Le caractère social à l'heure du Covid (18/09/2020)
Avec le Covid, le caractère social transite de plus en plus par les réseaux sociaux virtuels et rarement dans les rencontres physiques.
Dans l'opération Covid, tout se ligue pour détruire toute idée positive dans l'isolement, l'exil du télétravail dans un bal masqué et des règles de distanciation.
Les tables de discussions n'existent plus que via les réseaux sociaux dans une confrontation anonyme qui deviennent un endroit virtuel où on règle ses comptes avec les autres et même avec soi-même. Bien sûr qu'il y a des efforts de solidarité mais c'est au forcing.
Le social et même le socialisme ont perdu des plumes dans une situation conflictuelle prémâchée et embourbée dans une propagande exorbitante autorisée par une liberté d'expression à la recherche de similitudes de pensées mais sans plus accepter toutes idées concurrentes. Sur fond de ressentiment social, monte une vague populiste qui conforte les régimes autoritaires. Désormais, l'on-line des ventes en direct explose. En Chine d'où tout est venu, on y ajoute cartons et avions pour transporter toujours plus de leurs productions à bas prix en oubliant les règles écologiques.
Les clashs entre personnalités fortes sont devenus dès lors presque un naturel de vie covidienne.
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Au Liban
Dans un Liban exsangue, le témoignage de la libanaise Joumana Hassad après le chaos de Beyrouth, m'a beaucoup fait réfléchir. Dans sa colère immense, elle ne voulait plus de compromis d'une démocratie partagée entre communautés diverses qu'elle a toujours connu dans son pays. Le communautarisme par sa gestion confessionnelle l'a poussé, si je la comprend, à verser dans une sorte de "démocrature" avec un régime fort qui sait prendre des décisions sans contraintes excessives pour les obstruer. Je ne pense pas qu'elle pensait à ce qu'il en adviendrait si cela devenait une réelle dictature. "L'oxymore démocrature est un mot à la mode dans le discours politique, un mot-valise composé de démocratie et de dictature. Le slogan est destiné à exprimer une intention critique: telle prétendue démocratie n'est en réalité pas de vraie démocratie" dit Wiki.
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En France
Commençons par un extrait d'un ancien cactus.
Donner du sens dans un monde où règne l'argent comme moteur pour créer une utilité et une nécessité par des désirs exacerbés et imaginatifs que prône tous les acteurs politiques.
Nous passons "D'un monde à l'autre" d'après une coalition ou confrontation d'idées parallèles entre Nicolas Hulot et Frédéric Lenoir qui prône "un monde où les joies profondes seraient plus désirées que les plaisirs éphémères, un monde plus équitable, plus fraternel, relié à la Terre par les révolution des consciences". Comme c'est bien dit mais comme on en est loin et les réseaux sociaux ne sont pas plus synchro. Après une intro de Josef Schovanec, ils en parlaient
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Dans un République parlementaire et présidentielle comme la France, la question se posait "Et si la crise sanitaire faisait vaciller notre démocratie ?". Le premier commentaire répondait par « notre démocratie » ? Quelle démocratie ? Ce sont les « démocrates » américains qui orchestrent cette gigantesque escroquerie en ce moment pour essayer de faire redémarrer avec l’aide du PC chinois la « mondialisation » en panne, surtout côté finances ! Ce qu’ils appellent démocratie n’est qu’un simulacre électoraliste destiné à faire croire aux gogos qu’ils n’ont que ce qu’ils méritent puisqu’ils choisissent des chèvres".
Dans son livre "Passions", Nicolas Sarkozy racontait les prémices de son élection, ponctuées par un démarrage sur les chapeaux de roues des ventes en librairie. Il répondait à un journaliste au sujet de son livre de mémoires à l'Elysée, « Le Temps des Tempêtes »" en disant «Ce que j’aime, ce n’est pas la politique, c’est la vie, c’est l’action». Essai à nouveau couronné de succès en librairie. Les leaders apparaissent dans une parodie entre animaux de bonne compagnie.
Les chèvres sont la nourriture préférée des lions dans une démocratie bercée par un fond de dictature.
D'après ce billet récent, plus de 80% de la population serait pour un régime fort. Il n'y aurait plus que 30% de gens qui apprécient la sociale démocratie. Le divorce entre la gouvernance par représentation et la population est consommé.
Au vu d'une analyse plus profonde d'une telle situation, pense-t-on encore entrer en politique par la grande porte de la sociologie ou au contraire par la petite de la psychologie?
Un indice, les Français n'aiment pas les riches et les élites. Cela vaudrait-il dire qu'ils s'aimeraient? Je n'en suis pas sûr.
"Les jeunes veulent à tout prix faire la fête". Contrairement à ma génération d'un autre siècle, ils veulent vivre au présent, avoir tout et tout de suite. La mort n'est plus un souci majeur quand on fait la fête en vivant intensément. Je parlais récemment, du club des 27 dans "Le Magasin des Suicides". Ce vendredi, l’œil de Françoise Baré en parlait comme un mythe dans la normalité: . Savourer l'instant, comme je l'écrivais une jour, d'accord, mais un à un, en séquence, en aléatoire au hasard du temps le plus opportun mais pas en parallèle. A l'époque, on se construisait son avenir par petites couches successives et on parvenait à épargner pour une fin de vie qui pouvait être difficile.
Les idées reçues, parfois fantasmées en secret à la recherche d'un monde différent à sa propre mesure, l'ont remplacées. Quoiqu'on dise, l'uniformité des opinions dans un consensus n'existe plus et c'est peut-être tant mieux.
Cette année 2020, le Covid a rendu l'ambiance de plus en plus délétère et le calumet d'une paix dans une vie publique compressée au privée, a été déterré pour faire place à une violence larvée à coup de mots dont on ne cherche même plus le sens original.
Désormais, il faut être un adorateur inconditionné de politique pour en faire une profession sur la place publique quand la vie privée s'y est immiscée insidieusement.
Dans les réseaux sociaux, l'autodiscipline du respect de l'autre a tourné au vinaigre jusqu'à la paranoïa dans laquelle on a perdu jusqu'au besoin de se saluer avant de déballer son égo, ses idées et ses invectives par le menu comme on le fait pourtant dans n'importe quel sport de combat.
Bien sûr qu'il faille une opposition à tous les concepts de base. Mais cela ne pourrait pas apporter le chaos en suivant le rite de la liberté d'expression sans restriction.
Toutes entreprises et idées humaines sont critiquables et doivent exister démocratiquement mais sans perdre la tête face aux ressentiments.
L'opposition est toujours constructive même au risque de devenir paradoxale dans une ambiance trop personnalisée.
Se supporter soi-même est peut-être l'étape initiale.
Rechercher les différences d'idées me parait plus intéressant que les repousser pour que le courant électrique passe plutôt qu'une opposition avec des applaudissements hypocrites.
Il faut admettre que dès qu'on écrit une ligne, elle contiendra un potentiel d'attaques à cause du choc de cultures et des pensées.
