Le ciel pour horizon (3) (12/11/2006)
Avant de commencer, il va sans dire que les préambules dans le volet 1: Science et théologie et dans le volet 2: Vivre et laisser vivre sont toujours de rigueur. Ceux qui ont lu les deux premiers articles ont pu s'attendre au dernier volet plus rapidement.
Comme la chrétienté et les autres religions subissaient de nouveaux événements, j'ai préféré attendre. Je n'essayerai toujours pas ni de déplaire à certains, ni à plaire à d'autres. Le christianisme est une belle religion. Il faut trouver ses certitudes, ses incertitudes, ses convictions et ses espérances. Ceux qui les trouvent dans la religion, il ne faut surtout pas les perdre.
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Volet 3: Mes griefs et mes conclusions
1. A l'égard de la religion catholique
Aller vers une autre voie ne sera pas nécessairement la panacée. Les religions aident à vivre et à mourir tout simplement dans la dignité et le recueillement des faits qui ont jalonné les jours de notre passage sur terre. Mais puisque nous sommes ici pour lancer quelques pavés dans la marre, sans éclabousser trop mais avec une réflexion laïque pour guide, continuons notre périple dans le domaine de la croyance et de la foi. Mes deux articles précédents sur le sujet ouvraient le chemin alors continuons-le une dernière fois et allons au bout de pensées multiples au risque de bousculer des idées reçues et apprises dès l'enfance. Comme toute communauté n'existe que par la cohésion de ses membres, la religion adhère aussi à cet état d'esprit. Cet ensemble de croyances et de pratiques organise les rapports de l'homme avec le sacré par la foi et la conviction. La suprématie du doute est opposée par le non-croyant et le laïc. Ceux-ci rechercheront toujours par essence des raisons de la non-participation dans l'élan religieux. Alors, laissez-moi lancer ma diatribe brute, discutable et subjective.
Certains points m'énervent franchement dans la religion catholique qui m'est néanmoins la plus proche par la naissance.
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Le célibat de prêtres. La religion catholique doit-elle s'escrimer à s'impliquer dans les affaires de ménage et laisser ses mandataires, les prêtres en dehors de toute expérience du sujet en imposant le célibat? Contraintes et interdits, sont-ce des passages obligés pour enseigner le bonheur? N'est-ce pas une fuite volontaire, mais fuite tout de même, de la vie commune à la majorité des hommes? L'Abbé Pierre écrivait dans son livre "Mon Dieu, pourquoi?" qu'il a connu dans sa vie l'expérience du désir sexuel et est convaincu qu'il est nécessaire que des prêtres mariés existent dans l'Eglise d'aujourd'hui. Il cite en dehors de l'Eglise Orthodoxe, les maronites et les coptes qui, eux, peuvent choisir le mariage ou le célibat. Certains prêtres, aujourd'hui, vivent très mal leur célibat. Cette loi édictée par l'Eglise oublie de fait tout concept démocratique, tout esprit de renouveau et de volonté d'ouverture sur un avenir "moderne". La pluralité d'idée n'a seulement pas cours pour contrer certains dogmes de la pensée unique. Quand Dieu appelle, me disent les pros, celui qui est appelé doit rester sourd à tout appel féminin. Etre à 100% disponible pour Dieu, c'est bien beau mais très peu réaliste. Serait-on en passe de vouloir émasculer cet Homme que l'on a voulu parfait? A cause de cette idée, l'Eglise américaine a subi de profond revers d'authenticité par les procès en pédophilie dans lesquels les prêtres s'étaient embourbés. Suite logique à cette frustration de sexualité.
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L'ordination des femmes, bien qu'elle me touche moins (et pour cause), elle n'a jamais été appuyée par aucun argument théologique décisif. La femme inférieure à l'homme, quelle idée rétrograde. Cet interdit d'accès au sacerdoce des femmes est également dénoncé par l'Abbé Pierre. Sexiste, la religion assigne des prérogatives au Père. Dieu le Père. Dieu la Mère serait sacrilège. Très réductrice, cette manière de reléguer 50% de notre population mondiale pour cause de "pomme" interposée.
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Jean Paul II, par la longueur de son pontificat, a pu imprégner pour de nombreuses années passées et à venir une influence marquante sur la pensée religieuse. L'ouverture d'esprit vers le modernisme n'a pourtant pas vraiment été une préoccupation majeure. Notre monde moderne nous oblige à évoluer sans cesse qu'on le veuille ou non et un futur Vatican III aurait bien besoin de rafraîchir les idées d'un autre âge. L'âge canonique de Benoit XVI qui vient de s'asseoir sur le siège pontifical, vient de fêter ses 79 ans. Pape de transition, dit-on. Et bien peut-être pas. Lors de son voyage récent en Pologne, le fait de se retrouver à Auschwitz aux côtés de juifs ayant subi la Shoah, on peut parler de pape de la réconciliation. Sa prise de position lors de son discours à Ratisbone ("A fleur de peau") a généré un tolle de réactions.
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Le divorce entre époux est un sujet tabou que la religion ne parvient pas à digérer. L'adultère, qui est le dérivatif au divorce, lui fait également ombrage. N'est-ce pas un manque de clairvoyance ou une volonté délibérée de ne pas accepter l'erreur d'un mauvais choix de partenaire? A notre époque de la libération sexuelle, qu'on le veuille ou non, la fidélité dans le couple est souvent prise comme un principe dépassé. De ce fait, le mariage ne fait plus nécessairement l'unanimité. Le mariage est conçu suivant la phrase consacrée "pour le meilleur et pour le pire". Mais quand il ne reste que le pire, s'incruster est non seulement inconfortable mais aussi emprunt d'un risque de criminalité. Les faux mariages par des méthodes modernes (internet) n'arrangent même pas en surface une situation graveleuse. Les enfants seront peut-être victimes après la scission mais le sont certainement pendant.
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Les méthodes contraceptives n'ont jamais été acceptées dans le respect de la vie même au stade de foetus et passent avant la volonté des parents futurs, au risque d'avoir des enfants maltraités parce que non désirés ou des grossesses arrivées en trop grand nombre. L'idée de condamner le préservatif n'est pas du tout partagée par l'Abbé Pierre. Là, où la mesure est comble, c'est de remarquer l'aveuglement devant la détresse des populations face à la maladie du Sida. Nier l'évidence dans la réaction et les précautions à prendre a souvent été le lot du clergé. Cette attitude me paraît plutôt criminelle. Le respect de la vie est une bonne chose dans le principe, mais faut-il pour autant se voiler la face ?
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Avec un tel préambule de refus, l'avortement ne fait pas partie du langage chrétien. Mettre un terme à la vie en gestation décidé par la femme en détresse, l'Eglise serait prête à l'accepter dans le seul cas de suite au viol, mais encore du bout des lèvres et sans l'approuver. Sans apporter de solution finale à la faim dans le monde, l'Eglise semble se préoccuper plus de l'enfant à venir que de celui qui est, cette fois, en danger de mort par la famine. La surpopulation d'un pays inquiète moins que la misère que cette dernière engendre. La démographie galopante, s'en soucie-t-on? Laissez-moi m'évader un peu. L'Eglise porte aux nues les enfants. Je ne peux qu'applaudir. Je m'inquiète par contre un peu pour tous les orphelins du monde qui désirent entrer dans le confort d'une famille et qui se retrouvent des années durant en attente des années durant du bon vouloir de certains qui ne le permettent qu'après de longues palabres, de questions d'argent pour s'assurer si ces familles désireuses d'adopter une enfant peuvent l'assumer. Je comprends la précaution mais en est-il de même avec les enfants naturels? S'inquiète-t-on s'ils vont être espérés par leurs futurs parents?
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Les évolutions de la Science dans la fécondation in vitro et le clonage même pour raison thérapeutique sont aussi des sujets rejetés par l'Eglise pour des raisons ambiguës qui les accuseraient de manipulations dangereuses orchestrées par des apprentis sorciers. Un problème d'éthique (même pour les laïcs) se cache bien sûr derrière cette prise de position.
