18/06/2010
Pourquoi partons-nous en voyage?
A question idiote, réponse idiote... Pour passer des vacances, pardi. Pour se ressourcer, pour oublier la vie de travail... Mais est-ce le voyage qui apportera cette parenthèse? Nous avons les avions pour aller de plus en plus loin et en peu de temps.
Avant le rétrécissement de notre planète, "voyager" avait toujours été considéré comme une expédition.
Les moyens de transports étaient lents et étaient plus risqués qu'aujourd'hui. Tout déplacement se préparait longtemps à l'avance.
Notre modernisme a changé la donne. On voyage en avion comme on prendrait le tramway au coin de la rue. L'envie du "voyage" en tant que tel se perd.
"Mieux vaut voyager plein d'espoir qu'arriver au but" disait l'écrivain anglais Robert Louis Stevenson.
Le voyage au 19ème siècle était encore un but en lui-même. Il faisait rêver. Plus loin dans l'histoire, les croisades, elles-mêmes, faisaient oublier les risques comme une véritable proie pour l'ombre.
Les voyages prenaient des mois, si pas des années. L'aventure commençait dès qu'on sortait de son habitation. Chercher dans l'aventure plutôt que de trouver le but à destination, qui lui n'était pas toujours agréable.
Bouddhistes et taoïstes ont la même vision du voyage long et lent. Le voyage se faisait même à pied et donc restait très local. Modestie qui permettait d'apprécier les paysages et les gens qui transitent devant les yeux du voyageur pendant des mois, voire des années. Les paysages ne changeaient pas dans la journée. Ils s'égrènent au compte gouttes des kilomètres. parcourus On prenait le temps. Tout simplement.
En 1936, les premiers congés payés, les premières vacances, ont été accordés et ont changé la donne. Alors, on commença par se tourner vers les endroits les plus proches, la mer, la campagne, la montagne. Il fallait tout découvrir. Les années passèrent. Les moyens de transport performant s'améliorent. Le train, d'abord. L'avion, ensuite. Alors, le monde est devenu de plus en plus petit. Un village, trop petit. Il fallait comprendre les cultures ou croire pouvoir le faire, dont les médias nous avaient informé avec un certain détail.
Le point de départ et la destination devinrent les seules préoccupations. Le voyage, lui-même, perdait ses attraits. Seule la destination n'avait de l'importance.
La philosophie du "voyage" est devenue plus comme une volonté de "téléportation". "Scotty, téléporte-moi" était dit dans Star Trek.
Sont à l'honneur les espaces sidéraux, mais, sur Terre. Un claquement des doigts et on se retrouverait téléporté sur le lieu de nos vacances sans tarder, sans essence, sans fatigue, sans aléas et sans les risques dus à la route.
Les avions retardés ou les trains surchargés, on ne supporte plus. Il faut aller toujours plus vite. Nous sommes à l'ère des nano-secondes, du jet-lag et du décalage horaire. Il faut assumer tout d'un coup et cela semble être devenu la seule obligation, la seule alternative.
Le temps du voyage ne se supporte plus. Il entrave plutôt qu'il ne réjouit.
La science fiction revient même dans le réel par la physique quantique.
L'imposteur était le cinquième épisode de la série Star Trek. Serions-nous devenus des imposteurs du voyage?
"Trop vite", comme l'écrit Jean-Louis Servan-Schreiber. Le court-termisme de nos entreprises, de nos politiques est passé dans nos vacances. On achète le guide touristique pour ne pas paraître trop idiot, mais on le découvrira sur place. Pas le temps de faire plus. Le guide va donner les dernières nouvelles qui ne se trouvent pas dans les guides. Cette année, on a épargné et on va "faire" la Guadeloupe. L'année précédente, on "avait fait" la Chine.
C'est surtout quand le prix des déplacements et des voyages ne font que baisser, que le besoin de changement d'air est recherché en dépit de toutes logiques.
Les voyages low-cost y contribuent. Le kérosène reste, artificiellement, non taxé et ceci explique partiellement cela.
Récemment, trois millions de dollars d'amendes à payer par Ryanair parce qu'ils ont oublié leurs obligations vis-a-vis des naufragés du volcan islandais. Cela va devoir nécessairement se retrouver, un jour, d'une manière ou une autre, dans les prix des billets. Ce sera pour demain ou après-demain. Cette méthode de voyage a, seulement, permis de donner l'envie de s'évader à plus de gens et de créer de nouveaux consommateurs.
Le Vif, l'Express se posait la question de "Vivre sans avions". J'avais laissé cette question en suspens dans un sondage en fin d'un de mes articles, resté sans réponses. Les problèmes du volcan avaient-ils diminué les envies de prendre l'avion? Pas du tout. Un peu de patience à endurer.
Les médias répondaient à ma question. Il était dit qu'en avril, il y avait eu une réduction de 10% à 20% des enregistrements de voyages en avion. Situation économique oblige penserait-on? Pas sûr. On oublie vite. Les vacances sont moins longues en nombre de jours mais sont plus nombreuses. Il faut meubler les temps libres. La consommation change. Les biens durables ont moins de valeur puisqu'il faut s'évader. Même soldés, ces biens ont moins de valeur.
Notre dépendance vis-à-vis de l'avion est trop grande pour oser dire "non" à l'avion. Tout est véhiculé par avion. Malgré la raréfaction des ressources et du pétrole, le changement climatique, le volcan sans accalmie, les derniers accidents, rien ne permet actuellement d'imaginer des alternatives efficaces surtout quand il faut passer les océans. Toujours plus loin et plus vite...
