Printemps covidien (1): Coups de sommeil (01/04/2021)
Ce billet est une suite à "Une nuit agitée"...
Rappel: Robert, sa femme Jeanne, leurs enfants, Mireille et Jean et leur chien Dog, vivent dans une villa du Brabant wallon.
Ce matin, Robert se lève avec la tête lourde. La veille, il n'a pourtant pas bu une goutte d'alcool mais il a avalé un des somnifères que Jeanne a laissé sur sa table de chevet. Cette fois, Il est groggy. Ses dernières nuits ne l'avaient pas défatigué et, cette fois, ce n'est guère mieux.
...
Coups de sommeil
Lamentablement, Robert se rend dans la cuisine où Jeanne a déjà commencé son déjeuner.
- Quelle tête... Tu as mal dormi? Je t'ai laissé dormir. Je n'ai pas osé te réveiller pour le déjeuner. Dis tu ne m'embrasse pas?, dit-elle
- Comme je ne parvenais pas à dormir, j'ai pris un de tes médicaments pour dormir. J'ai regretté car ce n'est pas vraiment dormir mais cauchemardé toute la nuit. Je suis crevé parce que j'ai vécu cette nuit.
- Raconte. Je sens que tu vas mettre du piment dans mon déjeuner.
- Je ne sais pas comment on peut avoir des idées pareilles. Je n'ai jamais eu cela. Tu te souviens quand j'allais au bureau comme avant je dormais comme un loir dans une bulle de savon qui tournait dans tous les sens. Aujourd'hui avec ce télétravail, c'est bernique. Je ne vois plus les collègues qu'au travers de ces putains d'écrans. On parle de bulle et cette nuit, cela a commencé, mais d'une toute autre manière.
- Une bulle. Tu es à la mode, non? Tout le monde se retrouve dans des bulles aujourd'hui. Je t'envie, cela devait être beau, irisé avec toutes les couleurs de l'arc en ciel. Mais raconte...
- Tu as en partie raison mais en partie seulement. Tout le monde doit vivre dans sa bulle à cause du Covid. Ma bulle était irisée, elle, vue de l'extérieur. Mais, vue de l'intérieur, elle n'était plus du tout aussi belle. C'était surnaturel et, en plus, cela tournait en s'accélérant en me donnant mal à la tête. A l'extérieur, dans mon rêve, on me faisait la chasse dans le virtuel.
- Tu n'avais pourtant rien vu pour t'exciter à ce point. Je t'ai déjà dit que tu fais trop de télétravail à la maison. Tu travailles trop. Tu ne vois plus personne que face à l'écran de ton ordi et cela te rend parano.
- Tu te trompes complètement. Dans ce putain de rêve, quand il n'y avait personne à l'horizon, je me sentais surveillé, épié de partout sans savoir pourquoi et par qui. C'est comme si tous les objets autour de moi se parlaient entre eux et moi, qui ne comprenais rien de leurs conversations.
- Il n'y a pas de doute à avoir. Tu es surmené et près de la dépression. Il faut que tu prennes rendez-vous avec notre toubib.
- Tu as raison mais j'ai comme un fil à la patte dans une dépendance insensée avec un agenda de rendez-vous pour tout dans un mirage du faux bonheur. J'utilise très peu les réseaux sociaux mais cette fois, je me sentais cerné par eux. Pas besoin de devenir misanthrope et même misogyne, puisque ils étaient tous autour de moi à attendre pour inscrire ma visite chez eux dans mon agenda. Un véritable cauchemar comme un détenu qui sort de prison et qui se voit envahi de partout. Harassé, je ne parvenais plus à avancer.
- Je te l'ai dit, c'est devenu de l'obsession.
- J'en conviens. Une obsession qui se transforme en cauchemar étrange... Ce n'est pas notre médecin de famille qu'il faudrait appelé dans ce cas, mais un exorciseur.
- Consulte ton Internet. Il doit y en avoir quelqu'un qui pourrait t'aider. On trouve tout sur Internet.
- Peut-être. Laisse-moi terminer mon récit. Tout à coup, tout à coup, j'ai entendu un cri horrible à mes oreilles encore endormies. Et cela m'avait réveillé. Non ce n'était ni le réveil qui avait sonné, mais un bruit strident.
- Un bruit? Était-ce comme ceci?
- Oui, c'est ça. Tu l'as entendu aussi?.
