15/07/2011
Schaerbeek, une des communes sans facilités
En ces temps de politique troublée en Belgique, Bruxelles reste souvent le point central de beaucoup de conflits. Pour utiliser un mot à la mode : c'est un paradigme. On y parle très souvent des six communes à facilités, qui se trouvent, dans le sud, à la frontière de la région de Bruxelles Capitale et qui revendiquent un statut spécial. Les autres communes sont assimilées comme bilingues et n'ont pas à revendiquer de telles facilités. De Bruxelles, j'avais déjà amené le surréalisme jusquà sa forme hyperréaliste. Je me devais de pousser plus à fond par l'intermédiaire d'une de ses communes: Schaerbeek.
Bruxelles, une capitale en "poupée russe".
Capitale de la Flandre, déclarée, ainsi, unilatéralement par la Flandre. Enclavée dans le territoire flamand, alors que Bruxelles Capitale est une région à plus de 90% francophone. (Certains ont d'ailleurs peur d'un nouveau recensement).
Capitale du pays "Belgique".
Bruxelles, elle-même, capitale de l'Europe.
...
Préambule
Multi-culturelle, multi-ethnique, considérée souvent comme un laboratoire par les observateurs étrangers, Bruxelles est la mal aimée, la mal comprise, l'adulée par le monde économique en tant que moelle épinière du pays et deuxième ville dans le monde, après Washington, pour détenir le plus de lobbies dans les domaines les plus divers...
Que n'a-t-on pas encore dit ces derniers temps sur cette ville? Cela pourrait être un rêve fou pour un ethnologue en quête d'exotisme humain avec sa population rassemblée dans un espace relativement réduit de 161 km2.
En principe, Bruxelles est bilingue, français et néerlandais, mais, en plus, elle se fraie avec une bonne vingtaines de langues qui s'y côtoient dans les rues et qu'il faut assimiler dans ses rudiments pour "garder l'église au milieu du village", suivant l'expression consacrée.
En ces temps troublés de la politique du pays, de Bruxelles-Capitale, on entend souvent parler des six communes à facilités comme d'un enjeu maximal, il faut se rappeler qu'il en a 19 autres communes que comprend la région et qui n'ont pas de facilités, qui doivent trouver leur chemin dans un dédale de communautés avec un potentiel financier manquant de forces car il ne prend jamais forme sous forme de taxe, là, où le potentiel existe. La minorité flamande impose, à Bruxelles, la connaissance de la langue néerlandaise et souvent, anglaise, dans toutes les entreprises publiques et des communes... Si vous connaissez une langue "exotique", c'est un plus.
Faudra payer pour ce droit à l'imposition et pas marcher en terrain conquis, car on a les petons fragiles à Bruxelles. Si ce n'était d'ailleurs que ce seul problème... Les problèmes, on les impose au forceps dans un territoire que l'on impose à des dimensions incongrues...
De l'air...on étouffe? Un peu de promiscuité, ça va, mais faudrait pas trop pousser.
Dans la région de Bruxelles-Capitale, la commune de Bruxelles-ville est la plus grande et la plus connue par les touristes. Schaerbeek prend la 2ème place en superficie et, aussi, au niveau de sa concentration de population. Elle est la septième commune de Belgique, tout en étant divisée en 16 quartiers très spécifiques, très distincts.
Depuis fin 2010, cette commune compte 126.763 habitants pour une superficie de 8,14 km², ce qui fait 15.573 habitants au km2.
...
Un âne comme symbole de la Commune.
Pourquoi?
