Le caractère social à l'heure du Covid (18/09/2020)

9.PNGAvec le Covid, le caractère social transite de plus en plus par les réseaux sociaux virtuels et rarement dans les rencontres physiques.
Dans l'opération Covid, tout se ligue pour détruire toute idée positive dans l'isolement, l'exil du télétravail dans un bal masqué et des règles de distanciation. 
Les tables de discussions n'existent plus que via les réseaux sociaux dans une confrontation anonyme qui deviennent un endroit virtuel où on règle ses comptes avec les autres et même avec soi-même. Bien sûr qu'il y a des efforts de solidarité mais c'est au forcing.
Le social et même le socialisme ont perdu des plumes dans une situation conflictuelle prémâchée et embourbée dans une propagande exorbitante autorisée par une liberté d'expression à la recherche de similitudes de pensées mais sans plus accepter toutes idées concurrentes. Sur fond de ressentiment social, monte une vague populiste qui conforte les régimes autoritaires. Désormais, l'on-line des ventes en direct explose. En Chine d'où tout est venu, on y ajoute cartons et avions pour transporter toujours plus de leurs productions à bas prix en oubliant les règles écologiques.
Les clashs entre personnalités fortes sont devenus dès lors presque un naturel de vie covidienne.

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Au Liban

Dans un Liban exsangue, le témoignage de la libanaise Joumana Hassad après le chaos de Beyrouth, m'a beaucoup fait réfléchirpodcast. Dans sa colère immense, elle ne voulait plus de compromis d'une démocratie partagée entre communautés diverses qu'elle a toujours connu dans son pays. Le communautarisme par sa gestion confessionnelle l'a poussé, si je la comprend, à verser dans une sorte de "démocrature" avec un régime fort qui sait prendre des décisions sans contraintes excessives pour les obstruer. Je ne pense pas qu'elle pensait à ce qu'il en adviendrait si cela devenait une réelle dictature. "L'oxymore démocrature est un mot à la mode dans le discours politique, un mot-valise composé de démocratie et de dictature. Le slogan est destiné à exprimer une intention critique: telle prétendue démocratie n'est en réalité pas de vraie démocratie" dit Wiki.

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En France

Commençons par un extrait d'un ancien cactuspodcast.

5.PNGDonner du sens dans un monde où règne l'argent comme moteur pour créer une utilité et une nécessité par des désirs exacerbés et imaginatifs que prône tous les acteurs politiques.
N
ous passons "D'un monde à l'autre" d'après une coalition ou confrontation d'idées parallèles entre Nicolas Hulot et Frédéric Lenoir qui prône "un monde où les joies profondes seraient plus désirées que les plaisirs éphémères, un monde plus équitable, plus fraternel, relié à la Terre par les révolution des consciences". Comme c'est bien dit mais comme on en est loin et les réseaux sociaux ne sont pas plus synchro. Après une intro de Josef Schovanec, ils en parlaient

podcastpodcast.
Dans un République parlementaire et présidentielle comme la France, la question se posait "Et si la crise sanitaire faisait vaciller notre démocratie ?". Le premier commentaire répondait par « notre démocratie » ? Quelle démocratie ? Ce sont les « démocrates » américains qui orchestrent cette gigantesque escroquerie en ce moment pour essayer de faire redémarrer avec l’aide du PC chinois la « mondialisation » en panne, surtout côté finances ! Ce qu’ils appellent démocratie n’est qu’un simulacre électoraliste destiné à faire croire aux gogos qu’ils n’ont que ce qu’ils méritent puisqu’ils choisissent des chèvres".

Dans son livre "Passions", Nicolas Sarkozy racontait les prémices de son élection, ponctuées par un démarrage sur les chapeaux de roues des ventes en librairie. Il répondait à un journaliste au sujet de son livre de mémoires à l'Elysée, « Le Temps des Tempêtes »" en disant «Ce que j’aime, ce n’est pas la politique, c’est la vie, c’est l’action». Essai à nouveau couronné de succès en librairie. Les leaders apparaissent dans une parodie entre animaux de bonne compagnie.
L
es chèvres sont la nourriture préférée des lions dans une démocratie bercée par un fond de dictature. 

