19/07/2011
Et il fait toujours tourner et courir le monde
L'argent, nerf de la guerre, a toujours été de toutes les préoccupations, mais avec un certains brouillard dans les manières de le conserver. L'idée du bonheur était dans les prés, très probablement. L'un n'empêche pourtant pas l'autre quand on constate que cela intéresse fortement des spécialistes de ce qu'on en fait de ce nerf de la guerre. Cet article avait été écrit pour parler de l'argent, en général. Il a pris une autre connotation. Il est devenu un billet en droit de réponse à une polémique.
L'anglaise, Gillian Tett, a une formation d'anthropologue. En 2005, elle se tournait vers les affaires de Wall Street.
Curieux, se dirait-on.
L'anthropologie mènerait-elle à l'argent?
Cela semble vu qu'elle n'est pas unique à être passée d'une science humaine à une science qui approcherait plus les chiffres du monde numérique.
Si vous me suivez couramment, vous avez pu constater que cette évolution existait, au moins, dans un autre cas: celui de Paul Jorion. J'en parlerai en fin de ce billet pour faire suite à ce qui créait une polémique.
Gillian Tett était passée, d'abord, par la case "journalisme" en devenant la directrice en chef de "Financial Time". Elle a tout comme Jorion, sentit le risque de la faillite du système financier avant la crise de 2007.
"Les banquiers sont déconnectés et trop arrogants", disait-elle. Tous deux se sont félicités d'avoir alerté l'opinion et s'en sont retrouvés au devant de la scène.
La complexité des produits des marchés, toujours en croissance, CD, CDS, le manque de transparence, avait mis la puce à l'oreille de Gillian Tett que cela ne pouvait durer. Il était devenu trop facile de rouler les innocents qui ne sont pas intégrés dans le processus que par les intermédiaires, en juges et parties, infiltrés dans le processus de décision. Elle écrivait "Fool's Gold". Les tours de passe-passe financiers de la J.P.Morgan n'y étaient pas étrangers.
"Comprendre le monde, c'est comprendre l'argent", avait Gillian comme slogan.
Je ne peux qu'applaudir cette déclaration. L'étude des bases économiques devrait faire partie de toutes les branches d'études comme si elle était une langue, un langage particulier auquel il faut se résoudre pour vivre en harmonie dans notre monde cruel. Le culturel sans voir la circulation de l'argent, c'est penser prendre des vessies pour des lanternes. L'argent est un sujet "chiant" mais un sujet avec un certain "intérêt". Alors, la plupart des gens s'en remettent aux bons soins de leurs conseilleurs sans en comprendre les fins mots.
Rien ne sert de gagner sa vie, parfois très durement, si c'est la perdre, sans comprendre l'utilisation de ses revenus par la suite. L'argent a un but unique d'être un outil qui donne un potentiel pour aujourd'hui et demain. Il n'est pas une fin en soi. Veiller à contrer son effritement par l'inflation n'est pas une question, c'est une saine décision.
Le citoyen lambda a des tendances à rêver. Les chiffres lui donnent mal à la tête quand il y a trop de zéros dans les montants. Savoir lire un bilan d'une société n'est que le premier pas. Alors, qu'il ait des gogos aux passages n'est pas une surprise.
Sans l'argent, ce serait revenir au troc pour se procurer ce dont on avait besoin pour vivre, manger, s'habiller et se loger. Dans le troc, l’État, le social, la solidarité n'auraient pas leur part du gâteau sous forme de taxe. Un bien ou un mal? Question qui trouve réponse dans la lutte entre libertarianisme et socialisme. Des mots en "-isme" ont toujours un lourd passé.
Qui est le dindon de la 'farce' dans ce jeu de donnant-donnant?
Il a fallu inventer une monnaie d'échange qui permette des échanges pour rendre le commerce plus facile et surtout de percevoir la dîme du chef. Les chefs se sont succédés avec des noms divers : empereur, seigneur, roi et finalement État et gouvernement représentatif.