Ce site explique l'histoire, à la base, une polémique: "
En 1163, Godefroid 1er, Duc de Brabant, autorisa les meuniers de Schaerbeek à pénétrer dans la ville de Bruxelles avec des ânes chargés de farine mais aussi de fruits et de légumes. Ils suivaient l'Ezelweg (le Chemin des ânes) actuellement, rue Josaphat. Plus tard, au 18ème siècle, l'âne était surtout utilisé pour le transport des cerises nécessaires à l'élaboration de la kriek (boisson alcoolisée typiquement belge). En 1786, Schaerbeek fut surnommée "la cité des ânes". Elle dénombrait, alors, 389 hommes et 982 ânes. Jusqu'en 1830, on les célébrait dans une kermesse des ânes. Cité rurale jusqu'au 18ème siècle, Schaerbeek a été bouleversé par la construction du chemin de fer. La masquotteest le Pogge, diminutif de Poechenelle, de "petit homme". Pogge, de son vri nom Perre De Cruyver, était un modeste travailleur qui aimait la divine bouteille en disant "Alles is just". Du coup, en septembre, une kermesse a lieu sur la place Pogge. Le tir national, sur le plateau de Linthout, répondait à l'envie de l'exercice de tir. Il a disparut en 1963 pour laisser la place à la RTBF-BRT.
Aujourd'hui, Schaerbeek est composée de nombreux quartiers souvent très populaires et cosmopolites.
Quelques sites remarquables comme l'hôtel communal construit en 1887 par Jules-Jacques Van Ysendijck, l'église royale Sainte-Marie, les Halles, la Maison des Arts, ainsi que de nombreuses maisons de style art nouveau et art déco comme la Maison Autrique et le parc Josaphat.
Jacques Brel est né dans l'avenue du Diamant, à Schaerbeek où est installé un notaire aujourd'hui. Il a occupé pendant trois ans une grande villa sur l'avenue Lambermont près de la place Meiser.
Autre célébrité, Paul Deschanel qui est devenu président de la République française au .
Deux gares se retrouvent sur son territoire, celle du nord et celle de Schaerbeek, elle-même.
Politiquement, l'histoire de la commune se rappelle du Bourgmestre FDF Roger Nols, à l'initiative de la mise sur pied du Conseil communal consultatif des immigrés en 1973, évolua vers des positions de plus en plus xénophobes. Dans les années 1980, ce Bourgmestre arriva à interdire les enseignes de magasin en d'autres langues que le français ou le néerlandais, à interdire les rassemblements vespéraux de plus de trois personnes sur la voie publique, à interdire les cours de religion musulmane dans les écoles communales, à bloquer l'inscription d'étrangers auprès de l'administration communale. L'afflux des populations immigrée n'était pourtant qu'en progression et il faut pouvoir assumer et au besoin étendre les potentiels.
Bernard Clerfayt (MR-FDF) revêtit l'écharpe maïorale pour la mandature 2001-2006. La vice-première ministre socialiste Laurette Onkelinx annonçait, alors, son débarquement dans la cité des Ânes. La campagne électorale schaerbeekoise devenait, du coup, un enjeu national. Le 20 mars 2008, Bernard Clerfayt quittait, forcé, son poste de Bourgmestre pour devenir Secrétaire d'État au Gouvernement fédéral belge. La loi belge interdit de cumuler un poste de Bourgmestre et un poste de Secrétaire d'État. Cécile Jodogne (MR) devenait Bourgmestre en 2008. Beaucoup de Schaerbeekois pensent encore que Clerfayt est toujours à la barre.
La politique de la communauté est loin d'être un long fleuve tranquille.
Schaerbeek, jumelée avec 8 villes dans le monde.
Le quartier Louis Bertrand, du nom d'un de ses bourgmestres (maires), a primé les plus belles maisons des années 1900 de la capitale. Large avenue bordée de maisons de maîtres avec des volutes de fer forgé de l'Art nouveau ou "néo" ou "déco"qui rivalisent d'originalité.
Le quartier des Fleurs montre son standing. Celui du Diamant est bien nommé. Mais on aime tous les genres de noms de rues. De bijoux, avec celui du Saphir, de la Topaze, de l'Opale et de l'Emeraude. Les noms de l'histoire, comme Victor Hugo, Charles-Quint, Calvin, Luther... Pas content, il y a la rue de la Brabançonne.
Les quartiers autour de la Chaussée de Haecht et d'Helmet cachent plus difficilement leur pauvreté. Le carré de la gare du Nord s'affiche discrètement avec quelques relents de prostitution.