D'après ce billet récent, plus de 80% de la population serait pour un régime fort. Il n'y aurait plus que 30% de gens qui apprécient la sociale démocratie. Le divorce entre la gouvernance par représentation et la population est consommé.
Au vu d'une analyse plus profonde d'une telle situation, pense-t-on encore entrer en politique par la grande porte de la sociologie ou au contraire par la petite de la psychologie? 
Un indice, les
Français n'aiment pas les riches et les élites. Cela vaudrait-il dire qu'ils s'aimeraient? Je n'en suis pas sûr. 
"
Les jeunes veulent à tout prix faire la fête". Contrairement à ma génération d'un autre siècle, ils veulent vivre au présent, avoir tout et tout de suite. La mort n'est plus un souci majeur quand on fait la fête en vivant intensément. Je parlais récemment, du club des 27 dans "Le Magasin des Suicides". Ce vendredi, l’œil de Françoise Baré en parlait comme un mythe dans la normalité: podcast. Savourer l'instant,  comme je l'écrivais une jour, d'accord, mais un à un, en séquence, en aléatoire au hasard du temps le plus opportun mais pas en parallèle. A l'époque, on se construisait son avenir par petites couches successives et on parvenait à épargner pour une fin de vie qui pouvait être difficile.
Les idées reçues, parfois fantasmées en secret à la recherche d'un monde différent à sa propre mesure, l'ont remplacées. Quoiqu'on dise, l'uniformité des opinions dans un consensus n'existe plus et c'est peut-être tant mieux. 
Cette année 2020, l
e Covid a rendu l'ambiance de plus en plus délétère et le calumet d'une paix dans une vie publique compressée au privée, a été déterré pour faire place à une violence larvée à coup de mots dont on ne cherche même plus le sens original.
Désormais, i
l faut être un adorateur inconditionné de politique pour en faire une profession sur la place publique quand la vie privée s'y est immiscée insidieusement.
Dans les réseaux sociaux, l'autodiscipline du respect de l'autre a tourné au vinaigre jusqu'à la paranoïa dans laquelle on a perdu jusqu'au besoin de se saluer avant de déballer son égo, ses idées et ses invectives par le menu comme on le fait pourtant dans n'importe quel sport de combat.
Bien sûr qu'il faille une opposition à tous les concepts de base. Mais cela ne pourrait pas apporter le chaos en suivant le rite de la liberté d'expression sans restriction.
T
outes entreprises et idées humaines sont critiquables et doivent exister démocratiquement mais sans perdre la tête face aux ressentiments.
L
'opposition est toujours constructive même au risque de devenir paradoxale dans une ambiance trop personnalisée.
S
e supporter soi-même est peut-être l'étape initiale.
R
echercher les différences d'idées me parait plus intéressant que les repousser pour que le courant électrique passe plutôt qu'une opposition avec des applaudissements hypocrites.
Il faut admettre que d
ès qu'on écrit une ligne, elle contiendra un potentiel d'attaques à cause du choc de cultures et des pensées.
P
as d'autocensure, pas de tabous préalables, pas de censure, juste une conscience du risque à prendre en compte. 

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En Europe

0.PNGSa représentante, Ursula von der Leyen vient d'exposer son discours de l'Union en bonne suffragette entre deux feux ardentspodcastentre le marteau et l'enclume.

Beaucoup d'ambitions s'y reflètent au programme mais dans le calme devant une assemblée plus parsemée que d'habitude.

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"Objectif détrôner Trump ou Covid-19?", est un article que j'avais commencé en pleine évolution des retombées de ce qu'on pourrait appeler "l'épopée Trump" dans un pays qui est aujourd'hui au bord d'une guerre civile larvée, tellement le clivage entre deux Amériques est fort..
P
our Donald Trump, "Biden est contrôlé par des forces occultes. C’est un homme faible, il a été faible toute sa vie. Il ne devrait pas être candidat à la présidence".
L
ors de son lancement dans la bataille à la présidence, je me doutais qu'il allait arriver en finale. Tout était en place pour qu'il y arrive rien que par le slogan "Make America great again".
E
t j'ai quelques craintes sur le potentiel de résistance de Joe Biden pour résister à Trump dans des débats qui sortiront très vite du fond essentiel des problèmes et redescendre dans les tripes, voire dans les talons. Il a plusieurs femmes dans électorat. Pourtant, les femmes pour lui sont des faire-valoir idéales en plus de les avoir renvoyé dans son lit.
I
l a demandé à plusieurs chanteuses comme Céline Dion de venir chanter lors d'un de ses meetings. Ce qu'elles ont pour la plupart refusé avec un ressentiment chargé de haine par Trump. Mais la gloire et la force attirent et elle attendent en rut leur tour, tout comme les biches devant les combats des mâles cervidés.  

