé comme carburéacteur liquide. À noter que le processus a également abouti à la création de molécules d’eau et d’autres produits, le carburéacteur représentant 48 % des produits obtenus. Selon les résultats de l’étude publiés dans la revue Nature Communications, ce procédé a permis de convertir 38 % du CO2 contenu dans une chambre pressurisée en 20 heures.
UN PROCÉDÉ PROMETTEUR, MAIS ENCORE LIMITÉ
Par ailleurs, cette approche a l’avantage d’être peu coûteuse, simple et utilise des matériaux courants. C’est notamment moins cher que les procédés utilisés pour transformer l’hydrogène et l’eau en carburant. Quoi qu’il en soit, de nombreux défis sont encore à relever pour que ce carburéacteur dérivé des émissions de CO2 soit effectivement utilisé dans des avions. Nous pouvons entre autres citer le défi d’une production à grande échelle du carburéacteur, ainsi que les méthodes pour une capture plus étendue du CO2 dans l’atmosphère. Malgré tout, les chercheurs sont optimistes, et ont évoqué la possibilité de partenariats industriels, a rapporté Engadget.
Le plus grand défi à relever serait donc maintenant la rapidité dans l’application de cette nouvelle méthode de production de carburéacteur à grande échelle pour que cela puisse effectivement aider dans la lutte contre le changement climatique. Il est également important de noter que ce nouveau procédé n’est pas la première tentative réussie pour transformer le dioxyde de carbone en biocarburant. En la matière, nous pouvons citer l’exemple d’un complexe industriel canadien qui collecte le CO2 dans l’atmosphère dans un procédé similaire à ce que l’on observe chez les plantes.
https://dailygeekshow.com/co2-carbureacteur-avion/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=Newsletter_Journaliere_2020_12_31
Écrit par : Allusion | 04/01/2021
L’UE présente son ‘certificat vert’ qui doit inciter les Européens à voyager à nouveau
La Commission européenne présentera cet après-midi une proposition concrète de certificat sanitaire afin de faciliter les déplacements au sein de l’Union. Voici les principaux points de la proposition.
Tout d’abord, soulignons que l’exécutif européen ne parle pas d’un ‘passeport vaccinal’, mais bien d’un ‘certificat vert numérique’. L’outil n’est pas seulement un certificat de vaccination, car il devrait également mentionner les éventuels tests négatifs ou la présence d’anticorps suite à une infection antérieure. Il est important que ces trois éléments soient équivalents, afin d’éviter toute discrimination à l’égard des voyageurs non vaccinés.
Les États membres seront libres de décider par eux-mêmes de certaines questions importantes, comme l’acceptation ou non des vaccins russes et chinois, ou encore dans mesure ils imposeront des restrictions de voyage aux personnes titulaires d’un certificat vert.
Prouver un statut d’immunité
Par conséquent, le certificat vert ne sera pas un laissez-passer pour voyager dans l’UE – en cette période de pandémie, les États membres décident largement du degré d’ouverture de leurs frontières – mais plutôt un moyen normalisé de prouver un statut d’immunité face au virus.
Ce que les États membres ne pourront par contre pas décider par eux-mêmes, c’est de faire une distinction entre les trois types d’informations figurant sur le certificat sanitaire. Ils ne pourront donc pas imposer de restrictions de voyage aux personnes dont le certificat vert mentionne un test négatif, et les éviter à celles qui ont été vaccinées.
En résumé, si un pays de l’UE ne soumet pas les personnes vaccinées à des restrictions de voyage – comme un test obligatoire ou une quarantaine – il devra accepter que les mêmes conditions s’appliquent aux personnes en possession d’un certificat vert.
Des données personnelles limitées au ‘strict nécessaire’
Le certificat ne disposera pas d’une base de données centrale au niveau européen. Chaque pays délivrera les certificats sur base de ses données nationales. Celles-ci devront néanmoins pouvoir communiquer avec les systèmes des autres États membres, une tâche qui s’est souvent avérée difficile dans le passé.
Les données personnelles seront limitées au ‘strict nécessaire’: le certificat vert contiendra des informations – liées au numéro de passeport – comme la marque du vaccin pris, ainsi que la date et le lieu de la vaccination, soit le test négatif le plus récent, soit l’immunité déjà acquise par le détenteur (présence d’anticorps).
Les États membres continueront à négocier cette proposition au cours des semaines à venir. La rapidité avec laquelle ils parviendront à un accord déterminera si le certificat vert pourra ou non faciliter le tourisme cet été.
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