Au milieu de tout cela, intégrés, imbriqués, la maison Autrique, le musée de la Bière, le musée de l'Horloge en Faïence (Clockarium) et sept théâtres. Un site Internet qui se dit en construction permanente, à l'instar de la commune, elle-même.
Surplombant le tout, la Résidence Brusilia. Elle fut construite de 1970 à 1974, par l'architecte belge Jacques Cuisinier, à l’endroit où se trouvait auparavant le Palais des Sports. Avec ses 35 étages et ses 100 mètres de hauteur, il constitue la plus haute tour d'habitation du pays. Il faut dire que cet architecte voyait très haut dans le ciel en ayant déjà construit la "Tour Martini", souvenir d'un autre temps.
La vallée Josaphat, le Kattepoel" (mare des chats) et ses étangs sont alimentés par le Roodebeek avant de se jeter dans le Maelbeek.
En 1578, le mot Josaphat vient d'un pèlerin qui revenait de Terre sainte et qui avait trouvé une ressemblance avec un vallée près de Jérusalem.
Des places "carrefour" qui vibrent sous un trafic incessant comme la place Meiser, la place Dailly qui se partagent la chaussée de Louvain à la croisée des chemins. La place de la Reine pour faire référence à la 1ère reine de Belgique et dont, on ne sait pourquoi, la numérotation des maisons va de 8 à 50 dans le sens des aiguilles d'une montre. Une place qui s'appelle "Cage aux ours" et qui ne serait plus ce qu'elle était.
La Radio Télévision Belge Francophone (RTBF) et la BRT (Belgische Radio en Televisie) terminent une visite chargée d'une commune chargé en émotion de tout acabit.
Non, on ne fait pas tout à fait comme toutes les autres communes de Bruxelles avec ses quartiers riches et d'autres plus pauvres. C'est un choc de cultures en permanence.
Il y a près de 40 ans, je me mariais dans sa belle maison communale de style italo-flamand.
L'ingénieur français, Henri Villard, expérimenta son autogire, ancêtre de l'hélicoptère, dans la cour intérieur. Je me devais, donc, de lui accrocher une valeur particulière même si je ne sais s'il est parvenu à décoller.
Quant à Bruxelles, j'y suis né, j'y vis dans une autre commune limitrophe de Schaerbeek.
Que n'entend-on pas comme clichés sur les francophones qui mangent le "pain des flamands".
Si, c'est de l'histoire que l'on veut, une anecdote? Partons de 1918.
Après guerre, la Belgique est un "géant" exsangue. Le 4 décembre 1918, Frans Van Cauwelaert, Alfons Van de Perre et Arnold Hendrix, du mouvement flamand créent le quotidien "De Standaard". Le slogan est "Alles voor Vlaanderen. Vlaanderen voor Christus". Dans les années 70, le journal est au bord de la faillite. André Leysen d'Alfa-Gevaert réunit les patrons flamands pour sauver le titre. La société "Vlaamse UitgeversMaatschappij" est ainsi créée. En 2006, la société devient, ensuite, Corelio, après le rachat du journal francophone"Vers l'Avenir". "De Standaard" reste, aujourd'hui, un des seuls journaux avec des ventes en augmentation.
Pour la nostalgie, le site "C'était au temps où Bruxelles brusselait" rappelle beaucoup d'anecdotes, des historiettes du passé de Schaerbeek et, aussi, de la petite commune de Saint-Josse-ten-Noode. Celle-ci accentue le problème d'exiguïté et par sa concentration de population. Elle n'a que 1,12 km2 avec une population de près de 25.000 habitants au km2. Elle est devenue la commune la plus allochtone de Belgique avec ses communautés turques (18%), marocaines (17,5%), italienne (3,6%), espagnole (2,1%)... Cette commune-là, comme par hasard, est souvent considérée comme la plus pauvre de Belgique. Un fourre tout concentré... tandis que le quartier des fleurs est plutôt riche.