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Tout devient politique. Le port du masque ou son refus devient un moyen de clivage entre ceux qui veulent garder leur autonomie par principe dans un pays libertaire si pas libertarien prêts à la préserver par des amendements de la Constitution qui permettent cette situation avec les armes à la main. Le gars qui a tiré dans la foule pour éliminer deux ou trois manifestants, se trouvait présent à une place d'honneur dans un meeting de Trump comme le montrait les photos de Paris Match à Kenosha.    Que représente encore une démocratie dans un monde où les réseaux sociaux sont là pour envoyer des messages subliminaux de malaise en continu?
S
i on cherche ce mot "démocratie" dans Wiki, on remarque tout de suite à quel point le concept de liberté a évolué. Comment la crise a été ressentie et traitée dans le monde, est peut-être résumé dans ce podcastpodcast.

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En Biélorussie

L’œil de Pierre Marlet veille avec un certain recul dans le temps pour comprendre le combat d'arrière-gardepodcast

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En Belgique

0.PNGFin janvier, j'avais écrit "Une histoire belge de malentendu" dans lequel il était question des différences d'approches des problèmes de sociétés entre le Nord et le Sud du pays dans un clivage gauche-droite reflété souvent dans le site daardaar.be qui traduit en français, les sentiments exprimés en Flandres. 
 
En Belgique, jusqu'ici, c'est statu quo avec des partis qui se consultent sans trouver le ciment nécessaire.
D
ans une démocratie parlementaire comme la Belgique, quand il n'y a pas d'accord sur tout dans une proportionnelle avec une majorité confortable, il n'y a accord sur rien avec comme seule alternative de rester dans l'opposition. Cette manière est quasiment révolue avec les réseaux sociaux qui ont pris la parole. Les mois de statu quo de période de gouvernement en affaires courantes n'ont pas pu perdurer pendant cette crise du Covid. Cela a a dû déboucher que sur une prise de pouvoir dans l'urgence. Plus d'hystérie du risque zéro, il a fallu vivre avec ce risque inconnu qui venait d'ailleurs, accepter l'instabilité et au besoin la défier dans ses derniers retranchements.
Dans l'épisode Annie Cordy, l
'histoire de la Belgique était rappelée dans le documentaire "Moi, Belgique". 

Depuis, "Le CD&V en pleine crise identitaire et existentielle", dit daardaar.be.

La présidente du NVA, Cieltje Van Achter interrogée, donnait son avis podcast.

Bien sûr qu'il y a des principes qui restent immuables comme le raconte Bertrand Hennepodcast.  

Les oppositions idéologiques se sont renforcées dans leur extrémisme.
L
e principe de base, pluraliste et universel: "La liberté de quelqu'un s'arrête là où commence celle de quelqu'un d'autre" ne suffit plus si elle ne s'associe pas à une volonté de trouver quelques solutions ensemble après avoir soi-même étudié leurs tenants et leurs aboutissants.
Plusieurs forums et débats mènent au clash. Jusqu'aux politiciens sont bousculés dans leur projets et s'ils ne comprennent pas que la boîte de Pandore créée par réseaux sociaux est bien ouverte, ils s'auto-éliminent comme ce fut le cas expliqué par Bertrand Henne dans les Coulisses du pouvoir podcast.

0.PNGDans cette cage aux fauves que les forums sont devenus, les faibles s'auto-élimineront dans une confrontation de plus en plus dure. Une coalition est toujours emprunte de duplicité à exploiter pour des intérêts personnels dans des crises constitutionnelles.
 En fait, être bisounours, c'est fini. Mais il faut garder le respect de son interlocuteur même si cela peut être dur à accepter par lui.
Les limites à observer de ce qui est acceptable, j'en ai vu l'évolution, et ce qu'il en subsiste se tourne vers les extrémismes dans les réseaux sociaux.
H
abitué des forums depuis plus de 15 ans, je m'attendais depuis longtemps à cette évolution logique. La seule solution, c'est de résister coûte que coûte avec l'humour sous toutes ses formes et en prenant du recul.
Des
pompiers pyromanes sont du parcours. A l'insulte, trouver la réponse adéquate c'est sans ajouter de surenchère et sans envenimer une conversation qui prendrait des allures de mauvais aloi.
S
ocrate disait "connais-toi toi-même"... Platon, "connais les autres avant de te confronter avec les idées (depuis le début, j'ai fait partie des platoniciens "Connais l'homme pour mieux te connaître")... Aristote espérait trop que la sagesse l'emporte dans les rapports humains. L'homme est un loup pour lui-même et pour les autres. De maître à élève, ces philosophes grecs ont interprété dans les contacts formels d'homme à homme, les signes que nous vivons aujourd'hui dans la virtualité.
E
ntre les deux versions, tellement d'opportunités à y retrouver.
Bart De Wever dit en parlant du pays: «Je ne peux plus appeler ça une démocratie»

