Fusion ou scission dans la gestion humaine (12/01/2012)
Pourquoi se marier et ensuite s'apercevoir qu'il vaudrait mieux divorcer ? La réponse est presque bancale au niveau d'une famille. Au niveau politique d'un État, d'une entreprise commerciale, ce n'est pas aussi clair. Il y a l'histoire des empires (1) (2), mais, aujourd'hui, au niveau de la gestion publique et privée, qu'en est-il ?
La vie en famille est préconisée par les religions et par les États. Normal, si ce n'était pas nécessairement plus rentable financièrement pour ses membres.
D'où, de plus en plus de concubinages. Vivre ensemble sans cumul des revenus des époux. Meilleur fiscalement parlant, moins coûteux en cas de divorce. L'église chrétienne, malgré son opposition, ne peut contrer cette tendance. Les lois de la charia et le mariage résistent par la criminalisation de l'adultère.
Pour des raisons spécifiques, chaque entité tente l'expérience de vivre ensemble dans un même environnement, jusqu'à arriver à un point "critique".
Fusionner pour un État, c'est se donner plus d'espace, répondre à une augmentation de sa population, étendre sa culture, son pouvoir et augmenter ainsi son influence. Une histoire de David contre Goliath.
Pour une société privée, le but est plus financier. Augmenter les bénéfices, lisser les pertes, étendre son pouvoir de vendre sa production et ne pas se faire manger par un compétiteur éventuel. Pour y arriver, c'est supprimer les redondances de postes, rationaliser les coûts par l'économie d'échelle. Le film Mille milliards de dollars est l'exemple type de cette manière de raisonner.
Dans les faits, chaque entité arrive-t-elle à ses fins ?
L'histoire n'explique pas tout. Les politiques utilisent les anniversaires comme preuve de leur bonne foi. Le récent 600ème anniversaire de la naissance de Jeanne D'Arc n'est qu'un exemple de la survivance d'un patriotisme. Pourtant les temps changent et on oublie de les réajuster en fonction des conjonctures. Pas confondre, la France d'alors, n'était pas celle d'aujourd'hui.
Au sommet des entreprises privées, c'est la fusion qui est généralement préconisée. Fusionner différentes cultures nécessite du temps pour passer le cap de la compréhension globale.
Travailler en équipe, avoir des collègues qui doivent collaborer dans le même but, n'est souvent qu'une apparence surtout quand les antécédents ont été longs et que les habitudes en "séparés" se sont incrustées dans les mémoires.
De plus, les "nouveaux associés" sont souvent des "anciens compétiteurs".
On importe d'autres "cultures" sans préparation pour accommoder la nouvelle structure.
A y regarder de plus près, c'est plutôt le travail en "stand alone" qui est inculqué depuis l'école. On ne passe pas son examen de passage en équipe. C'est la compétition tous azimuts qui s'est installée au travers de soi et mène "naturellement" au chacun pour soi. La solidarité n'est qu'apparente et poussée par les intermédiaires du management qui eux voient un avantage financier personnel dans l'opération de fusion.
Personne n'est le clone d'un autre. Le haut degré de complexité a poussé à créer des experts en tout. Encore faut-il que cela soit complémentaire.
Le pluralisme d'idées, une richesse mais aussi un "grand défi" qui ne trouvera son échappatoire qu'avec l'effort de chacun.
Dans les entreprises commerciales, deux fois sur trois, réunir deux entreprises par fusion ou par acquisition reste un faux tremplin et révèlent, après coup, des échecs retentissants ou sans valeur ajoutée.
L'envie de créer de nouveaux produits, de toucher de nouveaux marchés n'est pas toujours couronné par un succès. Différences de stratégie, de management, de philosophie d'entreprise sont à la base de ces échecs. Les OPA deviennent ainsi non productrices pour les actionnaires alors que ce sont eux qui le préconisaient. Depuis 1996, deux OPA sur trois échouent à satisfaire les actionnaires, d'après Bloomberg. Malgré trois acquisitions d'envergure, l'action Pfizer a perdu plus de 50% de sa valeur entre 1999 et 2009. La crise n'explique pas tout quand les mammouths explosent à cause de l'embonpoint.
La dépréciation d'actifs se retrouve dans cette stratégie de l'échec.
L'économie d'échelle par la fusion pour diminuer les frais communs ne répond donc pas à tout.
De plus, certains niveaux deviennent du "melting pot" difficilement contrôlable.
La chute des grandes banques a changé l'optique générale. Les petites banques se sont mises sur les rangs pour effrayer les investisseurs sur les risques du gigantisme des principales banques.
Dexia voulait toujours grandir pour être à la taille où les prédateurs n'auraient plus les moyens d'attaquer. Le malheur, la prédation est venue par l'intérieur et Dexia s'est effondrée. Des actionnariats opposés, puis une sorte de principe de Peter adapté au niveau société, s'en est suivi. La commission d'enquête Dexia n'en finit pas de découvrir des manquements qui ont mené à l'implosion du groupe. En plus, les responsabilités sont effacées comme des poupées russes de fautes dans lesquelles aucun dirigeant ne se reconnaît. Depuis, on a revendu en catastrophe quelques bijoux de famille. Deux pays, mais une culture similaire, un apparentement des noms, le Crédit Local de France et le Crédit communal de Belgique de détail, les mariées étaient belles. Le business était différent mais les transferts de liquidités restaient monoparental mais, tout cela, on voulait l'ignorer car il y avait en échange le rachat de Petrofina par Total. Curieux comme association d'idées.
Exemples de sociétés qui arrivaient à leur point de critique de rupture avec la finance.
Si Solvay a racheté récemment le groupe chimique Rhodia, c'est de manière amicale et estimée par tous comme un bon "Deal" à l'avantage des deux nouveaux partenaires complémentaires. Solvay avait, de plus, gardé un actionnariat familial, solide et avait, ainsi, plus de chance de garder son autonomie. Solvay va tenter de travailler avec Air Liquide pour produire du gaz fluoré.
On peut citer aussi le cas de fusion ratée pour Alcatel-Lucent.
En 2007, la fusion Thomson Reuters avait coûté 8,7 milliards de livres. Des cultures d'entreprises différentes ont mis en échec, la fusion. La sécurité financière apportée par l'un et l'autre n'avait pas, n'a pas suffi à sécuriser l'ensemble. L'esprit entrepreneurial de Reuters, avec des décisions rapides, était confronté avec une volonté d'analyse lente et trop prudente rendant caduc le dynamisme global. La plate-forme Eikon avec un potentiel de 400.000 clients avait été un atout, vite transformé en talon d’Achille avec seulement 8000 clients.
Dans l'informatique, les fusions ont été aussi très nombreuses. La technologie était très chère pour l'assumer à trop petite échelle.
Digital, Compaq, HP sont les poupées russes qui se sont mangées de l'intérieur.
La fusion de Burroughs et de Sperry n'est qu'un exemple parmi d'autres, que je connais mieux par l'intérieur. Lier les deux bouts à force de slogans pour créer une ambiance de "One Unisys" ne verra son aboutissement que quand plus aucun ancien ne pourra dire qu'il était "ex-xxx" ou ex-yyy"... enfin, si on arrive au bout du tunnel.
L'informatique est actuellement sur un petit nuage.
Il se dit dans les milieux concernés "Pourquoi posséder logiciels et matériels alors que plusieurs entreprises utilisent la même configuration ? Autant partager et repartir les coûts !".
Normal et raisonnement de seule logique. A part, qu'on oublie qu'on est entré dans un moule très rigide et que si les télécommunications ne fonctionnent pas, le ciel disparaît derrière de véritables nuages opaques.
Aux dernières nouvelles, c'est le domaine de la distribution qui doit restreindre sa voilure.
Delhaize est-elle dans un virage après celui de Carrefour?
L'histoire de Nokia est, elle, à cheval entre commercial et affaire d'État finlandais. C'est l'État finlandais, tout entier, qui en reçoit les retours de flammes. Ces derniers temps, la société s'était endormie sur ses lauriers, après avoir conquis un quasi-monopole dans la téléphonie mobile. Entreprise "mammouth", elle se retrouvait avec un pied d'argile.
Carrefour, fusion infructueuse avec Promodès, expansion débridée, instabilité managériale, déclin de l'hypermarché, en dix ans l'action a bu la tasse.
Au Salon de Las Vegas, Nokia ne parle plus de guerre commerciale mais de guerre des écho-systèmes et veut reconquérir le marché des téléphones portables à coup de nouveautés prestigieuses. Une stratégie plus souple, plus adaptée aux marchés modernes ne s'évertuent plus à mélanger les pommes et les poires. C'est un bien, peut-être...
En 2009, un mariage dans le secteur automobile était envisagé entre FIAT et PSA après celui de FIAT et Chrysler et une tentative avortée avec OPEL. Le partenariat semble devenir la manière de se sortir de l'ambiance de la fusion pure et dure.
L'Inde s'immisce dans la culture informatique de l'occident en espérant que la différence de cultures et de fuseaux horaires n'est qu'une bagatelle.
Un autre phénomène se présente chez ces "mammouths" : la gestion informatique. Malgré la puissance accrue des machines, les machines ne peuvent plus suivre dans les temps impartis pour consolider tous ces ensembles de données hétéroclites. Descendre dans l'arbre comptable des différents départements, par produits, par services, par subdivisions fines, et ce sont les informations qui prennent des allures de monstruosités en nombre d'enregistrements à maintenir à trimbaler de système en système. La consolidation des données ne donne pas la solution car il faut pouvoir redescendre aux sources de l'infrastructure pour garder une vision de ce qui coûte et rapporte pour prendre les bonnes décisions de stratégie.
"Un bon cru 2011, avant un net recul", était-il dit en Belgique.
En 2011, 28 milliards d'euros en jeu dans les fusions. Ce furent les banques, contraintes par l'Europe, la chimie-pharmacie et les matériaux qui arrivent en tête.
C'est 159% en plus de 2010, mais c'est bien loin de 2008, qui avait atteint les 120,3 milliards. Inbev et Fortis avaient fait le plus gros de la manœuvre de fusion à cette époque.
Les "Bourses" sont une bonne entrée en matière dans le mode "fusion.
Le but, réduire le prix des transactions et refondre les systèmes informatiques dans la foulée.
En 2000, les Bourses de Bruxelles, de Paris et d'Amsterdam fusionnaient pour former EURONEXT.
En 2006, la tentative de la Deutsche Börse de fusionner avec EURONEXT échouait par l'arrêt de la Communauté Européenne qui y voyait un monopole sur le marché des dérivés.
En 2007, EURONEXT et la Bourse de New-York fusionnait en NYSE.
En 2010, la Bourse de Toronto fusionnait avec la London Stock Exchange.
La Bourse de Hong-Kong et la Bovespa du Brésil talonnaient la Deutsche Börse.
En janvier 2012, nouvel essai de fusion entre NYSE-Euronext et la Deutsche Börse. Mariage refusé par la CE en personne par Joaquin Almunia. L'ère des méga-fusions internationales est révolue, place aux rachats plus ciblés. La CE aurait trop écouté ses propres concurrents.
Le futur des Bourses du monde sera limité à 4 ou 5 Bourses mondiales, entourées par des satellites plus spécialisés.
Dans les grandes entreprises privées, le "middle management" des hiérarchies sert plutôt de porte-paroles du sommet.
Les PME ne peuvent se permettre ce genre d'organisation et sont souvent plus réactives aux événements.
Le rachat massif d'actions propres des entreprises encore un indice très significatif qui pourrait faire penser au rapatriement de ce qui a été dispersé dans le public.