Tout allait pouvoir s'acheter avec les billets, la monnaie ou l'argent électronique. L'homme moderne allait connaître une fuite en avant pour gagner toujours plus d'argent aux attraits infinis. La virtualité de l'argent et les dettes ont radicalement effacé le travail de production qui s'y cachait. Pour l'avoir, cet homme allait devoir pour la plupart du temps, travailler plus et travailler, de plus en plus, jusqu'à accepter toutes les compromissions, tous les sacrifices et à vendre son bien être. Travailler mieux, plus efficace, c'est encore toujours des plans sur la comète.
Le travail, devenu de plus en plus prenant, monopolise temps et entourage. Point.
Allégorie pour allégorie dans un couple?
Les conjoints d'un ménage courent le plus souvent dans la même direction pour engranger le matelas nécessaire pour satisfaire les moindres envies. D'abord aux États-Unis, suite à la concurrence de compétitivité que nous connaissions, les entreprises se sont mis à exiger, par contrat, plus de flexibilité dans le temps des prestations et dans la mobilité, l'éloignement vis-à-vis du domicile des employés. Si l'employé veut faire carrière ou simplement garder sa place, c'est l'acceptation de ces contraintes, de ces exceptions qui sont devenues souvent généralités. Être appelé à partir pendant une semaine à des centaines de kilomètres devient monnaie courante. Être "carriériste" ou être "famille", un choix très difficile dans un concerto imposé à main levée.
Les États-Unis ont du mal à se faire à l'idée de ce que représentent les pays européens, eux qui ont souvent choisi l'esprit conservateur républicain.
La dimension d'un pays comme la Belgique, pourtant appelé cœur de l'Europe, n'est qu'un conté, une bourgade à l'échelle américaine, quand on a l'habitude d'aller d’État en État sans quitter le sol de la patrie! De part et d'autre du couple, loin des yeux loin du cœur, les époux cherchent à meubler le temps.
L'engrenage vicieux a commencé. Est-on à l'aube d'un bouleversement ou d'une évolution prise dans la douleur? Le mot "révolution" est trop sanguinaire, mais l'évolution des mentalités est inévitable.
Les essais libres d'infidélité comblent les temps libres. Je ne dis pas qu'il faille prendre des allures de "pigeons" (l'expression "être le pigeon" proviendrait-elle de cet état de dépendance) qui n'ont qu'un partenaire dans une vie. Mais, la découverte de ces "déraillements" est suivie non seulement par la dislocation des membres du couple et du divorce avec tous les autres acteurs de la maisonnée. Je crois que ce ne serait pas une mauvaise idée pour les entreprises modernes de faire des réserves pour leurs employés pour de futurs émoluments d'avocats. Les divorces augmentent et dépassent les unions en nombre. Les stress tests imposés aux banques témoignent de ce besoin pour un contrat de mariage. Mais, ils n'apportent pas la preuve de leur solidité, de leur transparence et ne rassurent pas.
Les enfants, au milieu du jeu de quilles, se retrouvent déséquilibrés. Sans guide, ils se retrouvent bien souvent à la rue, mêlés à ce que l'on a l'habitude d'y rencontrer: bandes et paumés. A la dérive, leurs études s'en ressentent. Le divorce les projette dans le ballottage et commence à ne plus reconnaître les vraies valeurs. Pour sauver les apparences (les meubles, diront les habitués de l'image), chacun des partis va s'efforcer de combler le vide par des cadeaux de toutes sortes pour faire semblant que la visite du jour est la plus importante. Drogues, mauvaises fréquentations sont souvent le tribut de ce manque de cohésion des parents. Sans plus de repère, la boucle est bouclée, car, après cette constatation faussée de la vie de couple, ils seront prêts à entamer le même rythme dans leur vie propre d'un futur mal agencé.
L'argent a gagné la bataille, il fait toujours tourner le monde même si c'est un monde qui n'est plus très responsable. Je suis malheureux de vous l'apprendre. Je ne suis aucunement prude ou bigot, à vous raconter la belle histoire de Cendrillon, chez Disney, et lancer l'anathème sur des pratiques libertaires modernes. Ce modèle de vie apporte des aspects négatifs, sans moralités intrinsèques, une fois entrés dans la normalité.
