Réflexions du Miroir

2017, première année et suivantes du monde selon Trump

11/02/2017

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Quelques réflexions sur le sujet rappelé par Paul Jorion et qui est relié par la théorie des ensembles

http://www.pauljorion.com/blog/2017/02/10/le-temps-quil-fait-le-10-fevrier-2017/

Les géants de la Silicon Valley se préparent à l’apocalypse

Effrayés par un tremblement de terre, des épidémies et Trump, ils achètent massivement en Nouvelle-Zélande.
Peter Thiel, l’un des plus brillants cerveaux de la Silicon Valley, a voté Trump avec enthousiasme le 8 novembre dernier, et contribué 1,25 million de dollars à sa campagne. Il a même intégré l’équipe de transition présidentielle du milliardaire new-yorkais, convaincu par son désir de rendre à l’Amérique sa fierté et sa prospérité. Malgré cette profession de foi, le fondateur de PayPal est avant tout un libertarien, et son patriotisme s’arrête ici.
Depuis peu, sa fibre « America First » s’accommode d’une curieuse fascination pour la Nouvelle-Zélande et ses grands espaces. Il a acquis la nationalité kiwie en 2015, bien qu’il ne satisfasse pas l’obligation de séjourner sur place au moins 240 jours par an. Il a acheté trois résidences au pays du long nuage blanc, dont une opulente demeure à Auckland, la capitale, ainsi qu’une ferme luxueuse de 193 hectares perchée sur les rives du lac Wanaka, Glendhu Bay, dans la province d’Otago, 1.500 km plus au sud. Montant de la transaction pour cette dernière folie : 13,5 millions de dollars – une vétille pour le détenteur d’une fortune estimée à 2,7 milliards de dollars.

« Au cas où… »
« Appelez cela un plan B », euphémise Matt Drange, de Forbes. Mais pour quoi, au juste ? A entendre Sam Altman, PDG de Y Combinator, une entreprise de financement précoce de startups, il s’agirait de disposer d’une issue de secours, d’un ou plusieurs points de chute au bout du monde, « au cas où surviendrait l’apocalypse ». Causée – au choix – par le « Big One » (séisme à San Andreas), une épidémie foudroyante de type Ebola ou Zika, une « bombe sale », comme le relate une enquête d’Evan Osnos dans le magazine New Yorker.
Altman, lui-même, reconnaît un penchant inquiet pour ce genre de scénario. « Il est un grand optimiste, et en même temps un vrai survivaliste », rétorque à son sujet son ami Peter Thiel. Les deux compères ont d’ailleurs pris l’engagement de s’envoler ensemble pour le Pacifique sud si les choses viraient à l’aigre en Californie.
Et leur discrète paranoïa en contamine plus d’un. Steve Huffmann, PDG du site web communautaire Reddit, s’est fait opérer de la vue au laser en 2015. « Si la fin du monde approche – et d’ailleurs pas seulement, juste si les problèmes arrivent – dénicher des lentilles de contact ou des lunettes va devenir une vraie sinécure, confie ce grand blond aux yeux bleu océan, âgé de 33 ans. Sans elles, je suis cuit ». Ses préparatifs ne s’arrêtent pas là, toutefois : il entretient plusieurs motos, des plus commodes pour une fuite rapide, amasse scrupuleusement armes, vivres et munitions. « Comme ça, souffle-t-il, je pourrais tenir retranché un certain temps chez moi », en dernier ressort.

Tim Chang, un investisseur de 40 ans, chez Mayfield Fund, a décidé d’en faire de même. Ses confessions au New Yorker sont désarmantes de candeur : « J’ai ce scénario terrifiant dans un coin de ma tête. Oh mon Dieu, si une guerre civile éclate ou si un tremblement de terre gigantesque engloutit un pan de la Californie, nous avons intérêt à être prêts. Conséquence, j’accumule tout ce que je peux dans mes résidences ».

« Nous n’avons encore rien vu… »
Un ancien dirigeant de Facebook, Antonio García Martínez, a lui acquis 2 hectares de terres forestières dans l’île d’Orcas, entre Vancouver et Seattle (Etat de Washington, nord-ouest), y stockant générateurs, panneaux solaires, et des tonnes de munitions, bien sûr. « Il faudra bien tout cela pour surmonter l’apocalypse, explique-t-il. Les gens qui comprennent les ressorts actuels de notre société réalisent que tout repose sur une couche de glace culturelle très fine ». Steve Huffmann est un peu plus explicite : « Nous sommes confiants dans le fait que notre pays marche, que notre monnaie a de la valeur, que la transition pacifique du pouvoir est une réalité, que nous sommes résilients et que nous en avons déjà vu de toutes les couleurs, mais je pense aussi que nous n’avons encore rien vu ».
Les exemples sont légion, et ils débordent du microcosme hi-tech californien : le réalisateur de Titanic James Cameron a acheté une grande propriété à Wairarapa et demandé la citoyenneté néo-zélandaise.
Ce vent de panique ne date pas d’hier. En 2009, anticipant le Déluge que ne manquerait pas de précipiter le premier président noir des Etats-Unis, les « Doomsday Preppers (survivalistes) » les plus radicaux – ils seraient dix millions outre-Atlantique – avaient commencé de stocker boîtes de conserve, pièces d’or et fusils de tous calibres dans leurs redoutes des Rocheuses ou du Midwest.

« Une assurance contre l’apocalypse »
Lors de l’avant-dernier sommet de Davos, en janvier 2015, Robert Johnson, directeur de l’Institute of New Economic Thinking, avait stupéfié l’assistance. « Je connais des gérants de fonds de pension aux quatre coins du monde qui sont en train d’acheter des aérodromes et des fermes dans des endroits comme la Nouvelle-Zélande, parce qu’ils pensent qu’il leur faut une échappatoire », avait lâché cet ancien collaborateur de George Soros. « C’est une assurance contre l’apocalypse », abonde Reid Hoffmann, confondateur du réseau professionnel LinkedIn.
Les coupables, cette fois, étaient les inégalités croissantes dans les pays développés, les tensions raciales cristallisées par les émeutes de Ferguson (Missouri) l’année précédente, et les répercussions du mouvement Occupy en 2011. « Ferguson a joué un rôle catalytique » dans la prise de conscience de cette montée des périls chez nombreux décideurs économiques, avait prédit en 2014 Jim Wallis, le PDG de Sojourners, au même titre que le réchauffement climatique et l’explosion désordonnée des réseaux sociaux. « Le ton du débat a changé aux Etats-Unis, assurait Wallis. Les gens qui ne se souciaient guère de tout cela prêtent une oreille attentive ». Et redoutent plus que jamais la fureur populaire, sur fond de ralentissement économique mondial.

Il faut croire que trois ans plus tard, l’ambiance ne s’est guère arrangée. L’exode des « super-riches » vers la Nouvelle-Zélande, initiée par Peter Thiel il y a de cela une bonne décennie, est devenu un tel secret de Polichinelle que la moindre allusion provoque roulements d’yeux et sourires entendus. « Dès que vous dites avoir «acheté une maison en Nouvelle-Zélande», vos interlocuteurs clignent des yeux, comme pour dire «pas la peine d’en rajouter, on a compris» », sourit Reid Hoffman. Que trouvent-ils à la Nouvelle-Zélande ? Un respect des normes environnementales qui colle à leur éthique personnelle, une administration intègre, une population accueillante, une culture aborigène flattant leur ouverture d’esprit. Ce pays « est déjà une utopie », abonde Peter Thiel, qui y a lancé plusieurs sociétés Au passage, ce « business angel » laisse filtrer une conviction profonde, qu’il n’osera peut-être pas proférer à haute voix en réunion avec Donald Trump : convaincu que le monde a un besoin urgent d’innovations radicales en robotique et en intelligence artificielle pour contrer le désastre à venir, il affiche son scepticisme quant à la capacité des Etats-Unis de soutenir un tel besoin et conserver leur avance technologique, en matière de recherche-développement et d’aimant aux cerveaux les plus féconds. Le futur leader mondial de l’innovation n’étant pas encore clairement identifié, entre l’Inde, la Chine ou une autre puissance émergente, mieux vaut prévenir que guérir !
Dans l’ancien dominion britannique, autorités et agents immobiliers se frottent les mains. Grand fan de la trilogie du Seigneur des Anneaux, adaptée au cinéma par l’enfant du pays Peter Jackson, Thiel a lancé une vogue touristique d’un nouveau genre. « Avant, nous avions en moyenne deux sollicitations sérieuses par mois émanant d’Américains fortunés, sourit Graham Wall, agent immobilier à Auckland interrogé par le site stuff.co.nz, qui a négocié avec Thiel quatre ou cinq acquisitions. Maintenant, c’est deux par semaine », occasionnant une virée en hélicoptère pour se faire une idée des opportunités, « puis atterrir et tenter de l’acheter » !

L’investiture de Donald Trump semble avoir accéléré la tendance, à l’intérieur même de la nouvelle Administration. Une cheville ouvrière de la Maison-Blanche, Chris Liddell, ex-directeur exécutif de la firme hollywoodienne WME-IMG, désormais en charge des relations avec le secteur privé sous le titre abscons de « chargé des initiatives stratégiques », est lui-même d’origine néo-zélandaise. « Il nous envoie ses relations, sourit Graham, énigmatique. Disons que nous observons une augmentation récente, par le bouche-à-oreille. Ils se connaissent tous, ces types dans la Silicon Valley. Ça marche très bien pour nous ».

Une spéculation « ad infinitum »
Dans l’inventaire à la Prévert des « sept plaies d’Egypte » contemporaines, reste le scénario classique de science-fiction où une météorite percuterait la surface de la Terre, obérant la survie de l’humanité. Les rives du lac Wanaka ne vaudraient alors guère mieux que celles du lac Tahoe, en Californie. Le passage de la météorite 2017BK, grande comme une maison, dans la nuit du 24 au 25 janvier à 260.000 km à peine de la Terre, a dû déclencher un fameux frisson dans l’échine de Sam Altman, Tim Chang, Peter Thiel et leurs pairs.
« Quand vous passez votre temps à vouloir changer le monde, il est inévitable que vous ayez un peu tendance à spéculer ad infinitum, traduit Roy Bahat, investisseur chez Bloomberg Beta à San Francisco. Ce qui conduit à l’émergence d’utopies, et aussi de dystopies ». « Les survivalistes de la (bulle) tech ne croient pas forcément en un effondrement global, tempère Yishan Wong, prédécesseur de Steve Huffmann à la tête de Reddit, qui a lui-même opté pour une opération des yeux en 2012. Ils l’envisagent simplement comme un événement lointain, mais dont les conséquences potentielles paraissent si graves que, vu tout l’argent dont ils disposent, dépenser une infime partie de leurs ressources pour parer à toute éventualité constitue une décision tout à fait logique ».
Les conspirations des cerveaux de la Silicon Valley, entre dîners d’initiés et groupes secrets sur Facebook, ne sont cependant pas du goût de tous. Max Levchin, 41 ans, directeur de la technologie chez PayPal et fondateur de la start-up Affirm, ne masque plus son exaspération, au point de mettre fin abruptement, chaque fois qu’il le peut, aux discussions crépusculaires sur les motos, les bunkers et les réserves d’or. « En général, je rétorque : d’accord, donc vous avez peur des fourches (du peuple). Mais récemment, combien avez-vous donné d’argent au refuge de SDF près de chez vous ? »

http://plus.lesoir.be/81662/article/2017-02-11/les-geants-de-la-silicon-valley-se-preparent-lapocalypse#_ga=1.261030597.974482167.1482488327

1917 et 2017 ont aussi de bons côtés.
Un article parle de phagothérapie découverte il y 100 ans par Felix d'Herelle qui en a eu l'intuition.
"Les virus nous guérissent".
Ils combattent chacun spécifiquement les infections bactériennes.
Ennemis de mes ennemis, il deviennent mes amis.
Certains phages sont croqueurs de bactéries ultrarésistantes aux antibiotiques
Ils injectent leur ADN dans les bactéries pour les faire exploser. Il suffit de faire correspondre un phage à une bactérie qui l'intéresse.
Dysenteries, fièvres typhoïdes, plaies, peste, choléras ... sont des victimes de ces phages.
Pour l'homme, ils agissent localement et n'ont aucun effets secondaires s'ils ont été bien choisis.
La phagothérapie a été utilisée jusqu'en 1920 quand le traitement par antibiotiques a été privilégié (sauf en ex-URSS)
Pas de débouchés économiques pour le secteur pharmaceutique sans manipulation de gènes.
Projet Phagoburn
http://www.phages-sans-frontières.com

Trump fait le bonheur des humoristes (début de billet de Mediapart)

Le président américain a l'épiderme sensible : il déteste que l'on se moque de lui.
Résultat : les comiques américains s'en donnent à cœur joie à la télévision. Les vétérans de « Saturday Night Live » enregistrent même un bond important de leur audience.
– Aux dernières nouvelles, il est cuit, brûlé, bon pour la casse et promis sous peu, disent les rumeurs, aux remerciements expéditifs de son employeur.
...
https://www.mediapart.fr/journal/international/130217/trump-fait-le-bonheur-des-humoristes?utm_source=20170213&utm_medium=email&utm_campaign=QUOTIDIENNE&utm_content=&utm_term=&xts=&xtor=EREC-83-%5BQUOTIDIENNE%5D-20170213&xtloc=&url=

“La présidence-Twitter est nuisible pour le monde des affaires”

Quotidiennement, des chefs d’entreprises sont raillés ou dénigrés via Twitter, tandis que les mérites d’autres sont loués par le président américain Trump. Les conséquences sont désastreuses. Plutôt que de réfléchir à la création de nouvelles technologies, de produire mieux et moins cher, les dirigeants d’entreprises consacrent maintenant leur énergie à des manigances leur permettant de marquer des points avec le nouveau président.
Les tentatives de Trump pour contourner les lois existantes parce qu’elles ne correspondent pas à son image, ont de graves conséquences sur le climat d’affaires américain, écrit Matt Levine dans Bloomberg Businessweek :
« Si le président – sans consulter les tribunaux ou le Congrès – peut refuser l’accès au pays à des détenteurs de la résidence permanente aux États-Unis, il n’y a rien à faire. Et s’il n’y a pas de règle de droit pour un certain nombre de gens, il n’y a plus de loi pour quiconque.
[…] Le conseiller de Trump, Stephen Bannon, pense apparemment qu’il y a un trop grand nombre d’Asiatiques à la Silicon Valley, donc Trump va bientôt régler cette question. (Une étude récente – mai 2015 – avait montré que 27% des employés de la Silicon Valley étaient d’origine asiatique. Ils représentent moins de 20% des responsables et moins de 13% des cadres supérieurs).