- Non. Je l'ai provoqué moi-même. Depuis que tu as des insomnies, je te laissais dormir. Mais, ce matin, tu ronflais comme un train à vapeur qui passe et repasse en permanence. Comme je ne suis pas cheffe de gare, que je n'ai pas de sifflet pour te faire entrer gare, j'ai attendu la fin du couvre-feu, j'ai crié avec le réveil du poisson d'avril. Plus de "ronfle en douceur, mon amour" mais c'était il y a bien longtemps...
Jeanne aurait continué à débiter son rapport de la nuit mais les enfants se sont joints au déjeuner du couple et le récit et les images du rêve de Robert, s'est éteint d'office. Les images défilaient encore dans son esprit mais il se serait senti ridicule d'avoir raconté son rêve à ses enfants.
- Avez-vous entendu un cri ce matin? demande leur fille, Mireille.
- Non, tout le monde dormait, répond Robert l'air goguenard déjà ailleurs avant la réponse de Jeanne. Il se croyait devenu fou d'avoir des rêves pareils. Qu'auraient-ils pu dire de plus d'ailleurs? Qu'on passe un tiers de sa vie à dormir et plusieurs années à rêver pendant la phase du sommeil paradoxal ce qui rend le cerveau très actif et parfois fou ou que les rêves sont des moments de radioactivité dans cette phase paradoxale. Mais ni Jeanne, ni Robert n'ont envie de lancer d'autres cris...
Pour Robert, les somnifères, c'était fini. Il préfère désormais rester éveillé et plus de cauchemarder... Toute la journée, il s'est mis en grève du télétravail.
Mardi, le brouillon de GuiHome disait qu'on allait tous devenir Zinzin.
A la fin du déjeuner, il a trouvé un article sur Internet qui disait que les rêves protégeraient une zone précieuse du cerveau.
Cela l'a tout de suite rassuré. La maladie du sommeil n'était donc pas si grave.
Il ne devra aller ni chez le toubib ni chez le psy.
Il s'est habillé légèrement. Il faisait un temps superbe au dehors et il a commencé son rêve éveillé par courir en errant comme un somnambule. Il en a même oublié de saluer les voisins en passant devant leur maison. Ceux-ci ne le chassait pas pour prendre des rendez-vous. Tout était redevenu comme avant. Il s'arrêtait pour voir les arbres qui encore nus, bourgeonnaient. Il savait que les feuilles repousseraient bientôt à leur place.
Son chien a été enfermé dans sa niche.
Il parait que pour désengorger les routes, il y aura bientôt des bus flottants, appelés Navitec, qui permettront d'aller au bureau à Bruxelles par le canal de Charleroi.
Toute la journée, ce fut une série de poissons d'avril imbriqués l'un dans l'autre. Les enfants en avaient aussi en réserve.
Depuis cette nuit, Robert promet de ne plus prendre rendez-vous avec son subconscient paradoxal. Son épouse a repris rendez-vous avec le sommeil de la nuit suivante sous forme d'une discussion de poissons d'avril très concrets.
Si vous avez suivi jusqu'ici, c'est que vous avez encore des places dans votre agenda.
Pourtant, tous ces rendez-vous sont tous les mêmes...
...
Rendez-vous avec un poisson ou un poisson d'avril?
Voyons leurs histoires avec Bernard, l'un après l'autre...
Oui, bon, ça c'est pour les Occidentaux, mais chez les Aztèques, c'est le dieu Atonatiuh qui après avoir noyé les hommes dans un déluge, les a transformé en poissons.
Ok, bien sûr. Mais cette fois, pour Robert, ce n'est pas d'un maquereau et d'expériences amoureuses qu'il a besoin en premier mais de Hypnos, le dieu grec du sommeil et du rêve. Pas sûr qu'il accepte les rendez-vous celui-là.
D'ailleurs, ni Robert ni Jeanne accepteraient Hypnos dans ses autres attributions de patron du "sommeil éternel"....
Cela, même avec la promesse "le Sommeil parcourt la terre et le vaste dos de la mer en se montrant toujours paisible et doux pour les humains"...
Pourquoi dort-on?
Allusion
1/4/2021: Mauvais poissons d'avril
1. Une fausse Boom dans le Bois de la Cambre
2. Patrick Juvet est décédé à l'âge de 70 ans
Commentaires
Voltswagen’: poisson d’avril foireux, coup marketing désastreux
Volkswagen USA ne se nommera pas Voltswagen en référence au tournant électrique opéré par le constructeur allemand. C’est la maison-mère qui l’a déclaré aux médias américains. Il s’agissait en fait d’un poisson d’avril avant l’heure qui a complètement foiré.