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A l'euthanasie, l'Eglise, rigide dans sa doctrine, oppose une fin de non recevoir même devant le désespoir des gens arrivés au seuil de la douleur en refusant au gens de pouvoir prendre leur destin en main et avoir le courage de mettre fin à une situation devenue non vivable. En contre partie à l'euthanasie, le dilemme du point de vue est résumé par un non, à l'acharnement thérapeutique et un oui, à l'accompagnement du mourant. Sujet grave, complexe et très délicat, l'euthanasie ne devrait être décidée que par le patient et sa conscience s'il est encore à même d'exprimer sa volonté en dehors de tout impact spirituel ou temporel. L'acharnement thérapeutique ne peut se concevoir sans le concours de l'intéressé. Respecter la dignité de cette vie et donc s’évertuer à combattre la douleur, parfois même avec des moyens violents parce qu’il y a des douleurs qui sont parfois rebelles à des traitements simples, mais c’est aussi combattre la douleur au risque d’abréger la vie. Tout ça c’est aussi le respect de la vie.
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Dans le même ordre d'idée, le suicide est excommunié par l'Eglise. Ce n'est certes pas une mince décision prise dans le désespoir le plus total. Avant cet acte ultime, si possible, la seule entremise efficace possible serait celle de proches biens pensants avec les paroles justes et réconfortantes.
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Au nom de Dieu, avec son concours et sa protection, des guerres de chefs se sont déroulées tout au long de l'histoire. Je n'ai jamais aimé entendre dans la bouche de belligérants antagonistes, anciennement, le "Gott mit Uns', plus récemment, le "God bless America" opposé au "Allah, Akbar" avant les batailles. Le désir de conquête ne pourrait être inspiré par l'appel à Dieu. Ce reproche formulé est bien vite balayé par l'Eglise et une réponse à la "Ponce Pilate" que Dieu n'est pas en cause et que ce n'est que la "traduction" des principes religieux faite par les hommes qui font ces exactions. Je rétorquerai d'abord que je ne vis que ma vie d'homme et non pas celle de Dieu. Début novembre, l'Echo titrait "Une poussée de fièvre religieuse chez les démocrates". Les démocrates en arrivent à courtiser l'électorat conservateur proche des milieux évangélistes pour les élections du 7 novembre. L'Homme n'aurait-il tout à coup plus été créé à son image? A la vue de tout ce qui se passe dans le monde, ne trouvons-nous pas que Satan est "surbooké" et que l'Apocalypse serait à notre porte? Le pouvoir spirituel et temporel se sont souvent alliés au cours de l'histoire. Ce qui a permis certaines exactions par la non-révélation des faits par l'église. Croisades et inquisitions sont les plus anciennes et les mieux reconnues. "Dieu le veut" était le cri du moine prédicateur Pierre l'Ermite appuyée par la diatribe du pape Urbain II. Le pardon de tous les péchés et de la gloire éternelle au ciel sont les "récompenses". Mais les croisades ont été de sanglantes expéditions militaires et des pillages sans nom cachant de vils profits et gains d'honneur.
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Lors de la fête de Pâques, comme toujours, la ferveur n'a pas manqué de se manifester. Les fidèles se rassemblent à cette occasion et défilent en procession sur le chemin de croix à Jérusalem avec une envie de fraternité et de courage. Rien que des manifestations à féliciter de tout coeur. Aux Philippines, changement de décor, plus de réalisme encore: le rituel en arrive à une réédition de la flagellation et la crucifixion. Chaque année plus de touristes dans les environs. Business quand tu nous tiens! Les excès de ferveur ne sont pas manifestement contestés par le Vatican. "Folklore" ou "Folk leurre"? La promotion du martyre n'est certes pas écrite dans les écritures.
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Le couvent a souvent été la porte de sortie forcée de beaucoup de filles de par le passé quand celles-ci refusaient le "bon parti" que leurs parents voyaient dans un prétendant généreux.
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Le film "Amen" de Costa Gavras rappelle la seconde guerre mondiale en décrivant l'histoire de Kurt Gestein, officier SS allemand qui épaulé par un jeune jésuite, Ricardo Fontana, tenta d'informer sans succès le Pape Pie XII et les alliés du génocide des Juifs organisé par les nazis dans les camps de concentration. Le film "La tentation du Christ" de Martin Scorsese avait été mis à l'index des œuvres que tout croyant devait écarter de sa vue sous peine d'excommunication. L'auteur serait-ce un autre Salman Rushdie ?
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L'agonie du pape Jean-Paul II et sa médiatisation à outrance après la fête de Pâques. Est-ce par la pitié que l'église arrive à ses fins? Quand l'idée religieuse s'effrite, la récupération des fidèles s'effectue lors de grands rassemblements de la jeunesse (1 million de jeunes au dernier rassemblement des JMJ). Ces jeunes se retrouvent souvent fort déboussolés dans le monde matérialiste d'aujourd'hui. Les valeurs idéologiques, de patrie, de frontière, du rêve disparaissent et le fait de se retrouver en groupe avec les mêmes préoccupations en chantant à l'unisson leur permet d'échapper à la seule 'consommation' ou à une société qui les rejette en ne leur offrant qu'une chance limitée de trouver une motivation par l'emploi. Je dirais qu'à choisir entre cela et la drogue, mon choix est évidemment vite fait. La religion inspire au désintéressement matériel et cette idée de gratuité peut leur apporter la 'révolution' qui se retrouve dans un esprit jeune.
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Notre vie active et professionnelle, même si l'on pouvait espérer l'allonger et l'ajuster avec l'allongement de la vie, est souvent rabotée pour raison économique. Trop cher ou plus assez rentable, le travailleur doit remiser son tablier. Que voit-on au Vatican? De "petits jeunes" évêques qui élisaient leur chef l'année passée.
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Aujourd'hui, si la banalisation de la sexualité, tant de fois pointée du doigt par l'Eglise, est bien dans nos mœurs, il faut en rechercher les origines dans l'histoire. Il suffit d'observer le singe bonobo que l'on dit le plus proche de l'homme pour s'apercevoir que nous ne sommes pas des précurseurs en la matière. La prostitution, le libertinage ne datent pas d'hier mais se cantonnaient plus dans des maisons closes. Voila la différence que l'Eglise n'apprécie pas. Si l'excès et l'exhibition sont à proscrire, la vie sexuelle ne peut pas rester étouffée hypocritement dans l'ignorance.
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Le mariage des homosexuels, enfin, rejeté lui aussi par l'Eglise, considéré comme une maladie, ne l'est plus officiellement dans de plus en plus de pays. Le dictionnaire dit : "Mariage": union légale d'un homme et d'une femme. Mais mon dictionnaire date de 1975. Alors, pourquoi pas? Vivre avec son temps, c'est aussi cela. L'adoption d'enfant qui est l'étape suivante, est d'après moi, plus une affaire de manque d'habitude de nos moeurs à cette nouvelle situation qu'une catastrophe pour l'enfant adopté par un couple "moins classique". Le jeu de rôle n'est pas nécessairement à associer à un sexe. N'en déplaise à certains, un "dominant" se retrouve dans tous les couples indépendamment des sexes impliqués. Celui qui porte la culotte n'est pas toujours celui à qui l'on pense en préalable.
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Sans vouloir dénigrer l'utilité et le bienfait des uns et des autres, les missionnaires, pendant les siècles passés, qui ont décidé de consacrer leur vie à l'aide, au soulagement et à la transmission du message de Dieu aux peuples non encore évangélisés, ne sont-ils pas les aventuriers d'aujourd'hui qui tentent de défier la nature et de repousser les frontières de l'homme? Ils ont choisi cette tâche sur terre, mais ce goût pour la découverte s'il est sujet à admiration et du rêve ne devrait jamais aboutir nécessairement à la dévotion des autres.
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2. Vis-à-vis de la "concurrence"
Je ne parlerai pas des autres religions. Je ne les connais pas assez pour en apporter mes critiques ou bons points.
- Je commencerai par toutes ces Eglises parallèles à la Catholique Romaine qui fleurissent aux Etats-Unis et ailleurs et qui à coup de médiatisation orchestrées par ces bons vieux dollars attirent des fidèles avec des idées bien loin des valeurs originales. Le côté positif, elles semblent redonner confiance dans la vie aux participants de ces messes insolites qui s'en retournent avec une "pèche d'enfer" (ça m'a échappé). Les ingrédients pour créer un prophète sont bien définis et connus: le charisme, les idées originales, le pouvoir (actuellement au travers de la télé et des média), les miracles..
- Les télévangélistes, arrivés dans les années 70, appuyés par la force médiatique de leur propre télé, ont converti leut activité pour devenir une véritable planche à billets. Avec une estimation de 140 millions de dollars par an pour unqiuement Graham, ces prédicateurs touchent quelques 50 millions de personnes à travers le monde. La règle d'abstinence est le principe de base qu'il ne faut pas déroger sour peine d'entrer en enfer. Ces nouveaux dieux superstars prônent une relation directe avec le Christ. Inquiétant, quand on sait que le président des Etats-Unis en est un croisé converti.