Se justifier de ses décisions devant le Président
[…] Les chefs d’entreprise commencent à prendre conscience de cette réalité. Beaucoup rouspètent en privé de l’impact des actions de Trump, mais n’osent pas le faire en public. +Ils redoutent plus que tout d’être attaqué, et l’impact que cela pourra avoir sur leur entreprise +, écrivait Andrew Ross Sorkin du New York Times. […]
Si le président peut nuire à votre entreprise avec un tweet – et qu’il est même certain qu’il le fera, si vous témoignez ouvertement de votre désaccord avec lui – il devient difficile d’exprimer une contestation.
Prendre des décisions d’affaires est maintenant compliqué par le fait qu’une entreprise qui décide de fermer une usine qui doit maintenant en répondre personnellement devant le président.
[…] Les États-Unis sont un pays idéal pour les entreprises, parce qu’au cours des deux derniers siècles, il a construit un état de droit solide . Le Président Trump l’a presque défait en un week-end. C’est une mauvaise chose pour les affaires. »

Source: https://fr.express.live/2017/02/13/trump-president-twitter-nuissible-entreprises/

"Le racisme, vous valez mieux que ça": une campagne pour provoquer un "sursaut général"

http://www.rtbf.be/info/medias/detail_le-racisme-vous-valez-mieux-que-ca-une-campagne-pour-provoquer-un-sursaut-general?id=9530091

Herman Van Rompuy: "Relativiser Trump revient à faire de la collaboration idéologique"

"Je suis surpris par ma propre véhémence. La colère est un mot trop faible pour décrire ce que j'ai senti ces derniers mois. Le Brexit et l'élection de Donald Trump m'ont choqué, peut-être en premier lieu par le langage adopté par les politiciens. Les politiques sont beaucoup trop peu conscients de l'impact de leurs paroles sur l'opinion publique. Les politiques pourvus d'autorité qui s'expriment en insultant, éveillent des sentiments éprouvés en silence par beaucoup de gens, et les rendent légitimes. Jusqu'à présent, les actes politiques de Trump étaient surtout symboliques. Mais son langage incendiaire déchire une société qui était déjà angoissée et déboussolée. En politique, une parole est toujours un acte. Quand il s'agit de mensonges, cela devient stratégiquement une tromperie devant son, électorat.

http://www.levif.be/actualite/international/herman-van-rompuy-relativiser-trump-revient-a-faire-de-la-collaboration-ideologique/article-normal-611379.html

1917, pourquoi le Reich a facilité le retour de Lenine en Russie?
Le pouvoir conquis, les bolcheviks ont tenté d'effacer les traces qui cadraient mal avec la pureté révolutionnaire affichée comme une fable.
Il y avait en arrière scène une convergence d'intérêts entre ce que voulait le Kaiser à désintégrer l'Etat et l'armée russe et le retour de Lenine comme agitateur politique qui lui voulait renverser le gouvernement provisoire et prendre le pouvoir.
Il fallait aider le parti bolchevique par des finances occultes.
Cela généra un scandale et Lenine fut contraint de passer à la clandestinité.

Visite de Mike Pence à Bruxelles: la police prévoit des perturbations

Le Vice-Président des États-Unis, Mike Pence, se rendra à Bruxelles ce lundi 20 février pour rencontrer le Premier ministre Charles Michel. Sa visite entraîne des mesures de sécurités conséquentes. « Des perturbations du trafic sont attendues en matinée dans le quartier européen et dans le courant de l’après-midi boulevard Léopold III », prévient la police de Bruxelles Capitale Ixelles, qui conseille d’ailleurs d’éviter ces quartiers en voiture.
Parmi les sujets qui seront abordés au cours du dîner de travail entre Charles Michel et Mike Pense, on peut citer les relations bilatérales entre la Belgique et les États-Unis, les institutions européennes ainsi que le prochain sommet de l’Otan, qui aura lieu au mois de mai en présence du président américain, Donald Trump.

http://www.lesoir.be/1442600/article/actualite/regions/bruxelles/2017-02-17/visite-mike-pence-bruxelles-police-prevoit-des-perturbations

Trop de bashing sur Trump
Voici "Howard Zinn, une histoire populaire américaine"

http://www.telerama.fr/cinema/films/howard-zinn-une-histoire-populaire-americaine,498887,critique.php

4 graphiques qui montrent que les États-Unis se dirigent vers une récession

Est-ce que l’on peut dire que la reprise économique américaine qui a commencé il y a huit ans serait en train de prendre fin, et que les États-Unis se dirigent vers une nouvelle récession ?
C’est la question que se pose Torsten Sløk, économiste en chef international de la Deutsche Bank, dans un mémorandum qu’il a adressé vendredi à ses clients. Le mémo est accompagné de graphiques, qui montrent que «la qualité des prêts« se détériore rapidement.
L’économie américaine dépend entièrement du crédit, et tous les agents qui y contribuent se voient attribuer une cote de crédit. Ce score est basé sur leur capacité de remboursement, l’importance de leur endettement, le nombre de cartes de crédit qu’ils possèdent ou se sont vus refuser, ainsi que quelques autres facteurs. Le score prend la forme d’un nombre, un nombre relativement plus élevé indiquant une meilleure note de crédit.
« Le problème général, », écrit Sløk, « est que plus la reprise persiste, plus on affecte de l’argent à des usages qui ne devraient pas nécessiter de crédit, et en conséquence, le risque que les emprunteur ne soient pas capables de rembourser l’argent qu’ils doivent s’élève. »

Le banquier justifie sa note avec un certain nombre de chiffres et de graphiques :
1. Selon un rapport publié par la banque centrale américaine, la dette collective des familles américaines a connu sa plus forte croissance en une décennie en 2016, et son écart avec le niveau maximum qu’elle avait atteint en 2008 n’est plus « que » de 99 milliards $. (Housing debt = crédit hypothécaires) / (Non-housing debt = prêts auto, cartes revolving, prêts étudiants)
2. Les défaillances de paiement sur les cartes de crédit se multiplient.
3. La demande pour tous les types de prêts a commencé à baisser, maintenant que les taux d’intérêt commencent à remonter : prêts à la consommation, crédits immobiliers et « C & I » (commercial et industriel) :
4. En outre, le nombre d’Américains qui ont souscrit un prêt automobile a atteint un pic. Au total, les Américains détiennent pour la première fois 1.000 milliards de dollars de dettes à l’égard des constructeurs automobiles (tableau Elliot Wave International).

Sløk conclut qu’une récession est probable :
«Des sommes d’argent toujours plus importantes ont été prêtées à des consommateurs et des entreprises avec des cotes de crédit moins bonnes. Du fait que les taux d’intérêt commencent à remonter, beaucoup de ces emprunteurs moins solides ne pourront plus rembourser leurs prêts. La perspective d’une politique pro-croissance menée par le président Trump va probablement retarder l’entrée dans la prochaine récession, mais il est clair que les risques associés au maintien de taux d’intérêt plus faibles plus longtemps persistent ».

Source: https://fr.express.live/2017/02/20/etats-unis-recession-prets-taux-dinteret/

Dans combien de jours Michael Pence sera-t-il déclaré président des Etats-Unis ?

Il semble inévitable que Michael Pence devienne le prochain président des États-Unis, et la seule question qui subsiste est quand, affirme Ronald L. Feinman dans The History News Network site.
L’investiture de Donald Trump en tant que président des États-Unis ne date que de quelques semaines, mais selon Feinman, compte tenu de son comportement inapproprié lors de ses discours, de son instabilité et de son imprudence, mais aussi de sa proximité supposée avec la Russie, il semble déjà exclu maintenant qu’il puisse achever son mandat normalement.

Nixon
Le scandale de son conseiller Michael Flynn, accusé d’avoir communiqué avec l’ambassadeur de Russie alors qu’il n’était qu’un citoyen ordinaire, menace également de faire l’objet d’une enquête, qui pourrait lui être fatale. C’est la première fois dans l’histoire des Etats-Unis que le président se retrouve impliqué dans un scandale d’une telle ampleur aussi tôt dans son mandat (25e jour).
A un certain point de l’enquête, des voix appelleront à la destitution du président, et c’est le vice-président Michael Pence qui prendrait la relève.
Ce dernier revivrait alors une situation connue par Gerald Ford lorsqu’il est devenu président des Etats-Unis en 1974 après la démission de Richard Nixon, mis en cause dans le scandale du Watergate.
« Dans tous les cas, il semble probable que Trump quittera la présidence à un certain point, probablement entre les 31 jours de Henry Harrison en 1841, (mort d’une pneumonie), et les 199 jours de James A. Garfield en 1881, (mort tué par balle par un tueur après 199 jours d’horribles souffrances et de traitements médicaux inappropriés).
Au plus, il semble probable, même s’il est expulsé, que Trump ne durera pas les 16 mois et 5 jours comme cela s’est produit avec Zachary Taylor 1850 (mort d’une maladie digestive). La présidence de Michael Pence semble inévitable. »

Source: https://fr.express.live/2017/02/21/michael-pence-president-etats-unis/

Michael Moore dévoile son «plan d’action en dix étapes pour arrêter Trump»

Le réalisateur Michael Moore ne lâche pas l’affaire. S’il avait prédit la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine, Michael Moore ne s’avoue pas pour autant vaincu et vient de publier son plan d’action en dix étapes « pour arrêter les forces du mal incarnées par Donald Trump ».

Un mauvais départ pour le président
« Trump est très, très mal parti. Manipulé par les Russes, entouré d’imbéciles d’extrême droite et déambulant en peignoir, seul, dans une Maison-Blanche quasiment vide : il est ‘dans la merde’ », a commencé le réalisateur américain, avant de rappeler les dernières frasques du président et de son décret anti-immigration. « Je lui souhaite bien du courage, à ce fils d’immigré écossais ! », rappelle Moore.
Michael Moore s’est donc décidé à faire tout ce qu’il pouvait pour arrêter Trump a développé un plan d’action. « Nous pouvons lui mettre des bâtons dans les roues à chaque étape et réussir à le faire tomber », explique-t-il.

Les 10 étapes
1. Appeler tous les jours le Congrès américain pour dénoncer les projets de l’administration Trump, tels que la suppression de l’Obamacare ou la nomination d’un climatosceptique au secrétariat de l’Energie.
2. Rendre visite une fois par mois à son représentant au Congrès.
3. Former sa propre cellule d’intervention avec entre cinq et vingt personnes pour pouvoir élaborer sur-le-champ une stratégie dès que Trump prend une mauvaise décision, telle que le décret anti-immigration.
4. S’engager en rejoignant une association américaine : Planned Parenthood (le planning familial américain), l’Union américaine pour les libertés civiles, Black Lives Matter ou encore les Socialistes démocrates d’Amérique.
5. Continuer la marche des femmes. Pour ce faire, Moore a mis en place un « Calendrier de résistance », avec les prochaines actions organisées.
6. Prendre le contrôle du Parti démocrate afin de se « débarrasser des vieux cadres du Parti ».
7. Créer des zones de résistance démocrates. Moore estime que si les citoyens américains font changer les choses dans leur État, le fédéral suivra.
8. Se présenter aux élections, pour ne plus abandonner « ces responsabilités aux imposteurs politiques qui nous ont déjà trahis ».
9. Arrêter de se plaindre des médias. « Trouvez ceux qui ont du mérite et formez votre propre ‘empire médiatique’, en partageant leur travail, et le vôtre, sur internet ».
10. Rejoindre l’Armée du rire. Moore encourage les Américains à « ridiculiser » leur nouveau président et ne pas laisser le Saturday Night Live, Stephen Colbert ou Seth Meyers faire tout le travail. « Je suis convaincu que le coup de grâce pour ce président, ce qui va le faire éclater, ce seront les rires, les moqueries, l’insoutenable ridicule de dizaines de millions d’Américains qui vont le troubler profondément jusqu’à l’expulser de la Maison-Blanche », conclut Moore.


http://www.lesoir.be/1447559/article/actualite/monde/2017-02-24/michael-moore-devoile-son-plan-d-action-en-dix-etapes-pour-arreter-trump

Comment dompter le «président-enfant» Trump et ses tweets compulsifs

Quel est le meilleur moyen de « dompter » Trump vis-à-vis de Twitter ? Notamment en ne le laissant pas seul plusieurs heures. C’est ce que révèlent, à « Politico », ses anciens conseillers en communication.
Votre patron est le président d’une grande puissance mondiale, orgueilleux et susceptible, obsédé par son image, prompt à s’enflammer sur Twitter à la première contrariété, et vous cherchez un remède ? Suivez les recommandations des anciens conseillers en communication de Donald Trump ! Un, ne le laissez pas seul trop longtemps, car il a tendance à tourner en roue libre et écumer, à force de s’abreuver de télévision câblée. Deux, arrangez-vous pour déposer chaque jour sur son bureau des articles positifs, voire élogieux, pour tempérer l’impact d’une couverture médiatique globalement négative. « A chaque fois que le candidat Trump était agacé par une couverture injuste, le mieux était de lui montrer qu’il bénéficiait par ailleurs d’un traitement juste de la part de médias plus amicaux », confie à Politico l’ancien directeur de sa communication, Sam Nunberg, limogé par le milliardaire au début de sa campagne présidentielle.
Bien sûr, écrit la revue, tout cela est plus facile à dire qu’à faire : le 45e président des Etats-Unis n’en fait en général qu’à sa tête, et il suffit d’un reportage télévisé « biaisé » pour attiser son courroux, aussitôt exprimé au travers de tweets enflammés. Personne n’a pu ainsi l’empêcher de contre-attaquer l’ex-Miss Univers Alicia Machado, qui l’avait accusé en octobre de l’avoir traité de « Miss Piggy » ou de rebondir ad nauseam sur la question relativement futile du nombre de personnes ayant assisté – sous le crachin – à son investiture, le 20 janvier à Washington.

