Face au miroir, réfléchissons sur notre vie avec un peu de subjectivité dans l'objectivisme
Une brique dans le ventre(19/08/2013)
L'argent sur les livrets d'épargne ne rapporte plus rien au particulier. Celui-ci se voit obligé de chercher des alternatives pour ne pas en perdre face à l'inflation. Il y avait le conseil: "N'épargnez plus dépensez ou spéculez". Une autre alternative: la brique. Plus sécurisée, en principe, puisque c'est du tangible. Les professionnelles, les "Immobilières", règlent tous les problèmes de ventes et de locations des biens immobiliers... Mais, voyons...
L'immobilier a-t-il fait ses derniers pas avant de tomber?
Puis, on découvre que le risque de pénurie guette à Bruxelles.
Suivre l'immobilier, c'est comme se retrouver sur une montagne russe, mais à petites vitesses.
En 1986, les taux avaient baissé et ce fut une période d'achat.
En 1992, courant inverse, les taux remontaient et dépassaient les 10%, et ce fut le repli.
Depuis 2006, les permis de bâtir sont en chute libre. La crise financière s'invitait dès 2007 en plat de résistance.
2010, une année qu'il fallait oublier au plus vite pour les surfaces de bureaux dont les locations restaient stagner vu les annonces de Jones Lang qui fleurissaient un peu partout depuis 2005. Mais ce fut, néanmoins, une années de bonnes affaires, disait-on.
Bonnes affaires, pour qui? Vendeurs, acheteurs ou intermédiaires?
Les intermédiaires se bousculent même au portillon. Notaires, agents immobiliers, banquiers, cadastres, État et ré-État, ... Tous intéressés par vos envies de mettre un toit au dessus de votre tête.
A écouter propriétaires et locataires, le choix se dissocie entre la brique dans le ventre qui tourne à l'indigestion ou à la maladie contagieuse sous le coup de hauts et de bas dans la construction avec des informations contradictoires ou paradoxales...
"Les prix de l'immobilier ont reculé de 0,7% depuis janvier".
Une raison pour se mettre dans les rangs des acheteurs?
Les "Immo junkies" et les "Immo addict" épient toutes ces annonces et visitent tous les appartements et les maisons comme si c'étaient des musées pour trouver "le" bien idéal.
Le Belge a une brique dans le ventre. C'est connu et c'est presque trop évident. Cela peut donner des crampes, rien que d'y penser à chercher comment y remédier.
Phénomène psychologique plus que drastiquement choisi. Cette brique se nourrit d'un optimisme sans faille quant à sa valeur présente et future. Bien que les prix aient gagné 115% depuis 2000, plus d’un sondé sur deux estiment que la valeur de leur habitation va encore progresser de 4% par an ou davantage au cours de la prochaine décennie (enquête menée par le site Immoweb.be).
Serait-ce la solution pour grappiller les derniers jetons de présence sur les marchés?
Une confiance aveugle en termes de croissance patrimoniale pourrait tourner à l'aigre suite à un ralentissement de la demande. Tout comme en Bourse, investir dans l'immobilier peut apporter stress et angoisses, dans des fluctuations conjoncturelles.
Pour le vendeur potentiel, la plus-value ou la moins-value prend de l'importance au moment où il aura un besoin urgent de réaliser pour raison professionnelle ou privée.
Avant la crise des subprimes, l'immobilier fut le moteur de l'économie américaine et de la consommation pendant de nombreuses années. Le même phénomène s'est reproduit en Espagne et dans une certaine mesure, en Chine.
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La question reste: vaut-il mieux louer ou acheter un bien immobilier?
Les droits belges d'enregistrements s'installent entre une fourchette de 10% et 12,5% en fonction de la région. Ils sont récupérables sur un second achat s'il y a plus de 2 ans depuis le précédent.
Comme le roulement reste faible entre 35 à 40 ans, la qualité est requise pour garantir le moins de dégradation dû au temps.
Un peu plus de la moitié des ménages belges disposent de leur propre logement et indiquent pouvoir encore économiser.(d'après l'Echo et De Tijd).
En Wallonie, la population de propriétaires grimpe à 68% et en Flandre, à 73%.
A Bruxelles, 40% de la population est propriétaire de son bien. La recherche de mobilité est peut-être une des raisons en plus à ajouter aux frais engendrés par la vie d'une capitale. Les 'faux' Bruxellois, les navetteurs, viennent grossir la fréquentation de la capitale tout en résidant à la périphérie.
Parmi les résidents, 60% louent leur habitation avec une prédilection pour un appartement à une ou deux chambres.
La location d'un bien immobilier devrait progressé de 3 à 4% de concert avec les prix d'achats. Entre 2000 et 2010, la hausse du prix des loyers a progressé de 45%.
Louer un appartement va de 8,6 euros par m2 dans des communes comme Molenbeek à 11,4 euros pas m2 à Woluwé-Saint-Pierre. Une variation entre 693 et 1.250 euros en moyenne pour un appartement conforme à la norme moyenne. Le quartier Fond'Roy à Uccle n'est pas mal non plus comme les revenus net imposables y atteignent les 60.000 euros par an. A Saint-Josse-Ten-Noode, ces mêmes revenus plafonnent à 13.000 euros.
Pour le propriétaire, les rendements moyens d'une location tournent autour de 4,2% brut. Brut parce qu'il faut penser à la maintenance du bien, au temps de recherches d'un acquéreur ou au pourcentage à accorder à l'agence immobilière qui s'en charge. Un mois de location qu'il faudra défalquer dans ce cas.
Mais, comme la population bruxelloise augmente et la pénurie de logements s'amorce, achetez et vous serez considéré. "Investissez zen" est destiné aux derniers récalcitrants.
Faut-il renforcer l'offre immobilière?En considérant que l'on construit 4000 nouveaux logements par an à Bruxelles, en 2020, cela correspondrait à une pénurie et un manque de 100.000 habitations.
Les chiffres des notaires bruxellois montrent que, sous des apparences prospères, le marché du logement dans la capitale connaît une véritable mutation.
Sur la base d'un indice d'activité immobilière fixé à 100 en 2007, les notaires bruxellois sont bien contraints d'admettre qu'avec l'indice 95,6 pour l'année passée, le marché n'a toujours pas retrouvé son niveau d'avant la crise même si les prix des unifamiliales sont à nouveau en forte hausse avec plus de 11,8 %.
Pénurie de logements, cela veut dire que tout est bon pour en obtenir plus. Ce qui est rare est toujours cher.On utilise les terrains à bâtir, on ré-alloue les surfaces de bureaux en habitations, on démolit ce qui ne tient plus la distance du temps ou on le rénove pour le mettre au goût du jour quand le prix de la rénovation est inférieur à la reconstruction.
Puisque Bruxelles, ne peut pas s'étendre en superficie, il faut construire en hauteur et supprimer les interdictions de construire avec des hauteurs démesurées comme cela avait été décrété dans le passé.
Près du canal, une nouvelle tour pour habitations de 140 m et 42 étages est en train d'être achevée. La pub pour cet "Up-Side" en est une preuve de ce besoin de construire des habitations. Dans l'urgence, quelques problèmes de salubrité comme la connexion avec les égouts ont été oubliées et les eaux usées sont jetées dans la Senne. Mais on y remédie, dit-on... ce sera pour 2014. Comment ça fait d'y habiter? Les prix des appartements avec terrasse jusqu'au 25e tournent autour de 1850€/ m². Au-delà, ils varient à partir de 3000€ du m² et augmentent jusqu'à 4500€ du m².
Ce n'est contradictoire qu'en apparence. Tout indique que les Bruxellois ont changé de comportement. La superficie moyenne des appartements neufs a baissé de 10 à 20 % en un quart de siècle et il y a fort à parier que le même phénomène existe pour les unifamiliales sur le marché secondaire.
Les gens achètent des biens de plus petite taille. Deux chambres, c'est le compromis le plus prisé. Certains ménages ne peuvent plus se payer ce que leurs parents se sont payés. Alors on met les enfants dans la deuxième pendant qu'ils sont encore dans l'enfance. Il faut adapter l'offre aux comportements. Les jeunes achètent un petit appartement, le revendent, en achètent un autre plus grand et, si plus tard, ils en ont les moyens, revendent une fois encore pour acheter une unifamiliale.
Ceux qui ont adopté cette attitude il y a dix ans ont bien fait: les prix ont doublé. Ce type de comportement alimente la hausse.
D'autres facteurs jouent :
l'inflation, dont les acheteurs ont craint la résurgence. Or l'immobilier est réputé offrir un rempart contre l'inflation.
la démographie, qui ne présente pas forcément le profil que l'on croit.
une immigration à haut pouvoir d'achat dans le croissant d'or du marché, allant d'Uccle à Woluwé Saint-Lambert, où les prix sont les plus élevés là où sont situées les institutions internationales.
Les taux d'intérêt permettent toujours de faire jouer l'effet de levier, c'est-à-dire d'emprunter à taux inférieur au rendement et plus-value d'un logement mis en location qui explique que les investisseurs préfèrent la pierre au compte d'épargne et aux obligations.
La fiscalité par l'abattement régional sur les droits d'enregistrement et la déductibilité des intérêts hypothécaires.
Puis, il y a les autorités publiques qui constituent, à elles seules, une des grandes agences immobilières.
Des milliers de biens sont achetés et vendus chaque année. Le patrimoine, les "bijoux de famille" de l’État, entrent ainsi aux enchères. Si l'ancienne tour des Finances est dans un état délabré et ne trouve pas d'acheteurs, en 2012, ce sont 170 millions d'euros qui ont été récoltés, avec un débours de 263 dans des "entreprises amiables".
Enfin, il y a les résidences secondaires. A la côte, les prix sont à la traîne, sans parler de Knokke qui, par contre, entre dans un tout un autre programme car rien ne vaut la richesse de Knokke-Heist.
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Et en France?
La pierre est-elle chère ? Une réponse circonstanciée de la Quotidienne d'Agora:
"La France, les prix ont augmenté de 263% depuis 1998.
Là où tout est encore plus cher au mètre carré. 8000 euros le m2 à Paris, selon le dernier chiffre des notaires.
La pierre est une des rares "valeurs sûres" ce qui fait qu'elle est rare, utile et convoité et donc cher. Normal...
Plus d'acheteurs que de biens. Ce qui manque, des vendeurs. Un peu moins normal quand on sait qu'un jeune sorti d'une filière d'excellence de l'enseignement supérieur français est content de signer un contrat de travail six mois après avoir eu son diplôme. Avec son premier salaire, il doit se contenter d'une colocation dans Paris.
Vendre à 20.000 euros le m2 plusieurs lots dans des endroits prestigieux de Paris à des Arabes, des Russes, des Américains. Les Américains du nord aiment la rive gauche, les Américains du sud veulent la rive droite. Un peu moins normal...
Un marché sans base, qui ne vit que tiré par le haut, n'est pas un marché sain. C'est même le début d'une véritable bulle, cette fois.
Aujourd'hui, à Paris et en France, la pierre, les actions, les obligations sont toutes devenues malsaines. Ce sont des marchés qui ont plus de chance de baisser que de monter. L'immobilier n'est plus un marché d'investisseurs.
A Paris, entre le rendement locatif d'une boutique, d'un appartement loué à usage professionnel ou d'un logement loué à usage d'habitation, le seul qui atteigne un niveau à peu près décent est la boutique.
Reproduction du schéma de la décennie 1970-1980. Même si l'immobilier monte, son prix en or va baisser. Une des principales raisons de cette hausse, le recyclage d'abondantes liquidités. Avec une différence dans le cas de la pierre parisienne par rapport aux actions ou aux obligations : la recherche de la sécurité et d'une protection contre l'inflation.
Le programme du parti socialiste prévoit le blocage des loyers ce qui, en cas de victoire électorale, ferait fuir les acheteurs investisseurs. Si des mesures d'austérité imposées par des marchés soucieux du surendettement public déclenchent des émeutes comme en Grèce, les acheteurs étrangers fuiront à la suite."
Mais pourquoi en est-il ainsi en France?
Renseignement pris, il faut rechercher des raisons dans le fait que les locataires sont mieux défendus que le propriétaire en justice. Celui-ci se doit de prendre des sécurités financières accrues, des garanties efficaces pour ne pas être lessivé dans l'opération de l'achat ou de la location d'un bien immobilier.
L'APL, l'Aide Personnalisée au Logement "L'aide personnalisée au logement (APL) est une aide financière versée à certaines personnes, pour réduire le montant de leur loyer ou de leur mensualité d'emprunt immobilier. Elle est attribuée selon la nature du logement et la composition de la famille. Elle permet aussi d'accéder à la propriété et de recevoir de l'aide en cas d'impossibilité du payement du loyer".
Le solde qui dépasse l'aide, est acquitté en ligne directe du locataire au propriétaire. Si ce solde n'est pas payé endéans les trois mois, le propriétaire a l'obligation d'en informer l'APL. Comme l'APL suspendra d'office le droit au locataire dans sa totalité, le propriétaire n'a donc aucun intérêt à le faire. Cela se corse, vraiment, quand le propriétaire est dénoncé par son locataire. Celui-ci devra rembourser les montants perçus depuis le début du "contrat" avec l'APL et perdre la totalité des transactions en renvoyant les deux interlocuteurs dos à dos devant un tribunal. Comble du comble, si le locataire est insolvable, considéré comme "pauvre", il pourrait se voir condamné à verser 50€ par mois au propriétaire tout en restant locataire du logement. L'APL devient un piège à plusieurs facettes pour le propriétaire. Si celui-ci doit, lui-même, encore payer des traites pour le bien qu'il loue, cela peut se traduire par la descente aux enfers avec ces 50€. Ces APL sont calculées en fonction de revenus. S'ils baissent, il y a tout intérêt à profiter du nivellement vers le bas prévu par la société. Cela équivaut à de l'assistanat institutionnalisé pour le locataire, tandis que la solvabilité n'est jamais considéré en défaut pour le propriétaire.
Que ne ferait-on pas pour pousser en avant le schmilblick de cette manne financière?
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Retour en Belgique.
"La brique moins solide", le titre d'une séquence du JT présentée le 28 juillet dernier. Demain, serait-ce une courbe rentrante? Les notaires reconnaissent que l'absence de mesures budgétaires en 2011 a soutenu le marché du logement. Comme la Région est en déficit, elle a besoin de fonds et si elle devait augmenter les droits d'enregistrement, cela pèserait sur le marché et tuerait la poule aux œufs d'or. Ses rentrées fiscales de 473,75 millions d'euros, ont encore progressé de plus de 15 %. En revanche, la TVA de 21 % sur les honoraires des notaires, n'a quasiment pas eu d'impact. Une étude demandée par ING tentait de démontrer que les prix de l'immobilier pourraient s'effondrer avec le risque d'une hausse des taux d'intérêts et une correction, en 2015.
La chute des prix de l'immobilier est à envisager si le scénario du pouvoir d'achat reste en baisse, alliée à l'augmentation des taux d'intérêts, de l'endettement des ménages belges et des changements de fiscalité, survenaient. Une baisse des prix de l'immobilier de 15% en 2017 sont relativisés par les notaires et qu'une uniformisation sur plusieurs régions pourrait assouplir les besoins de logements dans une grande ville comme Bruxelles.
Un agent immobilier avec une centaine de biens à vendre disait que tout se passait encore bien en constatant seulement un certain ralentissement, pas dans les prix, mais dans la durée d'une transaction qui s'allonge. La sédentarité va à l’encontre de ce qui est demandé par les entreprises multinationales qui voient la flexibilité et la mobilité comme des avantages sans leur personnel.
Le secteur immobilier est considéré comme stable en Belgique. La progression démographique aura donc des obligations d'élargissement en surface plutôt qu'en concentration.
La profession d'agent immobilier est régulièrement critiquée par service public fédéral des Affaires économiques.
Depuis plusieurs années, l'inspection économique s'intéresse de près aux pratiques du secteur. Les enquêtes n'ont pas été très favorables aux agents immobiliers...
En 2012, 75% de ceux qui avaient été contrôlés n'étaient pas en ordre avec leurs contrats. Leur qualification pose problème. Pour les agents immobiliers, omettre le nom de la rue où le contrat a été signé n'est pas une faute professionnelle, ni même une faute grave puisqu'elle n'a aucun impact sur le consommateur. Selon l'IPI, la manière dont l'inspection économique qualifie ces faits entretient l'idée d'une profession pas nette... Tout ne baigne pas dans la profession. Des agents immobiliers sans scrupules existent, sans oublier ceux qui exercent illégalement la profession et qui ne tiennent pas compte des pratiques et des règles légales... Concrètement un contrat d'exclusivité signifie qu'on ne peut pas vendre soi-même son bien même si on constate que l'agent immobilier ne fait pas grand-chose...
Sur les commissions, il est conseillé de négocier un maximum de 3 à 4% sur le prix de vente et une durée de l'exclusivité limitée à 6 mois en tenant à l’œil, l'éventuelle reconduction tacite de l'accord pourtant interdite par la loi. En finale, c'est aussi surveiller le compromis de vente et éviter de signer sous la pression parfois forte du vendeur...
Le titre original de ce billet consistait en un jeu de mots, "Maison, mais son immo" pour donner écho à tous les acteurs extérieurs qui prennent leur profit dans les transactions immobilières.
La situation semble s'être améliorée puisque le nombre des infractions avait diminué 30%. Plus aucune agence immobilière ne donne d'argent au vendeur d'un bien à la signature du contrat, comme ce fut le cas, il y a bien longtemps pour une agence qui a aujourd'hui disparu de la circulation.
Où vous mènera l'immobilier? A l'aile ou à la cuisse?
A cet article de la croissance et de l'extravagance, qui parodique vous apprend ce qu'est l'équivalent français du NINJA, c'est le PAPAPAPAPAPAPAPA: "Pas d'Activité. Pas d'Appartement. Pas d'Avenir. Pas d'Amis. Pas d'Automobile. Pas d'Autonomie. Pas d'Argent. Pas d’Allant".
En Belgique, cela pourrait se terminer par un "PABU" "Pas de Bulle", puisqu'il n'y a pas d'avantages fiscaux à l'horizon et que les banques ne sont pas préteuses sans répondant initial.
Avoir un bien pour se loger, pour y vivre soi-même, c'est d'accord, c'est un réel plus mais aussi une sédentarisation qui se confirme. Être propriétaire de son propre logement et unique profite de la déduction fiscale, capital et intérêts de ses revenus professionnels.
Louer un bien immobilier, c'est souvent dire bonjour aux surprises des dégâts et aux tracasseries administratives dans le recouvrement des loyers et garder une liberté.
Cette différence de situation est un sujet-là qui mériterait plus qu'un article.
Propriétaire d'un appartement en copropriété et propriétaire d'une maison unifamiliale, deux autres visions qui ont chacune des avantages et des inconvénients.
Pour terminer en beauté, pourquoi pas une maison à la montagne sur le toit d'un immeuble en ville comme l'a pensé un excentrique de Pékin?
Six ans pour construire sa maison au dessus d'un immeuble résidentiel de 26 étages. Construit dans la roche montagneuse, ornée de gravats et d'arbres. "Originale comme idée, il ne lui manquerait plus que la mer avec les pieds dans l'eau", pourrait-on se dire à première vue.
Le malheur, c'est qu'il a déjà fait fuir quelques autres résidents qui ont eu à souffrir quelques fissures dans leur appartement.
Vraiment, il y a des gens qui ne sont jamais contents...
Bruxelles, une métropole dans la boule de cristal sans devenir mégalopole comme un nouveau New-York à l'échelle du pays?
Ce ne serait plus un brique dans le ventre, mais uniquement du béton et une fameuse tuile à digérer dans ce cas.
sur les constructions bruxelloises toutes en hauteur...
L'enfoiré ,
Après leurs confrères du Brabant wallon - et avant ceux de Liège, du Hainaut et de Namur -, les chiffres que viennent de publier les notaires bruxellois montrent que, sous des apparences prospères, le marché du logement de la capitale connaît une véritable mutation.
Sur la base d'un indice d'activité immobilière fixé à 100 en 2007, les notaires bruxellois sont bien contraints d'admettre qu'avec 95,6 pour l'année passée "le marché n'a toujours pas retrouvé son niveau d'avant la crise". Pourtant, les prix des unifamiliales, le bien le plus recherché à Bruxelles, sont à nouveau en hausse, en forte hausse même : + 11,8 % l'an passé.
Ce n'est contradictoire qu'en apparence. Tout indique que les Bruxellois - et tous ceux qui ont l'intention de le devenir - ont changé de comportement. La superficie moyenne des appartements neufs a baissé de 10 à 20 % en un quart de siècle et il y a fort à parier que le même phénomène vaut pour les unifamiliales sur le marché secondaire.
Explications
"Je constate dans mon étude que les gens achètent des biens de plus petite taille. Certains ménages ne peuvent plus se payer ce que leurs parents se sont payé. Ils ont donc adapté leur comportement", dit le notaire Gaétan Bleeckx. Ils achètent relativement jeunes un petit appartement, le revendent, en achètent un autre plus grand et, s'ils en ont les moyens, revendent une fois encore pour acheter une unifamiliale. "Ceux qui ont adopté cette attitude il y a dix ans ont bien fait: les prix ont doublé".
Ce type de comportement, qui ne fonctionne que lorsque les prix montent, mais qui alimente leur hausse, peut expliquer celle-ci alors que l'activité immobilière n'a toujours pas retrouvé son niveau d'avant la crise. Mais d'autres facteurs jouent :
l'inflation, dont les acheteurs ont craint la résurgence. Or l'immobilier est réputé offrir un rempart contre l'inflation (c'est surtout vrai pour les investisseurs).
la démographie, qui ne présente pas forcément le profil que l'on croit. L'Institut bruxellois de statistique et d'analyse table sur 200.000 nouveaux habitants à Bruxelles d'ici 2020, soit 25.000 par an. Les nouveaux venus n'étaient que 19.000 en 2011, essentiellement sur les communes du centre et de l'ouest (Ixelles, Bruxelles Ville, Schaerbeek, Molenbeek, Anderlecht). Mais "attention aux apparences, dit le notaire Bleeckx: il y a aussi une immigration à haut pouvoir d'achat sur les communes de l'est de Bruxelles". C'est dans le croissant d'or du marché, allant d'Uccle à Woluwé Saint-Lambert, que les prix sont les plus élevés "et ce n'est sûrement pas un hasard: c'est là que sont situées les institutions internationales".
les taux d'intérêt, dont l'emprunteur moyen a cru qu'ils allaient monter (comme l'inflation). Il n'en a rien été, ce qui a permis et permet toujours de faire jouer l'effet de levier, c'est-à-dire d'emprunter à taux inférieur au return (rendement et plus-value) d'un logement mis en location. C'est aussi la modestie des taux d'intérêt qui explique que les investisseurs préfèrent la pierre au compte d'épargne et aux obligations ;
la fiscalité, c'est-à-dire l'abattement régional sur les droits d'enregistrement (sur les biens vendus sous le prix moyen du marché surtout) et la déductibilité des intérêts hypothécaires.
Courbe rentrante?
Et demain? Les notaires reconnaissent que l'absence de mesures budgétaires en 2011 a soutenu le marché du logement, mais, disent-ils, si la Région devait augmenter les droits d'enregistrement, elle pèserait sur le marché et tuerait la poule aux oeufs d'or puisque ses rentrées (473,75 millions EUR) ont encore progressé de plus de 15 %.
En revanche, la TVA de 21 % sur les honoraires des notaires n'a quasiment pas eu d'impact .
Mais l'activité s'est tassée au quatrième trimestre de 2011.
"L'avenir dira s'il s'agit à nouveau d'un début de courbe rentrante pour 2012".
Citations:
« Le mur est plus important que la brique. », Dicton français
« Le maître doit faire honneur à sa maison, et non la maison au maître. », Cicéron
« On croit souvent qu'un appartement est bas de plafond, alors qu'il est tout simplement haut de plancher. », Pierre Dac
Mise à jour 22 août 2013: La hausse des prix de l’immobilier en Belgique se poursuit (+,2,2 %), même si elle est un peu moins forte que l’année dernière, selon les chiffres du SPF Economie pour le premier semestre 2013. Le prix des terrains s’envole.
Mise à jour 31 août 2013: Nouveau dossier dans l'Echo
Mise à jour 14 septembre 2013: Sur leboncoin.fr qui crée le buzz. Trop de candidats pour la location d'un studio à Paris? Jusqu'à 40 email ou demande de visites par heure.
Un droit de visite de 5 euros, à payer par PayPal, est demandé par un propriétaire qui dit avoir trop de fantaisistes. Un commentaire était : "1 euro pour visiter mes chiottes".... :-)
Mise à jour 11 décembre 2013:
1. Le bonheur des uns fait le malheur des autres.... La colère monte contre les sociétés high-tech à San Francisco. L'afflux de ces employés aux salaires souvent élevés, a entraîné une inflation rapide des prix de l'immobilier. Le bus-Google a été bloqué, le 9 décembre à 9h, dans le quartier de Mission à San Francisco. Les calicots disaient "Stop aux expulsions", "San Francisco n'est pas à vendre".La spéculation immobilière y va bon train. Le loyer pour un appartement à 2 chambres s'élève à 330 $. L'achat s'élève à un million de dollars. Tout devient plus cher qu'à New York. La réaction des autorités, c'est d'augmenter les appartements sociaux.
2. "Pourquoi les villes sont en première ligne du combat pour le développement durable?".
La proportion de citadins dans le monde est passée de 10% au début de la révolution industrielle à 53% aujourd'hui. Pour 2050, on attend 67%. Les villes deviennent intelligente. Le principe de subsidiarité et l'économie d'échelle sont devenus les points principaux. L'Objectif Développement Durable Urbain est devenu primordial.
Mise à jour 03 juin 2014: Fin du chantier Up-Site, la plus haute tour de logements du pays.
20 août 2014: Le prix des maisons se stabilise, celui des appartements continue à grimper.
20/10/2015: la situation actuelle en Belgique
11 avril 2017: Toujours stable mais de plus en plus inaccessible
9 mai 2019:Investissement dans la brique en hausse
24 juillet 2019: Nouveau baromètre de l'immobilier
28 février 2020: et encore un baromètre
7 mars 2020: Le coût de l'isolation est en hausse constante
2 mai 2021: Nouvelle manière de construire avec des champignons
4 mai 2021: Les prix dans l'immobilier sont en hausse
12/1/2022: Tassements dans l'immobilier 8/2/2023: #Investigation et le nouvel atout le PEB : la performance embarrassante des bâtiments
14/3/2023: Ouverture du salon de l'immobilier: une année 2023 de transition
Pas de réelle diminution de prix mais un tassement à cause de l'inflation mais une diminution du nombre de m2 pour l'habitat
Après leurs confrères du Brabant wallon - et avant ceux de Liège, du Hainaut et de Namur -, les chiffres que viennent de publier les notaires bruxellois montrent que, sous des apparences prospères, le marché du logement de la capitale connaît une véritable mutation.
Sur la base d'un indice d'activité immobilière fixé à 100 en 2007, les notaires bruxellois sont bien contraints d'admettre qu'avec 95,6 pour l'année passée "le marché n'a toujours pas retrouvé son niveau d'avant la crise". Pourtant, les prix des unifamiliales, le bien le plus recherché à Bruxelles, sont à nouveau en hausse, en forte hausse même : + 11,8 % l'an passé.
Ce n'est contradictoire qu'en apparence. Tout indique que les Bruxellois - et tous ceux qui ont l'intention de le devenir - ont changé de comportement. La superficie moyenne des appartements neufs a baissé de 10 à 20 % en un quart de siècle et il y a fort à parier que le même phénomène vaut pour les unifamiliales sur le marché secondaire.
Explications
"Je constate dans mon étude que les gens achètent des biens de plus petite taille. Certains ménages ne peuvent plus se payer ce que leurs parents se sont payé. Ils ont donc adapté leur comportement", dit le notaire Gaétan Bleeckx. Ils achètent relativement jeunes un petit appartement, le revendent, en achètent un autre plus grand et, s'ils en ont les moyens, revendent une fois encore pour acheter une unifamiliale. "Ceux qui ont adopté cette attitude il y a dix ans ont bien fait: les prix ont doublé".