L'année passée, 1,03 milliards d'euros ont été rachetés dans les entreprises belges. Rien que pour AGEAS et GDF, le rachat s'élevait à 427 millions. Pour Omega Pharma, ce n'est pas moins que 11,3% du capital qui en faisait les frais.
Les buts sont multiples : constitution d'une réserve pour alimenter les plans de stock-options, la déprime des marchés d'actions qui rend les rachats plus abordables, l'amélioration des "returns on investment" pour les actionnaires, la réduction de la dilution du nombre d'actions par la destruction des titres, le fait qu'il n'y a pas de dividendes à verser pour les actions propres et constituer, peut-être, un trésor de guerre pour financer les opérations d'acquisition.
Il y avait un an la question d'un "new deal entre privé et public" se posait. Voilà que cela se confirme avec les "dollars pas toujours verts des multinationales": "Dans la course à la présidentielle américaine, plusieurs multinationales belges mettent la main à la poche pour influencer l'issue finale de la campagne, en faveur des républicains.".
La politique dans le domaine public, c'est surtout diviser pour placer le plus de postes dans la direction d'un pays.
La Belgique compte près de 11 millions d'habitants, elle a 246 ministres (43 pour Bruxelles, 89 députes, 3 secrétaires d'états).
A ajouter à cela 10 gouverneurs et leurs suites, les maires, les élus communaux. Une duplication des partis entre nord et sud. Pour comparer, New York... 20 habitants, 1 maire et 50 élus communaux...!!
Les mandats politiques publics, parfois, très différents sont parfois cumulés dans les mains de mêmes mandataires. Pas nécessairement pour raison d'efficacité ou de diminution des coûts, mais plus banalement pour additionner les jetons de présences dans les réunions.
Les frontières existent bel et bien. Linguistiques et financières. L'idée de "nation", de "nationalisme" a pris des allures de croisières comme contre-pouvoir. Plus, c'est petit, plus c'est devenu "gentil" et contrôlable, doivent-ils penser. Il s'agit plus ici de placer ses propres billes en nombre dans la gestion. Alors, pour juger, il y a des oracles qui nous gouvernent. "Les pouvoirs publics ont donné en fermage des pans entiers de leur pouvoir de régulation aux agences de notation". Celles-ci en deviennent plus puissantes que les Etats.
L'extrême droite pense, souvent, régionaliser, sous-régionaliser, cantonner, en espérant se placer au plus près des convictions des gens et plus en relation avec leur culture propre, avec le droit sur le sol qui a vu naître ses contemporains, ses concitoyens et ainsi rester plus en communion avec l'enseignement local. Les élections des candidats se font, alors, avec plus d'engouement puisque les élus sont plus proches, mieux connus.
La langue s'attache aux gens comme une colle indélébile et invisible dans une envie de reconnaissance identitaire. Tout est aussi en place dans l'environnement pour séparer: les idéologies, le pouvoir d'achat, les religions, les symboles...
Tout divise pour empêcher les contacts plutôt que de les multiplier. La Yougoslavie, la Tchécoslovaquie, le Soudan sont des pays qui n'existent plus en tant que tel.
On a pu croire qu'Internet allait ouvrir les frontières en permettant de se connaître mieux de par le monde. Si quelques-uns ont fait le pas dans cette virtualité, masqués ou non derrière des pseudonymes, c'est pour exprimer des idées qui même subversives, se cantonnent dans l'espace local, des idéologies, au minimum, compatibles entre elles.
Les entreprises devenues des multinationales ne s'inquiètent plus des frontières étatiques et en profitent pour établir une concurrence entre les États pour les obliger à accepter des pratiques de fiscalité avantageuses comme les "intérêts notionnels" en échange d'emplois.
Basé uniquement sur le modèle financier, la mondialisation a ainsi raté son but de solidarité.
Au départ, l'Europe peut être considérée comme une fédération par consentement mutuel qui trouvait sa raison d'être dans la volonté d'assurer la paix au lendemain de la guerre. Construite pour suivre des raisons géographiques mais qui ne suivaient pas les règles économiques. Une société commerciale progresse de proche en proche et jamais en tenant compte de la géographie. Tester de greffer une entité est plus facile que de le faire en bloc et de là vient l'erreur principale de jugement dans le but de l'efficacité rendue artificiellement globale. Association temporaire ou définitive ?
Aujourd'hui, on se demande si vouloir l'Europe était seulement un rêve, une chimère ?
Ceux qui n'y sont pas espèrent y entrer, ceux qui en font partie espèrent en sortir.
Ce n'est pas l'euro seul qui pouvait fédérer les pays membres. Il fallait aller plus loin. Analyser les buts de chaque entité. Trouver des intérêts en commun.
La situation de l'Angleterre, eurosceptique, pose question. Première constatation, les Agences de notations ne les ont pas dégradés. Analyse:
1. Cameron aurait pris la bonne décision en faisant un pied de nez à Sarkozy. Nous devons faire davantage pour remettre sur pied notre économie, disait le premier ministre britannique dans ses vœux du Nouvel An. N'est-il pas un peu trop isolé ? Comment pourra-t-il agir seul pour redresser l'économie du pays ? Avec les Jeux Olympiques et le Jubilé d'Élizabeth ? Hum...
Réponse : Cela pourrait l'être si l'Angleterre était encore comme la Chine, un pays qui monte. Les JO de 2008 ont permis à la Chine de placer ses pions comme une vitrine de ses capacités. L'Angleterre n'est plus ce qu'elle était même avec le Commonwealth comme carte de visite.
2. "Nos politiques n'arrêtent pas de nous dire que s'ils n'ont pas respecté notre vote "NON" au traité Européen, s'ils nous ont imposé une Europe technocratique et corrompue sans aucun fondement philosophique au moins sur "l'idéal européen", c'était pour notre bien. Sauf que l'Angleterre nous prouve tout le contraire.
Surtout qu'elle prouve que contrairement à ce qui nous est dit, l'Europe ne nous rend pas "plus" attractifs, solvables, compétitifs.
Il fallait attendre de voir si malgré que l'Angleterre ne soit pas dans la monnaie unique "protectrice", elle resterait solvable.
L'Angleterre va mieux "aux yeux des marchés" que les pays ayant pour monnaie l'euro.
Mieux encore, les Anglais sont maîtres de leur monnaie et de la planche à billets par la création monétaire et de bons du trésor. Là, où les gens de la monnaie unique n'ont plus aucune liberté monétaire, législative voire politique.
Avec la Grèce ruinée et mise sous curatelle d'un côté, l'Angleterre de l'autre, tout prouve que les arguments de "préservation" de la zone euro sont juste des histoires à revisiter en permanence.
Les marchés labellisent l'Europe comme "produit de con" .
Tous les arguments de défense de leur idée antidémocratique européenne s'avèrent faux un par un, sans parler de ce qui est sanitaire ou des normes CE."
Réponse : En fait, l'Europe met surtout des bâtons dans les roues des pays souverains parce qu'elle oblige à se greffer dans un moule libéral et oblige à supprimer ce qui serait trop social. Est-ce du populisme de le constater ?
L'Europe recale le budget belge. "Aux yeux de la commission, la Belgique souffre de plusieurs handicaps, une dette énorme que la crise bancaire et économique n'a pas arrangé, une absence de vraies réformes structurelles ces dernières années, et une situation politique qui ne facilite pas les décisions d'urgence au cas où ça tournerait mal. La Belgique a choisi de ne pas aller au conflit avec la commission, elle a un peu rouspété pour la forme mais elle est rentrée dans le rang", dit Anne Blanpain. S'interroger déjà sur le budget 2012 de la Belgique, oui, mais après l'indexation automatique des salaires qui devait être revue pour ne pas faire tache dans le concert des Nations, cela faisait beaucoup. Mais qui a raison dans la pratique de l'indexation ? La majorité ou la particularité ?
L'euro a longtemps été considéré comme une monnaie d'échange qui rivaliserait avec le dollar. Il l'a dépassé au passage.
Actuellement, perte de confiance, l'euro dégringole de son piédestal. Bon pour les exportations à condition que les clients principaux soient extérieurs à l'Europe.
La crise de la dette publique comme le serait une baignoire?
Guy Verhofstadt reste un fervent défenseur de l'idée européenne. "Il faut plus d'Europe que moins", dit-il. Comme mandataire à l'Europe, ceci explique cela.
Pour ses mandataires, l'Europe est considérée comme un havre de paix, une échappatoire de fin de carrière, face aux brouilles nationales que doivent endurer les dirigeants dans leur pays d'origine et qui doivent trouver les véritables solutions sur le terrain sans planer.
Le ministre Magnette ose dire ce qui se dit tout bas et c'est considéré comme du populisme. On veut du politiquement correct.
Il est clair que les pays d'Europe ne sont pas sur un pied d'égalité pour décider de prendre une position totalement commune vis-à-vis de l'Europe.
La France n'est pas la Belgique. Bruxelles, au milieu du jeu de quilles de la Belgique, ne peut réagir de la même façon qu'une des autres régions du pays. Elle doit nager entre deux eaux, s'habituer à la brasse, au crawl et parfois à la nage papillon.
L'article "Mirages chinois: les pièges de l'énormité" montrait bien les limites d'un processus rendu impossible à gérer sans une obligation de conserver une certaine dictature d'opinion. Mais l'Europe n'est pas la Chine. Elle a combattu pour obtenir plus de démocratie.
L'Europe a des difficultés parce qu'elle ne trouve pas les moyens d'unifier la fiscalité, la stratégie et la politique entre ses membres.
Fusionner est possible, mais une comparaison suivie d'un consensus s'impose, avant de passer à la fusion effective et définitive et que le multiculturalisme ne frise pas l'antagonisme. Le local et le communautaire sont souvent les solutions pour se tirer de mauvais pas quand la gestion d'un pays ne permet plus d'en avoir une vision globale.
Puis il y a l'Union Soviétique qui, une fois disloqué, pour certains reste une erreur historique. "Celui qui veut restaurer l'URSS n'a pas de tête, celui qui ne le regrette pas n'a pas de cœur", d'après une phrase de Poutine.
Sur Internet, il y a le Facebook en mode Google+ qui ségrégationne en cercles d'influence plutôt que de fusionner.
Autre volet : je lisais dans le Vif-Express "Nous sommes responsables vis-à-vis de nos enfants, qu'ils s'appellent Mohammed ou André. Laisser filer le patrimoine vers le monde entier, il ne restera plus rien.".
Les pratiques linguistiques, les affiliations religieuses, la richesse des particuliers font que la démographie est une science qui sent le soufre. La poussée migratoire frôle, dans ce cas, le racisme de part et d'autre. Il ne faut pas confondre racisme et différence de culture, même si cela semble aller souvent ensemble. L'immigration nécessite une infrastructure d’accueil, de potentiels à tous les niveaux en vases communicants.
"L'islamisme radical menace la Belgique" et "Mickey et Minnie ne font plus rire", lit-on dans Le Soir. Une série d'indices qui incite à la réflexion pour savoir jusqu'où aller trop loin sans devoir se retrouver "cocu" dans un mariage forcé ou arrangé. Dans ce cas, il s'agit vraiment de l'intégrisme pur et dur. Une imposition et une invasion.
Certains parlent des Etats unis d'Europe, qu'en est-il avec les États-Unis, eux-mêmes ?