Si les règles deviennent même plus souples depuis le volcan, les aéroports restent fermés pour cause de grève... Pour commencer 2010, trois accidents d'avions, trois atterrissages, à Smolensk, à Tripoli, en Inde... coup sur coup, qui se sont terminés par un crash, toujours inexpliqués, ne sont pas là pour rassurer.
Alors, voyage ou pas voyage? Est-ce être Star ou pris dans le Trekking qui subsiste dans les esprits? Est-ce le goût d'aller voir ailleurs si l'herbe n'y était pas plus verte? Pas vraiment.
Les vacances, on les a méritées, disait l'un des vacanciers. Les vacances de Pâques, c'est sacré, ajoutait le suivant. L'éruption du volcan islandais a imposé un autre timing pour le retour de ces vacances de Pâques et hypothéqué le départ de ceux qui devaient reprendre le collier. Une pause forcée?
La dissociation de la route et du voyage par l'abstraction de tout ce qui faisait le plaisir, est peut-être la première approche vers cette fiction de Star Trek.
Le dicton "La route, c'est ma liberté" est aussi bien passé de mise. La voiture, tout le monde veut en avoir une et les routes se sont rendues à la merci du moindre accident, de la moindre panne, de la moindre incartade pour nous plonger dans des bouchons dès les premiers rayons du soleil.
"L'art du voyage" de Alain de Botton ne consiste plus qu'en milles et en Milestone, avec des étapes, des endroits de passage qui n'auraient plus d'attraits. Pour lui, c'est le train qui laisserait encore une chance au voyageur de voyager. Le train reste encore le meilleur moyen de transport "pré-vacances".
En voiture, il faut oublier les kilomètres le plus agréablement possible. Préparer ses vacances, c'est se tourner, les mois qui précèdent, vers Internet, chercher l'hôtel pour le ou les étapes et la destination, trouver l'itinéraire le plus adapté et pas nécessairement le plus court, le moins encombré potentiellement. Sans beaucoup chercher plus loin. Rêver du point final avec les pieds en éventail sur le sable chaud avec le soleil au zénith et le ciel bleu, par dessus, à faire pâlir de jalousie les collègues.
En route, le GPS est le guide obsessionnel par conception. Il va à la recherche du parcours le plus court. Il s'en fout de ce qu'on voudrait voir ou même éviter. Il a un programme intransigeant. Un œil fixé sur lui, les changements de paysages ne sont plus que dans nos lointains souvenirs imaginaires. Seule la destination importe et les transitions sont devenues intéressantes et éphémères. Le voyage, c'est, tout simplement, du temps perdu pour les "vraies vacances". Nouvelle du jour: Les Belges sont gros dépensiers pendant les vacances, est-il dit.
Emprunter les petits chemins de campagne, ce sont des détours. Qu'est ce qui l'arrêtera à un endroit plutôt qu'un autre? Un château pour l'exotisme de l'histoire, un endroit pour les enfants, des prix de séjours hors concurrence, une publicité bien faite... Tout reste bon pour attirer le toutou, le toutou, le touriste.
"Le bonheur, c'est toujours pour demain", chantait Pierre Perret. Ce serait encore mieux si c'était dans l'heure, la minute suivante, dans ce cas.
Ce n'est que lorsque nous sortons de l'autoroute que le voyage commence. Avant cela, on peut parler d'un long tunnel, d'un non-lieu que la téléportation nous ferait éviter. (Sources)
Il est vrai que rien ne ressemble plus à une autoroute qu'une autre autoroute avec ses stations service, ces restoroutes, en suivant les mêmes signes et symboles pour nous diriger vers "cette" destination.
Lieux de passages obligés plus que plaisirs du voyage. Des non-lieux, sans âme, sans liens culturels communs comme le disait Marc Augé. Ils n'intéressent plus. Donner sa position en cas de panne se résumerait à donner la borne kilométrique sans autre mention de lieu. On attendrait alors que cela passe dans le couloir d'attente en perdant toutes relations avec les endroits de ce passage. Ensuite, vite la sortie de l'autoroute pour qu'on puisse enfin profiter de ces "putains" de vacances tant attendues pendant lesquelles, il faut en avoir pour son argent.
A destination, au moins, on pourra recréer votre chez-soi dans le microcosme de l'hôtel ou autour de la piscine de celui-ci.
Là, dans un enclos, le ghetto pour touristes, on pourra rire haut et fort. Se croire et faire comme chez soi. Espérer manger comme chez soi...
Quoi, connaître les gens du coin, leur parler dans un micro-trottoir, faut pas rêver. Ils ont leur vie et leur langue qui forment un bouchon. Et puis, ce sera toujours une interprétation subjective qui voudrait donner bonne conscience au vacancier qui apporte les petits pourboires.