Pas d'autocensure, pas de tabous préalables, pas de censure, juste une conscience du risque à prendre en compte.
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En Europe
Sa représentante, Ursula von der Leyen vient d'exposer son discours de l'Union en bonne suffragette entre deux feux ardentsentre le marteau et l'enclume.
Beaucoup d'ambitions s'y reflètent au programme mais dans le calme devant une assemblée plus parsemée que d'habitude.
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"Objectif détrôner Trump ou Covid-19?", est un article que j'avais commencé en pleine évolution des retombées de ce qu'on pourrait appeler "l'épopée Trump" dans un pays qui est aujourd'hui au bord d'une guerre civile larvée, tellement le clivage entre deux Amériques est fort..
Pour Donald Trump, "Biden est contrôlé par des forces occultes. C’est un homme faible, il a été faible toute sa vie. Il ne devrait pas être candidat à la présidence".
Lors de son lancement dans la bataille à la présidence, je me doutais qu'il allait arriver en finale. Tout était en place pour qu'il y arrive rien que par le slogan "Make America great again".
Et j'ai quelques craintes sur le potentiel de résistance de Joe Biden pour résister à Trump dans des débats qui sortiront très vite du fond essentiel des problèmes et redescendre dans les tripes, voire dans les talons. Il a plusieurs femmes dans électorat. Pourtant, les femmes pour lui sont des faire-valoir idéales en plus de les avoir renvoyé dans son lit.
Il a demandé à plusieurs chanteuses comme Céline Dion de venir chanter lors d'un de ses meetings. Ce qu'elles ont pour la plupart refusé avec un ressentiment chargé de haine par Trump. Mais la gloire et la force attirent et elle attendent en rut leur tour, tout comme les biches devant les combats des mâles cervidés.
Tout devient politique. Le port du masque ou son refus devient un moyen de clivage entre ceux qui veulent garder leur autonomie par principe dans un pays libertaire si pas libertarien prêts à la préserver par des amendements de la Constitution qui permettent cette situation avec les armes à la main. Le gars qui a tiré dans la foule pour éliminer deux ou trois manifestants, se trouvait présent à une place d'honneur dans un meeting de Trump comme le montrait les photos de Paris Match à Kenosha. Que représente encore une démocratie dans un monde où les réseaux sociaux sont là pour envoyer des messages subliminaux de malaise en continu?
Si on cherche ce mot "démocratie" dans Wiki, on remarque tout de suite à quel point le concept de liberté a évolué. Comment la crise a été ressentie et traitée dans le monde, est peut-être résumé dans ce podcast.
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En Biélorussie
L’œil de Pierre Marlet veille avec un certain recul dans le temps pour comprendre le combat d'arrière-garde
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En Belgique
Fin janvier, j'avais écrit "Une histoire belge de malentendu" dans lequel il était question des différences d'approches des problèmes de sociétés entre le Nord et le Sud du pays dans un clivage gauche-droite reflété souvent dans le site daardaar.be qui traduit en français, les sentiments exprimés en Flandres.
En Belgique, jusqu'ici, c'est statu quo avec des partis qui se consultent sans trouver le ciment nécessaire.
Dans une démocratie parlementaire comme la Belgique, quand il n'y a pas d'accord sur tout dans une proportionnelle avec une majorité confortable, il n'y a accord sur rien avec comme seule alternative de rester dans l'opposition. Cette manière est quasiment révolue avec les réseaux sociaux qui ont pris la parole. Les mois de statu quo de période de gouvernement en affaires courantes n'ont pas pu perdurer pendant cette crise du Covid. Cela a a dû déboucher que sur une prise de pouvoir dans l'urgence. Plus d'hystérie du risque zéro, il a fallu vivre avec ce risque inconnu qui venait d'ailleurs, accepter l'instabilité et au besoin la défier dans ses derniers retranchements.
Dans l'épisode Annie Cordy, l'histoire de la Belgique était rappelée dans le documentaire "Moi, Belgique".
Depuis, "Le CD&V en pleine crise identitaire et existentielle", dit daardaar.be.
La présidente du NVA, Cieltje Van Achter interrogée, donnait son avis .
Bien sûr qu'il y a des principes qui restent immuables comme le raconte Bertrand Henne.
Les oppositions idéologiques se sont renforcées dans leur extrémisme.
Le principe de base, pluraliste et universel: "La liberté de quelqu'un s'arrête là où commence celle de quelqu'un d'autre" ne suffit plus si elle ne s'associe pas à une volonté de trouver quelques solutions ensemble après avoir soi-même étudié leurs tenants et leurs aboutissants.
Plusieurs forums et débats mènent au clash. Jusqu'aux politiciens sont bousculés dans leur projets et s'ils ne comprennent pas que la boîte de Pandore créée par réseaux sociaux est bien ouverte, ils s'auto-éliminent comme ce fut le cas expliqué par Bertrand Henne dans les Coulisses du pouvoir .
Dans cette cage aux fauves que les forums sont devenus, les faibles s'auto-élimineront dans une confrontation de plus en plus dure. Une coalition est toujours emprunte de duplicité à exploiter pour des intérêts personnels dans des crises constitutionnelles.
En fait, être bisounours, c'est fini. Mais il faut garder le respect de son interlocuteur même si cela peut être dur à accepter par lui.
Les limites à observer de ce qui est acceptable, j'en ai vu l'évolution, et ce qu'il en subsiste se tourne vers les extrémismes dans les réseaux sociaux.
Habitué des forums depuis plus de 15 ans, je m'attendais depuis longtemps à cette évolution logique. La seule solution, c'est de résister coûte que coûte avec l'humour sous toutes ses formes et en prenant du recul.
Des pompiers pyromanes sont du parcours. A l'insulte, trouver la réponse adéquate c'est sans ajouter de surenchère et sans envenimer une conversation qui prendrait des allures de mauvais aloi.
Socrate disait "connais-toi toi-même"... Platon, "connais les autres avant de te confronter avec les idées (depuis le début, j'ai fait partie des platoniciens "Connais l'homme pour mieux te connaître")... Aristote espérait trop que la sagesse l'emporte dans les rapports humains. L'homme est un loup pour lui-même et pour les autres. De maître à élève, ces philosophes grecs ont interprété dans les contacts formels d'homme à homme, les signes que nous vivons aujourd'hui dans la virtualité.
Entre les deux versions, tellement d'opportunités à y retrouver.
Bart De Wever dit en parlant du pays: «Je ne peux plus appeler ça une démocratie»
N'est-il pas à côté de ses pompes avec ses idées soi-disant évolutionnistes qui ne tiennent pas la distance alors qu'il va dans la direction de la division du pays par la confédération? Tellement simpliste, cette idée de couper les ponts de ce qui dérange...
Son frère, Bruno et lui ont une formation d'historien et ont grandi dans une famille nationaliste flamande et cela explique l'idéologie séparatiste qu'ils soutiennent.