- Les religions sont divisées en deux catégories bien distinctes: les officiellement reconnues et les autres parallèles souvent chargées d'aspects plus lourds et plus mal ressenties, je veux parler des sectes.
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"En fait, toute religion est une secte qui a réussi. On donne d'ailleurs le nom de secte à toute église non officielle qui concurrence les églises officielles.", disait Jean-François Kahn
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Les dérives sectaires sont encore plus nombreuses aujourd'hui qu'autrefois. Témoins de Jéhovah, Raéliens, Créationnistes, Scientologie, Clonage humain, Bio-Psycho-Généalogie donnent par l'intermédiaire de la Science biaisée, des alibis aux pratiques les plus folles. Nous tombons carrément dans la religion de l'argent. Sous une "aura" savante avec ses gourous, ces églises parviennent tout à coup à expliquer l'inexplicable avec l'accent de la vérité. Les foyers de douleur sont localisés de manière fantaisiste à condition tout d'abord de se purifier l'âme de toutes relations avec les habituelles attitudes face à la vie normale et à la maladie. On ne sait plus qui rejoint l'autre de la Science ou de la Fiction. Les adeptes y ont souvent trouvé un réconfort fictif en période de dépression. Une fois embrigadés, ils se retrouvent en rupture avec la structure familiale dont ils proviennent (secte du latin secare=couper). Les idées de ces différentes églises se diffusent dans les écoles ou les entreprises, insidieusement, avec un bon fond éducatif pour les uns et pour augmenter la productivité pour les autres. Il s'agit d'une autre forme de terrorisme intellectuel, d'ingérence de l'esprit. Même des célébrités de l'écran, tel que Tom Cruise apportent leur concours médiatique à cette psychiatrie parallèle. En 1978, la secte du Temple du Soleil et Jim Jones entraîne 914 personnes dans un suicide collectif. Le changement de millénaire a également entraîné des dérives suicidaires en Suisse (5 octobre 1994) et en Ouganda (17 mars 2000) et au Canada (28 septembre 2005). Nombre d'églises parallèles à l'officielle de Rome ont germé en de nombreux endroits de la terre et les Etats Unis en sont de grands consommateurs.
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3. Arguments à décharges
Après avoir tant apporté de griefs sur la table, il me faut néanmoins revenir à des idées plus conciliantes. Je ne suis pas dupe. La religion a cette essence en elle de rassembler non seulement les âmes mais les esprits dans une voie de communion. Rien que pour cela, elle a sa raison d'être. Si pacifier le monde est le destin de la religion, je n'y vois que du bien. On ne peut renier ce que l'on retrouve dans ses gènes ancestraux. Le Cardinal Godfried Danneels, primat de Belgique le rappelait lors d’une interview à la RTBF1 le 27 octobre dernier. L'Eglise catholique veut se remettre sur la carte du monde, montrer ce que l'Eglise est réellement, sans prosélytisme. Elle veut au contraire la transparence sans esprit de conquête dans un élan d'évangélisation par l'humanisation des villes, en respectant les idées d'autrui et sa propre manière de penser dans un enrichissement parallèle, multiculturel et multicolore dans le dialogue. Le chemin souvent perdu par rapport aux sectes et aux gourous a secoué le "cocotier". A Bruxelles, le rassemblement eut lieu durant la semaine qui suivit à Bruxelles, cela après Paris, Vienne et Lisbonne. Les problèmes de notre temps, la misère ont fait partie de cette "reconquista" qui ne veut pas dire son nom.
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4. Ma Conclusion
Chateaubriand écrivait dans Le Génie du Christianisme :
"De toutes les religions qui ont jamais existé, la religion chrétienne est la plus poétique, la plus humaine, la plus favorable à la liberté, aux arts, aux lettres".
Sacrilège de dire cela aujourd'hui. Oui, certainement. De son temps, par contre, le message a été certainement bien accueilli. Preuve s'il en est que tout est une question d'époque. A son bénéfice, il ne devait pas en avoir connu beaucoup d'autres religions.
Si on veut parler de ces croyances, il faut remonter à l'Egypte des Pharaons et au polythéisme proche de la nature que l'on a dénommé "mythologies égyptiennes" (et pas religion). A part Akhenaton qui avait le soleil comme dieu unique, presque tous les dieux étaient représenté avec des têtes d'animaux. Ils cherchaient à interpréter tous les phénomènes naturels qu'ils pouvaient observer à travers le prisme de croyances séculaires, « doctrines qui prennent dans les âmes de nos contemporains la place de la foi évanouie et situent ici-bas, dans le lointain de l'avenir, sous la forme d'un ordre social à créer, le salut de l'humanité ». Les trois religions monothéismes affirment l'existence d'un Dieu, d'un Allah, transcendant unique, omnipotent, omniscient et omniprésent.
C'est loin d'être la même idéologie et loin d'avoir les mêmes conséquences. Plus aucun lien avec la nature.
Je reconnais que j'ai la chance de vivre dans une époque, dans un pays où chacun peut s'exprimer, apporter une opinion personnelle différente de la plupart d'entre nous sans être porté sur la place publique et mis au pilori, écorché, brûlé comme hérétique. Je remercie le ciel, donc... (curieux cette réflexion...). Dans le passé, des schismes, des changements d'orientation spirituelle ont eu lieu. Zarathoustra est un exemple de réformateur iranien qui n'a pas eu l'écho et la diffusion auprès de nombreux adeptes (100.000 dans le monde). Le zoroatrisme osa s'élever contre le clergé qu'il accusait d'être serviteur des Daeva et de rejeter le dieu unique, Seigneur Sage, Ahura Mazda.
Le port du voile a relancé la polémique en 2004 et la laïcité républicaine française est revenue au devant de la scène. En février 2006, les caricatures récentes en provenance du Danemark ont été certes une maladresse. Les réactions musulmanes ont néanmoins été totalement disproportionnées par leur violence et les manifestations de haine envers l'Occident. Sous le prétexte de défendre toutes les religions, la tentative de faire décréter par l'ONU que la diffamation des religions et des prophètes est incompatible avec le droit à la liberté d'expression serait avoir rendu l'ONU, le gendarme protecteur de tous les régimes théocratiques et aurait été jusqu'à empêcher les citoyens de penser librement.
Le mot "laïc" date du Moyen-Age et désignait les "convers", membres non ecclésiastiques d'une communauté non monastique. L'idée s'est étendue par la suite au côté "profane", "mécréant" diraient certains.
La philosophie est une conduite de vie et une vision parallèle à la méthode religieuse. Ce fil conducteur d'une vie met en pratique une approche personnelle pour s'assurer le meilleur salut face aux problèmes de l'homme "fini" dans le temps. La philosophie est souvent méprisée ou oubliée dans l'enseignement, alors qu'elle devrait en faire partie indépendamment des disciplines choisies. Elle est jalonnée d'une foule d'idées, qui se complètent, s'affinent ou se réajustent en fonction des réflexions de grands penseurs qui remontent à la nuit des temps. Elle n'est pas dogmatique et non dépendante d'une tierce personne. La philosophie, c'est apprendre par soi-même à mourir avec le moins d'angoisse possible. Trois axes de son application: l'intelligence pour la théorie, la soif de justice par l'éthique et la recherche du salut par la sagesse. Une idée de ce qu'elle peut révéler et inspirer à tout jeune, Luc Ferry en a fait le tri que l'on pourrait classer dans un livre de vulgarisation, sorte de "Philosophie pour les Nuls", destinés aux jeunes de 7 à 77 ans dont le titre est "Apprendre à vivre". J'y reviendrai.
Dans une conclusion, ne serait-il pas adéquat de parler de cette chose que nous redoutons tous, que la société moderne voudrait nous faire oublier car elle ne fait pas recette: la mort. Même si certains voudraient entretenir l'illusion qu'elle n'existe pas, elle fait partie intégrante de la vie. Le 1er novembre journée du souvenir est précédé par cette mascarade commerciale Halloween pour la masquer. Face à cette fin inéluctable, je préfère l'attitude des indiens mexicains qui ce premier novembre vont se recueillir, pleurer, chanter et festoyer ensemble vivants et morts dans une débauche de nourriture et d'alcool. Les défunts restent faire partie de la famille des 'vivants', dans leurs maisons, sur les autels dressés à leur intention. On leur a préparé pour cette occasion ce qu'ils aimaient. Les morts reviennent chez eux tout simplement.