"Une population multiculturelle avec des problèmes d’intégration sociale insuffisante. Le cœur de la ville contient les pauvres. Les autres qui gagnent bien leur vie, s'installent dans la périphérie. Les frais d'infrastructure, en matière de sécurité, est plus ardu qu'ailleurs. Les 200.000 flamands et les 100.000 wallons qui viennent travailler à Bruxelles amis et n'y payent pas d’impôts créent des besoins financiers non couverts de près de 600 millions d'euros.", dit Mark Eyskens, ancien 1er Ministre, devenu un vieux crocodile pour la relève, mais toujours au CD&V.
A la périphérie de Bruxelles, il y a les communes à facilités, les plus riches, avec de belles villas, avec, en supplément, des problèmes communautaires et d'intégration vers un centre plus pauvre. Les problèmes se croisent et, définitivement, ne se ressemblent pas. Allez comprendre...
Ce 11 juillet, à Schaerbeek, "Bruxelles faisait son cinéma".
Au programme, une film canadien de Ruba Nadda, CAIRO TIME.
Le sujet: "Juliette part rejoindre Mark, son mari travailleur à l’ONU, au Caire. Retenu dans la bande de Gaza, Mark a envoyé son ami égyptien Tareq accueillir sa femme à l’aéroport et la conduire à son hôtel pour l’attendre. Juliette décide de partir à la découverte de la ville. Un peu perdue et déstabilisée, elle demande à Tareq de l’escorter. Au fil des jours, une complicité amoureuse se tisse entre eux...".
Film prémonitoire? Gaza ne serait-ce pas le nouveau statut de la Région de Bruxelles-Capitale, avec tous ses acteurs de toutes nationalités? Est-ce cela la Révolution Copernicienne, voulue par la Flandre? Copernic serait surpris.
Le 11 juillet, c'était, aussi, la fête de la Communauté flamande.
A l'hôtel de ville de la Grand Place, le complicité "amoureuse" affichée entre communautés n'était que de façade, dans ces moments très chauds de notre politique communautaire belge. Des sourires avec des discours et les contre-discours, riches pour des pongistes. Les notes sont de sortie, mais ne se retrouvent pas dans les partitions avec un style de musique dodécaphonique.
Alors on aime ou on déteste. "Les déclarations de Kris Peeters menacent l'avenir de Bruxelles comme région à part entière", dit Maingain. C'est évident. Que "l'idole, De Wever inquiète" comme dit Luc Van Der Kelen, rédacteur en chef du journal "Het Laatste Nieuws", ne l'est pas moins.
Le fédéralisme, peut-être. Le confédéralisme, voulu par la NVA, est, en Droit, un système politique où des états souverains mettent en commun certaines compétences qu'ils désirent partager. Il n'existe, aujourd'hui, sur terre, aucun exemple d'état confédéral au sens strict (les États-Unis sont devenus un état fédéral, tout comme la Suisse qui porte d'ailleurs mal son nom de "Confédération helvétique"). Par définition, le confédéralisme ne peut donc stricto sensu pas s’appliquer au cas belge. Seule une séparation "technique" préalable de ses entités fédérées actuelles permettrait de signer ensuite un nouveau traité qui établirait entre elles une confédération. Tout le débat réside, naturellement, dans le sens que les uns et les autres donnent au mot confédéralisme: il s'agit d'un "fédéralisme" avancé pour les uns (par exemple les "anciens" du CD&V) mais bien d'une véritable souveraineté nationale pour les autres (par exemple à la NVA).
Une confédération comme le Benelux ou l'Union Européenne, en quelque sorte. Décider qui, chaque année, sera le premier ministre de la Belgique dans une tournante à la Suisse, ce ne le serait pas.
Elle est banale ma ville à moi, chantait Marie Warnant. Plus on s'en écarte, plus on la trouve attachante.
Pas si banale que ça, donc...
Création d'un mouvement bruxellois? Pourquoi pas?
