La thérapie psychologique de Philippe par Esther (11/03/2021)

0.PNGDernier billet concernant la série "En thérapie".
C
ette fois, c'est Philippe lui-même qui est sur la sellette, contrôlé par  Esther, son ancienne amie psychologue et veuve de son mentor qui joue le rôle de superviseur.
Ce jeudi, passe sur ARTE l'avant-dernière émission de l'épisode 26 à 30 du documentaire. 

(chaque épisode est visible en cliquant sur les dates des épisodes. Certains sont podcastés)

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Philippe & Esther
20 novembre 2015 Philippe sonne à la porte du cabinet d’Esther. Il ne l’a pas revue depuis le jour où, en pleine séance, il a claqué la porte. Aujourd’hui, désespéré de trouver un nouvel équilibre dans sa pratique de la psychanalyse, il est prêt à oublier les vieilles querelles avec elle. Elle s'en étonne. Depuis leur dispute, elle médite et essaye de prendre des notes au sujet de ce qu'elle a appris dans le passé. Il entame la conversation en rappelant Gaétan, le mari de Esther, décédé après 40 ans de vie commune et qui avait été concurrent de Philippe. Grâce au temps qui devient plus lent, elle a passé le cap de l'absence de son mari. Philippe prend ses problèmes de santé avec humour mais il a des crises psychologiques, toujours différentes, qui se succèdent. Il présente la réussite de la vie de son épouse Charlotte, de celle de son fils ainé, de sa fille qui n'a pas de solutions sur son futur et son cadet toujours enfant protégé par Charlotte tandis que lui, en crise de la cinquantaine, est fatigué, sans désirs, ne supportant plus le monde de l'époque et sans patience envers ses patients qui finissent par être prévisibles. Le transfert amoureux d'Ariane sur lui lui a créé un court-circuit mental. Les histoires de ses derniers patients, l'agressivité de l'échange entre Damien et Léonora qu'il a poussé à avorter, lui reviennent en chaîne.  Le souvenir de son enfance apporte un éclairage sur sa colère et impression de ne plus être dans le coup alors que son couple avec Charlotte ne va pas bien. Assailli de doutes, il se cache derrière la psychologie de ses patients et ses connaissances apprises en prenant ses distances vis-à-vis de la réalité et de sa propre vie d'homme. L'attentat du Bataclan l'a réveillé sur le monde qui lui semble étrange. Esther le coince en apportant des raisons théoriques qui ne vont pas assez profondément dans l'âme d'après son expérience. Avec une remarque sur son père, Philippe renvoie sa colère sur Esther. Ce qui rompt la conversation. 

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25 novembre 2015: Esther reçoit un coup de téléphone qui lui demande les coordonnées de son mari, Gaétan, mort il y a un an réanimant son trouble personnel. Philippe revient chez elle en toussant. Il ne dort plus. Il s’est disputé avec Charlotte qui lui a avoué avoir un amant puisqu'elle se sent abandonnée par lui et ses enfants qui se sont évaporés dans leur propre vie sur les réseaux sociaux comme intermédiaires. Pour dévier les reproches d'Esther, Philippe donne quelques idées générales sur chacun de ses patients. Elle en prend acte sans rien ajouter. Il se sent responsable et se doit de trouver la réponse à son problème de couple en gardant la tête froide. Charlotte a eu une enfance bien rangée dans la petite bourgeoisie. Esther le regarde souffrir et l'envoie suivre une thérapie pour sortir de l’ambiguïté de sa relation avec Ariane, qu'il semble vouloir minimiser dans un ultimatum à la fois attaqué par Charlotte et par Ariane dont le côté direct lui fait peur et constitue une muraille. Esther en lui faisant avouer ce qu'il ressent sans les théories de Lacan. Pour Philippe, la vérité dite par Charlotte n'existe pas. La bonne éducation a fait partie de son enseignement comme une règle immuable dans sa vie privée et cela le hante. Jeune, il ne supportait pas ses parents qui se disputaient. Il attaque Esther avec son amour pour elle qui l'aurait abandonné. L'attentat lui a posé la question de qui ils sont, avec le métier en porte-à-faux tout en oubliant le monde intérieur du chacun pour soi qui peut le protéger ou le détruire.