Faut-il tout lâcher, oublier toute morale et toute "hygiène" de vie au bénéfice de ce 'dieu dollar'? Le jeu en vaut-il la chandelle? Les mœurs évoluent, c'est un fait. Elles le doivent surtout quand l'incendie est passée toute proche et que le feu n'est pas totalement éteint. Rester lucide des tenants et aboutissants est une contrainte de l'humanité adulte. La chanson d'aujourd'hui, à plus de 90% des cas, rappelle ce besoin d'amour, ces déchirements perpétuels à répétition. On l'entend d'une oreille distraite, mais est-on prêt à l'écouter?
De notre temps, s'assurer du maximum d'argent dans le minimum de temps est devenu un jeu. Les tombolas font rêver. On est prêt à risquer, à sacrifier le plus gros, son "ego", pour les gains faciles. Le dernier gain de 130 millions d'euros à l'Euromillion a montré que se présenter avec le chèque sur la photo, a encore de beaux jours dans l'esprit des gens. Qu'en feront-ils de cet argent? Si on se rappelle de certaines familles comme la famille Empain, rien n'est assuré. Une génération pour construire la fortune, une autre pour tenter de la faire fructifier et la suivante, pour la dilapider. Qui aura gagné aux fonds des filets? Le capitalisme, bien sûr. La proie pour l'ombre aussi. La publicité comme initiatrice pour combler tous nos désirs les plus cachés, les plus inexistants dès le départ. Habemus Papam: le marketing.
Dans le "sport", tous les coups sont permis pour prendre place sur le podium du gagnant avec la "petite" récompense financière. A ce point de vue, il est même passé à la vitesse supérieure. Le brassage de ce dieu "money" est devenu énorme. Les magouilles, de toutes sortes, par le dopage, les "velléités" du vrai sport mises en sourdine pour emmagasiner les retours sonnants et trébuchants. Tous les pays sont touchés tour à tour. Course folle vers l'inaccessible étoile.
Pour les entreprises, abattre son concurrent en le féodalisant, en l'englobant par la fusion et le rachat, c'est augmenter son propre pouvoir. Le fric est toujours prêt à tout écraser sur son passage.
L'argent est devenu plus difficile à acquérir qu’auparavant. Sous forme réelle ou virtuelle. C'est un fait. Pas grave, on lui ajoute une couche de protection, c'est gratuit.... temporairement. Alors se l'approprier par tous les moyens est un choix de société qui se prend dans la douleur. Car peu d'élus à l'arrivée. Les mailles du filet sont serrées. Vive le veau d'or.
Un recul est nécessaire sans philosophie mais avec une simple clairvoyance. Il ne faudra pas crier haro sur la mondialisation si l'on n'est pas prêt à faire l'exercice de lecture en soi.
Michel de Kemmeter parlait de l'argent comme d'un miroir de nos peurs. Les problèmes sont liés à la rapidité, la complexité et le risque de l'utiliser. Il ne croyait pas à la décroissance mais à une croissance de la valeur ajoutée. J'en étais fort aise et j'applaudissais.
Zong Quinghou est le plus riche de Chine avec une fortune estimée à 12 milliards de dollars. Patron de Wahaha ("Enfant content" en mandarin). Ni alcool, ni golf, ni bling bling. Il vit avec 20$ par jour. Il travaille jusqu'à 23h à son quartier général de Hangzhou. Son seul luxe est d'avoir un lit au bureau. Sa technique maintenir ses coûts au plus bas pour ses boissons.
Des appels du pieds de Bill Gates et Warren Buffet sont restés sans réponses.
"Quand on donne aux bonnes œuvres, on ne sait pas où l'agent atterrit. Le dilapider, c'est du gâchis. Aider les pauvres à devenir riches. Leur apprendre à pêcher plutôt que leur donner du poisson", voilà son crédo.