Et si, en attendant, on relançait Jef Kazak sur Radio Bodink, Virgile (Léon Crabbé, 1891-1970) dans de beaux "Dialogues de la Semaine", il y aurait de quoi dire. Qui se souvient encore de ces rubriques légendaires, de ces sketchs, de "Pourquoi Pas?" écrits en Bruxellois populaire, qui se déroulaient souvent dans un tram à l'heure de pointe, dans l'administration, dans un tribunal ... Tout le monde y recevait "son paquet" tout en mettant en vedette une population zwanzeuse aux prises avec des fonctionnaires bornés et tatillons. Aujourd'hui, ce ne serait plus des "paquets" mais un camion remorque.
Mais, c'est du passé. La Belgique de Papa n'existe plus, tout le monde le dit, l'a écrit, l'a chanté sur tous les toits.
Une nation dans un espèce de jeu à qui perd, gagne, avec deux partenaires qui se regardent en chiens de faïence, en pleine concurrence sur tous les domaines quitte à faire sauter l'adversaire.
Qui sait, avec des ânes, puisque nous sommes, cette fois, au départ de Schaerbeek, et des zèbres dans le ring, au royaume des chicons, ce serait plus qu'écrire une note après une autre.
Qu'en disent nos habitants, collaborateurs étrangers qui ont choisi leur point de chute en Belgique, reconnue comme un pays où il fait bon vivre? Ils ont peut-être une version très personnelle.
Bruxelles n'est plus ce qu'elle était. C'est évident.
Demain, elle ne ressemblera plus comme aujourd'hui. C'est programmé comme dans beaucoup de grandes villes en pleine mutation.
Bart explique peut-être aux Flamands que la Flandre va devenir un nouveau Disneyland.
Comme il aime bien le latin, la maxime "Abusus non tollit usume" (maxime de l'ancien droit qui dit: "L'abus que l'on peut faire d'une chose ne doit pas forcer nécessairement de s'en abstenir") pourrait servir.
Quid s'il y avait un divorce, une scission?
Pour le moins, pour tous les analystes, elle serait complexe et coûteuse.
1. Les salaires qui se trouveraient coincés entre brut et net. Le travail des seniors seraient avantagé en Flandre, tandis que ce serait pour les jeunes en Wallonie. Certains avantages extra-légaux seraient repensés.
2. La santé et la securité sociale trouverait-elle le même appui de solidarité? Les moyens seraient plus faibles puisque les privatisations et les prix suivraient les stratégies.
3. Les moyens de placements et les investissements en obligations seraient "ajustées" par les agences de notation comme entités plus petites. Les taux à long termes pourraient augmenter.
4. Les impôts retrouveraient des modifications dans les traités et les conventions. Les entreprises ayant un pied dans chaque tomberaient de fait dans le domaine international et non plus au niveau "région".Les citoyens seraient taxés en fonction de leur lieu de résidence.
5. Les pensions et leur évolution dépendrait de la croissance des nouveaux pays.
Les ânes ont-ils de l'humour?
Question idiote que je me pose.
Si oui, ils le feraient en quelle langue?
Cela dépendrait si y a du vent, si le foin est bon, qui ne s’envolerait pas.
Sinon ce sera "Alea jacta est"...
Mais, comme les images valent toujours mieux qu'un long discours, cliquez pour faire place aux...
photos du Schaerbeek, d'aujourd'hui (en un clic).
Belgique je t'aime, je t'adore...
A lire: "Une famille belge ... au fil du temps" par F.Van Acker à partir de la rue Fontaine d'amour à Schaerbeek
L'enfoiré,
Citations:
- "Si un âne te donne un coup de pied, ne lui rends pas.", Socrate
- "Comment se fait-il que le sage soit devant nous sur son âne, et nous loin derrière sur nos pur-sang ?", Felix Leclerc
- "Si l'on ouvre toute grande la gueule à un âne, et qu'on lui dise : 'Maintenant, toi aussi tu as droit à la parole' , que peut faire le pauvre animal, sinon braire ?", Jan Jacob Slauerhoff
- "La popularité est le seuil de l'oubli", Gaston Eyskens comme le rappelle son fils, Mark, au sujet de Bart De Wever
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Eté 2020:
13/10/2024 : Résultats des élections communales
Publié dans Actualité, Belgique | Lien permanent | Commentaires (12) | Imprimer
Commentaires
Le coin" typique"....