Judicieuse sélection
Mais il y a des astuces, souligne Tara Palmeri, de Politico, citant Nunberg et une autre source : Trump est un type « à l’ancienne », qui ne lit quasiment aucun article en ligne, et privilégie le « papier », New York Times et Washington Post. Ce qui donne de la marge avec les nouveaux médias, « alternatifs » et conspirationnistes, entendez d’extrême-droite : Breitbart News,Infowars.com, Washington Examiner, Daily Caller. Il suffit dès lors d’opérer une judicieuse sélection des « bonnes » lectures, de les imprimer et les agrafer, puis s’assurer qu’elles seront en évidence sur le Bureau Ovale, dès potron-minet. Le tour est joué ! Ne reste plus à espérer que le milliardaire soit dans un bon jour et ne remâche rien dans son coin, avant l’arrivée de ses conseillers.
Ces recettes ont-elles marché jusqu’ici ? Pas toujours, mais leurs auteurs insistent sur la nécessité de bien comprendre les ressorts psychologiques de ce « président-enfant » : il réagit sur Twitter lorsqu’il a l’impression que les gens ne s’expriment pas suffisamment sur un sujet. Si la sélection d’articles portée à son attention inclut la mention d’informations amplement retweetées, alors peut-être jugera-t-il inutile de se faire justice lui-même. Puisque tout cela n’a rien d’une science exacte, les anciens confidents de Donald Trump auraient tout de même dû ajouter un dernier conseil à leurs successeurs : surtout, bonne chance !

http://plus.lesoir.be/83475/article/2017-02-24/comment-dompter-le-president-enfant-donald-trump-et-ses-tweets-compulsifs#_ga=1.123766218.1705171845.1487348673

arte: Lénine, une autre histoire de la révolution russe

En faisant revivre pas à pas la, ou plutôt les révolutions de 1917, de février à octobre, ce documentaire tissé d'archives exceptionnelles montre un Lénine ballotté par la puissance des événements, bien loin de sa légende.

Le 23 février 1917 (8 mars dans le calendrier grégorien), à Petrograd, capitale de l'Empire russe, c'est une manifestation féminine qui amorce la chute du régime. Au lendemain de grandes grèves ouvrières, l'annonce de rationnements supplémentaires dus à la guerre, mais aussi à l'incurie des autorités, jette dans la rue les femmes des faubourgs, qui, au terme d'une marche de six kilomètres, fusionnent avec un convoi de suffragettes réclamant le droit de vote dans une atmosphère de "jour de fête". Le lendemain, 24 février, des masses d'ouvriers en grève chantant "la Marseillaise" envahissent le centre-ville en passant sur la Neva gelée. C'est le début d'une insurrection populaire qui prend de court tous les militants révolutionnaires russes et qui, en quelques jours, la garnison de la capitale se joignant aux insurgés, fait tomber la dynastie tricentenaire des Romanov. Le 2 mars 1917, à la demande de son état-major, Nicolas II abdique en faveur de son frère Michel, qui refuse le trône. Avec à sa tête le prince Gueorgui Lvov et le très populaire député socialiste Alexandre Kerenski, un gouvernement provisoire est chargé de gérer, en concertation avec le Soviet de Petrograd, les incertitudes d'une révolution qui se répand comme une traînée de poudre et la guerre qui se poursuit contre l'Allemagne. À Zurich, Vladimir Ilitch Oulianov, alias Lénine, le dirigeant exilé des Bolcheviks, un groupuscule marginal au sein du Parti ouvrier social-démocrate, ne prend pas la mesure de ce qui se passe dans son pays…

Déchaînement

Des prémices de la révolution de février à l'insurrection d'octobre, décidée et menée avec succès par un Lénine qui, à rebours de sa légende, a longtemps été ballotté, comme tout le monde, par la puissance des événements, Cédric Tourbe, avec l'historien Marc Ferro et le politologue Michel Dobry, restitue pas à pas l'extraordinaire enchaînement des faits, ou plutôt leur déchaînement. Remarquablement limpide, leur récit commente de formidables archives, qui permettent au sens propre de voir vivre la Russie de 1917 et advenir la révolution. Porté également par les voix de deux témoins éloquents, le socialiste révolutionnaire Nicolas Soukhanov et la journaliste française Marilye Markovitch, le film montre ainsi en détail comment Lénine parvient in extremis à remporter la mise. Il réussit aussi à faire partager l'énergie bouillonnante, euphorique, explosive, de ce moment où le peuple le plus nombreux et le plus opprimé du monde occidental ne remet pas seulement en cause l'autocratie, mais toute forme d'autorité.

http://www.arte.tv/guide/fr/065312-000-A/lenine-une-autre-histoire-de-la-revolution-russe

Extrait de Médiapart: Donald Trump, le Prince de Wall Street
Homme miroir, Trump produit des reflets. Son pouvoir relève plus de l’attraction magnétique que de l’autorité ou du charisme. D’où la difficulté d’analyser le phénomène, non pas seulement la personnalité de Donald Trump, mais le phénomène Trump, le trumpisme, un ovni politique qui traverse le spectre politique américain dévasté.
Gogol, dans Le Revizor, a fait le portrait d’un personnage de la haute administration tsariste qui évoque irrésistiblement Donald Trump : « Tout en lui est surprise et coup de tête, écrit Gogol, un homme creux qui n’a de pouvoir que celui que lui prêtent les citoyens. »

Entre l’Europe et les Etats-Unis, une rupture de l’Histoire
Pour comprendre le fossé ouvert par l’élection de Trump entre l’UE et Washington, il faut remonter aux origines du projet communautaire. L’universitaire Antonin Cohen décrit le soutien décisif que les États-Unis ont apporté au projet européen dans les années 50.
Il n’était pas encore investi président des États-Unis que Donald Trump accueillait déjà dans sa Trump Tower Nigel Farage, l’une des figures xénophobes de l’opposition à l’UE, et faisait savoir qu’il misait sur un « éclatement » de l’Europe. Jamais peut-être, depuis la création de l’UE, les relations entre Bruxelles et Washington n’ont été aussi chaotiques.
Pour prendre la mesure de la rupture en cours, Mediapart s’est entretenu avec Antonin Cohen, professeur de sciences politiques à l’Université de Rennes et auteur d’un essai passionnant, De Vichy à la Communauté européenne (PUF, 2012). À travers une galerie de portraits, le livre part en quête des influences intellectuelles éclatées qui ont débouché sur l’écriture du « plan Schuman » de 1950, considéré comme l’un des moments fondateurs de l’Europe d’aujourd’hui.

Ronald Reagan, un président sur mesure

Comment Ronald Reagan s'est-il retrouvé au pouvoir ? Cette effarante enquête dévoile les relations étroites du 40e président des États-Unis avec la mafia.
Derrière le lisse cow-boy hollywoodien, derrière l'icône anticommuniste autoproclamée du camp républicain se cache un personnage retors, aux relations troubles et à l'intelligence longtemps sous-estimée. Commentateur sportif dans l'Iowa à ses débuts, Ronald Reagan décide un jour de tenter sa chance à Hollywood. Grâce à sa débrouillardise, sa prestance et ses talents de cavalier, il obtient vite des petits rôles. Son destin bascule le jour où il intègre l'agence d'acteurs MCA. Fondée avec la bénédiction d'Al Capone, celle-ci a bâti sa fortune en plaçant des musiciens dans des night-clubs. Ses dirigeants ont gardé des liens avec la pègre grâce à l'avocat Sidney Korshak, connu pour "pacifier" les relations entre les studios et les syndicats, contrôlés alors par la mafia de Chicago.

Made in mafia
Les réalisatrices Clara et Julia Kuperberg se sont inspirées du livre Dark victory – Ronald Reagan, MCA and the mob, fruit d'une courageuse enquête du journaliste d'investigation Dan E. Moldea, conseiller historique de ce documentaire. Il retrace les étapes de la carrière du 40e président américain, dont on apprend avec surprise qu'elles ont quasiment toutes reçu l'appui de la mafia. "Errol Flynn de série B", comme il se qualifiait lui-même, Reagan n'a jamais vraiment percé dans le cinéma. Mais il a parfois obtenu des contrats mirobolants et pris en 1947 la tête de la Screen actors guild, le puissant syndicat des acteurs de Hollywood. En retour, il rendra de nombreux "services", comme celui d'obtenir un passe-droit à la MCA, seule firme autorisée à cumuler les métiers d'agent et de producteur. Cela entraînera une baisse des revenus des comédiens, dont Reagan était censé défendre les intérêts. Ce système de renvois d'ascenseur atteindra son apogée quand il deviendra président des États-Unis et fera classer les affaires impliquant le crime organisé. Nourri d'interviews d'auteurs, de journalistes, d'archives, d'extraits de westerns et de bluettes dans lesquels Reagan apparaît toujours fringant et persuasif – "avec lui, ça glisse tout seul", commente l'écrivain James Ellroy dans le film –, ce documentaire décrit les hommes de l'ombre qui l'ont épaulé, et démonte les rouages d'un système corrompu. En racontant l'ascension d'un outsider que rien ne prédestinait à devenir président, cette enquête effarante fait aussi écho à la trajectoire d'un certain Donald Trump…

http://www.arte.tv/guide/fr/061673-000-A/ronald-reagan-un-president-sur-mesure

60ème anniversaire du "Traité de Rome"
L'histoire de l'Europe avec le lien avec les Etats Unis

http://www.arte.tv/guide/fr/062161-005-A/notre-europe-quelle-histoire-5-10

La “patience stratégique” des Etats-Unis à l’égard de la Corée du Nord a pris fin, et les sirènes retentissent au Japon

La politique de « Patience stratégique» des États-Unis avec le régime de Pyongyang est terminée et « nous examinons une nouvelle gamme de mesures de sécurité et de mesures diplomatiques [contre la Corée du Nord pon]. Toutes les options sont envisagées », y compris l’action militaire.
Cette déclaration vient du secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson. L’ancien patron d’ExxonMobil est en visite en Corée du Sud et il a défendu la mise en place du système THAAD (Terminal High Altitude Area Defense), un système de défense antimissile américain qui peut intercepter les missiles nord-coréens entrants en temps de guerre. Le déploiement du THAAD s’effectue contre la volonté de la Chine, qui voit les missiles comme une menace pour son propre arsenal nucléaire. Le président américain, Donald Trump, accuse cependant la Chine d’en faire trop peu pour empêcher les provocations de la Corée du Nord à l’égard des Etats-Unis.

Les sanctions économiques n’ont jamais renversé aucun régime
Le Global Times, un journal chinois proche du Parti communiste, écrit dans un éditorial que l’adoption de sanctions économiques contre les entreprises chinoises qui font des affaires avec la Corée du Nord menace d’être une erreur de format suivant :
« Pékin est tout aussi fortement opposé que Washington et Séoul aux ambitions nucléaires de Pyongyang. […] Mais la Chine ne détournera pas les sanctions pour les empêcher de cibler le programme nucléaire nord-coréen, et en faire une punition pour le peuple nord-coréen. […] L’isolement extrême de la communauté internationale n’a pas réussi à mettre Pyongyang à genoux. Même si la Chine coupe ses liens avec le pays, il n’y aura aucune différence.
Il faut rappeler à Washington que les sanctions n’ont jamais renversé aucun régime ».

Bombarder, tolérer, ou négocier
La semaine dernière, le même journal avait publié un éditorial mettant en garde contre l’escalade des tensions sur la péninsule coréenne, et avertissant de la hausse de la possibilité d’une guerre. Cette semaine, dans un article d’opinion dans le New York Times, le célèbre écrivain américain Thomas Friedman comparait cette escalade avec celle de la crise des missiles cubains sous la présidence Kennedy. Trump doit négocier, écrivait-il :
« [Le problème] a maintenant atteint le point où il n’y a que trois options : l’affreuse, la mauvaise, et la pire. Ou comme Litwak les décrit [dans son livre « Preventing North Korea’s Nuclear Breakout »] : “bombarder, tolérer, ou négocier”.
Bombarder les sites nucléaires et les sites d’assemblage de missiles de la Corée du Nord entraîne le risque d’une escalade vers une seconde guerre de Corée (éventuellement nucléaire) avec plus de 1 million de victimes. […] Alternativement, tolérer les crises, signifie que cet Etat en faillite pourrait devenir, aussi incroyable que cela paraisse, une puissance nucléaire mondiale capable d’atteindre le monde entier. « Cela ne laisse que l’option de la négociation », affirme Litwak ».

Au Japon, les sirènes ont retenti pour la première fois
Le Japon a maintenant débuté des exercices d’évacuation pour les citoyens. Dans la ville d’Oga, située dans la préfecture d’Akita au nord du pays, les sirènes ont retenti cette semaine pour la première fois de l’histoire. Cet entraînement fait suite au tir de 4 missiles balistiques nord-coréens la semaine dernière. 3 d’entre eux se sont abîmés dans la zone économique exclusive du Japon, et l’un d’eux est tombé dans la Mer du Japon à 200 km au large des côtes de la Péninsule de Noto.

Source: https://fr.express.live/2017/03/17/escalade-tensions-coree-du-nord-etats-unis-chine-japon/

Car wars : Trump se prépare à une confrontation avec la Chine

Les Etats-Unis se préparent à une confrontation sur le marché automobile chinois, rapporte le site Axios. Le président américain Donald Trump estime que la Chine se livre à des pratiques de concurrence déloyale, en particulier dans le secteur de la construction automobile.
Cette situation pourrait sérieusement entamer les relations entre les deux puissances.

Le site liste quelques unes des pierres d’achoppement :
Quand les constructeurs automobiles américains exportent des voitures à la Chine, ils doivent payer 25 % de droits de douane. Cela explique pourquoi 96 % des 27,5 millions de voitures qui ont été vendues en Chine l’année dernière, avaient été fabriquées dans des usines chinoises.
Lorsque les constructeurs automobiles américains – tels que General Motors – envisagent d’installer une usine en Chine, ils sont obligés de former une joint-venture avec un producteur local. A loi chinoise oblige aussi ce partenaire chinois à détenir au moins 50 % des parts du consortium.
En revanche, les constructeurs étrangers qui souhaitent exporter des véhicules aux États-Unis ne paient que 2,5 % de droits de douane. En outre, les firmes étrangères peuvent installer leurs usines aux Etats-Unis et en conserver la pleine propriété.

Un marché lucratif
“Les entreprises américaines ont accepté les règles chinoises contraignantes, parce qu’elles étaient compensées par la lucrativité du marché chinois.
Néanmoins, pour l’administration Trump, cette situation est inacceptable.

Les constructeurs chinois s’intéressent de plus en plus au marché américain
Pour le moment, les Chinois exportent peu de voitures aux Etats-Unis, mais cette situation évolue rapidement, et Trump dispose donc d’une certaine marge de manoeuvre pour obtenir des concessions.
Dans son ouvrage “American Wheels, Chinese Roads”, Michael Dunne, un expert du marché automobile chinois, préconise 3 approches que le gouvernement devrait adopter pour réglementer l’entrée du marché automobile américain aux Chinois :
- Ils doivent investir dans des usines aux Etats-Unis ;
- Le gouvernement américain doit autoriser que les constructeurs chinois disposent de la pleine propriété de leurs usines, à condition que les constructeurs américains puissent eux-même posséder intégralement les usines qu’ils installent en Chine. Dans le cas contraire, il faut imposer les mêmes règles aux Chinois que celles que les constructeurs américains subissent en Chine.
- Enfin, les bénéfices provenant de ces activités devraient également rester aux États-Unis et ne pouvaient être rapatriés en Chine avec l’approbation du gouvernement américain.