Mais, au fait, vous ne remarquez rien? N'avez-vous pas manqué un mot dans les textes qui précèdent? Vous ai-je tellement abasourdi? Vous ne trouvez pas? Ok. Le mot "amour" pardi. C'est volontaire car "Dieu", ce synonyme d'"amour", ne me semble pas avoir apporté la lumière qui empêcherait sa belle "créature", l'Homme, à perpétrer crimes, haine, massacres et toutes sortes de 'joyeusetés' du même genre.
Est-Il tellement pressé de nous voir rappeler à lui après avoir passé de vie à trépas pour corriger le tir? Après toutes ces années, Il a dû s'endormir un peu trop longtemps. "Aimer son prochain", recommandation de toutes les religions, qui ne fait pas oublier cependant l’exclusion qu'elles n'ont pas manqué de faire ressentir aux "païens" et aux "infidèles", ces adversaires qu'il fallait éliminer. Pour preuve de ma compréhension de l'autre pensée, je placerai ici "A propos de l'amour", un blog paru récemment, qui montre également que les choses évoluent petit à petit dans l'ombre. Les animaux ont l'instinct de conservation de l'espèce pour guide. L'homme a trouvé son intelligence pour supplanter son instinct et il n'a pas toujours gagné au change, ce guide s'est souvent transformé en aspect destructeur et démoniaque dans les guerres menées par esprit du pouvoir et de l'argent. Le mot "amour" recommandé par la religion pourrait utilement être remplacé par les mots "respect" et "tolérance" de tous les autres acteurs vivant dans ce monde. Un retour à l'harmonie cosmique de la Nature, définie dans le stoïcisme pourrait servir de parfait modèle si l'on veut prêter l'attention que la Nature mérite.
Oser dire dans une réunion "ce n'est pas Dieu qui a créé l'homme à son image, mais l'homme qui l'a fait", crée toujours un froid.
J'ai lu la confrontation entre un évêque, Jean-Michel di Falco, et un mécréant, comme il se nomme lui-même, Frédéric Beigbeder, sous le titre de "Je crois, moi non plus". Cela n'a pas été triste, comme je m'y attendais. Ce fut une autre confession réactionnaire parfois proche de la mienne, parfois moins. Exhaustive, elle m'a permis de tout repasser en revue. Ce qui m'a fort étonné, c'est de découvrir leurs sentiments tout à coup en communion, à certains moments, d'inconfort, de perplexité, de non aboutissement du bonheur. Dialogue de sourd parfois à bureau fermé. Seules les mêmes questions vraies n'y auront toujours pas trouvé de réponses. Vous les connaissez maintenant :
"Pourquoi sommes-nous là?", "Pourquoi sommes-nous en vie?", "Quelle force suprême nous gouverne à notre insu?".
"Sciences et Vie" d'octobre 2005 titrait son magazine avec un sujet de première page en annonçant que les physiciens se posaient la question de savoir si ce que nous prenons pour la réalité n'est en fait que l'information que nous avons sur elle. Non seulement les lois de l'infiniment petit deviendraient enfin compréhensibles, mais les notions de temps, de matière et d'espace seraient à réinterpréter en termes informationnels. Pour que notre monde existe vraiment.... Dieu aurait-il créé une imagination, un mirage?
Mais, la foi déplace les montagnes, donc, pas de peur à avoir. Amen.
Pourquoi voir un visage humain comme un dieu alors que l'homme n'occupe que depuis quelques minutes le temps de notre Terre réduit dans l'espace d'une année?
Le chanteur Daniel Balavoine, en très peu de temps de vie, a pu exprimer ce "quelque chose" qui ne demande pas de conseiller mais qui se retrouve au fond de soi. Sa chanson résume tellement bien tout cela.
"Moi, sur un chemin parallèle, un soir, attablé devant des mets délicieux, je contemplerai la mer, le ciel et Toi, Soleil, Toi qui, majestueux, descends rougeoyant de tous tes feux, le frémissement de la bise comme cantique. Je saurai que Tu m'auras invité dans Ta Cène et, alors, Ta messe recommencera. Je T'aurai rencontré une fois de plus à mes côtés. Alors, je prendrai photos sur photos, tout excité. Mon Dieu que je serai fier de Te montrer à mes amis ! Et je n'aurai plus jamais peur. Plus peur, car je saurai que le lendemain, au même endroit, à la même heure, Tu seras là, fidèle au rendez-vous, solennel jusqu'à la fin des temps. J'aurai trouvé ainsi mon horizon et une raison de vivre à mon époque !"
L'enfoiré,
...
PS. Si vous lisez ces lignes, merci, d'être resté avec moi jusqu'au bout. Vous avez ce que l'on appelle un "esprit ouvert et généreux". Je tiens également à remercier ceux qui se sont pris au jeu pour me donner leurs propres sentiments. Ce ne fut pas nécessairement des idées de leur bord qui transpiraient. Ils se sentaient le besoin de "virer leur cuti", comme cela m'a été dit. Les débordements font partie du courage des Hommes de foi religieuse ou non.
Un article sur le sujet dans sa généralité dit avec humour.
Citation:
- "Le bonheur appartient à ceux qui se racontent de succulentes histoires et qui ont la ressource, ou le courage, d'y croire", Alexandre Jardin
13/11/2022: En Irlande, les prêtres catholiques appellent au secours au Vatican pour moderniser la Constitution de l'Eglise
15/2/2023: #INVESTIGATION : "Célibat des prêtres. Le calvaire de l'église"
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Commentaires
L'Enfoiré, c'est PARFAIT!!! Tu as tous dis :-)
J'ai eu, durant ce moment de lecture, l'impression que ce que je lisais sortait de mon être!!!! Tellement les points cités ( ils y en a tellement) sont exactement mot pour mot ( mais en moins bien écrit, forcément!!!) ce que je pense !
Voilà ce que j'avais écrit comme commentaires après un sujet sur un post ( d'Agoravox )qui s'intitulait : Immersion dans le discours anti-IVG de Tristan Mendès France qui avait fait un interview de Xavier Dor.
Désolée pour les copiés-collés, ( mais réécrire le tout....pas le temps!)
Evidemment faut se mettre dans le sujet, mais les propos selon les sujets cités avant, ont la même couleur!
par Miss canthus (IP:xxx.x8.195.166) le 23 octobre 2006 à 13H57
l’avortement est selon lui: "Un sacrifice offert à Satan"....
Non mais de qui se moque-t’il ?
Quand je pense qu’aux USA, dans plusieurs états, il y a la peine de mort.. et qu’ils veulent abolire le droit à l’avortement !
Comment une femme peut-elle regarder le "fruit d’un viol" dans les yeux, sans penser à tout ce qu’elle a subit ?
Comment dire à cet enfant que finalement, s’il est là, c’est grâce à un salopard qui à commis un act abject sur sa mère ?
Comment vivre une vie "normale" en sachant que que l’on EST "en vie" par la grâce " de Dieu"
...un "Dieu" qui a autorisé et laissé faire... ! Ne serait-ce pas plutôt grâce au diable ?
Mais bon, quand j’entend ces "cons", ces "pilliers d’église", je ne peux avoir qu’une envie, vomir !
Toutes ces pauvres bonnes soeurs en couvent, qui ont du avorter après des ébats en compagnie de prêtres...ça n’auraient pas fait bien, si elles avaient poursuivi leurs grossesses !
Et ces "hommes d’église" qui ont abusé d’enfants, n’est-ce pas monstrueux ?
Evidemment, avec des petits garçons, pas de risques de grossesses ! Mais surtout, faut faire passer tout ça sous silence..., hein ? Faut rien dire, pas faire de vagues...Avec la bénédiction du Pape.... ! Qu’ils fassent le ménage chez eux et qu’ils s’occupent de ce qui se passent sous leur robes avant de tenir des propos sur la sexualité... !
Même si l’avortement pour une femme, n’est pas LA solution,
pour la plus grande majorité des femmes qui DOIVENT y avoir recours, c’est parfois la moins pire....J’en parle en connaissance de cause.... !
Puis plus loin:
" Je suis d’avis qu’il n’est ni à l’Etat, ni à l’Eglise de décider pour moi !
Je suis catholique ..et j’ai avorté, il y a 7 ans ! Et alors ? OHHHHH oui, je suis une grande pêcheresse ! Lisez plutôt: Mon gynéco est un ANTI-AVORTEMENT, mais il a compris mon choix et ne s’y est pas opposé ! J’ai été une des premières femmes à disposer de la fameuse pillule abortive dans ma région (RU486).