L'argent pour le commun des mortels reste son seul pouvoir. Les différences d'approche de ce qu'il est l'argent et du comment le préserver ou l'utiliser, reste donc nécessaire.
La polémique avec Paul Jorion:
Paul Jorion a eu la même filière que Gillian Tett, dans une phase antérieure.
Le premier avril, je le "bousculais" une première fois. Il remettait le couvert, il y a deux semaines avec l'aide de son fidèle lieutenant, Julien Alexandre, mon dernier commentaire n'était jamais arrivé à destination. Il se retrouve désormais sur Postjorion.
Dois-je le répéter encore une fois? "Sur mon blog, on vient ou on ne vient pas. Je m’en fous complètement". On ne peut être plus clair, non?
Mon blog est écrit par moi et pour moi, comme des "snapshots", des références à une époque. Il est construit sans lieutenant, comme le serait un journal personnel. Je donne accès sous forme de blog, comme beaucoup le font dans la modernité, sans y insérer une mention "Paypal". Comme je me fais fort de répondre à tous ceux qui me prêtent une attention particulière en apportant un commentaire et qu'ainsi, je m'efforce de répondre à tous, je n'en veux pas des masses que je ne pourrais assumer. Alors, parler de pub pour mon blog quand je donne un lien.... faut pas charrier! Sortir un texte de son contexte, c'est aussi traduire et parfois trahir.
Je commente, au besoin, d'autres blogs ou forums. C'est peut-être par solidarité ou pour exprimer une idée personnelle qui peut être parfois en opposition. Si je n'ai qu'à ajouter un seul "Bravo", je me tais.
Paul, vous n'êtes pas le seul à réfléchir aux problèmes de notre temps. Et ceci justifie cela.
Vous avez été invité lors d'un "Ce soir ou jamais" chez Frédéric Taddei. Dans notre "Vif-L'Express" de la semaine, celui-ci répète, à qui veut l’entendre, qu'il ne coupe jamais la parole à qui que ce soit, que tout est permis, sauf ce qui est interdit. Vous y aviez raison d'élever la voix et de reprocher aux banques ce qu'elles avaient fait subir à ses épargnants. Partiellement raison de plébisciter Cantona qui voulait retirer ses fonds des banques. L'a-t-il vraiment fait? Farce ou attrape en coup de pub?
Alors, je me tourne vers vous, Paul.
Avez-vous été vindicatif, en direct, sur le terrain, quand vous étiez employé d'une grande banque américaine ou étiez-vous aux abonnés absents en attendant un moment plus opportun après avoir été "déclassé" par la crise?
Les victimes du "système", elles, sont restés sur le tapis, groggys.
Nous avons à peu près le même âge. Je comprends votre message mais il ne correspond pas à la vague de fond. Les conseilleurs ne sont jamais les payeurs et l'enfer est souvent pavé de très bonnes intentions.
La semaine dernière, à la suite de votre "C'est vendredi du 15 juillet 2011, rebelote, le chemin de la croisade et ... de la non-observance de tous les avis contraire à l'esprit de votre blog. J'étais étonné de voir passer ma boutade "si vous avez de l'argent en trop, faites en dons à ce blog" sans réaction. Puis j'ai continué à suivre les débats.
Le pseudo nommé "Nobel", se trouvait sous le feu nourri des contestataires dès son commentaire, parce qu'il a eu l'innocence ou l'impudence de demander au départ:
«Face à la possible érosion de l’euro et à la très probable accélération de notre baisse du notre pouvoir d’achat, quels conseils, que faire du peu que nous avons ? Faut-il vendre notre maison, notre appartement et transformer les euros acquis en francs suisses par exemple? Faut-il convertir les quelques euros que nous avons en banque»
Cela montrait, pour le moins, son désarrois. Non, le blog n'est pas un lieu qui se prête aux conseils financiers. C'est évident puisqu'il préconise l'agonie du capitalisme.
Il était répondu avec ironie: "Symbole dérisoire et pathologique! Dérisoire car nous ne sommes que de passage et nous n’emporterons rien, pathologique car confondre les verbes être et avoir c’est la conséquence d’une angoisse pathologique, une peur du lendemain qui pousse à l’accumulation et à la cupidité. Le capitalisme est en train de vaciller, c’est une opportunité formidable pour changer de paradigme; saurons-nous la saisir?".