Source: https://fr.express.live/2017/03/22/trump-etats-unis-constructeurs-automobile-chine/

L’Europe et les Etats-Unis : La fin de l’ère du ‘business as usual’

Ce fut un moment fascinant: le président américain Donald Trump refusant de serrer la main de la chancelière allemande Angela Merkel devant les caméras. A son arrivée à la Maison Blanche, quelques heures plus tôt, Trump avait pourtant serré cette main, mais en dépit de l’insistance de la presse présente, et de la demande de Merkel elle-même, Trump est demeuré comme un enfant orphelin à la fin de la conférence de presse, regardant fixement devant lui, et évitant soigneusement le regard de la chancelière. Plus tard, son secrétaire de presse Sean Spicer expliquera qu’il n’avait pas entendu la demande des journalistes pour une poignée de main.
La vraie raison est probablement qu’à la suite de son allocation jugée relativement consensuelle du State of The Union devant le Congrès des États-Unis, Trump souhaitait durcir sa position.

G20 et libre-échange
La première preuve que nous en avons eue date de la réunion de la semaine dernière qui rassemblait des ministres des Finances du G-20, le club des 20 pays les plus riches du monde. Aucune allusion à la défense du libre-échange n’a été faite dans la déclaration finale de la réunion pour la première fois en 10 ans, parce que l’émissaire américain Steven Mnuchin s’y est opposé. Un tournant important et inquiétant, pris juste après la visite de Merkel à Washington.

L’Europe
L’avis de Trump sur l’Europe semble clair: l’Europe, et en particulier l’Allemagne sont à l’ordre du jour et une confrontation semble inévitable. Il semble probable que les États-Unis cherchent à jouer un rôle dans le règlement du brexit en soutenant ouvertement la Grande-Bretagne avec des menaces à peine voilées à l’adresse de l’Union européenne. Sans doute une manière pour Trump de répondre à l’excédent commercial allemand et l’euro qu’il juge sous-évalué.
La Chine et les institutions internationales
Il n’y a pas que l’Europe, mais aussi la Chine et probablement plus tard les grandes organisations mondiales qui devront venir à la conclusion que l’ère du «business as usual» est révolue. Le budget pour 2018 de Trump consacre moins d’argent à l’ONU et au FMI, mais en outre, les Américains veulent davantage contrôler dans ces institutions. L’Amérique va donc bientôt être en mesure d’exiger que le FMI suspende toute aide financière à la Grèce, une exigence des

Républicains au Congrès.
Il faut maintenant attendre la visite du dirigeant chinois Xi Jinping début avril au club de golf de Mar-a-Lago à West Palm Beach (qui appartient à Trump)pour savoir si le changement de cap s’applique à tout le monde, ou simplement à l’Europe.

Source: https://fr.express.live/2017/03/20/trump-relations-etats-unis-europe-chine/

L’entrevue entre Trump et Xi tient à peu de choses près à un graphique. Le voici

Le président américain Trump s’est rendu jeudi à son « Trump Mar-a-Lago Golf Resort » de West Palm Beach (Floride), où il doit passer deux jours avec son homologue chinois Xi Jinping et l’épouse de ce dernier.
Les deux jours devraient être une réussite, pour la simple raison que les deux hommes ont besoin d’un succès, surtout Trump, après la débâcle du « Trumpcare ». Ce que l’on ne sait pas encore, c’est le domaine où ils parviendront à trouver un terrain d’entente.
Les initiés s’attendent à un Trump charmant dans l’espace public et à un Trump plus dur en privé (Trump est plus à l’aise avec les négociations de type un à un). Le président américain devrait dire à Xi qu’il défend les intérêts de son pays d’une manière totalement différente de celle de ses prédécesseurs.
Trump parviendra-t-il à concilier ses vues anti-commerce mondial et anti-Chine (au cours de la campagne électorale, le président américain avait menacé d’imposer une taxe à l’importation de 45 % sur les produits chinois et a appelé la Chine un « manipulateur de monnaie ») avec la nécessité d’engager de bonnes relations avec la Chine ?

Chacun des deux hommes voudra aborder trois points :
Trump :
-L’économie américaine
-La Corée du Nord
-La guerre contre l’État islamique

Xi Jinping:
-La confirmation de la règle « une seule Chine » (Cette formule diplomatique résume les règles non écrites qui dictent la façon dont les gouvernements, les entreprises et les organisations doivent se comporter sur la question de Taïwan. Taiwan est reconnue de facto chinoise, son indépendance est ignorée)
-Aucune mesure économique punitive unilatérale
-L’acceptation de la Chine en tant que puissance mondiale et de Xi en tant que dirigeant mondial
Trump reste un homme d’affaires et on ne prévoit pas qu’il accordera une attention particulière aux droits de l’homme en Chine. Le premier et le point le plus important de son ordre du jour reste le déficit commercial des États-Unis (la différence entre ce qui entre aux États-Unis en provenance de Chine et ce qu’ils exportent vers la Chine) à l’égard de la Chine. Sur le graphique ci-dessous, on découvre l’ampleur que ce problème a gagné sur les 25 dernières années.

Le déficit commercial a fait un bond en 1990, passant progressivement d’environ 10 milliards $ par an à 347 milliards de dollars aujourd’hui (+ 3470%).

Bonne chance, Donald!

Source: https://fr.express.live/2017/04/07/entrevue-trump-xi-jinping-commerce-bilateral/

Trump, l’homme qui transforme l’or en plomb ?

Dans sa chronique mensuelle dans De Tijd ( «De omgekeerde Midas », c’est à dire, ‘L’inverse de Midas’) l’économiste d’Econopolis Geert Noels analyse cette semaine la politique de Donald Trump.
e dernier a remporté en novembre une victoire totalement inattendue sur la candidate démocrate Hillary Clinton, en concentrant sa campagne sur ceux qu’il appelle les « forgotten people » (les ‘oubliés ‘), les Américains blancs de la Rust Belt qui, selon le magnat de l’immobilier new-yorkais, ont été les grands perdants de la mondialisation.
« Pourtant, la stratégie politique Trump ne va pas améliorer la situation de la classe moyenne », écrit Noels : « Seule une réforme globale du système fiscal en faveur de la classe moyenne, mais surtout des classes inférieures, pourrait changer quelque chose.
Le magnat de l’immobilier est allergique aux mesures redistributives, il ne comprend absolument pas qu’elles favorisent la stabilité et la prospérité à long terme ».

Bernie Sanders
Une vision qui est partagée par l’homme politique américain Bernie Sanders, comme on peut le lire dans le Financial Times :
« Je pense que Trump est en réalité assez intelligent – à sa manière à lui et pour ses propres raisons. […] Je pense que Trump est en train d’exécuter l’ordre du jour de gens comme les frères Koch : (une famille d’industriels américains et d’investisseurs ; les frères sont considérés comme deux des principaux financiers de l’ultradroite américaine, ndlr). Cela signifie en gros abandonner tous les grands programmes (de redistribution) votés depuis Franklin D. Roosevelt qui pourraient aider les travailleurs, les personnes âgées, les enfants, les malades et les pauvres, tout en accordant des réductions d’impôts massives aux riches et aux grandes entreprises. Dans ce budget, Trump n’a proposé aucune coupe budgétaire sur la sécurité sociale [le programme de retraite américaine], mais je n’ai aucun doute que cela se profilera bientôt à l’horizon ».

Rendre sa grandeur à la Chine
De même, Noels n’est pas impressionné par le regard de Trump sur l’économie mondiale. Surtout son point de vue sur la Chine, son aversion pour la technologie et la Silicon Valley ( « Les entreprises technologiques ont été un aimant pour les meilleurs talents du monde, et donc des centaines d’entreprises mondiales sont établies aux États-Unis. […] La forte hausse récente, qui est principalement due à la technologie, a mené à une nouvelle attractivité pour tous les actifs américains, y compris le dollar, comme un refuge pour les capitaux en quête de stabilité et de rendement. ») et son scepticisme à l’égard du changement climatique, sont autant de sujets qui font le jeu de la Chine, affirme l’économiste et entrepreneur d’Anvers :
« Trump est l’inverse de Midas : tout l’or économique qu’il touche se transforme en plomb. Plus il veut grandir l’Amérique, plus il la rapetisse ».

Source: https://fr.express.live/2017/06/13/trump-analyse-politique-economique-geert-noels/

Le monde va bien mieux que les médias ne le laissent à penser

Le vote pour le Brexit en Grande-Bretagne, l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis, le renforcement de régimes à tendance autoritaire en Chine, Turquie et Russie, les menaces de la Corée du Nord, et les conflits sanglants au Soudan du Sud, en Syrie et au Yémen : à première vue, le monde est devenu beaucoup moins stable l’année dernière. Mais la situation est bien moins dramatique qu’elle ne le semble, indique une étude du think tank Fund for Peace (FfP).
Il évalue un « indice de fragilité mondiale » pour chaque pays, allant de 0 à 120, en combinant 3 indicateurs de 178 pays :

- Une étude des articles de presse en anglais évocateurs d’une fragilité de ces pays ;
- Des données chiffrées d’institutions internationales comme le FMI et la Banque Mondiale ;
- Une vérification des experts pour s’assurer que le score de chaque pays est cohérent.

La Finlande apparaît comme le pays qui aura été le plus stable l’année dernière, suivie par la Norvège, la Suisse, le Danemark et la Suède. La Belgique est à la seizième place.
Les pays les plus vulnérables du monde sont le Soudan du Sud, suivi de la Somalie, la République centrafricaine, le Yémen et le Soudan.

Peu de changements
Au final, on a enregistré peu de changements. Mais les résultats dissimulent parfois de fortes évolutions régionales. Une plus grande stabilité a ainsi été observée en Asie et au sein de l’Union européenne, mais en contrepartie, l’Amérique du Sud et l’Afrique sub-saharienne ont augmenté leur vulnérabilité.
Le rapport montre que le pays dont la situation s’est le plus détériorée l’année dernière est l’Ethiopie. Ce pays est frappé par une grave sécheresse, et le partage des surfaces de pâturage pour le bétail a fait surgir des conflits.
De façon remarquable, le rapport conclut aussi que la situation s’est dégradée deux fois plus rapidement au Brésil l’année dernière qu’au Venezuela.
De l’autre côté du spectre, c’est Cuba qui a enregistré les plus grands progrès.

Source: https://fr.express.live/2017/05/17/stabilite-monde-fund-for-peace/

Le plus grand ennemi de la présidence Trump est Donald J. Trump

Certaines personnes ayant une propension à l’autodestruction semblent incapables de se rendre service, et le président Trump est apparemment l’une d’elles, écrit le Wall Street Journal dans un éditorial :
« Au cours du week-end et du lundi, il s’est laissé allé dans un nouveau cycle d’éruptions et de vendettas personnelles inutiles sur Twitter qui pourraient affecter son ordre du jour et les pouvoirs de la présidence.

Un référendum sur son sujet favori : Donald J. Trump.
Trump a d’abord exprimé sa solidarité avec le peuple britannique après l’attentat terroriste à Londres, avant de convertir le massacre en un référendum sur son sujet favori : Donald J. Trump.
Il a assailli le maire de Londres Sadiq Khan pour avoir prétendument minimisé la menace, bien que tout ce que Khan ait dit est qu’il n’y avait aucune raison de s’alarmer d’une présence policière plus étoffée après l’acte terroriste. « Une excuse pathétique », l’a appelé M. Trump.
Les dirigeants mondiaux qui s’abaissent à s’attaquer à des conseillers municipaux dans les villes étrangères se font petits, et nous ne pouvons nous souvenir d’un précédent. Si Theresa May avait une opinion sur Bill de Blasio (Le maire de New York, ndlr), elle aura préféré le garder pour elle, bien que le Premier ministre britannique s’est sentie obligée de dire que M. Khan « fait du bon travail. Il serait incorrect de dire autre chose ».

Une éruption plus imposante de Trump fut réservée au ministère de la Justice.
Il réagissait de toute évidence à une portion de l’émission de MSNBC, « Morning Joe », au cours de laquelle on a rappelé son ordre exécutif de suspendre les entrées d’immigration en provenance de 6 pays avec une histoire liée au terrorisme.
+Les gens, les juristes et les tribunaux peuvent appeler cela comme ils veulent. Je le qualifie comme ce dont nous avons besoin et ce que c’est, une INTERDICTION DE VOYAGE !+. M. Trump a ajouté que +Le ministère de la Justice aurait dû maintenir l’interdiction de voyage initial, et non la version édulcorée, politiquement correcte qu’ils ont soumise au Sénat+. (…)

Seul à la tête d’un gouvernement qui ne comprendra plus que sa famille
Même si l’action de Trump est légale à certains égards, il semble être en colère parce que ses avocats tentent de se conformer à la loi. Le procureur général Jeff Sessions aurait des raisons de donner sa démission, et il ne s’agit de rien de plus que d’un nouvel incident dans lequel l’intervention de Trump mine le travail de ses propres juristes.
[…] Si ce modèle persiste, Trump se retrouvera bientôt à la tête d’un gouvernement qui ne comprendra plus guère que sa famille et le personnel de Breitbart.
[…] En d’autres mots, en rafales de 140 caractères, M. Trump a réduit sa propre stature en provoquant un incident international mineur et en démontré que la loyauté qu’il exige des gens qui travaillent pour lui n’est pas réciproque. […] Inscrivez-le comme une preuve supplémentaire que l’adversaire le plus efficace de la présidence Trump est Donald J. Trump ».

Source: https://fr.express.live/2017/06/07/trump-twitter-khan/

Trump se met en scène dans une bagarre avec CNN (vidéo)
Le président des Etats-Unis a renouvelé ses attaques contre les médias dans une vidéo arrangée.
Donald Trump plaque au sol un homme, dont le visage est symboliquement remplacé par le logo de CNN, puis le roue de coups: en une vidéo arrangée qu’il a tweetée dimanche matin, le président des Etats-Unis a renouvelé ses attaques contre les médias.
La publication intervient après trois jours d’offensive visant surtout des chaînes de télévision qu’il juge hostiles à son administration. Il a notamment fustigé à plusieurs reprises la chaîne CNN, une de ses cibles favorites qu’il a renommée depuis quelques jours «FNN», pour «Fake News Network» («Réseau de fausses informations»)- et pense désormais à opter pour «FraudNewsCNN» («Info d’escrocs»).

http://www.lesoir.be/102631/article/2017-07-02/trump-se-met-en-scene-dans-une-bagarre-avec-cnn-video

Sous Trump, une partie des américains n’a pas le coeur à la fête ce 4 juillet

Certaines minorités ne se réjouissent pas de célébrer l’anniversaire de la nation sous l’administration Trump, sur le site d’information américain ABC News. Un réalisateur originaire du Missouri, Chris Phillips a par exemple déclaré qu’il était « perplexe par rapport au fait d’honorer la naissance de la nation alors que des policiers ont été relâchés après avoir tiré sur des citoyens afro-américains et ayant entraîné la mort de ceux-ci ». D’autres citoyens américains ont d’ailleurs participé à une « Impeachment Day March » le 2 juillet, critiquant notamment l’abrogation de l’Obamacare et le nouveau décret immigration du 45e président des États-Unis.