Christopher Caldwell, dans "Une révolution sous nos yeux" dressait un tableau synoptique qui a affecté l'Europe : l'immigration de masse et l'implantation de l'islam. Selon lui, la France se rapprocherait le plus des États-Unis par sa conception de l'intégration dans un pays. Aux 19ème siècle, l'intégration des immigrés aux USA s'est faite avec l'abandon du lien avec le pays natal et en gardant une proximité de la culture entre les migrants et le pays d’accueil. Une nouvelle vie commençait. L'immigration était souhaitée et supporté par le pragmatisme de l'économie et parce qu'elle exerçait une pression à la baisse sur les salaires. Il existe une taxe fédérale, et des taxes locales tout en laissant l'autonomie aux états qui constituent le pays. La liberté de religion est totale jusqu'à aboutir au prosélytisme. Le financement se fait par des dons accordés aux confessions religieuses.
En Europe, ce n'est pas le cas, ce sont tous les citoyens qui apportent leur obole via leurs taxes. La France au 19ème siècle était plutôt une théocratie. La société laïque s'est vue en opposition de plus en plus vu le radicalisme qui se crée dans les autres convictions. L'immigration est ressentie comme une obligation morale.
Il est vrai que les liens inter-membres, inter-ethniques se produisent au travers de concurrences, de défenses et de fusions à l'arraché, non concertées, sans "prendre la température" des populations concernées. Heureusement, le système démocratique n'est pas à tendance majoritaire, ce qui permet de ne pas trop changer les lois propres, mais cela pourrait changer. La monoculture d'origine étrangère s'est déjà produite dans certaines villes au nord de l'Angleterre.
En France, le néo-parti du FN a pris ce terrain fertile de la résistance face à cette appréciation de la situation même si cela cache des instincts bien moins reluisants. L'Europe a vu l'extrême droite s'installer dans ces grincements de dents.
"Too big to fail" contre "Too small to be efficient"?
Paradoxal tout cela ? La réponse est dans le dialogue, pas dans l'imposition d'une situation. Le partage d'idée est profitable pas la cacophonie.
Anne-Marie Slaughter faisait le bilan de la gestion de Barack Obama sous un angle parallèle. Les défis sont bien là, mais sa conclusion était plus optimiste.
Obama ne serait-il pas devenu un Gorbatchev à l'Américaine ? Quelqu'un qui récolte des succès à l’étranger et moins à l'intérieur ?
Des collaborateurs comme George Mitchell, Richard Holbrooke, Dennis Ross et récemment William Daley ne sont plus là pour le soutenir.
Obama a sorti les US de leur position de "maitre du monde" pour la remplacer en renvoyant les "droits et des responsabilités" à chacun dans le monde. Le G8 était converti en G20. L'approche diplomatique à l'ancienne, forte et républicaine, mise en sourdine.
Démocrate, Anne-Marie Slaugther voit Obama en avance sur son temps, à la norme du monde entier.
Ce point de vue se trouvera, tout naturellement, dans les critiques des Républicains lors des prochaines élections de 2012 : rendre la suprématie perdue à l'Amérique.
Réflexions du Miroir
L'homme a un naturel grégaire. Il aime vivre en société plus ou moins structurée se distinguant de la foule, dans des rassemblements spontanés et sporadiques qui se produisent sous l'effet de stimuli environnementaux (dixit Wikipedia). La plupart des découvertes scientifiques se construisent en équipes structurées.
Mais l'homme a, en plus, créé l'argent. Nous nous trouvons "A cash city".
Dans ce domaine précis, il n'y pas de petites économies. Mais il y aura toujours des petites et des grandes échelles même dans l'économie. Seulement, la culture des gens n'est pas un fait passager. Elle suit une évolution longue et logique.
Tout dépendra de trouver les dirigeants qui pourront déterminer le point critique entre fusion ou fission.
Sans même parler de fission ou de fusion nucléaire, la vie en commun restera loin d'être un long fleuve tranquille.
Entre "Divide ut imperes" et "Fusionner pour ne pas se faire écraser". Un dilemme de tous les jours. Rester souple et léger...
Quant à la roue à aubes, si elle tourne trop vite, il faut toujours pouvoir la freiner sinon elle finit toujours par s'emballer et à exploser.
Citations :
- « Les sentiments sont des métaux. Il importe d'en connaître la densité. Il importe également d'en connaître la température de fusion. », Francis Dannemark
- « Nous sommes six milliards de bipèdes à tenir miraculeusement debout sur de fragiles petits pieds, en équilibre sur une boule de magma en fusion. Un véritable numéro de cirque ! », Professeur Choron
11 octobre 2012: Malgré la crise, l'UE est prête à poursuivre son extension géographie.
Bientôt 30 et plus. La Turquie et le Montenegro sont déjà sur les listes. Peut mieux faire, est-il dans le domaine du droit, dit la CE. Puis, il y a la Macédoine, Serbie, le Kosovo, l'Albanie, la Bosnie-Herzégovine
Va-t-on par l'Europe recréer la Yougoslavie ?
Commentaires
On remarque que l’Euro agit dans l’actuelle crise éclatée en 2008 comme un facteur nouveau , inédit , par rapport aux crises de 1929-1933 et des années 1970 et 1985. Inédit est aussi la manière de la constitution de l’UE. Cette idée chère à NAPOLEON et à HITLER d’imposer l'hégémonie continentale de leurs États par la force des armes , par la guerre. Les deux guerre ont échouées. L’unification de l’Europe allait se réaliser après 1989 lorsque les leaders politiques prétendent officiellement que enfin cette unification c’est réalisée pacifiquement.
Rien de plus faux..
Pour cette unification les États-Unis et l’Occident ont mis en œuvre des 1973 , lors de la deuxième grande crise du capitalisme ( la crise du pétrole ) , à l'époque de NIXON , une guerre secrète globale contre le socialisme. Cette guerre a eu le code de CIA « Covert Operation » et elle est sortie au grand jour en 1989 lorsque toutes les conditions étaient mures , sous le faux nom de « les révolutions de l’Europe de l’Est «
Avec une permise fausse pour la constitution de l’UE , tout ce qui allait suivre avait forme une longue chaine de fausses choses .
Le chercheur anglais Timothy Garton Ash de l’Institut HOOVER , dans son analyse concernant le projet d’unification des peuples de l’Europe dans un entité politico-économique unique basée sur la doctrine libérale , a fait la remarque suivante : « En ce sens de l’unification on pourrait dire , au mépris de la logique de l’histoire , que 1992 en l’Europe de l’Ouest ( Maastricht) est la cause de 1989 en l’Europe de l’Est « ( Istoria prezentului. Eseuri , schite si relatari din Europa anilor ‘90 , editura Polirom , p. 245 ).
Significatives sont aussi les paroles de Helmut KOHL dans un dialogue avec Timothy Garton Ash qui a eu la respiration coupée quant il a entendu le témoignage de KOHL : « Vous rendez-vous compte que vous êtes face à face avec le successeur direct de HITLER ? « (ibidem , p. 255).
Le 1-er janvier 2007 mon pays , la Roumanie , est entrée officiellement dans la chaine des pays dominés par l'impérialisme , avec un type de capitalisme hybride et dépendant du Centre.
Nous avons cependant un grand avantage. Nous ne sommes pas encore dans la zone Euro. Avec une petite dévaluation et petite inflation , disent les experts , nous sauvons l'étranglement de notre économie. La pression de la crise n’est que pour les citoyens .
Le Pouvoir se porte bien.
Je reviens sur les problèmes mis en discutions et j’ajoute à la problématique des effets negatives , aux malheurs provoques par la crise europeenne qui se multiplient du jour au lendemain que tout cela se voie dans le désastre de la condition humaine qui est le plus grand malheur.
Dans cette situation les droits et les libertés des citoyens prennent fin. Mais nos leaders politiques qui utilisent une démagogie sans limites , soutiennent le contraire. Ils nous prennent pour des cons.
Une réponse aux questions et aux problèmes soulevés dans le cadre de notre débat nous l’avons de Albert CHAMBON , ex-ambassadeur de France , ancien résistent déporté a Buchenwald , Grand officier de la Légion d’Honneur , qui a fait la précision suivante : « UE est la plus grande escroquerie du siecle «
(Le Figaro du 7 mars 2001)
Mais les problèmes mis par nous en discussion , de même que le constat de l’ancien ambassadeur de la France Albert Chambon que
UE est la plus grande escroquerie du siècle , sont , du point de vue sociologique , des faits sociaux . C’est pourquoi il est nécessaire d’identifier le contexte social explicatif , relevant pour les faits sociaux dont nous parlions . En ce sens , je vous présente ci-joint , mon intervention-etude « La crise mondiale du capitalisme et les trafiquants d’histoire » Et alors nous comprendrons pourquoi jusqu’en 1989 la vie en Europe était meilleure que n’importe ou au monde.
A la fin j’ai le plaisir de constater comment dans le cadre de notre débat , les problèmes réels de la crise qui pèsent tous les jours sur notre vie mais qui sont présentés d’une manière fausse par nos leaders politiques , ont été éliminés théoriquement au niveau du groupe , comme suite a la provocation de l’esprit scientifique des participants.
Je vous félicite et je vous remercie.
Nina Georgescu , Bucarest
Écrit par : Nina Georgescu | 12/01/2012
LA CRISE MONDIALE DU CAPITALISME ET
LES TRAFIQUANTS D’HISTOIRE
Les mutations profondes qui ont eu lieu sur la carte sociale politique du monde et dans le rapport des forces sur le plan international comme suite a la Grande Révolution Socialiste de 1917 et la création et le développement du système socialiste mondial ne correspondaient pas aux intérêts du Grand Capital international. Pour la défense des intérêts du Grand Capital international a été mis en œuvre en secret le détournement du cours normal de l’histoire par des trafiquants d’histoire qui devaient réaliser cet objectif stratégique .
Les trafiquants d’histoire sont ces facteurs politiques de décision qui ignorent les faits historiques des peuples créateurs de progrès économique et social au bénéfice de la liberté, de la prospérité et de la paix et qui, détenant le monopole du choix des objectifs qui doivent être suivis, établissent leurs décisions et leurs actions sur la base de leurs propres opinions erronées sur le monde , opinions justifiées uniquement par le but d’assurer du profit pour le Grand Capital. Ils sont profondément antidémocratiques et irresponsables envers leur propre peuple et envers tous les peuples du monde.
Selon l’opinion des analystes politiques – militaires le Grand Capital international n’a pas pardonne aux leaders de Kremlin le fait qu’entre 1917 – 1989 l’immense espace de la Russie riche en gigantesques ressources naturelles d'énergie et de matières premières et avec un immense marche lui a été interdit et qu’entre 1945 -1989 cet espace a été augmente avec celui de l’Europe de l’Est ( 1 ).
De fait, les pays socialistes ne pouvaient plus être utilisés pour les buts de profit du Grand Capital international ni comme soutien politique, ni comme soutien militaire dans la lutte pour accaparer de nouveaux territoires.
En même temps le système économique – social créé par la Grande Révolution Socialiste de 1917, a signifié le renversement des rapports des facteurs sociaux vis-à-vis du pouvoir. Ceci signifie que le pouvoir des masses a été mis au premier plan. Le professeur universitaire américain Noam CHOMSKI dit : « L'idée que le peuple puisse avoir la haute main sur la direction du pays est estimée comme un danger mortel pour le Grand Capital. La démocratie n’a pas existé aux États-Unis. La démocratie américaine est une illusion » .
En même temps les mesures et les programmes économiques – sociaux en faveurs des masses élaborées premièrement en URSS et ensuite aussi dans les autres pays socialistes, étaient inacceptables dans la pensée de la classe des riches. Voici ci-dessous quelques mesures prises dans le monde socialiste qui ont épouvanté le Grand Capital :
- Les emplois étaient garantis par la loi
- L’assistance médicale était gratuite au niveau national
- Les frais locatives et les charges étaient symboliques
- Accès gratuit et sans aucune restriction pour l’enseignement , la culture et les arts.