Ce type de comportement, qui ne fonctionne que lorsque les prix montent, mais qui alimente leur hausse, peut expliquer celle-ci alors que l'activité immobilière n'a toujours pas retrouvé son niveau d'avant la crise. Mais d'autres facteurs jouent :
l'inflation, dont les acheteurs ont craint la résurgence. Or l'immobilier est réputé offrir un rempart contre l'inflation (c'est surtout vrai pour les investisseurs).
la démographie, qui ne présente pas forcément le profil que l'on croit. L'Institut bruxellois de statistique et d'analyse table sur 200.000 nouveaux habitants à Bruxelles d'ici 2020, soit 25.000 par an. Les nouveaux venus n'étaient que 19.000 en 2011, essentiellement sur les communes du centre et de l'ouest (Ixelles, Bruxelles Ville, Schaerbeek, Molenbeek, Anderlecht). Mais "attention aux apparences, dit le notaire Bleeckx: il y a aussi une immigration à haut pouvoir d'achat sur les communes de l'est de Bruxelles". C'est dans le croissant d'or du marché, allant d'Uccle à Woluwé Saint-Lambert, que les prix sont les plus élevés "et ce n'est sûrement pas un hasard: c'est là que sont situées les institutions internationales".
les taux d'intérêt, dont l'emprunteur moyen a cru qu'ils allaient monter (comme l'inflation). Il n'en a rien été, ce qui a permis et permet toujours de faire jouer l'effet de levier, c'est-à-dire d'emprunter à taux inférieur au return (rendement et plus-value) d'un logement mis en location. C'est aussi la modestie des taux d'intérêt qui explique que les investisseurs préfèrent la pierre au compte d'épargne et aux obligations ;
la fiscalité, c'est-à-dire l'abattement régional sur les droits d'enregistrement (sur les biens vendus sous le prix moyen du marché surtout) et la déductibilité des intérêts hypothécaires.
Courbe rentrante?
Et demain? Les notaires reconnaissent que l'absence de mesures budgétaires en 2011 a soutenu le marché du logement, mais, disent-ils, si la Région devait augmenter les droits d'enregistrement, elle pèserait sur le marché et tuerait la poule aux oeufs d'or puisque ses rentrées (473,75 millions EUR) ont encore progressé de plus de 15 %.
En revanche, la TVA de 21 % sur les honoraires des notaires n'a quasiment pas eu d'impact .
Mais l'activité s'est tassée au quatrième trimestre de 2011.
"L'avenir dira s'il s'agit à nouveau d'un début de courbe rentrante pour 2012".
Les Belges nourrissent un optimisme sans faille quant à la valeur présente et future de la brique, d'après l'enquête immoweb.be/Mon Argent. Le ralentissement de la demande et des prix depuis le début de l'année ne devrait-il pas les inciter à davantage de prudence?
On savait le Belge très attaché à la brique. On peut désormais affirmer qu’il place en elle une confiance aveugle en termes de croissance patrimoniale. Selon l’enquête menée par le site Immoweb.be et Mon Argent (résultats complets ce samedi 3 septembre dans notre supplément Mon Argent), près de 9 Belges interrogés sur 10 pensent que leur habitation va prendre de la valeur dans les 10 années à venir. Et deux tiers des sondés parient sur des prix immobiliers en hausse dans le futur.
les agences immobilières, l'intermédiaire dont on doit se passer :
3%, elles ne cherchent que les 3% de commission à la vente, que le bien soit vendu par eux ou par un autre. S'il s'agit d'une bonne affaire, c'est du fric vite gagné. Si le proprio délire, elles attendent qu'ils se lassent sans rien promouvoir, il finira bien par vendre moins cher, par elle ou par d'autres.
Et si elles tombent sur l'or en barres, elles l'achèteront elles-mêmes...
Le meilleur système me semble la vente publique. Une belle maison à Auderghem, estimée 800.000 euros. C'est un autre notaire que le notaire instrumentant qui l'achète à 1.300.000 euros !
Mauvaise affaire ? Que non ! Il avait simplement calculé le prix du m2 de terrain et en avait conclu qu'il pouvait monter encore de 200.000.
L'immobilier dans la partie opulente des villes a encore de beaux jours devant lui.
On confond souvent maison de ses rêves et investissement, c'est rarement le cas.
A Bruxelles, il n'y a qu'une vraie réussite : la cité-jardin de Boisfort.
L'ennui avec ce genre de réalisation, c'est le poto-poto politique qui tourne autour.
Écrit par : Sapanhine | 19/08/2013
Bonjour Sapanhine,
Ici, les opinions vont diverger un peu.
Citadin de souche (comme dirait un Français de souche), cela diffère très fort de celui qui connait le calme de la campagne.
"L'intermédiaire dont on doit se passer"
Quand c'est encore possible. Si chez nous, ce l'est encore, aux Pays-Bas, c'est quasiment la seule manière de passer à une vente.
Les 3% sont en effet une bonne affaire plus le bien à vendre ou à louer vente est important. Le travail de prospection est différent tout de même. On ne touche pas les mêmes personnes avec un château et un studio à vendre. Comme il était dit dans l'article, les prix ne chutent pas vraiment, mais c'est la durée de l'opération qui s'allonge.
Comme je suis passé par là, je connais le principe. Je n'ai pas parlé des faillites qui se sont présentées comme celle d'Etrimo, de Amelicnkx, de TRT, de IBOC...
Acheter sur plan, c'est parfois avoir un bien au 18ème étage, alors qu'au moment d'une faillite, le bâtiment est seulement au 3ème.
Dans le cas d'un bien existant, c'est attiré le candidat vendeur avec un montant alléchant et le présenté réduit à l'acheteur par après si l'adéquation entre acheteurs et vendeurs ne fonctionne pas (c'est aussi réduire le montant résultant des 3% pour l'intermédiaire).
Agent immobilier est devenu une véritable profession qui demande un diplôme avant de se lancer dans la profession. Connaitre les lois qui l'entoure qui évolue plus vite que leur ombre.
De la vente publique, je ne peux en parler. La valeur du commissaire priseur est déterminante.
J'ai déjà eu l'occasion de parler de Schaerbeek ( http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2011/07/09/19-communes-sans-facilites-1030-schaarbeek.html )
Une vraie réussite, la cité-jardin de Boisfort?
Là, aussi, j'ai eu quelques mots sur le sujet ( http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2012/04/23/la-cerisaie-au-printemps.html )
Le tout, c'est de savoir si on aime la diversité ou qu'on la déteste.
Si les maisons identiques en rang d'oignons plaisent pas de problème, la cité jardin est idéale.
Écrit par : L'enfoiré | 19/08/2013
"Immobilier, Perrette et le pot au lait"
Appuyé sur l'inébranlable certitude de son succès, l'investisseur, tout comme la Perrette du pot de lait, s'en va Comptant dans sa pensée tout le prix de son immobilier, en emploie l'argent pour faire de plus en plus coquet, de plus en grand. Autrement, il n'investirait pas n'est-ce pas ? Le bon La Fontaine n'est pas qu'un excellent moraliste, il est aussi, dés qu'on veut bien lire entre les lignes, un avisé économiste, un observateur hors pair des jeux de pouvoir et des relations sociales, un spécialiste de l'industrie de la tromperie et de la séduction, qui sont ingrédients de première nécessité dans la cuisine immobilière de nos temps. Suivons donc notre Perrette ainsi joliment troussée, notre Perrette la laitière, déjà propriétaire fortunée, bientôt milliardaire....
Nous avons tout ce qu'il faut pour monter l'OIE ! Observatoire de l'Immobilier Européen
Et nous inventerons le nouveau Jeu de l'OIE, ou l'on passe de la rue du Marché au Fromage à la chaussée de la Hulpe, du Coq à la baraque Fraiture (de derde hoogste top van de Belgische Ardennen...) . Bonne idée ?
Excellente idée.
J'espère qu'il n'y aura pas trop de cases "prison".
Ce que j'ai écris au sujet de l'APL, je l'ai appris de par chez vous, en France.
Comment l'immobilier deviendrait-il plus abordable dans ces cas-là?
Bonne journée à vous, Perette... attention à la cruche pleine de lait
Écrit par : L'enfoiré | 19/08/2013
Il y a la brique et les moyens de la réchauffer....
Ça y est ! Les propriétaires espagnols de panneaux solaires devront payer une taxe
Reuters rapporte que suite à la création d’une série de taxes sur les énergies vertes par le gouvernement espagnol, de nombreux contribuables espagnols se défont de leurs panneaux solaires. Le mois dernier, le gouvernement de Mariano Rajoy a annoncé une réforme portant sur le système énergétique qui inclut un « prélèvement de soutien » de 6 cents d’euro par kilowattheure sur l’énergie solaire, visant à lever des recettes pour régler la dette de l’Espagne de 26 milliards d’euros à l’égard des producteurs d’énergie. En effet, l’Espagne importe 80% de ses besoins en énergie, pour un budget de plus de 40 milliards d’euros, soit 4,5% du PIB.
Avant le passage de cette réforme, le retour sur investissement d’un équipement solaire typique d'une valeur de 1.600 à 2.100 euros, ne prenait que 5 ans. Mais avec la nouvelle loi, il faudra attendre 17 ans. En outre, les détenteurs de panneaux solaires ne pourront pas revendre l’électricité produite par ceux-ci et dont ils n’ont pas l’usage aux opérateurs d’énergie électrique.
Les Espagnols qui ont des panneaux solaires disposent de 2 mois pour les brancher au réseau électrique pour que leur production puisse être mesurée à distance pour le calcul du prélèvement. Ceux qui refuseront de le faire risquent désormais une amende d’entre 6 et 30 millions d’euros.
«Avec cette nouvelle loi, la production de ma propre énergie propre n’est plus viable », explique Inaki Alonso, un architecte spécialisé dans les projets écologiques, interviewé par Reuters. Il a désinstallé ses panneaux solaires et les a donnés à un ami qui habite dans une zone isolée, une condition qui permet à ce dernier d’échapper aux effets de la nouvelle réforme. D'autres affirment qu'ils refuseront tout simplement de se connecter au réseau d'électricité, escomptant que la justice annulera les énormes amendes qu’ils pourraient se voir infliger, compte tenu de leur montant hors de proportion avec le délit en cause.
La hausse des prix de l’immobilier en Belgique se poursuit (+,2,2 %), même si elle est un peu moins forte que l’année dernière, selon les chiffres du SPF Economie pour le premier semestre 2013. Le prix des terrains s’envole.
L’immobilier poursuit sa hausse, même si celle-ci est moins forte qu’au premier semestre 2012 : +2,2 % pour une habitation moyenne, +2,9 % pour les appartements, qui demeurent une valeur sûre.
Il faut débourser en moyenne 199.554 euros pour une habitation moyenne. Soit 2,2 % de plus qu’en 2012, contre une progression de 2,9 % entre 2012 et 2011. Du côté des villas, bungalows et maisons de campagne, on constate une augmentation de 1,3 %., pour un prix moyen de 334 091 euros.
Les prix des appartements ont grimpé de 2,9 %, contre 5,5 % l’année précédente. il faut compter en moyenne 207 393 euros pour acquérir un appartement en 2013, contre 190 948 au premier semestre 2011.
Région par région, la hausse de l’immobilier est encore très forte à Bruxelles, où le prix d’une habitation moyenne progresse encore de 4,6 % à 369 823 euros – il en fallait 341 509 euros. Le moment est mieux choisi en revanche pour les candidats-acquéreurs d’une villa ou d’un bungalow, avec un nouveau tassement des prix (-5,2 % après la baisse de 8,1 % en 2011). Les terrains à bâtir, eux, s’échangent en moyenne 24,8 % plus cher qu’au premier semestre 2012 à 528,8 euros du mètre carré.
La situation est légèrement différente en Wallonie, où le prix des habitations ordinaires ne progresse que d’1 % (sans tenir compte de l’inflation). 145 784 euros, c’est la somme à débourser, tandis qu’une villa quatre façades coûte en moyenne 267 557 euros (+1,2 %). Le prix des terrains à bâtir est le seul à progresser de façon notable (+3,0 %), avec une moyenne de 50,8 euros/m2.
L'immobilier était discuté ce matin depuis l'annonce de de surévalutation faire par l'OCDE
AR: - Alors tout d'abord ces chiffres de l'OCDE, relayés hier par la presse. Comparaison entre l'évolution des prix de l'immobilier et des salaires chez nous, pour en conclure, dit l'OCDE, que l'immobilier belge serait surévalué de près de 50%, c'est évidemment énorme! Est-ce que ce chiffre est crédible pour vous?
RG: - Tout d'abord, l'OCDE ne dit pas que l'immobilier est surévalué de 50%. C'est la traduction, parfois même par les gens du secteur qui tirent encore un peu plus sur des gens qui font des études qui ne sont pas propres à la Belgique mais qui sont faites sur différents pays, mais l'OCDE dit simplement, et c'est tout autre chose par rapport aux prix comparé à la valeur, que par rapport à une moyenne de comparaison, prix de l'immobilier-revenus ou prix de l'immobilier-salaire, on est au-dessus de la moyenne, c'est-à-dire, sur ce que les gens consacrent par exemple en termes de revenus à leur immobilier, de 49%. Cela ne veut absolument pas dire que les prix sont surévalués de 49%. C'est une nuance très importante! C'est un des paramètres qui, lui, est au-dessus de la moyenne à hauteur d'à peu près 50%. Et, beaucoup plus grave, c'est quand vous utilisez cela, vous créez un mouvement de panique au-delà du nécessaire parce que les gens qui font vraiment une comparaison des prix à la valeur, et là, même la banque centrale européenne vient encore de publier une énième étude, que ce soit The Economist quand il s'agit bien de l'étude prix-valeur (parce qu'il y a aussi d'autres études liées aux revenus et aux loyers), et que ce soit notre banque nationale, l'ordre de grandeur de la surévaluation, hors frais j'insiste, est de l'ordre d'une vingtaine de pourcents.
AR: - Mais donc il y a bien surévaluation selon vous. C’est-à-dire que, quand même, les maisons, appartements, que l'on achète en Belgique, on les achète plus chers que leur valeur réelle, aux environs de 20% au-delà.
RG: - En moyenne. Et, en plus, que ce soit des études réalisées en interne ou au niveau international, qui ont bien pour but de regarder en termes de placement, est-ce que c'est un bon achat rentable par rapport à d'autres alternatives, l'ordre de grandeur est de 20%. Et j'insiste, là, c'est même un peu sous-évaluer la surévaluation parce qu'on ne tient pas comptes des frais de mutation or quand vous achetez une maison, on va dire en moyenne en Belgique, vous payez encore 15% de frais. Donc clairement, c'est de l'ordre d'une trentaine de pourcents, en moyenne, ce qui ne veut pas dire, le marché étant hétérogène, chaque maison étant unique, que c'est vrai dans toutes les régions évidemment! Cela doit être plus nuancé.
AR: - Il y a de vraies différences entre Bruxelles où l'immobilier est particulièrement cher et la Wallonie et la Flandre? Et puis, les types de biens aussi, pour les appartements et les maisons ce n'est pas la même chose que pour les villas par exemple?
RG: - Totalement. Et c'est pour cela aussi que travailler avec des données agrégées, il faut savoir aussi s'en détacher quand il s'agit de faire une analyse très spécifique mais pour vous donner un exemple, je donne le cours d'évaluation à l'exécutive master en immobilier à l'université de Louvain et j'ai des gens qui sont essentiellement dans le secteur et qui donc ont des chiffres. Et donc chaque année, je leur demande de venir avec des maisons qui sont à la fois à la vente et à la location. On a donc le prix de vente demandé par le vendeur, mais s'il ne vend pas, il est d'accord de la louer à tel prix. On utilise ces loyers pour évaluer la valeur de la maison et on a souvent de 5 à 30% de surévaluation. Donc, vous voyez que même sur des cas spécifiques, et ce sont des maisons qui sont prises dans différentes zones du pays, on revoit ce genre de choses.
AR: - Donc, pour résumer, il y a bien une surévaluation, pas 50% mais aux alentours de 20% voire davantage. Est-ce que c'est grave, peut-on parler de bulle avec évidemment, les risques d'éclatement que cela comporte?
RG: - De nouveau, si l'on considère que le Belge, et c'est vrai, a été poussé par les autorités publiques qui considèrent que c'est une épargne forcée de devenir propriétaire et que c'est beaucoup mieux que de louer et que la personne qui fait ce choix pourra toujours rembourser ses mensualités, sera heureux dans sa maison, donc ça devient un bien de consommation, il peut très bien accepter que, comme il le ferait pour une voiture, il paie au-delà de la vraie valeur 20% mais finalement y trouve son plaisir. S'il n'a pas de souci et qu'il est heureux, il n'a pas à s'inquiéter. Et, en cela, le marché belge est relativement sain. Maintenant si l'idée est de dire, pour les plus fragilisés par exemple, tout en sachant que quand vous louez, vous avez une flexibilité bien plus importante que quand vous achetez car clairement vous êtes lié, quand un jeune couple se marie il n'a pas tout de suite d'enfant mais si vous prévoyez d'en avoir deux, c'est la moyenne, vous prévoyez aussi que la maison doit être beaucoup plus grande, donc d'un point de vue surcoût vous payez cher plus vite, tout ça amène à des surcoûts qui ne sont pas pris en compte apparemment par les autorités publiques qui elles disent que ce n'est pas l'accès à un logement décent qu'elles veulent favoriser mais c'est l'accès à la propriété.
AR: - Vous nous dites que finalement, les pouvoirs publics ont une politique un peu "contre nature", puisque notamment les mécanismes de déduction fiscale sur les intérêts des emprunts hypothécaires amènent, forcent en quelque sorte les gens à accéder à la propriété, alors que l'on pourrait être plus flexible avec les loyers puisqu'on oblige presque les gens à acheter une maison parfois trop grosse par rapport à ce dont ils auraient réellement besoin?
RG: - Absolument et on leur laisse croire que c'est à la fois un achat de plaisir et il est clair que vous n'avez pas cette même possibilité quand vous louez (notamment si vous voulez y faire des transformations comme abattre les murs par exemple) mais cela a un prix et si ce prix, pour vous, c'est de payer parfois jusqu'à 20% par rapport à une bonne opération financière, c'est votre droit d'autant plus si pensez que vous pourrez le payer. Le deuxième élément c'est de dire: et en plus j'ai fait un bon placement. Et là, il faut être plus circonspect quand on voit ce qu'il se passe aujourd'hui. Regardez quand même ce qui s’est passé chez nos voisins des Pays-Bas, eux aussi étaient convaincus que leur immobilier était sain même s'il y avait une légère surévaluation comme le Hollandais est quelqu'un de relativement riche, la classe moyenne avait les moyens de le faire, et ils allaient même jusqu'à acheter dans nos régions, des fermettes où la personne qui vendait ne comprenait toujours pas comment le prix qu'elle obtenait était si élevé. Aujourd'hui regardez ce qu'il se passe: en termes de récession ça a provoqué une catastrophe, parce que les Hollandais étaient fortement endettés, sur leur immobilier. Clairement, il faut donc être attentif à ne pas toujours croire que chez le voisin c'est pire et qu'il a mal géré la manière d'organiser la suite. Non, d'une manière générale, il y a une volonté politique, qui n'est pas propre à la Belgique, d'inciter plus à l'achat qu'à la location.
AR: - Donc, ce qu'il s'est passé aux Pays-Bas, je vais donner quelques chiffres: moins 20% sur le marché de l'immobilier ici sur les trois, quatre dernières années, avec des répercussions très lourdes aussi pour le secteur de la construction, moins 7 ou 8%, cela va coûter peut-être un ou deux points de croissance aux Pays-Bas, donc c'est assez lourd comme conséquence, donc ce qu'il s'est passé aux Pays-Bas, pourrait, dans une certaine mesure, se passer en Belgique?
RG: - Je pense que, d'abord, le marché est beaucoup plus sain, et deuxièmement, les Belges sont moins endettés par rapport à leur immobilier, et ont été moins poussés, parce que les avantages fiscaux aux Pays-Bas étaient bien plus importants encore, à faire ce genre de raisonnement. Par contre, et c'est ça qui est quand même interpellant, prenez sur deux zones géographiques différentes, l'Europe, en prenant le cas de l'Allemagne et, aux Etats-Unis, le Canada par rapport à son voisin, des Etats-Unis: là, aucun incitant n'a biaisé la relation entre l'achat et la location. C'est quand même incroyable quand on voit qu'eux ont largement les moyens, quand on voit ce qu'ils dépensent pour des voitures ou des vacances, ils ont les moyens de leur politique puisque ce sont des gens relativement riches, vous voyez que là le marché de l'immobilier résidentiel en Allemagne est encore aujourd'hui sous-évalué de l'ordre d'une dizaine de pourcents. On le voit dans les chiffres de l'OCDE. Et c'est vrai que ce n'est pas nouveau, c'est vrai depuis toujours. Et c'est également le cas au Canada. Et quelle est la logique qui est derrière? C'est qu'à partir du moment où vous (l'État) ne biaisez pas le jeu par des règles où vous favorisez l'un par rapport à l'autre, vous vous retrouvez dans un marché où vous avez toute une série de gens qui achètent pour louer à d'autres et ces gens ne regardent que le rendement puisqu'ils ne jouissent pas de la maison qu'ils détiennent puisque c'est quelqu'un d'autre qui l'occupe. Dès que les prix montent, ces gens ont tendance à dire: si je vois que par rapport au loyer, le prix monte de façon déraisonnable, j'ai intérêt à céder ma maison, puisque le but était de faire une affaire financière, et de replacer dans un autre actif. Et donc cela régule les prix par rapport à la valeur. Et même quelqu'un en Allemagne qui est riche, qui se dit qu'il va acheter une maison, grâce au fait qu'il existe des gens qui en font un placement purement financier, mais qu'il y a plus ou moins le même nombre des deux côtés, les prix restent à des niveaux proches de la valeur donc le marché est encore plus sain.
AR: - Le marché est donc plus sain dans des pays comme l'Allemagne ou le Canada, où il n'y a pas d'incitants fiscaux par exemple pour l'accès à la propriété. Alors justement, on sait que l'on va avoir, dans les prochaines années, un transfert de compétences vers les régions et justement cette compétence permettant les déductions fiscales sur les emprunts hypothécaires va aller dans l'escarcelle des régions. Est-ce que vous plaidez pour un changement de politique? En disant qu'il ne faut peut-être plus biaiser le jeu en accordant ces déductions fiscales?
RG: - Il faut là être sensible à deux arguments: le premier c'est de dire que quand on a promis quelque chose à quelqu'un, il faut au moins aller jusqu'au bout de la promesse, c'est-à-dire que si des gens ont fait le raisonnement en achetant avec une déduction fiscale qui était normalement assurée jusqu'au bout, je trouve que sur les crédits existants il ne faudrait pas y toucher et deuxièmement, il faut bien réfléchir à ce qu'on veut. Parce que regardez en Hollande, par le même raisonnement même si l'excès était plus fort, ils ont décidé de corriger finalement un biais naturel qui poussait vers ce genre dérives...
AR: - C'est ce qu’ils ont fait en 2008, 2009, ils ont arrêté toute une série de mécanismes fiscaux et c'est ça qui a fait plonger le marché.
RG: - Tout à fait et c'est même encore beaucoup plus récent, c'est surtout l'année dernière que ça a été marqué avec, d'ailleurs, la faillite de la quatrième banque du pays, SNS Reaal. Mais donc, si on veut toucher à ce type de biais, qui pousse à la surévaluation d'une manière ou d'une autre, il faut être très sensible à ne pas le faire dans une période où justement l'économie est déjà relativement faible. Pourquoi? Parce que vous risquez à ce moment-là, de provoquer vous-mêmes la crise immobilière, la correction immobilière, mais, comme vous le savez, imaginons que les prix soient surévalués d'une vingtaine de pourcents, s'ils ont pu se balader jusqu'à + 20%, ce n'est pas venu du jour au lendemain mais cette surévaluation perdure déjà depuis un certain temps. Donc ça veut dire que le prix peut être au-dessus de la valeur pendant un, deux, cinq même dix ans à la limite, mais vous pouvez, quand vous créez une crise, avoir exactement la même chose dans l'autre sens, c'est-à-dire que les prix ne corrigent pas de 20 mais de 40 voire de 50% et comptons bien en-deçà parce qu'évidemment vous avez un goulot d'étranglement sur l'offre, chaque bien étant unique, chaque personne dans ces moments-là est un peu paniquée et pousse les prix vers le bas. Donc, je trouve qu'il serait dangereux de provoquer, alors que le marché est sain sur le volet consommation, ce genre d'événement dans une période où l'économie ralentit déjà parce qu'il y a un élément bien plus important que cela que je voudrais souligner, c'est que l'immobilier résidentiel est un marché très particulier. Cela dope ou ça annihile le moral de votre consommateur. Il voit le prix de sa maison augmenter alors qu'il la consomme au quotidien et qu'il n'a pas du tout idée de la vendre, cela lui donne des aspirations de consommation plus fortes. il voit le prix de sa maison baisser alors qu'il l'occupe toujours, il ne va quand même pas la vendre, il est freiné et c'est ce qu’on appelle l'effet richesse inversée qui a touché de façon dramatique les Etats-Unis, et encore aujourd'hui ils essaient de relever le marché, et ce sera encore plus vrai, vous le verrez en Hollande et en Espagne.
AR: - Et donc le prix de l'immobilier a un impact très fort sur le moral des consommateurs. Maintenant, je voudrais l'expert en finances publiques qui parle. Est-ce que le fait de poursuivre ce rythme de déductions fiscales sera encore faisable demain avec une crise qui continue toujours pour le moment?
RG: - Il y a deux éléments. Qu'on corrige ou qu'on rende plus comparable l'avantage fiscal qu'on donnerait aux locataires par rapport aux propriétaires, de façon à éviter de biaiser le jeu...
AR: - Il faudrait le faire? Vous nous dites que si l'on fait un mécanisme d'aide publique, faisons-le aussi pour les locataires?
RG: - Exactement! Et il faudrait surtout intervenir le moins possible pour finalement pousser encore la bulle parce qu'il y a des gens qui disent qu'aujourd'hui, sur le plan de la consommation, sur le plan de l'état financier du Belge, ce n'est pas dramatique et je relaie cette idée, le danger, c'est que quand je vois en Espagne, en Autriche dans les pays où je vais dans les pays pour ce problème d'immobilier, même à Dubaï, la bulle n'est pas montée à 50% du jour au lendemain, elle est aussi passée par un cap à 20%, le tout est de savoir, quand vous avez plus de 20%, qu'est-ce que vous tentez de faire?
AR: - Et donc vous plaidez pour ça mais j'en reviens à ma question, est-ce que c'est payable à long terme le même système qu'aujourd'hui ou bien est-ce que de toute façon, les finances vont imposer une réforme de ces questions de déduction fiscale?
RG: - Je pense en tous les cas que la régionalisation qui pousserait à dire: ce n'est pas de ma faute, c'est le fédéral qui a poussé la surévaluation et on entend l'OCDE, la banque centrale européenne, ou la banque nationale nous dire que c'est surévalué, pour faire des économies sur le budget wallon, on va les sucrer et on verra bien ce qui se passe, pour moi, c'est une très mauvaise idée! Par contre, dès que la croissance reviendra et dès qu'on aura des possibilités de voir que le marché, non pas le marché immobilier mais le marché de façon générale est plus sain, ce sera une bonne idée d'intervenir.
