Le syndrome de l'araignée blogueuse (08/04/2011)
Une histoire de blogueur qui veut du bien à ses lecteurs. Mais...
Un portrait de Paul Jorion paraissait dans notre quotidien financier "L'Echo".
Une pleine page lui était consacrée.
Le Soir lui avait offert le même privilège, "L'économie mondiale approche d'un autre 1789".
Un courriel laconique en réponse au journaliste, Serge Quoidbach: "14h00, Café du Rendez-vous, 2 av. Général Leclerc. Cordialement. Paul J.".
Pas de doute. Je reconnais la sobriété du style.
Cela faisait quelques pleines lunes que je suivais les évolutions du blog de Paul. Au départ, je le trouvais intéressant. Je le pense encore, mais... Comme anthropologue, sociologue, il avait des compétences qui me bottaient. Économiste, un peu moins. D'ailleurs, il ne l'était pas de formation.
Je faisais partie des commentateurs qui tâchaient de lui donner des informations. Je faisais un peu de pub autour de moi. J'étais tombé dans la marmite de la pensée dite "sulfureuse" comme le disait le journaliste.
La semaine passée, un "C'est vendredi" spécial, ce fut un poisson d'avril qui en cachait un autre.
En première phase, au poisson d'avril, Paul y joua dans sa vidéo. Il chanta.
Puis, après s'être couvert de surprises et de bravos pour avoir trompé l'assemblée, décréta que la "fête" était finie et lança son "vrai temps qu'il fait".
Là, le scénario habituel revenait en place. Paul extrapolait les faits par des idées très personnelles dans des domaines dans lesquels il ne pouvait se trouver à l'aise. J'intervins doucettement.
Mes commentaires, j'avais pris l'habitude de les sauvegarder avant de les poster. Sage décision...
Pas trop contestataire, mon commentaire 24, à mon avis. Pas de réponse de Paul, comme d'habitude. Seule, "Cécile", tout de même, qui donna son avis, auquel, je répondis tout aussi sagement. Réponse qui n'arrivera jamais à destination.
Dans le même fil, en parallèle, je sentais que la moutarde montait au nez et aux neurones d'un autre commentateur, un certain Aeon (Commentaire 25).
Voilà qu'un disciple, Alexandre, répondait à Aeon et à l'enfoiré: "tous ceux qui se revendiquent du numérique et pas des sciences humaines sont priés de plier bagage, ils ne comprennent rien à « l’analogique »", étant trop proches des machines".
Aucune réaction de la part de Paul. Comme toujours, qui ne dit rien, consent.
Pas de doute, la rupture du numérique existe bel et bien. Je l'avais commentée (1), (2). Je comprenais parfaitement ce qui distingue l'analogique du numérique. Le "gap" pourrait être comblé par une sorte de torsion tel que l'anneau de Moëbius, en mélangeant les expériences et pas en condamnant au silence.
Ma réponse ne se fit pas attendre, du tac au tac. J'avais dû mettre une tune dans le bastringue et ma réponse passa le cap de la modération.
Comme il se doit, j'ai eu, ce jour-là, mon propre poisson d'avril dans lequel, je rappelais que "C'est le jour du Poisson, celui pendant lequel, on peut tout se dire". Mais voilà, quand Paul décrète qu'on ne joue plus, il faut retirer l'humour de sa panoplie de bons mots alors que le coup de 00:00 du jour suivant n'avait pas encore sonné.
Plus tard, pour bien montrer que le jour du Poisson d'avril, n'était pas fini, je plaçai une réplique gentillette. Le commentaire 25 devint, dès alors, un roman feuilleton auquel il manquait seulement les photos souvenirs.
Mes commentaires n'entrèrent, dès lors, plus en piste. Les fuites n'étaient pas dues à de mauvaises manipulations. La confiance était-elle trompée?.
Paul affirmait ne pas censurer. Je le croyais. Je devais constater que la médiation éliminait les commentaires pour des raisons que l'on ne pouvait considérer comme injurieuses.
Je n'aime pas de devoir dénoncer ce genre de constatation. J'avais envoyé des courriels qui exprimaient des "désaccords" émis par d'autres lecteurs au sujet des manières de procéder sur le blog. Mais je restais, jusqu'alors, sur ma première impression confiante.
La censure non justifiée, je ne peux accepter. La démocratie n'est pas uniquement une affaire de petit billet introduit dans une urne. Et cette fois, l'urne était trop pleine.
La semaine suivante, un article de Paul confirmait ce que je venais de constater dans son article, "Mauvaises habitudes": il n'aime pas les contestations. Il n'entre dans la "cage aux lions" d'un meeting que s'il ne se sent pas trop désarçonné par un "candide de service" ou par une opposition trop forte.