"L’avènement d’une coalition Vivaldi sera une catastrophe pour la Flandre", dit-il normalement puisque son horizon s'y serait limité. Un gouvernement Vivaldi était bien choisi. Cela avait de la classe et un petit goût musical entraînant.
Un retour dans le rétroviseur.
Alors le peuple belge se perd entre les mystères et les peurs qui l'accompagnent. Les carrières politiques sont très brèves, limitées entre les mamelles de la conjecture à gauche et de la conjoncture à droite.
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Réflexions générales
La démocratie a toujours contenu les germes de sa propre destruction et c'est ce qui constitue sa fragilité. Les réseaux sociaux ne semblent plus se retrouver sur la même ligne d'une volonté sociale.
J'ai déjà exprimé quelques ressentis dans "Le Syndrome d'Eriofne". La curiosité de la population envers les idées neuves est toujours manifeste mais elles doivent se renouveler en chacun mais pas quand elles ne viennent pas d'elles-mêmes. Elles dureront peut-être l'espace d'un matin ou durer une éternité dans une morosité persistante qui suit une crise. C'est un tort que seuls l'humour et la parodie peuvent améliorer.
Les journalistes sont au milieu du gué entre dirigeants et administrés pour tenter d'expliquer l'inexplicable. Tout comme les historiens de professions, ils n'ont aucune autre obligation que d'informer au mieux mais pas de résultat ni en politique ni ailleurs. Ils en sont les notaires tandis que les économistes, les lobbies et les scientifiques de tous poils sont à la manœuvre en initiateurs. Les faire confiance quand il n'y a pas moyen de faire mieux. Les politiciens seront chargés de trancher et prendre des décisions à leurs risques et périls.
Des milliers de noms célèbres existent dans les livres d'histoire et dans les pages du dictionnaire mais ce sont les millions d'autres clients qui n'auront que des retombées de leurs idées et sans en être imprégné autrement que par le choix d'un parti pris idéologique plus psychologique que sociologique et en votant à terme échu pour une cause et un projet de société dont ils ne pourront imaginer les réels impacts comme le ferait un bureau du plan.
J'ai choisi d'évoluer pour ne pas stagner en changeant de pseudonyme puisque le nom propre est une identification trop rigide.
Qui d'ailleurs analyse encore par le menu, ces opérations de représentations après coup? Des journalistes d'investigation et les lanceurs d'alertes peut-être. La manœuvre n'est pas bien vue et jugée. Alors, certains le font dans la globalité via des statistiques de rentabilité en perdant toutes les "finesses psychologiques" de caractères.
Le problème actuel c'est que la rentabilité de chacun (et non globale) est aujourd'hui mis en défaut alors que la productivité attend en sommeil involontaire et forcé. Qu'en tirer de manière argumentée par des statistiques faussées dans cette situation d'exception? Les statistiques ne révèlent que les tendances avec quelques indices paramétrables.
Le mystère de la démocratie se cache derrière des artifices de calcul et derrière des ombres d'un savoir à la transparence imparfaite. C'est son plus gros défaut. Percer les secrets intimes d'une population demande aussi beaucoup plus d'effort, de temps et de débats.
Dans quelques années, en espérant le parasite Covid perdu dans les alcôves de la pensée, les historiens reprendront cette période dans un langage très personnel. Ils n'écriront pas l'histoire, ils se contenteront de passer au crible leurs archives pour peaufiner les théories existantes de ce qu'est ou a été une situation espérée démocratique. Ce qu'elle deviendra ensuite potentiellement par extrapolation en fonction des idéologies du moment en acteurs d'après coup se retrouvera chez les penseurs futurologues qui diront béatement "Pas de futur sans passé. Donc le passé avait raison puisqu'il ne pouvait pas faire autrement devant le fait accompli". Mais l'histoire manque de vie même si elle peut avoir une suite inattendue comme dans le livre de Robert Goddard "Le Secret d'Edwin Strafford"'..
Comme toutes les idéologies évoluent avec le temps et les idéologues précéderont les jugements en échos de tous les suiveurs que l'on retrouve dans les réseaux sociaux.
J'aime beaucoup les rencontres avec les invités qui se déroulent quotidiennement dans le 28' d'ARTE. Le rire ne les a jamais quittés. Cette semaine, Emmanuel Carrere, d'un air détaché, se trouvait face aux ténèbres dans son livre "Yoga" alors que la veille, Charlotte Gainsbourg et Gaspar Noé préféraient sortir un court métrage "Lux Aeterna" relatif au chaos dans lequel l'improvisation, la folie et le génie du cinéma s'associaient.
La vie c'est dans la diversité d'opinions qu'il faut en chercher le suc, pas chez les croyants rêveurs d'un autre monde possible.
Retraité, je porte des lunettes et elles sont les seules attaches en les pinçant sur mon masque pour arriver à tenir sur la figure et me permettre ainsi de respirer l'air qui provient du dessous de mon masque.
Je suis devenu un coût pour la société qui n'a qu'une rentabilité dans ses achats, alors il faut choser et utiliser tout ce qui reste: lunettes et masque.
Un personnage suffisamment important et intelligent pourrait-il en sortir avec des idées plus géniales que celles fournies sur un plateau de la politique en opposant gauche et droite, riche et pauvre, percées par les conjectures et les conjectures fournies par une votation démocratique au préalable?
C'est une bonne question. Je me remercie de l'avoir posée.
Le sang neuf devra peut-être détruire ce qui était prévu dans les programmes. Faudra-t-il les amender ou les réécrire avant qu'une nouvelle épidémie ne se présente. Etre partisan, c'est aussi accepter être court-circuité par des nécessités et des obligations de gouverner non prévues pour que tout recommence.
Comme le disait Sarkozy avec la voix de Gerra "j'ai pas changé"
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Quelques élucubrations imaginatives.
Pour éviter les pièges sans issue d'une démocratie qui pourrait mourir par l'usure du temps, le vote par un tirage au sort ne serait-il pas la solution de secours?
Est-ce être apolitique de proposer cette solution?
Comme le disait Antoinette Spaak qui vient de céder le pas, "En démocratie, on est obligé d'écouter tout le monde, même les cons".
Le mot "conviction" commence aussi par le préfixe "con".
En politique, le charisme donne l'impression d'avoir un esprit hardi et entreprenant avec un peu d'arrogance et d'élégance dans des discours enflammés, l’œil pétillant en utilisant des slogans forts, des expressions latines pour justifier ses dires pour faire semblant qu'on s'appuie sur ce passé perdu dans les mémoires.
Cela plaît à la populace émerveillée qui n'a pas à se retrouver seule avec les bonnes idées.
J'ai toujours aimé les gens différents qui ne font pas comme tout le monde. Et oui, Ils sont parfois un peu autiste comme Josef Schovanec. Solitaires, ils voient et pensent les choses se résolvent sous un autre angle. La dernière bulle de Josef parle des citadins qui émigrent vers les campagnes, ce qui est possible aujourd'hui grâce aux technologies et au télétravail et ainsi fuir la promiscuité des villes et résister au Covid.