Ces mesures du monde socialiste ont produit une pression sur la bourgeoisie occidentale qui déjà sous la pression exercée par les mouvements sociaux des propres pays, a été obligée de prendre certaines mesures de protection sociale. Bien entendu dans le monde capitaliste le système de protection sociale ne s'élève pas au niveau de la protection sociale socialiste et il n’est pas question que les emplois puissent être garantis. Dans les conditions de l’actuelle crise du Capitalisme éclatée en 2008 aux États-Unis et généralisée rapidement sur le plan mondial, le problème principal de la majorité des peuples du monde est la sauvegarde de la survie de l'être humain qui est menacé par l’aggravation des inégalités économiques, sociales et politiques spécifiques au système social économique capitaliste .
Les mesures qui sont prises au niveau national et international par UE pour l’Europe et par les États-Unis pour leur sortie de crise sauvent seulement le Grand Capital alors que tout le fardeau de la crise est jeté sur les masses ouvrières. Les riches deviennent toujours plus riches et les pauvres toujours plus pauvres.
Au monde et en Europe depuis le temps de la Première Guerre Mondiale le système capitaliste cherche de résoudre ses crises plus grandes ou plus petites. Mais, à chaque fois, le fait de ne pas reconnaître et de ne pas accepter la vrai cause des crises qui est la contradiction antagoniste entre le caractère social de la production et l’appropriation privée capitaliste de ses résultats, a déterminé et détermine encore aujourd’hui la formulation de réponses erronées et l'impossibilité de trouver des solutions aux problèmes posés par la crise et ces problèmes continuent de s’amplifier. L’intégration économique, réalité du Capitalisme contemporain dont le prototype est la Communauté Économique Européenne (CEE) , élargie en Union Européenne (UE) après les métamorphoses politiques de l’Europe de l’Est des années 1989-1991 , les stratégies et les politiques promues par les pays capitalistes membres de l’Organisation de Coopération et de Développement Économique (OECD), par les pays capitalistes développés du G 7 , par la Commission Trilatérale (USA , CEE et le Japon) , représentent des tentatives pour adapter les relations de production capitalistes au niveau des forces de production intensifiées par la révolution technique – scientifique contemporaine et de promouvoir, sur le plan interne et surtout sur le plan mondial, les intérêts des plus puissants capitaux de pénétration sur le marché européen et mondial, par des actions initiées par leur Gouvernement respectif.
La solution définitive de la contradiction fondamentale du Capitalisme qui mettra fin aux crises, plus grandes ou plus petites, peut avoir lieu seulement par la reconnaissance de facto du caractère social des forces de production et par leur passation en propriété du peuple entier. De cette manière, la production sociale sera en harmonie avec la forme sociale de son appropriation. L'idée de la construction du Socialisme comme alternative au Capitalisme périmé et anachronique a été validée par l’histoire et il a été prouvé que jusqu'à pressent le Socialisme est le seul système économique social qui dans un temps historique court a offert un modèle et une solution pour résoudre les problèmes humains dans toutes leurs complexités au niveau de masses. La richesse la plus précieuse du Socialisme et des masses ouvrières a été le temps libéré d’exploitation. C’est pour cette performance du Socialisme, pour ses réalisations remarquables, obtenues dans un temps historique court, c’est parce que dans les années 1970, le Socialisme était devenu une attraction pour l'humanité et un concurrent redoutable du Capitalisme qui s'étouffait et qui préfigurait la tendance de l'humanité et l’avenir de la société humaine, c'est-à-dire la généralisation de la société socialiste, c’est pour tout cela que le Socialisme de l’Europe a reçu en 1989-1991, un lourd coup souterrain de la part du Capitalisme périmé , par une Guerre Secrète Globale ( 2 ).
Par cette Guerre Secrète développée jusqu'à présent seulement en Europe, les trafiquants d’histoire ont attaqué le temps historique du Socialisme et ils l’ont détourné de son chemin naturel.
Ce coup n’a pas été compris, ni par les populations de l’Europe de l’Est, ni par les populations de l’Europe de l’Ouest pour deux raisons :
1 La Guerre Secrète faite en temps de paix par des opérations sous couverture est invisible, n’impressionne personne et ne révolte pas l’opinion publique.
2 La Guerre Secrète est organisée en souterrain et au moment où elle a été programmée de sortir au grand jour, elle est présentée sous le concept de Révolution et ce concept a de profondes résonances positives dans la mémoire de l'humanité.
La Guerre Secrète qui se déroule encore est un évènement important et unique dans l’histoire. C’est la plus grande mise en scène, la plus grande machination pour la manipulation des peuples. Cette guerre annule le droit naturel des peuples à la défense. Elle transforme les victimes en collaborateurs. La Guerre Secrète est la création des stratèges militaires, la création des services secrets des États-Unis et des restes du nazisme de la 2ème Guerre Mondiale. Si l'idée de Révolution jouit d’une gloire inhabituelle pour les bénéfices apportes au progrès de l'humanité, l'idée de Guerre est repoussée en général par l'humanité. C’est pourquoi l'accès au terme de révolution est libre et il n’est pas censure. En ce qui concerne la Guerre Secrète éclatée en 1989-1991, les choses deviennent censurées. Seulement, les leaders politiques d'État et de Gouvernement et les militaires de rang supérieur ont connaissance de la Guerre Secrète. C’est seulement eux qui ont accès aux informations qui la concerne, car la Guerre Secrète est, comme je l’ai déjà dit, l’œuvre des stratèges militaires , des services secrets et de certains restes du nazisme de la 2ème Guerre Mondiale.
Des documents rendus publique en 2001 ont mis en évidence le rôle très important eu par les nazis pour la mise en scène des révolutions en Europe de l’Est. En 2001 les services secrets des États-Unis ont publie 10.000 documents et un officiel de la Justice américaine a affirme que ces documents attestent que la Guerre Froide a été gagnée par les nazis.
En effet, les révolutions de l’Europe de l’Est qui ont mis fin a la Guerre Froide ont ete mises en scène par des experts nazis spécialistes de la propagande noire politique et psychologique. Ces spécialistes allemands, des anciens collaborateurs du ministre de la propagande du 3ème Reich , le docteur Joseph GOEBBELS, ont été amenés en 1946 au Département d'État des États-Unis par Henry KISSINGER. ( 3 )
Les spécialistes nazis amenés par Kissinger ont été mis a travailler et ils ont créé des écoles pour soutenir la Guerre Froide et la Guerre Secrète contre le Socialisme. De nombreuses atrocités produites en Europe de l’Est ont eu l’empreinte du terrorisme nazis. Les opérations sous couverture et les atrocités fascistes ont déterminé l’OTAN de demander en 2004 aux anciens pays socialistes de mettre en régime de confidentialité tous les documents concernant les Révolutions de 1989-1991 qui ont eu lieu en Europe ( 4 ).
La Guerre Secrète Globale explique pourquoi le pouvoir des États-Unis étant menacée de l'intérieur par les déséquilibres économiques et sociaux provoques par la crise , c’est les militaires et les services secrets américaines qui ont pris la place des hommes politiques . Des analyses politiques- militaires mettent en évidence « le rôle extraordinaire du facteur militaire dans la démocratie américaine qui démontre que les États-Unis avec leur démocratie sont dans une époque de crise profonde » ( 5 ).
En Europe aussi le besoin de démocratie est plus nécessaire que jamais, mais l’action et l’imagination créatrice des citoyens européens pour la construction du présent et pour la projection de l’avenir sont cachées par le fait que l’UE , le FMI et la Banque Mondiale , cachent a l’opinion publique l’implication des États-Unis , de la CIA et de l’OTAN dans les évènements de 1989-1991 nomes faussement Révolutions et leur implication dans la Transition en Europe. Cette Transition n’est en réalité qu’une guerre économique de pillage.
Après le renversement du Socialisme en l’Union Soviétique et en Europe par les trafiquants d’histoire , le socialisme , connu aussi comme le 2ème monde , les pays de ce monde au lieu de fusionner avec les pays du 1er monde , c'est-à-dire avec les pays capitalistes développés, car le décalage entre ces deux mondes n'était pas insurmontable et dans certains domaines les pays du 2-me monde avaient même des résultats supérieurs , ils ont fusionné avec le 3ème monde ( 6 ) .
De cette manière, à cause des fausses Révolutions et de la fausse Transition, par des actions de politique économique, sociale, culturelle et psychologique, imposées de l'extérieur au 2ème monde sous forme de diktat, un vrai abime a été créé entre les pays de l’Europe de l’Est et les pays capitalistes développés de l’Europe de l’Ouest. L'expérience des derniers 20 ans de métamorphoses politiques et économiques pour élargir l’Union Européenne et le bombardement par SUA/OTAN de la Yougoslavie en 1999, pays qu’on n’avait pas pu mettre à genoux jusqu’alors comme on l’avait fait avec les autres pays socialistes d’Europe, prouvent qu’on œuvre avec acharnement pour la création des conditions pour que les États d’Europe ne puissent plus être gouvernés par leurs propres Gouvernements et qu’ils acceptent finalement comme une solution de sauvetage un Gouvernement européen, au-dessus des États, dans l’attente d’un Gouvernement mondial. De nouveaux processus sont en préparation. Ce rôle revient à la Commission Européenne qui n’a aucune légitimité démocratique. Elle a commencé son œuvre par la destruction des bases économiques des anciens pays socialistes en fixant même un indicateur pour ces pays à savoir : le nombre de faillites nécessaires pour admission en l’Union Européenne qui devait être et qui a été de l’ordre de plusieurs dizaines de milliers de faillites. Le tout a été réalisé par la mise en œuvre de la théorie de la Thérapie de Choc de Jeffrey SACHS, de la politique du FMI et de la Banque Mondiale, avec le soutien tacite de l’OTAN, qui non seulement n’a pas été supprimé comme il le fallait mais qui s’est même donné de l’extension en Europe.
Il viendra, certainement, le tour des autres pays de l’Europe de l’Ouest, la France, l’Italie, l’Allemagne, etc.. dont les bases économiques sont visées par la Commission Européenne dans l'intérêt évident des spéculateurs internationaux ( 7 ), du Grand Capital.
Un nouveau facteur qui est un supplément par rapport aux grandes crises du système capitaliste des années 1929-1933 et des années 1970 est la dégringolade de la monnaie euro ( 8 ) qui aggrave l’actuelle crise éclatée en 2008.
L’actuelle crise du système capitaliste mondial est le terrain sur lequel apparaitra un nouveau fascisme en Europe après la 2ème Guerre Mondiale.
Les facteurs déterminants de la résurrection du fascisme en Europe sont :
1. La fragilité de la démocratie bourgeoise capitaliste.
2. L’aggravation des inégalités à l'intérieur des économies développées.
3. La tentative de modifier l’histoire afin que le fascisme soit revalorise .
Le but de la résurrection du fascisme est d’une part de maintenir la population dans la peur comme seule alternative atroce à la démocratie bourgeoise affaiblie et d’autre part l’intoxication de la population pour ne pas voir cette démocratie affaiblie. Le récent évènement d’outrage au drapeau français accroche sur la façade de la mairie de Villeneuve-Saint-George qui a été brulé dans la nuit du 13-14 juin 2010 et remplace par un drapeau algérien ( 9 ) est un exemple en ce sens. C’est un acte d’agression qui vise le peuple français et la souveraineté de la France.