Des festivités plus sobres cette année
La célébration de la naissance de la nation américaine sera quelque peu différente de l’année passée. À commencer par le célèbre concert annuel à la maison Blanche. Souvenez-vous, Barack Obama accueillait une pléiade d’artistes tels que Bruno Mars ou encore Kendrick Lamar dans le jardin du capitole. Cette année, un concert bien plus sobre s’y déroulera, selon le site américain Vanity Fair. Des artistes américains moins connus se produiront, tels que : John Stamas, Tracy Adkins, etc.
Et c’est surtout la journée du barbecue ce 4 juillet aux États-Unis. Donald Trump s’adonnera donc à un pic-nic avec les militaires et leurs familles dans le jardin de la Maison Blanche, a confirmé Stephanie Grisham, directrice de communication de Melania Trump, au magazine Vanity Fair.

http://www.lesoir.be/102929/article/2017-07-04/sous-trump-une-partie-des-americains-na-pas-le-coeur-la-fete-ce-4-juillet

Comme il était prévu, les tendres relations entre Poutine et Trump se sont désolidarisées

En réponse aux sanctions, 755 diplomates américains devront quitter la Russie
Moscou a décidé de réduire à 455 les effectifs du personnel de l’ambassade des États-Unis et de ses consulats sur le territoire russe.

http://www.lesoir.be/107061/article/2017-07-30/en-reponse-aux-sanctions-755-diplomates-americains-devront-quitter-la-russie

L'ancien président démocrate, Jimmy Carter soutient Trump

Dans une interview donnée au New York Times, l’ancien président américain Jimmy Carter a évoqué son collègue Donald Trump.
« Je pense que les médias sont plus sévères avec Trump qu’ils ne l’ont été à l’égard de tout autre président », a déclaré Carter, qui était interviewé par la journaliste Maureen Dowd.
« Je pense qu’ils se sentent libres de dire que Trump est dérangé mentalement et bien d’autres choses sans aucune hésitation. »
Lorsqu’on lui a demandé si l’actuel président avait tendance à ternir les relations des États-Unis avec le monde, le démocrate âgé de 93 ans a répondu : « Eh bien, il a peut-être intensifié cela, mais je pense que cela précède Trump ».
« Les États-Unis ont été la figure dominante dans le monde entier et maintenant nous ne le sommes plus. Et nous n’allons pas le redevenir. La Russie revient, et l’Inde et la Chine sont de plus en plus importantes. »

La Corée du Nord
Carter (à gauche sur la photo avec les quatre autres ex-présidents vivants) s’est également dit volontaire pour négocier avec le dictateur nord-coréen Kim Jong sur son programme nucléaire, si le président Trump le lui demandait.
Carter estime qu’ « il faut parler aux dictateurs ». En 1994, l’ex-président avait suscité la fureur de l’ancien président Bill Clinton, parce qu’il était parti négocier sans autorisation en Corée du Nord avec Kim Il-sung, le grand-père de l’actuel dirigeant nord-coréen. Les deux hommes avaient alors conclu un accord… qui n’avait jamais été respecté par la Corée du Nord.

L’adresse e-mail d’Obama
Carter et l’actuel président en fonction ne sont pas amis pour autant, ce qui peut être illustré par le fait que Trump a dit de Carter qu’il était l’un des pires présidents de l’histoire. Lorsqu’on lui a demandé s’il était dans le carnet d’adresses de Obama, la réponse de Carter a été un simple « non ».

https://fr.express.live/2017/10/24/jimmy-carter-trump/

Un an après

https://www.arte.tv/fr/videos/RC-013748/trump-for-president/#xtor=EPR-17

Une révolution discrète est en train de se produire aux USA et personne n’y prête attention

Pendant que les médias occidentaux attendent avec impatience l’épisode suivant de l’enquête sur l’interférence de la Russie, ou le nouveau tweet rageur du président américain Donald Trump, une révolution discrète est en train de se produire aux États-Unis. Cette dernière risque d’avoir des conséquences importantes qui pourraient dépasser de beaucoup les autres réalisations dont on pourra accréditer le président controversé à la fin de son mandat.
Si tout se déroule comme prévu, le chef des républicains au Sénat, Mitch McConnell, approuvera la semaine prochaine la nomination d’un 9e juge fédéral. C’est un événement qui ne doit pas être négligé, et pas seulement parce qu’il s’est produit 3 fois plus souvent qu’au cours de la première année de la présidence de Barack Obama.
Aux États-Unis, les tribunaux fédéraux assurent le respect de toutes les décisions politiques. Celles-ci peuvent inclure des questions telles que l’avortement et la liberté religieuse. Mais aussi l’interdiction d’entrée dans le pays pour les ressortissants d’un certain nombre de pays musulmans, par exemple. Ainsi, ce n’était pas le congrès américain dysfonctionnel qui a suspendu l’interdiction d’entrée de Trump. Ce sont des juges qui l’ont fait.
Ces juges décideront de la direction que les États-Unis prendront au cours des prochaines décennies. En effet, ils sont nommés à vie. (Sur la photo ci-dessous, on voit Neil Gorsuch, qui a été nommé à la cour suprême).

Un tsunami de juges conservateurs
Les démocrates témoignent d’une profonde inquiétude au sujet de cette tendance. Elle aura en effet un impact plus important sur la société que toute réduction d’impôt ou de modification de la loi sur les soins de santé (Obamacare).
Ils s’attendent à ce que les républicains nomment ainsi leurs juges un peu partout dans le pays. En raison de leur jeune âge et de leur préférence conservatrice, ces derniers auront un impact significatif sur la manière dont la loi américaine sera interprétée au cours des prochaines décennies.
Les démocrates ne peuvent pas faire grand-chose, parce qu’en 2013, lorsqu’ils avaient la majorité au Sénat, ils ont aboli la règle qui voulait qu’il fallait au moins une majorité de 60 voix pour la nomination d’un juge. Mais comme les républicains sont maintenant majoritaires, cette règle se retourne contre eux.

Les nominations de juges ont un impact plus important que la politique
Selon des initiés, McConnell « accorde une priorité exceptionnelle à la nomination des juges ». Le chef des républicains au Sénat n’ignore pas qu’elle peut avoir un impact énorme sur l’orientation future prise par le pays. Bien supérieur à celui de la politique.
Lorsque Trump est arrivé à la Maison-Blanche en janvier, il s’est livré à un nombre inhabituellement élevé de nominations. Au total, on en a recensé plus d’une centaine. Le président n’a pas laissé passer cette occasion. Avec ses conseillers, il a dressé un plan pour nommer autant de juges conservateurs que possible.

91 % de blancs et 81 % d’hommes
Quiconque se pose encore des questions sur la direction prise par les États-Unis peut découvrir dans le graphique ci-dessous le tsunami de nominations de juges. Le premier graphique (El País) montre que Trump a nommé 58 juges au total, dont 91 % sont des blancs, et 81 % des hommes. Souvent, ils ont succédé à des femmes, ou des représentants de minorités. En comparaison, Obama avait nommé presque 50 % de femmes, et seulement un homme blanc sur 3 candidats. Obama cherchait à donner une représentation de la diversité de la société américaine dans les tribunaux fédéraux. Ce processus est maintenant lentement mais sûrement inversé.

https://fr.express.live/2017/11/20/trump-nomination-juges/

Bannon fait des révélations fracassantes sur l’entourage de Trump

Steve Bannon, l’ancien conseiller du président américain Donald Trump, se laisse aller à des confidences explosives sur le « inner circle » (le cercle des proches du président) dans le livre « Fire and Fury » de l’auteur Michael Wolff, qui sera publié la semaine prochaine. Il y revient notamment sur la fameuse rencontre de la Trump Tower entre le fils du président et un groupe de Russes au cours de la campagne présidentielle américaine de 2016.
Le journal britannique The Guardian a pu se procurer l’ouvrage et en a publié mercredi un certain nombre de citations particulièrement croustillantes, provenant toutes de Bannon. Ce dernier est retourné travailler pour le site « d’alt-right » Breitbart après avoir quitté/ été congédié de la Maison Blanche.


« Ils vont casser Don Jr. comme un œuf à la télévision nationale »
Bannon a qualifié la réunion qui avait eu lieu en juin 2016 à la Trump Tower sur la demande du fils aîné du président, Don Trump Jr. de «trahison » et d’« antipatriotique » :
« Les trois responsables de la campagne ont pensé que ce serait une bonne idée de rencontrer un gouvernement étranger à l’intérieur de la Trump Tower dans la salle de conférence du 25e étage sans avocats. Ils n’avaient pas d’avocats. Même si vous pensez que ce n’était pas de la trahison, ou antipatriotique, ou quelque chose de mal, et il se trouve que je pense que c’est tout cela à la fois, vous auriez dû appeler le FBI immédiatement ».
Selon Bannon, Don Jr. sera cassé comme un œuf à la télévision nationale » [Quand il sera soumis à une audition publique par le Sénat].

« Il ne s’agit que de blanchiment d’argent »
« Vous comprenez où cela va aboutir. Il ne s’agit que de blanchiment d’argent. [Le Procureur spécial] Mueller a d’abord choisi le [procureur Andrew] Weissmann et ce dernier est spécialisé dans les affaires de blanchiment d’argent. Leur chemin pour planter Trump passe exactement par Paul Manafort, Don Jr. et Jared Kushner …
C’est on ne peut plus clair ».

“La merde de Jared Kushner”
Selon le Guardian, « Le mois dernier, on a rapporté que les procureurs fédéraux avaient réclamé des informations financières à la Deutsche Bank. La banque allemande a prêté des centaines de millions de dollars à l’empire immobilier Kushner. Bannon poursuit ainsi : + ça passe par la Deutsche Bank et toute la merde de Kushner. La merde de Kushner est bien grasse. Ils foncent droit dessus. Ils vont passer le rouleau compresseur sur ces deux gars-là [Kushner et Donald Trump Jr.} et leur dire « ou vous coopérez avec vous, ou tout est fini pour vous »+ ».

“Un ouragan de force 5”
Bannon a une dernière saillie intéressante pour décrire ce qu’il pense de l’insouciance des proches de Trump à l’égard de l’enquête qui suit son cours, parce qu’ils estiment qu’ils ne peuvent être accusés de quoi que ce soit :
« Ils sont assis sur une plage et ils tentent de stopper un ouragan de force 5 »

Trump : “Steve a non seulement perdu son emploi, mais aussi son esprit”
« Bannon n’a rien à voir avec moi, ni avec la présidence. Quand il a été limogé, il a non seulement perdu son emploi, mais aussi son esprit. […] Maintenant qu’il est seul, Steve commence à apprendre que gagner n’est pas aussi facile que cela semble l’être avec moi. Steve n’a quasiment rien à voir avec notre victoire historique, qui a été fournie par les hommes et les femmes oubliés de ce pays. En revanche, Steve est totalement responsable de la perte d’un siège au Sénat en Alabama, qui était tenu depuis 30 ans par les républicains. Steve ne représente pas ma base – il n’y a que lui qui compte pour lui. »

« Une personnalité méchante, vindicative »
La guerre ouverte entre Trump et Bannon ne devrait pas surprendre. Bien avant que Trump devienne président et que Bannon devienne son directeur de campagne, Ben Shapiro, un ancien employé de Breitbart, avait décrit Stephen Bannon de la manière suivante :
«C’est une personnalité méchante, vindicative, tristement célèbre pour agresser verbalement ses amis supposés et menacer ses ennemis. (…) Il tentera de détruire toute personne qui entravera ses ambitions infinies, et il utilisera toute personne plus grande que lui – Donald Trump, par exemple – pour parvenir à ses objectifs. Bannon sait que dans le “Game of Throne” (‘jeu pour le trône’), on gagne ou on meurt. Et il n’a certainement pas l’intention de mourir. Il tuera tout le monde avant ».

https://fr.express.live/2018/01/03/bannon-trump/

Le médecin de la Maison Blanche a dressé mardi le tableau d’un Donald Trump en «excellente santé» sans le moindre indice de troubles cognitifs et qui devrait le rester jusqu’à la fin de son mandat, voire d’un deuxième s’il est réélu en 2020. Seul petit bémol au milieu d’une série d’indicateurs au vert: le 45e président américain de l’histoire, 108 kg pour 1m90, doit surveiller sa ligne et faire un peu plus d’exercice.

Pas de problème cognitif
«Il n’y a absolument aucun signe d’un quelconque problème cognitif», a lancé le docteur Ronny Jackson lors d’un long échange avec les journalistes au cours duquel il a répondu avec moult détails aux questions sur l’état de santé du président de 71 ans. Le médecin de la Maison Blanche a précisé qu’il n’y avait pas à ses yeux de nécessité de mener des tests d’évaluation cognitive mais qu’il avait procédé à ces derniers à la demande du président lui-même, soucieux de faire taire les spéculations.
Mettant en garde contre «la psychiatrie de tabloïd», il a assuré n’avoir aucune raison de penser que le président avait des problèmes de raisonnement. Les interrogations sur les capacités du milliardaire avaient été relancées par le livre polémique du journaliste Michael Wolff qui dresse un portait au vitriol de l’ancien magnat de l’immobilier.