"Immobilier crac boum hue"
Une sourde angoisse obsidionale gagne le cœur des grandes cités archi-prospères du monde occidental car, tout autour, à la périphérie, l'espace s'est soudain peuplé d'une nuée de nouveaux arrivés, pauvres hères, rednecks, desdichados, nécessiteux et miséreux échappés de tous horizons, qui apparaissent au gentil petit animal domestiqué et si bien soigné, au joli petit oiseau en cage, mais encore bien protégé, comme une menaçante armées de raccoons, de criquets, de taons, de loups assoiffés, d'ânes décharnés. Le bon La Fontaine, qui nous inspire cette image, se serait fendu de bien d'autres fables sur le sujet eût-il vécu à nos côtés. Ses châteaux en Espagne nous ont déjà servi de référence. Selon que vous serez riches et puissant est toujours un excellent guide-line pour comprendre notre temps. Jean François Buet lui-même, président de la très réputée FNAIM en France, n'hésite pas lui aussi à convoquer au secours de ses thèses un rien alarmistes la sagesse des anciens : « Vulnerant omnes, ultima necat » écrit-il. "Immobilier : cessez de tirer sur les propriétaires !" titre-t-il encore. Ces appels au secours sont d'autant plus justifiés que le Roi Lion, qui bon an mal an faisait régner l’ordre auparavant, a depuis belle lurette fait défection et trahi sans vergogne ses sujets. Tout se conjugue en ce moment pour que ça aille bien mal dans l'immobilier des grandes villes occidentales..... (suite)
Les maisons les plus chères à Ixelles, les moins chères à Quaregnon
Pour l'achat d'une maison à bon prix, mieux vaut se tourner vers la Wallonie.
Une maison d'habitation ordinaire dans la commune bruxelloise d'Ixelles coûtait au premier semestre 2013 environ 561.731 euros. La commune est ainsi celle où l'achat d'une maison coûte le plus cher en Belgique, selon les chiffres du SPF Économie publiés jeudi. A l'opposé, les maisons les moins chères du pays se trouvent à Quaregnon, dans le Hainaut, avec un prix de vente moyen de 86.974 euros. Les communes bruxelloises d'Ixelles, Woluwe-Saint-Pierre, Woluwe-Saint-Lambert, Uccle et Etterbeek constituent le top cinq des communes belges où les maisons coûtent le plus cher.
Pour l'achat d'une maison à bon prix, mieux vaut se tourner vers la Wallonie, qui abrite les 20 communes où l'immobilier reste le moins cher. Les maisons meilleur marché au premier semestre de l'année appartiennent en effet aux communes wallonnes de Quaregnon, Colfontaine et Viroinval.
Du côté de la Flandre, les maisons d'habitation les moins chères durant les six premiers mois de l'année ont été répertoriées dans la commune de Messines, en Flandre occidentale, où une maison coûtait en moyenne 118.417 euros. Les communes de Geetbets (Brabant flamand) et Menin (Flandre occidentale) rejoignent Messines au classement des communes flamandes où les habitations sont les moins chères. Le pendant bruxellois de ces communes est Molenbeek-Saint-Jean, avec un prix de vente moyen de 247.212 euros.
Immobilier, le dernier Eldorado, la dernière frontière
Français ! Françaises ! Vous êtes immensément riches ! Et comme disait Guizot : "continuez à vous enrichir ! Que d'or ! Que d'or disait un autre Maréchal d'Empire, resté célèbre dans notre histoire pour la finesse de ses observations. A l’instant même, la Russie avertit que les suites d’une attaque de l’ « Occident » sur la Syrie seront catastrophiques. Quel rapport ? Justement ! Ce qui se passe en ce moment corrobore en partie et bien malheureusement mes analyses sur l’immobilier. L’immobilier en Syrie, comme au Liban, comme tout autour, n’en finit pas de s’écrouler, au sens propre comme au sens figuré..... (suite)
Comment gagner des millions sans travailler, en s’amusant. Nous allons vous l’expliquer, mais auparavant, une importante information qui en dit long sur l’état d’esprit enjoué de la profession.
Il est de publique notoriété que la U.S.A n'en est pas à une excentricité, voire une indécence près. Les employés d'une agence immobilière new-yorkaise se sont vu proposer, par leur patron, de se faire tatouer le logo de leur organisation sur la peau ! Moyennant augmentation de rémunération s’entend, de l'ordre de 12 % par an. Sans autre exigence que le caractère indélébile de l'inscription, sans obligation d’augmentation du nombre de transactions. Débile direz-vous ? Nenni, nenni ! Effet de pub garanti et quasiment gratuit. L'info a fait plusieurs tours de Web en quelques instants.
Le patron et son personnel son contents. On imagine aisément que les clients le sont tout autant. C'est ce qui s'appelle avoir l'immo dans la peau. Je suis sûre que vous aimeriez visiter plus-avant.
L'immobilier est une économie casino. Faites vos jeux. Il y a gros à gagner.... (suite)
Sur leboncoin.fr Trop de candidats pour la location d'un studio à Paris? Jusqu'à 40 email ou demande de visites par heure.
Un droit de visite de 5 euros, à payer par PayPal, est demandé par un propriétaire qui dit avoir trop de fantaisistes. Un commentaire était : "1 euro pour visiter mes chiottes".... :-)
Écrit par : L'enfoiré | 04/09/2013
953 millions d'euros pour développer un plan alliance-habitats de logements à Bruxelles
6720 nouveaux logements pour 651 millions d'euros dont 3000 destinés au marché locatif social, 1000 aux logements moyens, 2720 seront vendus pour 2018.
300 millions d'euros consacrés à la rénovation des logements existants.
Une allocations "loyers" de 2 millions d'euros y sera consacré vu les listes d'attentes de logements sociaux qui s'étalent sur plusieurs années
BH : - Le gouvernement bruxellois qui va consacrer près d’un milliard d’euros dans les prochains mois, dit-il, à un plan d’alliance habitat dans la capitale, 6000 nouveaux logements sont prévus, 100.000 arbres aussi vont bientôt être plantés dans la capitale, un stade national est prévu sur le parking C, on en a déjà parlé, c’est un sprint, véritablement, de dernière minute engagé par le gouvernement bruxellois, vous y croyez ?
VDW : - Moi j’ai une petite larme pour Charles Picqué parce que je trouve quand même que c’est vraiment dire qu’il n’a rien fait pendant quatre ou cinq ans et puis maintenant on va une fois à Ostende, et puis une fois à Liège, et puis chaque fois on se met dans un escalier avec une photo, un grand sourire et on va tout révolutionner en quelques mois, il ne reste que quelques mois avant les élections donc ce n’est vraiment pas sérieux.
BH : Vous-même dénonciez un gouvernement bruxellois de Charles Picqué à l’époque qui était un peu dans une torpeur, donc ici vous pourriez être heureux finalement que le gouvernement bruxellois semble travailler beaucoup plus…
VDW : - On passe de la torpeur au rêve, c’est toujours plus sympathique mais ce n’est comme ça qu’on va changer la vie des Bruxellois. À partir du moment où l’on sait que depuis 10 ans le gouvernement olivier a créé à peu près 300 logements par an…
BH : - Cela, c’est votre calcul ?
VDW : - Ah non ! C’est irréfutable ! Il y avait un plan Simonet de 5000 logements sur 5 ans, en 10 ans on en a sorti de terre à peu près 3000, ils ne sont pas encore occupés, donc ça fait 300 par an et puis maintenant d’un coup de baguette magique, ils vont en créer 1200 par an, on ne sait pas comment dans le public, c’est évidemment impossible, 10 ans montrent qu’ils n’ont pas su le faire et puis on ajoute que le privé va en faire 4800 par an mais déjà c’est une double supercherie, le gouvernement n’a absolument rien à dire comme moyen d’action par rapport au privé, premièrement, et deuxièmement, le privé, actuellement à Bruxelles, construit des logements inaccessibles pour des Bruxellois.
BH : - Ce que peut faire le public par exemple et c’est ce que semble dire le gouvernement bruxellois c’est que quand il y a des projets de construction de logements, c’est de réserver une part pour du logement social, ça c’est possible, c’est une décision politique.
VDW : - Oui donc ça ce sont les 50 euros de charges d’urbanisme au mètre carré mais ça veut dire que c’est comme ça qu’on va financer les 1200 logements. Leur pronostic c’est de dire que dans les projets qui vont sortir au niveau du privé, pompons de l’argent du privé pour financer les 1200 logements publics. Cela ne résout pas encore la crise du logement puisque je rappelle qu’aujourd’hui, le privé qui construit du logement, c’est 3500, 4000 euros le mètre carré, au plus bas, aucun Bruxellois moyen ne peut s’acheter ça et certainement pas ceux qui vont être issus du boom démographique dans les communes qu’on connait. Donc ce n’est pas sérieux de dire qu’on va résoudre ce problème-là et j’ajoute qu’il y a une autre difficulté : il ne faut quand même pas imaginer qu’on va continuer à augmenter la hauteur des tours, transforme des bureaux en logements, transformer les friches industrielles en logements, il y a une limite d’absorption du nombre de la population sur un territoire donné.
BH : - La réponse du gouvernement bruxellois qui est de tenter de créer du logement pour répondre au boom démographique de la capitale, vous dites qu’il faut aussi répondre au boom démographique en soi, il faut arrêter d’accueillir toujours de nouveaux habitants à Bruxelles ? Il faut parler de la crise démographique à Bruxelles en parlant du nombre d’habitants d’abord ?
VDW : - L’étymologie du mot " politique " c’est " gérer la ville ", c’est " prendre des décisions " et prendre des décisions ce n’est pas seulement courir derrière le train qui court, c’est se dire : est-ce que c’est raisonnable de le faire, est-ce qu’il ne faut pas, comme on le fait pour les immeubles, une certaine densité d’immeubles par terrain et ici, est-ce que la qualité de la vie à Bruxelles n’est pas essentielle aussi ? Le jour où le RER fonctionne et où on est trop nombreux à Bruxelles, qu’il y a la délinquance qui s’installe, que la qualité de la vie est atteinte, Bruxelles va se désertifier sauf des personnes qui n’ont pas les moyens d’aller ailleurs.
BH : - Oui, on aura peut-être réglé le boom démographique si on veut être très cynique avec ça mais ça veut dire quoi ? Qu’il faut prendre des décisions pour qu’il y ait moins d’habitants qui viennent s’installer à Bruxelles ?
VDW : - Non, ça veut dire qu’il faut rencontrer le boom démographique, il faut des crèches en plus, des écoles, des bâtiments en plus, mais il faut savoir raison garder, il faut faire une planification d’une densité raisonnable parce que ce qui compte quand même, c’est de vivre à Bruxelles mais dans une qualité de vie suffisante aussi, avec des espaces verts, avec des jardins, avec une densité de population qui est raisonnable.
BH : - La région bruxelloise doit boucler, comme la région wallonne d’ailleurs, son budget. Est-ce qu’il faut que Bruxelles se montre plus solidaire des difficultés de la communauté française ? C’est un dossier épineux du moment.
VDW : - Non, je pense que chaque institution doit vivre selon ses propres origines et selon ses propres compétences. Je pense que la région bruxelloise doit être refinancée, on sait très bien que le gros problème, il y a eu un accord avec les 460 millions sur 5 ans, on sait que c’est au départ déjà insuffisant, pourquoi ? Parce que c’est le grand paradoxe de Bruxelles, c’est la troisième région en termes de production de richesses en Europe mais la population bruxelloise est pauvre en termes de revenus. Pourquoi ? Parce que ceux qui viennent y travailler, et on arrive au sujet qui m’agite aujourd’hui, c’est que ceux qui viennent travailler à Bruxelles viennent de l’extérieur parce qu’ils ont des diplômes et que la plupart des Bruxellois n’en ont pas.
BH : - Donc vous êtes d’accord avec Guy Vanhengel, le ministre bruxellois du budget qui dit qu’il faut qu’il n’y ait pas de transferts de Bruxelles vers la communauté française pour l’aider, notamment pour l’enseignement ?
VDW : - Je pense que ça doit s’étudier calmement et qu’il n’y a pas d’évidence selon laquelle la région doit retourner maintenant de l’argent vers la communauté française. Il me semble que la négociation budgétaire a eu lieu avec un refinancement bruxellois auquel il ne faut pas toucher.
BH : - Si le MR est au pouvoir en 2014, vous dites ce matin dans Le Soir que vous voulez gérer l’emploi et la formation…
VDW : - Mais oui parce qu’il faut quand même se rendre compte que vous avez un bébé sur quatre qui nait à Bruxelles dans une famille qui est sans emploi, que vous avez un taux de chômage record, on est à 21, 22%, que c’est beaucoup plus qu’en Wallonie, que c’est beaucoup plus que les autres capitales, que ce soit Londres, Paris ou Amsterdam, c’est le double. Et donc, ça crée un désœuvrement : quand vous n’avez pas d’emploi, vous n’avez pas de contacts sociaux, vous n’avez rien à raconter à vos amis le soir, vous n’avez pas de moyens financiers suffisants, vous ne savez pas vous loger correctement.
BH : - L’emploi, c’est aussi la priorité du PS et du CDH qui sont venus le dire sur Bruxelles d’ailleurs.
VDW : - Mais c’est magnifique, ils l’ont dit ! Mais qu’ont-ils fait depuis 10 ans ? C’est très mignon parce que depuis la création de la région, plus de 20 ans, les libéraux n’ont jamais eu le portefeuille de l’emploi, ça a toujours été les socialistes et puis le CDH. Le résultat c’est une explosion, depuis 2004, des chômeurs, on est passé de 87.000 à 111.000 et donc moi je sors aujourd’hui non pas avec des idées, non pas avec des promesses, je sors avec un plan que mon groupe, avec ses experts, a préparé mais un plan qui est concret, qui est 30 millions par an, tous les ans, ça fait 150 millions sur 5 ans et on sait très bien qu’aujourd’hui, la difficulté, je résume, c’est fondamental de le comprendre, vous avez dans les chômeurs bruxellois, 70% de personnes qui n’ont pas de diplôme d’humanités supérieures et vous avez 90% des chômeurs bruxellois qui ne parlent qu’une seule langue. C’est ça le gros problème de Bruxelles et donc il faut s’attaquer à ça.
BH : - Donc ce sont des moyens dans la formation, vous dites qu’il faut augmenter les budgets de Bruxelles formation et vous dites qu’il faut imposer l’apprentissage d’au moins une langue, le néerlandais, le français, pour les demandeurs d’emploi qui ne connaitraient pas une des deux langues, imposer ?
VDW : - Alors, premièrement, effectivement on triple les moyens mis pour la formation parce qu’il faut reconnaitre que Bruxelles formation fonctionne bien, il y a un taux d’insertion dans l’emploi après à 70% pour ceux qui ont la chance de recevoir une formation mais il n’y en a que 16.000 sur les 110.000, ça c’est insuffisant, on veut arriver à la moitié des chômeurs sur les 5 ans qui soit formée et du coup alors évidemment on va réduire le chômage de moitié. Mais on sait aussi que, que ce soit pour l’insertion dans la société, que ce soit pour obtenir un emploi, vous ne pouvez pas y arriver dans une ville ou dans une région si vous ne connaissez pas au moins une des langues et le mieux c’est d’en connaitre deux, on le voit dans les offres d’emploi. Donc effectivement, nous souhaitons qu’il y ait une obligation de présenter un test de connaissance des deux langues lorsqu’on s’inscrit à Actiris. On prévoit qu’il y ait une obligation pour Bruxelles, pour le pouvoir public, d’offrir gratuitement des formations en langues aux chômeurs mais corrélativement, droit et devoir, les chômeurs doivent suivre la formation. Nous ne disons pas que s’ils ratent l’examen il faut qu’ils en subissent des conséquences au niveau du chômage, non, nous disons qu’ils reçoivent une formation et qu’ils doivent la suivre, c’est une chance pour eux et ils doivent la saisir.
BH : - Ce plan sur l’emploi à Bruxelles, est-ce que c’est une réponse à la popularité croissante de Didier Reynders dans les sondages et on sait que vous êtes tous les deux candidats pour être ministre-président alors dès que vous proposez une idée, on peut le voir comme une réponse du berger à la bergère.
VDW : - Cela, c’est une diabolisation journalistique qu’on peut comprendre mais je peux vous jurer sur la tête de mes enfants que moi je suis dans mon travail avec le groupe, on a fait le programme, on avance bien, on fait notre boulot donc ça n’a rien à voir avec le fait que Didier soit légitimement candidat par ailleurs vu sa notoriété et son importance en Belgique…
BH : - Est-ce qu’il ne faudrait pas que les rôles soient mieux distribués au sein du MR bruxellois ?
VDW : - Non, écoutez, moi je suis le patron du groupe, je suis tête de liste à Bruxelles, je sors un programme qui est une vraie réponse à un vrai problème majeur qui concerne la vie des Bruxellois. Vous savez, les Bruxellois, finalement, que ce soit Reynders, De Wolf ou un autre qui soit ministre-président, je ne pense pas que ça les empêche de dormir, ce n’est pas ça le débat. Le débat, c’est rencontrer les vrais problèmes, proposer des solutions concrètes, réussir l’élection et puis après il faut encore trouver les partenaires. Moi je pense qu’avec les différents chefs de groupes et les autres partis qui sont à Bruxelles, personnellement je m’entends bien, je crois qu’il y a des relations de respect, et ça c’est important pour rentrer dans une majorité et puis après c’est le président qui décidera.
BH : - La NVA dit que, vous parlez d’aller au pouvoir et de rencontrer les autres chefs de groupes, la NVA dit qu’elle veut participer au pouvoir à Bruxelles en 2014, est-ce que le MR souhaite un gouvernement avec la NVA ? Est-ce que c’est souhaitable ?
VDW : - Je pense que la question ne se pose pas vraiment comme ça. J’ai répondu dans les colonnes d’un quotidien ce matin ou hier à ce sujet, je pense que ce qu’ils dénoncent, à la NVA, est pertinent (l’insécurité, l’insalubrité à Bruxelles), il y a des problèmes qu’on a dénoncé aussi, ils ont repris un peu notre texte mais moi je n’ai aucune confiance en ce parti, je le dis clairement. Quand on voit le discours que la NVA a eu lors des dernières élections par rapport à Bruxelles, pour moi c’est un parti " bruxellicide ", c’est un parti qui veut tuer Bruxelles parce que pour eux il y a un dialogue communautaire au-delà de Bruxelles, Bruxelles ne doit pas exister pour eux donc a priori, avec eux, ça me parait difficile.
Le marché de la vente d’appartements à la Côte belge connaît une baisse sérieuse. On a vendu cette année 12 % d’appartements de moins que l’an passé.
L’offre d’appartements est surabondante à la Côte et la demande connaît une forte baisse, ce qui a pour conséquence logique une baisse des ventes de ce type de biens, rapportent les quotidiens De Standaard et Het Nieuwsblad.
Et ce alors que le nombre total d’appartements vendus dans toute la Flandre a lui connu durant les six premiers mois de l’année une hausse de 2,12 % par rapport à la moyenne des dix dernières années.
« Plusieurs communes côtières réclament une taxe de deuxième résidence ou l’ont augmentée », explique Mathieu Verwilghen de Century 21, qui possède 25 agences immobilières à la Côte. « Cela fait hésiter les gens : est-ce que je dois encore y investir mon argent ? Et surtout, ces personnes préfèrent aujourd’hui aider leurs enfants à acheter leur première maison, car ces enfants éprouvent souvent des difficultés à obtenir un prêt auprès des banques. »
Les affiches à vendre se multiplient dès lors le long de la Côte. « Cela varie selon les communes », précise Mathieu Verwilghen. « Chez nous nous dénombrons en moyenne 4 à 8 % d’appartements à vendre en plus que l’an passé. »
Mais malgré cela, les prix de ces appartements, eux, ne diminuent pas.« En moyenne vous payez 256.000 euros pour un appartement à la mer, soit 0,2 % de plus que l’an passé », explique John Romain van Immotheker. Cela s’explique notamment par le fait que le secteur immobilier tente de maintenir l’offre la plus basse possible durant la crise. http://www.lesoir.be/331818/article/actualite/fil-info/fil-info-economie/2013-10-03/marche-vente-d-appartements-cote-belge-s-effondre
Écrit par : L'enfoiré | 03/10/2013
La Belgique dans tous ses états.
Les Belges ont actuellement près de 3 millions de contrats de prêts hypothécaires.
Depuis 2008 et la crise, le nombre de crédits non remboursés a tendance à augmenter. Et cela s'est accéléré entre les mois de septembre 2012 et 2013. Les défauts de paiement concernent 31 513 contrats, une augmentation de 6%.
Le total des montants non-remboursés est passé à plus d'un million 100 000 euros, une hausse de 21% en un an. Avec un montant moyen par contrat défaillant de 35 787 euros.
Les 5 plus grandes bulles immobilières du monde, selon Goldman Sachs
Les analystes de Goldman Sachs ont étudié les marchés immobiliers les plus dynamiques du monde pour identifier de potentielles bulles en formation. Voici les cinq pays les plus à risque:
1. Israël
Depuis le plus profond de la Grande récession, les prix de l'immobilier résidentiels ont augmenté d'environ 40% en Israël. Les jeunes sont dans l’incapacité d’acheter, compte tenu de la flambée des cours des propriétés, alimentée par les investisseurs internationaux qui ont profité de failles dans la réglementation. Le gouvernement vient d’y remédier en modifiant la réglementation en conséquence.
Cependant, la cause principale de la formation de la bulle est la promesse de la construction de 200.000 nouveaux logements alors qu’on manque d'espace pour les construire. (Photo: Tel Aviv)
2. Norvège
Ici, les prix ont augmenté d'environ 30% depuis le paroxysme de la crise. Les causes incluent l'augmentation des revenus, la croissance démographique liée à l'immigration. En outre, les normes de qualité strictes et la restriction des terrains constructibles font que l’offre demeure limitée. Compte tenu du taux d'endettement élevé de la famille norvégienne moyenne, une crise de l'immobilier pourrait être catastrophique. (Photo: Oslo)
3. Suisse
Le niveau historiquement bas des taux d'intérêts et le flux de capitaux dans le système bancaire suisse ont fait flamber les prix de l'immobilier de plus de 20% depuis le premier trimestre 2009. La dette hypothécaire atteint désormais 140% du PIB et le gouvernement tente de reprendre le contrôle de la situation, en resserrant les conditions d’accès au crédit, mais jusqu’à présent, aucune mesure n’est parvenue à faire cesser la surchauffe. Les analystes de Goldman Sachs estiment que la Suisse, de même qu’Israël et l’Allemagne, est très vulnérable à un éclatement de sa bulle immobilière et que son marché immobilier pourrait s’écrouler d’environ environ 30% au cours des prochaines années. (photo: Genève)
4. Canada
Stephen Poloz, le gouverneur de la Banque du Canada, nie l'existence d'une bulle immobilière au Canada. Toutefois, Goldman Sachs souligne que les prix de l'immobilier ont progressé de 20%, et que l'endettement des ménages représentait plus de 165% du PIB au cours du second trimestre 2013. La banque centrale elle-même a alerté des risques posés par les marchés immobiliers urbains, en particulier à Toronto. (Photo: Vancouver)
5. Allemagne
La moitié des Allemands louent leur logement, et l’on pourrait penser que cela la disqualifie pour une bulle immobilière. Pourtant,dans son bulletin mensuel du mois d’octobre, la Bundesbank a averti que les prix des appartements dans les grandes villes étaient surévalués de 20%. A Berlin, les prix ont même augmenté de 80% augmenté entre 2009 et 2012. Les observateurs ont mis en cause les faibles taux d'intérêt et la réputation de l'Allemagne en tant que bastion économiquement stable, qui ont favorisé l’afflux de capitaux étrangers. Selon Goldman Sachs, compte tenu que les prix étaient sous-évalués, on ne peut pas vraiment parler de surévaluation de l’immobilier allemand. (Photo: Düsseldorf)
L'étude montre également que la Belgique fait partie des quelques pays où, même pendant la crise, les prix de l'immobilier ont continué d'augmenter. Mais l'augmentation des cours de l’immobilier belge s’est limitée à environ 5% entre 2009 et 2013, selon Goldman Sachs, ce qui est très inférieur à la surévaluation de 56%, que The Economist avait indiquée l'année dernière.
À l'autre extrémité du spectre, on retrouve les pays ayant connu un éclatement de leur bulle immobilière, l’Irlande , la Grèce et l'Espagne, mais aussi les Pays-Bas, où les prix de l'immobilier ont chuté de plus de 20% au cours de la même période.
En Belgique, tension sur les loyers en 2013.
Les loyers résidentiels ont explosés de 15% tandis que les prix de vente ont légèrement reculé.
Le prix moyen du loyer pour un appartement est devenu 740 euros.
Écrit par : L'enfoiré | 04/12/2013
"Pourquoi les villes sont en première ligne du combat pour le développement durable"
La proportion de citadins dans le monde est passée de 10% au début de la révolution industrielle à 53% aujourd'hui.
Pour 2050, on attend 67%.
Les villes deviennent intelligente. Le principe de subsidiarité et l'économie d'échelle sont devenus les points principaux.
L'Objectif Développement Durable Urbain est devenu primordial.
Écrit par : L'enfoiré | 11/12/2013
Le bonheur des uns fait le malheur des autres....
La colère monte contre les sociétés high-tech à San Francisco.
L'afflux de ces employés aux salaires souvent élevés, a entraîné une inflation rapide des prix de l'immobilier
Le bus-Google a été bloqué, le 9 décembre à 9h, dans le quartier de Mission à San Francisco.
Les calicots disaient "Stop aux expulsions", "San Francisco n'est pas à vendre".
La spéculation immobilière y va bon train.
Le loyer pour un appartement à 2 chambres s'élève à 330 $. L'achat s'élève à un million de dollars.
Tout devient plus cher qu'à New York.
La réaction des autorités, c'est d'augmenter les appartements sociaux.
Écrit par : L'enfoiré | 11/12/2013
78% des Belges possèdent une maison mais pourtant nous ne faisons pas partie du top 5 en Europe
Plus des trois quarts de tous les Belges possèdent leur maison, mais pourtant, dans ce domaine, notre pays ne fait même pas partie du top 5 en Europe. Les chiffres concernant la propriété ne sont pas faciles à trouver etles sources comme les années de référence varient d'un pays à l’autre (2002-2013). Toutefois, Wikipedia a dressé une liste qui fournit une bonne indication de la situation dans la plupart des pays européens et du reste de l'OCDE.
Ce qui est frappant, c'est que la plus grande économie européenne, l'Allemagne, a également le plus grand marché de la location. Moins d’un Allemand sur deux possède une maison. Ceci s’explique principalement pour des raisons historiques.
Après la Seconde Guerre mondiale, la plus grande partie de l'Allemagne était en ruines. 20% des maisons avaient été détruites, et 2 millions d’autres avaient été endommagées. Les gens n'avaient pas d'argent pour acheter une maison et les banques étaient très réticentes à leur accorder des prêts.
Le gouvernement allemand a mis en place un programme pour permettre aux gens de louer des maisons neuves pour un loyer modeste. Il a ainsi fait d’une pierre deux coups : d’un côté, il a relancé le marché de la construction, et de l’autre, il a résolu le problème de la pénurie de logements. Le projet s'est avéré être un énorme succès, et aujourd'hui encore, l'Allemand moyen se contente d’une maison en location, plutôt que de devenir propriétaire.
On peut peut-être conclure, sur la base de cet exemple, qu’une économie saine n’est pas nécessairement associée à une forte proportion de propriétaires. Par exemple, 78% des Espagnols sont propriétaires alors que près de 27% de la population active espagnole est au chômage; a contrario, seulement 5% des actifs allemands sont sans emploi.
Selon les scientifiques de l'Université de Warwick, une forte proportion de propriétaires peut même avoir un impact négatif sur l'emploi. Ils expliquent qu’une personne propriétaire de son logement n'est plus disposée à se déplacer pour trouver de nouvelles opportunités d'emploi, ce qui prive l’économie de mobilité et de dynamisme. Les chercheurs Oswald et Blanchflower ont rappelé que des pays en difficulté comme l'Espagne et la Grèce se caractérisent à la fois par un fort niveau de propriété et de chômage. L'inverse est également vrai pour des pays comme la Suisse, l'Allemagne et l'Autriche.