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4 décembre 2015 Philippe est grincheux chez Esther. Il a des problèmes urinaires qui pourraient être un symptôme de son état mental qu'il ne maitrise plus. Il a proposé à Ariane d'aller consulter un autre psy selon le conseil de Esther. Échec parce que Ariane est persuadée que Philippe est amoureux d'elle et qu'il cherche un moyen de sortir de ses responsabilités. De mauvaise foi, il accuse Esther de l’avoir mal conseillé alors qu'il lui fait observer qu’il n’était pas obligé de suivre ses recommandations. Il avoue enfin que Ariane lui plait. La métaphore des organes génitaux le sert parce qu'il est perdu dans ses doutes et sa rudesse. Philippe voit sa mission essentielle de thérapeute dont il ne peut démissionner, compromise. L'histoire de la rencontre d'Ariane et de Abdel dans l'escalier, amuse Esther. D'après Philippe, Ariane voit en lui, un homme mûr avec du savoir et du pouvoir qui accentue l'envie de le séduire en monnaie d'échange dans un mouvement de renouveau et de liberté. Il voudrait catalyser ses impulsions amoureuses à la recherche d'une protection enfantine. "Ariane est ton miroir" lui dit Esther. "Ma vie c'est de la merde. Les enfants vivent leur singularité sans subir les retombées de nous, parents", répond-il. Philippe et Charlotte ne partage plus le même avis. "Je suis ton alternative. Cela a réveillé en toi une blessure ancienne qui dépasserait le simple enjeu du désir et de l’adultère.", répond Esther et Philippe s'échappe.
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11 décembre 2015. L'air enchanteur, Philippe apporte chez Esther, une langue de bœuf. Charlotte étonnée, ne comprend pas son cadeau. Cherche-t-il à se faire pardonner en victime qui ne parvient pas à prendre une décision, seul à gérer une situation d'intendance qu'il ne connaissait pas. Il raconte sa semaine à Esther. Les détails intimes et excitants de la relation fougueuse d'Ariane avec Abdel lui permettent de badiner sur lui-même. Lorsqu'il remet en question son interdit pesant par son fantasme avec Ariane, Esther s’emporte violemment. "On ne couche pas avec sa patiente, même séductrice" dit-elle. Touché, sa réaction est de lui reprocher de ne pas s'être jamais engagé émotionnellement avec ses patients comme lui. Il baigne dans une conception naïve de l'être humain à vouloir être aimé alors que susceptible, il ne supporte pas la critique. Après douze ans, il n'a toujours pas digéré les contrôles et les analyses froides que lui ont fait subir, Gaétan et Esther. Il ose avancer qu'Esther n'a jamais aimé son métier et il repart avec sa langue de bœuf.
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18 décembre 2015 Charlotte et Philippe arrivent ensemble chez Esther. Esther dit que la thérapie de couple n'est pas à prendre en considération mais elle veut bien simplement accompagner dans leur situation de troubles en facilitant leur dialogue. Philippe tente d’expliquer pourquoi il ne parvient pas à pardonner l'infidélité de Charlotte. Se sentant trahi par la cassure que Charlotte a créé à Rome avec son amant Stéphane, sa fierté masculine lui empêche de renouer le dialogue sincère avec Charlotte. Il veut tout arrêter, tout remettre en question, changer les priorités et se sent prêt à prendre des distances avec les choses. Esther le rappelle à l’ordre en repartant sur des bases plus claires, à égalité et en toute légitimité. Elle raconte le désir et le fantasme de Philippe pour Ariane. Charlotte, surprise montre sa propre jalousie en étant épuisée par ses sempiternelles analyses, coincées dans un programme préétabli. Se sentant perdue, s'identifiant à Ariane quand elle l'avait rencontrée, Charlotte s'imagine avoir aussi le besoin de plaire, d'être valorisée, d'être rassurée. Depuis, elle a changé, a acquis une force que Philippe ne conçoit pas dans le pacte implicite qu'il a signé avec son épouse. Son interprétation imaginaire des réalités passe par un esprit de guerre et de conflits similaires à celui de l'attentat pour tout antagoniser. Esther pose la vraie question du déni de Philippe qui explique sa colère. Désabusée, Charlotte écourte la séance représentée par de la théorie et désespère de ce qu'elle vient ainsi de vivre.
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5  janvier 2016: Philippe est stressé. Avant de partir, Charlotte lui dit qu'il faut parler aux enfants des difficultés en couple qu'ils traversent. Elle ne veut plus retourner chez Esther. Seul chez Esther, Philippe parle de la visite du père d’Adel à son cabinet et lors de l'enterrement d'Abdel. Il se lamente. Il se culpabilise de ne pas avoir empêché Abdel de partir en Syrie en l'idéalisant en héros à cause de la toxicité des démons de son passé. Pas préparé à la guerre, Philippe se dit prêt à payer pour être protégé en tant qu'intellectuel névrosé. Il est en colère contre ses pères de formation, Freud et Lacan, considérés comme de petits bourgeois conservateurs, politiquement pessimistes mais hors jeu des réalités vis-à-vis de ses patients. Il a perdu la foi en son métier de psy. Pour le déresponsabiliser, Esther lui rappelle que ses propres patients ne sont pas des marionnettes et qu'en tant que psy, il n'a pas la maîtrise de leur destin. L'angoisse l'empêche de dormir et il est à bout.  Il est pris de malaise en se levant. Esther, paniquée, l'aide à reprendre ses esprits. Une fois revenu à lui, Philippe cherche à se disculper sur Esther en attaquant son veuvage. Toujours accrochée à ses rituels théoriques et derrière des normes académiques avec un côté anxiogène et un renon au désir, il lui reproche de ne pas avoir repris le chemin du bonheur et de l'amour. Furieuse, elle affirme qu'elle lutte avec ses difficultés à mettre des mots sur ses émotions pour gagner sa paix avec le temps. Elle dit avoir aimé Gaétan même s'il la trompait. Celui-ci l'a toujours laissée être elle-même malgré ses contradictions. Aujourd'hui, sans hésitation, elle referait le même scénario. Les larmes aux yeux, elle chasse Philippe de chez elle.
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Commentaires et conclusions