Ce n’était pas une partie de plaisir, loin de là ! La pillule provoque une fausse-couche, avec des contractions encore plus douloureuses qu’un accouchement sans péridurale ! Je ne parle même pas de la gueule du personnel infirmier, qui n’est pas là pour porter un jugement !
Avant cette "intervention", j’ai eu une consultation ( obligatoire) avec une psychologue , une femme avec qui j’ai eu une conversation très intéressante et constructive ! A cette époque, j’avais 34 ans et j’étais célibataire ! Une situation financière difficile et un travail de commercial, donc jamais à la maison !
J’ai rencontré un homme qui a ommis de me préciser ,qu’il était marié et l’histoire qui a duré trois mois s’est soldée par un accident de préservatif ( au mauvais moment dans un cycle féminin) ! Durant cette histoire, je me suis rendu compte qu’il avait un énorme problème d’alcoolisme et ses antécédants médicaux étaient inquiètants ! ( Première crise cardiaque à 22 ans) ! , quand j’ai appris qu’il était marié et qu’il avait un enfant en bas age !
Et j’ai mis un terme à ma grossesse avec l’idée de devoir faire en plus vu mon age , le deuil de ne peut être jamais avoir à l’avenir, un enfant !!!
Le choix ? Dire quoi à cet enfant en devenir ? Que son père est un ivrogne, marié et menteur et que lui, il est là par accident ? ou mentir à mon tour et dire que son père est mort, peut être ? Mensonges, mensonges...combiens sont-ils le fruit de mensonges ? Etl’homme dans tout ça, l’homme dans toute sa splendeur ! Que fait-il dans ces circonstances ? La plus part du temps, il est incapable d’assumer, RIEN, ZERO ! Alors l’église ? l ? Etat ? Les services sociaux sont débordés, l’église catholique n’a d’argent, que pour payer les voyages du Pape, et le reste du monde s’en fout !!!
Je suis moi-même un accident ! Et même si mon existence va beaucoup mieux aujourd’hui, ( j’aurais du attendre la quarantaine), ce sentiment de ne jamais être à sa place, de déranger continue encore à me poursuivre et moi, j’ai de la chance ! Jamais, je n’aurais pu vivre avec l’idée d’être le fruit d’un viol comme d’autres doivent le vivre ! la vie est déjà semée d’embuches, alors si psychologiquement il faut en plus vivre avec ce bagage émotif...bonjour les dépression à répétition !
Depuis avec mon gynéco, nous n’en n’avons jamais parlé, car le sujet est clôs ! J’ai aujourd’hui un énorme bonheur ! J’ai la chance d’avoir eu un enfant qui à maintenent trois ans et demi, suis mariée depuis 2 ans à un homme divorcé et protestant ! Je n’ai pas souhaité de cérémonie à l’église et notre fille à une marraine musulmane,mais n’est pas batisée !
Elle choisira elle-même et cela sera son choix en fonction de ses convictions !
Ah oui, j’ai un stérilet...donc, je continue à être une vilaine meurtrière satanique d’ovocytes, chaques mois que DIEU fait !!! Et quoi ?
Moi j’aurai une question de plus après celle de Calicéo qui m’a bien fait rire...
la masturbation masculine..., est-ce honteux pour le plaisir solitaire que cela procure ou est-ce le génocide de milliard de spermatozoïdes qui finissent dans les chiottes publique, dans un vieux kleenex qui est interdit par ces catholiques dont la pédophilie est si courante ?
Attention, ceci est juste une provocation, je ne dit pas que tout les curés sont porté sur la choses, loin de moi cette idée CQFD !!!
Et pour finir encore plus loin je répondais à une question sur le nombre de jour ou de semaines qui définissait le moment où," l'embryon "éliminé était déjà considéré comme un meurtre d'être humain et le droit de la femme d'en décider, etc...
@ Icks Pey, That’s the question... Je pense que jamais la question ne se serait posée, si l’homme était capable d’enfantement !!!
Encore une diabolisation de la femme qui OSE se permettre de décider, si les millions de cellules qui forment un embryon siègeant dans ses propres entrailles, est en droit de continuer à se développer ou non !
Effectivement, le stade de développement du foetus doit pouvoir en partie répondre à cette question ! Aussi, une femme qui n’a pas eu ses règles dans les 30 jours qui suivent l’acte sexuel doit IMMEDIATEMMENT se poser la question et pas attendre non plus 3 mois pour agir !
Mais cela implique de nouveau un autre problème ! L’abstinence en dehors du mariage ! car, par principe, selon les "Bigots", hors mariage,interdit de faire crac-crac ! Car avoir des rapports sexuels sous-entend, vouloir des enfants !Et tout le problème vient de là !!! AH, c’est sûre, il y aurait moins d’IVG si sur notre planète, l’acte sexuel ne servirait qu’à procréer !
On est pas dans la M.... ! Mais c’est dans la nature de l’être humain et même des animaux, ma bonne dame !!! Y a pas que les bonobos qui ont du plaisir !!! Re-oups, le plaisir, on ose ? Oui, mais alors sous les couvertures, car faut pas regarder, le plaisir est satanique, surtout chez la femme ! Un peu qu’elle oserait ressentir quelque chose !!! Y a qu’a voir comment les menstruations étaient considérées par les catholiques, il y a moins de 200ans ! Impropre la femme ! Et les filles-mères, de bonnes familles bien bigotes ? Elles avaient le soutien de leur famille, de l’église ? Et toutes ces femmes, abusées par leur maris, insatiables et dont l’haleine puant l’alcool devaient se soumettre , étaient-elles enclin à désirer encore un enfant dans ces circonstances ?
Mais question universelle, j’approuve fortement, dès lors où d’autres "meutres", pour employer le mot de Dor, ne seront plus d’actualité ! On stop les guerres, on stope les peines de mort, on distribue à ,part égale les rihesse du monde à chacun et on parle du respect de la vie...
Un peu décousu, l'Enfoiré, mais les idée se rejoingnent !
En tous les cas, tes écris me plaisent...Ils sont longs, mais quand on commence, on lit jusqu'au bout ....
Chapeau bas, ,Monsieur l'Enfoiré
Miss qui tousse...
Écrit par : Miss Canthus | 13/11/2006
Bonjour Miss,
Mon "Dieu", comme je sens le message qui vient d'au fond des trippes. Cela vient de plus bas. Comme hier, chez Drukker qui invitait Nicole Croisille sur son plateau. Elle qu'on avait dans le passé apportait des " réflexions vaginales", encore une femme qui aurait certainement des choses lourdes telles que je les aime.
Comme cela sent bon le cri du coeur, aussi, le cri maintenu pendant très longtemps à coup de pilules de la conscience endormies par la bonne société.
J'espère que tu as lu les 2 premiers dans lesquels je prends les gants qui s'imposent dans une tel sujet.
Comme tu as pu le voir, il date depuis bien plus qu'un an. Cela ne se génère pas à l'arraché ce genre de sujet existentiel. Voilà le pourquoi de mon dernier article chez Agoravox: "Moderato cantabile". Ce serait impossible d'écrire cela dans cette arène avec règles d'actualité et de longueur mesurée.
A te lire, j'ai envie d'en faire un 4ème.
Il y en aura un qui est déjà écrit avec un autre titre. Tu le découvriras en temps opportun.
Celui qui parraitra chez Agoravox, (du moins si je passe la rampe de la modération) est en pleine actu, mais actu en parallèle.
Je blablate surtout quand on me prend par les sentiments.
A+++
Écrit par : L'Enfoiré | 13/11/2006
:-)))))) oh oui...un 4ème!!!!
Écrit par : Miss Canthus | 13/11/2006
Miss,
Pas d'impatience.
Je m'apperçois que mon texte a été amputé des citations.
Il y a tant de choses à dire que l'html ne sait pas suivre.
Je les ajoute ici. Elles sont tellement succulentes.
"Si Dieu meurt, je ne lui survivrai pas"
"Le bonheur appartient à ceux qui se racontent de succulentes histoires et qui ont la ressource, ou le courage, d'y croire", Alexandre Jardin
"La mort, c'est un peu comme la connerie. Le mort, lui, il ne sait pas qu'il est mort. Ce sont les autres qui sont tristes. Le con, c'est pareil", Philippe Geluck
"La preuve que le pape ne connait rien à l'utilisation du préservatif, c'est qu'il l'a mis à l'index.", André Santini
"Dieu a créé l'homme à son image. Ensuite, l'homme a évolué. Dieu, lui, on ne sait pas..."