Enfin, il convient de noter que la Suisse est un marché locatif encore plus grand que l'Allemagne. Seuls 34% des Suisses possèdent leur maison.
Ce jeudi, et jusqu’au dimanche 2 mars, le Salon de la construction et de la rénovation déploie ses fastes au Heysel. Sur fond de morosité ambiante.
Lors de la présentation du Salon Batibouw à la presse, il y a un peu plus d’un mois, les organisateurs ont insisté sur un point : ils sont (un peu) lassés de lire des informations négatives à propos du secteur de la construction car ils craignent que cela influence négativement le comportement du citoyen qui pourrait retarder, voire annuler, ses intentions de construction ou de rénovation.
Sans verser dans le négativisme, il est toutefois difficile de parler d’un secteur en pleine euphorie.
En 2013, la Confédération Construction, l’organe de référence en la matière, a enregistré quelque 2.000 faillites (d’octobre 2012 à septembre 2013) et les prévisions sont – ne tournons pas autour du pot – mauvaises. Cela représente une augmentation de 60 % depuis l’éclatement de la crise économique et financière de 2008, année pendant laquelle le nombre de faillites avait atteint le chiffre de 1.249.
Cela n’empêchera pas la Fisa, la société organisatrice de Batibouw qui attire quelque 300.000 personnes autour de la brique.
Le Belge garde celle-ci bien calée dans le ventre, mais il doit faire face aujourd’hui à un contexte tendu. L’accès au crédit est devenu plus difficile, ce qui rend nos envies de bâtir beaucoup plus problématiques.
L’immobilier neuf est à la peine et pourtant, il faudra toujours plus de logements. C’est tout profit pour la rénovation.
Excellent ! Nous sommes occupés à rassembler une revue de presse pour de grands investisseurs étrangers : votre blog en fera partie si vous n'y voyez pas d'inconvénient ..
A suivre
Vlad
Écrit par : Vladimir | 15/03/2014
Vladimir, Aucun inconvénient. Prévenez-moi de la suite.
Écrit par : L'enfoiré | 15/03/2014
La nouvelle recette du FMI pour augmenter les recettes des Etats et réduire les inégalités: augmenter la taxation sur l'immobilier
Au mois de janvier, un rapport du Fonds Monétaire International (FMI) avait recommandé de mettre en place une « taxation opaque » sur l’épargne pour permettre de réduire les niveaux de dettes insoutenables que l’on observe dans nos économies à un niveau gérable.
Mais dans un nouveau rapport, intitulé « Fiscal Policy and Income Inequality », le FMI préconise de cibler une nouvelle composante du patrimoine: l'immobilier. Il affirme que beaucoup d’économies développées ou émergentes pourraient s’attaquer aux inégalités de façon plus agressive en employant une taxation sur la propriété et des impôts sur le revenu progressifs.
Selon le blog financier Zero Hedge, il y a peu de chances que la recommandation qui concerne les impôts sur le revenus plus progressifs soit mise en place. En revanche, la taxation des bien immobiliers, décrite en page 40 du rapport, est bien plus inquiétante :
« Certaines taxes levées sur la richesse, en particulier sur la propriété de biens immobiliers, sont également une option pour les économies recherchant une taxation plus progressive. Les taxes sur la richesse de toutes sortes, ciblent la même base sous-jacente pour les taxes sur les revenus du capital, c'est-à-dire les actifs. Elles pourraient être ainsi considérées comme une source potentielle de taxation progressive, en particulier là où les taxes sur les revenus du capital (y compris sur les biens immobiliers) sont faibles, ou subissent l’évasion fiscale ».
« Il y a différents types de taxes sur la richesse, comme des taxes récurrentes sur la propriété ou la richesse nette, les taxes sur les transactions, l’héritage et les donations.
Sur les précédentes décennies, les revenus provenant de ces taxes n’ont pas suivi la forte augmentation de la richesse en proportion du PIB, et, en conséquence, le taux de taxation effectif a chuté d’une moyenne de près de 0,9% en 1970 à approximativement 0,5% aujourd’hui. La perspective d’augmenter les revenus additionnels à partir des différents types de taxation sur la richesse a été récemment discutée dans le rapport FMI (2013b) et le rôle qu’ils peuvent jouer pour réduire les inégalités peut être résumé comme suit :
✔ Les taxes sur la propriété sont équitables et efficaces, mais sous-utilisées dans beaucoup d’économies. Le taux de rendement moyen des taxes sur la propriété dans 65 pays (pour lesquels les données sont disponibles) dans les années 2000 était d’environ 1% du PIB, mais dans les économies développées sa moyenne n’atteint que la moitié de ce taux (Bahl and Martínez-Vázquez, 2008).
Il y a donc une marge d’amélioration considérable pour exploiter cette taxe de façon plus exhaustive, à la fois en tant que source de revenu, et en tant qu’instrument de redistribution, bien qu’une implémentation efficace demandera un investissement conséquent dans l’infrastructure administrative, en particulier dans les économies en développement » (Norregaard, 2013).
Ainsi, à l’avenir, en plus de leurs conditions de crédit, les acquéreurs d'un bien immobilier devront étudier leur capacité à payer les taxes sur le bien qu'ils convoitent avant de se décider à l'acheter, « parce qu’elles sont sur le point d’augmenter en flèche », conclut le blog américain.
Ces villes où les prix immobiliers à la vente reculent le plus sur un an
Le marché de l'immobilier de l'ancien reste actif. Pour 2013, le Crédit Foncier estime le nombre de transactions en hausse de +2,4 % par rapport à 2012, soit près de 723 000 transactions. Ce qui contraste avec le marché de l'immobilier neuf où le nombre de logements en cours de construction a chuté de 4,2 % à 332 000 logements.
La différence ? Les prix. Le coût de la construction continue d'augmenter quand le prix de l'ancien recule doucement mais sûrement. Voyez dans quelles villes de France les vendeurs ont baissé le plus leurs prétentions
La nouvelle mégapole chinoise serait plus vaste que l'Uruguay et plus densément peuplée que l'Allemagne
Les planificateurs économiques chinois envisagent de rassembler la capitale de Beijing, la ville de Tianjin et des parties de la province du Hebei pour en faire un cercle économique, une énorme mégapole, qui porte pour l’instant le nom de « Jing-Jin-Ji » (formé de la contraction de (Bei)jing, (Tian)jin et Hebei, souvent désignée par le caractère « ji »). Selon les économistes, cette nouvelle mégapole apporterait une réponse à la forte congestion de la circulation, à la pression démographique et au problème du logement à Beijing, qui est confrontée à une grave pollution atmosphérique, à des pénuries d'eau et aux arrivées constantes de nouveaux migrants. Elle sera tellement immense qu’elle sera plus vaste que l'Uruguay et plus peuplée que l'Allemagne.
Le mois dernier, des officiels ont annoncé que certaines administrations de Pékin allaient être délocalisées à Baoding, une ville de taille moyenne située dans la province du Hebei. En outre, l'Europe travaille sur des plans pour améliorer la qualité de l'air dans la capitale chinoise et fournir une extension au système de transports publics pour permettre aux familles chinoises de vivre en dehors de Beijing, ce qui pourrait soulager la forte demande de logements dans la capitale.
La création de Jing-Jin-Ji, donnerait lieu à la formation de l'une des plus grandes régions de Chine. Hebei est déjà la douzième plus grande province chinoise, et l'intégration de Beijing et de Tianjin créerait une superficie d'environ 216 000 kilomètres carrés. C'est plus que la superficie totale de l'Uruguay.
La production économique combinée de Jing-Jin-Ji dépasserait l’équivalent de 970 milliards de dollars, soit 10,9% du PIB total de la Chine. La population serait supérieure à 100 millions d'habitants, c'est à dire plus que la population totale de pays tels que l'Allemagne ou le Vietnam.
Cependant, les observateurs doutent de ce projet puisse réellement apporter des améliorations pour la ville de Beijing. Ils avancent que la province de Hebei est une région pauvre spécialisée dans l’acier qui n’a pas le potentiel pour attirer des travailleurs de Pékin.
Certaines des villes de cette région, telles que Yanjia, fonctionnent déjà comme des villes-dortoirs par rapport à Beijing, où travaillent leurs habitants, ce qui implique que la création de la mégapole ne permettra pas d'atténuer les problèmes de circulation dans la capitale chinoise.
Jan Wampler, un spécialiste de l'Institut de technologie du Massachusetts (MIT), fait partie de ces sceptiques. Il a expliqué au Wall Street Journal que l’on ne pouvait indéfiniment repousser les limites de la ville en bâtissant de nouvelles rocades, toujours plus éloignées du centre. « A un moment donné, il faut que ça s’arrête », a-t-il dit.
Quelle reprise? Les prix de l'immobilier ont chuté dans la moitié des pays de la zone euro
Si la hausse des prix de l'immobilier est un signe de reprise économique, alors on ne peut pas dire que l’économie de la zone euro est en train de repartir. Les chiffres d'Eurostat montrent bien que pour plusieurs pays de la zone, le marché de l'immobilier est toujours en crise, en particulier pour les pays de la périphérie.
Au global, la zone euro a enregistré une baisse de 1,4% sur un an des prix de l’immobilier au cours du dernier trimestre 2013. Les prix des maisons ont chuté dans la moitié des 14 pays qui ont fourni des données. Les baisses les plus importantes ont été enregistrées à Chypre et en Espagne (respectivement -9,4% et -6,3%); l’Estonie et l’Irlande, avec respectivement 15,6% et 6,3% de hausse, sont les pays qui ont enregistré les hausses de prix les plus fortes. Pour l’Allemagne, Eurostat a utilisé des données non officielles.
Est-ce le bon moment pour faire un arbitrage immobilier ?
Les facteurs qui influencent les prix
1 - Les taux d'intérêt
2 - La durée des prêts
3 - La démographie
4 - L'immigration et l'afflux d'acheteurs étrangers
5 - La réglementation
6 - Les autres placements
La baisse des taux d'intérêt a fait mécaniquement baisser la rentabilité des placements concurrents : livrets bancaires et fonds en euros.
Les krachs boursiers, eux, ont détourné de nombreux investisseurs de la Bourse.
Enfin, les Français sont traditionnellement très attachés à la pierre.
Il n'est donc pas surprenant que dans un contexte aussi favorable, les prix de l'immobilier aient été aussi haussiers.
7. Les prix à Paris
8. Les prix comparés au revenu des ménages qui sont liés à:
- Baisse de la durée et des montants empruntés
- Le baby-boom devient papy-boom
- Le chômage
- Le rendement locatif net après impôts, en baisse
Écrit par : L'enfoiré | 09/05/2014
Pourquoi investir dans des actions à long terme est toujours plus lucratif que l'or ou l'immobilier
Beaucoup d’analystes du marché pensent que l'indice FTSE de la Bourse de Londres battra son niveau record de 6950,60 points qu’il avait atteint le 30 décembre 1999, avant l'éclatement de la bulle Internet, d’ici la fin de cette année.
Sur le site The Conversation, Arief Daynes, professeur d’Economie et de Finance de l’Université de Portsmouth, estime que le marché boursier demeure le meilleur investissement à long terme.
Pour le démontrer, il a calculé la valeur future prévue de trois placements à long terme populaires: l’or, l'immobilier et les actions. Il prend pour hypothèse que l’on investit chaque année 2.500 livres sterling sur l’un de ces trois supports. L’investissement total au bout de 40 ans est de 100.000 euros, et la valeur attendue est la suivante, pour chaque actif (ajustée de l'inflation):
Or: £ 100,000
Immobilier: £ 240,000
Actions: £ 500,000
L'or conserve sa valeur sur le long terme, mais ne gagne pas de valeur. La même chose se vérifie pour l'immobilier, parce que le gain constaté de £ 140 000 provient en fait de revenus locatifs réinvestis. Cependant, le marché boursier est différent : sur le long terme, sa rentabilité dépasse largement celle des deux autres classes d’investissement.
Les actions sont les plus lucratives et le marché boursier est la seule façon d'investir sur le capital humain, qui s’avère être le bien le plus précieux de notre planète à long terme. « Après tout, des lingots d'or et des immeubles ne peuvent pas écrire The Dark Side of The Moon [un célèbre album du groupe Pink Floyd, ndlr], inventer l’iPhone, la télévision, les voitures, les cartes de crédit, la crème glacée, ou tout autre chose », écrit Daynes. Ils n’innovent pas, en d’autres termes. Lorsqu’une société innove, ses parts prennent de la valeur. Au bout de 40 ans, la valeur de ses actions va refléter ces quarante ans de création de valeur.
Doit-on s’inquiéter du fait que tout autour du monde, les cours des actions se rapprochent de leurs pics historiques ? En fait, ce n’est pas tout à fait vrai, tempère Daynes. Lorsque l’on réajuste ces cours de l’inflation, on constate que les cours des actions américaines et britanniques sont encore en dessous de respectivement 25% et 5% des sommets qu’ils avaient atteint au moment de la bulle Internet. Les cours ne sont pas élevés, mais ils se rapprochent seulement des niveaux qu’ils avaient atteints il y a 14 ans de cela, dit Daynes.
Pour juger de la valeur d’une action, le mieux est encore d’examiner le PER de cette action sur le long terme. Celui-ci se calcule en effectuant le rapport entre le cours (P pour price) et les gains totaux obtenus de cette action (E pour Earnings). Le ratio P / E pour les actions britanniques oscille entre 12 et 15. Le rendement du dividende (le rapport entre les dividendes payés annuellement par une firme et le cours de son action) s’est maintenu un peu en dessous de 4%. Cela signifie que nous pouvons nous attendre à des gains significatifs avec l'indice FTSE 100 au cours de la prochaine décennie. Toutefois, en bourse, 10 ans demeurent une durée relativement courte, qui est donc considérée comme spéculative.
Paradoxalement, l'incertitude du marché boursier diminue lorsque l’on rallonge l'horizon d'investissement. Alors que la probabilité que l'investissement réalisé sur le marché boursier dans les dix ans donnera un bon rendement est plutôt bonne, elle devient une certitude lorsque la durée d’investissement passe à 40 ans. (via The Conversation)
Le FMI met en garde contre une nouvelle crise immobilière mondiale et il cite la Belgique
Le monde doit agir maintenant pour éviter une nouvelle crise de l'immobilier, avertit le Fonds monétaire international (FMI), qui vient de publier un rapport mercredi, le Global Housing Watch. Il indique que les prix des biens immobiliers ont augmenté dans la plupart des pays au point de devenir inabordables pour les ménages.
Selon le FMI, cette hausse continue une véritable menace pour l'économie mondiale et les gouvernements ne font pas assez d’efforts pour la contrôler.
Min Zhu, directeur général adjoint du FMI, cite quelques pays pour lesquels ce phénomène est particulièrement problématique, évoquant même une bulle immobilière :
« Pour les pays de l’OCDE, où les statistiques de long terme concernant le prix des maisons, les loyers et les revenus sont disponibles, ces ratios [ceux des prix des maisons comparés aux revenus] demeurent très au dessus de leurs moyennes historiques dans une majorité de pays. Cela est vrai par exemple pour l’Australie, la Belgique, le Canada, la Norvège et la Suède ».
Comment l’expliquer ? Les politiques monétaires ont pu déstabiliser les marchés. Les grandes banques centrales du monde ont inondé le marché avec des liquidités, dans le cadre des quantitative easings qu’elles ont menées, en particulier aux Etats-Unis, au Royaume-Uni ou au Japon. Ces politiques ont maintenu des taux d’intérêt très bas qui ont alimenté le boom immobilier.
Au Canada, par exemple, le rapport entre le prix de l'immobilier et des revenus courants dépasse de 33% sa moyenne de long terme. Le ratio qui compare les prix des maisons par rapport aux loyers s’écarte même de 87% par rapport à sa moyenne historique. Au Royaume-Uni, l’écart constaté est d'environ 27 et 33%, respectivement. En Belgique, le rapport actuel entre le prix du logement et les revenus est de 50% supérieur à sa moyenne de long terme. (Tableau 1)
Les calculs montrent que les prix de l'immobilier mondial sont aujourd'hui de 3,1% plus élevés qu'il y a un an (Tableau 2), avec des pics dans les économies émergentes comme les Philippines (10%), la Chine (9%) et le Brésil (+ 7%). De l'autre côté du spectre, on trouve les pays du Sud de l’Europe, où les prix ont chuté, comme en Grèce (-7%), en Italie (-6,6%) et en Espagne (-5%).
Le FMI travaille sur une série de mesures que les pays devront adopter pour leur permettre d’éviter la surchauffe. Les outils visent à mieux encadrer les crédits immobiliers, à imposer des ratios de capital plus élevés pour les banques qui octroient trop facilement des prêts, et des taxes supplémentaires sur les achats de biens immobiliers pour les spéculateurs étrangers.
Le marché immobilier le plus abordable du monde est celui du Japon, où le ratio entre les prix de l’immobilier et les revenus courants est 41% inférieur à sa moyenne à long terme. En Allemagne et en Estonie, où l’écart est de 10%, on peut aussi faire de bonnes affaires.
150 euros pour une maison... Flint, la ville américaine où l'immobilier a perdu toute valeur
La ville de Flint, dans l'État américain du Michigan, a été popularisée en Europe par le réalisateur de documentaires américain Michael Moore, qui y a notamment réalisé « Roger et moi », un documentaire qui dénonce les conséquences de la restructuration de General Motors, l’un des plus gros employeurs de la ville. Depuis la fermeture des usines du constructeur automobile, qui employaient 30 000 salariés, la ville a perdu 25 000 de ses habitants, et c’est désormais une ville sinistrée. Le malaise est si grand que l'immobilier a quasiment perdu toute valeur.
Flint est peut-être même la ville où est située la maison la moins chère des Etats-Unis, écrit USA Today, qui évoque une propriété à vendre pour 188 dollars, soit l’équivalent de 150 euros. Bien entendu, à ce prix-là, il n’est pas question de se montrer trop exigeant, et le site Realtor.com qui l’a mise en vente précise bien qu’elle est à vendre en l’état. La maison a été incendiée et elle aurait besoin de quelques travaux pour la rendre vivable. Mais pour ce prix, il est possible d'acquérir une maison de trois chambres avec un terrain de plus de 500m². Et ce n’est pas une exception : le site propose d’autres maisons de Flint à vendre pour des prix qui débutent à 210 dollars.
Si la maison ne trouve pas d’acquéreur, il est possible que le gouvernement en fasse l’acquisition pour la raser et faire du terrain un jardin, par exemple. Dans les années 1960, la population de Flint avait culminé à plus de 196 000 âmes, mais au dernier recensement, l’année dernière, on n'en comptait plus que 99 000. Il n’y a plus de travail et le revenu moyen n’atteint que 27 000 dollars par an, contre 51 000 par an en moyenne aux Etats-Unis.
L'économie est si mal en point, que même le journal local, le Flint Journal, ne parait plus que trois fois par semaine. Comme d’autres villes telles que Detroit, Flint a été particulièrement touchée par le déclin de l'industrie automobile. Mais alors que des villes comme Detroit espèrent encore pouvoir se spécialiser dans d’autres secteurs, Flint ne semble pas capable de se réinventer. Les maisons à vendre bon marché risquent donc de se multiplier, mais leurs acquéreurs potentiels, beaucoup moins.
c'est devenu l'Apple Store Bruxelles: une nouvelle vidéo “time-lapse” de l’évolution du chantier du complexe immobilier
Le chantier du futur complexe immobilier “Le Toison d’Or” se poursuit activement dans le haut de la ville de Bruxelles. C’est à cet endroit que le premier Apple Store belge débarquera cette année.
Le promoteur immobilier Prowinko a publié ce mercredi sur sa page Facebook une nouvelle vidéo “time-lapse” où l’on peut y voir l’évolution de l’édification du complexe immobilier “Le Toison d’Or” depuis maintenant 17 mois. Le futur complexe immobilier bruxellois, qui deviendra selon le promoteur “un nouveau repère au cœur de la capitale de l’Europe”, devrait être terminé cet été. Il comprendra diverses enseignes, dont les magasins de vêtements Mark&Spencer et H&M, réparties sur 11.000 m². C’est également à cet endroit que le premier Apple Store belge ouvrira ses portes. L’ouverture de ce dernier serait programmée pour l’automne.
Situé avenue de la Toison d’Or, ce futur bâtiment comprendra également 82 appartements répartis sur 14.000m2 et une crèche pouvant accueillir 78 enfants. Quelque 326 places de parking sont également prévues. La moitié sera réservée aux habitants, les autres aux commerces.
Combien de mètres carrés d'immobilier pouvez-vous vous offrir avec 1 million de dollars (921.000 €) dans ces 20 villes les plus chères?
Le journaliste et auteur américain Robert Frank de CNBC a publié un reportage sur les prix de l'immobilier dans les grandes villes du monde en comparant pour chacune quelle surface en mètres carrés on pouvait acquérir avec une somme d’un million de dollars (environ 921 000 euros).
La liste ne correspond pas nécessairement aux 40 villes où les personnes les plus riches (qui disposent d’au moins 30 millions de dollars), les UNHWI (Ultra Net High Worth Individuals) préfèrent passer leur temps. Ainsi, Monaco arrive première sur la liste, alors qu’elle ne figure pas dans ce top 40. Genève et Los Angeles sont aussi bien classées (respectivement 6ème et 10ème), alors qu’elles ne font pas partie des 10 villes préférées des UNHWI.
Knight Frank note que la demande pour l'immobilier de luxe a encore augmenté, stimulée par la crise financière mondiale et la recherche d’investissements refuge. De même, de nombreuses personnes riches cherchent également à retirer leur argent des villes avec des taxes plus importantes ou qui leur offrent moins de transparence. Il convient de noter qu'une partie importante de la population riche envisage de changer de résidence au moins temporairement pour échapper à des impôts fonciers.
Dans l'ordre progressif en m2: Hong Kong, Londres, New York, Singapour, Genève, Sydney, Shanghai, Paris, Los Angeles, Miami, Pékin, Rome, Moscou, Istanbul, Tokio, Bombay, Sao Paulo, Dubai, Le Cap...
Ce gratte-ciel de 57 étages a été construit en seulement… 19 jours (vidéo)
Une entreprise de construction chinoise a posté une séquence vidéo sur YouTube qui montre la construction d’un gratte-ciel de 57 étages en seulement 19 jours de travaux, rapporte News.com.au.
Autrement dit, le rythme d’édification de cette tour vertigineuse a atteint la construction de trois étages par jour, cadence devenue la norme ces derniers temps en Chine. Ce gratte-ciel fait partie du projet « Mini Sky City» dans la ville de Changsha à charge de l’entreprise Broad Sustainable Building. Initialement, l’immeuble devait comprendre 97 étages mais sa taille a été réduite en raison de la proximité d’un aéroport.
Les 7 maisons les plus étranges et originales au monde
Notre maison est l’une des choses les plus importantes de notre vie. Certains d’entre nous vivent dans des palais, des châteaux ou encore des appartements. Cependant, à travers le monde, il est possible de découvrir des logments beaucoup moins courants.
Voici une liste dressée par Opinza des 7 maisons les plus étranges et originales de notre planète :
1. L’Héliotrope en Allemagne
L’Héliotrope est une maison cylindrique qui respecte l’environnement et qui est autosuffisante du point de vue énergétique. Dite à énergie positive, cette maison est la résidence privée de son architecte Rolf Disch. La propriété produit plus d’énergie qu’elle n’en utilise et sa rotation suit la lumière du soleil. L’énergie solaire fournit aussi la chaleur et l’électricité. L’Héliotrope est également équipé d’un système de purification des eaux usées et d’un dispositif de compostage naturel.
2. La maison transparente au Japon
Cette propriété est située à Tokyo. Il s’agit d’une maison de 279 mètres carrés inspirés des hommes qui vivaient dans des arbres. La maison en elle-même n’a pas la forme d’un arbre mais son organisation se rapporte à ce style de vie, explique son architecte Sau Fujimoto.
3. Les appartements Ramot Polin en Irlande
Ces appartements ont été créés par l’architecte Zvi Hecker. Au premier abord, on pourrait croire à une construction qui a subi les affres d’un tremblement de terre ou qui ressemble à une ruche. Ces habitations ont été construites dans les années 70 et l’immeuble compte 270 unités.
4. Le château d’eau converti en logement moderne en Belgique
A travers l’Europe, plusieurs châteaux d’eau ont été reconvertis en logements modernes. Celui-ci a été construit originellement il y a plus d’un siècle et a servi de refuge durant la Seconde Guerre mondiale. Cette tour comprend un appartement familial divisé en cinq étages.
5. La maison de pierre au Portugal
Cette demeure ressemble à un immense rocher. Toutefois, le massif est pourvu d’une porte, d’une cheminée et d’une fenêtre. Il s’agit d’un haut lieu touristique du Portugal.
6. La maison Boeing 727 aux Etats-Unis
Cette maison construite dans le Mississipi, est un ancien Boeing 727. Le sol est transparent, ce qui permet aux occupants d’observer le jeu de câbles de l’appareil.
7. Les maisons-cubes aux Pays-Bas
Imaginées par Piet Blom, chaque maison représente un arbre et ensemble, elles forment une forêt. Même les structures diagonales peuvent être habitées. Certaines maisons possèdent un jardin sur la partie supérieure.
A quoi ressemblera l’environnement urbain en 2025 ? Capital.fr a rassemblé plusieurs caractéristiques novatrices dont bénéficieront nos villes dans seulement 10 ans.
1. Des drones pour capturer les délinquants
Les drones, ces engins volants sans pilote, seront utilisés pour prévenir et arrêter la délinquance. Dirigés par les services de police des villes, les drones seront en mesure de repérer les délinquants qui viennent de commettre un délit et de les arrêter au moyen d’un Taser. Le délinquant sera ainsi immobilisé jusqu’à ce que la police arrive sur place. Les drones seront également équipé d’armes non létales incapacitantes comme les dispositifs d’harcèlement acoustique.
2. Des murs de végétaux consommables pour tous les citadins
Dans 10 ans, les édifices seront couverts de végétaux consommables que pourront manger tous les citadins. Les murs des immeubles seront également équipés de panneaux photovoltaïques, de petites éoliennes et de dispositifs de chauffage solaires ou à l’huile de colza.
3. Des immeubles réservés aux cultures
Sur le toit des immeubles, des fermes biologiques seront installées. Cependant, certains édifices seront complètement utilisés pour les cultures hydroponiques basées sur une technique horticole très ancienne à l’aide uniquement d’eau et hors-sol. Des milliers de personnes pourront donc être nourries à l’aide d’immeubles de dizaines d’étages. Ces immeubles constitueront la solution durable par excellence car grâce à eux, on évitera de transporter les marchandises et on recyclera les détritus en compost.
4. Des éoliennes dans les arbres
Des micro-éoliennes seront placées dans les arbres pour la production d’énergie électrique. Ces dispositifs permettront l’autogestion des différents quartiers d’une ville.
5. Des vélos électriques
Des vélos de location fonctionnant à l’énergie électrique vous permettront de vous déplacer à des vitesses allant jusqu’à 50km/h sans pour autant fournir trop d’efforts. Ces vélos seront disposés dans des stations en hauteur afin de de fluidifier tant la circulation des voitures que des piétons.
6. Des automobiles recyclables
Les automobiles seront électriques, numériques et conçues avec des matériaux bon marché qui peuvent être recyclés. Sur les vitres, le passager aura accès à des informations tactiles.
7. Des robots qui font la circulation
Des robots munis de systèmes de caméras se chargeront de la circulation des villes. Ces machines seront en mesure de limiter les bouchons grâce à l’analyse prédictive du trafic.