Écrit par : Victor | 15/07/2011
Typique qui pique. :-)
Écrit par : L'enfoiré | 15/07/2011
Voilà qu le Belge de Kroll se hâte de partir en vacances.
On ne sait jamais que le Roi le nomme formateur.
http://www.lesoir.be/actualite/belgique/elections_2010/2011-07-16/le-belge-de-kroll-se-hate-de-partir-en-vacances-851412.php
Écrit par : L'enfoiré | 16/07/2011
Extraits du livre de Marcel Sel sur "Les secrets de Bart De Wever" (p137 et suivantes) avec remarques annexes:
"Le fait de présenter comme une obligation d'apprendre une langue comme une chance doit inquiéter. Atteinte à sa liberté individuelle. L'individu a droit d ne pas s'offrir les chances préétablies comme les meilleures par ceux qui détiennent ou voudraient détenir le pouvoir. Idéal qui se cache derrière cette obsession de l'unilinguisme est bien exclusif. BDW présente l'identité comme un ciment social, comme une soumission à une identité au niveau métaphysique. L'identité est assimilée comme liée à une société plus forte et pas vers l'individualisme. L'identité est un concept qui peut aider les plus faibles. La citoyenneté mondiale est culturellement désactivante dans un mélange identité, territoire et culture.
La France n'est pas nationaliste. Le débat sur l'identité nationale a fait long feu. Claude Guéant et Eric Besson ont un langage à double sens. JM Le Pen disait préférer l'original à la copie.
Vivre en fonction de valeurs et pas d'identité. Le "nationalisme belge" est abscon".
Commentaires:
Le droit du sol est un combat d'arrière garde. "Waar de Valimingen thuis zijn", je ne l'ai pas retrouvé aillers.
Les Indiens d'Amérique du Nord ont vendu NY parce qu'il ne savaient pas que la terre pouvait se vendre.
Le droit des gens s'impose toujours en finale. Les listes des élections uniquement flamandes là où une majorité de francophone ne seront pas représentatives.
Maintenant, droit et nécessité ne font pas toujours bon ménage.
Dans notre monde où tout le monde rencontre tout le monde, il vaudra mieux accrocher le maximum de flèches à son arc. Les langues font partie de ces flèches. Elles permettent de commercer, d'échanger. La pratique se fout parfaitement du droit.
Écrit par : L'enfoiré | 17/07/2011
Voilà, qu'on m'envoie cela
http://www.youtube.com/watch?v=-mbFRzCjDcg&feature=youtu.be
Ça c'est de l'humour bruxellois
Ça risque de ne pas plaire aux Français.
Écrit par : L'enfoiré | 17/07/2011
Et voilà, qu'aujourd'hui, qu'on me donne à penser à Bruxelles, à Jacques Brel et à Dalida
http://www.youtube.com/watch?v=L0JmvoFnORI
Écrit par : L'enfoiré | 18/07/2011
J'ai suivi les débats entourant cette division de la Belgique et qui concernent l'appartenance de Bruxelles à l'une ou l'autre des communautés linguistiques. Un débat historique qui met en présence plusieurs écoles de pensée. Qui, les premiers, ont occupé le territoire de Bruxelles et l'ont pour ainsi dire développé? J'ai lu avec beaucoup d'intérêt cet article qui met certains points sur les i. Bart De Wever apprécierait Sarkozy parce qu'il a osé introduire un débat sur l'identité nationale dans un pays où tous les intellectuels sont de gauche. Tiens donc. À droite les intellectuels sont-ils de meilleure facture? Et l'argument sur lequel s'appuie BDW est le suivant : Il a osé dire que la France était confrontée à une immigration massive et qu'il fallait essayer de retrouver les socles de l'identité française. J'ai cru que le débat linguistique s'était transporté au Québec lorsque j'ai pris connaissance des déclarations de BDW sur la Flandre : « C'est une nation, monsieur. C'est un peuple, une Communauté, une démocratie. On a un territoire, une histoire et des valeurs communes. C'est donc une nation ». Que ne ferait-on pas derrière la question identitaire d'un peuple?