Écrit par : L'Enfoiré | 13/11/2006
MDR...............:-))))))))))))))))
Écrit par : Miss Canthus | 14/11/2006
Moi qui pensais que la mort selon la religion était une libération, une planche salut ... ;)
J'ai du mal à comprendre pourquoi les religieux vivent si vieux, ils devraient être pressés, non ?
Une belle mort, une mort douce, je connais pas .
La mort c'est forcément dégueulasse (au moins au sens biologique du terme)
Écrit par : liberty | 08/05/2008
Liberty,
Si tu as lu complètement l'article en 3 parties, mon 2ème avait comme titre "Vivre et laisser vivre". J'ai pris une multitude de précautions. Nous étions dans la période des caricatures de Mahomet.
"Et si en plus, il y a personne".
Notre amuseur en Belgique sortait "Le pape est mort" http://fr.youtube.com/watch?v=jPcb5WxTktE
Je remarquais: La foi religieuse, je ne l'ai pas, voilà tout. Je n'en ai pas le réconfort non plus.
A chacun son dogme, sa foi.
Oui, c'est une bonne remarque: les papes et leurs disciples atteingnent très souvent un âge canonique.
Réfléchis: comment crée-t-on un dieu et son prophète?
Charisme, rêve, promesse d'un après et un peu de miracle.
Bonne soupe ... successfull.
Écrit par : L'enfoiré | 08/05/2008
On crée un dieu et son prophète exactement comme un homme politique : sur un désespoir qui donne envie d'espoir !
Écrit par : liberty | 08/05/2008
J'ai aussi oublié: il faut avoir des idées géniales.
Accepter de tendre l'autre joue quand tu reçois des giffles sur l'autre, par ex.
Écrit par : L'enfoiré | 08/05/2008
Je ne connais rien qui a été plus meurtrier que la religion.
Cela va des sacrifices Mayas jusqu'à la Shoah qui visait une religion précise et passant par les conquistador ...
Les religions racontent une histoire, tout comme les "spin doctors" tentent de le faire pour nos politiques .
Les histoires permettent de s'identifier et de se trouver chacun son point commun avec le contexte exposé, extrapoler ...
Écrit par : liberty | 09/05/2008
La religion? Pas uniquement. Le pouvoir en général. L'un est temporel, l'autre est spirituel. Et je t'assure, on s'entend très bien entre les deux. Il y a des passerelles et des transfuges.
La foi, c'est garder l'église au milieu du village.
Écrit par : L'enfoiré | 09/05/2008
Après le schisme qui venait des idées très conservatrices du Vatican, voici l'aboutissement au niveau de la Belgique
http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2010-11-02/mgr-leonard-s-est-parfois-comporte-comme-un-chauffeur-roulant-a-contresens-801441.php
http://www.rtbf.be/info/matin-premiere/gabriel-ringlet-est-linvite-de-matin-premiere-271636#comment-65672
Écrit par : L'enfoiré | 03/11/2010
Les affaires de pédophilie bousculent les catholiques.
Les cardinaux sont appelés à Rome pour 2 jours.
http://www.lesoir.be/actualite/monde/2010-11-20/benoit-xvi-il-n-y-a-pas-de-patrons-dans-l-eglise-804458.php
Avec l'humour, on dessinerait
http://mediatheque.lesoir.be/v/le_kroll/727nov2010.jpeg.html
Écrit par : L'enfoiré | 20/11/2010
Salut Guy !
Superbe article, je vois que vous et moi avons des pensées qui se rejoignent pas mal concernant la religion !
(Par contre le passage de votre article concernant les droits d' adoptions aux homosexuels me laisse perplexe !....)
Bien cordialement.
VINCENT.
Écrit par : bourgade Vincent | 22/11/2010
Salut Vincent,
Comme je le disais dans le points précis de l'adoption des homosexuels, il y a toujours dans un couple homo ou hétéro, l'un des membres qui est plus maternel et l'autre plus paternel, pourquoi pas?
Quelque part, on a un sexe naturel et un autre qui l'est moins, qui est construit avec l'expérience et ce n'est pas celui qui en a le nom qui se montrera comme il le devrait par son sexe "autorisé" et de prédilection. Les attributs ne correspondent pas nécessairement à la fonction...
Je suis sûr que vous me comprenez parfaitement dans ce domaine. :-)
Cordialement
Écrit par : L'enfoiré | 22/11/2010
Thomas Gunzig à Mgr Léonard : « Quel talent ! »
Bonjour monsieur Léonard
Alors monsieur Léonard, je suis vraiment très heureux que ce soit vous, ce matin, car cela me permet de vous dire de vive voix que pour moi, vous avez toujours été un exemple !
Vous savez, je m'épuise à venir ici matin après matin pour tenter autant que faire se peut de faire rire les gens, tout en essayant que toutes les bêtises que je dis ne soient pas trop politiquement correctes.
Rire tout en égratignant un peu les sensibilités, et j'en suis conscient, je n'y arrive que rarement… Alors que vous, monseigneur, monseigneur, vous… Quel talent ! Le surréalisme à la belge, mais avec ce côté incisif un peu Monty Python, ce culot incroyable, ce côté no limit… C'est bien simple, le soir venu, comme une sorte d'exercice, je lis et je relis vos plus grands moments, espérant sans vraiment y croire arriver à votre niveau…
Mais je le sais, je me berce d'illusions. Comment égaler en cocasserie kamikaze votre sketch dans le Télémoustique de 2007 : « L'homosexualité provient d'un blocage rencontré au cours du développement psychologique normal. » J'ai adoré : vous êtes parvenu à éveiller en moi le souvenir nostalgique d'une époque où l'on pouvait rire des homosexuels, une époque où, souvenez-vous, on pouvait les appeler tapettes. Cette odeur de bûcher, cette évocation de l'anormalité, avec la petite caution scientifique à trois sous par-dessus. Parvenir à résumer en une seule phrase tout l'esprit de la joyeuse Inquisition, à faire confusément sentir la menace des coups de fouets et du supplice du pal.
Monseigneur, jamais en une année de billets je n'étais arrivé à un tel niveau. C'est bien simple, comment voulez-vous que je sois un tant sois peu créatif, moi qui suis condamné à être le comique de seconde zone évoluant dans l'ombre du génie ! Oui, du génie ! J'ai bien dit génie !
« Le sida : justice immanente ! Quand on malmène l'amour humain, il finit par se venger. » L'amour qui se venge ! Subtil renouvellement de la concupiscence qui rend aveugle et de la masturbation qui rend sourd. Cette vision cocasse et désespérée à la fois. Cet humour cru comme le pratiquent les fiers-à-bras dans les cours de récréation du monde entier qui martyrisent les plus faibles quand ils sont déjà au sol.
Vous avez tout à fait raison, ce qui nous faisait rire quand nous avions six ans peut encore nous faire rire aujourd'hui… Se moquer des faibles et des malades, c'est bien simple : un humour aussi anticlérical, moi, avec tous ces fanatiques qui traînent dans les rues, je n'aurais jamais osé.
Vous si ! Chapeau ! Le talent, le génie et, comme si ça ne suffisait pas, vous avez ce sens du timing ! Durant quelques mois, on ne vous entend plus, vous faites semblant de bouder. Du coup, nous, on pense à autre chose. Voire, on vous oublie.
Et puis, crac ! Une fulgurance : « Pas de directeur d'école divorcé ! » Une petite phrase sans queue ni tête et encore une fois la Belgique entière qui rigole. « Pas de directeur d'école divorcé. » Jamais je n'aurais pensé à un truc pareil. A la rigueur, j'aurais bien tenté : pas de pianiste manchot, ou pas de pilote aveugle… Mais c'était trop attendu, pas drôle.
« Pas de directeur d'école divorcé ! » Et demain : pas de médecin tatoué ? Pas de caissière lesbienne ? Pas de bourgmestre cancéreux ?
Non, décidément, vous êtes tellement fort que je pense que vous devriez prendre ma place. C'est pas super bien payé mais, des fois, on reçoit une couque gratuite et les hôtesses sont mignonnes comme tout !
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_cafe-serre?id=7025683&eid=5017893#audios
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_cafe-serre?id=7025883&eid=5017893
Écrit par : L'enfoiré | 05/11/2011
Tu as oublié la philosophie qu'entrainent les dix commandements, qui est bien supérieure à la religion judeo-christo-musulmane dont les fondements remontent au zoroastrisme perse (Zarathoustra meurt lapidé, il disait de tendre la joue gauche...)