8. Des routes durables
Les rues ne seront plus recouvertes d’asphalte mais seront constituées de micro-algues. Elles seront aussi équipées de diodes qui permettent leur réchauffement durant la période hivernale. La lumière sera stockée au sein des dispositifs réfléchissants pendant le jour afin d’illuminer la rue le soir. Les voies de circulation seront connectées aux véhicules et leur fourniront des données routières. Elles permettront également le rechargement des véhicules électriques à l’aide de l’induction électromagnétique.
Prix record pour un appartement à Bruxelles: 4,4 millions d'euros
La « Cond’Or Residence », un des complexes les plus luxueux de l’avenue de la Toison d’Or, à Bruxelles, est terminé depuis la semaine dernière et la réception provisoire des travaux est prévue pour la mi-2016.
L’un des quatre appartements les plus chers de ce complexe – tarifé jusqu’à 4,4 millions d’euros – est déjà vendu. Le promoteur immobilier Optima Global Estate a commencé la construction de la Cond’Or Residence fin 2013. L’architecture du projet est l’œuvre du bureau Jaspers-Eyers & Partners.
23 des 75 appartements de grand luxe ont déjà trouvé acquéreur. Les nouveaux propriétaires sont principalement des investisseurs belges, explique Kristof Serlet, porte-parole et directeur commercial d’Optima Global Estate.
Le complexe compte 75 luxueux appartements de 1 à 3 chambres, dotés d’une surface habitable comprise entre 61 m² et 330 m². Les prix s’échelonnent de 297.000 euros à 4,4 millions d’euros, soit 12.000 euros/m². L’immeuble le plus cher du pays s’est négocié à 23.000 euros/m², le deuxième plus cher affichait un prix de 10.000 euros/m².
« Les prix des appartements de la Cond’Or Residence grimpent avec les étages », explique Kristof Serlet. « Les deux penthouses du neuvième sont les plus chers, suivis par deux appartements du huitième. Ces appartements sont vendus sans les finitions. Les acheteurs restent donc libres de les agencer à leur goût. »
Pour chaque appartement, l’acheteur peut opter pour un service digne d’un hôtel. Une sélection de meubles leur est aussi proposée, à des prix situés entre 10.000 et 70.000 euros.
Des photos ont été ajoutées pour montrer le nouveau "Cond'Or résidence"
Écrit par : L'enfoiré | 04/11/2015
L’immobilier bruxellois a fait un bond (carte interactive)
L’activité immobilière à Bruxelles a bondi de 4,8% en 2015 (contre 6,4% sur l’ensemble de la Belgique) par rapport à 2014 , a indiqué la Chambre des notaires mardi. Les prix de vente des appartements ont augmenté de 2,9% tandis que le prix des maisons a quelque peu baissé, à -0,2%.
Les réformes fiscales ainsi que les taux d’intérêts hypothécaires exceptionnellement bas ont contribué au bon rythme des ventes.
Mieux informés
Le prix de vente moyen de 2015 était de 435.033 euros pour les maisons (contre 235.000 euros en moyenne pour l’entièreté du territoire) et de 255.015 euros pour les appartements. Les prix sont toutefois encore fort différents en fonction des communes, la capitale étant divisée en trois zones allant de 100.000 à plus de 300.000 euros pour un appartement deux chambres et de 200.000 à plus 500.000 euros pour une maison.
«Même si nous rencontrons encore beaucoup de problèmes urbanistiques à l’occasion de nos ventes, les propriétaires vendeurs sont à ce jour beaucoup mieux informés et plus réactifs à la législation qui s’est complexifiée avec le temps», saluent les notaires de la capitale, qui sollicitent toutefois, encore et toujours, une uniformisation de la législation ainsi qu’une amnistie sur la régularisation des biens «plus anciens» (comme c’est le cas en Flandre pour ceux datant d’avant 1962).
Enfin, la colocation est en plein essor dans la capitale puisqu’une location sur dix en est une. «A terme, un nouveau marché va s’ouvrir et aura un impact sur l’évolution du prix de l’immeuble de rapport», estiment encore les notaires.
23 choses que vous comprendrez seulement si vous êtes en train de rénover votre maison (ou votre appartement)
Ça y est, enfin! Vous êtes enfin propriétaire d’un petit bijou! Enfin, d’un futur petit bijou. Car vous avez décidé d’investir dans un bien à retaper, et vous avez bien raison. Vous allez pouvoir en faire ce que vous voulez, et tout ça à la sueur de votre front. À vous les week-ends boulot dans la maison. Oui, si vous avez choisi de rénover votre maison ou votre appartement, voilà 23 choses que vous comprendrez.
1. D’abord: vous êtes TROP excité(e) d’avoir enfin votre maison, VOTRE maison
2. Dès que vous avez eu les clés, vous vous êtes empressé(e) d’aller (re)voir votre chez-vous, pour faire plein de projets
3. Vous adorez l’idée d’aménager ça vraiment à votre sauce…
4. … Et en même temps, ça vous fait quand même un peu peur
5. Vous avez sans doute dû passer (ou vous passez) par une phase de: nettoyage et déblaiement
6. Les types du parc à conteneur vous connaissent maintenant, ils vous appellent presque par votre prénom
7. Entre-temps, vous avez dévalisé le magasin de bricolage le plus proche: pelles, brouettes, gants, marteau piqueur et tutti quanti
8. Vous vous mettez à demander des outils au nom improbable pour votre anniversaire ou pour Noël
9. Parce que la prochaine étape: tout casser…
10. … Et s’habituer aux cheveux gris tout rêches
11. Plus, si ce n’était pas déjà fait, dédier une partie de vos vêtements aux travaux
12. Maintenant, la phrase: “ce week-end on bosse dans la maison”, vous connaissez
13. Puis vous avez aussi tout le travail avec l’architecte, pas une mince affaire non plus…
14. … Même chose pour rassembler tous les corps de métier
15. Il y a toujours l’ami d’un ami qui viendra pour faire votre électricité
16. Mais ce que vous n’aviez pas imaginé, c’était l’enfer de la paperasse
17. Et du temps que demande l’obtention d’un maudit permis de bâtir
18. “Quoi? Pourquoi je ne peux pas mettre mon Velux là?”
19. Il y a de fortes chances pour que le délai que vous aviez prévu soit un peu prolongé…
20. Et parfois, il y a des coups durs… quand vous découvrez une mauvaise surprise par exemple…
21. Mais ça repart quand vous travaillez et que des amis ou de la famille viennent vous aider!
22. Puis si vraiment vous perdez de la motivation, vous pensez toujours au petit nid que vous êtes en train de créer…
23. Et dont vous serez tellement fier(e), parce que vous y aurez été avec votre sueur et votre coeur!
Après une hausse quasi ininterrompue pendant des années dans les capitales mondiales, les prix de l'immobilier commencent à baisser. Même dans les endroits les plus connus pour leur parc immobilier, de Londres à Sydney et de Pékin à New York, des baisses de prix sont constatées, indique un rapport du Fonds Monétaire International (FMI).
Selon des experts, ce phénomène doit être attribué aux modifications des taxes destinées à amortir la demande et à des conditions d'octroi de prêt plus strictes. En outre, il faut remarquer que les différents marchés peuvent s'influencer.
"Étant donné que la classe de la population la plus fortunée a acquis des biens immobiliers dans le monde entier, une diminution de l'activité immobilière dans un pays déterminé peut être une menace pour d'autres endroits", explique l'agence de presse Bloomberg.
Déséquilibre
À Londres, les tarifs ont commencé à baisser à cause des craintes liées aux conséquences du Brexit, du ralentissement de l'économie et de la hausse des prix. "Les volumes de vente sont en baisse et davantage de propriétés sont proposées à la vente à mesure que le sentiment évolue”, expliquent les experts de l'immobilier.
"Depuis le pic de 2014, les propriétés situées dans les meilleurs quartiers de Londres ont chuté de près de 18%. Certains logements ont perdu jusqu'à un tiers de leur valeur. Parallèlement, les promoteurs ont commencé à construire un nombre record d'appartements coûteux, ce qui a créé une surabondance de penthouses de plusieurs millions de livres dans un ville qui souffre d'une pénurie chronique de logements abordables.”
À Pékin également, les prix des logements sont cette année en baisse. "Le gouvernement a pris ces mesures pour contrer les prix exagérément élevés de l'immobilier", explique Bloomberg. "Les ventes sont donc gelées alors que les prix ont fortement baissé."
"Sur le marché national de l'immobilier, les autorités chinoises ont pris plus de 30 mesures restrictives. Par conséquent, les ventes sont tombées à leur plus bas niveau historique. Certains logements neufs sont proposés à des prix inférieurs à ceux d'immeubles existants."
"Il y a d'autres obstacles à venir - la ville veut augmenter l'offre de logements locatifs, de logements abordables et de propriétés subventionnées par le gouvernement, incitant certains acheteurs potentiels à reporter leurs achats."
Normes de crédit
Dans la métropole australienne Sydney, les prix des locations chutent également. Cela est dû à une combinaison de restrictions de crédit, de questions sur la capacité de payer et au fait que l'immobilier n'est plus vu comme un investissement quasi obligatoire.
"Comme il a été clair que les emprunteurs relâchaient la sévérité des normes relatives aux prêts afin d'obtenir des parts de marché, le gouvernement australien a décidé de se montrer plus strict vis-à-vis des dossiers à risque et d'exiger des banques une gestion plus rigoureuse", ajoute Bloomberg.
"Les candidats-acheteurs ont donc eu plus de difficultés à obtenir un prêt. En outre, à Sydney, une des places immobilières les plus chères, les contraintes d’accessibilité financière pèsent également.
À Manhattan, le quartier le plus cher de New York, le prix des immeubles baisse depuis 3 trimestres. Par conséquent, les candidats-acheteurs ont plus de liberté de choix et peuvent être plus difficilement poussés vers une transaction.
"La crainte grandit que dans ce domaine les prix ne soient montés trop vite et trop fort", souligne Bloomberg. "À la fin du deuxième trimestre de cette année, il y avait à Manhattan près de 7.000 appartements sur le marché, 11% de plus que l'année précédente. Seuls 2.900 biens se sont vendus, soit une chute de 17% en un an."
"De plus, il faut constater que de nouveaux appartements de luxe sont proposés sur le marché. Cette année, environ 4.600 nouveaux appartements seraient mis en vente à Manhattan."
Le prix moyen de vente d'un logement dans cette zone a baissé de 7,5% pendant le deuxième trimestre de cette année pour atteindre 1,1 million de dollars (708.000 euros).
La capitale belge pointe désormais à la 39e place parmi les lis villes les plus chères..
La Suisse semble particulièrement chère alors que quatre villes de ce pays (Zurich, Genève, Bâle et Berne) se situent dans le top 5. Tel Aviv, New York, Singapour, Tokyo et Pékin complètent le top 10 de ce classement des 227 villes du monde les plus chères pour les expatriés.
Pour Mercer, l’augmentation du coût de la vie dans la capitale européenne pour les expatriés nécessite un ajustement de l’indexation de leur rémunération, au risque de pénaliser leur pouvoir d’achat. Les travailleurs étrangers reçoivent généralement une allocation pour les frais de subsistance dans le pays où ils s’expatrient, explique le cabinet de conseil.
Le télétravail change tout
Mercer met en outre en exergue que l’essor du télétravail et du travail flexible a conduit « de nombreux travailleurs à reconsidérer leurs priorités, l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée et le choix de leur lieu de résidence. Les expatriés sont plus susceptibles de reconsidérer s’il est encore intéressant de travailler à Bruxelles dans ces circonstances ».
Le coût de la vie à Bruxelles pourrait aussi réduire son attractivité et « influence également la décision des organisations de s’implanter ou non, ou de se développer, dans un lieu donné », prévient Mercer. « À long terme, cette augmentation des coûts pourrait inciter une entreprise à retirer ses employés internationaux de Bruxelles et à les relocaliser dans des villes moins coûteuses. »
La ville européenne la plus chère pour les expatriés est cependant Copenhague, au Danemark (11e place). Londres suit de près (15e) tandis que Vienne se situe à la 21e position et Amsterdam à la 25e.
Commentaires
les agences immobilières, l'intermédiaire dont on doit se passer :
3%, elles ne cherchent que les 3% de commission à la vente, que le bien soit vendu par eux ou par un autre. S'il s'agit d'une bonne affaire, c'est du fric vite gagné. Si le proprio délire, elles attendent qu'ils se lassent sans rien promouvoir, il finira bien par vendre moins cher, par elle ou par d'autres.
Et si elles tombent sur l'or en barres, elles l'achèteront elles-mêmes...
Le meilleur système me semble la vente publique. Une belle maison à Auderghem, estimée 800.000 euros. C'est un autre notaire que le notaire instrumentant qui l'achète à 1.300.000 euros !
Mauvaise affaire ? Que non ! Il avait simplement calculé le prix du m2 de terrain et en avait conclu qu'il pouvait monter encore de 200.000.
L'immobilier dans la partie opulente des villes a encore de beaux jours devant lui.
On confond souvent maison de ses rêves et investissement, c'est rarement le cas.
A Bruxelles, il n'y a qu'une vraie réussite : la cité-jardin de Boisfort.
L'ennui avec ce genre de réalisation, c'est le poto-poto politique qui tourne autour.
Écrit par : Sapanhine | 19/08/2013
Bonjour Sapanhine,
Ici, les opinions vont diverger un peu.
Citadin de souche (comme dirait un Français de souche), cela diffère très fort de celui qui connait le calme de la campagne.
"L'intermédiaire dont on doit se passer"
Quand c'est encore possible. Si chez nous, ce l'est encore, aux Pays-Bas, c'est quasiment la seule manière de passer à une vente.
Les 3% sont en effet une bonne affaire plus le bien à vendre ou à louer vente est important. Le travail de prospection est différent tout de même. On ne touche pas les mêmes personnes avec un château et un studio à vendre. Comme il était dit dans l'article, les prix ne chutent pas vraiment, mais c'est la durée de l'opération qui s'allonge.
Comme je suis passé par là, je connais le principe. Je n'ai pas parlé des faillites qui se sont présentées comme celle d'Etrimo, de Amelicnkx, de TRT, de IBOC...
Acheter sur plan, c'est parfois avoir un bien au 18ème étage, alors qu'au moment d'une faillite, le bâtiment est seulement au 3ème.
Dans le cas d'un bien existant, c'est attiré le candidat vendeur avec un montant alléchant et le présenté réduit à l'acheteur par après si l'adéquation entre acheteurs et vendeurs ne fonctionne pas (c'est aussi réduire le montant résultant des 3% pour l'intermédiaire).
Agent immobilier est devenu une véritable profession qui demande un diplôme avant de se lancer dans la profession. Connaitre les lois qui l'entoure qui évolue plus vite que leur ombre.
De la vente publique, je ne peux en parler. La valeur du commissaire priseur est déterminante.
J'ai déjà eu l'occasion de parler de Schaerbeek ( http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2011/07/09/19-communes-sans-facilites-1030-schaarbeek.html )
Une vraie réussite, la cité-jardin de Boisfort?
Là, aussi, j'ai eu quelques mots sur le sujet ( http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2012/04/23/la-cerisaie-au-printemps.html )
Le tout, c'est de savoir si on aime la diversité ou qu'on la déteste.
Si les maisons identiques en rang d'oignons plaisent pas de problème, la cité jardin est idéale.
Écrit par : L'enfoiré | 19/08/2013
"Immobilier, Perrette et le pot au lait"
Appuyé sur l'inébranlable certitude de son succès, l'investisseur, tout comme la Perrette du pot de lait, s'en va Comptant dans sa pensée tout le prix de son immobilier, en emploie l'argent pour faire de plus en plus coquet, de plus en grand. Autrement, il n'investirait pas n'est-ce pas ? Le bon La Fontaine n'est pas qu'un excellent moraliste, il est aussi, dés qu'on veut bien lire entre les lignes, un avisé économiste, un observateur hors pair des jeux de pouvoir et des relations sociales, un spécialiste de l'industrie de la tromperie et de la séduction, qui sont ingrédients de première nécessité dans la cuisine immobilière de nos temps. Suivons donc notre Perrette ainsi joliment troussée, notre Perrette la laitière, déjà propriétaire fortunée, bientôt milliardaire....
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/immobilier-perrette-et-le-pot-au-139757
Écrit par : L'enfoiré | 19/08/2013
Bonjour,
Lu avec grand intérêt votre excellent article.
Nous avons tout ce qu'il faut pour monter l'OIE ! Observatoire de l'Immobilier Européen
Et nous inventerons le nouveau Jeu de l'OIE, ou l'on passe de la rue du Marché au Fromage à la chaussée de la Hulpe, du Coq à la baraque Fraiture (de derde hoogste top van de Belgische Ardennen...) . Bonne idée ?
Bien à vous.
231-01
Écrit par : 23101925 | 19/08/2013
Excellente idée.
J'espère qu'il n'y aura pas trop de cases "prison".
Ce que j'ai écris au sujet de l'APL, je l'ai appris de par chez vous, en France.
Comment l'immobilier deviendrait-il plus abordable dans ces cas-là?
Bonne journée à vous, Perette... attention à la cruche pleine de lait
Écrit par : L'enfoiré | 19/08/2013
Il y a la brique et les moyens de la réchauffer....
Ça y est ! Les propriétaires espagnols de panneaux solaires devront payer une taxe
Reuters rapporte que suite à la création d’une série de taxes sur les énergies vertes par le gouvernement espagnol, de nombreux contribuables espagnols se défont de leurs panneaux solaires. Le mois dernier, le gouvernement de Mariano Rajoy a annoncé une réforme portant sur le système énergétique qui inclut un « prélèvement de soutien » de 6 cents d’euro par kilowattheure sur l’énergie solaire, visant à lever des recettes pour régler la dette de l’Espagne de 26 milliards d’euros à l’égard des producteurs d’énergie. En effet, l’Espagne importe 80% de ses besoins en énergie, pour un budget de plus de 40 milliards d’euros, soit 4,5% du PIB.
Avant le passage de cette réforme, le retour sur investissement d’un équipement solaire typique d'une valeur de 1.600 à 2.100 euros, ne prenait que 5 ans. Mais avec la nouvelle loi, il faudra attendre 17 ans. En outre, les détenteurs de panneaux solaires ne pourront pas revendre l’électricité produite par ceux-ci et dont ils n’ont pas l’usage aux opérateurs d’énergie électrique.
Les Espagnols qui ont des panneaux solaires disposent de 2 mois pour les brancher au réseau électrique pour que leur production puisse être mesurée à distance pour le calcul du prélèvement. Ceux qui refuseront de le faire risquent désormais une amende d’entre 6 et 30 millions d’euros.
«Avec cette nouvelle loi, la production de ma propre énergie propre n’est plus viable », explique Inaki Alonso, un architecte spécialisé dans les projets écologiques, interviewé par Reuters. Il a désinstallé ses panneaux solaires et les a donnés à un ami qui habite dans une zone isolée, une condition qui permet à ce dernier d’échapper aux effets de la nouvelle réforme. D'autres affirment qu'ils refuseront tout simplement de se connecter au réseau d'électricité, escomptant que la justice annulera les énormes amendes qu’ils pourraient se voir infliger, compte tenu de leur montant hors de proportion avec le délit en cause.
Source: http://www.express.be/sectors/?action=view&cat=energy&item=a-y-est-les-proprietaires-espagnols-de-panneaux-solaires-devront-payer-une-taxe&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 20/08/2013
Nouvelle hausse des prix de l’immobilier
La hausse des prix de l’immobilier en Belgique se poursuit (+,2,2 %), même si elle est un peu moins forte que l’année dernière, selon les chiffres du SPF Economie pour le premier semestre 2013. Le prix des terrains s’envole.
L’immobilier poursuit sa hausse, même si celle-ci est moins forte qu’au premier semestre 2012 : +2,2 % pour une habitation moyenne, +2,9 % pour les appartements, qui demeurent une valeur sûre.
Il faut débourser en moyenne 199.554 euros pour une habitation moyenne. Soit 2,2 % de plus qu’en 2012, contre une progression de 2,9 % entre 2012 et 2011. Du côté des villas, bungalows et maisons de campagne, on constate une augmentation de 1,3 %., pour un prix moyen de 334 091 euros.
Les prix des appartements ont grimpé de 2,9 %, contre 5,5 % l’année précédente. il faut compter en moyenne 207 393 euros pour acquérir un appartement en 2013, contre 190 948 au premier semestre 2011.
Région par région, la hausse de l’immobilier est encore très forte à Bruxelles, où le prix d’une habitation moyenne progresse encore de 4,6 % à 369 823 euros – il en fallait 341 509 euros. Le moment est mieux choisi en revanche pour les candidats-acquéreurs d’une villa ou d’un bungalow, avec un nouveau tassement des prix (-5,2 % après la baisse de 8,1 % en 2011). Les terrains à bâtir, eux, s’échangent en moyenne 24,8 % plus cher qu’au premier semestre 2012 à 528,8 euros du mètre carré.
La situation est légèrement différente en Wallonie, où le prix des habitations ordinaires ne progresse que d’1 % (sans tenir compte de l’inflation). 145 784 euros, c’est la somme à débourser, tandis qu’une villa quatre façades coûte en moyenne 267 557 euros (+1,2 %). Le prix des terrains à bâtir est le seul à progresser de façon notable (+3,0 %), avec une moyenne de 50,8 euros/m2.
http://www.lesoir.be/303391/article/economie/2013-08-22/nouvelle-hausse-des-prix-l-immobilier
http://monargent.lecho.be/famille_et_argent/immobilier/La_hausse_de_l_immobilier_a_peine_ecornee.9390712-1786.art
Mais...
L’immobilier belge est surévalué de 49%, selon l’OCDE
Le prix de la brique belge n’a cessé de croître, malgré la crise. Un marché surestimé. L’hypothèse d’une correction des prix gagne du terrain.
http://www.lesoir.be/303100/article/economie/2013-08-21/l-immobilier-belge-est-surevalue-49-selon-l-ocde
Écrit par : L'enfoiré | 22/08/2013
L'immobilier était discuté ce matin depuis l'annonce de de surévalutation faire par l'OCDE
AR: - Alors tout d'abord ces chiffres de l'OCDE, relayés hier par la presse. Comparaison entre l'évolution des prix de l'immobilier et des salaires chez nous, pour en conclure, dit l'OCDE, que l'immobilier belge serait surévalué de près de 50%, c'est évidemment énorme! Est-ce que ce chiffre est crédible pour vous?
RG: - Tout d'abord, l'OCDE ne dit pas que l'immobilier est surévalué de 50%. C'est la traduction, parfois même par les gens du secteur qui tirent encore un peu plus sur des gens qui font des études qui ne sont pas propres à la Belgique mais qui sont faites sur différents pays, mais l'OCDE dit simplement, et c'est tout autre chose par rapport aux prix comparé à la valeur, que par rapport à une moyenne de comparaison, prix de l'immobilier-revenus ou prix de l'immobilier-salaire, on est au-dessus de la moyenne, c'est-à-dire, sur ce que les gens consacrent par exemple en termes de revenus à leur immobilier, de 49%. Cela ne veut absolument pas dire que les prix sont surévalués de 49%. C'est une nuance très importante! C'est un des paramètres qui, lui, est au-dessus de la moyenne à hauteur d'à peu près 50%. Et, beaucoup plus grave, c'est quand vous utilisez cela, vous créez un mouvement de panique au-delà du nécessaire parce que les gens qui font vraiment une comparaison des prix à la valeur, et là, même la banque centrale européenne vient encore de publier une énième étude, que ce soit The Economist quand il s'agit bien de l'étude prix-valeur (parce qu'il y a aussi d'autres études liées aux revenus et aux loyers), et que ce soit notre banque nationale, l'ordre de grandeur de la surévaluation, hors frais j'insiste, est de l'ordre d'une vingtaine de pourcents.
AR: - Mais donc il y a bien surévaluation selon vous. C’est-à-dire que, quand même, les maisons, appartements, que l'on achète en Belgique, on les achète plus chers que leur valeur réelle, aux environs de 20% au-delà.
RG: - En moyenne. Et, en plus, que ce soit des études réalisées en interne ou au niveau international, qui ont bien pour but de regarder en termes de placement, est-ce que c'est un bon achat rentable par rapport à d'autres alternatives, l'ordre de grandeur est de 20%. Et j'insiste, là, c'est même un peu sous-évaluer la surévaluation parce qu'on ne tient pas comptes des frais de mutation or quand vous achetez une maison, on va dire en moyenne en Belgique, vous payez encore 15% de frais. Donc clairement, c'est de l'ordre d'une trentaine de pourcents, en moyenne, ce qui ne veut pas dire, le marché étant hétérogène, chaque maison étant unique, que c'est vrai dans toutes les régions évidemment! Cela doit être plus nuancé.
AR: - Il y a de vraies différences entre Bruxelles où l'immobilier est particulièrement cher et la Wallonie et la Flandre? Et puis, les types de biens aussi, pour les appartements et les maisons ce n'est pas la même chose que pour les villas par exemple?
RG: - Totalement. Et c'est pour cela aussi que travailler avec des données agrégées, il faut savoir aussi s'en détacher quand il s'agit de faire une analyse très spécifique mais pour vous donner un exemple, je donne le cours d'évaluation à l'exécutive master en immobilier à l'université de Louvain et j'ai des gens qui sont essentiellement dans le secteur et qui donc ont des chiffres. Et donc chaque année, je leur demande de venir avec des maisons qui sont à la fois à la vente et à la location. On a donc le prix de vente demandé par le vendeur, mais s'il ne vend pas, il est d'accord de la louer à tel prix. On utilise ces loyers pour évaluer la valeur de la maison et on a souvent de 5 à 30% de surévaluation. Donc, vous voyez que même sur des cas spécifiques, et ce sont des maisons qui sont prises dans différentes zones du pays, on revoit ce genre de choses.
AR: - Donc, pour résumer, il y a bien une surévaluation, pas 50% mais aux alentours de 20% voire davantage. Est-ce que c'est grave, peut-on parler de bulle avec évidemment, les risques d'éclatement que cela comporte?
RG: - De nouveau, si l'on considère que le Belge, et c'est vrai, a été poussé par les autorités publiques qui considèrent que c'est une épargne forcée de devenir propriétaire et que c'est beaucoup mieux que de louer et que la personne qui fait ce choix pourra toujours rembourser ses mensualités, sera heureux dans sa maison, donc ça devient un bien de consommation, il peut très bien accepter que, comme il le ferait pour une voiture, il paie au-delà de la vraie valeur 20% mais finalement y trouve son plaisir. S'il n'a pas de souci et qu'il est heureux, il n'a pas à s'inquiéter. Et, en cela, le marché belge est relativement sain. Maintenant si l'idée est de dire, pour les plus fragilisés par exemple, tout en sachant que quand vous louez, vous avez une flexibilité bien plus importante que quand vous achetez car clairement vous êtes lié, quand un jeune couple se marie il n'a pas tout de suite d'enfant mais si vous prévoyez d'en avoir deux, c'est la moyenne, vous prévoyez aussi que la maison doit être beaucoup plus grande, donc d'un point de vue surcoût vous payez cher plus vite, tout ça amène à des surcoûts qui ne sont pas pris en compte apparemment par les autorités publiques qui elles disent que ce n'est pas l'accès à un logement décent qu'elles veulent favoriser mais c'est l'accès à la propriété.
AR: - Vous nous dites que finalement, les pouvoirs publics ont une politique un peu "contre nature", puisque notamment les mécanismes de déduction fiscale sur les intérêts des emprunts hypothécaires amènent, forcent en quelque sorte les gens à accéder à la propriété, alors que l'on pourrait être plus flexible avec les loyers puisqu'on oblige presque les gens à acheter une maison parfois trop grosse par rapport à ce dont ils auraient réellement besoin?