Cette vidéo pourrait être une bonne conclusion au sujet des personnages de cette série "En thérapie".
"
La série est construite pour dire que chaque personnage représente quelque part quelque chose dans la société[...] Chacun d'entre eux est impacté à un degré divers par les événements. [...]A travers les failles d'un homme, on peut voir les failles d'un pays".
C
'est ce qui fait le lien parfois ténu entre psychologie et sociologie.

Cette série m'a plu. Elle est très bien écrite. Le choix de la situer à la suite de l'attentat au Bataclan est judicieux. Le casting était aussi à la hauteur de l'ambition.
E
n prenant chaque patient de ce psy du début à la fin de leur thérapie, j'ai tenté de cerner chaque personnage par sa psychologie particulière.
Je ne suis nullement psychanalyste. U
n autre spectateur de cette série y trouvera peut-être d'autres interprétations et d'autres conclusions qui me contrediront dans mes analyses et conclusions. Mais qu'importe. 

Ce qui relie presque tous les personnages, c'est ce rappel à l'enfance, du sexe, du passé en général qui transparait comme un leitmotiv, sensé expliquer leur présent. Ce passé se retrouve donc à la source des problèmes et de ce qui leur arrive une fois adulte. En attribuant leur faute soit à eux-mêmes soit à une autre personne, ils déraillent de leur voie dans le présent. Ce serait oublié les images et les événements qui ont meublé la vie d'adulte.

Tout comme le malade d'Alzheimer retiendrait un passé lointain et  oublie ce qui vient de ce qui vient de se passer cinq minutes avant. Une étude lie le stress infantile à la structure du cerveau à l’âge adulte par la présence d’altérations spécifiques de structures comme clés du cerveau au niveau de l’amygdale et de l’hippocampe.  

Contrer le sentiment de nostalgie pour en faire une destinée, ne peut se résoudre que par le besoin et l'envie de s'adapter au présent en mettant le passé entre parenthèses.