Pour moi ce qui a gâté ces religions, qui dérivent en sectes puis se reprennent et recommencent au cours des siècles... ce sont ses rabbins, prêtres, pasteurs et autres ayatollahs qui se sont conduit (ainsi qu'aujourd'hui encore) comme des petits tyrans locaux (faites ce que je fait...) protégés par leurs hiérarchies respectives.
En revanche permet moi d'éprouver du dégoût à l'égard des comportements sexuels non potentiellement procréateurs d'autant plus que dans ce dernier cas strict il est des licences tout à fait merveilleuses, je tolère cependant ces sexualités "non orthodoxes" mais sans prosélytisme bien entendu.
Écrit par : zelectron | 14/01/2012
Je ne suis pas un très grand connaisseur des religions, je l'avoue.
Pour moi, un dieu n'aurait jamais tête humaine.
Si tu as remarqué, je parle des Égyptiens que je connais bien. D’Akhenaton en particulier.
Polythéisme, plus proche de la nature. Des dieux qui étaient représenté par des animaux.
Déjà à cette époque, Akhenaton a trouvé que le règne des prêtres devenait trop important et a créé le premier monothéisme: le soleil (Aton).
Il a mis le prêtres d'Amon au chômage.
Ce qui veut dire que dès sa mort, son fils, c'est appelé Toutankhaton très vite renommé en Toutankhamon.
La religion chrétienne n'a rien inventée. La trilogie n'était qu'une copie de la trilogie appelée triade: Osiris, Isis et Horus.
http://www.egyptos.net/egyptos/dieux/les-triades-dans-la-mythologie-egyptienne.php
La procréation, c'est une règle menée par l'évolution.
Elle se permet de tester n'importe quelle version de ses créations.
Et parfois elle se trompe et arrête la filière.
Les chaînons manquants en font partie.
Écrit par : L'enfoiré | 14/01/2012
Le Vif de cette semaine cherchait avec un titre "Dieu, 10 raisons d'y croire" après avoir constater une recrudescence de l'idée de Dieu.
Les dix raisons pour celui qui est athée resteront vide de sens, mais les énoncer n'est pas superflu
1. S'il y a une horloge, il doit y avoir un horloger
2. Une particule porte son nom
3. Sinon tout est permis
4. Le diable existe
5. Dieu existe quand on écoute Bach
6. Puisque Dieu l'a dit
7. On y pense en permanence
8. Pour garder des jours fériés
9. Les livres de Onfray sont mauvais
10. Parce que c'est absurde
Écrit par : L'enfoiré | 17/08/2012
Secret d'Histoire
Un homme nommé Jésus
Direction la Galilée sur les traces de Jésus. Sur les rives du Lac de Tibériade, dans les déserts de Judée et sur les bords de la Mer Morte, Stéphane Bern retrace sa vie terrestre. A l'aide de reportages, d'images et d'interventions de spécialistes pour mettre en lumière le parcours de cette personnalité, retour sur une succession de faits indiscutables, de sa naissance à Nazareth jusqu'à sa crucifixion sous Ponce Pilate. Mais il reste de nombreux mystères, secrets et miracles autour de la vie de Jésus et de la naissance d'une religion comptant aujourd'hui deux milliards de fidèles dans le monde. Mystiques, scientifiques et historiens ne sont pas d'accord sur l'homme. L'Histoire le montre davantage tourmenté, tendre et coléreux. Des découvertes d'archéologues et d'historiens donnent de nouveaux éléments.
http://programme-tv.premiere.fr/magazine/secrets-d-histoire
Écrit par : L'enfoiré | 07/05/2013
Extrait du journal de la Dernière Heure du 4 août 1914:
Miracle chez les Clouzot
Lui: Non, mais c'est ça. Fais-moi attraper une fluxion de poitrine. Pourquoi tu te lèves si tôt?
Elle: C'est dimanche, je vais à la messe.
Lui: J'aimerais dormir jusqu'à midi.
Elle: Monsieur voudrait bien vivre sans rien faire.
Lui: J'en ai droit aujourd'hui.
Elle: Tout ça parce que je vais rendre mes devoirs à Dieu.
Lui: Dieu se fout pas mal de toi.
Elle: Ce n'est pas mon avis, ni celui de millions de gens qui font comme moi.
Lui: Une belle bande de poires.
Elle: Monsieur est un esprit fort, plus malin que les autres.
Lui: Sous ce rapport, pour sûr. Tu te laisses raconter des bourdes.
Elle: Dors puisque tu racontes des âneries.
Lui:C'est commode avec le bruit que tu fais pour te préparer. J'enrage de voir la femme d'un homme comme moi aussi peu intelligente. As-tu fait la démonstration que Dieu existe?
Elle: Cet insecte, ce ver de terre qui ose nier l'exister du Tout Puissant.
Lui: Présente-moi à lui et on verra.
Elle: Je ne peux te le présenter, mais il a souvent manifester sa puissance.
Lui: Comment çà?
Elle: En créant le monde.
Lui: Il est propre le monde.
Elle: Imbécile.
Lui: Le monde sans aucune surpirse.
Elle: Et les miracles?
Lui: Des histoires à dormir debout. En as-tu vu?
Elle: Moi, non, mais des gens dignes de foi, oui.
Lui: Tous des farceurs.
Plus tard... en sortant de l'église.
Elle: Les voies du Seigneurs sont impénétrables mais quand même s'il pouvait faire un peu plus de miracles.
A table:
Elle: Tu veux de l'eau?
Lui: Oui, verse m'en dans la carafe.
L'eau tombe dans la carafe de vin. Et surpris,...
Lui: Mais tu as changé l'eau en vin.
Elle: Je te l'avais dit qu'il y avait des miracles.
Le lundi, Lui revient à la maison.
Lui: J'ai démissionné. J'ai réfléchis. On va ouvrir un bistrot.
Elle: Ah oui, pourquoi?
Lui: Une suite à la bonne affaire que tu m'as montrée.
J'ai décidé, moi j'achèterai des barriques vides et toi, tu les rempliras de vin avec de l'eau.
Écrit par : L'enfoiré | 23/04/2014
ARTE: Les lettres secrètes de Jean-Paul II
http://www.arte.tv/guide/fr/060179-000-A/les-lettres-secretes-de-jean-paul-ii?autoplay=1
Écrit par : L'enfoiré | 18/02/2016
L’imposture Monothéiste : Genèse Part. 1
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-imposture-monotheiste-genese-180726
Écrit par : L'enfoiré | 16/05/2016
L'apparition des religions
Entre religion et civilisation, le lien semble indissoluble. Il s'est tissé pour la première fois dans l'Égypte antique, civilisation à la longévité inégalée à ce jour. Toutes les sociétés postérieures ont emprunté quelque chose de son modèle. On peut aujourd'hui faire remonter l’origine de toutes les religions organisées à un unique site : Nabta Playa, dans le désert égyptien. Là, il y a huit mille ans, des éleveurs ont construit un lieu de culte, avec cercles de pierre et mégalithes, préfigurant un temple. Une fois ces ancêtres égyptiens sédentarisés, ses élites émergentes tireront aussi prétexte de la religion pour justifier leur statut. Ses souverains – les premiers pharaons – s’attribueront ensuite un pouvoir divin pour se nommer eux-mêmes "Dieux-Rois". L’étape suivante verra ériger des monuments dignes d’un dieu, des pyramides à degrés de Saqqarah jusqu’à la Grande Pyramide de Gizeh, destinés aussi à créer une cohésion politique… Au travers de l'exemple égyptien, ce troisième épisode montre comment la religion était – et reste en partie – le ciment social d'une civilisation.
https://www.arte.tv/fr/videos/071465-003-A/aux-origines-des-civilisations-3-4/
Écrit par : L'enfoiré | 24/09/2018
#INVESTIGATION : "Célibat des prêtres. Le calvaire de l'église"
https://auvio.rtbf.be/emission/investigation-16281
Extraits:
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/02/00/1708467022.MP3
http://vanrinsg.hautetfort.com/media/00/00/578115998.MP3
Écrit par : Allusion | 16/02/2023
ChatGPT :
Imaginer un monde sans religions est une conjecture complexe, car les religions ont joué un rôle important dans le développement historique, culturel, social et éthique de l'humanité. Cependant, voici quelques éléments à considérer si les religions n'avaient pas existé :
Changements culturels et sociaux: Les religions ont influencé les cultures, les valeurs, les traditions et les normes sociales depuis des millénaires. L'absence de religions aurait probablement conduit à des développements culturels différents, car les croyances religieuses ont souvent servi de base à de nombreux aspects de la vie quotidienne et des rituels.