N'est-il pas à côté de ses pompes avec ses idées soi-disant évolutionnistes qui ne tiennent pas la distance alors qu'il va dans la direction de la division du pays par la confédération? Tellement simpliste, cette idée de couper les ponts de ce qui dérange...
Son frère, Bruno et lui ont une formation d'historien et ont grandi dans une famille nationaliste flamande et cela explique l'idéologie séparatiste qu'ils soutiennent.
"L
’avènement d’une coalition Vivaldi sera une catastrophe pour la Flandre", dit-il normalement puisque son horizon s'y serait limité. Un gouvernement Vivaldi était bien choisi. Cela avait de la classe et un petit goût musical entraînant.

Cela a pris cette formepodcast

Un retour dans le rétroviseur.

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Alors le peuple belge se perd entre les mystères et les peurs qui l'accompagnent. Les carrières politiques sont très brèves, limitées entre les mamelles de la conjecture à gauche et de la conjoncture à droite.

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Réflexions générales

0.PNGLa démocratie a toujours contenu les germes de sa propre destruction et c'est ce qui constitue sa fragilité. Les réseaux sociaux ne semblent plus se retrouver sur la même ligne d'une volonté sociale.

J'ai déjà exprimé quelques ressentis dans "Le Syndrome d'Eriofne". La curiosité de la population envers les idées neuves est toujours manifeste mais elles doivent se renouveler en chacun mais pas quand elles ne viennent pas d'elles-mêmes. Elles dureront peut-être l'espace d'un matin ou durer une éternité dans une morosité persistante qui suit une crise. C'est un tort que seuls l'humour et la parodie peuvent améliorer.  
L
es journalistes sont au milieu du gué entre dirigeants et administrés pour tenter d'expliquer l'inexplicable. Tout comme les historiens de professions, ils n'ont aucune autre obligation que d'informer au mieux mais pas de résultat ni en politique ni ailleurs. Ils en sont les notaires tandis que les économistes, les lobbies et les scientifiques de tous poils sont à la manœuvre en initiateurs. Les faire confiance quand il n'y a pas moyen de faire mieux. Les politiciens seront chargés de trancher et prendre des décisions à leurs risques et périls.
D
es milliers de noms célèbres existent dans les livres d'histoire et dans les pages du dictionnaire mais ce sont les millions d'autres clients qui n'auront que des retombées de leurs idées et sans en être imprégné autrement que par le choix d'un parti pris idéologique plus psychologique que sociologique et en votant à terme échu pour une cause et un projet de société dont ils ne pourront imaginer les réels impacts comme le ferait un bureau du plan.

J'ai choisi d'évoluer pour ne pas stagner en changeant de pseudonyme puisque le nom propre est une identification trop rigide.

Qui d'ailleurs analyse encore par le menu, ces opérations de représentations après coup? Des journalistes d'investigation et les lanceurs d'alertes peut-être. La manœuvre n'est pas bien vue et jugée. Alors, certains le font dans la globalité via des statistiques de rentabilité en perdant toutes les "finesses psychologiques" de caractères.
9.PNGLe problème actuel c'est que l
a rentabilité de chacun (et non globale) est aujourd'hui mis en défaut alors que la productivité attend en sommeil involontaire et forcé. Qu'en tirer de manière argumentée par des statistiques faussées dans cette situation d'exception? Les statistiques ne révèlent que les tendances avec quelques indices paramétrables.
L
e mystère de la démocratie se cache derrière des artifices de calcul et derrière des ombres d'un savoir à la transparence imparfaite. C'est son plus gros défaut. Percer les secrets intimes d'une population demande aussi beaucoup plus d'effort, de temps et de débats.