RG: - Absolument et on leur laisse croire que c'est à la fois un achat de plaisir et il est clair que vous n'avez pas cette même possibilité quand vous louez (notamment si vous voulez y faire des transformations comme abattre les murs par exemple) mais cela a un prix et si ce prix, pour vous, c'est de payer parfois jusqu'à 20% par rapport à une bonne opération financière, c'est votre droit d'autant plus si pensez que vous pourrez le payer. Le deuxième élément c'est de dire: et en plus j'ai fait un bon placement. Et là, il faut être plus circonspect quand on voit ce qu'il se passe aujourd'hui. Regardez quand même ce qui s’est passé chez nos voisins des Pays-Bas, eux aussi étaient convaincus que leur immobilier était sain même s'il y avait une légère surévaluation comme le Hollandais est quelqu'un de relativement riche, la classe moyenne avait les moyens de le faire, et ils allaient même jusqu'à acheter dans nos régions, des fermettes où la personne qui vendait ne comprenait toujours pas comment le prix qu'elle obtenait était si élevé. Aujourd'hui regardez ce qu'il se passe: en termes de récession ça a provoqué une catastrophe, parce que les Hollandais étaient fortement endettés, sur leur immobilier. Clairement, il faut donc être attentif à ne pas toujours croire que chez le voisin c'est pire et qu'il a mal géré la manière d'organiser la suite. Non, d'une manière générale, il y a une volonté politique, qui n'est pas propre à la Belgique, d'inciter plus à l'achat qu'à la location.
AR: - Donc, ce qu'il s'est passé aux Pays-Bas, je vais donner quelques chiffres: moins 20% sur le marché de l'immobilier ici sur les trois, quatre dernières années, avec des répercussions très lourdes aussi pour le secteur de la construction, moins 7 ou 8%, cela va coûter peut-être un ou deux points de croissance aux Pays-Bas, donc c'est assez lourd comme conséquence, donc ce qu'il s'est passé aux Pays-Bas, pourrait, dans une certaine mesure, se passer en Belgique?
RG: - Je pense que, d'abord, le marché est beaucoup plus sain, et deuxièmement, les Belges sont moins endettés par rapport à leur immobilier, et ont été moins poussés, parce que les avantages fiscaux aux Pays-Bas étaient bien plus importants encore, à faire ce genre de raisonnement. Par contre, et c'est ça qui est quand même interpellant, prenez sur deux zones géographiques différentes, l'Europe, en prenant le cas de l'Allemagne et, aux Etats-Unis, le Canada par rapport à son voisin, des Etats-Unis: là, aucun incitant n'a biaisé la relation entre l'achat et la location. C'est quand même incroyable quand on voit qu'eux ont largement les moyens, quand on voit ce qu'ils dépensent pour des voitures ou des vacances, ils ont les moyens de leur politique puisque ce sont des gens relativement riches, vous voyez que là le marché de l'immobilier résidentiel en Allemagne est encore aujourd'hui sous-évalué de l'ordre d'une dizaine de pourcents. On le voit dans les chiffres de l'OCDE. Et c'est vrai que ce n'est pas nouveau, c'est vrai depuis toujours. Et c'est également le cas au Canada. Et quelle est la logique qui est derrière? C'est qu'à partir du moment où vous (l'État) ne biaisez pas le jeu par des règles où vous favorisez l'un par rapport à l'autre, vous vous retrouvez dans un marché où vous avez toute une série de gens qui achètent pour louer à d'autres et ces gens ne regardent que le rendement puisqu'ils ne jouissent pas de la maison qu'ils détiennent puisque c'est quelqu'un d'autre qui l'occupe. Dès que les prix montent, ces gens ont tendance à dire: si je vois que par rapport au loyer, le prix monte de façon déraisonnable, j'ai intérêt à céder ma maison, puisque le but était de faire une affaire financière, et de replacer dans un autre actif. Et donc cela régule les prix par rapport à la valeur. Et même quelqu'un en Allemagne qui est riche, qui se dit qu'il va acheter une maison, grâce au fait qu'il existe des gens qui en font un placement purement financier, mais qu'il y a plus ou moins le même nombre des deux côtés, les prix restent à des niveaux proches de la valeur donc le marché est encore plus sain.
AR: - Le marché est donc plus sain dans des pays comme l'Allemagne ou le Canada, où il n'y a pas d'incitants fiscaux par exemple pour l'accès à la propriété. Alors justement, on sait que l'on va avoir, dans les prochaines années, un transfert de compétences vers les régions et justement cette compétence permettant les déductions fiscales sur les emprunts hypothécaires va aller dans l'escarcelle des régions. Est-ce que vous plaidez pour un changement de politique? En disant qu'il ne faut peut-être plus biaiser le jeu en accordant ces déductions fiscales?
RG: - Il faut là être sensible à deux arguments: le premier c'est de dire que quand on a promis quelque chose à quelqu'un, il faut au moins aller jusqu'au bout de la promesse, c'est-à-dire que si des gens ont fait le raisonnement en achetant avec une déduction fiscale qui était normalement assurée jusqu'au bout, je trouve que sur les crédits existants il ne faudrait pas y toucher et deuxièmement, il faut bien réfléchir à ce qu'on veut. Parce que regardez en Hollande, par le même raisonnement même si l'excès était plus fort, ils ont décidé de corriger finalement un biais naturel qui poussait vers ce genre dérives...
AR: - C'est ce qu’ils ont fait en 2008, 2009, ils ont arrêté toute une série de mécanismes fiscaux et c'est ça qui a fait plonger le marché.
RG: - Tout à fait et c'est même encore beaucoup plus récent, c'est surtout l'année dernière que ça a été marqué avec, d'ailleurs, la faillite de la quatrième banque du pays, SNS Reaal. Mais donc, si on veut toucher à ce type de biais, qui pousse à la surévaluation d'une manière ou d'une autre, il faut être très sensible à ne pas le faire dans une période où justement l'économie est déjà relativement faible. Pourquoi? Parce que vous risquez à ce moment-là, de provoquer vous-mêmes la crise immobilière, la correction immobilière, mais, comme vous le savez, imaginons que les prix soient surévalués d'une vingtaine de pourcents, s'ils ont pu se balader jusqu'à + 20%, ce n'est pas venu du jour au lendemain mais cette surévaluation perdure déjà depuis un certain temps. Donc ça veut dire que le prix peut être au-dessus de la valeur pendant un, deux, cinq même dix ans à la limite, mais vous pouvez, quand vous créez une crise, avoir exactement la même chose dans l'autre sens, c'est-à-dire que les prix ne corrigent pas de 20 mais de 40 voire de 50% et comptons bien en-deçà parce qu'évidemment vous avez un goulot d'étranglement sur l'offre, chaque bien étant unique, chaque personne dans ces moments-là est un peu paniquée et pousse les prix vers le bas. Donc, je trouve qu'il serait dangereux de provoquer, alors que le marché est sain sur le volet consommation, ce genre d'événement dans une période où l'économie ralentit déjà parce qu'il y a un élément bien plus important que cela que je voudrais souligner, c'est que l'immobilier résidentiel est un marché très particulier. Cela dope ou ça annihile le moral de votre consommateur. Il voit le prix de sa maison augmenter alors qu'il la consomme au quotidien et qu'il n'a pas du tout idée de la vendre, cela lui donne des aspirations de consommation plus fortes. il voit le prix de sa maison baisser alors qu'il l'occupe toujours, il ne va quand même pas la vendre, il est freiné et c'est ce qu’on appelle l'effet richesse inversée qui a touché de façon dramatique les Etats-Unis, et encore aujourd'hui ils essaient de relever le marché, et ce sera encore plus vrai, vous le verrez en Hollande et en Espagne.
AR: - Et donc le prix de l'immobilier a un impact très fort sur le moral des consommateurs. Maintenant, je voudrais l'expert en finances publiques qui parle. Est-ce que le fait de poursuivre ce rythme de déductions fiscales sera encore faisable demain avec une crise qui continue toujours pour le moment?
RG: - Il y a deux éléments. Qu'on corrige ou qu'on rende plus comparable l'avantage fiscal qu'on donnerait aux locataires par rapport aux propriétaires, de façon à éviter de biaiser le jeu...
AR: - Il faudrait le faire? Vous nous dites que si l'on fait un mécanisme d'aide publique, faisons-le aussi pour les locataires?
RG: - Exactement! Et il faudrait surtout intervenir le moins possible pour finalement pousser encore la bulle parce qu'il y a des gens qui disent qu'aujourd'hui, sur le plan de la consommation, sur le plan de l'état financier du Belge, ce n'est pas dramatique et je relaie cette idée, le danger, c'est que quand je vois en Espagne, en Autriche dans les pays où je vais dans les pays pour ce problème d'immobilier, même à Dubaï, la bulle n'est pas montée à 50% du jour au lendemain, elle est aussi passée par un cap à 20%, le tout est de savoir, quand vous avez plus de 20%, qu'est-ce que vous tentez de faire?
AR: - Et donc vous plaidez pour ça mais j'en reviens à ma question, est-ce que c'est payable à long terme le même système qu'aujourd'hui ou bien est-ce que de toute façon, les finances vont imposer une réforme de ces questions de déduction fiscale?
RG: - Je pense en tous les cas que la régionalisation qui pousserait à dire: ce n'est pas de ma faute, c'est le fédéral qui a poussé la surévaluation et on entend l'OCDE, la banque centrale européenne, ou la banque nationale nous dire que c'est surévalué, pour faire des économies sur le budget wallon, on va les sucrer et on verra bien ce qui se passe, pour moi, c'est une très mauvaise idée! Par contre, dès que la croissance reviendra et dès qu'on aura des possibilités de voir que le marché, non pas le marché immobilier mais le marché de façon générale est plus sain, ce sera une bonne idée d'intervenir.
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_roland-gillet-est-l-invite-de-matin-premiere?id=8072635&eid=5017893
Écrit par : L'enfoiré | 23/08/2013
"Immobilier crac boum hue"
Une sourde angoisse obsidionale gagne le cœur des grandes cités archi-prospères du monde occidental car, tout autour, à la périphérie, l'espace s'est soudain peuplé d'une nuée de nouveaux arrivés, pauvres hères, rednecks, desdichados, nécessiteux et miséreux échappés de tous horizons, qui apparaissent au gentil petit animal domestiqué et si bien soigné, au joli petit oiseau en cage, mais encore bien protégé, comme une menaçante armées de raccoons, de criquets, de taons, de loups assoiffés, d'ânes décharnés. Le bon La Fontaine, qui nous inspire cette image, se serait fendu de bien d'autres fables sur le sujet eût-il vécu à nos côtés. Ses châteaux en Espagne nous ont déjà servi de référence. Selon que vous serez riches et puissant est toujours un excellent guide-line pour comprendre notre temps. Jean François Buet lui-même, président de la très réputée FNAIM en France, n'hésite pas lui aussi à convoquer au secours de ses thèses un rien alarmistes la sagesse des anciens : « Vulnerant omnes, ultima necat » écrit-il. "Immobilier : cessez de tirer sur les propriétaires !" titre-t-il encore. Ces appels au secours sont d'autant plus justifiés que le Roi Lion, qui bon an mal an faisait régner l’ordre auparavant, a depuis belle lurette fait défection et trahi sans vergogne ses sujets. Tout se conjugue en ce moment pour que ça aille bien mal dans l'immobilier des grandes villes occidentales..... (suite)
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/immobilier-crac-boum-hue-139996
Écrit par : L'enfoiré | 26/08/2013
Les maisons les plus chères à Ixelles, les moins chères à Quaregnon
Pour l'achat d'une maison à bon prix, mieux vaut se tourner vers la Wallonie.
Une maison d'habitation ordinaire dans la commune bruxelloise d'Ixelles coûtait au premier semestre 2013 environ 561.731 euros. La commune est ainsi celle où l'achat d'une maison coûte le plus cher en Belgique, selon les chiffres du SPF Économie publiés jeudi. A l'opposé, les maisons les moins chères du pays se trouvent à Quaregnon, dans le Hainaut, avec un prix de vente moyen de 86.974 euros. Les communes bruxelloises d'Ixelles, Woluwe-Saint-Pierre, Woluwe-Saint-Lambert, Uccle et Etterbeek constituent le top cinq des communes belges où les maisons coûtent le plus cher.
Pour l'achat d'une maison à bon prix, mieux vaut se tourner vers la Wallonie, qui abrite les 20 communes où l'immobilier reste le moins cher. Les maisons meilleur marché au premier semestre de l'année appartiennent en effet aux communes wallonnes de Quaregnon, Colfontaine et Viroinval.
Du côté de la Flandre, les maisons d'habitation les moins chères durant les six premiers mois de l'année ont été répertoriées dans la commune de Messines, en Flandre occidentale, où une maison coûtait en moyenne 118.417 euros. Les communes de Geetbets (Brabant flamand) et Menin (Flandre occidentale) rejoignent Messines au classement des communes flamandes où les habitations sont les moins chères. Le pendant bruxellois de ces communes est Molenbeek-Saint-Jean, avec un prix de vente moyen de 247.212 euros.
http://www.lalibre.be/actu/belgique/les-maisons-les-plus-cheres-a-ixelles-les-moins-cheres-a-quaregnon-5215fe8335706c46e235b646
Écrit par : L'enfoiré | 29/08/2013
Immobilier, le dernier Eldorado, la dernière frontière
Français ! Françaises ! Vous êtes immensément riches ! Et comme disait Guizot : "continuez à vous enrichir ! Que d'or ! Que d'or disait un autre Maréchal d'Empire, resté célèbre dans notre histoire pour la finesse de ses observations. A l’instant même, la Russie avertit que les suites d’une attaque de l’ « Occident » sur la Syrie seront catastrophiques. Quel rapport ? Justement ! Ce qui se passe en ce moment corrobore en partie et bien malheureusement mes analyses sur l’immobilier. L’immobilier en Syrie, comme au Liban, comme tout autour, n’en finit pas de s’écrouler, au sens propre comme au sens figuré..... (suite)
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/immobilier-le-dernier-eldorado-la-140228
Écrit par : L'enfoiré | 30/08/2013
Immobilier, croissance et extravagance
Comment gagner des millions sans travailler, en s’amusant. Nous allons vous l’expliquer, mais auparavant, une importante information qui en dit long sur l’état d’esprit enjoué de la profession.
Il est de publique notoriété que la U.S.A n'en est pas à une excentricité, voire une indécence près. Les employés d'une agence immobilière new-yorkaise se sont vu proposer, par leur patron, de se faire tatouer le logo de leur organisation sur la peau ! Moyennant augmentation de rémunération s’entend, de l'ordre de 12 % par an. Sans autre exigence que le caractère indélébile de l'inscription, sans obligation d’augmentation du nombre de transactions. Débile direz-vous ? Nenni, nenni ! Effet de pub garanti et quasiment gratuit. L'info a fait plusieurs tours de Web en quelques instants.
Le patron et son personnel son contents. On imagine aisément que les clients le sont tout autant. C'est ce qui s'appelle avoir l'immo dans la peau. Je suis sûre que vous aimeriez visiter plus-avant.
L'immobilier est une économie casino. Faites vos jeux. Il y a gros à gagner.... (suite)
http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/parodie/article/immobilier-croissance-et-139616
Écrit par : L'enfoiré | 30/08/2013
Le buzz à Paris:
Sur leboncoin.fr Trop de candidats pour la location d'un studio à Paris? Jusqu'à 40 email ou demande de visites par heure.
Un droit de visite de 5 euros, à payer par PayPal, est demandé par un propriétaire qui dit avoir trop de fantaisistes. Un commentaire était : "1 euro pour visiter mes chiottes".... :-)
Écrit par : L'enfoiré | 04/09/2013
953 millions d'euros pour développer un plan alliance-habitats de logements à Bruxelles
6720 nouveaux logements pour 651 millions d'euros dont 3000 destinés au marché locatif social, 1000 aux logements moyens, 2720 seront vendus pour 2018.
300 millions d'euros consacrés à la rénovation des logements existants.
Une allocations "loyers" de 2 millions d'euros y sera consacré vu les listes d'attentes de logements sociaux qui s'étalent sur plusieurs années
http://www.rtbf.be/video/detail_jt-19h30?id=1855049#
Écrit par : L'enfoiré | 22/09/2013
Et on en reparle ce matin avec d'autres accents
BH : - Le gouvernement bruxellois qui va consacrer près d’un milliard d’euros dans les prochains mois, dit-il, à un plan d’alliance habitat dans la capitale, 6000 nouveaux logements sont prévus, 100.000 arbres aussi vont bientôt être plantés dans la capitale, un stade national est prévu sur le parking C, on en a déjà parlé, c’est un sprint, véritablement, de dernière minute engagé par le gouvernement bruxellois, vous y croyez ?
VDW : - Moi j’ai une petite larme pour Charles Picqué parce que je trouve quand même que c’est vraiment dire qu’il n’a rien fait pendant quatre ou cinq ans et puis maintenant on va une fois à Ostende, et puis une fois à Liège, et puis chaque fois on se met dans un escalier avec une photo, un grand sourire et on va tout révolutionner en quelques mois, il ne reste que quelques mois avant les élections donc ce n’est vraiment pas sérieux.
BH : Vous-même dénonciez un gouvernement bruxellois de Charles Picqué à l’époque qui était un peu dans une torpeur, donc ici vous pourriez être heureux finalement que le gouvernement bruxellois semble travailler beaucoup plus…
VDW : - On passe de la torpeur au rêve, c’est toujours plus sympathique mais ce n’est comme ça qu’on va changer la vie des Bruxellois. À partir du moment où l’on sait que depuis 10 ans le gouvernement olivier a créé à peu près 300 logements par an…
BH : - Cela, c’est votre calcul ?
VDW : - Ah non ! C’est irréfutable ! Il y avait un plan Simonet de 5000 logements sur 5 ans, en 10 ans on en a sorti de terre à peu près 3000, ils ne sont pas encore occupés, donc ça fait 300 par an et puis maintenant d’un coup de baguette magique, ils vont en créer 1200 par an, on ne sait pas comment dans le public, c’est évidemment impossible, 10 ans montrent qu’ils n’ont pas su le faire et puis on ajoute que le privé va en faire 4800 par an mais déjà c’est une double supercherie, le gouvernement n’a absolument rien à dire comme moyen d’action par rapport au privé, premièrement, et deuxièmement, le privé, actuellement à Bruxelles, construit des logements inaccessibles pour des Bruxellois.
BH : - Ce que peut faire le public par exemple et c’est ce que semble dire le gouvernement bruxellois c’est que quand il y a des projets de construction de logements, c’est de réserver une part pour du logement social, ça c’est possible, c’est une décision politique.
VDW : - Oui donc ça ce sont les 50 euros de charges d’urbanisme au mètre carré mais ça veut dire que c’est comme ça qu’on va financer les 1200 logements. Leur pronostic c’est de dire que dans les projets qui vont sortir au niveau du privé, pompons de l’argent du privé pour financer les 1200 logements publics. Cela ne résout pas encore la crise du logement puisque je rappelle qu’aujourd’hui, le privé qui construit du logement, c’est 3500, 4000 euros le mètre carré, au plus bas, aucun Bruxellois moyen ne peut s’acheter ça et certainement pas ceux qui vont être issus du boom démographique dans les communes qu’on connait. Donc ce n’est pas sérieux de dire qu’on va résoudre ce problème-là et j’ajoute qu’il y a une autre difficulté : il ne faut quand même pas imaginer qu’on va continuer à augmenter la hauteur des tours, transforme des bureaux en logements, transformer les friches industrielles en logements, il y a une limite d’absorption du nombre de la population sur un territoire donné.
BH : - La réponse du gouvernement bruxellois qui est de tenter de créer du logement pour répondre au boom démographique de la capitale, vous dites qu’il faut aussi répondre au boom démographique en soi, il faut arrêter d’accueillir toujours de nouveaux habitants à Bruxelles ? Il faut parler de la crise démographique à Bruxelles en parlant du nombre d’habitants d’abord ?
VDW : - L’étymologie du mot " politique " c’est " gérer la ville ", c’est " prendre des décisions " et prendre des décisions ce n’est pas seulement courir derrière le train qui court, c’est se dire : est-ce que c’est raisonnable de le faire, est-ce qu’il ne faut pas, comme on le fait pour les immeubles, une certaine densité d’immeubles par terrain et ici, est-ce que la qualité de la vie à Bruxelles n’est pas essentielle aussi ? Le jour où le RER fonctionne et où on est trop nombreux à Bruxelles, qu’il y a la délinquance qui s’installe, que la qualité de la vie est atteinte, Bruxelles va se désertifier sauf des personnes qui n’ont pas les moyens d’aller ailleurs.
BH : - Oui, on aura peut-être réglé le boom démographique si on veut être très cynique avec ça mais ça veut dire quoi ? Qu’il faut prendre des décisions pour qu’il y ait moins d’habitants qui viennent s’installer à Bruxelles ?
VDW : - Non, ça veut dire qu’il faut rencontrer le boom démographique, il faut des crèches en plus, des écoles, des bâtiments en plus, mais il faut savoir raison garder, il faut faire une planification d’une densité raisonnable parce que ce qui compte quand même, c’est de vivre à Bruxelles mais dans une qualité de vie suffisante aussi, avec des espaces verts, avec des jardins, avec une densité de population qui est raisonnable.
BH : - La région bruxelloise doit boucler, comme la région wallonne d’ailleurs, son budget. Est-ce qu’il faut que Bruxelles se montre plus solidaire des difficultés de la communauté française ? C’est un dossier épineux du moment.
VDW : - Non, je pense que chaque institution doit vivre selon ses propres origines et selon ses propres compétences. Je pense que la région bruxelloise doit être refinancée, on sait très bien que le gros problème, il y a eu un accord avec les 460 millions sur 5 ans, on sait que c’est au départ déjà insuffisant, pourquoi ? Parce que c’est le grand paradoxe de Bruxelles, c’est la troisième région en termes de production de richesses en Europe mais la population bruxelloise est pauvre en termes de revenus. Pourquoi ? Parce que ceux qui viennent y travailler, et on arrive au sujet qui m’agite aujourd’hui, c’est que ceux qui viennent travailler à Bruxelles viennent de l’extérieur parce qu’ils ont des diplômes et que la plupart des Bruxellois n’en ont pas.
BH : - Donc vous êtes d’accord avec Guy Vanhengel, le ministre bruxellois du budget qui dit qu’il faut qu’il n’y ait pas de transferts de Bruxelles vers la communauté française pour l’aider, notamment pour l’enseignement ?
VDW : - Je pense que ça doit s’étudier calmement et qu’il n’y a pas d’évidence selon laquelle la région doit retourner maintenant de l’argent vers la communauté française. Il me semble que la négociation budgétaire a eu lieu avec un refinancement bruxellois auquel il ne faut pas toucher.
BH : - Si le MR est au pouvoir en 2014, vous dites ce matin dans Le Soir que vous voulez gérer l’emploi et la formation…
VDW : - Mais oui parce qu’il faut quand même se rendre compte que vous avez un bébé sur quatre qui nait à Bruxelles dans une famille qui est sans emploi, que vous avez un taux de chômage record, on est à 21, 22%, que c’est beaucoup plus qu’en Wallonie, que c’est beaucoup plus que les autres capitales, que ce soit Londres, Paris ou Amsterdam, c’est le double. Et donc, ça crée un désœuvrement : quand vous n’avez pas d’emploi, vous n’avez pas de contacts sociaux, vous n’avez rien à raconter à vos amis le soir, vous n’avez pas de moyens financiers suffisants, vous ne savez pas vous loger correctement.
BH : - L’emploi, c’est aussi la priorité du PS et du CDH qui sont venus le dire sur Bruxelles d’ailleurs.
VDW : - Mais c’est magnifique, ils l’ont dit ! Mais qu’ont-ils fait depuis 10 ans ? C’est très mignon parce que depuis la création de la région, plus de 20 ans, les libéraux n’ont jamais eu le portefeuille de l’emploi, ça a toujours été les socialistes et puis le CDH. Le résultat c’est une explosion, depuis 2004, des chômeurs, on est passé de 87.000 à 111.000 et donc moi je sors aujourd’hui non pas avec des idées, non pas avec des promesses, je sors avec un plan que mon groupe, avec ses experts, a préparé mais un plan qui est concret, qui est 30 millions par an, tous les ans, ça fait 150 millions sur 5 ans et on sait très bien qu’aujourd’hui, la difficulté, je résume, c’est fondamental de le comprendre, vous avez dans les chômeurs bruxellois, 70% de personnes qui n’ont pas de diplôme d’humanités supérieures et vous avez 90% des chômeurs bruxellois qui ne parlent qu’une seule langue. C’est ça le gros problème de Bruxelles et donc il faut s’attaquer à ça.
BH : - Donc ce sont des moyens dans la formation, vous dites qu’il faut augmenter les budgets de Bruxelles formation et vous dites qu’il faut imposer l’apprentissage d’au moins une langue, le néerlandais, le français, pour les demandeurs d’emploi qui ne connaitraient pas une des deux langues, imposer ?
VDW : - Alors, premièrement, effectivement on triple les moyens mis pour la formation parce qu’il faut reconnaitre que Bruxelles formation fonctionne bien, il y a un taux d’insertion dans l’emploi après à 70% pour ceux qui ont la chance de recevoir une formation mais il n’y en a que 16.000 sur les 110.000, ça c’est insuffisant, on veut arriver à la moitié des chômeurs sur les 5 ans qui soit formée et du coup alors évidemment on va réduire le chômage de moitié. Mais on sait aussi que, que ce soit pour l’insertion dans la société, que ce soit pour obtenir un emploi, vous ne pouvez pas y arriver dans une ville ou dans une région si vous ne connaissez pas au moins une des langues et le mieux c’est d’en connaitre deux, on le voit dans les offres d’emploi. Donc effectivement, nous souhaitons qu’il y ait une obligation de présenter un test de connaissance des deux langues lorsqu’on s’inscrit à Actiris. On prévoit qu’il y ait une obligation pour Bruxelles, pour le pouvoir public, d’offrir gratuitement des formations en langues aux chômeurs mais corrélativement, droit et devoir, les chômeurs doivent suivre la formation. Nous ne disons pas que s’ils ratent l’examen il faut qu’ils en subissent des conséquences au niveau du chômage, non, nous disons qu’ils reçoivent une formation et qu’ils doivent la suivre, c’est une chance pour eux et ils doivent la saisir.
BH : - Ce plan sur l’emploi à Bruxelles, est-ce que c’est une réponse à la popularité croissante de Didier Reynders dans les sondages et on sait que vous êtes tous les deux candidats pour être ministre-président alors dès que vous proposez une idée, on peut le voir comme une réponse du berger à la bergère.
VDW : - Cela, c’est une diabolisation journalistique qu’on peut comprendre mais je peux vous jurer sur la tête de mes enfants que moi je suis dans mon travail avec le groupe, on a fait le programme, on avance bien, on fait notre boulot donc ça n’a rien à voir avec le fait que Didier soit légitimement candidat par ailleurs vu sa notoriété et son importance en Belgique…
BH : - Est-ce qu’il ne faudrait pas que les rôles soient mieux distribués au sein du MR bruxellois ?
VDW : - Non, écoutez, moi je suis le patron du groupe, je suis tête de liste à Bruxelles, je sors un programme qui est une vraie réponse à un vrai problème majeur qui concerne la vie des Bruxellois. Vous savez, les Bruxellois, finalement, que ce soit Reynders, De Wolf ou un autre qui soit ministre-président, je ne pense pas que ça les empêche de dormir, ce n’est pas ça le débat. Le débat, c’est rencontrer les vrais problèmes, proposer des solutions concrètes, réussir l’élection et puis après il faut encore trouver les partenaires. Moi je pense qu’avec les différents chefs de groupes et les autres partis qui sont à Bruxelles, personnellement je m’entends bien, je crois qu’il y a des relations de respect, et ça c’est important pour rentrer dans une majorité et puis après c’est le président qui décidera.
BH : - La NVA dit que, vous parlez d’aller au pouvoir et de rencontrer les autres chefs de groupes, la NVA dit qu’elle veut participer au pouvoir à Bruxelles en 2014, est-ce que le MR souhaite un gouvernement avec la NVA ? Est-ce que c’est souhaitable ?