De deux semaines de congés, en 1936, on est passé à 6 semaines voire plus en cumulant les heures supplémentaires. Donc, plus de temps, en principe. Mais l'employeur n'aime pas les trop longues vacances. Les bénéficiaires non plus d'ailleurs. Ils ont commencé à les morceler ces congés en semaines voir en week-end pour les étaler sur toute l'année. Recommencer le voyage, en boucle planifiées de longues dates comme des obligations pour être reconnu dans notre société consumériste. Dans ces conditions, souvent, les photos se résument à quelques vues de la famille, souriantes à souhait, autour et dans l'eau de la piscine de l'hôtel. Photos que l'on s'empressera, ensuite, de lancer sur Facebook pour mettre au courant le maximum de personnes de notre voyage idyllique. En dessous d'une photo, on pourra peut-être lire. "Nous voici, au Japon". Sous la suivante, "la Chine dans tous ces états". Comme conclusion, on lirait même "Je te dis pas le nombre de pays que nous avons survolés".
Cela risque de ne pas changer avant plus soif. L'offre et la demande, insensible aux problèmes, s'envolent encore. Elle est en hausse de 10% en 2010. La Chine, avec une nouvelle flotte, commence également à passer aux kilomètres volants.
En avion, à 10 kilomètres d'altitude, en escomptant les trous d'air, ce n'est pas les nuages qui nous feront voir la nouveauté dans l'aventure.
Le train reprend aussi du poil de la bête quand l'avion reste au sol. De nouvelles rames d'Eurostar avaient été installées en catastrophe pendant les grèves forcées, vulcanisées. Les LGV (Ligne de Trains à Grande Vitesse), le Fyra, le Pendolo, l'AGV, le Velaro, le Zefiro vont reprendre le flambeau des Thalys, des TGV et Eurostar.
La règle dans un avenir plus ou moins lointain sous l'angle écologique ira à l'économie. L'idée de l'austérité à la côte de la mode. Pousser la vidéoconférence, la production locale des marchandises, vivre sans avions, redécouvrir le voyage. Faudra s'y faire...
Pas si sûr.
Faudra changer le mode d'utilisation, de carburant et ça c'est sûr. Mais pour les avions, là, je crois que c'est se tromper totalement d'objectifs. Qu'on ne viennent pas parler de moyens de substitutions comme la vidéo conférence. Ce n'est pas la panacée dans tous les cas.
Mais, il faudra, aussi, peut-être, revenir aux sources et y trouver ce qu'on n'y a pas aperçu à première vue. L'aventure se rencontre aussi quand on ne s'y attend pas, au détour d'un chemin banal à souhait, sans effort. Il suffit parfois de lever la tête ou de la baisser au raz des pâquerettes. ( Une Histoire d'un autre temps.)
Vu la saison, peut-être vous préparez-vous à l'exotisme en chambre? Les livres sont nombreux pour compléter les points de visite ou de séjour. Mais, la "belle aventure", elle, ne commencera que sur le terrain.
Alors, pour être complet, il reste les professionnels du voyage. Pourquoi pas "obsessionnels du voyage"?
Florence Arthaud, dans son livre "Un vent de liberté", Olivier de Kersauson, dans "Ocean's song", nous rappellent qu'il y a d'autres voies. Pour eux, c'est la liberté, le voyage passion et la solitude qui attirent et pas les destinations.
Olivier de Kersauson écrivait en substance: "Aujourd'hui, on ne voyage plus: on se déplace comme des représentants en cravate et bonnet de bain. On ne compte que sur la cure de soleil. On est soumis au voyage. Dans le voyage, je crois à un "état de disponibilité" du voyageur dans une joie profonde et enfantine à cingler vers l'ailleurs pour rentrer dans le décor à pas comptés et sans appartenance quelconque. Voyager ce n'est pas être témoin, mais du plaisir pour servir la beauté du monde. La fin du voyage en mer, c'est la fin de la fête. Le voyage reste sans souvenirs, mais juste des impressions".
Joseph Kessel dans "Vallée des Rubis" écrit: "Les grands voyages ont ceci de merveilleux que leur enchantement commence avant le départ même. On ouvre les atlas. On rêve sur les cartes. On repère les noms magnifiques des villes inconnues".
"Ce n'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme", chantait Renaud.
L'aventure métaphysique de la découverte ne se retrouve plus que chez ce genre d'aventuriers de l'extrême et qui vendent encore du rêve à crédit par ricochet dans des films ou des livres.
Pour les autres, la dématérialisation du voyage, du savoir s'est radicalisée en feuilletant le grand livre du monde par l'intermédiaire de Google.
Le touriste d'avant était un messager, un colporteur de nouvelles, toujours curieux de tout. Le touriste s'est, désormais, démocratisé et par là, s'est désensibilisé pour se transformer en objet de rendement. Payé au "juste prix", le voyage s'est responsabilisé avec une absence de la vie active au bout du tunnel.
Le journaliste, Seth Stevenson, en véritable globe trotter, disait qu'il avait fait le tour du monde sans prendre l'avion en respectant le "just in time" à la découverte des autres cultures.
Les tours-opérateurs vendent, eux, du voyage absolutiste mais restent brouillons en oubliant de vendre le rêve puisque les touristes ne le leur demandent plus. Un coup de fil, un enregistrement via Internet suffit. Le voyage n'est donc plus l'essentiel. Du manque à gagner qui empêche de consommer à destination. Le dépaysement, l'exotisme ne sont plus des arguments de vente surannés..
Personnellement, j'ai toujours aimé le voyage pour lui-même. Je comprends parfaitement ce sentiment de ses navigateurs solitaires, qui ne se sentent jamais totalement satisfait là où ils arrivent ou qui se retrouvent toujours au même endroit. Je ne suis pas Breton, ce ne sera donc pas par la mer, ma recherche de cet "autre chose", de cet "autrement", de cette "impossible étoile" comme chantait Brel, se poursuit inlassablement comme un virus que l'on trimbale jusqu'à la fin des temps.