Il y a deux ans, presque au même moment, j'écrivais "L'automne de la démocrature?" avec un point d'interrogation.
Le Covid n'avait pas encore montré le bout de ses antennes.
« La victoire des démocraties a-t-elle été plus qu'un épisode d'un destin inexorable ? », pensait Raymond Aron.
« La démocratie est le pire des régimes à l’exception de tous les autres », comme disait Churchill.
Dans la naïveté, imaginer un système de gouvernement tellement désirable que le monde entier allait s’y convertir. Et en ce début de XXI° siècle, les Printemps arabes de 2011, ont semblé, un moment, confirmer le caractère inéluctable de la démocratie.
Renée Fregosi dans un ouvrage "Les nouveaux autoritaires. Justiciers, censeurs et autocrates" pense le contraire.
Le justicialisme est un populisme mobilisateur qui lance l’anathème sur les « élites » en l'accusant d’avoir trompé le peuple et en s’alimentant par le sentiment égalitariste des moins instruits qui auront le sentiment de n’avoir aucune prise sur les événements dans un idéal de justice « abstrait, immédiat et total », fondé sur un ressentiment profond et diffus » avec les slogans : « justice pour le peuple, châtiment des coupables ! ». L'abnégation donne la mesure de l'incapacité croissante de la machine politique à résoudre les problèmes devant les réalités désagréables mais stimulante avec la conscience qu'une transformation de la société doit obligatoirement passer par un effort soutenu et l'union des forces.
J'ai fait partie du management sur une première marche en jeune cadre. Je ne peux donc plus jouer les innocents à jouer un camp contre l'autre.
Les personnalités charismatiques n'ont ainsi aucune peine à manier les jeux de mots provocateurs. Le ressentiment entre catégories sociales peut se révéler explosif.
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"Il y a les créateurs, les vendeurs et les clients"J'ai fait partie des créateurs et de clients critiques qui comparaient les bénéfices de progrès tout en tenant à l’œil, les pertes par rapport à une version précédente. Serait-ce une sorte de "vengeance du pangolin" comme l'écrit quelqu'un. Mais, c'est vrai, il y a un temps spécifique pour valoriser les prestations par l'inventivité et un autre pour en jouir comme semble le dire Sibonold au sujet de Olivia Grégoire.
Prophètes, messies ont bien compris tout l'intérêt jusqu'à en faire une religion soutenue au besoin par des miracles mais en éliminant tous les échecs de l'histoire. Dans un temps millénaire, une religion se propage ainsi comme le ferait un virus de proche en proche en laissant des traces de son passage de génération en génération.
Il faudra seulement réfléchir aux bénéfices qu'ils apportent en vendeur d'une cause. Ils ont rarement écrit sur eux-mêmes. Ils ont laissé ce travail de fixation des idées plusieurs années après à d'autres qui les ont interprétées pour que tout reste obscur et mystique. Valider une opinion et une action dans l'immédiat par un contrôle critique aurait été possible.
Ce n'est plus le cas aujourd'hui quand tout est imprégné dans les mémoires. Et puis, tout doit aller vite, trop vite.
Les experts apportent leurs hypothèses, les scientifiques, leurs thèses et les politiques, leurs décisions.
Une idée encore plus loufoque mais très actuelle, quoi?
Si on faisait de l'ePolitique en choisissant une machine avec un logiciel spécifique qui donne confiance pour se donner bonne figure en disant "ce n'est pas moi mais un bug de la machine". Place aux jeunes. Ils ont e principe plus de futur à défendre.
Courage fuyons, tout brûle autour de nous, le climat se détériore partout et chez les humains aussi.
Vite un vaccin contre toutes les conneries, un mec mortel motivé, compétent et pas un demi-dieu...
Allusion
22/9/2020: Quand un expert rencontre un autre expert, qu'est-ce qu'ils se racontent des histoires d'expertises différentes
23/9/2020: HOURRA, IL Y A ACCORD POLITIQUE sur la Vivaldi
27/9/2020: Il fallait s'y attendre réaction du VBD'où la question comment est-on arrivé là?
28/9/2020: L'Europe et le Pacte sur l'immigration
Récapitulatif de la situation américaine : il y a un an et à 39 jours de l'élection
La juge conservatrice Amy Coney Barrett nommée par Trump à la Cour suprême
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24/9/2020: Dossier du VIF: Les réseaux sociaux. Les nouveaux tribunaux
4 octobre 2020: Les Grandes Conférences Liégeoises ont invité Jean-Dominique Michel, "Covid-19 anatomie d’une crise"
Il était question d'une rhétorique douteuse...
Salutogénèse, Intelligence, valeur et action... Dérapage, avocat du diable, qualité du message, point de vue discordant, critique, débat et polémique
Perte de repères. Voici le début qui me paraît néanmoins intéressant:
Le cordon sanitaire aux Pays Bas avec Thierry Baudet
Pedro Almodovar, son dernier film et l'extrême droite en Espagne
Commentaires
Crise politique ou crise sanitaire?
Et si c'était un mix des deux entre ceux qui pensent de manière particulière et d'autres en généralistes qui voient les choses globalement.
Ces chiffres ont tous une pertinence, mais pas la même selon la spécialité des experts qui s’expriment. Ils ne sont d’ailleurs pas d’accord entre eux sur l’analyse de la gravité de la situation. Le chef de clinique aux Cliniques universitaires Saint-Luc, Jean-Luc Gala, suscite par exemple l’agacement de confrères cliniciens, car il estime que les interprétations faites par les experts sur les statistiques ne correspondent pas à la réalité qu’il observe sur le terrain, dit-il, dans les hôpitaux. Or, il se trouve que ces cliniciens, infectiologues, ont un contact immédiat avec le patient, sa famille, et le personnel soignant, déjà à bout après la première vague, et qu'ils en redoutent une deuxième.
Le taux de reproduction (Rt), l’ami des épidémiologistes
A deux jours d’un Conseil national de sécurité, comment s’y retrouver ? Suivez le guide.
Un épidémiologiste n’est pas un praticien de la médecine. Il ne rencontre pas les patients COVID-19. C’est un médecin qui étudie la propagation des épidémies, d’après des modèles mathématiques. Pour un épidémiologiste, c’est le taux de reproduction du virus qui est l’indicateur numéro 1. Il s’agit du nombre de personnes qui peuvent être infectées en moyenne par une personne porteuse du virus. Sciensano le définit comme "une estimation de la contagiosité qui est fonction du comportement humain à un moment précis et des caractéristiques biologiques des agents pathogènes (le virus)". Les épidémiologistes considèrent qu’une épidémie devrait se poursuivre si Rt a une valeur supérieure à 1 et diminuer si Rt est inférieur à 1. Il est actuellement de 1,3.
Le modèle utilisé pour l’estimation du taux de reproduction pour la Belgique se base sur le nombre d’hospitalisations. Pour l’estimer par province, Sciensano se base sur le nombre de nouveaux diagnostiqués par des tests de laboratoire. L’avantage, pour l’institut de Santé publique est que ces modèles sont complémentaires.