La Fédération Internationale des Résistants Antifascistes (FIR) avertissait par une déclaration politique en septembre 2006 du danger représenté par les partis et les groupements d'extrême droite qui existent au cœur politique de l’Europe, dans des pays comme l’Italie, la France, la Grande Bretagne, la Russie, la Belgique, le Danemark, la Suède, les Pays Baltes, la Hongrie. Il y a la possibilité que les parties et les groupements fascistes puissent pénétrer les huit groupements politiques qui sont à la base de l’ensemble de la politique du Parlement Européen. Il y a déjà certains aspects de la politique du Parlement Européen qui ont l’empreinte fasciste, comme par exemple la condamnation du communisme.
Mais, aussi, l’Organisation pour Sécurité et Coopération en Europe (OSCE) sympathise avec le fascisme. La Résolution de l'Assemblée Parlementaire de l’OSCE du 3 juillet 2009 met le signe d'égalité entre le stalinisme et le nazisme. C’est un problème de responsabilité au niveau international car on attaque la mémoire de l’histoire et on dénigre la contribution soviétique pour la victoire contre le fascisme dans la 2ème Guerre Mondiale.
En plus, l'Assemblée Parlementaire de l’OSCE a commencé « la préparation d’un calendrier des fêtes fascistes » ( 10 ).
L’incendie du drapeau français en juin 2010 ressemble dans une certaine mesure avec la méthode des drapeaux troues qui ont précédé et qui ont accompagné la contre-révolution de 1956 en Hongrie et les évènements de décembre 1989 en Roumanie. A Budapest en 1956, sur les visages des cadavres on jetait des enseignes, qui étaient arrachées au drapeau hongrois, alors qu’en Roumanie en décembre 1989, en même temps avec l’outrage du drapeau , toujours par le découpage de l’enseigne, les institutions de l'État et les cadres de ces institutions ont été attaques même en dehors de celles-ci. En Roumanie à « Cugir » , quelques pretendus révolutionnaires inconnus dans cette ville, ont produit , sur la base d’une liste établie d’avance , une page noire de terrorisme fasciste. Un capitaine de Milice, Valeriu POP, du service judiciaire, a été frappé avec une hache à la tête et encore vivant , il a été arrosé d’essence et on lui a mis le feu. Ensuite un autre « révolutionnaire « lui a coupé une oreille et il l’a mangée devant une assistance terrifiée. D’autres « révolutionnaires « ont coupé des morceaux de chaire de cette victime et les ont offert comme des cannibales à la foule présente. Ensuite , un « révolutionnaire « lui a enfoncé dans le ventre un drapeau tricolore roumain et un pieu. Le cadavre est reste dans la rue surveille par des « révolutionnaires » pour qu’il ne soit pas levé ( 11 ) , ( 11*).
Dans une autre ville, d’autres « révolutionnaires « ont coupé la tête à un autre officier de Milice . Cette tête leur a servi ensuite comme ballon de football et ils ont joue avec.
Ces deux exemples ne sont qu’une petite partie des nombreuses atrocités qui ont accompagné l’outrage du drapeau de la République Socialiste de Roumanie .
Ces crimes ont été cachées à l’opinion publique par la Télévision et par la plus grande partie de la presse roumaine.
Nous devons garder en mémoire le passe. Les Grecs Antiques avaient compris que l’avenir était lié au passé . Pourquoi ne prenions-nous pas leur savoir comme exemple ? ISOCRATES et SENECA disaient que « nous devons déduire l’avenir en examinant le passé » .
Si on revient à la crise actuelle de l’Euro et à la panique des européens qui a été déclenchée par cette crise, on constate que dans certains pays de l’Europe de l’Ouest des représentants de l'élite intellectuelle ont lancé pour l’opinion publique des thèses nouvelles telle que celle de la destruction créatrice. Créatrice de quoi ? Créatrice pour qui ?
On sait bien que cette thèse a été élaborée, il y a quelque temps a Washington. Henry REGNAULT, professeur d'économie à l'Université PAU affirmait que l’actuelle crise, la plus grande et sans précèdent en histoire, « ouvre un processus de destruction créatrice d’une intensité exceptionnelle et que le problème n’est pas de relancer mais de refondre le Capitalisme » (12) . Nous ne pouvons pas être d’accord avec cette affirmation et nous estimons que cette thèse soutenue par le professeur Henry REGNAULT est aberrante. La théorie de la destruction créatrice appartient aux forces sociales engagées dans le dialogue politique qui défendent le Capitalisme devenu anachronique pour le temps d’aujourd’hui et pour le temps de demain. Le Capitalisme, on le sait bien, est déterminé objectivement par ses propres relations de production qui sont devenues depuis longtemps un frein pour le développement de la société, de quitter la scène de l’histoire, le plus vite possible.
Ces forces anachroniques qui défendent le Capitalisme présentent des constructions théoriques en fonction de leur intérêt.
La théorie de la destruction créatrice et la théorie de la Thérapie de Choc du professeur Jeffrey SACHS attaquent même l’esprit critique et constructif de la science. L'expérience de la mise en œuvre de la Thérapie de Choc dans la transition des anciens pays socialistes d’Europe pour la destruction des bases économiques de ces pays et pour détourner le cours de l’histoire du Socialisme, avec ses résultats désastreux qui ont jeté des millions de gens sur une immense surface de l’Europe en misère et pauvreté, doit donner sérieusement à penser aux Européens. Ils doivent réfléchir sur le monde d’aujourd’hui et sur le monde de demain sur la base de l'expérience du passe proche. Ils doivent séparer les bonnes théories des mauvaises théories tel qu’un bon fermier sépare le bon grain de l’ivraie. La mise en œuvre des mauvaises théories en économie signifie l’empoisonnement de la société et en même temps la dissipation de la ressource de la société et de l’homme nommée TEMPS. Elle signifie un retard pour la promotion d’une société libre d’exploitation.
Les processus économiques et politiques qui sont en plein développement pendant l’actuelle crise et qui se trouvent sous l’empire des trafiquants d’histoire signalent que les peuples d’Europe sont en danger car ils sont poussés vers le chaos et vers de grands désastres qui ne pourront plus être contrôlés et mesurés sur le plan national.
Comme nous l’avons dit déjà, le Grand Capital pour pouvoir dominer sera accompagné par le fascisme. Dans cette situation de grand danger les peuples de l’Europe de l’Est et de l’Ouest doivent élaborer leur propre projet. C’est une demande urgente. Les peuples de l’Europe doivent faire quelque chose ensemble : ne plus admettre la dictature du Grand Capital.
Mais pour construire le présent et pour prendre conscience de l’avenir comme un des droits fondamentaux de l’homme nous devons connaître notre passe. Nous devons connaître le passé proche de l’Europe, le vrai passé, qui a été et qui est soumis depuis 20 ans, a une grande intoxication, a une grande manipulation par les politiciens menteurs et par les trafiquants d’histoire qui agissent sur la société comme un cancer. Autrement l’ignorance se transformera en un danger de mort pour la promotion du progrès dans cette zone géopolitique du monde.
BIBLIOGRAPHIE ;
1. Col.(r) Florian GARZ , « L’histoire interdite » , Edition Obiectiv Craiova , page 98.
2. Col.(r) dr. Gheorghe RATIU , « Raze de lumina pe carari intunecate » , Ed. Paco , Bucuresti , 1996 , p. 60
3. Col.(r) Florian GARZ , op.cit. , p. 54
4. Marian OPREA , Directeur de la Revue Lumea , l’emission Miezul Problemei , National TV , le 26 octobre 2004
5. Col.(r) Florian GARZ , op.cit. p. 68
6. Col.(r) Florian GARZ , op.cit. p.116
7. Philippe VASSE , « Crise de l’Euro : la marche a la dislocation de la zone Euro » , Agoravox , le 8 juin 2010
8. Philippe VASSE , ibidem
9. Malika SOREL , « Outrage au drapeau » , Agoravox , le 16 juin 2010
10. Le journal ZIUA – Internet – le 16 juin 2009 – « MAE russe : Stalin
n’est pas le stalinien no.1 mais un antifasciste comme Roosevelt et
Churchill
11. Mihai UNGHEANU, « Une guerre civile mise en scene ? », Edition
Romcartexim , Bucarest , 1997.
11*. Nina GEORGESCU , « Contre la Manipulation » tome 1 , Edition
Total Publishing , Bucarest , 2004 , p. 14
12. Henri REGNAULT , apud , Simone WAPLER , « 2010 Reprise de la
Crise » , Internet , le 15 juin 2010-03-31
Cet article a déjà été publié en Roumanie par :
1. La Revue CADRAN POLITIC (en roumain et en francais)
La Revue Cadran Politic est distribuee aussi au Parlement Europeen.
2. Le Journal TRICOLORUL (en roumain)
3. Le Journal NECENZURAT (en roumain)
4. Le Center for Political Science and Diplomacy de Bucarest
CENTRUL DIPLOMATIC BUCUREATI (en roumain)
5. Le Journal PIATZA-NET ( en roumain et en francais)
6. L’article , en français et en roumain , a été repris par Google et Yahoo de sorte que beaucoup de lecteurs de la planète ont pu le lire.
Écrit par : Nina Georgescu | 12/01/2012
Opinion controversée en Belgique quand on ne fait pas partie du moule prédéfini
http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_paul-magnette-il-faut-tenir-tete-a-la-commission-europeenne?id=7372963
http://www.lesoir.be/actualite/belgique/elections_2010/2012-01-13/reynders-denonce-le-populisme-de-magnette-890038.php
Écrit par : L'enfoiré | 12/01/2012
Hautement Évoluées sur le plan Spirituel; Les Déesses suivantes; Lima Divinité Incarnée; Frigg Divinité Incarnée; Admée Divinité Incarnée; Épona Divinité Incarnée; Ishtar Divinité Incarnée; Sekhmet Divinité Incarnée; Lao-Tseu Divinité Incarnée; Tara Blanche Divinité Incarnée; Amaterasu Divinité Incarnée; Kali Divinité Incarnée; Marie Divinité Incarnée; Manat Divinité Incarnée; Odin Divinité Incarnée; Poséidon Divinité Incarnée; Nous sommes en Âmemour avec Toi
Écrit par : Poséidon | 13/01/2012
Là, cela manque terriblement d'originalité.
Réveillez-vous, vous vous êtes endormi. ;-)
Écrit par : L'enfoiré | 13/01/2012
@Nina Georgescu,
devoir (droit) de réponse.
Votre interprétation complotiste basée sur des fantasmes délirants vous fait oublier les ravages du communisme et taper sur un soi-disant capitalisme que vous nommez ainsi parce que vous ne pouvez vous défaire du marxisme pour qui, tout ce qui n'était pas conforme à son opinion de partage illusoire et abscons, s’apparentait au capitalisme. Vous rejetez d'un revers de la main les 1000 et un courants de pensée qui n'ont rien à voir avec vos élucubrations souffreteuses "ceaucescuiennes". Le capitalisme (qui n'existe pas en tant que théorie sauf dans votre socialisation cérébrale) est une abjection au même titre que dans un autre ordre le communisme surtout stalinien ou léniniste. Revoyez votre copie et n'imaginez pas un instant que vos anathèmes puissent atteindre une foi en l'Europe qui dépasse au centuple vos acrimonies. Rendez grâces aux forces libératoire de l'occident qui vous permettent aujourd'hui de vous exprimer en toute liberté y compris névrotique.
Écrit par : zelectron | 14/01/2012
Salut Zelectron,
En fait, comme je l'ai écrit, j'ai connu la Roumanie
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2006/07/07/l-est-dans-tous-ses-etats.html
Si je me souviens bien, c'est depuis que Nina est entrée dans nos conversations.
J'ai décrit ce que j'y ai vu dans mes souvenir car cela date aussi de 1974.
J'ai essayé de remettre à jour mes souvenirs avec ce qui se passe aujourd'hui en Roumanie.