J'ai reçu une formation avec des langues mortes dans les bagages. Les pays qui ont fait partie de l'histoire d'Ulysse, de l'Odyssée, me sont restés comme fil conducteur dès le départ.
Puis, on élargit son champ de vision. Une autre histoire, une aventure à tête chercheuse commençait.
Les Belges adorent leurs vacances était-il constaté.
Bonne ou mauvaise nouvelle?
Sera-ce "Tous à la plage" comme le proposait récemment Thalassa, mais qui n'est peut-être pas l'aventure rêvée de tous.
Que vous souhaiter, alors, pour terminer ce billet ?
"Bonnes vacances", "bon voyage", "bonne aventure" ou "bonne téléportation"?
A vous de me le dire.
Voyage, voyage...
Eriofne,
Articles associés: "Les vacances de demain comme d'avant hier?" , "Vacances autrement"'
Citations:
- "On ne voyage pas pour voyager mais pour avoir voyagé.", Alphonse Karr
- "Le vrai voyage, c'est d'y aller. Une fois arrivé, le voyage est fini. Aujourd'hui les gens commencent par la fin.", Hugo Verlomme
- "On mesure le bonheur d'un couple à leurs photos, et les photos se prennent pendant les vacances ; sans les photos de vacances, on ne pourrait jamais prouver qu'on a été heureux.", David Foenkinos
-
"Ce n'est pas la destination mais la route qui compte.", proverbe gitan.
10/1/2022: "La bougeotte, nouveau mal du siècle", Laurent Castaignéde
Commentaires
Nouveau crash:
http://www.lesoir.be/actualite/monde/2010-07-28/crash-d-un-avion-au-pakistan-aucun-survivant-783900.php
Écrit par : L'enfoiré | 28/07/2010
Répondre à ce commentaireBruxelles, une voiture sur cinq hors jeu?
http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2010-09-10/bruxelles-veut-mettre-1-voiture-sur-5-hors-jeu-792394.php
et ta soeur, avec sa petite auto, elle fait quoi?
Elle bat le beurre?
Les ministres, on ne les trouvent pas tous dans la même voiture.
Écrit par : L'enfoiré | 10/09/2010
Répondre à ce commentaireLe club Med veut aller chercher l'argent là où il est... Chez les touristes chinois et russes
La chaîne française de villages de vacances de luxe Club Méditerranée, plus connue sous son surnom Club Med, est en train de se repositionner stratégiquement sur les pays émergents, et plus particulièrement sur les touristes chinois et russes pour renouer avec le succès, indique la société cotée dans son rapport annuel 2013. Cette année, les recettes se sont établies à près de 1,4 milliard d'euros, aboutissant à une perte de 9 millions d'euros. Ces chiffres sont semblables à ceux des années précédentes, bien que l'année dernière, l’entreprise ait réalisé un léger bénéfice.
Cette stagnation est causée par la morosité des marchés européens traditionnels du Club Med, notamment en France, où les citoyens sacrifient leur budget vacances. La fermeture temporaire ou définitive de villages en Tunisie et en Egypte, suite aux troubles politiques qu’ont connus ces pays, n’a rien arrangé.
La chaîne de vacances veut désormais se tourner vers l'Asie, où elle possède seulement 9 de ses 66 villages, mais qui sont de loin les plus rentables. Ainsi, l’année dernière, les deux tiers du bénéfice d'exploitation ont été réalisés en Asie, alors que cette région n’avait représenté que 10% du chiffre d'affaires. Les villages non-européens nouvellement construits sont aussi beaucoup plus luxueux, parce que la chaîne de vacances cible désormais la population des classes riches des économies émergentes.
Le Club veut aussi faire des Chinois son second marché, après la France. Le 3ème village chinois, situé sur l'île Dong'ao, devrait ouvrir ses portes l’année prochaine et les touristes chinois sont déjà les nationaux les plus représentés dans les clubs maldiviens, mauriciens et ceux de l’île de Phuket en Thaïlande. Au cours de l'exercice 2013, le Club Med a reçu 34% de touristes chinois de plus que l’année précédente. En 2015, il s’attend à ce qu’il deviennent son second plus grand groupe de clients, après les Français. La fréquentation des vllages vacances par les Russes et les Brésiliens est également en hausse.
Le Club Med, fondé en 1950 par par Gérard Blitz, un ancien champion belge de water-polo, pourrait même devenir prochainement Chinois. En mai, le groupe chinois Fosun a fait une offre publique d'achat pour 540 millions d’euros en collaboration avec le conglomérat français Axa Private Equity. La candidature bénéficiait du soutien de la direction du groupe de vacances français, mais un groupe d'actionnaires minoritaires a bloqué la prise de contrôle, et porté l’affaire au tribunal qui devrait rendre son jugement au début de l'année prochaine.
Source: http://www.express.be/sectors/?action=view&cat=horeca&item=le-club-med-veut-aller-chercher-largent-la-ou-il-est-chez-les-touristes-chinois-et-russes&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 11/12/2013
Répondre à ce commentaireDésormais, plus de gens atterrissent à Antalya plutôt qu'à Paris ... Voici les 25 villes les plus visitées du monde
La société de recherche Euromonitor a dressé son « Top 100 City Destinations », le palmarès des 100 villes les plus visitées au monde, en termes d’arrivées de touristes.