Dès le départ, on se doutait que ce changement de nom – avec rebranding et changement d’insigne – était un poisson d’avril. Volskwagen USA publiait ‘par erreur’ un communiqué notifiant ce qui devait servir de symbole pour le tout à l’électrique, un tournant opéré à l’horizon 2030 par le constructeur allemand. Un communiqué qui a ensuite disparu.
Et puis il y a eu comme un doute, car le communiqué est réapparu, de manière plus complète, ce mardi. Le compte Twitter était même renommé et le porte-parole de VW aux États-Unis confirmait l’information dans les médias américains.
Et puis finalement non. Volkswagen a confirmé ce 31 mars à CNN et au Wall Street Journal qu’il s’agissait bel et bien d’un poisson d’avril, défiant toute logique. Le débat sur les poissons d’avril à l’heure de la lutte contre les fake news a ressurgi outre-Atlantique. Gardant le désastreux épisode du Dieselgate en mémoire, de nombreux médias sont maintenant très durs avec la marque allemande et l’accusent de coup marketing mensonger.
Bref, une bien mauvaise blague pour tout le monde
https://fr.businessam.be/voltswagen-poisson-davril-foireux-coup-marketing-desastreux/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_matin_les_mesures_covid_jugees_illegales_quelles_consequences_pourquoi_les_usa_font_face_a_une_4e_vague_malgre_la_vaccination_les_belges_ne_preparent_pas_leur_succession&utm_term=2021-04-01
Écrit par : Allusion | 01/04/2021
Ceci n'est pas un poisson d'avril, bien qu cela pourrait le devenir
Les mesures Covid jugées illégales : quelles conséquences ?
Ce mercredi, le tribunal de première instance de Bruxelles ordonnait à l’État belge de lever toutes les mesures anti-Covid-19 actuellement en vigueur dans notre pays d’ici 30 jours. L’État belge a fait appel de cette décision. Mais changera-t-elle quelque chose si elle est confirmée?
Il faut d’abord savoir que l’astreinte s’élève à 5.000 euros par jour si le gouvernement n’adopte pas un cadre légal digne de ce nom pour entourer les mesures sanitaires au-delà du délai. Cela peut paraitre beaucoup, mais en réalité c’est une broutille pour l’État, surtout que le montant est plafonné à 200.000 euros.
Concrètement, vous ne pourrez pas partir en vacances la semaine prochaine et un restaurateur ne pourra pas ouvrir même dès demain ou au-delà du délai de 30 jours. Seul le Conseil d’État peut faire annuler les mesures et pas un tribunal de première instance.
Cette décision de justice est-elle pour autant uniquement symbolique ? Non, car elle offre une jurisprudence à d’autres actions en référé. Si un restaurateur ou un coiffeur se sent lésé par les mesures sanitaires, il pourra introduire une action en référé au même motif que l’action introduite par la Ligue des Droits de l’Homme, qui a donc eu gain de cause ce mercredi.
Loi pandémie
En fait, pour prendre ses mesures, l’Etat et ses ministres se sont basés sur une loi de 2007 sur la sécurité civile. Mais cette loi devait servir de base légale pour appliquer des mesures dans un bref délai. Les mesures sanitaires ont explosé le cadre juridique de par leur longueur dans le temps et leur proportionnalité.
Une loi pandémie est en discussion depuis des mois maintenant mais n’a toujours pas été adoptée par les parlements. Tant l’opposition qu’une partie de la majorité veut revoir l’avant-projet de cette loi pandémie. La ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) n’y est pas opposée catégoriquement, mais le gouvernement doit agir vite. Les discussions ont trop duré.
Notons toutefois que même si elle était adoptée dans les 30 jours, la loi pandémie n’aurait pas d’effet rétroactif. Elle ne couvrirait donc pas les fautes antérieures de l’État.
Dédommagements et amendes
Rappelons que l’Etat a fait appel de cette décision. Mais dans le cas où il serait débouté, cela ouvre la voie à d’autres procédures. Devant un tribunal civil cette fois. Si un restaurateur ou un coiffeur a subi des dommages suite à une faute de l’Etat, il peut demander des dommages et intérêts à hauteur du préjudice subi.