Dans quelques années, en espérant le parasite Covid perdu dans les alcôves de la pensée, les historiens reprendront cette période dans un langage très personnel. Ils n'écriront pas l'histoire, ils se contenteront de passer au crible leurs archives pour peaufiner les théories existantes de ce qu'est ou a été une situation espérée démocratique. Ce qu'elle deviendra ensuite potentiellement par extrapolation en fonction des idéologies du moment en acteurs d'après coup se retrouvera chez les penseurs futurologues qui diront béatement "Pas de futur sans passé. Donc le passé avait raison puisqu'il ne pouvait pas faire autrement devant le fait accompli". Mais l'histoire manque de vie même si elle peut avoir une suite inattendue comme dans le livre de Robert Goddard "Le Secret d'Edwin Strafford"'..
9.PNGC
omme toutes les idéologies évoluent avec le temps et les idéologues précéderont les jugements en échos de tous les suiveurs que l'on retrouve dans les réseaux sociaux.

J'aime beaucoup les rencontres avec les invités qui se déroulent quotidiennement dans le 28' d'ARTE. Le rire ne les a jamais quittés. Cette semaine, Emmanuel Carrere, d'un air détaché, se trouvait face aux ténèbres dans son livre "Yoga" alors que la veille, Charlotte Gainsbourg et Gaspar Noé préféraient sortir un court métrage "Lux Aeterna" relatif au chaos dans lequel l'improvisation, la folie et le génie du cinéma s'associaientpodcast.

La vie c'est dans la diversité d'opinions qu'il faut en chercher le suc, pas chez les croyants rêveurs d'un autre monde possible.

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Retraité, je porte des lunettes et elles sont les seules attaches en les pinçant sur mon masque pour arriver à tenir sur la figure et me permettre ainsi de respirer l'air qui provient du dessous de mon masque.

Je suis devenu un coût pour la société qui n'a qu'une rentabilité dans ses achats, alors il faut choser et utiliser tout ce qui reste: lunettes et masque. 

Un personnage suffisamment important et intelligent pourrait-il en sortir avec des idées plus géniales que celles fournies sur un plateau de la politique en opposant gauche et droite, riche et pauvre, percées par les conjectures et les conjectures fournies par une votation démocratique au préalable?

C'est une bonne question. Je me remercie de l'avoir posée.

Le sang neuf devra peut-être détruire ce qui était prévu dans les programmes. Faudra-t-il les amender ou les réécrire avant qu'une nouvelle épidémie ne se présente. Etre partisan, c'est aussi accepter être court-circuité par des nécessités et des obligations de gouverner non prévues pour que tout recommence.

Comme le disait Sarkozy avec la voix de Gerra "j'ai pas changé"

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Quelques élucubrations imaginatives.

Pour éviter les pièges sans issue d'une démocratie qui pourrait mourir par l'usure du temps, le vote par un tirage au sort ne serait-il pas la solution de secours?
E
st-ce être apolitique de proposer cette solution?
C
omme le disait Antoinette Spaak qui vient de céder le pas, "En démocratie, on est obligé d'écouter tout le monde, même les cons".
L
e mot "conviction" commence aussi par le préfixe "con".
En politique, le charisme donne l'impression d'avoir un esprit hardi et entreprenant avec un peu d'arrogance et d'élégance dans des discours enflammés, l’œil pétillant en utilisant des slogans forts, des expressions latines pour justifier ses dires pour faire semblant qu'on s'appuie sur ce passé perdu dans les mémoires.
C
ela plaît à la populace émerveillée qui n'a pas à se retrouver seule avec les bonnes idées.
J
'ai toujours aimé les gens différents qui ne font pas comme tout le monde. Et oui, Ils sont parfois un peu autiste comme Josef Schovanec. Solitaires, ils voient et pensent les choses se résolvent sous un autre angle. La dernière bulle de Josef parle des citadins qui émigrent vers les campagnes, ce qui est possible aujourd'hui grâce aux technologies et au télétravailpodcast et ainsi fuir la promiscuité des villes et résister au Covid.

Il y a deux ans, presque au même moment, j'écrivais "L'automne de la démocrature?" avec un point d'interrogation.

Le Covid n'avait pas encore montré le bout de ses antennes. 