C’est Hong Kong qui arrive en tête, avec 23,8 millions de touristes, suivie de Singapour et de Bangkok. Dans le top 10, on trouve pas moins de six villes asiatiques, ce qui montre l'importance de la région pour l'industrie du voyage. En tout, on compte 32 destinations situées dans la région Asie-Pacifique dans le top 100, soit 12 destinations de plus que l’Europe de l'Ouest, qui est la seconde région du monde à se distinguer par le nombre de ses visiteurs. Londres est la première ville européenne du classement, à la 3ème position, avec 15,5 millions de touristes. Antalya en Turquie arrive à la 9ème place, suivie de Paris, la 3ème ville du classement européen. Bruxelles se classe 68ème, avec 2,2 millions de touristes internationaux.
Euromonitor cite d’autres résultats remarquables :
✈ Les touristes chinois ont largement contribué à la réussite touristique des villes de Hong Kong, Singapour et de la Thaïlande.
✈ Les villes Thaïlandaises ont bénéficié d’une hausse de 62% de leurs visiteurs chinois en 2012 par rapport à 2011. Cela s’explique par les nombreux attraits touristiques du pays (temples, plages, shopping). En outre, le film chinois « Perdu en Thaïlande » a renforcé l’intérêt des Chinois pour ce pays. En conséquence, Bangkok a détrôné Londres comme la 3ème plus grande destination du monde.
✈ Contre toute attente, les Jeux olympiques d'été de 2012 ont eu un impact dissuasif et négatif sur la ville de Londres, qui a enregistré une baisse de 5% de touristes en juillet 2012 par rapport à l’année précédente.
✈ Trois des villes les moins visitées du Palmarès sont localisées en Chine (Shanghaï, Beijing et Zhuhai). Ce désintérêt relatif s’explique par la parité plus élevée du yuan, les craintes de pollution de l'air, et le ralentissement économique.
✈ Le Moyen-Orient se remet lentement des perturbations causées par le Printemps arabe, bien que le nombre de visiteurs demeure largement inférieur à celui de 2010. Cependant, on assiste à un retour progressif des touristes au Caire et à Sharm el Sheikh, même si leur affluence est loin d’égaler celle que ces villes connaissaient avant le Printemps Arabe.
✈ Les 5 pays de provenance les plus fréquents des voyageurs en 2012 ont été l’Allemagne, les USA, le Royaume Uni, la Chine et la Russie. En 2017 la Chine devrait arriver première devant l’Allemagne, avec la Russie troisième. Bangkok, favorablement placée à l’égard de la Chine et de la Russie, devrait particulièrement bénéficier de cette tendance et renforcer sa troisième place sur la liste des villes les plus visitées.
✈ Les pays qui veulent renforcer l’attrait touristique de leurs villes doivent veiller à assouplir leurs exigences en termes de visa, développer de bonnes relations avec les tour-opérateurs et chercher à accroître le nombre de lignes desservant ces destinations. Les villes historiques, comme Paris, ont tout intérêt à comprendre qu’elles sont particulièrement avantagées à cet égard.
And the then first winners are: Hong-Kong, Singapour, Bangkok, Londres, Makao, Kuala Lumpur, Shenghen, New York City, Antalya, Paris, ..
Écrit par : L'enfoiré | 05/02/2014
Répondre à ce commentaireAirbus envisage de vous faire voyager de cette manière dans le futur
L’avionneur paneuropéen Airbus a déposé un brevet pour un nouveau siège qui ressemble à une selle de vélo avec un petit dossier, rapporte le Los Angeles Times. L’innovation, appelée « Seating device comprising a forward-foldable backrest » (‘dispositif d’assise comprenant un dossier rabattable sur l’avant’) n’offre ni tablette rabattable, ni porte-gobelet, ni appuie-tête. Le brevet affirme que ce concept « évite de fournir une distance nécessaire excessive » entre les sièges, ce qui signifie, en d’autres mots, que l'espace pour les jambes est très restreint.
La demande de brevet indique en effet que le but de cette invention est de réduire l’encombrement d’un siège classique d’avion de ligne, pour permettre l’embarquement d’un plus grand nombre de passagers, et donc, de gagner plus d'argent, même si les places debout seront proposées avec une réduction.
La demande de brevet n’en fait aucun mystère :
En effet, pour augmenter le nombre de sièges en cabine, l’espace alloué à chaque passager doit être réduit ».
Chaque selle est fixée à une barre verticale, et lorsque le siège n'est pas utilisé, il est rabattu pour augmenter l’espace au bénéfice du passager qui se trouve derrière.
Les cadres d’Airbus affirment que la demande de brevet ne garantit pas que ce concept sera finalement utilisé:
Beaucoup de ces concepts, si ce n’est la plupart, ne seront jamais développés, mais au cas où l’avenir de l’aviation commerciale rendrait nos brevets pertinents, notre travail est protégé. Mais à l’heure actuelle, ces demandes de brevets sont purement conceptuelles ».
Les brevets pour permettre aux passagers de voyager debout ont été demandés par Airbus en 2006. Ryanair a également annoncé avoir des projets similaires en 2010.
Les passagers détenteurs d'un billet pour une place en station debout, s’adosseraient contre une sorte de plateau tapissé sur lequel ils pourraient s’appuyer. Pour éviter qu’ils ne soient secoués dans tous les sens en cas de turbulences, ils seraient maintenus en place par des sangles.