Il faut également distinguer le taux de reproduction de base (RO), du taux de reproduction net (Rt) : le premier indique combien de personnes un individu infecté contamine lorsque personne d’autre n’est encore infecté – en d’autres termes, il indique le degré de contagiosité du virus au " moment zéro ".
Le calcul du R0 repose sur l’hypothèse que personne n’a encore acquis d’immunité contre l’agent pathogène et qu’il n’existe pas de mesures de protection contre la contagion, telles que les vaccins ou la limitation des contacts sociaux. A priori, le R0 indique le potentiel épidémique d’un agent infectieux. Le Rt est le taux de reproduction net, qui désigne le taux de reproduction à un moment donné, tenant compte de mesures restrictives éventuellement prises.
"Dr Coppieters, j’ai la migraine"
Yves Coppieters, l’invité régulier des émissions d’information à la RTBF, est épidémiologiste et médecin en Santé publique. Il ne rencontre jamais de patient. Ce n’est pas la peine de lui écrire, comme des centaines de Belges, à propos de symptômes personnels, d’une migraine ou d’une constipation. Il explique les différences de vision entre épidémiologistes et cliniciens : "Tout dépend des disciplines et de son public cible. Certaines ont pour public cible l’individu, la personne. Ce sont les cliniciens, les infectiologues, qui sont en contact avec les patients. Leur unité de mesure est bien la personne. En épidémiologie ou en santé publique, on n’est pas à l’échelle de l’individu, mais à l’échelle de la communauté. Les visions sont donc déjà différentes par rapport à cela."
La méthode de travail est statistique et mathématique : "L’épidémiologiste ne fait pas un diagnostic clinique, il va plutôt analyser ça à l’échelle d’une base de données, avec plusieurs centaines d’individus, et sur base de statistiques simples, ou de modèles mathématiques, on peut prédire ce qu’il va se passer, et évaluer l’efficacité des stratégies", ajoute Yves Coppieters.
Pour l’épidémiologiste, la communauté et non l’individu
"En santé publique, on analyse les situations, les stratégies de prévention les plus efficaces à l’échelle de la communauté. On va suivre les répercussions de nos mesures sur la communauté, mais aussi sur l’individu. L’indicateur, à l’échelle de la population, c’est le taux de reproduction du virus (Rt) qui varie selon les méthodes de mesure" (ndlr : transmission dans la population ou hospitalisations, cfr supra). On travaille sur la base de données chiffrées, des hôpitaux, administratives… On observe ce qu’il se passe sur la base de bases de données qui sont des échantillons de la population, et on transpose ça à la population.
Le nombre d'hospitalisations, l'indicateur des infectiologues
Pour les experts de terrain, ceux qui suivent les patients COVID, il faut être très attentif à l'évolution des hospitalisations. A ce niveau là, on n'observe pas tant la contagiosité que la maladie. Nicolas Dauby est infectiologue au CHU Saint-Pierre. Pour lui, "il est indéniable que depuis deux, trois semaines, le nombre d'hospitalisations augmente de manière très importante dans la Région de Bruxelles-Capitale. On ne peut pas nier ces chiffres-là. Il faut prendre en compte les patients. Un peu de respect pour les patients qui souffrent de cette infection, pour les familles des patients pour qui les visites sont interdites. Dire que les cas n'augmentent pas alors qu'il y a des familles qui souffrent, c'est un manque de respect. Penser aussi au personnel soignant, les médecins, infirmiers et infirmières, aides-soignants, qui s'occupent de ces patients qui demandent une attention très importante. Tout cela génère beaucoup d'anxiété au sein des professionnels de la santé. Personne n'a envie de revivre ce que l'on a vécu au mois de mars. Il n'est pas dit qu'on va le revivre, évidemment, il ne faut pas dramatiser, mais si on peut limiter l'effet sur le système de santé en termes de nombre d'admissions par des gestes simples, je pense qu'il faut absolument prendre ces mesures."
L’incidence, un indicateur caméléon
L’incidence, désigne donc le nombre de nouveaux cas positifs détectés par 100.000 habitants. Elle est actuellement de 117. Le taux de positivité est la proportion de nouveaux tests positifs sur le nombre total de tests effectués. Sur l’ensemble Belgique, ce taux est en ce moment de 3,7% (mais il varie selon les provinces de 1,7 à 7,6%). Par contre, on ne peut pas comparer l’incidence actuelle à celle du mois d’avril. La base de comparaison n’est absolument pas la même : au début de l’épidémie, on ne testait que les cas symptomatiques, et le personnel soignant présentant de la fièvre. Aujourd’hui, les tests se sont élargis aux retours de zone rouge, aux départs en vacance, et à bon nombre de retours de zone orange. En moyenne, par jour, on a testé 38.000 personnes au cours de la semaine écoulée. A titre de comparaison, le 12 avril, au plus fort de l’épidémie, on était sous la barre des 7300.
Virologue, infectiologue, épidémiologiste, expert et experts
Tous les experts n’ont donc pas la même spécialité, mais ils sont trop souvent regroupés selon le même vocable. Ainsi, Jean-Luc Gala, logé à l’institut de Santé publique de l’UCL, a le titre de chef de clinique des Cliniques universitaires Saint-Luc, mais n’est pas infectiologue, comme l’est sa consœur Leïla Belkhir à l’UCL. Marius Gilbert est épidémiologiste géographe, chercheur FNRS à l’ULB. "Le problème, c’est qu’on nous catalogue tous virologues", raconte Yves Coppieters. "Moi, je ne suis pas du tout spécialiste du virus en tant que tel. Je suis spécialiste des dynamiques des épidémies, c’est différent", dit-il. "Ce sont bien sûr des disciplines différentes et notre objet d’observation est différent. Mettre tout le monde sur le label "virologue", c’est un problème. Donc, on m’attribue des compétences et on me pose des questions disciplinaires pour lesquelles je n’ai pas tous les éléments de réponse."
D'où l'importance, pour les médias, de qualifier correctement chaque expert, et de les interroger dans leur champ de compétence. Une chose réunit tous ces experts, malgré leurs différences : épidémiologistes, biologistes, virologues, ont tous intérêt à voir le virus contenu et maîtrisé, à défaut de disparaître et en l'absence d'un vaccin. Les cliniciens, eux, sont les seuls à voir les patients dans les yeux, ce qui n'a pas de poids statistique.
https://www.rtbf.be/info/dossier/epidemie-de-coronavirus/detail_coronavirus-epidemiologistes-virologues-infectiologues-pourquoi-ils-ne-sont-pas-tous-d-accord?id=10589357
Joëlle Montay l'explique:
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/00/3865260886.mp3
Écrit par : Allusion | 22/09/2020
Oui je l’ai écoutée ce matin. Le sujet et le contenu étaient similaires à celui présenté hier soir après le JT.
J’ai une interprétation différente de la tienne.
En fait il n’y a pas d’opposition entre les deux analyses et compréhension de l’évolution de la pandémie en Belgique.