Je crois que ce n'est pas le communisme que Nina désirerait, mais ce que nous appelons socialisme.
Le communisme est mort, même s'il existe une certaine "ostalgie".
Dans tous les système, il y a des exclus qui régressent et des gens qui en profitent, qui montent sur la vague .
J'ai fait partie par mon boulot, de ce capitalisme qui cherchait par tous les moyens de faire du bénéfice.
Tout était bon pour y arriver. Une philosophie comme une autre,
J'ai bien connu les Américains pour avoir travaillé avec eux pendant des dizaines d'années et y avoir été.
Je l'ai aussi décrit avec un feeling très personnel juste avant les élections d'Obama et après, lors d'une expo à Bxl sur l'Amérique.
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2008/10/05/l-amerique-presidence-pragmatique.html
Le capitalisme, je l'ai décrit dans toute son exubérance et sa froideur.
Que dire après, simplement qui faut trouver un système hybride que personne n'imagine encore vraiment.
Revenir en arrière et opter pour un des systèmes existants ou ayant exister?
Là, cela m'amuse. On ne remonte pas le temps. C'est une règle de l'évolution qui veut ça.
Sans névrose, avec pragmatisme, avec l'idée de réaliser un mieux pour encore plus de monde.
Dire comme Jorion que le Capitalisme est à l'agonie...
Puis, on oublie cette théocratie qui vient de l'islam et qui est aussi envahissante et qui n'a pas encore dit son dernier mot qu'on le veuille ou non.
Attendez la semaine prochaine, on va avoir l'occasion d'en reparler avec le sourire.
:-)
Écrit par : L'enfoiré | 14/01/2012
J'ai été ingénieur chez Semikron, Texas Instrument, Motorola et quelques autres dans les domaines des composants électroniques, électriques et electromagnetiques, comme toi j'ai touché de près à l'orgueil USsien, pour ma part il était "texassien". Par ailleurs mes mânes paternelles + un séjour d'enfance (pendant 4 ans) en Yougoslavie de l'époque m'a fait touché du doigt l'abjection du socialisme d'état avec les "ôtes toi de là que je m'y mette" des petits kamarades-chefs-de-cellule qui s’appropriaient qui voitures (très rares à l'époque) qui appartements et autre villas + terres agricoles "pour le bien du parti" avec parfois menaces ou réalités de viols y compris à grande échelle . J’abhorre le communisme et ses avatars bien plus que le soi-disant mot inapproprié de capitalisme qui n'est en fait que l'autre nom des mafias plus ou moins légales (semblant) qui tentent de gouverner le monde et qui y arrivent de temps en temps (heureusement qu'elles se battent entre elles sinon s'en serait fini de nous) Nous avons l'immense chance de vivre dans la plus grande et la plus belle civilisation de tous les temps et quelques crétins sont en train de la démolir, à croire que les jouets doivent obligatoirement être cassés par les enfants jaloux?
Écrit par : zelectron | 14/01/2012
Ah, la Yougoslavie, encore un pays que j'ai aimé avant les années 90.
Un pays qui avait des cultures totalement différentes, des ethnies, des langues, des écritures différentes...
Tito a maintenu cela ensemble de manière artificielle avec une main d'acier dans un gant de velours. Bien loin d'imaginer qu'il y ait une telle haine sous-jacente.
J'ai encore des photos du pont de Mostar dans sa version d'origine.
Sa disparition et ce fut les nationalismes qui se sont relevés. Et cela a pété en divers morceaux dans une guerre fratricide des années 90.
Qui a raison, qui a tort?
J'ai eu un collègue qui était marié avec une Serbe. (je vais lui envoyé un mail).
C'est en Yougoslavie que la vie en société se faisait aussi avec un système de kolkhoze.
"Nous avons l'immense chance de vivre dans la plus grande et la plus belle civilisation de tous les temps et quelques crétins sont en train de la démolir, à croire que les jouets doivent obligatoirement être cassés par les enfants jaloux?"
Tout à fait. Mais c'est aussi au détriment du reste de la planète et cela il faut en être conscient, aussi.
Je te conseille de voir cette vidéo si tu ne l'as pas vue.
http://www.dailymotion.com/video/x13fp_ile-aux-fleurs_creation
Cela remue les tripes.
Écrit par : L'enfoiré | 14/01/2012
Hélas au détriment! et Rome ne vivait-elle pas grâce à ses esclaves ?
L'île, un cauchemar, n'est pas celle de Robinson.
Les serbes majoritairement étaient avec les alliés, les croates majoritairement avec les puissances de l'axe. Tito (qui était croate) avait envoyé les serbes contre les allemands, ils se sont fait massacrer!
Écrit par : zelectron | 14/01/2012
A Zelectron
Je suis Nina Georgescu , Bucarest , Roumanie , e-mail : georgescu.nina@yahoo.fr
Je suis diplomee en economie politique , chercheuse politique independante
Qui etes-vous Monsieur ? Quel est votre nom , prenom , profession , et votre pays ?
J'ai appris dans ma famille de ne pas discuter les problemes graves avec des inconnus.
Nina Georgescu
Écrit par : Nina Georgescu | 14/01/2012
Un article dans le Vif-Express de la semaine:
"Les dupes du marché".
A la base le livre "Inévitable protectionnisme" de Franck Dedieu
http://www.lexpress.fr/actualite/economie/le-protectionnisme-ce-n-est-pas-la-fermeture-des-frontieres_1073313.html
Non, le libre-échange ne profite pas à tout le monde.
Oui, il faut réinstaurer des règles pour en gommer les excès aux frontières de l'Europe.
Sous chapitres:
"Convergence des salaires: un conte de fée"
"La mise à mort des classes-moyennes"
"Consommateurs, salariés et... schizophrénie
Écrit par : L'enfoiré | 26/01/2012
Dexia a un nouveau nom et un nouveau logo
http://www.lesoir.be/actualite/economie/2012-03-01/la-toile-se-moque-de-belfius-900220.php
dit avec l'humour cela pourrait être....
http://www.rtbf.be/info/media/video_le-cafe-serre-de-thomas-gunzig-1-3-12?id=1679493&mediaset=rtbfinfo--matin-premiere&type=video
Écrit par : L'enfoiré | 01/03/2012
Barack Obama connaît-il le numéro de téléphone d'Herman Van Rompuy ?
Les élections présidentielles en Russie, et dans une moindre mesure en France, ont totalement éclipsé une autre élection, pourtant très officielle : celle d’Herman Van Rompuy qui a été reconduit jeudi dernier dans ses fonctions de président du Conseil de l’Europe en trop grande discrétion, reproche le quotidien économique français Les Echos, qui rappelle que l’intéressé était le seul à se présenter pour le poste, et qu’il a été de plus nommé président des sommets de la zone euro.
Pour le journal, la reconduction de Van Rompuy n’est pas une surprise, compte tenu de son attitude consensuelle et discrète qui a satisfait tous les partenaires pendant la crise de l’euro.
Mais cet effacement est précisément la raison pour laquelle Van Rompuy n’incarne pas le « patron visionnaire de l’Europe » que les fondateurs de l’Europe avaient imaginé lorsqu’ils ont signé le Traité de Lisbonne. Le président du Conseil est un diplomate conciliateur qui a su s’attirer les faveurs de la France et l’Allemagne précisément parce qu’il n’a pas la volonté politique de faire progresser l’intégration de l’Europe. Durant son mandat, les relations entre membres ont été maintenues au stade de l’intergouvernemental, ce que la France souhaitait.
Ce n’est pas une bonne chose pour l’Europe, déplore le quotidien. On compte pas moins de 6 patrons aux organes de direction de l'Europe. Mais l’Eurocrate dirigeant le plus connu n’est aucun d’entre eux, c'est Mario Draghi. Officieusement, les vrais décideurs pour l’Europe sont la France et l’Allemagne. "Barack Obama connaît-il le numéro de téléphone d'Herman Van Rompuy ? On en doute", conclut le journal.
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=barack-obama-connait-il-le-numero-de-telphone-dherman-van-rompuy&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 07/03/2012
La Deutsche Börse porte plainte contre la CE
L'opérateur de la Bourse de Francfort va porter plainte contre la décision de la Commission européenne d'interdire sa fusion avec NYSE Euronext. Début février, la Commission européenne avait opposé son veto à la fusion, invoquant un risque de trop forte concentration.
a Deutsche Börse a annoncé lundi soir avoir "décidé de porter plainte contre la décision de la Commission européenne" d'interdire sa fusion avec NYSE Euronext.
Début février, la Commission européenne avait opposé son veto à la fusion de ces deux institutions, empêchant ainsi la création du premier opérateur boursier au monde en invoquant un risque de trop forte concentration.
Le projet prévoyait que le holding serait détenu à 60% par les actionnaires de Deutsche Börse et à 40% par ceux de NYSE Euronext, qui gère les places de New York, Paris, Bruxelles, Amsterdam ou encore Lisbonne.
http://www.lecho.be/actualite/entreprises_finance/Deutsche_Borse_porte_plainte_contre_la_Commission.9173631-3028.art
Écrit par : L'enfoiré | 19/03/2012
La Chine a dépassé les Etats Unis en terme d'activations de tablettes et de smartphones (systèmes iOS et Android)
Flurry Inc., le concepteur d’un logiciel pour suivre l’utilisation des applications mobiles, indique que pour la première fois, le nombre d’activations de smartphones et de tablettes sous système d’exploitation Android ou iOS d’Apple provenant de Chine a dépassé celui de celles venant des Etats Unis.
Durant le mois, 23% des activations d’appareils Android ou iOS ont eu lieu en Chine, contre 22% aux Etats Unis. En janvier de l’année dernière, la Chine ne représentait que 8% des activations dans le monde.
« La Chine qui active désormais plus d’appareils par mois que les Etats Unis, cela signifie que l’écart entre les deux en termes de base installée est en train de se réduire », affirme Flurry dans son rapport. « La Chine est non seulement la seconde économie en taille pour les apps, mais elle pourrait aussi dépasser les Etats Unis comme étant le pays avec le plus d’utilisateurs de smartphones et de tablettes ». Pour l’instant, on compte le double d’appareils aux Etats Unis par rapport à la Chine.
Les nouvelles classes moyennes qui se développent très rapidement en Chine génèrent une forte demande pour toutes sortes de produits, des smartphones aux sacs à main de créateurs. Selon McKinsey, la Chine devrait également dépasser le Japon comme le plus gros marché mondial pour l’industrie du luxe durant cette décennie.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=cest-arrive-la-chine-a-depass-les-etats-unis-en-terme-dactivations-de-tablettes-et-de-smartphones-systemes-ios-et-android&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=emai
Écrit par : L'enfoiré | 23/03/2012
'L'assassin de Toulouse repose la question du vivre ensemble'
Mohamed Merah, le tueur djihadiste qui a assassiné froidement 3 militaires puis 3 enfants et leur rabbin devant leur école, a jeté une bombe dans la société française, voire européenne, affirme Béatrice Delvaux dans un éditorial du Soir.
Le meurtrier, un délinquant qui a affirmé qu’il dépendait d’Al Qaïda, a mélangé des revendications disparates et confuses pour justifier ses actes : les enfants Palestiniens, la loi qui interdit le port du voile intégral, ou les interventions militaires de la France à l’étranger.
Nos sociétés doivent empêcher que Merah ne devienne le héros de ces jeunes qui ne se sentent pas acceptés par leur pays de naissance, et que leur éducation en Europe a coupés des racines de leurs ancêtres. Car ces jeunes en déshérence de culture sont des victimes faciles pour des manipulateurs ou des fanatiques. Le refuge haineux que ceux-ci leur proposent semble offrir une réponse adéquate à leurs frustrations.