Mais en 2012, Ryanair a annoncé que les autorités de l'aviation avaient rejeté ses plans.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=airbus-envisage-de-vous-faire-voyager-de-cette-maniere-dans-le-futur&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 15/07/2014
Répondre à ce commentaireAprès les Sociétés qui livrent des avions, il y a la suite logique, celles qui les emploient et qui lancent des formules low-cost
Brussels Airlines lance une formule «low-cost»
La compagnie aérienne promet des vols aller-retour à partir de 69 euros.
Dès le 1er septembre, quatre nouvelles formules seront ainsi proposées aux clients de Brussels Airlines sur le marché européen -check&go, light&relax, flex&fast et biz&class- remplaçant les anciennes.
La première catégorie check&go, destinée à affronter les compagnies low-cost, offrira des billets aller-retour, non remboursables, à partir de 69 euros toutes taxes comprises pour les passagers voyageant sans bagage en soute (qui sera alors payant le cas échéant). Elle sera disponible pour tous les vols, assure Brussels Airlines.
Les autres formules sont quant à elles plus classiques et destinées aux voyageurs traditionnels, d’affaires ou désirant un produit de très haute gamme. Les réservations seront disponibles à partir de la mi-août. Le marché long courrier n’est lui pas concerné par ces nouveautés.
Brussels Airlines, compagnie aérienne « hybride »
La compagnie aérienne souhaite «se positionner comme une compagnie aérienne qui capitalise pleinement sur les nouvelles tendances de voyage». La compagnie aérienne est convaincue que sa stratégie commerciale doit évoluer et répondre aux besoins «variés et étendus» de ses passagers, qu’ils voyagent pour raisons professionnelles ou privées. Grâce à cette nouvelle stratégie, Brussels Airlines souhaite se positionner comme «une compagnie aérienne hybride qui propose à tous les segments du marché et à tous les budgets une solution au meilleur rapport qualité-prix».
http://www.lesoir.be/600204/article/economie/2014-07-15/brussels-airlines-lance-une-formule-low-cost
Écrit par : L'enfoiré | 15/07/2014
L'aéroport de Hong Kong lance un service d'enregistrement des bagages que d'autres villes feraient bien de copier
Hong Kong est la première ville à proposer un service qui devrait beaucoup faciliter la vie des passagers aériens, appelé « in-town check-in ». Il consiste en une sorte de comptoir d’enregistrement pour les bagages dans des stations de métro, qui permet de dégager les voyageurs de la contrainte de transporter leurs bagages avec eux dans des conditions souvent pénibles pour se rendre à l’aéroport. Au lieu de cela, les bagages sont confiés au réseau de métro MTR de la ville qui procède à leur enregistrement et les amène à l’aéroport, tandis que le voyageur, libéré de ses encombrants bagages, peut faire ce qu’il souhaite avant de se rendre à l’aéroport.
Les avantages ne sont pas négligeables. Par exemple, une personne devant prendre un vol en fin de soirée mais devant quitter sa chambre d'hôtel à midi n’a souvent pas d’autre choix que traîner ses bagages avec soi, ou demander au service de conciergerie de l'hôtel de les conserver, ce qui implique de devoir repasser à l’hôtel avant de se rendre à l’aéroport, et n’exonère pas du parcours du combattant de la traversée de la ville avec les encombrants bagages pour s'y rendre.
Pour l'instant, deux de ces check-in sont opérationnels dans les stations de métro de Hong Kong et Kowloon, et l’on peut y déposer ses bagages et retirer sa carte d'embarquement. Les voyageurs, ainsi débarrassés de leurs valises, ne les retrouveront qu’à leur arrivée à destination.
Le service n'est pas gratuit, il est lié à l'achat d'un ticket de métro à l'aéroport, pour environ 13 dollars (près de 10 euros). A noter que ce tarif est beaucoup moins coûteux qu'un taxi. Cerise sur le gâteau, les rames de métro de MTR offrent une bonne connexion wi-fi.
Source: http://www.express.be/sectors/?action=view&cat=logistics&item=laeroport-de-hong-kong-lance-un-service-denregistrement-des-bagages-que-dautres-villes-feraient-bien-de-copier&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 28/08/2014
Répondre à ce commentaire17 conseils de voyage, par un homme qui a visité 198 pays
Gunnar Garfors, CEO de Norwegian Mobile TV Co., qui est aussi l’auteur du site consacré aux voyages et aux médias Garfors.com, est un grand voyageur qui détient le record du monde du plus jeune voyageur à avoir visité les 193 pays de l'ONU, les 2 Etats observateurs à l’ONU que sont le Vatican et la Palestine, et 3 autres pays, le Kosovo, le Sahara occidental et Taiwan.
Voici ses meilleures astuces de voyage, réunies par Business Insider:
✔ Téléchargez les cartes et plans à l'avance sur votre smartphone. Cela vous permettra d'économiser les frais d'itinérance de votre téléphone et de ne pas perdre du temps à rechercher un hypothétique point WiFi.
✔ Renseignez-vous sur les différentes possibilités pour vos transferts à l'avance. Le taxi est souvent bien commode pour se rendre à la première destination à partir de l’aéroport, mais gare aux prix élastiques ! Garfors recommande plutôt d’emprunter les transports publics.
✔ Connaissez le taux de change. Comment pourrez-vous marchander si vous ne le connaissez pas ?