Écrit par : Pierre R. Chantelois | 19/07/2011
Bart est un gars qu'il ne faut pas sous-estimé. Intelligent. Historien. Linguiste. Qui sait utiliser les formules du passé avec aplomb.
Une véritable "bête de scène et à public" construite par les médias.
Être arrivé en finale de l'émission de "Slimste mens ter wereld" http://www.youtube.com/watch?v=h3q3qvrNhes
On en arrive dans une overdose identitaire à ça.
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2006/05/12/overdose-identitaire.html
Écrit par : L'enfoiré | 19/07/2011
Merci de l'avoir dit, Trés bien écrit bravo.
Écrit par : jeux de poker | 20/09/2011
Schaerbeek craque de partout
Oui, mais c'est en politique que cela se passe
http://www.lesoir.be/regions/bruxelles/2012-04-19/schaerbeek-craque-de-partout-910135.php
Écrit par : L'enfoiré | 19/04/2012
Asile : Schaerbeek exige un plan de répartition
Parmi les neuf villes de plus de 100.000 habitants, en Belgique, Schaerbeek est celle qui accueille le plus de demandeurs d'asile. La commune bruxelloise affiche une proportion record de 23 candidats pour 1.000 habitants. Soit plus de quatre fois la moyenne nationale.
Les statistiques démontraient aussi que les demandeurs d'asile avaient tendance à se concentrer dans les communes qui affichent les revenus moyens les plus faibles… « Il s'agit en fait de solidarité inversée, commente Bernard Clerfayt : Ce sont les communes les plus pauvres qui participent le plus à l'effort collectif en matière d'asile et d'immigration ».
Bernard Clerfayt rappelle que le budget consacré aux Initiatives locales d'accueil (ILA) a été raboté de 11,9 millions d'euros en 2012, alors même que les CPAS sont de plus en plus sollicités pour venir en aide aux demandeurs d'asile.
Le bourgmestre de Schaerbeek plaide pour une prise en charge renforcée du coût des demandeurs d'asile via un soutien matériel et financier du fédéral ainsi que la mise en place du plan de répartition effectif, comme c'est prévu dans l'accord de gouvernement… « La Flandre, qui affiche un net déficit, doit participer à l'effort. Il n'est pas normal que ce soit la Wallonie et surtout Bruxelles qui accueillent la majeure partie des candidats à l'asile ».
La Secrétaire d'État Maggie De Blok avait laissé entendre, fin mars, qu'elle n'entendait pas activer le nouveau plan de répartition, prévu dans l'accord gouvernemental, avant les élections communales d'octobre… « Il est tout bonnement ridicule, compte tenu de l'urgence, d'attendre le mois d'octobre pour réfléchir aux solutions à apporter à cette problématique ! », réagit le député bourgmestre de Schaerbeek.
http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2012-07-10/asile-schaerbeek-exige-un-plan-de-repartition-926041.php
Écrit par : L'enfoiré | 10/07/2012
Schaerbeek lance une taxe sur les façades mal entretenues
Il en coûtera 55 euros par mètre carré de façade au propriétaire d’un immeuble qui présente mal.
Depuis 25 ans, Schaerbeek dispose d’une taxe annuelle sur les immeubles à l’abandon. « La nouvelle taxe, mensuelle, sur les immeubles négligés aura un meilleur effet incitatif que la taxe annuelle ; nous voulons « réveiller » les propriétaires »
Outre une série d’exonérations temporaires (acquisition récente, expropriation, sinistre accidentel, force majeure, etc.), les particuliers en défaut ont trois mois pour se mettre en règle et éviter la taxe. Si le propriétaire prouve qu’il a signé un devis, la taxe ne sera pas due.
http://www.lesoir.be/291901/article/actualite/regions/bruxelles/2013-08-01/schaerbeek-lance-une-taxe-sur-facades-mal-entretenues
Écrit par : L'enfoiré | 01/08/2013
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