En attendant, qu'est-ce qu'on fait? On fait semblant qu'on n'a pas compris?
Mais, Julien, le lieutenant a une idée: "Vous semblez résolus à profiter du spectacle de la crise plutôt que de l’empêcher, je vous conseille d’acheter : du pop-corn, des lunettes et un écran 3 d, un maxi coca 1l. Dans le cas contraire, il existe (encore) plusieurs moyens de prévenir la chute finale ou tout du moins d’en limiter les dégâts : faites la promotion autour de vous de l’interdiction des paris sur les fluctuations de prix, du bancor, d’une chambre internationale de compensation… et du blog où vous avez découvert ses idées, afin de les rendre incontournables."
Nous y voilà. Voilà pourquoi mon premier commentaire n'a pas été censuré.
Ensuite le débat allait s'envenimer dès le 15ème commentaire. Si cela intéresse le lecteur, je l'invite à allez-y voir.
Mon commentaire allait tenter de remettre au bon étage, c'est à dire, de replacer à la source du problème. Une nouvelle fois censuré. Le voici, donc, sans rêve, sans émotion, sans trémolo, pragmatique :
@Nobel et @Julien,
Le blog de Paul a le privilège de réunir les avis qui sont parfois antagonistes sinon totalement antinomiques. Ils expriment, parfois, un désarroi général par deux bouts différents.
Mon premier commentaire, à sa vidéo, était volontairement tragico-comique: "Trop de sous, placez les en dons chez Paul."
Personne n'a relevé "la grossièreté" du processus.
En fait, ce raisonnement est celui que l'on rencontre chez les gourous des sectes.
Dans cette filière-là, ce n'est pas un enfoiré qu'on attrapera.
Je ne manque pourtant pas d'assister à son "C'est vendredi". Très peu, les autres jours.
Ne vous inquiétez pas, pensez à vos enfants, vos petits-enfants, une chanson bien connue.
Encore faut-il en avoir. Soyez généreux, pensez aux suivants.
Je dirais que pour penser aux suivants, il ne faut pas aussi se tirer des balles dans le pied, ni oublier son propre passé.
Il faut survivre si ce n'est pas vivre.
Ici, ce n'est pas le Temple du Soleil où on est prêt à se suicider que je sache.
Nobel, s'il exprime son désarroi, je le comprends. Le travail est parfois très dur. Il a mérité un retour sur investissements (admirez les mots que j'utilise), il ne s'agit pas de le dilapider.
L'argent est un outil, pas une raison en soi. C'est ma théorie et ma pratique.
Le capitalisme, une histoire récente qui date du 19ème siècle?
Ben non, déjà en Mésopotamie, il a existé dans des formes préliminaires.
Tout n'est qu'équilibres subtils entre inflation et récession.
Tout foutre à l'eau, alors? Le bébé et l'eau du bain?
Amusez-vous avec le bassin qui vous reste dans les mains.
Il est clair que celui qui n'a rien, n'a pas de soucis à se faire sinon de tendre la main pour qu'on la lui remplisse avec un peu de pain et l'autre qui a fait des réserves pour des jours "sans" possibilités a aussi du soucis à se refaire. L'argent ne se trouve pas sous le sabot d'unc cheval.
Suis-je de droite ou de gauche avec ces paroles?
Je n'en sais rien. J'agis en courant alternatif.
Sans une responsabilité d'une grande famille, je peux tout me permettre.
Demandez à Paul ce qu'il faisait, dans sa première vie, avec ses gains, puisqu'il faisait partie d'une grande institution financière.
Sommes-nous une grande famille dans le genre humain?
Bonne question, je vous remercie de l'avoir posée, tellement elle m'amuse."
Nobel, on ne le reverra, probablement, plus. L'enfoiré, prendra du champ. Ouf. Vous direz-vous... Le "blog de Paul Jorion" en gagnera-t-il ?