Même chose pour les amendes. Si un individu estime que ces amendes sont basées sur un comportement illégal de l’Etat, il pourra faire appel devant un juge de police ou un tribunal correctionnel.
Réactions politiques
Du côté politique, on est bien conscient de la portée surtout symbolique de cette décision de justice. Mais le message perçu par le grand public, c’est que les mesures prises manquent de légitimité. Devant la confusion, de nombreux Belges seront peut-être tentés par ne plus les appliquer du tout.
D’autres, comme le ministre de la Justice et de l’Intérieur ne s’inquiètent pas trop: ‘Le Conseil d’État ainsi qu’un certain nombre de tribunaux correctionnels et civils ont par le passé jugé que la base juridique actuelle suffisait pour prendre les mesures.’ En d’autres mots, l’Etat gagnera en appel et tentera d’adopter la loi pandémie le plus rapidement possible.
Le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke (Vooruit) dans un entretien au Morgen ne se dit lui ‘pas impressionné’ par cette décision de justice. ‘Il faut coûte que coûte respecter les mesures, tant collectivement qu’individuellement (…). Il faut se mettre à la place du personnel des soins de santé.’
Et Elio Di Rupo (PS), ministre-président wallon, d’ajouter: ‘Dans l’urgence d’un danger mortel, il faut évaluer la balance des intérêts. Il y a peut-être à redire sur nos décisions d’un point de vue juridique. Mais quelle autre priorité retenir que la lutte contre ce danger mortel ?’, a-t-il exprimé à la sortie du Parlement.
https://fr.businessam.be/les-mesures-covid-jugees-illegales-quelles-consequences/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter_du_matin_les_mesures_covid_jugees_illegales_quelles_consequences_pourquoi_les_usa_font_face_a_une_4e_vague_malgre_la_vaccination_les_belges_ne_preparent_pas_leur_succession&utm_term=2021-04-01
Écrit par : Allusion | 01/04/2021
1er avril : pourquoi fait-on des blagues ?
Alerte ceci n'est pas un canular ! Mais un article tout à fait sérieux (malgré son sujet quelque peu trompeur). Le 1er avril adoré par les enfants, redouté par les parents, est connu pour ses poissons dans le dos, les blagues entre copains et les fausses informations dans les médias.
Après la journée internationale du chat, du câlin et du bonheur, aujourd’hui est la journée des plaisanteries. Mais d’où vient cette tradition mondialement connue ?
Une tradition française du XVIe siècle
L’origine du 1er avril viendrait d’une décision pragmatique et religieuse prise par le souverain Charles IX. Autrefois, la population française vivait au rythme du calendrier julien, qui commençait l’année le 25 mars, date à laquelle arrivaient les premiers jours de printemps. Pour célébrer la nouvelle année, il était de coutume d’offrir des cadeaux. Les festivités se terminaient à la fin de la semaine, c’est à dire le 1er avril.
En 1564, Charles IX (beau-frère d’Henri IV) décide d’adopter le calendrier grégorien, qui était plus en phase avec les planètes. Or celui-ci faisait débuter l’année non plus lors des premières douceurs de printemps, mais le 1er janvier.
A cette époque, il était plus difficile de divulguer des informations et une grande partie de la population était illettrée. Il est donc possible que certaines personnes ne soient pas au courant de ce changement majeur. De même, des réfractaires à cette réforme décidèrent de conserver la date du 25 mars, comme premier de l’an. Ils étaient alors moqués par les réformateurs qui leur envoyaient des fausses invitations, des cadeaux fantaisistes ou encore des faux poissons.
Le poisson, le symbole du 1er avril
Il existe plusieurs hypothèses qui justifient l’emploi du poisson comme symbole du premier avril :
L’astrologie solaire : le poisson d’avril pourrait faire référence au dernier signe du zodiaque. Cela marquait alors la sortie de l’hiver.
La religion chrétienne : le 1er avril est proche de la fin du Carême dans la religion Chrétienne. Pendant 40 jours, le croyant n’avait pas le droit de manger de viande et ne pouvait alors manger que du poisson. Il est aussi possible que le poisson fasse référence à l’ictus chrétien, symbole utilisé par les Chrétiens du Ier au IVe siècle. Ichtus vient du grec ancien et signifie « poisson ».