Éthique et morale: Les religions ont souvent fourni un cadre éthique et moral pour de nombreuses sociétés. Sans elles, les sources de référence pour la moralité et l'éthique pourraient être différentes, ce qui pourrait avoir des implications sur la manière dont les individus et les sociétés prennent des décisions et agissent.
Art, littérature et architecture: Les religions ont été une source d'inspiration majeure pour l'art, la littérature et l'architecture. L'absence de religions aurait potentiellement donné lieu à des expressions artistiques et culturelles différentes, bien que d'autres sources d'inspiration se seraient développées.
Conflits et unité sociale: Les religions ont parfois été à l'origine de conflits, mais elles ont aussi servi de force unificatrice pour de nombreux groupes et sociétés. Sans les religions, les motivations derrière certains conflits pourraient être différentes, bien que d'autres facteurs de division et d'unité émergeraient probablement.
Spiritualité et quête de sens: Les religions ont offert aux individus des cadres pour explorer la spiritualité, la vie après la mort et le sens de l'existence. Dans un monde sans religions, les gens pourraient chercher d'autres moyens de répondre à ces questions fondamentales.
Développements scientifiques: Certains moments de l'histoire montrent des tensions entre la religion et la science. Sans religions, certains développements scientifiques pourraient avoir eu lieu plus tôt ou différemment, mais il est important de noter que la science et la quête de compréhension sont des forces motrices indépendantes.
Il est important de se rappeler que l'histoire est complexe et que de nombreux facteurs ont contribué à façonner le monde tel que nous le connaissons. L'absence de religions aurait eu des répercussions profondes et diverses sur tous les aspects de la société, mais il est difficile de prédire exactement à quoi ressemblerait ce monde alternatif.
Écrit par : Allusion | 26/08/2023
Selon la tradition chrétienne, une sage-femme nommée Salomé est arrivée peu après la naissance de Jésus-Christ. Mais qui était vraiment cette femme ? Et figure-t-elle dans la Bible ? En 2022, la tombe de Salomé, vieille de 2 000 ans, a été découverte non loin de Jérusalem. En effet, de nouvelles fouilles archéologiques ont mis au jour des éléments très intéressants de ce puzzle, qui nous aident à donner un sens à l'histoire.
Regardez n'importe quelle scène de la nativité et vous ne trouverez probablement pas de sage-femme. D'ailleurs, la Bible n'en mentionne pas dans le récit de la scène de la nativité de l'Évangile de Luc
Bien sûr, Marie et Joseph étaient là, ainsi que quelques bergers et "un ange du Seigneur". En ce qui concerne la sage-femme lors de l'accouchement de l'enfant Jésus, elle n'était nulle part, selon les écritures.
L'Évangile de l'enfance de Jacques, également connu sous le nom de Protoévangile de Jacques, a été écrit au 2e siècle et raconte la conception miraculeuse et tous les événements qui l'ont entourée.
Selon l'Évangile apocryphe, Joseph part à la recherche d'une sage-femme et découvre à son retour que l'enfant Jésus est déjà né miraculeusement. Le texte ne mentionne aucun nom.
Cette sage-femme anonyme, émerveillée par le miracle, va en parler à son amie, qui est également sage-femme.
Le chapitre 19, 3 se lit comme suit: "La sage-femme sortit de la caverne et Salomé vint à sa rencontre. Elle lui dit: Salomé, Salomé, j'ai un nouveau spectacle à t'annoncer. Une vierge a enfanté ce que sa nature ne permet pas. Salomé répondit: Le Seigneur mon Dieu est vivant ! Si je ne fais pas l'épreuve de sa nature, je ne croirai pas qu'une vierge ait enfanté."
Salomé n'était pas convaincue de la conception miraculeuse, elle a donc passé la main sous la robe de Marie pour vérifier, et ses mains se sont brûlées. Salomé a alors prié Dieu de lui pardonner son manque de foi.
Un ange du Seigneur est apparu à Salomé et lui a dit: "Approche ta main du petit enfant et prends-le, et il y aura pour toi salut et joie." Salomé a touché l'enfant Jésus et a été guérie. Les références à Salomé s'arrêtent là dans l'Évangile de Jacques.
Salomé était un nom très populaire parmi les femmes juives de l'époque. Ce prénom trouve son origine dans le mot hébreu shalom, qui se traduit par "paix".
Il y a donc eu plusieurs femmes populaires portant le même nom, dont la reine de Judée Salomé Alexandra (photo), Salomé I, la sœur d'Hérode le Grand, et la fille d'Hérode le Grand, connue sous le nom de Salomé II.
Certains d'entre nous associent peut-être ce nom à l'histoire de la princesse juive Salomé, alias Salomé III, fille d'Hérode II. Elle a tristement demandé à son père la tête de Jean-Baptiste sur un plateau.
Il existe deux autres récits de femmes nommées Salomé dans la Bible. L'une fait référence à une disciple de Jésus, qui était présente lors de sa crucifixion, selon l'Évangile de Marc.
Marc 15:40-41 indique: "Des femmes regardaient de loin. Parmi elles se trouvaient Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques le jeune et de Joseph, et Salomé. En Galilée, ces femmes l'avaient suivi et avaient pris soin de lui. Il y avait aussi beaucoup d'autres femmes qui étaient montées avec lui à Jérusalem.
Cette Salomé pourrait également avoir été la mère des cousins de Jésus et des apôtres Jacques et Jean. À l'époque médiévale, elle était également appelée Marie-Salomé. L'une des trois Marie, elle était la sœur de Marie, la mère de Jésus, et donc sa tante.
La tombe de Salomé, supposée être la sépulture de Salomé la sage-femme, a été découverte par des pilleurs de tombes en 1982. Les fouilles archéologiques ont commencé en 1984.
La tombe de la supposée sage-femme de Jésus se trouve au sud-ouest de Jérusalem, dans l'actuel parc national de Tel Lachish.
La tombe, trouvée parmi d'autres dans un ensemble funéraire plus vaste, portait le nom de Salomé. La grotte est considérée comme un lieu de pèlerinage chrétien depuis le 5e siècle de notre ère.
Le complexe funéraire dans lequel se trouve la tombe a probablement été construit par une famille riche à l'époque. Selon l'Autorité israélienne des antiquités, "la tombe familiale atteste que ses propriétaires étaient une famille de haut rang dans la shefelah [plaine] de Judée à l'époque du Second Temple".
En 2022, des archéologues ont commencé à creuser et ont fait des découvertes extraordinaires, notamment une avant-cour élaborée dont les murs sont ornés de sculptures en pierre.
La cour d'entrée, d'une superficie de 350 mètres carrés, présente également un sol en mosaïque
L'entrée est également ornée de rosaces, de grenades et de vases d'acanthe (vases juifs typiques recouverts de feuilles d'acanthe).
Des vestiges d'étals de marché et de lampes à huile, qui étaient probablement loués ou vendus aux pèlerins lors des visites de la grotte, ont également été découverts.
"Nous pensons que les pèlerins venaient ici, louaient une lampe à huile, faisaient leurs prières à l'intérieur et poursuivaient leur chemin. C'est comme aujourd'hui lorsqu'on se rend sur la tombe d'un rabbin vénéré et qu'on y allume une bougie", a déclaré Zvi Firer, archéologue pour l'Autorité israélienne des antiquités.
La tombe comporte "des tonnes d'inscriptions en grec ancien et en syriaque", explique Zvi Firer. Mais elle comporte également un certain nombre d'inscriptions en arabe.
Les objets trouvés lors des fouilles remontent aux 8e et 9e siècles, ce qui signifie que les chrétiens utilisaient encore la tombe comme lieu de pèlerinage environ 200 ans après la conquête musulmane.
Une inscription en grec indique "Zacharia Ben Kerelis, dédié à la Sainte Salomé". Les archéologues pensent que cet homme était un riche mécène juif qui a financé la construction de certaines parties du site funéraire.
Le tombeau n'est pas ouvert au public, mais il est prévu de le faire dans le cadre du sentier des rois de Judée, qui traverse la Shefelah de Judée, de Beersheba à Beit Guvrin, et englobe de nombreux sites archéologiques.
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Écrit par : Allusion | 27/08/2023