En thérapie psychologique (02/02/2021)

A partir du 4 février, 0.PNGARTE présente les cinq premiers épisodes de la série francophone "En thérapie" au rythme d'une semaine d'un psy.  Cela fera donc normalement sept semaines avant d'atteindre le 35ème et dernier épisode. Elle a été initiée, à la suite de la série israélienne "Betipul" diffusée entre le  et le  sur la chaîne Hot 3 .  Le scénario est identique. "En thérapie" sonde avec intensité, la France en état de choc dans un ancrage fort, suite au traumatisme collectif des attentats à Paris du 13 novembre 2015. Un psychanalyste reçoit cinq patients par semaine, qui comme lui est en plein désarroi.

Le 29 janvier, j'apprenais l'existence de cette série en ces termespodcast

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De l’intime au collectif 
Devant le psychologue, Dayan, les histoires personnelles d’Ariane, d’Adel, de Camille, de Léonora et Damien ne font pas toutes référencent au attentats, mais leur ensemble reflète l’image d’une société fragilisée, déboussolée, en quête de nouveaux repères.

Ces tranches de vie se dévoilent dans des face-à-face tantôt libres, tantôt tendus, où la parole et l’écoute finissent presque toujours par apaiser l'un et l'autre, dans le hui-clos d'un cabinet de psychanalyse dans le 11e arrondissement de Paris.

Sur le tournage, les acteurs (Philippe Dahian, le psy  Frédéric Pierrot, ancienne psy Esther Carole Bouquet et les patients: Ariane Mélanie Thierry, Adel Reda Kateb, Léonora Clémence Poésy avec son conjoint, Damien Pio Marmaï, Camille Céleste Brunnquell). L’histoire de cette série est expliquée. Aux côtés d’Eric Toledano et Olivier Nakache, les réalisateurs Mathieu Vadepied, Pierre Salvadori et Nicolas Pariser se partagent la mise en scène d’“En thérapie”.

Pour présenter la série, cet article "Ils sont les rois du divan": 

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Et maintenant ?

Ce feuilleton suivait donc les attentats terroristes de 2015.

En 2016, j'écrivais à ce sujet: "Terreur dans l'hexagone".

Un peu plus tard, ce fut le tour des attentats terroristes dans "Résilience du 22 mars 2016".

10.PNGAujourd'hui, il pourrait être réadapté avec une amplification encore plus forte puisque ce n'est plus un petit pourcentage de la population qui a été touché d'une manière ou d'une autre par le terrorisme mais la population mondiale par le virus.

Bien sûr, cette série est du cinéma mais il pose des questions existentielles très importante. 

"Sondons nos tréfonds" écrit "C'est Nabum".

"Ce sondage se fait en trois phases du développement psychoaffectif qui indubitablement font avancer le sujet vers un avenir plus ou moins radieux soit en leur opposant des barrières, soit en les accompagnant d’un traumatisme qui s’avérera souvent rédhibitoire. C’est ainsi que le sujet avance prudemment dans sa maturation pour au terme d’un long processus, devenir un adulte plus ou moins sain de corps et d’esprit.... en franchissant allègrement le pas de l'analogie... mettre le nez et la tête en dehors de cette maudite lucarne télévisée, réductrice... recherche pas avare d'inventivité... 1. la phase orale fut en toute logique freudienne la première explorée... 2. la phase anale par l’impudeur générale sur les réseaux sociaux laissant craindre une explosion de clichés douteux...3. la phase phallique qui dit qu'il « Il ne faut jamais joindre l’utile à l’agréable ! », écrit-il.

Complètement d'accord avec lui.

Son auteur parle de la causticité sociale, alors je vais oser commenter.

La population en a marre du seul "boulot, métro, dodo" quotidien.

0.PNGLes jeunes sont parfois plus impactés que leurs aînés qui ont parfois pris l'habitude d'un certain confinement dû à l'âge.

Sans avoir un goût naturel de la solitaire que l'on pourrait trouver chez un philosophe. Sans idées à coucher sur le papier ou dans un journal personnel à exécuter en automatique des tâches sans en connaître la stratégie à la découverte de l'incohérence des injonctions à passer du confinement aux vaccins. Sans pouvoir allier la tête et les jambes. Sans la parodie et sans l'humour. C'est affecter à coup sûr, le moral. Les manifestations en sont les preuves.