« La victoire des démocraties a-t-elle été plus qu'un épisode d'un destin inexorable ? », pensait Raymond Aron.
 « La démocratie est le pire des régimes à l’exception de tous les autres », comme disait Churchill.
Dans la naïveté, imaginer un système de gouvernement tellement désirable que le monde entier allait s’y convertir. Et en ce début de XXI° siècle, les Printemps arabes de 2011, ont semblé, un moment, confirmer le caractère inéluctable de la démocratie.
Renée Fregosi dans un ouvrage "Les nouveaux autoritaires. Justiciers, censeurs et autocrates" pense le contraire. 
Le justicialisme est un populisme mobilisateur qui lance l’anathème sur les « élites » en l'accusant d’avoir trompé le peuple et en s’alimentant par le sentiment égalitariste des moins instruits  qui auront le sentiment de n’avoir aucune prise sur les événements dans un idéal de justice « abstrait, immédiat et total », fondé sur un ressentiment profond et diffus » avec les slogans : « justice pour le peuple, châtiment des coupables ! ». L'abnégation donne la mesure de l'incapacité croissante de la machine politique à résoudre les problèmes devant les réalités désagréables mais stimulante avec la conscience qu'une transformation de la société doit obligatoirement passer par un effort soutenu et l'union des forces.

J'ai fait partie du management sur une première marche en jeune cadre. Je ne peux donc plus jouer les innocents à jouer un camp contre l'autre.
Les personnalités charismatiques n'ont ainsi aucune peine à manier les jeux de mots provocateurs. Le ressentiment entre catégories sociales peut se révéler explosif.

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"Il y a les créateurs, les vendeurs et les clients"

J'ai fait partie des créateurs et de clients critiques qui comparaient les bénéfices de progrès tout en tenant à l’œil, les pertes par rapport à une version précédente. Serait-ce une sorte de "vengeance du pangolin" comme l'écrit quelqu'un. Mais, c'est vrai, il y a un temps spécifique pour valoriser les prestations par l'inventivité et un autre pour en jouir comme semble le dire Sibonold au sujet de Olivia Grégoirepodcast.
Prophètes, messies ont bien compris tout l'intérêt jusqu'à en faire une religion soutenue au besoin par des miracles mais en éliminant tous les échecs de l'histoire. Dans un temps millénaire, une religion se propage ainsi comme le ferait un virus de proche en proche en laissant des traces de son passage de génération en génération.
I
l faudra seulement réfléchir aux bénéfices qu'ils apportent en vendeur d'une cause. Ils ont rarement écrit sur eux-mêmes. Ils ont laissé ce travail de fixation des idées plusieurs années après à d'autres qui les ont interprétées pour que tout reste obscur et mystique. Valider une opinion et une action dans l'immédiat par un contrôle critique aurait été possible.
C
e n'est plus le cas aujourd'hui quand tout est imprégné dans les mémoires. Et puis, tout doit aller vite, trop vite.
L
es experts apportent leurs hypothèses, les scientifiques, leurs thèses et les politiques, leurs décisions.

Une idée encore plus loufoque mais très actuelle, quoi?
S
i on faisait de l'ePolitique en choisissant une machine avec un logiciel spécifique qui donne confiance pour se donner bonne figure en disant "ce n'est pas moi mais un bug de la machine". Place aux jeunes. Ils ont e principe plus de futur à défendre.

Courage fuyons, tout brûle autour de nous, le climat se détériore partout et chez les humains aussi.

Vite un vaccin contre toutes les conneries, un mec mortel motivé, compétent et pas un demi-dieu...

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  Allusion

 

0.PNG0.PNG22/9/2020: Quand un expert rencontre un autre expert, qu'est-ce qu'ils se racontent des histoires d'expertises différentespodcast

23/9/2020: HOURRA, IL Y A ACCORD POLITIQUE sur la Vivaldi

27/9/2020: Il fallait s'y attendre réaction du VBpodcastD'où la question comment est-on arrivé là? podcast
28/9/2020: L'Europe et le Pacte sur l'immigrationpodcast

Récapitulatif de la situation américaine : il y a un an et à 39 jours de l'électionpodcast

La juge conservatrice Amy Coney Barrett nommée par Trump à la Cour suprême

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 24/9/2020: Dossier du VIF: Les réseaux sociaux. Les nouveaux tribunaux

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4 octobre 2020: Les Grandes Conférences Liégeoises ont invité Jean-Dominique Michel, "Covid-19 anatomie d’une crise"

Il était question d'une rhétorique douteuse...

Salutogénèse, Intelligence, valeur et action... Dérapage, avocat du diable, qualité du message, point de vue discordant, critique, débat et polémique

Perte de repères. Voici le début qui me paraît néanmoins intéressant:podcast

Le cordon sanitaire aux Pays Bas avec Thierry Baudetpodcast

Pedro Almodovar, son dernier film et l'extrême droite en Espagne

podcast

20/5/2022: L'Europe démocratique
podcast

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