Elles sont très étroitement liées.
Pour comprendre facilement de quoi on débat, il est parfois utile de considérer les situations extrêmes. Exemple:
Considérons Par exemple que seule la situation dans les hôpitaux serait analysée et constatée. Donc pas d’analyse épidémiologique. La réalité est qu’il y a un espace temps relativement conséquent (plusieurs semaines) entre l’évolution épidémiologique et la dégradation de la capacité de réponse des services hospitaliers. Donc pratiquement aux instants t0,t1,t2, etc De l’épidémie, la situation dans les hôpitaux est relativement calme et ne pose pas de soucis. Gérable donc.
Par contre si on regarde du point de vue de l’évolution des données épidémiologiques récoltées, aux t1, t2, t3 les signaux d’alertes sont déjà présents alors que les hôpitaux fonctionnent presque normalement. Les outils analytiques dont disposent les epedimiologues Sont inexistants chez les virologues et les responsables hospitaliers.
Donc ce n’est pas pcq mes voisins sont cons, malades et tout le reste que tous mes voisins sont dans cet état caricatural.
Les deux sont indispensables et complémentaires. Et fait très important tous les deux monitor l’évolution de la même manière cad en analysant des données différentes oui bien évidemment ces données sont très différentes.
Donc à mon avis la comparaison des approches différentes auxquelles tu fais allusion ne s’applique pas ici.
En économie les évolutions seraient analysées sur base des mêmes grands principes.
Exemple :
En France le cabinet du 1er ministre vient de publier une analyse de l’efficacité des réductions d’impôts ou aides de l’état accordées à des multinationales pour augmenter leur taux d’emploi. Résultat, chaque emploi Ainsi créé a coûté à l’état plus de 1.000.000 d’euros..... Conclusion du cabinet: une efficacité très insuffisante..... ce que les analystes savaient depuis le début. Ou est allé cet argent se demande le cabinet du 1er ministre ?
D’autres chiffres nous apprendraient que l’emploie a augmenté dans ces multinationales. Donc les deux constatations sont correctes. Mais elles montrent des réalités tout à fait différentes. Un épidémiologiste....n’aurait jamais recommandé en amont de donner tout cet argent pcq les données disponibles depuis 30 ans ne supportent absolument pas cette façon d’utiliser l’argent publique. Par contre dans ces entreprises l’augmentation même marginale du taux d’emploi a été perçue comme positive....
A méditer je suppose.
Écrit par : Don Quichotte | 22/09/2020
J'a! une approche d'un phénomène humain. C'est évident.
Toi, sociologique.
Moi, psychologique.
Quand on fait des comparaisons de situations, il faut faire attention de ne pas faire des amalgames.
Je connais depuis plus longtemps cette déviance d'une réalité qui prend tellement de vérités interprétées en fonction de ressentis très personnels.
Dans ce billet, il est dit
"Mais l'histoire manque de vie même si elle peut avoir une suite inattendue comme dans le livre de Robert Goddard "Le Secret d'Edwin Strafford"'.
Je ne peux que conseiller de lire ce livre dont je ne connaissais pas l'auteur et pas les oeuvres écrites.
Le livre était offert pour 2 livres poches achetés. Je n'ai pas été déçu au fur et à mesure.
Je n'ai pas encore terminé sa lecture. Le suspense n'est pas encore terminé à la 480ème page sur 732.
Tout tourne sur la psychologie des personnages qui se reflètent dans leur vie personnelle privée et publique.
Oui, il y a un lien entre les deux et c'est même très difficile de les dissocier.
Deux épisodes autobiographiques pour le comprendre. Tromperies familiales qui, transitent par des malentendus, des incompréhensions et qui finissent par s'étendre sur les vies entières des personnages par des désordres mentaux et des dépressions.
Rien de sociologique si ce n'est de pâle remords qui se reflètent sur peu de pages.
La sociologie n'étudie pas ce genre de perspectives.
Et par là, elle peut rater le coche dans des statistiques comme le dit Joël Montay sans avoir vu le moindre patient.
Les statistiques révèlent des pourcentages, des tendances relatives soi-disant aimpartieles mais jamais identitaires et individuelles.
Nous ne sommes plus au niveau d'un Etat. Tout est devenu identitaire sans mélange avec les voisins dans des pensées multiples.
On parle avec des pourcentages de dégâts collatéraux à ce niveau. Dégâts pour la personne, elle-même de 100% touché.
Non, pour moi, un individu a autant d'importance qu'un groupe d'individus.
Écrit par : Allusion | 22/09/2020
J'apprends l'anniversaire de 40 ans et la fin du journal "Le débat" en France.
Les raisons invoquées: Le changement de monde par la mondialisation
CHANGEMENT DE MONDE en 1980 Comment ne pas commencer un bilan des quarante années qui viennent de s’écouler par le phénomène qui englobe tous les autres : le changement de monde que représente la mondialisation - En 1980, nous en étions à la confrontation des blocs et à l’inquiétude que faisait naître l’expansionnisme soviétique. Le péril s’est brutalement dégonflé avec l’écroulement du régime
CHANGEMENT D’ÉCONOMIE La mondialisation est allée de pair avec la libéralisation des économies, l’ouverture sans précédent des marchés et un rôle démultiplié de la finance. La place de la monnaie dans la vie économique en a été profondément changée.
CHANGEMENT DE POLITIQUE Disqualification des totalitarismes, relance européenne, avancée de la coopération internationale dans tous les domaines : les années 1980-2000 avaient été placées sous le signe de l’optimisme démocratique. Les suivantes ont été celles du dégrisement et du doute, du choc du terrorisme à la crise financière et à la montée des populismes.
CHANGEMENT DE SOCIÉTÉ Un maître mot concentre les changements survenus dans la société au cours des dernières décennies : celui d’« individualisme ». Il a toutefois l’inconvénient d’être aussi équivoque, si ce n’est confus, qu’il est parlant. Marcel Gauchet s’efforce d’en préciser la teneur et de cerner la nouveauté très réelle que représente la « société des individus ».
CHANGEMENT DE CULTURE La notion de « postmodernité » avait été plébiscitée, au tournant des années 1980, pour qualifier la réorientation générale des expressions et des formes culturelles en train de se produire alors. Elle a perdu beaucoup de son autorité aujourd’hui, avec le recul, mais aucune autre ne s’est imposée à sa place.
CHANGEMENT DES MENTALITÉS Diagnostique d'une « crise de l’avenir » de 1980 qui n’a fait que s’amplifier et se radicaliser depuis. Nous n’en sommes plus à la mise en doute du progrès, mais à la crainte de l’effondrement. La préoccupation écologique est au cœur de cette perspective apocalyptique.
http://le-debat.gallimard.fr/
Plus spécifiquement: Internet, le Web
Écrit par : Allusion | 22/09/2020
«Les questions de personnes ne doivent pas prendre le pas sur le fond. Un signal fort c’est « surtout la capacité à boucler des accords, les uns avec les autres, mais les accords doivent respecter chacun. » dit Georges-Louis Bouchez
https://www.lesoir.be/326857/article/2020-09-22/negociations-federales-les-questions-de-personnes-ne-doivent-pas-prendre-le-pas
Écrit par : Allusion | 22/09/2020
Négociations fédérales: Georges-Louis Bouchez (MR) a accepté la note de compromis des préformateurs
Le président du MR est d’accord avec la proposition d’Egbert Lachaert (Open VLD) et de Conner Rousseau (SP.A).