✔ Apportez des espèces. L’argent liquide reste roi dans la plupart des contrées. Les cartes de crédit ne sont pas généralisées dans beaucoup de pays. Les dollars sont toujours les bienvenus, et l’euro est en général bien accepté, surtout dans les pays ayant un passé colonial avec un pays européen.
✔ Répartissez votre argent. Vous risquez de vous trouver de temps en temps dans des situations dans lesquelles vous serez obligé de donner un billet pour vous en sortir. Conservez toujours des petites coupures isolées dans certaines de vos poches, tandis que la somme principale se trouve dans une autre poche plus sûre, ou une sacoche.
✔ Ne montrez jamais des liasses de billets ou des objets de valeur. C'est une question élémentaire de bon sens.
✔ Imprimez vos tickets, programmes et détails de contacts. Dans certains pays, vous ne pourrez pas même pas passer la douane si vous n’êtes pas capable de montrer votre billet de retour, tandis que des aéroports ne vous laisseront pas entrer sans votre itinéraire sur un papier. Même si vous les avez téléchargés sur votre smartphone ou tablette, évitez de produire ces gadgets qui pourraient vous attirer des ennuis. (Ne vous attendez pas à payer le tarif normal à un chauffeur de taxi après lui avoir montré votre tablette qui coûte davantage que son salaire annuel…)
✔ N’oubliez pas d’apporter les adaptateurs appropriés. Rien n'est plus ennuyeux que de ne pas pouvoir recharger ses gadgets favoris.
✔ N’oubliez pas de faire des sauvegardes et des copies de secours. Les services de « Cloud » comme Dropbox et Google Drive sont parfaits pour garder vos documents importants accessibles en permanence.
✔ Utilisez les guides de voyage pour savoir où ne pas aller. Ces guides invitent les touristes à reproduire exactement les mêmes vacances que tout le monde, souvent même en obéissant à la même chronologie. Cela signifie fréquenter des endroits bondés de touristes, ne plus bénéficier de la meilleure qualité de service, et payer des prix toujours plus élevés.
✔ Osez être impulsif. Plus vous planifiez votre voyage, et moins vous verrez de choses. Acceptez l’inattendu, et la possibilité de voir des choses nouvelles, de découvrir d’autres gens, d’autres mets, ou de prendre part à des activités auxquelles vous n’aviez pas pensé.
✔ Mangez la nourriture locale. Vous n’avez pas voyagé en Asie pour manger des frites! Les vers sont très bons aussi et ils vous donneront une belle anecdote à raconter au retour à la maison!
✔ Définissez qui prend les décisions. Si vous ne voyagez pas seul, et que vous ne partagez pas le point de vue de vos accompagnateurs, laissez chacun d’entre vous prendre les décisions à tour de rôle d’un jour sur l’autre. Toutefois, accordez aux autres la possibilité de poser leur droit de veto dans les cas extrêmes où ils ne sont pas à l’aise avec la décision qui a été prise.
✔ Soyez humble. Vous êtes un riche occidental, mais est ce que cela fait de vous une meilleure personne que les autres ? Qui voudra être aimable avec quelqu’un qui ne l’est pas ?
✔ Voyagez uniquement avec un bagage à main. Vous n'aurez pas à trimballer de lourdes valises ou à constater que vous ne pouvez pas entrer dans le métro, et vous garderez le contrôle de votre expérience du voyage.
✔ Allez voir des sites moins fréquentés. Prenez-vous réellement du plaisir à faire la queue comme les autres touristes ?
✔ Écumez l’internet pour trouver des billets d'avion moins chers. Il y a de nombreuses façons de se procurer des billets d’avion à des prix plus abordables. Quelques conseils (du même auteur) sont disponibles ici.
Source: http://www.express.be/money/?action=view&cat=travel&item=17-conseils-de-voyage-par-un-homme-qui-a-visite-198-pays&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 18/05/2015
Répondre à ce commentaireLes voyages sont plus importants pour les millenials que l’achat d’une maison ou d’une voiture
Selon une nouvelle étude, les voyages sont aux yeux de la génération du millénaire plus importants que l’acquisition d’une maison, d’une voiture ou le remboursement d’une dette.
Cette enquête, menée par l’institut d’études de marché Gfk pour le compte de la plateforme communautaire de location de logements particuliers Airbnb, portait sur les habitudes de voyage de jeunes âgés de 18 à 35 ans des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de Chine.
Il est apparu que 35% des répondants ont admis que voyager régulièrement était une chose importante dans leur vie. En outre, les réseaux sociaux ont un rôle primordial dans le comportement de voyage de ces jeunes consommateurs.
Les millenials se déplacent davantage pour des raisons professionnelles et pour la détente que les générations précédentes, expliquent les chercheurs. Pour les jeunes des Etats-Unis, l’épargne est considérée comme la priorité absolue, mais les déplacements sont plus importants que la possession d’un véhicule ou d’un bien immobilier.
Budget
En Grande-Bretagne, les millénials classent les voyages comme une priorité financière plus importante pour les cinq prochaines années que l’achat d’une maison ou d’une voiture. Pour les répondants chinois, la prépondérance des voyages est encore plus prononcée. Pour 93% des jeunes chinois, les voyages sont une partie importante de leur identité.
Respectivement 55% et 56% des personnes interrogées en Grande-Bretagne et les États-Unis prévoient cette année un plus gros budget pour les voyages que l’année dernière. En Chine, ce pourcentage est de 83%.