VDW : - Je pense que la question ne se pose pas vraiment comme ça. J’ai répondu dans les colonnes d’un quotidien ce matin ou hier à ce sujet, je pense que ce qu’ils dénoncent, à la NVA, est pertinent (l’insécurité, l’insalubrité à Bruxelles), il y a des problèmes qu’on a dénoncé aussi, ils ont repris un peu notre texte mais moi je n’ai aucune confiance en ce parti, je le dis clairement. Quand on voit le discours que la NVA a eu lors des dernières élections par rapport à Bruxelles, pour moi c’est un parti " bruxellicide ", c’est un parti qui veut tuer Bruxelles parce que pour eux il y a un dialogue communautaire au-delà de Bruxelles, Bruxelles ne doit pas exister pour eux donc a priori, avec eux, ça me parait difficile.
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_l-invite?id=8097140&eid=5017893
Écrit par : L'enfoiré | 24/09/2013
Le marché de la vente d’appartements à la Côte belge connaît une baisse sérieuse. On a vendu cette année 12 % d’appartements de moins que l’an passé.
L’offre d’appartements est surabondante à la Côte et la demande connaît une forte baisse, ce qui a pour conséquence logique une baisse des ventes de ce type de biens, rapportent les quotidiens De Standaard et Het Nieuwsblad.
Et ce alors que le nombre total d’appartements vendus dans toute la Flandre a lui connu durant les six premiers mois de l’année une hausse de 2,12 % par rapport à la moyenne des dix dernières années.
« Plusieurs communes côtières réclament une taxe de deuxième résidence ou l’ont augmentée », explique Mathieu Verwilghen de Century 21, qui possède 25 agences immobilières à la Côte. « Cela fait hésiter les gens : est-ce que je dois encore y investir mon argent ? Et surtout, ces personnes préfèrent aujourd’hui aider leurs enfants à acheter leur première maison, car ces enfants éprouvent souvent des difficultés à obtenir un prêt auprès des banques. »
Les affiches à vendre se multiplient dès lors le long de la Côte. « Cela varie selon les communes », précise Mathieu Verwilghen. « Chez nous nous dénombrons en moyenne 4 à 8 % d’appartements à vendre en plus que l’an passé. »
Mais malgré cela, les prix de ces appartements, eux, ne diminuent pas.« En moyenne vous payez 256.000 euros pour un appartement à la mer, soit 0,2 % de plus que l’an passé », explique John Romain van Immotheker. Cela s’explique notamment par le fait que le secteur immobilier tente de maintenir l’offre la plus basse possible durant la crise.
http://www.lesoir.be/331818/article/actualite/fil-info/fil-info-economie/2013-10-03/marche-vente-d-appartements-cote-belge-s-effondre
Écrit par : L'enfoiré | 03/10/2013
La Belgique dans tous ses états.
Les Belges ont actuellement près de 3 millions de contrats de prêts hypothécaires.
Depuis 2008 et la crise, le nombre de crédits non remboursés a tendance à augmenter. Et cela s'est accéléré entre les mois de septembre 2012 et 2013. Les défauts de paiement concernent 31 513 contrats, une augmentation de 6%.
Le total des montants non-remboursés est passé à plus d'un million 100 000 euros, une hausse de 21% en un an. Avec un montant moyen par contrat défaillant de 35 787 euros.
http://www.brujitafr.fr/article-belgique-record-de-credits-non-rembourses-120700338.html
et la vidéo ...
http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_nouveau-record-de-credits-hypothecaires-impayes?id=8111805
Écrit par : L'enfoiré | 21/10/2013
On n'est pas pigeon (vidéo)
http://www.rtbf.be/video/detail_on-n-est-pas-des-pigeons?id=1864667
Écrit par : L'enfoiré | 26/10/2013
Les 5 plus grandes bulles immobilières du monde, selon Goldman Sachs
Les analystes de Goldman Sachs ont étudié les marchés immobiliers les plus dynamiques du monde pour identifier de potentielles bulles en formation. Voici les cinq pays les plus à risque:
1. Israël
Depuis le plus profond de la Grande récession, les prix de l'immobilier résidentiels ont augmenté d'environ 40% en Israël. Les jeunes sont dans l’incapacité d’acheter, compte tenu de la flambée des cours des propriétés, alimentée par les investisseurs internationaux qui ont profité de failles dans la réglementation. Le gouvernement vient d’y remédier en modifiant la réglementation en conséquence.
Cependant, la cause principale de la formation de la bulle est la promesse de la construction de 200.000 nouveaux logements alors qu’on manque d'espace pour les construire. (Photo: Tel Aviv)
2. Norvège
Ici, les prix ont augmenté d'environ 30% depuis le paroxysme de la crise. Les causes incluent l'augmentation des revenus, la croissance démographique liée à l'immigration. En outre, les normes de qualité strictes et la restriction des terrains constructibles font que l’offre demeure limitée. Compte tenu du taux d'endettement élevé de la famille norvégienne moyenne, une crise de l'immobilier pourrait être catastrophique. (Photo: Oslo)
3. Suisse
Le niveau historiquement bas des taux d'intérêts et le flux de capitaux dans le système bancaire suisse ont fait flamber les prix de l'immobilier de plus de 20% depuis le premier trimestre 2009. La dette hypothécaire atteint désormais 140% du PIB et le gouvernement tente de reprendre le contrôle de la situation, en resserrant les conditions d’accès au crédit, mais jusqu’à présent, aucune mesure n’est parvenue à faire cesser la surchauffe. Les analystes de Goldman Sachs estiment que la Suisse, de même qu’Israël et l’Allemagne, est très vulnérable à un éclatement de sa bulle immobilière et que son marché immobilier pourrait s’écrouler d’environ environ 30% au cours des prochaines années. (photo: Genève)
4. Canada
Stephen Poloz, le gouverneur de la Banque du Canada, nie l'existence d'une bulle immobilière au Canada. Toutefois, Goldman Sachs souligne que les prix de l'immobilier ont progressé de 20%, et que l'endettement des ménages représentait plus de 165% du PIB au cours du second trimestre 2013. La banque centrale elle-même a alerté des risques posés par les marchés immobiliers urbains, en particulier à Toronto. (Photo: Vancouver)
5. Allemagne
La moitié des Allemands louent leur logement, et l’on pourrait penser que cela la disqualifie pour une bulle immobilière. Pourtant,dans son bulletin mensuel du mois d’octobre, la Bundesbank a averti que les prix des appartements dans les grandes villes étaient surévalués de 20%. A Berlin, les prix ont même augmenté de 80% augmenté entre 2009 et 2012. Les observateurs ont mis en cause les faibles taux d'intérêt et la réputation de l'Allemagne en tant que bastion économiquement stable, qui ont favorisé l’afflux de capitaux étrangers. Selon Goldman Sachs, compte tenu que les prix étaient sous-évalués, on ne peut pas vraiment parler de surévaluation de l’immobilier allemand. (Photo: Düsseldorf)
L'étude montre également que la Belgique fait partie des quelques pays où, même pendant la crise, les prix de l'immobilier ont continué d'augmenter. Mais l'augmentation des cours de l’immobilier belge s’est limitée à environ 5% entre 2009 et 2013, selon Goldman Sachs, ce qui est très inférieur à la surévaluation de 56%, que The Economist avait indiquée l'année dernière.
À l'autre extrémité du spectre, on retrouve les pays ayant connu un éclatement de leur bulle immobilière, l’Irlande , la Grèce et l'Espagne, mais aussi les Pays-Bas, où les prix de l'immobilier ont chuté de plus de 20% au cours de la même période.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=les-5-plus-grandes-bulles-immobilieres-du-monde-selon-goldman-sachs&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 29/10/2013
En Belgique, tension sur les loyers en 2013.
Les loyers résidentiels ont explosés de 15% tandis que les prix de vente ont légèrement reculé.
Le prix moyen du loyer pour un appartement est devenu 740 euros.
Écrit par : L'enfoiré | 04/12/2013
"Pourquoi les villes sont en première ligne du combat pour le développement durable"
La proportion de citadins dans le monde est passée de 10% au début de la révolution industrielle à 53% aujourd'hui.
Pour 2050, on attend 67%.
Les villes deviennent intelligente. Le principe de subsidiarité et l'économie d'échelle sont devenus les points principaux.
L'Objectif Développement Durable Urbain est devenu primordial.
Écrit par : L'enfoiré | 11/12/2013
Le bonheur des uns fait le malheur des autres....
La colère monte contre les sociétés high-tech à San Francisco.
L'afflux de ces employés aux salaires souvent élevés, a entraîné une inflation rapide des prix de l'immobilier
Le bus-Google a été bloqué, le 9 décembre à 9h, dans le quartier de Mission à San Francisco.
Les calicots disaient "Stop aux expulsions", "San Francisco n'est pas à vendre".
La spéculation immobilière y va bon train.
Le loyer pour un appartement à 2 chambres s'élève à 330 $. L'achat s'élève à un million de dollars.
Tout devient plus cher qu'à New York.
La réaction des autorités, c'est d'augmenter les appartements sociaux.
Écrit par : L'enfoiré | 11/12/2013
78% des Belges possèdent une maison mais pourtant nous ne faisons pas partie du top 5 en Europe
Plus des trois quarts de tous les Belges possèdent leur maison, mais pourtant, dans ce domaine, notre pays ne fait même pas partie du top 5 en Europe. Les chiffres concernant la propriété ne sont pas faciles à trouver etles sources comme les années de référence varient d'un pays à l’autre (2002-2013). Toutefois, Wikipedia a dressé une liste qui fournit une bonne indication de la situation dans la plupart des pays européens et du reste de l'OCDE.
Ce qui est frappant, c'est que la plus grande économie européenne, l'Allemagne, a également le plus grand marché de la location. Moins d’un Allemand sur deux possède une maison. Ceci s’explique principalement pour des raisons historiques.
Après la Seconde Guerre mondiale, la plus grande partie de l'Allemagne était en ruines. 20% des maisons avaient été détruites, et 2 millions d’autres avaient été endommagées. Les gens n'avaient pas d'argent pour acheter une maison et les banques étaient très réticentes à leur accorder des prêts.
Le gouvernement allemand a mis en place un programme pour permettre aux gens de louer des maisons neuves pour un loyer modeste. Il a ainsi fait d’une pierre deux coups : d’un côté, il a relancé le marché de la construction, et de l’autre, il a résolu le problème de la pénurie de logements. Le projet s'est avéré être un énorme succès, et aujourd'hui encore, l'Allemand moyen se contente d’une maison en location, plutôt que de devenir propriétaire.
On peut peut-être conclure, sur la base de cet exemple, qu’une économie saine n’est pas nécessairement associée à une forte proportion de propriétaires. Par exemple, 78% des Espagnols sont propriétaires alors que près de 27% de la population active espagnole est au chômage; a contrario, seulement 5% des actifs allemands sont sans emploi.
Selon les scientifiques de l'Université de Warwick, une forte proportion de propriétaires peut même avoir un impact négatif sur l'emploi. Ils expliquent qu’une personne propriétaire de son logement n'est plus disposée à se déplacer pour trouver de nouvelles opportunités d'emploi, ce qui prive l’économie de mobilité et de dynamisme. Les chercheurs Oswald et Blanchflower ont rappelé que des pays en difficulté comme l'Espagne et la Grèce se caractérisent à la fois par un fort niveau de propriété et de chômage. L'inverse est également vrai pour des pays comme la Suisse, l'Allemagne et l'Autriche.
Enfin, il convient de noter que la Suisse est un marché locatif encore plus grand que l'Allemagne. Seuls 34% des Suisses possèdent leur maison.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=78-des-belges-possedent-une-maison-mais-pourtant-nous-ne-faisons-pas-partie-du-top-5-en-europe&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 28/01/2014
Batibouw remet la brique au centre
Ce jeudi, et jusqu’au dimanche 2 mars, le Salon de la construction et de la rénovation déploie ses fastes au Heysel. Sur fond de morosité ambiante.
Lors de la présentation du Salon Batibouw à la presse, il y a un peu plus d’un mois, les organisateurs ont insisté sur un point : ils sont (un peu) lassés de lire des informations négatives à propos du secteur de la construction car ils craignent que cela influence négativement le comportement du citoyen qui pourrait retarder, voire annuler, ses intentions de construction ou de rénovation.
Sans verser dans le négativisme, il est toutefois difficile de parler d’un secteur en pleine euphorie.
En 2013, la Confédération Construction, l’organe de référence en la matière, a enregistré quelque 2.000 faillites (d’octobre 2012 à septembre 2013) et les prévisions sont – ne tournons pas autour du pot – mauvaises. Cela représente une augmentation de 60 % depuis l’éclatement de la crise économique et financière de 2008, année pendant laquelle le nombre de faillites avait atteint le chiffre de 1.249.
Cela n’empêchera pas la Fisa, la société organisatrice de Batibouw qui attire quelque 300.000 personnes autour de la brique.
Le Belge garde celle-ci bien calée dans le ventre, mais il doit faire face aujourd’hui à un contexte tendu. L’accès au crédit est devenu plus difficile, ce qui rend nos envies de bâtir beaucoup plus problématiques.
L’immobilier neuf est à la peine et pourtant, il faudra toujours plus de logements. C’est tout profit pour la rénovation.
http://www.lesoir.be/473537/article/economie/immo/2014-02-20/batibouw-remet-brique-au-centre
Écrit par : L'enfoiré | 20/02/2014
Immobilier & immobilité (urbaine et autres...)
http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/immobilier-immobilite-urbaine-et-149319
Écrit par : L'enfoirél | 15/03/2014
Excellent ! Nous sommes occupés à rassembler une revue de presse pour de grands investisseurs étrangers : votre blog en fera partie si vous n'y voyez pas d'inconvénient ..
A suivre
Vlad
Écrit par : Vladimir | 15/03/2014
Vladimir, Aucun inconvénient. Prévenez-moi de la suite.
Écrit par : L'enfoiré | 15/03/2014
La nouvelle recette du FMI pour augmenter les recettes des Etats et réduire les inégalités: augmenter la taxation sur l'immobilier
Au mois de janvier, un rapport du Fonds Monétaire International (FMI) avait recommandé de mettre en place une « taxation opaque » sur l’épargne pour permettre de réduire les niveaux de dettes insoutenables que l’on observe dans nos économies à un niveau gérable.
Mais dans un nouveau rapport, intitulé « Fiscal Policy and Income Inequality », le FMI préconise de cibler une nouvelle composante du patrimoine: l'immobilier. Il affirme que beaucoup d’économies développées ou émergentes pourraient s’attaquer aux inégalités de façon plus agressive en employant une taxation sur la propriété et des impôts sur le revenu progressifs.
Selon le blog financier Zero Hedge, il y a peu de chances que la recommandation qui concerne les impôts sur le revenus plus progressifs soit mise en place. En revanche, la taxation des bien immobiliers, décrite en page 40 du rapport, est bien plus inquiétante :
« Certaines taxes levées sur la richesse, en particulier sur la propriété de biens immobiliers, sont également une option pour les économies recherchant une taxation plus progressive. Les taxes sur la richesse de toutes sortes, ciblent la même base sous-jacente pour les taxes sur les revenus du capital, c'est-à-dire les actifs. Elles pourraient être ainsi considérées comme une source potentielle de taxation progressive, en particulier là où les taxes sur les revenus du capital (y compris sur les biens immobiliers) sont faibles, ou subissent l’évasion fiscale ».
« Il y a différents types de taxes sur la richesse, comme des taxes récurrentes sur la propriété ou la richesse nette, les taxes sur les transactions, l’héritage et les donations.
Sur les précédentes décennies, les revenus provenant de ces taxes n’ont pas suivi la forte augmentation de la richesse en proportion du PIB, et, en conséquence, le taux de taxation effectif a chuté d’une moyenne de près de 0,9% en 1970 à approximativement 0,5% aujourd’hui. La perspective d’augmenter les revenus additionnels à partir des différents types de taxation sur la richesse a été récemment discutée dans le rapport FMI (2013b) et le rôle qu’ils peuvent jouer pour réduire les inégalités peut être résumé comme suit :
✔ Les taxes sur la propriété sont équitables et efficaces, mais sous-utilisées dans beaucoup d’économies. Le taux de rendement moyen des taxes sur la propriété dans 65 pays (pour lesquels les données sont disponibles) dans les années 2000 était d’environ 1% du PIB, mais dans les économies développées sa moyenne n’atteint que la moitié de ce taux (Bahl and Martínez-Vázquez, 2008).
Il y a donc une marge d’amélioration considérable pour exploiter cette taxe de façon plus exhaustive, à la fois en tant que source de revenu, et en tant qu’instrument de redistribution, bien qu’une implémentation efficace demandera un investissement conséquent dans l’infrastructure administrative, en particulier dans les économies en développement » (Norregaard, 2013).
Ainsi, à l’avenir, en plus de leurs conditions de crédit, les acquéreurs d'un bien immobilier devront étudier leur capacité à payer les taxes sur le bien qu'ils convoitent avant de se décider à l'acheter, « parce qu’elles sont sur le point d’augmenter en flèche », conclut le blog américain.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=la-nouvelle-recette-du-fmi-pour-augmenter-les-recettes-des-etats-et-reduire-les-inegalits-augmenter-la-taxation-sur-limmobilier&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : Une autre Manu | 17/03/2014
Ces villes où les prix immobiliers à la vente reculent le plus sur un an
Le marché de l'immobilier de l'ancien reste actif. Pour 2013, le Crédit Foncier estime le nombre de transactions en hausse de +2,4 % par rapport à 2012, soit près de 723 000 transactions. Ce qui contraste avec le marché de l'immobilier neuf où le nombre de logements en cours de construction a chuté de 4,2 % à 332 000 logements.
La différence ? Les prix. Le coût de la construction continue d'augmenter quand le prix de l'ancien recule doucement mais sûrement. Voyez dans quelles villes de France les vendeurs ont baissé le plus leurs prétentions
http://www.linternaute.com/argent/immobilier/prix-immobiliers-a-la-vente-en-baisse/?utm_source=greenarrow&utm_medium=mail&utm_campaign=ml276_villeslespluspo
Écrit par : L'enfoiré | 21/03/2014
La nouvelle mégapole chinoise serait plus vaste que l'Uruguay et plus densément peuplée que l'Allemagne
Les planificateurs économiques chinois envisagent de rassembler la capitale de Beijing, la ville de Tianjin et des parties de la province du Hebei pour en faire un cercle économique, une énorme mégapole, qui porte pour l’instant le nom de « Jing-Jin-Ji » (formé de la contraction de (Bei)jing, (Tian)jin et Hebei, souvent désignée par le caractère « ji »). Selon les économistes, cette nouvelle mégapole apporterait une réponse à la forte congestion de la circulation, à la pression démographique et au problème du logement à Beijing, qui est confrontée à une grave pollution atmosphérique, à des pénuries d'eau et aux arrivées constantes de nouveaux migrants. Elle sera tellement immense qu’elle sera plus vaste que l'Uruguay et plus peuplée que l'Allemagne.
Le mois dernier, des officiels ont annoncé que certaines administrations de Pékin allaient être délocalisées à Baoding, une ville de taille moyenne située dans la province du Hebei. En outre, l'Europe travaille sur des plans pour améliorer la qualité de l'air dans la capitale chinoise et fournir une extension au système de transports publics pour permettre aux familles chinoises de vivre en dehors de Beijing, ce qui pourrait soulager la forte demande de logements dans la capitale.
La création de Jing-Jin-Ji, donnerait lieu à la formation de l'une des plus grandes régions de Chine. Hebei est déjà la douzième plus grande province chinoise, et l'intégration de Beijing et de Tianjin créerait une superficie d'environ 216 000 kilomètres carrés. C'est plus que la superficie totale de l'Uruguay.
La production économique combinée de Jing-Jin-Ji dépasserait l’équivalent de 970 milliards de dollars, soit 10,9% du PIB total de la Chine. La population serait supérieure à 100 millions d'habitants, c'est à dire plus que la population totale de pays tels que l'Allemagne ou le Vietnam.
Cependant, les observateurs doutent de ce projet puisse réellement apporter des améliorations pour la ville de Beijing. Ils avancent que la province de Hebei est une région pauvre spécialisée dans l’acier qui n’a pas le potentiel pour attirer des travailleurs de Pékin.
Certaines des villes de cette région, telles que Yanjia, fonctionnent déjà comme des villes-dortoirs par rapport à Beijing, où travaillent leurs habitants, ce qui implique que la création de la mégapole ne permettra pas d'atténuer les problèmes de circulation dans la capitale chinoise.
Jan Wampler, un spécialiste de l'Institut de technologie du Massachusetts (MIT), fait partie de ces sceptiques. Il a expliqué au Wall Street Journal que l’on ne pouvait indéfiniment repousser les limites de la ville en bâtissant de nouvelles rocades, toujours plus éloignées du centre. « A un moment donné, il faut que ça s’arrête », a-t-il dit.
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=la-nouvelle-megapole-chinoise-serait-plus-vaste-que-luruguay-et-plus-densement-peuple-que-lallemagne&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 15/04/2014
Quelle reprise? Les prix de l'immobilier ont chuté dans la moitié des pays de la zone euro
Si la hausse des prix de l'immobilier est un signe de reprise économique, alors on ne peut pas dire que l’économie de la zone euro est en train de repartir. Les chiffres d'Eurostat montrent bien que pour plusieurs pays de la zone, le marché de l'immobilier est toujours en crise, en particulier pour les pays de la périphérie.
Au global, la zone euro a enregistré une baisse de 1,4% sur un an des prix de l’immobilier au cours du dernier trimestre 2013. Les prix des maisons ont chuté dans la moitié des 14 pays qui ont fourni des données. Les baisses les plus importantes ont été enregistrées à Chypre et en Espagne (respectivement -9,4% et -6,3%); l’Estonie et l’Irlande, avec respectivement 15,6% et 6,3% de hausse, sont les pays qui ont enregistré les hausses de prix les plus fortes. Pour l’Allemagne, Eurostat a utilisé des données non officielles.
Source : http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=quelle-reprise-les-prix-de-limmobilier-ont-chute-dans-la-moitie-des-pays-de-la-zone-euro&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 17/04/2014
Réflexion à partir de France:
Est-ce le bon moment pour faire un arbitrage immobilier ?
Les facteurs qui influencent les prix
1 - Les taux d'intérêt
2 - La durée des prêts
3 - La démographie
4 - L'immigration et l'afflux d'acheteurs étrangers
5 - La réglementation
6 - Les autres placements
La baisse des taux d'intérêt a fait mécaniquement baisser la rentabilité des placements concurrents : livrets bancaires et fonds en euros.
Les krachs boursiers, eux, ont détourné de nombreux investisseurs de la Bourse.
Enfin, les Français sont traditionnellement très attachés à la pierre.
Il n'est donc pas surprenant que dans un contexte aussi favorable, les prix de l'immobilier aient été aussi haussiers.
7. Les prix à Paris
8. Les prix comparés au revenu des ménages qui sont liés à:
- Baisse de la durée et des montants empruntés
- Le baby-boom devient papy-boom
- Le chômage
- Le rendement locatif net après impôts, en baisse
Écrit par : L'enfoiré | 09/05/2014
Pourquoi investir dans des actions à long terme est toujours plus lucratif que l'or ou l'immobilier
Beaucoup d’analystes du marché pensent que l'indice FTSE de la Bourse de Londres battra son niveau record de 6950,60 points qu’il avait atteint le 30 décembre 1999, avant l'éclatement de la bulle Internet, d’ici la fin de cette année.
Sur le site The Conversation, Arief Daynes, professeur d’Economie et de Finance de l’Université de Portsmouth, estime que le marché boursier demeure le meilleur investissement à long terme.
Pour le démontrer, il a calculé la valeur future prévue de trois placements à long terme populaires: l’or, l'immobilier et les actions. Il prend pour hypothèse que l’on investit chaque année 2.500 livres sterling sur l’un de ces trois supports. L’investissement total au bout de 40 ans est de 100.000 euros, et la valeur attendue est la suivante, pour chaque actif (ajustée de l'inflation):
Or: £ 100,000
Immobilier: £ 240,000
Actions: £ 500,000
L'or conserve sa valeur sur le long terme, mais ne gagne pas de valeur. La même chose se vérifie pour l'immobilier, parce que le gain constaté de £ 140 000 provient en fait de revenus locatifs réinvestis. Cependant, le marché boursier est différent : sur le long terme, sa rentabilité dépasse largement celle des deux autres classes d’investissement.
Les actions sont les plus lucratives et le marché boursier est la seule façon d'investir sur le capital humain, qui s’avère être le bien le plus précieux de notre planète à long terme. « Après tout, des lingots d'or et des immeubles ne peuvent pas écrire The Dark Side of The Moon [un célèbre album du groupe Pink Floyd, ndlr], inventer l’iPhone, la télévision, les voitures, les cartes de crédit, la crème glacée, ou tout autre chose », écrit Daynes. Ils n’innovent pas, en d’autres termes. Lorsqu’une société innove, ses parts prennent de la valeur. Au bout de 40 ans, la valeur de ses actions va refléter ces quarante ans de création de valeur.
Doit-on s’inquiéter du fait que tout autour du monde, les cours des actions se rapprochent de leurs pics historiques ? En fait, ce n’est pas tout à fait vrai, tempère Daynes. Lorsque l’on réajuste ces cours de l’inflation, on constate que les cours des actions américaines et britanniques sont encore en dessous de respectivement 25% et 5% des sommets qu’ils avaient atteint au moment de la bulle Internet. Les cours ne sont pas élevés, mais ils se rapprochent seulement des niveaux qu’ils avaient atteints il y a 14 ans de cela, dit Daynes.
Pour juger de la valeur d’une action, le mieux est encore d’examiner le PER de cette action sur le long terme. Celui-ci se calcule en effectuant le rapport entre le cours (P pour price) et les gains totaux obtenus de cette action (E pour Earnings). Le ratio P / E pour les actions britanniques oscille entre 12 et 15. Le rendement du dividende (le rapport entre les dividendes payés annuellement par une firme et le cours de son action) s’est maintenu un peu en dessous de 4%. Cela signifie que nous pouvons nous attendre à des gains significatifs avec l'indice FTSE 100 au cours de la prochaine décennie. Toutefois, en bourse, 10 ans demeurent une durée relativement courte, qui est donc considérée comme spéculative.
Paradoxalement, l'incertitude du marché boursier diminue lorsque l’on rallonge l'horizon d'investissement. Alors que la probabilité que l'investissement réalisé sur le marché boursier dans les dix ans donnera un bon rendement est plutôt bonne, elle devient une certitude lorsque la durée d’investissement passe à 40 ans. (via The Conversation)
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=pourquoi-investir-dans-des-actions-a-long-terme-est-toujours-plus-lucratif-que-lor-ou-limmobilier&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 22/05/2014
Le FMI met en garde contre une nouvelle crise immobilière mondiale et il cite la Belgique
Le monde doit agir maintenant pour éviter une nouvelle crise de l'immobilier, avertit le Fonds monétaire international (FMI), qui vient de publier un rapport mercredi, le Global Housing Watch. Il indique que les prix des biens immobiliers ont augmenté dans la plupart des pays au point de devenir inabordables pour les ménages.
Selon le FMI, cette hausse continue une véritable menace pour l'économie mondiale et les gouvernements ne font pas assez d’efforts pour la contrôler.
Min Zhu, directeur général adjoint du FMI, cite quelques pays pour lesquels ce phénomène est particulièrement problématique, évoquant même une bulle immobilière :
« Pour les pays de l’OCDE, où les statistiques de long terme concernant le prix des maisons, les loyers et les revenus sont disponibles, ces ratios [ceux des prix des maisons comparés aux revenus] demeurent très au dessus de leurs moyennes historiques dans une majorité de pays. Cela est vrai par exemple pour l’Australie, la Belgique, le Canada, la Norvège et la Suède ».
Comment l’expliquer ? Les politiques monétaires ont pu déstabiliser les marchés. Les grandes banques centrales du monde ont inondé le marché avec des liquidités, dans le cadre des quantitative easings qu’elles ont menées, en particulier aux Etats-Unis, au Royaume-Uni ou au Japon. Ces politiques ont maintenu des taux d’intérêt très bas qui ont alimenté le boom immobilier.