Les préformateurs se sont mis d’accord mercredi sur les contours du programme du gouvernement fédéral qu’ils comptent mettre sur pied d’ici le 1er octobre, après avoir reçu depuis mardi l’ensemble des présidents des partis libéraux, socialistes, écologistes et du CD&V.
La proposition de compromis porte sur le social, les investissements dans les soins de santé, l’éthique, l’institutionnel et l’énergie nucléaire. Le président du MR, qui avait fait part le week-end dernier de ses réserves sur une série de points, a été reçu une seconde fois par les préformateurs. Il a donc marqué son accord sur les contours ainsi définis. La « Vivaldi » devrait dès lors entrer dans une phase de formation. Les sept partis pourraient se réunir en plénière afin de s’accorder sur l’identité du ou des formateur(s).
Qui pour diriger les discussions de formation finale de cette Vivaldi, et donc devenir Premier ministre ? Trois hypothèses circulent, autour des deux mêmes noms : soit Paul Magnette (PS) et Alexander De Croo (Open VLD) ensemble ; soit Paul Magnette seul ; soit Alexander De Croo seul.
Les préformateurs sont attendus au Palais à 18h30. Réponse, sauf surprise, dans le communiqué royal qui suivra.
https://www.lesoir.be/327072/article/2020-09-23/negociations-federales-georges-louis-bouchez-mr-accepte-la-note-de-compromis-des
Écrit par : Allusion | 23/09/2020
La chronique de Carta Academica: «Les femmes et le rejet de l’Autre»
Actuellement, à travers toute l’Europe, on observe un durcissement politique : les partis qui prônent le repli identitaire ont le vent en poupe. Montée des nationalismes et communautarismes, fermeture des frontières, diminution de la sécurité – de la solidarité – sociale, rejet de l’étranger, refus de l’autre. Ceci est concomitant avec un discours « politiquement correct » d’inclusion, de lutte contre la discrimination, de refus du refus de l’autre.
À cet égard, les combats en faveur de l’égalité entre hommes et femmes semblent singulièrement révélateurs, et les approches féministes particulièrement riches pour la réflexion. Pourquoi ? Parce que si l’on reconnaît que nos structures sociales ont été conçues par et pour des hommes (une situation historiquement avérée) et que, malgré des évolutions saluées et salvatrices, le masculin y est encore considéré comme l’universel et le supérieur (un élément sociologiquement démontré), on s’accordera sur le fait que, dans ce système, la femme est forcément l’Autre – par définition.
S’engager contre les inégalités
On peut dès lors réagir aux tendances actuelles en déplorant voire combattant les inégalités – c’est-à-dire en s’opposant aux conséquences données à cette altérité. On s’inquiétera alors, notamment, du backlash que connaissent actuellement les droits des femmes : ce phénomène qui frappe les Autres radicalement autres est en effet révélateur du péril que courent tous les droits fondamentaux, même ceux qui semblaient fermement établis.
Le terme backlash (« contrecoup », en français) désigne, au sens le plus général, une réaction conservatrice à l’une ou l’autre transformation progressiste : un groupe, dont le pouvoir s’est trouvé ébranlé voire perdu suite à l’un ou l’autre « progrès social », résiste à ce changement et tâche de reconquérir ou raffermir sa position dominante. Ceci peut passer par des actions aux effets concrets ou rester cantonné au niveau discursif – les voies diffèrent, d’actes de violence à la mobilisation associative, de mesures politiques à la ridiculisation dans les médias (1). À titre d’exemples, pensons au César octroyé à Roman Polanski en 2020, que d’aucunes ont qualifié de réaction au mouvement #Metoo, ou aux attentats commis par les incels (ces involontary celibates masculins qui ont tué des femmes, au Québec notamment, au nom des conséquences alléguées du féminisme sur les droits des hommes), considérés comme un ressac de la plus grande présence des femmes dans la sphère publique ; d’autres encore ont montré que, plus généralement, l’attention médiatique à l’égalité était suivie par une décrédibilisation du discours féministe (taxé d’irrationnel ou jugé infondé) sur les violences envers les femmes.
L’affaire Weinstein… n’est pas l’affaire de tous
La critique de ce backlash, comme les réactions visant à affermir ou du moins maintenir les droits de toutes et tous, est évidemment cruciale. Le discours politique excluant l’autre évoque certaines tendances et de grands drames, esquisse une régression à l’heure pourtant où un progrès restait encore indispensable – et, les femmes étant constitutives d’une altérité radicale dans la société qui est la nôtre, leur situation et l’état de leurs droits constituent indéniablement une jauge précieuse, qu’il est pertinent et même indispensable de consulter sans cesse.
En effet, et sans pourtant confondre des luttes diverses et singulières, on réalise qu’en évoquant les discours qui tournent les féministes en dérision, on retrouve certains des arguments opposés aux LGBTQI+ qui militent pour une meilleure reconnaissance, ou aux antiracistes qui travaillent à la décolonialisation de l’espace public (que d’émotivité, quel manque de mesure, que d’imprécisions historiques, quel attachement sensible à un symbolisme périmé, quelle inadéquation stratégique). De même, en esquissant la liste des « reproches aux femmes » qui ont suivi les avancées obtenues par les féministes (avec d’autres démocrates), on s’approche de la litanie consacrée aux personnes d’origine étrangère, a fortiori à celles qui sont en situation de migration : elles non plus ne prennent la place de personne ; elles aussi sont perçues comme une catégorie, un groupe, alors que les hommes sont présentés dans leur individualité ; elles aussi, peut-être, à la marge pourtant, viennent menacer un « ordre établi ».
S’interroger sur l’altérité
Sans renoncer pour autant à cette première réaction de mobilisation et de vigilance, on peut aussi dépasser la seule indignation face aux inégalités en (re)lisant les féministes. Pareille relecture permet en effet de mieux comprendre la coexistence actuelle entre les dangers que court l’égalité, d’une part, et le discours lisse et policé d’inclusion qui semble s’imposer, d’autre part – un discours souvent contredit d’ailleurs par l’absence de tout changement véritablement perceptible.