Merah n’est probablement pas le seul individu de ce type en Europe, analyse Delvaux, et ses actes interpellent nos sociétés qui doivent trouver des solutions pour améliorer notre capacité à vivre ensemble dans nos diversités, spécialement pour les communautés arabes ou musulmane qui sont les otages de ce drame. Les bonnes réponses à ces questions ne pourront provenir que de la collectivité démocrate et modérée.
«Face à ce geste qui divise et qui tue, il faut plus que jamais trouver le moyen de construire des ponts. De tisser un filet solide qui récupère les êtres en perdition.»
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=lassassin-de-toulouse-repose-la-question-du-vivre-ensemble&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 23/03/2012
La fin de Nokia?
Le cours des actions de Nokia a perdu 18% mercredi, et elles ne valent plus que 3,14 euros désormais. Serait-ce la fin du fleuron finlandais ? C’est la question que se pose le quotidien finlandais Keskisuomalainen :
« La chute a été foudroyante. Après 2008, la société de téléphones portables a perdu sa position dominante en moins de deux ans. Dans une analyse, le CEO Stephen Elop a décrit Nokia comme une plateforme pétrolière en feu, dans laquelle le seul salut possible était de sauter dans l’eau … La plateforme est petite et branlante… Le futur de Nokia se décidera cette année, mais le pronostic est mauvais. Les téléphones de la compagnie sont aussi bons que ceux de ses concurrents. Mais cela ne suffit pas, parce pour figurer en bonne position sur ce marché, Nokia doit offrir ce qui se fait de mieux. Les concurrents de Nokia sont très diversifiés : Apple et Samsung proposent une vaste gamme de produits, des ordinateurs aux tablettes, en passant par les télévisions. Nokia, au contraire, ne propose que des téléphones mobiles. Cette trop grande spécialisation pourrait avoir signé l’arrêt de mort de la compagnie entière ».
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=la-fin-de-nokia&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 13/04/2012
Le nombre de millionnaires en dollars a augmenté en 2011 mais leur capacité d’investissement a diminué
Selon le World Wealth Report 2012, publié aujourd’hui par Capgemini et son nouveau partenaire la Royal Bank of Canada (RBC) Gestion de patrimoine, le patrimoine des particuliers fortunés - à savoir leur capacité d’investissement - a diminué dans toutes les régions en 2011, à l'exception du Moyen-Orient. Cette baisse de 1,7 % est la première depuis la crise économique mondiale de 2008, année au cours de laquelle le patrimoine des millionnaires avait diminué de 19,5 %.
Selon la 16ème édition du World Wealth Report, le nombre de particuliers fortunés a augmenté de 1,6 % en Asie-Pacifique pour atteindre 3,37 millions en 2011. Ainsi, cette région est pour la première fois en tête de celles qui comptent le plus grand nombre de millionnaires devant l’Amérique du Nord qui en compte 3,35 millions. Cette dernière reste la région qui concentre la plus grande partie du patrimoine avec 114 000 milliards de dollars, contre 107 000 milliards de dollars pour la région Asie-Pacifique.
Après avoir fortement progressé en 2010 (+ 8,3 %), le nombre des particuliers fortunés dans le monde a augmenté de 0,8 % pour atteindre 11 millions en 2011. Cette légère augmentation est largement imputable aux particuliers fortunés qui disposent de 1 à 5 millions de dollars de patrimoine. Ce groupe, qui a progressé de 1,1 %, représente 90 % des millionnaires dans le monde. À titre de comparaison, la richesse des grandes fortunes dans le monde en 2011 a diminué de 1,7 % pour atteindre 420 000 milliards de dollars (contre une augmentation de 9,7 % en 2010, totalisant 427 000 milliards de dollars). Le nombre des particuliers les plus fortunés dans le monde a chuté de 2,5 % en 2011 et leur richesse a diminué de 4,9 % après une augmentation en 2010 de respectivement 10,2 % et 11,5 %.
Dans le classement des 12 pays qui comptent le plus grand nombre de millionnaires, la Corée du Sud devance l’Inde à la 12ème place, tandis que les trois premiers pays (États-Unis, Japon et Allemagne) regroupent 53,3 % des particuliers fortunés, soit en légère hausse par rapport à 2010 (53,1 %). A noter que parmi ce groupe de pays, le Brésil enregistre le taux de croissance le plus élevé avec + 6,2 % du nombre de millionnaires.
Pour George Lewis, chef de groupe, RBC Gestion de patrimoine : « Un plus grand nombre de particuliers a dépassé un million de dollars de revenus disponibles en 2011, mais leur patrimoine a diminué dans l’ensemble, en raison de la volatilité du marché. Il est intéressant de constater que, pour la première fois cette année l’Asie-Pacifique est la région qui compte le plus grand nombre de millionnaires. Toutefois, les pertes enregistrées sur des marchés clés tels que Hong Kong et l’Inde indiquent que la richesse a globalement diminué en Asie-Pacifique ».
Suite à une période de quasi normalité en 2010, les niveaux de volatilité en 2011 ont atteint un pic en novembre en raison des craintes sur la contagion potentielle de la crise de la dette de la zone Euro à certaines grandes économies. Pour Jean Lassignardie, directeur des ventes et du marketing de l’activité mondiale services financiers chez Capgemini : « L’Europe reste la première préoccupation des investisseurs, car des crises répétées sont susceptibles d’inquiéter les marchés boursiers. D’autres facteurs, tels que les performances économiques de la Chine, les fluctuations des économies matures, les changements de leadership politique dans le monde, seront déterminants dans l’augmentation ou la diminution des patrimoines en 2012 », Enfin, en Belgique, le nombre d’individus fortunés a évolué de 75.600 à 77.000, ce qui équivaut à une hausse de 1,7%.
Source: http://www.express.be/money/?action=view&cat=wealthrepublic&item=le-nombre-de-millionnaires-en-dollars-a-augmente-en-2011-mais-leur-capacite-dinvestissement-a-diminu&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 26/06/2012
Est-ce que la prédominance d'une seule entreprise (Nokia) sur l'économie de la Finlande est un cas unique?
La chute de près de 90% des actions de Nokia depuis 2007 est un drame pour la Finlande, et pour cause : l’économie de ce pays a largement profité des bonnes années de cette firme, rappelle The Economist. Entre 1998 et 2007, Nokia a été à l’origine d’un quart de la croissance finlandaise, de 30% des dépenses en R&D du pays, et de 20% de ses exports. Et entre 1997 et 2007, Nokia a pu payer jusqu’à 23% de l’impôt société total collecté par le pays.
La prédominance de Nokia dans l’économie de son pays est unique dans le monde, mais on trouve tout de même d’autres cas où des entreprises ont un impact très important sur les agrégats économiques de leur pays. The Economist a utilisé l’indice Dow Jones Global pour identifier les firmes avec les plus gros chiffres d’affaires, et conclut qu’Arcelor Mittal (Luxembourg), Essar Energy (Ile Maurice) et China Mobile (Hong Kong) font partie du top 10 de ce palmarès, mais qu’elles ont leur siège social dans de très petits pays, et qu’elles réalisent la plus grosse partie de leur chiffre d’affaires dans d’autres nations. Les sociétés pétrolières figurent également sur cette liste, rappelant que c’est cette industrie qui est cruciale pour certains pays (les adhérents de l’OPEP, par exemple), plutôt qu’une entreprise en particulier.
En fin de compte, Nokia ne connait pas d’autre cas comparable, si ce n’est celui de Hon Hai, un fabricant d’électronique taïwanais. Mais cette firme n’est pas aussi dominante pour l’économie de son pays que Nokia : l’année dernière, les brevets qu’elle a déposés n’ont compté que pour 8% des brevets de tout Taïwan, contre 27% pour les brevets de Nokia par rapport à l’ensemble des demandes de brevets finlandais, et ses usines sont principalement implantées en Chine. De même, Nestlé pèse 15% du PIB suisse, mais elle emploie moins de personnel suisse que Nokia n’emploie de personnel finlandais. Enfin, Samsung réalise le double du chiffre d’affaires de Nokia, mais ses impôts ne représentent que la moitié de ceux de la firme des tech finlandaise.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=est-ce-que-la-predominance-dune-seule-entreprise-nokia-sur-leconomie-de-la-finlande-est-un-cas-unique&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 28/08/2012
Malgré la crise, l'UE est prête à poursuivre son extension géographie.
Bientôt 30 et plus. la Turquie et le Montenegro sont déjaà sur les listes. Peut mieux faire, est-il dans le domaine du droit, dit la CE. Puis, il y a la Macedoine, Serbie, le Kosovo, l'Albanie, la Bosnie-Herzegovine...
Va-t-on par l'Europe recréer la Yougoslavie?
Écrit par : L'enfoiré | 11/10/2012
Et c'est reparti du côté des Bourses
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_ecomatin?id=7896526&eid=5017893
Écrit par : L'enfoiré | 21/12/2012
Andréa Rea, sociologue à l’ULB, évoque les thèmes de l’immigration et de la sécurité.
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_andrea-rea-est-l-invite-de-matin-premiere?id=7898595&eid=5017893
Écrit par : L'enfoiré | 27/12/2012
Le retour en force des fusions-acquisitions signe-t-il celui de la croissance française ? (Cécile Chevré)
Fusion Publicis Omnicom
C'est une image à laquelle il a été difficile d'échapper cette été : Maurice Levy, PDG de Publicis, et John Wren, CEO d'Omnicom, se serrant la pince et se congratulant fraternellement devant tous les hauts lieux de la capitale. Un air réjoui qui vient sceller la fusion entre le géant de la publicité français et son ex-concurrent américain, devenu frère d'armes, Omnicom.
A eux deux, ces deux poids lourds de la pub, 3e et 2e mondiaux, vont créer un groupe au chiffre d'affaires estimé à 17,7 milliards de dollars, et aux clients tels que Coca-Cola, L'Oréal, Apple ou Pfizer. Publicis Omnicom Group pourra se targuer d'une position dominante sur les marchés européen et américain et d'une présence de plus en plus forte sur les marchés émergents. Objectif avoué de cette fusion, mettre la main sur le marché de la publicité en ligne et faire concurrence à Google ou Facebook dans ce domaine.
Si la fusion entre Omnicom et Publicis a surpris tout le monde, depuis le début de l'été, les entreprises françaises et internationales semblent prises d'une frénésie acheteuse. A relever par exemple le rachat par le groupe français d'optique Essilor de l'Américain, Transition Optical, spécialiste des verres photochromiques (qui changent de couleur selon la luminosité) pour 1,4 milliard d'euros.
Schneider Electric qui a annoncé le rachat du Britannique Invensys, un groupe d'ingénierie, pour 3,9 milliards d'euros et LVMH a mis la main sur 80% du fabricant de cachemire Loro Piana. Vivendi vient quant à lui de conclure des accords pour la vente de deux de ses filiales, Maroc Telecom et Activision Blizzard, une entreprise de jeux vidéos américaine.
Et depuis le début de l'année, Dassault Systèmes, Medica ou Ipsen sont eux-aussi passés par la case fusions-acquisitions.
Les M&A sont de retour
Après un premier semestre très calme en la matière, les fusions-acquisitions (ou merger and acquisition M&A) sont de retour. Selon Thomson-Reuters, le volume total des opérations de fusions-acquisitions a atteint 40 milliards d'euros en juillet, soit 5 fois plus qu'un an auparavant et surtout presque autant qu'en juillet 2007.