Les médias sociaux influencent davantage les jeunes pour leurs voyages que la famille ou les amis. Les témoignages touristiques sur les réseaux sociaux comme Facebook et Instagram sont plus importants que l’entourage proche pour les plans de voyage des millenials.
Enfin, il a été constaté que les trois quarts des enfants du millénaire ont l’intention de faire part de leurs expériences de voyage sur les médias sociaux.
Source: https://fr.express.live/2016/12/14/voyages-plus-importants-millenials-lachat-dune-maison-dune-voiture/
Écrit par : L'enfoiré | 14/12/2016
Répondre à ce commentaireVenise, Barcelone, Dubrovnik : les ravages du tourisme de masse
Le tourisme de masse a envahi les villes d’Europe, étouffant de plus en plus leurs habitants. À travers les exemples de Venise, Barcelone et Dubrovnik, ce documentaire enquête sur un tourisme dont le modèle économique profite avant tout à des entreprises et à des investisseurs privés.
Depuis quelques années, le tourisme citadin en Europe connaît une explosion inédite. Ce secteur économique, parmi les plus florissants, prospère à la faveur de tendances lourdes : tarifs très bas des séjours, vols à prix cassés et développement fulgurant de la location participative. Dans les villes d’Europe, le tourisme génère 400 milliards d’euros de recettes par an. Mais qui profite réellement de cette manne ? De plus en plus d’habitants de cités au patrimoine unique voient leur lieu de vie progressivement ravagé par un tourisme de masse qui uniformise. Les prix de l’immobilier flambent et l’attrait de ces sites – culture locale, art de vivre, quartiers populaires authentiques – se réduit comme peau de chagrin. Parmi les exemples emblématiques : Venise, Barcelone et Dubrovnik.
Révolte des citoyens
Avec respectivement 30 millions, 10 millions et 1,7 million de visiteurs par an, ces villes étouffent littéralement sous le flot de vacanciers, et les autochtones se rebiffent. À Venise, l’initiative "No grandi navi" organise des manifestations contre le passage incessant de monstrueux paquebots de croisière qui polluent et fragilisent les fondations de la ville. À La Barceloneta, un quartier de la métropole catalane, les habitants s’élèvent contre la conversion d’appartements en locations de vacances, qui fait grimper artificiellement le prix des loyers : la municipalité est d’ailleurs entrée en guerre contre Airbnb et autres plates-formes "communautaires". Quant à Dubrovnik, certains y redoutent la privatisation du port historique de la ville. À travers l'exemple de ces trois cités, ce film enquête sur un tourisme dont le modèle économique profite avant tout à des entreprises et à des investisseurs privés, au détriment des populations locales et, au bout du compte, des touristes eux-mêmes.
http://www.arte.tv/guide/fr/066309-000-A/venise-barcelone-dubrovnik-les-ravages-du-tourisme-de-masse
Écrit par : L'enfoiré | 19/04/2017
Répondre à ce commentaireIl y aurait 12 livres (excusez du peu) pour donner une réponse
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/pourquoi-voyageons-nous-12-livres-193644#forum4926305
Écrit par : L'enfoiré | 30/05/2017
Répondre à ce commentaire'La bougeotte. Le nouveau mal du siècle' Laurent Casteigné
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/01/1398702537.MP3
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/02/352254745.MP3
Écrit par : Allusion | 11/01/2022
Répondre à ce commentaireHenry Michaux qui avait presque vu la terre entière entière a reconnu que le plus beau des ses voyages était avec lui-même. J'ai aimé voyager, mais toujours avec un livre en rapport avec le lieu..question d'augmenter la profondeur de champ en raccrochant le passé au train du présent. La toscane sans la vie de Piero de la Francesca ou l'ETRUSQUE de Mika Waltari se résume à la porchetta, au beaux paysages mais qui ne sont jamais aussi beaux que sur une carte postale puisque nous n'avons pas le recul... D'ailleurs ma porchetta (sorte de jambon épicé) se termina en course poursuite dans les champs. A Cortona. coeur de l'Italie avec Florence... le marche du mercredi et la voiture mal garée.. l'amende. Seul moyen de ne pas la payer,...fuir loin. Mais voilà, coincé au milieu des champs comme Bonnie en clyde, la police nous avait cerné comme des malfrats.. Bon, on a payé les 25 euros. Ce qui leur a coûté au moins cent euros pour le déplacement. Parce qu'on ne rigole pas en Italie (suffit de relire le désert des Tartares). Le pire, c'est l'arrêt dans le Gothard... tout a été vérifié: pression des pneus, le coffre, les papiers, quatre heures de perdu. Et le pompom: la GRAAL: Murano (qui porte bien son nom). a l'aller: aucun problème, tram maritime, 50 euros. Problème: après nos achats de verres comme on dit: sur les lieux (de l'authentique). Le CHIEN. De vouloir remonter dans le bus maritime: NO CANE. La bérézina... Aller à l'hôtel et que faire le lendemain...? un groupe vaguement mafieux nous accoste: problèmes avec le CANE... Nous solution: une navette rapide vers Venise. OUF sauvés. 300 euros. A mon père qui me racontait qu'un de nos ancêtres avait fait le tour du monde en 1810 (pas en ballon) mais à pied, à cheval (bref tous les moyens)....
Écrit par : Mélusine 888 | 11/01/2022
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