On repensera ainsi aux travaux de Kimberley Crenshaw, célèbre juriste et philosophe féministe et antiraciste des États-Unis qui a notamment montré, dans un article fondamental paru en 1987 déjà (2), à quel point le droit de l’anti-discrimination protégeait mal les femmes noires. Qu’en retenir ici ? Que quand elle plaide pour une refonte du droit, Crenshaw dénonce la façon même dont sont pensés la discrimination et les mécanismes qui visent à la contrer – tant les catégories sont pensées in abstracto par les autorités comme par certains mouvements militants, sans considération pour le vécu des personnes que le droit vise pourtant à protéger : les groupes « à ne pas discriminer » sont définis de l’extérieur, d’une façon qui, souvent, correspond mal à la réalité. Affirmer ceci n’exclut aucunement le fait que les unes et les autres puissent se vivre comme membres d’un groupe, s’organiser ou se définir comme telles : il s’agit de pointer que les contours de ce groupe et la façon dont il sera traité (voire protégé) sont établis de foris, du dehors. Pour le dire plus largement, l’un des enjeux pointés par Crenshaw est celui du qui. Qui définit les groupes. Qui décide qui est l’autre.
C’est très exactement la question qu’a traitée Christine Delphy dans un ouvrage paru en 2008 (3). De Platon à Lacan, de Bartolomé de Las Casas à Lévi Strauss, la question de l’altérité a occupé les philosophes au cours des derniers millénaires mais Delphy la pose là en des termes qui me semblent tout particulièrement pertinents aujourd’hui : elle nous invite à penser à ceux qui sont « autres que les autres » – aux « uns » qui dessinent la frontière entre un « nous » qu’il n’est pas nécessaire de désigner ou définir, d’une part, et ceux qui ne font pas partie de ce « nous », d’autre part. Sans avoir à adhérer à l’ensemble des positions soutenues par Delphy (dont certaines ont d’ailleurs défrayé la chronique), il semble aisé en effet d’admettre qu’il ne peut y avoir de différence sans… référence. Il est crucial dès lors de s’interroger sur « qui sont ces “uns” » plutôt que de mettre toujours la barre sur les autres, qu’on rejette tout en clamant qu’il faut les admettre et les protéger. Avant d’accueillir et d’organiser la différence, il paraît indispensable de conscientiser comment et pourquoi on la définit comme telle.
Ceci n’équivaut pas à un déni des singularités mais, bien plutôt, à leur prise en compte – non de l’extérieur mais par l’écoute rigoureuse et l’échange sérieux, de façon à ce que les catégories, indispensables sans doute à toute organisation sociale, soient définies démocratiquement, par toutes et tous, et non par quelques happy few. Lesquels peuvent plus difficilement, me semble-t-il, se draper dans un discours d’inclusion policé et politiquement correct à partir du moment où l’on pose la question du dess(e)in de cette altérité dont ils défendent… le maintien. Pour qui d’autre qu’eux-mêmes ?
https://plus.lesoir.be/327040/article/2020-09-26/la-chronique-de-carta-academica-les-femmes-et-le-rejet-de-lautre
Écrit par : Allusion | 27/09/2020
Le Luxembourg est le pays européen le moins vulnérable à la crise, devant l’Allemagne et le Danemark
Notre voisin, le Grand-Duché du Luxembourg est le pays d’Europe le moins vulnérable à la crise du Covid-19 sur un plan économique et sanitaire. Il fait ainsi mieux que l’Allemagne ou encore que le Danemark, souvent présentés comme des exemples. C’est ce qu’indique l’étude de l’agence de notation allemande Creditreform Rating AG.
Sur l’Index de vulnérabilité à la pandémie, le Luxembourg reçoit une note de -0,65 point, soit la plus faible des 28 pays étudiés (l’Union européenne et le Royaume-Uni). Pour balayer entièrement les risques possibles d’un pays face à la pandémie, l’agence de notation s’est basée sur 17 facteurs, répartis en 5 grandes catégories :
Structure économique (ouverture commerciale, contribution du tourisme au PIB, intégration dans les chaînes de valeur, part des industries dans le PIB, part des microentreprises)
Marché du travail (nombre d’indépendants, nombre d’emplois précaires)
Système de santé (nombre de décès de la grippe, nombre de lits en soin intensif/habitants, personnel de soins de santé disponible, espérance de vie)
Population (densité de population, pourcentage de personnes âgées)
Capacité de mobilité pour les travailleurs (télétravail, garderie pour les jeunes enfants, accès à internet depuis la maison, compétence numérique).
Bien que le Luxembourg ne soit premier dans aucune de ses catégories, il signe un beau score pour la mobilité des travailleurs, la population et le marché du travail. La structure économique du pays est toutefois considérée comme fragile. Selon l’Observatoire de la compétitivité, ce serait lié à ‘l’ouverture au commerce international et une forte intégration dans les chaînes de valeur internationales’.
L’Allemagne se classe 2e dans cet index de vulnérabilité. Le pays offre par contre le meilleur marché du travail et les meilleurs soins de santé, mais est très mal classé sur les facteurs de risque dans la population. En effet, plus de 20% de la population a plus de 65 ans, ce qui augmente le risque de décès liés au Covid-19. En comparaison, le Luxembourg ne compte que 15% de personnes âgées dans sa population.
Et la Belgique?
Notre pays se retrouve 13e du classement. Il est donc loin d’être le pays le plus vulnérable de l’Union européenne. Le système de santé belge, si décrié, se classe 6e, avant même le Luxembourg, mais juste après la Grèce. En outre, notre pays possède la 7e meilleure mobilité des travailleurs. Par contre, la Belgique possède l’un des marchés du travail les plus risqués.
Cette étude ne prend pas en compte la présence directe du Covid-19 dans le pays. Le classement ne prend donc pas en compte le nombre de contaminations par 100.000 habitants ou encore le nombre de décès. Cela évite donc de comparer des chiffres qui ne sont pas comparables. Par exemple, le nombre de contaminations est fortement lié au nombre de tests effectués. Moins le pays fait de tests, moins il relève de cas positifs, c’est donc un facteur non pertinent. Pour le nombre de décès, idem, tous les pays ne comptabilisent pas les morts de la même manière.
Voici les chiffres de la surmortalité durant la 1ère vague: la Belgique en mauvaise posture
Mais pour savoir si l’index a réellement vu juste, il faudra attendre une nouvelle évaluation. Lors de la première vague, le Luxembourg est resté relativement épargné. Ce n’est par contre pas le cas pour ce second pic de contaminations en Europe. Le Luxembourg compte à présent plus de 800 cas quotidiens de coronavirus alors qu’il en recensait moins de 200 en avril dernier.
La semaine dernière, le gouvernement luxembourgeois a opté pour un reconfinement partiel. Les bars et restaurants doivent fermer, tout comme les cinémas, les salles de sport et les foires. Les rassemblements sont limités, un couvre-feu est décrété et une bulle sociale a été mise en place pour les 20 prochains jours
https://fr.businessam.be/le-luxembourg-est-le-pays-europeen-le-moins-vulnerable-a-la-crise-devant-lallemagne-et-le-danemark/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_soir_vers_un_assouplissement_a_noel_tout_nest_pas_encore_joue_cette_start_up_qui_veut_briser_le_monopole_des_notaires_quels_sont_les_pays_qui_resistent_le_mieux_a_la_crise&utm_term=2020-12-01
Écrit par : Allusion | 02/12/2020