Généralement, les M&A sont interprétées comme un très signal positif pour une économie. Les entreprises investissent et se lancent dans la croissance externe que si elles sont confiance dans leurs capacités de croissance, et sur les perspectives économiques. Pour résumer, les M&A sont un bon thermomètre de la confiance des chefs d'entreprise.
Le rebond de cet été laisse-t-il entrevoir la reprise tant espérée par le gouvernement ? Pas forcément et ce d'autant plus que le nombre de transactions en juillet 2013 (133) reste bien inférieur à celui connu en juillet 2012 (258) ou encore en juillet 2007 (310).
Reprise des M&A = reprise de l'économie ?
Cependant, cette vague de M&A n'en demeure pas moins une excellente nouvelle pour les entreprises françaises et européennes. Car l'Hexagone n'est pas le seul concerné par cette fièvre acheteuse. Depuis début 2013, le volume des transactions est en hausse de 34% aux Etats-Unis par rapport à 2012.
L'Europe est aussi concernée. Le Mexicain America Movil, premier opérateur mobile d'Amérique latine, a annoncé son intention de racheter le groupe télécom néerlandais KPN. Montant de l'acquisition : 13 milliards de dollars. Le groupe pharmaceutique américain Perrigo va quant à lui acheter la biotech irlandaise Elan pour 8,6 milliards de dollars. L'Europe attire... et le potentiel de ses entreprises aussi.
La survie par l'international
Mais surtout, comme le souligne Eric Lewin dans le dernier numéro de La Lettre PEA, la véritable bonne nouvelle de cette vague de fusions-acquisitions, c'est la stratégie qui les sous-tend : "Il faut bien comprendre que les fusions sont maintenant mondiales et que les grandes sociétés ne raisonnent plus par continent mais bien avec une logique planétaire : elles recherchent non seulement une diversification géographique mais aussi des nouveaux relais de croissance afin de conquérir des parts de marché et de créer rapidement des synergies avec la société acquise".
Schneider Electric qui a annoncé le rachat du Britannique Invensys, un groupe d'ingénierie, pour 3,9 milliards d'euros et LVMH a mis la main sur 80% du fabricant de cachemire Loro Piana. Vivendi vient quant à lui de conclure des accords pour la vente de deux de ses filiales, Maroc Telecom et Activision Blizzard, une entreprise de jeux vidéos américaine.
Et depuis le début de l'année, Dassault Systèmes, Medica ou Ipsen sont eux-aussi passés par la case fusions-acquisitions.
Écrit par : L'enfoiré | 27/08/2013
Meilleurs amis: le patron de Nokia obtient une prime de 18,8 millions d'euros pour ... Mais pour quelle raison?
Les documents de l’Assemblée Extraordinaire du 19 novembre de la compagnie finlandaise de téléphonie Nokia, au cours de laquelle la revente de Nokia à Microsoft devrait être entérinée, indiquent que Stephen Elop, le CEO de la société, a obtenu une prime de 18,8 millions d’euros pour retourner chez Microsoft. Cette prime correspond environ à l’équivalent d’un million d’euros par tranche de 1 milliard d’euro de la valeur de marché de la société finlandaise de téléphonie, précise le Financial Times. 3 ans plus tôt, Elop, qui avant d’être le CEO de Nokia, travaillait chez Microsoft, avait déjà reçu une prime de 6,2 millions de dollars à l’occasion de son départ de la firme fondée par Bill Gates pour rejoindre Nokia. A cette époque, Nokia se targuait d’une capitalisation de 28 milliards d’euros. Aujourd’hui, sa capitalisation n’est plus « que » de 18 milliards d’euros.
En Finlande, certains jugent que le prix que Microsoft a payé pour acquérir Nokia, 5,44 milliards d’euros, est très faible. « Le prix suggère qu’ou bien Nokia est dans un pire état que ce que l’on a indiqué au marché, ou bien que l’affaire a été mal négociée… Nokia y a perdu », a expliqué un initié de la compagnie au Financial Times.
Même le ministre finlandais de l'Economie, Jan Vapaavuori, semble dubitatif. « J’ai du mal à comprendre comment cette prime peut se justifier», a-t-il déclaré à un journal finlandais. Lauri Ihalainen, le ministre finlandais du travail, a même insinué auprès du journal finlandais Helsingin Sanomat que ce bonus suggère qu’Elop n’a été embauché chez Nokia que pour faire baisser la valeur de marché de la compagnie, afin que Microsoft puisse faire une bonne affaire en la rachetant.
De son côté, Nokia indique que ce paiement sera effectué en conformité avec une clause incluse dans le contrat d’Elop, qui prévoit qu’en cas de changement de contrôle, il recevrait une indemnité équivalente à 18 mois de salaire, des bonus supplémentaires et des stocks-options. La compagnie finlandaise précise également que Microsoft prendra en charge 70% du total, soit 4,1 millions de salaires et 14,6 millions de stock-options. Enfin, elle souligne que depuis l’annonce de sa cession à Microsoft, le cours de ses actions a grimpé de 67%.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=meilleurs-amis-le-patron-de-nokia-obtient-une-prime-de-188-millions-deuros-pour-mais-pour-quelle-raison&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign
Écrit par : L'enfoiré | 21/09/2013
Quand il y a fusion, il y a-t-il du plaisir ?
Les marchés seraient-ils influencés par les cycles de mère Nature ? Céderaient-ils à l'enfièvrement du printemps, à la saison des amours et aux autres manoeuvres d'approche et de séduction ?
Car pas un jour ne se passe sans qu'on nous annonce un nouveau mariage, une nouvelle alliance, une nouvelle fusion, une nouvelle opération de séduction...
Il y a bien sûr la parade nuptiale effectuée par General Electric et Siemens devant Alstom mais aussi le géant américain de la pharmacie Pfizer qui mettrait bien la main sur son concurrent AstraZeneca.
Celui-ci a pour l'instant repoussé la première tentative d'approche (chiffrée à 100 milliards de dollars) mais la parade de séduction se poursuit.
Et puis il y a eu bien sûr l'affaire du ménage à trois entre Numericable, Bouygues et SFR. Le rachat de l'opérateur téléphonique s'est transformé en feuilleton à rebondissement digne des meilleurs soap opera américains.
Ces derniers mois, la liste des OPA et autres opérations capitalistiques ne cesse donc de s'allonger
Publicis/Omnicom, Lafarge/Holcim, Peugeot/Dongfeng... Tant et si bien que, comme le soulignait très justement Mathieu Lebrun dans Agora Trading : "ce sont surtout les opérations capitalistiques qui soutiennent la cote.
Et cela, des deux côtés de l'Atlantique. Elles sont clairement LE catalyseur du moment".
Tout ceci ne nous ferait pas tiquer si nous n'avions pas l'impression croissante que les entreprises ne savent plus quoi faire de leur cash.
Dans un monde normal, quand une société dispose de liquidités, elle tend soit à les distribuer à ses actionnaires soit à les réinvestir dans son appareil de production pour stimuler sa croissance et assurer son développement futur.
Or, aujourd'hui, ce mécanisme semble grippé : Plutôt qu'investir les entreprises préfèrent se lancer soit dans des opérations de croissance externe soit – et ce de plus en plus – dans des rachats d'actions.
C'est par exemple le cas d'Apple :
Même Apple s'est décidé à utiliser son cash la semaine dernière lors de sa publication trimestrielle (split + rachats d'actions + hausse du dividende), expliquait Mathieu dans Agora Trading
En 2013, quelques 450 milliards de dollars ont ainsi été utilisés par les entreprises américaines pour racheter leurs actions, et au passage, faire grimper les cours.
Trop de cash ?
Mais quel est le problème avec le cash ? Les entreprises en auraient-elles trop ? Ne sauraient-elles quoi en faire ?
La plupart des spécialistes s'accordent à estimer le trésor de guerre des entreprises américaines à 2 000 milliards de dollars.
De quoi racheter toutes les entreprises du CAC 40 comme le rappelait Philippe Béchade dans La Chronique Agora.
Commençons par la question à 2 000 milliards de dollars : d'où vient cet excès de cash ?
Pas forcément d'une croissance des bénéfices car on ne peut pas dire que les entreprises aient affiché des résultats mirobolants ces derniers trimestres.
Reste donc... la Fed. Car oui, il est difficile de ne pas faire le lien entre le cash dont les entreprises ont une utilisation si libérale et la politique d'impression monétaire pratiquée par la Fed depuis 2009.
En intervenant massivement, la Fed a non seulement fait baisser les taux d'intérêts auprès des banques mais aussi facilité l'endettement des entreprises auprès des marchés, en maintenant artificiellement bas les obligations.
Le cas d'Apple est de nouveau emblématique. La société va vendre pour 17 milliards d'obligations pour financer ses rachats d'actions – une des plus importantes opérations de ce genre jamais pratiquée.
A cela, il faut ajouter des raisons fiscales. Mathieu revenait sur la question dans Agora Trading :
Aux Etats-Unis, le cas de l'approche de Pfizer illustre également un aspect fiscal. En effet, entre rapatrier son cash (souvent logé dans des paradis fiscaux ou assimilés) et donc être taxé en bonne et due forme comme le demande Obama, ou investir en Europe en se disant que le ratio rendement/risque est intéressant, le choix des mastodontes américains est vite fait. Les schémas des General Electric dans le cas d'Alstom ou de Pfizer s'inscrivent à 100% dans cette logique.
Et Philippe enfonçait le clou dans La Chronique Agora :
Les "prédateurs" sont sommés de faire quelque chose de leur excès de liquidités.
Un rapatriement vers le pays d'origine étant souvent trop coûteux fiscalement, il s'avère difficile de le redistribuer directement aux actionnaires, alors la solution de la croissance externe s'impose presque naturellement (et hop, envolés les bénéfices taxables)... Cela même si l'expérience nous enseigne que les méga-fusions sont rarement créatrices de valeur.
Et du côté des petites valeurs ?
Si les fusions et autres opérations capitalistiques qui font la Une des médias sont essentiellement le fait des grandes capitalisations, les petites et moyennes valeurs n'échappent pas elles non plus à cette tendance.
En fait, plus la cible est petite, plus les acquéreurs sont enclins à mettre le prix, quitte parfois à la surpayer sans s'appesantir sur ses fondamentaux.
Car acheter une small caps ne leur coûte au final pas très cher et ils peuvent se permettre de mettre le prix pour acquérir une niche en se disant que l'addition de leurs compétences et des parts de marché de la cible donneront un tandem gagnant.
De plus, offrir une prime significative permet en général de se prémunir d'une contre-OPA. Il suffit de s'attirer les bonnes grâces du principal actionnaire du groupe en lui proposant un prix qu'il ne pourra pas refuser.
Franchement, vous pensez que la Société Générale, déjà actionnaire à hauteur de 56% de Boursorama, allait mégoter dans l'opération ? La prime offerte aux actionnaires du courtier en ligne (22%) ne va en rien déstabiliser le bilan de la maison-mère : que pèsent les 1 milliard d'euros de Boursorama face aux 35 milliards d'euros de capitalisation de la SG ? D'autant que la banque va finalement peu débourser, étant déjà le principal actionnaire.
En juin 2012 : quand Air Liquide rachetait LVL Medical sur une prime de 86%... mais que pèsent 316 M euros pour Air Liquide ?, souligne Eric dans le dernier numéro de Mes Valeurs de Croissance.
Cécile Chevré
Écrit par : L'enfoiré | 30/04/2014
"HP était en pleine crise de confiance
Deux entreprises différentes travaillent sous le même toit.
Il faut fairte l'économie des idées"
dit Meg Whitman l'actuelle CEO de la société.
Bizarre, j'ai connu une autre société dans le même cas après une fusion.
Écrit par : L'enfoiré | 04/11/2015