Une fois adulte, chercher à justifier ses actes n'est une solution que dans le cas de désespoir au risque d'être confronter aux aspects théoriques appris dans des écoles qui se réfèrent à des inventeurs de la psychologie mais qui n'évoluent pas assez vite avec l'air du temps et aux événements.

La difficulté d'associer au mieux la vie publique dans la société qui oblige à avoir une belle image de marque de sa vie privée avec ses aspérités que chacun retrouve comme une entité unique doit s'assumer par la suite sous peine de rester planter sans évoluer.

Les différences entre la théorie apprise globalement et la pratique est souvent plus importante dans leur particularité que le pensent les neurosciences.

L'humilité vis à vis de ses souvenirs doit rester la norme comme dans toutes les sciences avec ses causes et ses effets même à la rigueur dans l'anxiété.

Étudier l'esprit humain est une "drôle d'affaire humaine" et les psys auront encore beaucoup de cas et de travail qui sortiront de leurs études théoriques de psychologie.

La chanson de Ferrat, "Nul ne guérit de son enfance" chantée par Alain Armel, me semble apporter une couleur plus particulière à ce ciment retrouvé dans la série.

Le passé laisse des traces quand elles se confirment par la suite mais pas quand elles sont volontairement effacées.

Le billet "Les infidélités de notre mémoire" rappelle aussi que la mémoire nous trompe dans les détails.

Je suis content que la série se soit terminée comme elle l'a faite pour expliquer la fragilité des concepts.

Freud est aujourd'hui contesté. Pour lui, les névroses de ses patients pouvaient s’expliquer par des traumatismes refoulés, en lien avec des abus sexuels subis pendant leur enfance. Suite à sa "théorie de la tentation", suivie par ses postulats sur le complexe d’Œdipe et la sexualité infantile, une partie de la population l’a considéré comme un pervers sexuel, une étiquette dont il a eu du mal à se défaire. 

"Freud: The Making of an Illusion", un livre américain aussi gros qu’une bible qualifie Sigmund Freud d’incompétent de première classe. C’est la énième mise à mort du neurologue juif malgré le fait que ses théories continuent à hanter les esprits en référence de la psychologie. Filip Buekens, professeur de logique et de philosophie analytique en fait état. L'étude du sexe n'est pas le sésame unique de la pensée humaine. Aujourd'hui, c'est l'inconscient qui a pris la relève. Ce prof de logique dit à son sujet: "Quand je mentionne le nom de Freud dans une discussion avec des confrères, c’est toujours suivi par un grand silence. De nombreux collègues le détestent. Ils trouvent que son travail constitue un frein à nos connaissances... Mais Freud s’est battu contre l’establishment et c’est une des raisons pour lesquelles je l’admire. Au cours de mes recherches sur des patients dans le coma, je me suis aussi souvent heurté à des dogmes. Freud voulait découvrir les mystères du cerveau, tout comme moi. Mais il était un homme de son temps, et il travaillait avec le matériel disponible. À l’époque, les IRM et les pet-scans n’existaient pas. Il ne disposait pas d’instruments lui permettant de tirer des conclusions scientifiques. Ces vingt dernières années, les recherches sur le cerveau ont beaucoup avancé. Freud s’est trompé sur beaucoup de points. Nous le savons aujourd’hui. Mais il avait mis le doigt sur des questions intéressantes. Il y a de cela plus de cent ans. Il était un pionnier parce qu’il a considéré l’inconscient comme un domaine de recherche et a poussé les générations suivantes de neuroscientifiques à y réfléchir".

La question se pose: Philippe était-il capable de psychanalyser ses patients?

A mon avis, au début, oui, mais pas jusqu'à la fin. Il n'était plus neutre, intégré dans le rapprochement avec certains patients. Impacté par l'attentat, par la crise, par la difficulté personnelle de sa situation en couple avec Charlotte et par le lien qu'il entretenait avec sa patiente, Ariane, depuis un an, qui, même s'il avait essayé de maintenir à distance, ne manquait pas de l'émouvoir.

Un sentiment qui ne peut coexister lors de ses thérapies et que Esther a essayé vainement de lui faire comprendre. 

Confronté à lui-même avec des problèmes personnels de couple proche de la névrose, il n'est plus à mène d'assurer son job de psy.