Le frai : c’est la phase de reproduction des poissons. Elle a lieu aux alentours du 1er avril. La pêche était interdite durant la période du frai.
De Paris à Tokyo
La tradition du 1er avril est depuis célébrée dans plusieurs pays, comme le Royaume-Uni (April fools day), les États-Unis, l’Allemagne (Aprilscherz) ou même le Japon. Il est courant que les médias divulguent de fausses informations ce jour-là, à l’instar du quotidien Le Parisien en 1986. Le journal avait déclaré que la Tour Eiffel, symbole de la France à l’étranger, allait être déplacée à Marne-La-Vallée pour devenir une attraction du parc Walt Disney en construction. Il s’agissait bien entendu d’une intox.
https://www.caminteresse.fr/culture/1er-avril-pourquoi-fait-on-des-blagues-1179946/?utm_source=welcomingpointdinterrogation&utm_medium=cpc&utm_campaign=pmo_cam_article
Écrit par : Allusion | 01/04/2021
Pourquoi a-t-on la sensation de tomber quand on s’endort ?
Cet étrange phénomène, dont nous avons (presque) tous fait l’expérience, résulte d’un décalage entre notre contrôle cérébral et notre contrôle moteur, non synchronisés dans la phase d’endormissement. « Il y a un décrochage trop rapide au niveau du contrôle musculaire, explique le Dr Sylvie Royant-Parola, une perte de tonus qui donne cette impression de tomber car toutes les aires cérébrales ne sont pas encore en sommeil, alors nous contractons nos muscles dans une sorte de sursaut pour reprendre leur contrôle. » On appelle ces drôles de sensations des myoclonies d’endormissement ou myoclonies hypnagogiques.
https://www.caminteresse.fr/sante/pourquoi-a-t-on-la-sensation-de-tomber-quand-on-sendort-11105850/?utm_source=welcomingpointdinterrogation&utm_medium=cpc&utm_campaign=pmo_cam_article
Écrit par : Allusion | 05/04/2021
Coronavirus - Deux chercheurs belges démontrent la capacité du Covid à se répliquer dans l'organisme
L'immunologue à l'Institut REGA de la KU Leuven, Johan Van Weyenbergh, et le médecin généraliste carolo Marc Jamoulle sont parvenus à démontrer la réplication du virus du Covid-19 dans l'organisme de patients atteints du Covid long. L'étude, publiée dans la revue scientifique The Lancet montre également une corrélation entre l'ampleur des symptômes et la charge virale dans le sang.
Cette découverte s'appuie sur l'analyse des prises de sang de 48 malades belges du Covid long qui ont été comparées avec celles de 12 personnes non-malades. "Nous avons trouvé un ARN messager spécifique à la réplication du virus dans nos cellules. (...) Le Covid long, ce n'est pas dans la tête", explique Johan Van Weyenbergh.
Ces recherches montrent que plus la charge virale retrouvée dans le sang est élevée, plus les symptômes rapportés sont importants. "On a demandé aux patients d'estimer leur anxiété et dépression sur une échelle de zéro à cinq. Plus le chiffre était élevé, plus il y avait de virus dans le sang. Pour les comorbidités, plus elles sont nombreuses, plus la charge virale est importante", précise l'immunologue de la KU Leuven. Les chercheurs ont en revanche observé que les vaccins avaient un effet bénéfique et diminuaient la présence de virus dans le sang.
Les deux chercheurs et leur équipe ont également mis au point un test qui évalue la charge virale du patient. Ce nouveau dispositif devrait permettre d'identifier les malades de Covid long et monitorer l'efficacité de traitements qui leur seront inoculés.
Pour les malades du Covid long, cette découverte est un soulagement et la preuve qu'il ne s'agit pas d'une maladie psychosomatique. "Nous ne sommes pas fous, ni dépressifs, ce n'est pas qu'on ne veut pas travailler, on en rêverait, comme pouvoir prendre le bus ou faire ses courses", se réjouit l'Association Covid Long Belgique francophone.
https://www.msn.com/fr-be/sante/other/coronavirus-deux-chercheurs-belges-d%C3%A9montrent-la-capacit%C3%A9-du-covid-%C3%A0-se-r%C3%A9pliquer-dans-l-organisme/ar-AA1nVJWq?ocid=msedgntp&pc=HCTS&cvid=a8dfab54459e44f3a36ff5579990e510&ei=13
Écrit par : Allusion | 01/05/2024