L'argent ne fait pas le bonheur, disent ceux qui n'en ont pas. Y contribue-t-il? C'est très variable. Chercher la raison de l'argent dans la philosophique, c'est ne pas la chercher au bon endroit. C'est plus une question de psychologie, du passé et du présent de son intervenant, pas de la philosophie.
Le commentaire de Lady Marwina remettait les choses à leur place en fonction de la vidéo précédente qui parlait de prendre un peu de distance à l'aide de l'humour: "Après avoir visionné la vidéo d’aujourd’hui, qui m’a fait rire à plusieurs reprises (jaune, certes, mais rire) j’en suis arrivée, pour la ixième fois, à la conclusion que ce qu’il y avait de positif dans le présent c’est que nous n’avions pas perdu le sens de l’humour.".
La suite du commentaire valait le détour.
L'humour n'est résolument pas la principale préoccupation de beaucoup de forums ou de blogs.
La part d'anthropologue qui est en vous, c'est ce qui m'intéressait dans le blog. L'économie, le comment le "système" marche, de cela, j'en avais de bonnes notions.
Bruxelles a beaucoup d'avantages, constatait Michel de Kemmeter lors de la fin de son interview. "Le belge est humble, pragmatique, créatif, industrieux et adaptable", disait-il.
Non, rien ne lui échappait à ce "Mister Money"...
Ce qu'il aurait fallu répondre c'était peut-être ceci. Chat échaudé craint l'eau froide. Sans minauder.
Paul, vous auriez pu vous en rappeler puisque vous y êtes né, un 22 juillet. Déjà, un bon anniversaire, pour vendredi, donc.
J'espère que la "peoplerisation" n'aura pas changé le professeur d'anthropologie, de sociologie, intéressé dans les sciences cognitives des débuts.
Il y a déjà 20 ans déjà, au sujet de l'argent, sortait la chanson Cash City du québecois, Luc De La Rochellière. Cette chanson restera probablement d'actualité, très longtemps.
Mais, ne vous inquiétez pas, Paul, j'adore aussi la chanson de Zaz, "Je veux", mais ça, c'était "dans mon jeune temps", comme le chantait Lynda Lemay.
L'enfoiré,
Citations :
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"Le plus grand luxe n'est pas l'argent ou le pouvoir, ce ne sont que des moyens qui permettent de s'offrir l'innocence.", Martin Page
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"Il n'y a pas que l'argent dans la vie, il y a aussi les fourrures et les bijoux", Elisabeth Taylor
-
"- Mais pourquoi courent-ils si vite ?
- Pour gagner du temps ! Comme le temps, c'est de l'argent... plus ils courent vite, plus ils en gagnent !" Raymond Devos -
"Jésus disait: si on te frappe sur la joue, tends l'autre joue. Crésus disait: si on te met mille balle dans la main, tends l'autre main", Philippe Geluck
Publié dans Asie, Economie, Inclassable & People, Justice, Monde des affaires, Organisation, Santé et bien être | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : argent, homme | Imprimer
Commentaires
Je n'ai pas suivi ce débat sur Paul Jorion. Comme vous le savez, j'ai beaucoup de difficultés à dépasser les cinq minutes d'un discours monocorde et auto-congratulateur. Il me semble toutefois que le commentaire posté par le pseudo, nommé "Nobel", était pertinent puisque qui, aujourd'hui, peut garantir la stabilité de la zone euro? Si des gouvernements échouent, pourquoi un épargnant ne s'interrogerait-il pas sur l'avenir de ses économies amassées à la sueur de son front? J'ai beaucoup de difficultés avec les remises en question des systèmes globaux mis en place depuis deux ou trois centenaires. Sarkozy s'est cassé les dents à faire la morale sur un capitalisme renouvelé auprès des États-Unis. Pendant ce temps, dans son écurie, et en Europe, la situation ne vaut guère mieux. Le Canada vit dans un régime capitaliste mais son économie est stable et sa dette contrôlée. Le secrétaire au Trésor américain Timothy Geithner a, en juin dernier, ironisé sur la