Régime en vue
Le Dr Jackson, qui a examiné M. Trump pendant environ quatre heures vendredi à l’hôpital militaire de Walter Reed, a insisté sur«l’excellente santé cardiaque» du président. «Il est apte à exercer ses fonctions. Je pense qu’il le restera jusqu’à la fin de son mandat et même jusqu’à la fin d’un autre mandat s’il est réélu», a-t-il ajouté. «Il a beaucoup d’énergie, d’endurance», a-t-il encore dit, évoquant des «gènes extraordinaires».
Assurant que M. Trump souhaitait perdre entre 4 et 7 kg au cours de l’année à venir, il a assuré qu’il allait prêter une attention particulière à son alimentation

http://www.lesoir.be/134435/article/2018-01-17/trump-est-en-bonne-sante-physique-et-mentale-selon-le-medecin-de-la-maison

Ronald Reagan - Un président sur mesure

Derrière le lisse cow-boy hollywoodien, derrière l'icône anticommuniste autoproclamée du camp républicain se cache un personnage retors, aux relations troubles et à l'intelligence longtemps sous-estimée. Commentateur sportif dans l'Iowa à ses débuts, Ronald Reagan décide un jour de tenter sa chance à Hollywood. Grâce à sa débrouillardise, sa prestance et ses talents de cavalier, il obtient vite des petits rôles. Son destin bascule le jour où il intègre l'agence d'acteurs MCA. Fondée avec la bénédiction d'Al Capone, celle-ci a bâti sa fortune en plaçant des musiciens dans des night-clubs. Ses dirigeants ont gardé des liens avec la pègre grâce à l'avocat Sidney Korshak, connu pour "pacifier" les relations entre les studios et les syndicats, contrôlés alors par la mafia de Chicago.

Made in mafia
Les réalisatrices Clara et Julia Kuperberg se sont inspirées du livre Dark Victory – Ronald Reagan, MCA and the Mob, fruit d'une courageuse enquête du journaliste d'investigation Dan E. Moldea, conseiller historique de ce documentaire. Il retrace les étapes de la carrière du 40e président américain, dont on apprend avec surprise qu'elles ont quasiment toutes reçu l'appui de la mafia. "Errol Flynn de série B", comme il se qualifiait lui-même, Reagan n'a jamais vraiment percé dans le cinéma. Mais il a parfois obtenu des contrats mirobolants et pris en 1947 la tête de la Screen actors guild, le puissant syndicat des acteurs de Hollywood. En retour, il rendra de nombreux "services", comme celui d'obtenir un passe-droit à la MCA, seule firme autorisée à cumuler les métiers d'agent et de producteur. Cela entraînera une baisse des revenus des comédiens, dont Reagan était censé défendre les intérêts. Ce système de renvois d'ascenseur atteindra son apogée quand il deviendra président des États-Unis et fera classer les affaires impliquant le crime organisé. Nourri d'interviews d'auteurs, de journalistes, d'archives, d'extraits de westerns et de bluettes dans lesquels Reagan apparaît toujours fringant et persuasif – "avec lui, ça glisse tout seul", commente l'écrivain James Ellroy dans le film –, ce documentaire décrit les hommes de l'ombre qui l'ont épaulé, et démonte les rouages d'un système corrompu. En racontant l'ascension d'un outsider que rien ne prédestinait à devenir président, cette enquête effarante fait aussi écho à la trajectoire d'un certain Donald Trump…

https://www.arte.tv/fr/videos/061673-000-A/ronald-reagan-un-president-sur-mesure/

Hope Hicks, la protégée de Trump, quitte le navire

La directrice de la communication de la Maison-Blanche part. Le président Trump perd ainsi une alliée proche et fiable à un très mauvais moment.
En dehors du cercle familial, c’était la personne la plus proche de Donald Trump. Mais le président américain, qui considérait Hope Hicks un peu comme sa fille, devra bientôt se passer de ses précieux services. La directrice de la communication de la Maison-Blanche a en effet annoncé mercredi qu’elle quitterait bientôt ses fonctions.
Hicks sera le cinquième pilote de la communication du président Trump à quitter le navire. Jason Miller, premier directeur de la communication, avait démissionné en décembre 2016, en pleine transition entre l’administration Obama et celle du président élu, Donald Trump. Suivirent Sean Spicer, Mike Dubke, Anthony Scaramucci, puis Hicks.

Le profil
Née le 21 octobre 1988, a grandi à Greenwich (Connecticut).
Fait des études d’anglais à la Southern Methodist University de Dallas.
Engagée par l’agence de communication new-yorkaise Hiltzik Strategies.
Embauchée en 2014 par la Trump Organization.
Rejoint l’équipe de campagne de Donald Trump au printemps 2015.
Débute à la Maison-Blanche comme directrice de la communication stratégique. Devient directrice de la communication en juillet 2017.

Ce départ est différent toutefois. Hicks avait une réelle influence sur Trump. Tantôt conseillère, tantôt confidente, elle défendait le président bec et ongles, mais savait aussi lui dire quand il allait trop loin. En plus, ce départ intervient au moment où plusieurs proches conseillers de Trump, dont son beau-fils Jared Kushner, se sont vu retirer leur accréditation spéciale à la Maison-Blanche et ont ainsi perdu l’accès aux documents classés top secrets. Il tombe également alors que l’étau de l’enquête de Bob Mueller sur les soupçons de collusion entre Moscou et la campagne Trump se resserre autour du président. Enfin, le voilà obligé de se reposer sur quelqu’un d’autre pour gérer ses relations avec les médias alors que les élections de mi-mandat approchent à grand pas (novembre).

Russiagate
Pourquoi, dès lors, Hicks a-t-elle décidé d’annoncer maintenant son départ? À la Maison-Blanche, on dit que cela n’a rien à voir avec son témoignage de mardi devant la commission du Renseignement de la Chambre des représentants dans le cadre de l’une des enquêtes parlementaires sur le "Russiagate". La jeune femme a été mise sur le gril pendant quasi 9 heures et aurait refusé de répondre à plusieurs questions au sujet de l’administration Trump. Elle aurait toutefois admis avoir, à l’occasion, dit de "petits mensonges", mais pas concernant l’enquête du FBI…
Elle est cependant bien dans le collimateur de Mueller pour le rôle qu’elle aurait joué dans l’élaboration d’un projet de communiqué visant à masquer la vraie raison d’une réunion entre un des fils Trump et une avocate proche du Kremlin à l’été 2016.
Hicks a également été mouillée dans l’affaire Rob Porter, cet ancien conseiller de Trump poussé le mois dernier à la démission après que ses deux ex-femmes l’eurent accusé de maltraitances. Hicks, qui a eu une relation avec Porter, aurait orchestré le soutien que la Maison-Blanche lui avait témoigné dans un premier temps.
Mais la presse américaine rapportait également jeudi que la jeune femme se plaignait d’être épuisée depuis quelques semaines et aurait dit avoir fait le tour du sujet à Washington. Quoi qu’il en soit, la presse traditionnelle américaine se montrait inhabituellement conciliante à l’égard d’une proche de Trump dans sa couverture du départ de Hicks. C’est surtout l’image d’une bosseuse discrète et fidèle qui transparaissait, même si le Washington Post lui reprochait de "laisser accéder ses journalistes préférés au bureau ovale". Le Post écrit aussi qu’elle tentait d’influencer certains journalistes dans leur couverture du président. Un reproche qui pourrait être fait à beaucoup d’autres directeurs de communication dans le monde de la politique…

https://www.lecho.be/dossiers/portrait/hope-hicks-la-protegee-de-trump-quitte-le-navire/9987838.html

Paul Jorion parle de Donald Trump en rappelant son ascension

L’affrontement Obama / Trump, dîner des correspondants de presse à la Maison blanche en 2011
Adam Gopnik : Trump and Obama: A Night to Remember, The New Yorker, le 12 septembre 2015
Marc Fisher and Sari Horwitz : Mueller and Trump: Born to wealth, raised to lead. Then, sharply different choices, The Washington Post, le 23 février 2018
https://www.pauljorion.com/blog/2018/03/02/les-temps-qui-sont-les-notres-donald-trump/

Démission de Gary Cohn qui était le ministre de l'économie contre le protectionisme .

Les tarifs douaniers de Trump vont protéger les 200.000 personnes travaillant dans la production d’acier et d’aluminium aux États-Unis mais mettre en danger 1,2 millions d’emplois dans la transformation de ces métaux, ce dernier chiffre est en réalité de 6,5 millions d’emplois.

Poursuites de Stormy Daniels dont la presse va se marrer

https://www.pauljorion.com/blog/2018/03/07/point-de-lactualite-trump-le-7-mars-2018/

Donald Trump change de conseiller à la sécurité nationale

John Bolton est le nouveau conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump.
Connu pour ses positions belliqueuses, dures et néoconservatrices, il remplace le général H. R. McMaster.
Les remaniements se suivent et se ressemblent chez Donald Trump.
La ligne choisie du côté de la Maison Blanche se veut plus dure que celle qu'avait choisie le président américain il y a de cela quelques mois.
C'est en tout cas le message qu'il semble vouloir envoyer avec la nomination de John Bolton
Le profil de McMaster, général respecté mais qui a "échoué à dompter Trump" comme le souligne l'AFP, avait de quoi rassurer.
Celui de Bolton peut inquiéter les Américains plus modérés.
À 69 ans, cet ancien ambassadeur des États-Unis à l'ONU, qui a occupé différents postes gouvernementaux sous Ronald Reagan et George W. Bush Senior, est connu pour ses prises de position belliqueuses et dures.
Il est connu pour avoir milité auprès de George Bush pour le renversement de Saddam Hussein en Irak.
Il a régulièrement appelé les États-Unis à montrer les muscles face à la Syrie ou la Corée du Nord.
Voire même face à la Russie, ce qui risque de poser souci avec Trump.
Pas question pour lui de se laisser marcher sur les pieds, les États-Unis doivent "frapper les premiers" face à la menace nucléaire que peut constituer Pyongyang, comme il l'a expliqué il y a quelques semaines dans les colonnes du Wall Street Journal.
Bolton intervient aussi régulièrement sur la chaîne Fox News chère à Donald Trump et il est aussi ami avec Steeve Bannon, l'ancien conseiller du président américain et figure de l'extrême-droite US. Tout un programme.

https://fr.express.live/2018/03/23/donald-trump-change-de-conseiller-la-securite-nationale?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=la_germanisation_de_la_bce_inquiete_leurope_pourquoi_larabie_saoudite_se_rapproche_disrael_une_nouvelle_defaite_pour_les_pro_brexit&utm_term=2018-03-23

"Mettre le feu à tout": la stratégie paranoïaque qui fonctionne pour Donald Trump

Depuis qu’il a annoncé au printemps 2015 qu'il était candidat à la présidence américaine, Donald Trump n'est jamais sorti de l’actualité pendant au moins une heure. Personne d’autre n’a jamais rien connu de semblable. Trump est le roi de la doctrine du "eux" contre "nous", dans laquelle il implémente sa vision du rôle de victime sur le monde. Non seulement cette stratégie fonctionne, mais personne n'est capable de trouver un antidote pour le moment.
Quand Bill Clinton a remporté l'élection présidentielle américaine en 1992, le Parti républicain était dirigé par un groupe de “Clinton Haters” ('ceux qui détestent Clinton') indécrottables et infatigables, qui, dès le premier jour de sa présidence, ont donné de Clinton l’image d’un homme qui avait réussi à manipuler le peuple américain et qui s'était approprié illégalement le pouvoir. En aucun cas ces personnes n'ont accepté la présidence de Clinton.
Lors de son inauguration, au début de l’année 1993, il a été accueilli dans l'atmosphère haineuse qui régnait après le scandale du Watergate et qui a dégoûté la population de la politique des États-Unis, avec ses audiences, ses enquêteurs spéciaux, ses accusations, ses calomnies et ses attaques contre les personnalités publiques. Un quart de siècle plus tard, peu de choses ont changé, la seule différence étant que c’est un Républicain qui réside maintenant au 1600, Pennsylvania Avenue à Washington, DC. Il exploite les médias en continu, 24/24 et 7/7, pour communiquer au monde les théories de conspiration les plus aberrantes à un rythme sans précédent.

Le 'Deep State'
Donald Trump tente maintenant de convaincre les Américains depuis des mois qu’un "État profond" (‘deep state’) prospère en coulisses, et qu’il n'a qu'un seul objectif: mener "la plus grande chasse aux sorcières de l'histoire". Trump n'est pas le seul à défendre cette théorie. Des livres ont été écrits à ce sujet; le présentateur du journal télévisé de la Fox, Sean Hannity - un intime du président - consacre 60 minutes quotidiennement à démêler le "Deep State", et Donald J. Trump junior (l’un des fils du président américain) a tweeté récemment: "Le ‘Deep State’ est réel, illégal et il menace la sécurité nationale".
Des dizaines de millions de sympathisants du président américain - qui ne consultent que Breitbart et des personnalités comme Sean Hannity (3 millions de téléspectateurs chaque soir) pour connaître l’actualité - sont convaincus que Trump est la cible d'une énorme machine qui manipule les politiciens et qui conspire contre lui, une théorie que nous avions auparavant l’habitude d’entendre de la bouche de dirigeants de pays tels que la Turquie, le Venezuela, l'Égypte ou le Pakistan.
Autrement dit, des pays ayant généralement une longue histoire de coups d’État militaires, peu ou pas de tradition démocratique et surtout, avec un niveau d'éducation insuffisant. Pas exactement la liste où vous placeriez les États-Unis.

https://fr.express.live/2018/05/25/mettre-le-feu-tout-la-strategie-paranoiaque-qui-fonctionne-pour-donald-trump?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=la_strategie_paranoiaque_et_efficace_de_donald_trump_la_russie_propose_a_lue_de_remplacer_le_dollar_par_leuro_facebook_sest_livre_a_une_surveillance_de_masse_de_ses_utilisateurs&utm_term=2018-05-25

Les 500 jours de Trump: ce qu'il a réalisé (et ce qu'il n'a pas réalisé)

Dimanche, cela a fait exactement 500 jours que le président américain Trump a prêté serment. Dire que Trump a laissé sa marque sur la politique américaine et sur le monde au cours de ce laps de temps est un euphémisme. Voici un résumé des mesures les plus importantes qu'il a mises en œuvre et des promesses qu'il n'a pas (encore) pu accomplir :

1. La destruction de l'héritage d'Obama
- Trump est sorti de l'accord climatique de Paris ;
- il a introduit des réductions d'impôt substantielles, les entreprises étant les plus avantagées ;
- il a nommé le juge Neil Gorsuch, ce qui a déplace l'équilibre de la Cour suprême vers les conservateurs, et a nommé toute une série de juges conservateurs dans les tribunaux régionaux (ces juges décideront donc de la direction que les États-Unis prendront dans les décennies suivantes; il sont nommés à vie);
- il a procédé à une dérégulation considérable dans tous les domaines ;
- il a déplacé l'ambassade américaine en Israël à Jérusalem ;
- il a réussi à annuler l'obligation de contracter une assurance-maladie comme le stipulait l'Obamacare ;
- Il a sorti les États-Unis de l'accord nucléaire iranien et a également sorti son pays de l'accord commercial transpacifique (TPP).