Au Canada, par exemple, le rapport entre le prix de l'immobilier et des revenus courants dépasse de 33% sa moyenne de long terme. Le ratio qui compare les prix des maisons par rapport aux loyers s’écarte même de 87% par rapport à sa moyenne historique. Au Royaume-Uni, l’écart constaté est d'environ 27 et 33%, respectivement. En Belgique, le rapport actuel entre le prix du logement et les revenus est de 50% supérieur à sa moyenne de long terme. (Tableau 1)
Les calculs montrent que les prix de l'immobilier mondial sont aujourd'hui de 3,1% plus élevés qu'il y a un an (Tableau 2), avec des pics dans les économies émergentes comme les Philippines (10%), la Chine (9%) et le Brésil (+ 7%). De l'autre côté du spectre, on trouve les pays du Sud de l’Europe, où les prix ont chuté, comme en Grèce (-7%), en Italie (-6,6%) et en Espagne (-5%).
Le FMI travaille sur une série de mesures que les pays devront adopter pour leur permettre d’éviter la surchauffe. Les outils visent à mieux encadrer les crédits immobiliers, à imposer des ratios de capital plus élevés pour les banques qui octroient trop facilement des prêts, et des taxes supplémentaires sur les achats de biens immobiliers pour les spéculateurs étrangers.
Le marché immobilier le plus abordable du monde est celui du Japon, où le ratio entre les prix de l’immobilier et les revenus courants est 41% inférieur à sa moyenne à long terme. En Allemagne et en Estonie, où l’écart est de 10%, on peut aussi faire de bonnes affaires.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=le-fmi-met-en-garde-contre-une-nouvelle-crise-immobiliere-mondiale-et-il-cite-la-belgique&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 17/06/2014
150 euros pour une maison... Flint, la ville américaine où l'immobilier a perdu toute valeur
La ville de Flint, dans l'État américain du Michigan, a été popularisée en Europe par le réalisateur de documentaires américain Michael Moore, qui y a notamment réalisé « Roger et moi », un documentaire qui dénonce les conséquences de la restructuration de General Motors, l’un des plus gros employeurs de la ville. Depuis la fermeture des usines du constructeur automobile, qui employaient 30 000 salariés, la ville a perdu 25 000 de ses habitants, et c’est désormais une ville sinistrée. Le malaise est si grand que l'immobilier a quasiment perdu toute valeur.
Flint est peut-être même la ville où est située la maison la moins chère des Etats-Unis, écrit USA Today, qui évoque une propriété à vendre pour 188 dollars, soit l’équivalent de 150 euros. Bien entendu, à ce prix-là, il n’est pas question de se montrer trop exigeant, et le site Realtor.com qui l’a mise en vente précise bien qu’elle est à vendre en l’état. La maison a été incendiée et elle aurait besoin de quelques travaux pour la rendre vivable. Mais pour ce prix, il est possible d'acquérir une maison de trois chambres avec un terrain de plus de 500m². Et ce n’est pas une exception : le site propose d’autres maisons de Flint à vendre pour des prix qui débutent à 210 dollars.
Si la maison ne trouve pas d’acquéreur, il est possible que le gouvernement en fasse l’acquisition pour la raser et faire du terrain un jardin, par exemple. Dans les années 1960, la population de Flint avait culminé à plus de 196 000 âmes, mais au dernier recensement, l’année dernière, on n'en comptait plus que 99 000. Il n’y a plus de travail et le revenu moyen n’atteint que 27 000 dollars par an, contre 51 000 par an en moyenne aux Etats-Unis.
L'économie est si mal en point, que même le journal local, le Flint Journal, ne parait plus que trois fois par semaine. Comme d’autres villes telles que Detroit, Flint a été particulièrement touchée par le déclin de l'industrie automobile. Mais alors que des villes comme Detroit espèrent encore pouvoir se spécialiser dans d’autres secteurs, Flint ne semble pas capable de se réinventer. Les maisons à vendre bon marché risquent donc de se multiplier, mais leurs acquéreurs potentiels, beaucoup moins.
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=150-euros-pour-une-maison-flint-la-ville-americaine-ou-limmobilier-a-perdu-toute-valeur&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 12/11/2014
Question à la Une
Rénover un rêve?
Le logement, un luxe?
http://www.rtbf.be/video/detail_questions-a-la-une?id=1972193
Écrit par : L'enfoiré | 20/11/2014
Depuis cette photo
http://belgium-iphone.lesoir.be/2015/01/28/apple-store-bruxelles-une-nouvelle-video-time-lapse-de-levolution-du-chantier-du-complexe-immobilier/?_ga=1.66350062.170648839.1417337909
c'est devenu l'Apple Store Bruxelles: une nouvelle vidéo “time-lapse” de l’évolution du chantier du complexe immobilier
Le chantier du futur complexe immobilier “Le Toison d’Or” se poursuit activement dans le haut de la ville de Bruxelles. C’est à cet endroit que le premier Apple Store belge débarquera cette année.
Le promoteur immobilier Prowinko a publié ce mercredi sur sa page Facebook une nouvelle vidéo “time-lapse” où l’on peut y voir l’évolution de l’édification du complexe immobilier “Le Toison d’Or” depuis maintenant 17 mois. Le futur complexe immobilier bruxellois, qui deviendra selon le promoteur “un nouveau repère au cœur de la capitale de l’Europe”, devrait être terminé cet été. Il comprendra diverses enseignes, dont les magasins de vêtements Mark&Spencer et H&M, réparties sur 11.000 m². C’est également à cet endroit que le premier Apple Store belge ouvrira ses portes. L’ouverture de ce dernier serait programmée pour l’automne.
Situé avenue de la Toison d’Or, ce futur bâtiment comprendra également 82 appartements répartis sur 14.000m2 et une crèche pouvant accueillir 78 enfants. Quelque 326 places de parking sont également prévues. La moitié sera réservée aux habitants, les autres aux commerces.
http://belgium-iphone.lesoir.be/2015/01/28/apple-store-bruxelles-une-nouvelle-video-time-lapse-de-levolution-du-chantier-du-complexe-immobilier/?_ga=1.66350062.170648839.1417337909
Écrit par : L'enfoiré | 28/01/2015
Combien de mètres carrés d'immobilier pouvez-vous vous offrir avec 1 million de dollars (921.000 €) dans ces 20 villes les plus chères?
Le journaliste et auteur américain Robert Frank de CNBC a publié un reportage sur les prix de l'immobilier dans les grandes villes du monde en comparant pour chacune quelle surface en mètres carrés on pouvait acquérir avec une somme d’un million de dollars (environ 921 000 euros).
La liste ne correspond pas nécessairement aux 40 villes où les personnes les plus riches (qui disposent d’au moins 30 millions de dollars), les UNHWI (Ultra Net High Worth Individuals) préfèrent passer leur temps. Ainsi, Monaco arrive première sur la liste, alors qu’elle ne figure pas dans ce top 40. Genève et Los Angeles sont aussi bien classées (respectivement 6ème et 10ème), alors qu’elles ne font pas partie des 10 villes préférées des UNHWI.
Knight Frank note que la demande pour l'immobilier de luxe a encore augmenté, stimulée par la crise financière mondiale et la recherche d’investissements refuge. De même, de nombreuses personnes riches cherchent également à retirer leur argent des villes avec des taxes plus importantes ou qui leur offrent moins de transparence. Il convient de noter qu'une partie importante de la population riche envisage de changer de résidence au moins temporairement pour échapper à des impôts fonciers.
Dans l'ordre progressif en m2: Hong Kong, Londres, New York, Singapour, Genève, Sydney, Shanghai, Paris, Los Angeles, Miami, Pékin, Rome, Moscou, Istanbul, Tokio, Bombay, Sao Paulo, Dubai, Le Cap...
Source: http://www.express.be/money/?action=view&cat=wealthrepublic&item=combien-de-metres-carres-dimmobilier-pouvez-vous-vous-offrir-avec-1-million-de-dollars-921000-dans-ces-20-villes-les-plus-chres&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 10/03/2015
Ce gratte-ciel de 57 étages a été construit en seulement… 19 jours (vidéo)
Une entreprise de construction chinoise a posté une séquence vidéo sur YouTube qui montre la construction d’un gratte-ciel de 57 étages en seulement 19 jours de travaux, rapporte News.com.au.
Autrement dit, le rythme d’édification de cette tour vertigineuse a atteint la construction de trois étages par jour, cadence devenue la norme ces derniers temps en Chine. Ce gratte-ciel fait partie du projet « Mini Sky City» dans la ville de Changsha à charge de l’entreprise Broad Sustainable Building. Initialement, l’immeuble devait comprendre 97 étages mais sa taille a été réduite en raison de la proximité d’un aéroport.
Source et vidéo: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=world&item=ce-gratte-ciel-de-57-etages-a-et-construit-en-seulement-19-jours-vido&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 20/03/2015
Les 7 maisons les plus étranges et originales au monde
Notre maison est l’une des choses les plus importantes de notre vie. Certains d’entre nous vivent dans des palais, des châteaux ou encore des appartements. Cependant, à travers le monde, il est possible de découvrir des logments beaucoup moins courants.
Voici une liste dressée par Opinza des 7 maisons les plus étranges et originales de notre planète :
1. L’Héliotrope en Allemagne
L’Héliotrope est une maison cylindrique qui respecte l’environnement et qui est autosuffisante du point de vue énergétique. Dite à énergie positive, cette maison est la résidence privée de son architecte Rolf Disch. La propriété produit plus d’énergie qu’elle n’en utilise et sa rotation suit la lumière du soleil. L’énergie solaire fournit aussi la chaleur et l’électricité. L’Héliotrope est également équipé d’un système de purification des eaux usées et d’un dispositif de compostage naturel.
2. La maison transparente au Japon
Cette propriété est située à Tokyo. Il s’agit d’une maison de 279 mètres carrés inspirés des hommes qui vivaient dans des arbres. La maison en elle-même n’a pas la forme d’un arbre mais son organisation se rapporte à ce style de vie, explique son architecte Sau Fujimoto.
3. Les appartements Ramot Polin en Irlande
Ces appartements ont été créés par l’architecte Zvi Hecker. Au premier abord, on pourrait croire à une construction qui a subi les affres d’un tremblement de terre ou qui ressemble à une ruche. Ces habitations ont été construites dans les années 70 et l’immeuble compte 270 unités.
4. Le château d’eau converti en logement moderne en Belgique
A travers l’Europe, plusieurs châteaux d’eau ont été reconvertis en logements modernes. Celui-ci a été construit originellement il y a plus d’un siècle et a servi de refuge durant la Seconde Guerre mondiale. Cette tour comprend un appartement familial divisé en cinq étages.
5. La maison de pierre au Portugal
Cette demeure ressemble à un immense rocher. Toutefois, le massif est pourvu d’une porte, d’une cheminée et d’une fenêtre. Il s’agit d’un haut lieu touristique du Portugal.
6. La maison Boeing 727 aux Etats-Unis
Cette maison construite dans le Mississipi, est un ancien Boeing 727. Le sol est transparent, ce qui permet aux occupants d’observer le jeu de câbles de l’appareil.
7. Les maisons-cubes aux Pays-Bas
Imaginées par Piet Blom, chaque maison représente un arbre et ensemble, elles forment une forêt. Même les structures diagonales peuvent être habitées. Certaines maisons possèdent un jardin sur la partie supérieure.
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=world&item=voici-les-7-maisons-les-plus-etranges-et-originales-au-monde&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 08/04/2015
Caractéristiques de la ville moderne en 2025
A quoi ressemblera l’environnement urbain en 2025 ? Capital.fr a rassemblé plusieurs caractéristiques novatrices dont bénéficieront nos villes dans seulement 10 ans.
1. Des drones pour capturer les délinquants
Les drones, ces engins volants sans pilote, seront utilisés pour prévenir et arrêter la délinquance. Dirigés par les services de police des villes, les drones seront en mesure de repérer les délinquants qui viennent de commettre un délit et de les arrêter au moyen d’un Taser. Le délinquant sera ainsi immobilisé jusqu’à ce que la police arrive sur place. Les drones seront également équipé d’armes non létales incapacitantes comme les dispositifs d’harcèlement acoustique.
2. Des murs de végétaux consommables pour tous les citadins
Dans 10 ans, les édifices seront couverts de végétaux consommables que pourront manger tous les citadins. Les murs des immeubles seront également équipés de panneaux photovoltaïques, de petites éoliennes et de dispositifs de chauffage solaires ou à l’huile de colza.
3. Des immeubles réservés aux cultures
Sur le toit des immeubles, des fermes biologiques seront installées. Cependant, certains édifices seront complètement utilisés pour les cultures hydroponiques basées sur une technique horticole très ancienne à l’aide uniquement d’eau et hors-sol. Des milliers de personnes pourront donc être nourries à l’aide d’immeubles de dizaines d’étages. Ces immeubles constitueront la solution durable par excellence car grâce à eux, on évitera de transporter les marchandises et on recyclera les détritus en compost.
4. Des éoliennes dans les arbres
Des micro-éoliennes seront placées dans les arbres pour la production d’énergie électrique. Ces dispositifs permettront l’autogestion des différents quartiers d’une ville.
5. Des vélos électriques
Des vélos de location fonctionnant à l’énergie électrique vous permettront de vous déplacer à des vitesses allant jusqu’à 50km/h sans pour autant fournir trop d’efforts. Ces vélos seront disposés dans des stations en hauteur afin de de fluidifier tant la circulation des voitures que des piétons.
6. Des automobiles recyclables
Les automobiles seront électriques, numériques et conçues avec des matériaux bon marché qui peuvent être recyclés. Sur les vitres, le passager aura accès à des informations tactiles.
7. Des robots qui font la circulation
Des robots munis de systèmes de caméras se chargeront de la circulation des villes. Ces machines seront en mesure de limiter les bouchons grâce à l’analyse prédictive du trafic.
8. Des routes durables
Les rues ne seront plus recouvertes d’asphalte mais seront constituées de micro-algues. Elles seront aussi équipées de diodes qui permettent leur réchauffement durant la période hivernale. La lumière sera stockée au sein des dispositifs réfléchissants pendant le jour afin d’illuminer la rue le soir. Les voies de circulation seront connectées aux véhicules et leur fourniront des données routières. Elles permettront également le rechargement des véhicules électriques à l’aide de l’induction électromagnétique.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=8-caracteristiques-de-la-ville-moderne-en-2025&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 30/07/2015
La situation de l'immobilier en Belgique
http://www.rtbf.be/lapremiere/emissions_matin-premiere/nos-rubriques/l-acteur-en-direct/article_julien-manceaux-l-acteur-en-direct?id=9113077&programId=60
Écrit par : L'enfoiré | 20/10/2015
Prix record pour un appartement à Bruxelles: 4,4 millions d'euros
La « Cond’Or Residence », un des complexes les plus luxueux de l’avenue de la Toison d’Or, à Bruxelles, est terminé depuis la semaine dernière et la réception provisoire des travaux est prévue pour la mi-2016.
L’un des quatre appartements les plus chers de ce complexe – tarifé jusqu’à 4,4 millions d’euros – est déjà vendu. Le promoteur immobilier Optima Global Estate a commencé la construction de la Cond’Or Residence fin 2013. L’architecture du projet est l’œuvre du bureau Jaspers-Eyers & Partners.
23 des 75 appartements de grand luxe ont déjà trouvé acquéreur. Les nouveaux propriétaires sont principalement des investisseurs belges, explique Kristof Serlet, porte-parole et directeur commercial d’Optima Global Estate.
Le complexe compte 75 luxueux appartements de 1 à 3 chambres, dotés d’une surface habitable comprise entre 61 m² et 330 m². Les prix s’échelonnent de 297.000 euros à 4,4 millions d’euros, soit 12.000 euros/m². L’immeuble le plus cher du pays s’est négocié à 23.000 euros/m², le deuxième plus cher affichait un prix de 10.000 euros/m².
« Les prix des appartements de la Cond’Or Residence grimpent avec les étages », explique Kristof Serlet. « Les deux penthouses du neuvième sont les plus chers, suivis par deux appartements du huitième. Ces appartements sont vendus sans les finitions. Les acheteurs restent donc libres de les agencer à leur goût. »
Pour chaque appartement, l’acheteur peut opter pour un service digne d’un hôtel. Une sélection de meubles leur est aussi proposée, à des prix situés entre 10.000 et 70.000 euros.
Source: http://www.express.be/money/?action=view&cat=wealthrepublic&item=prix-record-pour-un-appartement-a-bruxelles-44-millions-deuros&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Des photos ont été ajoutées pour montrer le nouveau "Cond'Or résidence"
Écrit par : L'enfoiré | 04/11/2015
L’immobilier bruxellois a fait un bond (carte interactive)
L’activité immobilière à Bruxelles a bondi de 4,8% en 2015 (contre 6,4% sur l’ensemble de la Belgique) par rapport à 2014 , a indiqué la Chambre des notaires mardi. Les prix de vente des appartements ont augmenté de 2,9% tandis que le prix des maisons a quelque peu baissé, à -0,2%.
Les réformes fiscales ainsi que les taux d’intérêts hypothécaires exceptionnellement bas ont contribué au bon rythme des ventes.
Mieux informés
Le prix de vente moyen de 2015 était de 435.033 euros pour les maisons (contre 235.000 euros en moyenne pour l’entièreté du territoire) et de 255.015 euros pour les appartements. Les prix sont toutefois encore fort différents en fonction des communes, la capitale étant divisée en trois zones allant de 100.000 à plus de 300.000 euros pour un appartement deux chambres et de 200.000 à plus 500.000 euros pour une maison.
«Même si nous rencontrons encore beaucoup de problèmes urbanistiques à l’occasion de nos ventes, les propriétaires vendeurs sont à ce jour beaucoup mieux informés et plus réactifs à la législation qui s’est complexifiée avec le temps», saluent les notaires de la capitale, qui sollicitent toutefois, encore et toujours, une uniformisation de la législation ainsi qu’une amnistie sur la régularisation des biens «plus anciens» (comme c’est le cas en Flandre pour ceux datant d’avant 1962).
Enfin, la colocation est en plein essor dans la capitale puisqu’une location sur dix en est une. «A terme, un nouveau marché va s’ouvrir et aura un impact sur l’évolution du prix de l’immeuble de rapport», estiment encore les notaires.
http://www.lesoir.be/1123558/article/economie/2016-02-16/l-immobilier-bruxellois-fait-un-bond-carte-interactive
Écrit par : L'enfoiré | 16/02/2016
Toujours stable mais de plus en plus inaccessible
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/01/01/914995420.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 11/04/2017
23 choses que vous comprendrez seulement si vous êtes en train de rénover votre maison (ou votre appartement)
Ça y est, enfin! Vous êtes enfin propriétaire d’un petit bijou! Enfin, d’un futur petit bijou. Car vous avez décidé d’investir dans un bien à retaper, et vous avez bien raison. Vous allez pouvoir en faire ce que vous voulez, et tout ça à la sueur de votre front. À vous les week-ends boulot dans la maison. Oui, si vous avez choisi de rénover votre maison ou votre appartement, voilà 23 choses que vous comprendrez.
1. D’abord: vous êtes TROP excité(e) d’avoir enfin votre maison, VOTRE maison
2. Dès que vous avez eu les clés, vous vous êtes empressé(e) d’aller (re)voir votre chez-vous, pour faire plein de projets
3. Vous adorez l’idée d’aménager ça vraiment à votre sauce…
4. … Et en même temps, ça vous fait quand même un peu peur
5. Vous avez sans doute dû passer (ou vous passez) par une phase de: nettoyage et déblaiement
6. Les types du parc à conteneur vous connaissent maintenant, ils vous appellent presque par votre prénom
7. Entre-temps, vous avez dévalisé le magasin de bricolage le plus proche: pelles, brouettes, gants, marteau piqueur et tutti quanti
8. Vous vous mettez à demander des outils au nom improbable pour votre anniversaire ou pour Noël
9. Parce que la prochaine étape: tout casser…
10. … Et s’habituer aux cheveux gris tout rêches
11. Plus, si ce n’était pas déjà fait, dédier une partie de vos vêtements aux travaux
12. Maintenant, la phrase: “ce week-end on bosse dans la maison”, vous connaissez
13. Puis vous avez aussi tout le travail avec l’architecte, pas une mince affaire non plus…
14. … Même chose pour rassembler tous les corps de métier
15. Il y a toujours l’ami d’un ami qui viendra pour faire votre électricité
16. Mais ce que vous n’aviez pas imaginé, c’était l’enfer de la paperasse
17. Et du temps que demande l’obtention d’un maudit permis de bâtir
18. “Quoi? Pourquoi je ne peux pas mettre mon Velux là?”
19. Il y a de fortes chances pour que le délai que vous aviez prévu soit un peu prolongé…
20. Et parfois, il y a des coups durs… quand vous découvrez une mauvaise surprise par exemple…
21. Mais ça repart quand vous travaillez et que des amis ou de la famille viennent vous aider!
22. Puis si vraiment vous perdez de la motivation, vous pensez toujours au petit nid que vous êtes en train de créer…
23. Et dont vous serez tellement fier(e), parce que vous y aurez été avec votre sueur et votre coeur!
https://fr.express.live/2017/10/19/23-choses-comprendrez-etes-train-de-renover-maison-appartement/
Écrit par : L'enfoiré | 20/10/2017
Le boom mondial de l'immobilier touche à sa fin
Après une hausse quasi ininterrompue pendant des années dans les capitales mondiales, les prix de l'immobilier commencent à baisser. Même dans les endroits les plus connus pour leur parc immobilier, de Londres à Sydney et de Pékin à New York, des baisses de prix sont constatées, indique un rapport du Fonds Monétaire International (FMI).
Selon des experts, ce phénomène doit être attribué aux modifications des taxes destinées à amortir la demande et à des conditions d'octroi de prêt plus strictes. En outre, il faut remarquer que les différents marchés peuvent s'influencer.
"Étant donné que la classe de la population la plus fortunée a acquis des biens immobiliers dans le monde entier, une diminution de l'activité immobilière dans un pays déterminé peut être une menace pour d'autres endroits", explique l'agence de presse Bloomberg.
Déséquilibre
À Londres, les tarifs ont commencé à baisser à cause des craintes liées aux conséquences du Brexit, du ralentissement de l'économie et de la hausse des prix. "Les volumes de vente sont en baisse et davantage de propriétés sont proposées à la vente à mesure que le sentiment évolue”, expliquent les experts de l'immobilier.
"Depuis le pic de 2014, les propriétés situées dans les meilleurs quartiers de Londres ont chuté de près de 18%. Certains logements ont perdu jusqu'à un tiers de leur valeur. Parallèlement, les promoteurs ont commencé à construire un nombre record d'appartements coûteux, ce qui a créé une surabondance de penthouses de plusieurs millions de livres dans un ville qui souffre d'une pénurie chronique de logements abordables.”
À Pékin également, les prix des logements sont cette année en baisse. "Le gouvernement a pris ces mesures pour contrer les prix exagérément élevés de l'immobilier", explique Bloomberg. "Les ventes sont donc gelées alors que les prix ont fortement baissé."
"Sur le marché national de l'immobilier, les autorités chinoises ont pris plus de 30 mesures restrictives. Par conséquent, les ventes sont tombées à leur plus bas niveau historique. Certains logements neufs sont proposés à des prix inférieurs à ceux d'immeubles existants."
"Il y a d'autres obstacles à venir - la ville veut augmenter l'offre de logements locatifs, de logements abordables et de propriétés subventionnées par le gouvernement, incitant certains acheteurs potentiels à reporter leurs achats."
Normes de crédit
Dans la métropole australienne Sydney, les prix des locations chutent également. Cela est dû à une combinaison de restrictions de crédit, de questions sur la capacité de payer et au fait que l'immobilier n'est plus vu comme un investissement quasi obligatoire.
"Comme il a été clair que les emprunteurs relâchaient la sévérité des normes relatives aux prêts afin d'obtenir des parts de marché, le gouvernement australien a décidé de se montrer plus strict vis-à-vis des dossiers à risque et d'exiger des banques une gestion plus rigoureuse", ajoute Bloomberg.
"Les candidats-acheteurs ont donc eu plus de difficultés à obtenir un prêt. En outre, à Sydney, une des places immobilières les plus chères, les contraintes d’accessibilité financière pèsent également.
À Manhattan, le quartier le plus cher de New York, le prix des immeubles baisse depuis 3 trimestres. Par conséquent, les candidats-acheteurs ont plus de liberté de choix et peuvent être plus difficilement poussés vers une transaction.
"La crainte grandit que dans ce domaine les prix ne soient montés trop vite et trop fort", souligne Bloomberg. "À la fin du deuxième trimestre de cette année, il y avait à Manhattan près de 7.000 appartements sur le marché, 11% de plus que l'année précédente. Seuls 2.900 biens se sont vendus, soit une chute de 17% en un an."
"De plus, il faut constater que de nouveaux appartements de luxe sont proposés sur le marché. Cette année, environ 4.600 nouveaux appartements seraient mis en vente à Manhattan."
Le prix moyen de vente d'un logement dans cette zone a baissé de 7,5% pendant le deuxième trimestre de cette année pour atteindre 1,1 million de dollars (708.000 euros).
https://fr.express.live/2018/08/06/le-boom-mondial-de-limmobilier-touche-sa-fin
Écrit par : L'enfoiré | 07/08/2018
Nouveau baromètre de l'immobilier
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/01/1747129152.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 24/07/2019
Nouveau baromètre
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/00/2508451907.mp3
Écrit par : L'enfoiré | 29/02/2020
La maison de demain
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/00/2704817271.mp3
Écrit par : Allusion | 03/05/2021
Les prix dans l'immobilier sont en réelles hausses
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/02/3462165633.mp3
Écrit par : Allusion | 04/05/2021
Les prix dans l'immobilier sont en réelles hausses
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/02/3462165633.mp3
Écrit par : Allusion | 04/05/2021
La capitale belge pointe désormais à la 39e place parmi les lis villes les plus chères..
La Suisse semble particulièrement chère alors que quatre villes de ce pays (Zurich, Genève, Bâle et Berne) se situent dans le top 5. Tel Aviv, New York, Singapour, Tokyo et Pékin complètent le top 10 de ce classement des 227 villes du monde les plus chères pour les expatriés.
Pour Mercer, l’augmentation du coût de la vie dans la capitale européenne pour les expatriés nécessite un ajustement de l’indexation de leur rémunération, au risque de pénaliser leur pouvoir d’achat. Les travailleurs étrangers reçoivent généralement une allocation pour les frais de subsistance dans le pays où ils s’expatrient, explique le cabinet de conseil.
Le télétravail change tout
Mercer met en outre en exergue que l’essor du télétravail et du travail flexible a conduit « de nombreux travailleurs à reconsidérer leurs priorités, l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée et le choix de leur lieu de résidence. Les expatriés sont plus susceptibles de reconsidérer s’il est encore intéressant de travailler à Bruxelles dans ces circonstances ».
Le coût de la vie à Bruxelles pourrait aussi réduire son attractivité et « influence également la décision des organisations de s’implanter ou non, ou de se développer, dans un lieu donné », prévient Mercer. « À long terme, cette augmentation des coûts pourrait inciter une entreprise à retirer ses employés internationaux de Bruxelles et à les relocaliser dans des villes moins coûteuses. »
La ville européenne la plus chère pour les expatriés est cependant Copenhague, au Danemark (11e place). Londres suit de près (15e) tandis que Vienne se situe à la 21e position et Amsterdam à la 25e.
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/voici-la-ville-la-plus-ch%C3%A8re-pour-les-expatri%C3%A9s-bruxelles-gagne-16-places/ar-AAYYXoR?ocid=msedgdhp&pc=W011&cvid=c26c1285527c446eac900655c9d27aec
Écrit par : ALLUION | 29/06/2022