facilité de la tâche pour le Canada de surveiller les «cinq» établissements de son système bancaire, par rapport aux «huit mille» des États-Unis. « [...] le Canada a rendu difficile pour les gens d'emprunter trop en garantissant leur emprunts sur la valeur de leur logement et ils ont exigé des banques qu'elles soient dirigées de manière plus prudente», a-t-il affirmé. Merde. Ce que ne dit pas Geithner est le fait que le Canada assujettit les banques étrangères à une très sévère qui ne donne pas une liberté de commerce complète à ces dernières (http://lois.justice.gc.ca/fra/lois/B-1.01/TexteComplet.html). Si les américains avaient pris exemple sur e Canada, limité le nombre de banques sur son territoire, s'ils s'étaient interrogés ainsi et avaient exigé des comptes de leurs dirigeants bancaires, seraient-ils plongés dans cette crise dont ils n'arrivent plus à se sortir la tête pour émerger : «Face à la possible érosion de l’euro et à la très probable accélération de notre baisse du notre pouvoir d’achat, quels conseils, que faire du peu que nous avons ? Faut-il vendre notre maison, notre appartement et transformer les euros acquis en francs suisses par exemple? Faut-il convertir les quelques euros que nous avons en banque»?
En terminant, vous dites espérer que la "peoplerisation" n'aura pas changé le professeur d'anthropologie, de sociologie, intéressé dans les sciences cognitives des débuts. Pour ma part, c'est fait. Le ton doctoral du professeur, ennuyeux à mourir, n'a de planche de salut que de s'exprimer par vidéo et de participer aux émissions de télé pour promouvoir ses livres. Je ne suis pas son disciple.
Écrit par : Pierre R. Chantelois | 19/07/2011
Pierre,
Le discours est affaire de spécialiste. Cela s'apprend. Cela se perfectionne. Attirer l'attention n'est pas simple.
Paul parle avec l'hypnose dans ses paroles.
Quand j'ai vu la dernière vidéo. là, on planait. On s'écartait des réalités que "Nobel" a voulu voir regagner la terre des vaches.
Toutes relations humaines ont toujours une volonté de donner son propre message et en recevoir un retour sur investissement.
Rien de magique ou péjoratif dans cette constatation, c'est naturel dans le vivant de se baser sur un intérêt partagé.
Notre dette belge est surtout montée pendant les années 90.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dette_publique#En_Belgique
130% du PIB.
Les fameux 3% maximum en 1999 pour entrer dans le club ont été ajustés après une période de pré-austérité. Le serpent monétaire qui a initié l'euro.
Puis, cela s'est amélioré jusqu'à la crise.
Vous n'êtes pas disciple de Jorion. Etre disciple, c'est toujours perdre un peu son esprit critique.
Écrit par : L'enfoiré | 19/07/2011
Comme je suis bon joueur
Voici un article qui a été écrit sur Jorion
http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/quand-le-philosophe-paul-jorion-98259
Écrit par : L'enfoiré | 29/07/2011
Quand on y va fort, on s'attire toujours des retours de flammes.
http://blogs.rue89.com/yeti-voyageur/2011/10/21/quand-paul-jorion-sen-prend-la-propriete-privee-225492
Écrit par : L'enfoiré | 21/10/2011
Le premier ministre qui valait 2 milliards
Wen Jiabao, "Papy Wen", fait le buzz en Chine. Les Chinois ne sont pas dupes.
Il posséderait une fortune colossale selon le "New Yord Times".
Sa mère de 90 ans, 100 millions d'euros avec des participations dans Ping An.
Son frère 23 millions dans les traitements de déchets.
Son épouse, surnommée "La reine des diamants", les pierres précieuses.
Toute la famille Wen en fait partie.
Le futur président "Xi Jinping a déjà un pactole de 300 millions.
Il va passer la main. Des élections dans moins de deux semaines.
Le parti communiste et la corruption savent ce qui fait tourner le monde.
Écrit par : L'enfoiré | 03/11/2012
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