2. Le durcissement de la politique d'immigration américaine
Une nouvelle politique d'immigration beaucoup plus stricte a été mise en place, avec une utilisation remarquable des lois existantes. Depuis peu, les enfants et leurs parents séjournant illégalement dans le pays sont séparés les uns des autres. Une chasse aux immigrants illégaux qui n'ont pas commis de délit a également débuté.

3. Un turnover sans précédent
Le premier mandat de Trump se caractérise par un renouvellement du personnel sans précédent , non seulement avec divers ministres (Cohn, McMaster, Flynn, Tillerson), mais aussi des conseillers (Bannon, Dina Powell, Reince Priebus, ...) et d' autres personnes occupant des postes importants (Mike Dubke , Sean Spicer, James Comey, Sally Yates, ...), qui ont dû partir.

4. La mainmise sur le Parti républicain
Trump a la mainmise sur le parti républicain, marginalisant des figures telles que Reince Priebus, Paul Ryan et Mitch, McConnell, et désormais, il contrôle et gère pratiquement seul le parti. Ajoutez à cela sa popularité avec sa base ("the forgotten people") et son succès auprès de l'électorat républicain lui-même (voir le tableau ci-dessous) et le risque d'un potentiel "impeachment" (destitution de Trump) en raison de l'enquête sur une possible interférence de la Russie menée par le procureur spécial Robert Mueller est pratiquement inexistant.

5. La naissance d'une nouvelle dynastie
Trump a réussi à transférer des rôles importants à sa fille Ivanka et à son mari Jared Kushner, qui bénéficient désormais des deux «habilitations de sécurité permanentes» , ce qui signifie qu'ils ont accès à des informations hautement confidentielles. De même, son fils Donald Trump Jr. joue un rôle important en coulisses.
Aucun autre président n'a réussi à monter les Américains les uns contre les autres comme Donald Trump, selon lequel le monde est divisé en "winners" et en "losers", et celui qui ne respecte pas le monde de Trump est rejeté comme un inférieur.
Mais attention: en tant que prétendant au titre de "champion of the forgotten people", Trump n'est pas l'inventeur du eux contre nous" ; c'est ce "Eux contre nous" qui a inventé Trump.

Ce qu'il a promis mais n'a pas encore réalisé :
1. La construction d'un mur à la frontière avec le Mexique. Le Congrès n'a consenti qu'à un montant minimal pour cela.
2. La dette souveraine américaine, qu'il a qualifiée de "disgrace" ('déshonneur') à plusieurs reprises au cours de la campagne, n'a cessé de croître dans le cadre de sa politique.
3. Le paquet de milliards de dollars promis pour la modernisation de l'infrastructure ne s'est pas encore matérialisé.

Remarquable :
Le Washington Post a dénombré 3.251 déclarations fausses ou trompeuses émis pendant ces 500 jours. Au cours de ses 100 premiers jours, Trump a déclaré une moyenne de 4,9 mensonges par jour, aujourd'hui ce ratio a augmenté, passant à 6,5 par jour.
Selon Politifact, 69 % de ce que dit Trump n'est pas vrai; ce taux était de 29 % sous Obama.
Aucun autre président républicain que Trump n'a obtenu de meilleurs scores d'opinions favorables de la part de l'électorat républicain au terme de ses 500 premiers jours, à l'exception de George W. Bush au lendemain des attentats du 11 septembre.

https://fr.express.live/2018/06/05/les-500-jours-de-trump-ce-quil-realise-et-ce-quil-na-pas-realise?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=les_500_jours_de_trump_ce_quil_a_realise_ou_non_lue_devrait_payer_litalie_pour_son_accueil_des_migrants_les_perspectives_de_la_zone_euro_se_sont_brutalement_degradees_en_mai&utm_term=2018-06-05

Les vrais défenseurs du peuple, et les faux, le 22 juillet 2018 – Paul Jorion

Un monsieur qui m’écritt en disant : « Vous devriez moins parler de M. Trump… » -, et il ne me dit pas, comme certains des correspondants ces jours-ci, en disant : « Il faut parler moins de M. Trump parce que ça me fatigue ! ». C’est toujours ce mot fatiguer qui est amusant. Parce que, moi, j’ai entendu ça à une époque : quand je parlais avec des collègues qu’il y allait y avoir une crise des subprimes, il y avait parmi nous des gens qui disaient: « Oui, moi, ça me fatigue », et ce qu’ils voulaient dire, c’est « Ça m’irrite, ça m’inquiète, ça me fait peur ». Oui, il avait raison que ça lui faisait peur, puisqu’on allait tous perdre notre emploi un peu plus tard à cause de ça !
Ce monsieur ne me dit la chose qui me fend le cœur : « parce que c’est un ami du peuple. Regardez, il se bat contre l’establishment, les pontes, le deep state, il se bat contre toutes ces choses qui sont très très mauvaises, pour défendre les emplois des Américains, et, voilà, il y a cette guerre commerciale, c’est pour ça, c’est pour défendre les emplois ! »
Et à ça il faut répondre, bien entendu.
L'émission "Ce soir ou jamais", dont il faut regretter la disparition, et dont j’évoquais la résurgence, peut-être pas au bon endroit… Dans cette émission, j’avais parlé pour la première fois, pour illustrer ce que je disais, des sténodactylos dans le cadre, que l’emploi disparaît, le 2 octobre 2012.
« Les sténodactylos qui ont disparu, elles ne sont pas en Chine. Ce ne sont pas des emplois qui ont été délocalisés. » Il n’y a pas en ce moment au Bangladesh, des gens, des femmes en général, qui sont là à mettre du papier pelure et du papier carbone dans des machines à écrire, parce que les usines à sténodactylos de chez nous sont parties se mettre là-bas.
Les sténodactylos ont été remplacées par le traitement de texte. Et quand on regarde les emplois qui ont disparu aux États-Unis, il y a un chiffre de 87% des emplois qui ont disparu aux États-Unis, du fait de la mécanisation. Machines, logiciels, algorithmes du processus d’automation, de mécanisation.
13% des emplois ont disparu aux États-Unis, délocalisés à proprement parler.
Une usine (Apple?) dans un autre pays, avait délocalisé en Indonésie. Il y avait 3000 personnes aux États-Unis qui ont perdu leur emploi, quand on a créé l’usine en Indonésie. Il n’y avait plus que 1000 emplois parce qu’on en a profité au passage, pour mettre des robots, pour mettre des machines, et quand les emplois sont revenus – parce que la firme Apple était très fière de dire qu’ils sont revenus – il n’y en avait que 300, c’est à dire 10 % de ce qui était parti, à l’arrivée.
Pourquoi ?
Parce qu’au passage, chaque fois, eh bien oui, on introduisait de la mécanisation, de l’automation supplémentaire.
Il y a des tentatives qui ont été faites de mettre des barrières douanières par le père Bush.
L’augmentation des prix liée au fait de mettre des barrières douanières faisait que d’autres emplois tombaient par ailleurs, de manière collatérale, de manière dérivée.
Trump est entouré d’incapables. Parmi ses économistes, il y en a sûrement un qui sait cela, qu’en essayant de mettre des barrières douanières, en disant au peuple : « Écoutez, c’est pour vous protéger qu’on fait ça », il doit savoir que c’est bidon.
Trump se soucie d’une seule chose: il se soucie de sa base et il dit : « Regardez, je vais des choses en votre faveur ! ». C’est la personne qui a poussé à un changement du système fiscal avec une baisse considérable de l’imposition des entreprises.
Si les banques, pour le moment, affichent des résultats mirobolants, c’est grâce à cette mesure de Trump.
Tout le monde est content parce qu’on a fait baisser les impôts.
Puisqu’on ne va pas faire baisser les dépenses de l’État, on va emprunter davantage.
Il va falloir payer des intérêts sur les sommes qui ont été empruntées. Ce sont les gens qui seront véritablement imposés et pas ceux qui font de l’optimisation fiscale, c’est-à-dire qu’à l’arrivée la note sera plus considérable pour ceux qui, en bas de l’échelle, auront bénéficié peut-être de ce qui ressemblera un peu à une baisse d’impôts mais qui sera une baisse d’impôts essentiellement au sommet.
Quand Poutine donne une liste d’Américains qu’il voudrait interroger en Russie, les commentateurs découvrent très rapidement qu’il y a un lien entre tous ces noms qui ont l’air un peu disparates au départ. Tous des gens qui ont été impliqués d’une manière ou d’une autre dans le Magnitsky Act, l’Act – un ensemble de lois américaines – pour empêcher la circulation de l’argent sale.
Pas des défenseurs du peuple mais d’autocrates qui prennent des mesures pour défendre leur fortune personnelle.
Si vous pensez à la guerre de 1914, ces braves gens qui voulaient, à droite et à gauche, en Allemagne et en France, envoyer de gaîté de cœur des millions de jeunes gens aller se faire massacrer sur les champs de bataille et qui ont peut-être effacé une larme, savaient très bien pourquoi la chair à canon était là : c’était pour défendre leur fortune personnelle, pas pour défendre le peuple, pas pour défendre l’idée de la France, l’idée de l’Allemagne.
Les vrais défenseurs du peuple sont les gens qui votent la loi Magnitsky pour empêcher que l’argent sale, sur la prostitution, sur la drogue, sur le trafic d’armes, sur la misère du monde, qui vous disent que l’emploi disparaît et que ce qu’il faut faire, c’est séparer une fois pour tous les revenus des gens pour leur assurer l’accès à l’indispensable par la gratuité, par du travail, qui est véritablement effectué. Les gens que l’on essaie d’entuber, sont ceux qui gagnent leur vie en travaillant et c’est eux qu’on roule, et c’est à eux qu’on raconte que Trump est un ami du peuple et qui sont prêts à le croire, qui vous disent : « Oui, vous parlez de M. Trump, mais vous ne parlez pas de Mme Hillary Clinton et du fait qu’elle a utilisé un autre ordinateur que celui-ci qu’on lui avait dit d’utiliser ! »
Ce n’est pas le même ordre de grandeur, le fait qu’il y a des autocrates et qu’ils viennent au pouvoir dans nos pays, et parfois des autocrates manipulés par un autre pays et la question de savoir si Mme Hillary Clinton a employé le bon ordinateur et si elle n’a pas essayé de cacher certains messages.
Parmi les grands événements du XXIe siècle, le fait que la Russie soit arrivée à mettre un homme de paille, que ce soit quelqu’un qu’ils font chanter ou que ce soit un de leurs agents, finalement n’a pas beaucoup d’importance.
On peut avoir une guerre nucléaire, une météorite qui tombe sur la Tour Eiffel, etc. Trois premiers événements du XXIe siècle dont il faut parler.
Ils vous parlent plutôt de football ou de l’« affaire Ceci » ou de l’« affaire Machin », comme disait Dutronc – il faut bien qu’il y ait des gens qui vous parlent des événements importants qui se passent en ce moment.
La crise des subprimes se trouve dans les livres d’Histoire, même si cela fatiguait ! La chute de Trump, cela va être un gros événement, de toute manière.
Pourquoi en parler toujours dans les livres d’Histoire ? il faut aussi qu’il y ait des gens qui en parlent au moment même.
Sur les vrais et les faux défenseurs du peuple, ce qui est important, c’est de voir dans les petites choses les événements importants, de déceler dans les anomalies, les choses qui passent inaperçues, les choses qui sont en train de véritablement se passer.
Un non-événement, une plaisanterie, sauf qu’elle nous dit énormément de choses.
Michael Cohen, avocat de M. Trump, a été vu publiquement prendre son déjeuner avec le révérend Al Sharpton qui en a parlé à la télévision : « Oui, c’est une chose que Michael Cohen voulait qu’il y ait des gens qui nous voient. Je suis allé en sachant que c’était pour que l’on nous voie ensemble en train de discuter. »
Al Sharpton, révérend, baptiste du mouvement noir aux États-Unis à l’extrême-gauche. Il a fait des grèves de la faim, a été en prison pour défendre des cas flagrants. C’est un héros (ou héraut !) d’extrême-gauche de la communauté d’origine africaine aux États-Unis.
Michael Cohen, avocat de M. Trump, a envie de se montrer avec lui:
« Est-ce que c’était pour que vous lui donniez une bénédiction ? », l’autre sourit et dit « Oui, d’une certaine manière. »
Pour tous ceux qui s’intéressent à un fait divers aussi peu visible sur les écrans radar en lançant un message à M. Trum : « Écoutez, je ne suis plus dans votre camp. Je suis dans le camp d’en face ! »
Michael Cohen, d’affolement ne correspond pas à une inculpation éventuelle pour lui sur une affaire de déclaration fiscale de fraude, même de pots-de-vin.
Son affolement, sa panique, correspond à une accusation beaucoup plus sérieuse que cela qui pourrait tomber sur son ancien client.
« Haute trahison » ? Non, je ne viens pas de le dire donc ce n’est pas de cela qu’il s’agit. Une accusation vraiment très, très sérieuse.
Pendant une conversation avec un reporter de Michael Avenatti, avocat de Stormy Daniels, la vedette du cinéma porno, dans un différend avec Trump. Elle veut avoir la liberté de pouvoir parler de ce qui s’est passé, jusqu’à ce qu’il soit inculpé, par Michael Cohen, qui défendait les affaires de M. Trump. Le scoop de la journée de hier, le reporter qui parle à M. Avenatti à propos du fait qu’on a maintenant l’enregistrement d’une conversation entre Trump et son avocat Michael Cohen, non pas sur l’affaire de Stormy Daniels, mais sur l’affaire d’une autre personne, une Centerfold de Playboy, la playmate Karen McDougal, une affaire différente et là la conversation dérive petit à petit, le reporter qui pose les questions les pose très bien et l’on finit par comprendre, parce que Michael Avenatti, poussé un peu dans ses derniers retranchement, finit par l’avouer: il a eu une conversation avec Michael Cohen, qui est donc en principe son adversaire dans cette affaire de Stormy Daniels. Dans cette conversation, Michael Avenatti a accepté le principe d’être l’avocat de Michael Cohen. Il est son adversaire dans une affaire, il parle de lui depuis des semaines comme étant... un escroc, un type pas fiable mais maintenant que Michael Cohen affirme que pour protéger sa famille, il dira ce qu’il sait et qui le fait savoir officiellement en s’affichant avec une personnalité noire d’extrême-gauche, pas la tasse de café de M. Trump.
On apprend aussi que Michael Avenatti, on a compris pourquoi il attachait autant d’importance à cette défense de cette star du porno, il lui semblait que c’était un moyen d’atteindre Trump. Il va peut-être se trouver en position d’être en même temps l’avocat de l’avocat de M. Trump.
« Si Trump avait été plus intelligent, il aurait pris un avocat plus intelligent. »
Je ne parle pas de Trump et compagnie pour le plaisir mais parce qu’il y a des choses importantes qui sont en jeu, comme savoir qui est véritablement le défenseur du peuple et qui ne l’est pas.

https://www.pauljorion.com/blog/2018/07/25/les-vrais-defenseurs-du-peuple-et-les-faux-le-22-juillet-2018-retranscription/#more-105573

Juncker en mission impossible chez Trump pour plaider la désescalade de la guerre commerciale déclenchée par Donald Trump, alors qu'il n'est visiblement pas en bon état physique

http://plus.lesoir.be/169656/article/2018-07-24/union-europeenne-juncker-en-mission-impossible-chez-trump

Il aurait mieux valu que ce soit Donald Tusk qui a déjà lancé une blague un peu limite de Tusk à Trump: "Vous savez qu'on a deux présidents, ici, dans l'Union européenne?" et Jean-Claude Juncker participe en montrant le président du Conseil du doigt: "Il y en a un de trop !"
Trump acquiesce et découvre ses dents blanches, mais ne s'époumone pas non plus, comprenant que ses connaissances en politique internationale sont quelque peu remises en cause.

http://www.lalibre.be/actu/international/la-blague-un-peu-limite-de-tusk-a-trump-vous-savez-qu-on-a-deux-presidents-dans-l-union-video-59271932cd700225430a15af

A Yalta, pour Wilson, malade, se retrouver entre Churchill et Staline....