0.PNGUn psychanalyste de profession se doit de sonder le psychique inconscient en perçant, par son analyse,  des secrets invisibles et des non-dits de son patient. Un psychiatre est un médecin et se doit de prendre le relais si les troubles demandent des solutions plus médicales sous forme de médicaments comme des antidépresseurs ou anxiolytiques.

Dans cette période très anxiogène qui dure depuis un an engluée par le Covid, les psys reçoivent de plus en plus de patients alors qu'en dehors de crises, ils ne sont que rarement consultés.  

"Pourquoi l'esprit et ses méandres fascinent autant?" se demande mon hebdo TV.

S'il y a encore un point d'interrogation important et une volonté de comprendre mieux l'homme, c'est par son cerveau.

2.PNG"Une intelligence pleine d'artifices" écrivais-je en 2013.

Dans "Fragments", ARTE présent aussi une série de  vingt petites confessions révélant parfois bien plus de psychologie personnelle qui n'ont rien en commun avec les sentiments vus de manière globale vue par la psychanalyse de Sigmund Freud ou de l'étude de l'hystérie qui en résulte par Josef Breuer. Chaque individualité réagit différemment dans le temps et dans l'environnement à une situation stressante particulière.

Des idées d'installer des "PsyCovid" se créent. 0.PNG

Comme tout est relié à l'argent, il faut parler du remboursement de mutuelle aux consultations de psys. 20 € par séance et 16 séances par an. Les consultations peuvent avoir lieu avec un psychologue ou un psychothérapeute reconnu avant 2016 et détenteur d'un certificat européen. Les maladies psychosomatiques et donc liées à l'esprit sont aussi importantes que celles pour le reste du corps.  

Je ne suis pas psy et encore moins son rythme. A la suite de ce feuilleton "En thérapie", j'ai eu envie de séparer chaque patient dans sa propre psychothérapie, dans sa propre évolution, pour ne pas faire d'interférence bien que l'interdépendance des épisodes agissent ensemble sur l'interprétation du psy lui-même. Ce sera donc au rythme d'un patient par semaine sur un total de cinq semaines plutôt que cinq patient par semaine pendant un traitement de sept semaines.  

Heureusement, il y a la thérapie du brouillon parodique de GuiHomepodcast

Rendez-vous dès la semaine prochaine...

En attendant la suite de "En thérapie", voici les dix premiers "Fragments":

  1. Daïna« Moi, j'avais choisi de manger mon placenta. »
  2. Sophie« J'ai l'impression de ne pas le connaître, en fait. »
  3. Johann« Il m'a volé mon moment ! »
  4. Bénédicta« Je voyais des morceaux de moi tomber à terre. »
  5. Mélanie« L'amour, là, ça change tout. »
  6. Pierre-Yves« Pour moi, c'était tonton Henri. »
  7. Jeanne« Je ne la trouve pas chez Leclerc ta tisane. »
  8. Heidi« J'ai appris que j'étais un bison. »
  9. Antoine« Je sais très très bien me laver les mains. »
  10. Valérie« Elle était libérée. »

La RTBF présentait hier le film franco-belge "Duelles" adapté du livre 0.PNG"Derrière la haine" de Barbara Abel qui avait remporté neuf récompenses aux Magritte du cinéma de 2020. 

"Au début des années 1960 Alice et Céline, deux amies, vivent dans la joie, dans une villa mitoyenne avec leur mari et leur enfant de 8 ans. Un tragique accident avec un enfant survient  qui va bouleverser toutes leurs vies".

Véritable jeu de la mort aux accents hitchcockiens qui n'a rien à voir avec un jeu de thérapies et de soupçons justifiés. Chaque personnage aurait mérité des consultations ensembles et séparés en thérapie psychologique dans une sorte de confessionnal sans limite pour éviter la crise. 

La question reste: le psy aurait-il pu imaginer la supercherie finale d'un des interlocuteurs du drame?

Premier épisode Abdel

Allusion

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