L'enfance constitue souvent le ciment entre les patients dont lui-même.

L'impact de l'attentat est important pour chacun des interlocuteurs.

Un autre feuilleton plus philosophique pourrait prendre la relève, en transférant "La faute à Rousseau"podcast porté à l'écran sur France2,  au niveau scolaire.

Le 28' d'ARTE avait parlé de "En thérapie" dans un débat au sujet des troubles dépressifs ont doublé l'angoisse  :
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Angoisse face aux crises : les psys peuvent-ils tout réparer ?
Solitude, angoisses liées à la maladie, pensées suicidaires… Depuis l’automne 2020 et le début de la crise de la Covid-19, les troubles liés à la santé mentale n’ont fait qu’augmenter en France. Aujourd’hui, trois jeunes sur dix ont déjà songé à se suicider ou se mutiler et un Français sur cinq affirme se sentir seul. 

Sibonold analyse le psy, Philippe Dayan.

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J'avais parlé du suicide dans "Le magasin du Suicide" ayant eu une expérience dans mon environnement .

La "Résilience à la suite des attentats du 22 mars 2016" avait eu les mêmes impacts à Bruxelles et rediscutée lors du billet "Tout oublier?".

La dessinatrice Coco était présente lors de l'attentat dans les bureaux de Charlie. Elle était invitée hier au 28' pour parler du traumatisme que cela avait engendrépodcast.0.PNG

Le 20 février, la psychologue de crise, Sophie Legros, expliquait les méthodes et son approche pour anticiper une crise après une autre identique pour ne plus reproduire les erreurs de la précédentepodcast.

"La crise du virus Covid-19 que nous subissons, est spéciale. Différente." disait-elle.

En scrutant Internet, avec un moteur de recherche, on trouve sa signification historique, sa psychologie clinique.

Le roman documentaire de Joy Sorman "A la folie", pourrait être une suite.

"Râlons-nous trop" était la question posée dimanche dernier à un philosophe podcast?

Je laisse le dernier mot à "La dérive des continents" qui pose la question: comment décourager demain les virus quand les virus tentent de nous défier dans le domaine de l'absurde ?

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Mais nous ne sommes pas encore demain, c'est la "Groundhog Year", l'année sans fin...

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Tout le monde est différent face à eux-mêmes et pour résoudre les crises.

La chanson fétiche "Chacun sa route" de Tonton David, décédé récemment à l'âge de 53 ans, me semble tout à fait appropriée reprise par les Kids United en follow up.

Sans vous dire pourquoi, le brouillon de GuiHome de cette semaine est en parfaite connexion avec mon billet de la semaine prochaine podcastcontrebalancée par la psychologie de Thomas Gunzigpodcast.

 

Allusion

13/3/2021: "Déguisons-nous en ours blancs et allons au Pôle Nord" Dans le cadre de l’exposition « Fragments d’un pays vert », le Centre Culturel Bruegel invite à un atelier d’écriture poétique dans l’univers spécifique du Groenland par l'exploration de notre intuition, de notre animalité dans le grand blanc en faisant parler les icebergs en ik, en uk, en ak, à la découverte des recoins inconnus de nos esprits en écho à ces contrées lointaines. Appelé pays de grande longueur, Le Groenland est un territoire de 2.2 millions de km2, danois et autonome depuis 1979, avec une population inuit de 0,03 habitants au km2, aux prises avec le désœuvrement, la solitude, les addictions à la consommation de bière et de stupéfiants jusqu'à la perte identitaire, il affiche un des taux de suicides parmi les plus élevés du monde avec un pour mille habitants en moyenne, mais qui atteint un pour cinq à Tassiilaq qui occupe un fjord. Le drapeau rappelle un soleil couchant se reflétant dans la mer avec un demi-cercle blanc évoquant les icebergs. Son histoire est construite de survie et d'adaptation aux conditions extrêmes de l'Arctique dans une sage d'Eirikr le Rouge. En 1936, Paul-Emile Victor (PEV) réalise l'exploit de traverser le Groenland avec des chiens de traineaux.    

 

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0.PNG26/3/2021: Coco, survivante des attentats de Charlie Hebdo était invitée pour parler de son livre "Dessiner encore"
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