Vidéos de Paul Jorion:
Il fait très chaud à qui la faute
Anthropocène ou Capitalocène ?

https://www.pauljorion.com/blog/2018/07/26/il-fait-tres-chaud-a-qui-la-faute/

Monsieur Trump a du plus en plus chaud

Trump fait machine arrière :
1° guerre commerciale : la trêve avec l’Union européenne
2° annulation de l’invitation de Poutine à Washington
Les sorcières de Salem
Lanny Davis avocat de Michael Cohen
« Karen McDougal is an American model and actress. She is known for her appearances in Playboy magazine as Playmate of the Month for December 1997 and Playmate of the Year of 1998 ». Je dis erronément « 1999 ».

« Les 17 provinces furent divisées par la trêve d’Anvers (1609) et formèrent deux masses : Les sept provinces du nord prirent leur indépendance sous le nom de Provinces-Unies : Hollande, Zélande, Utrecht, Gueldre, Overijssel, Frise, Groningue (avec Drenthe) ». Je dis « 17 ou peut-être 19 », c’est donc 17.

https://www.pauljorion.com/blog/2018/07/26/m-trump-a-de-plus-en-plus-chaud/

Trump ennemi public n°1 de l'humanité
https://www.pauljorion.com/blog/2018/07/29/trump-ennemi-public-n1-du-genre-humain/

Trump : Les libertariens se rebiffent
https://www.pauljorion.com/blog/2018/08/01/trump-les-libertariens-se-rebiffent/

Occident et Orient: trumpisme et taoisme
https://www.pauljorion.com/blog/2018/08/02/occident-et-orient-trumpisme-et-taoisme/

repris sur Avox
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-baton-et-plus-beaucoup-de-25351

"Trump se trouve à un témoin d'une catastrophe potentielle"

Sans raison apparente, le président américain, Donald Trump, a intensifié sa lutte contre le procureur spécial Robert Mueller le week-end dernier. Dans une série de tweets, Trump a de nouveau remis en question l'enquête russe et l'impartialité de Mueller.
Lundi matin, l'avocat de Trump et ancien maire de New York, Rudy Giuliani, a déclaré à l'émission Fox and Friends "que la collusion n'est pas un crime".
Tout tourne autour de la déclaration de l'ancien avocat et "réparateur" de Trump, Michael Cohen, qui a admis la semaine dernière s'être retrouvé en 2016 dans la même pièce que le candidat Donald Trump et cinq autres personnes, quand les Russes ont proposé au fils de Trump, Donald Jr., d'organiser une réunion au cours de laquelle des informations sensibles à propos d'Hillary Clinton lui seraient transmises.

Dans l'œil du cyclone : Donald Trump Jr.
Sur la chaîne MSNBC, Jonathan Turley, professeur de droit à l'Université George Washington, a déclaré lundi matin que "Trump se trouvait maintenant à un témoin d'une catastrophe potentielle". Evidemment, la crédibilité de Cohen doit être remise en question, selon Turley, mais si Mueller parvient à trouver un second témoin confirmant la version de Cohen, tout pourrait très vite devenir difficile pour le président.
Le problème ne consiste pas tant à confirmer la version de Cohen, qu'à prouver la collusion. Toutefois, le fils de Trump Donald Jr. aura beaucoup de mal à éviter une mise en accusation criminelle. Trump Jr. a plusieurs fois nié que son père était au courant de la réunion, "parce que la réunion était si insignifiante, qu'il n'y avait rien à signaler". Un second témoin remettrait définitivement en cause la version de Trump Jr. désormais.
"Si Mueller se lance après Donald Trump Jr., je pense que nous assisterons très rapidement à une réaction en chaîne qui risquerait de causer beaucoup de dégâts et qui inciterait Trump à limoger plusieurs personnes, ce qui mettrait le pays sur la voie d'une destitution potentielle", explique Turley.
La défense de Trump a déjà changé sa version sur deux points. Elle soutient qu'il n'y a pas eu de collusion, et que même s'il y en avait une, "la collusion n'est pas un crime", dixit Giuliani. En outre, l'affirmation selon laquelle Trump ne savait rien de la réunion dans les Twin Towers a évolué et s'est muée en "il n'a pas assisté à la réunion".

Michael Avenatti: "Trump finira par démissionner"
Peu de temps après les perquisitions effectuées par le FBI au domicile et au bureau de Michael Cohen le 9 mai, Michael Avenatti, qui défend la star du porno Stormy Daniels, a déclaré que le mur autour du président finirait par s'effriter.
"Vous avez l'avocat personnel de Donald Trump [Michael Cohen] depuis 12 à 15 ans, qui va maintenant être accusé d'accusations très graves. Le FBI a saisi 16 téléphones mobiles lors de la perquisition. Une énorme quantité d'informations. Cet avocat sait où est le placard à cadavres. Il n'y a aucun doute à ce sujet. Je ne pense pas que le président sera capable de résister à la pression."

Le procès contre Paul Manafort débute mardi
Les initiés s'attendent à ce que les premiers dominos dans l'enquête russe tombent dans les prochains jours. Mardi, le procès contre Paul Manafort, l'ancien directeur de campagne de Trump débutera à Virginie, une banlieue de Washington DC. Non seulement Manafort était également présent à la fameuse rencontre à la Tour Trump aux côtés du gendre de Trump, Jared Kushner, mais il est aussi jugé pour s'être soustrait à l'impôt sur l'argent qu'il a gagné avec son travail pour le président ukrainien pro-russe Viktor Ianoukovitch, qui a dû fuir son pays à la hâte en 2014.
Depuis lors, M. Ianoukovitch est recherché dans le cadre d'un mandat d'arrêt international pour "meurtres en masse de manifestants pacifiques", mais l'ex-client de Manafort, contrairement à ce dernier, n'est pas dans une cellule, mais dans une cachette sûre dans la Russie de Vladimir Poutine.

https://fr.express.live/2018/07/31/trump-se-trouve-un-temoin-dune-catastrophe-potentielle?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=trump_se_trouve_a_un_temoin_dune_catastrophe_potentielle_une_nouvelle_crise_des_refugies_en_gestation_voici_les_10_villes_les_plus_high_tech_du_monde&utm_term=2018-07-31

Dans Fear, Bob Woodward dresse un tableau accablant de la Maison Blanche sous Donald Trump

Près de 450 pages d'anecdotes et de confidences accablantes : le livre du journaliste d'investigation Bob Woodward sur Donald Trump dresse le portrait d'un président inculte, colérique et paranoïaque que ses collaborateurs s'efforcent de contrôler pour éviter les pires dérapages.
Si plusieurs ouvrages peu flatteurs pour le 45e président des Etats-Unis ont déjà été publiés, le sérieux et la réputation de Woodward, célèbre à travers le monde pour avoir révélé, avec Carl Bernstein, le scandale du Watergate qui a contraint Richard Nixon à la démission, donnent à celui-ci un écho particulier.
"C'est juste un autre mauvais livre", a réagi Donald Trump dans un entretien au Daily Caller, dénonçant des histoires colportées par d'anciens membres de son équipe mécontents ou "tout simplement inventées par l'auteur".
"Woodward est-il un agent démocrate? Vous avez noté le calendrier?", a-t-il tweeté un peu plus tard, évoquant l'approche des élections législatives du 6 novembre, à l'issue desquelles les républicains redoutent de perdre la Chambre des représentants.
Les extraits publiés par plusieurs médias américains renvoient l'image --déjà décrite par d'autres-- d'une Maison Blanche dysfonctionnelle dont les acteurs n'ont que peu d'estime pour l'occupant du Bureau ovale.
A l'issue d'une rencontre entre M. Trump et son équipe de sécurité nationale à propos de la présence militaire sur la péninsule coréenne, le ministre de la Défense, Jim Mattis, particulièrement exaspéré, aurait dit à des proches que le président se comportait comme un "élève de CM2 ou de 6e" (10 à 11 ans, NDLR).
Toujours selon les éléments rassemblés par Bob Woodward, après l'attaque chimique d'avril 2017 attribuée au régime de Bachar al-Assad, M. Trump aurait appelé le général Mattis et lui aurait dit qu'il souhaitait assassiner le président syrien.
"Tuons-le bordel! Allons-y ! On leur rentre dedans et on les bute", aurait-il déclaré. Après avoir raccroché, M. Mattis se serait tourné vers un conseiller et aurait dit : "Nous n'allons rien faire de tout cela. Nous allons être beaucoup plus mesurés".
Dans un texte diffusé dans la soirée, M. Mattis n'a pas contesté cet épisode en particulier. Mais il a affirmé n'avoir jamais prononcé "les mots méprisants" qui lui sont attribués à l'encontre du président, déplorant le recours aux sources anonymes qui affaiblit la crédibilité de ces écrits.

"Un idiot"
Le livre, qui doit prochainement être traduit en français, décrit aussi longuement la frustration récurrente du secrétaire général de la Maison Blanche, John Kelly, qui est traditionnellement l'homme le plus proche du président au sein de la "West Wing".
Lors d'une réunion en petit comité, il aurait ainsi affirmé, à propos de Donald Trump : "C'est un idiot. C'est inutile d'essayer de le convaincre de quoi que ce soit. Il a complètement déraillé. On est chez les fous. Je ne sais même pas ce que nous faisons là".
Dans une brève réaction, M. Kelly a assuré n'avoir jamais qualifié le président d'idiot et réaffirmé son engagement à ses côtés.
Bob Woodward relate par le menu les subterfuges utilisés par l'entourage du président de la première puissance mondiale pour éviter qu'il ne prenne des décisions à l'emporte-pièce.
Selon l'ouvrage explosif, son ancien conseiller économique Gary Cohn a ainsi "volé une lettre qui se trouvait sur le bureau de Trump" que le président avait l'intention de signer et qui visait à officiellement retirer les Etats-Unis d'un accord commercial avec la Corée du Sud.
M. Cohn a ensuite expliqué à un proche qu'il l'avait fait au nom de la sécurité nationale et que le magnat de l'immobilier n'avait jamais remarqué qu'elle était manquante.

"Hemingway des 140 caractères"
Autre sujet incontournable lorsque l'on se penche sur la présidence Trump : les tweets.
"C'est une bonne chose, mais c'est un peu dommage parce que j'étais l'Ernest Hemingway des 140 caractères", aurait déclaré M. Trump à un conseiller lorsque le réseau social a fait passer sa limite de 140 à 280 caractères.
L'auteur affirme avoir cherché, sans succès, à interroger M. Trump pour ce livre. Il précise que le locataire de la Maison Blanche l'a appelé mi-août, alors que le manuscrit était terminé.
Le Washington Post publie l'enregistrement de la conversation entre les deux hommes, au cours de laquelle M. Trump affirme que personne ne lui a fait passer le message du journaliste et assure qu'il aurait "adoré lui parler".
"Vous savez que je fais un travail extraordinaire pour le pays (...) Vous comprenez tout ça ? Enfin j'espère", lance-t-il au milieu de cet étonnant dialogue où il donne, par moments, l'impression d'être résigné.

https://www.rtbf.be/info/monde/detail_bob-woodward-dresse-un-tableau-accablant-de-la-maison-blanche-sous-donald-trump?id=10010724

États-Unis: l’ex-avocat de Trump dit avoir connaissance d’autres actes sous enquête impliquant le président américain

L’ex-avocat de Donald Trump, Michael Cohen, a indiqué mercredi devant une commission d’enquête du Congrès américain qu’il avait connaissance d’autres actes répréhensibles ou illégaux impliquant le président américain dont il ne pouvait pas parler car ils faisaient l’objet d’une enquête.
"C’est un raciste, un escroc, un tricheur », critique l’ex-avocat de Trump à l’ouverture de son audition"
Après plusieurs heures de témoignage à charge contre Donald Trump, évoquant des soupçons de collusion entre l’équipe de campagne du milliardaire en 2016 et la Russie, des paiements secrets faits à des maîtresses supposées du président et les affaires commerciales de la famille Trump, un membre démocrate de la commission a demandé à Michael Cohen : « Y a-t-il d’autres malversations ou actes illégaux liés à Donald Trump dont vous ayez connaissance et que nous n’avons pas encore évoqués aujourd’hui ? » L’ex-avocat a répondu sans hésiter : « Oui, et encore une fois, ceux-ci font partie de l’enquête actuellement menée par un tribunal fédéral de New York », qui a donc demandé à M. Cohen de ne pas en parler publiquement.
Travailler pour Donald Trump, c’est être prêt à mentir « tous les jours » pour le protéger : c’est ce qu’a encore assuré mercredi Michael Cohen, dressant le portrait d’un « autocrate » en devenir selon lui.

https://www.lesoir.be/209303/article/2019-02-27/etats-unis-lex-avocat-de-trump-dit-avoir-connaissance-dautres-actes-sous-enquete

https://www.pauljorion.com/blog/2019/02/27/deposition-de-michael-cohen-en-direct/

https://www.msn.com/fr-be/actualite/monde/trump-est-«-un-raciste-un-escroc-un-tricheur-»-dit-son-ex-avocat-devant-le-congrès/ar-BBUaeaU?MSCC=1551294293&ocid=spartandhp

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