Internet permet l'interactivité. Si on n'aime pas se voir pousser dans les cordes, il vaut mieux écrire des livres, mais on perd le droit de réponse et l'essence même de la réactivité des propos. Les bravos, les gens qui ont les mêmes idées confortent dans les illusions, mais n'ouvrent pas un vrai débat. Il faut rester calme, confiant de son entourage, avec le sourire pincé. Avec l'humour, en plus, je vous propose un Café bien Serré..
Mais, quand il y a une vie, il existe toujours une après-vie dans notre monde de pensées multiples. C'est scientifique. Quand, il y a de la matière, il y a de l'antimatière. C'est étudié pour.
Parfois, Paul vient à répondre à la contestation dans un billet pour rappeler que tout ne passe pas au bleu et qu'il existe toujours.
Alors, comme conseillé, par Alexandre, je suis allé voir si l'herbe n'était pas plus verte ailleurs...
J'ai tapé "2" et introduit mes fuites considérées comme "radioactives". Fuites qui, il fallait le constater, existaient depuis longtemps. Je constatais que le problème n'était pas récent et que j'étais loin d'être le seul à avoir été censuré dans le passé.
Mais revenons à l'interview de Paul Jorion. Intéressante, parfois, amusante et dénotant un esprit qui correspondait à l'image vue de l'extérieur, journalistique, mais qui s'éloignait à l'intérieur de son blog.
Voici quelques morceaux choisis du Portrait d'un "excentrique éclairé" (je ne change rien aux déclarations du journaliste) :
"Paul Jorion est un homme loquace. Belge, vivant en Bretagne, dans une maison classique, rien de spécial de ce côté-là, confiait un proche sur un ton amusé. Bucolique, il apparaît tous les vendredis avec une régularité monacale. De 80.000 à 100.000 visiteurs par jour sur son site. Il y gagne sa vie de donations entre 2.000 et 3.000 euros par mois. Il y ourdit, avec quelques collaborateurs, une pensée subversive contre cet establishment victime du "syndrome du réverbère" (*). Entendez: les économistes, ses cibles favorites. Pas nombreux à avoir prévu, comme lui, la crise immobilière. Il a écrit son livre en 2004 et 2005. Mais il avait des conversations sur ce sujet avec ses collègues, près de 7 ans avant le désastre. Collègues de la finance américaine. Depuis 1998, spécialiste du crédit à la consommation, puis chez "Countrywide Financial", la plus grosse machine à crédits hypothécaires, devenue Bank of America".
Première remarque: c'est donc un repenti comme pouvait l'être Warren Buffet et qui le reconnaissait. Pour Paul, c'était sans les potentiels annexés de cette célébrité de la haute finance. Paul restait très peu loquace sur la vie qu'il menait, en mercenaire, dans une vie antérieure, qu'il exècre aujourd'hui. Loquace, oui, le vendredi, en vidéo et puis il se retire dans sa coquille.
Anthropologue, sociologue de formation, mais qui apprend les choses de la finance sur le terrain", avouait-il, sans préciser la raison de son shift de l'étude de l'homme à celle de la finance.
Qui fréquente son blog? Ingénieurs, informaticiens, médecins et juristes. Pas théoriciens. Il ne faut pas que le pont s'écroule ou que le patient revienne la semaine suivante en disant que le traitement n'a rien donné. La pensée empirique manque à la pensée actuelle. Alors, vient le temps des analyses. Personnes sensibles s'abstenir.
Deuxième remarque: Là, on croit rêver. "Théoricien: Personne qui étudie la théorie, les idées, les concepts d'un domaine scientifique (par opposition à "praticien")". Si Paul croyait que les choses allaient ainsi, il s'embrouillait les doigts dans les touches de son clavier.
Tous à la guillotine. Il y a eu une collusion entre Wall Street et la FED. Opération des marchés sans une logique vraisemblable. Une théorie du complot est une possibilité. Goldman Sachs comme intermédiaire. On a créé un savoir indolore, incolore, insipide utilisé par les banques pour le justifier. Le premier MBA créé par Solvay est très bien du moment qu'on ne travaille pas sur le fait que le système pourrait disparaître.
Troisième remarque: Selon Paul, le système va disparaître, c'est le thème de son livre dont il faisait la promotion "L'agonie du capitalisme", faut-il le rappeler.
Pour justifier sa pensée, il citait en vrac:
"Il y a l'incohérence de la fixation des prix par le simple modèle de l'offre et de la demande, les taux d'intérêt, responsables de tous les excès, qui accumulent de plus en plus de richesses dans de moins en moins de mains".
Quatrième remarque: Parler d'excès des taux d'intérêts alors que ceux-ci se trouvent en dessous du seuil de l'index du coût de la vie, est absurde. Mais, je suppose que l'on parlait des taux d'intérêts forcés par les agences de notations. Faudra peut-être dire au journaliste qu'il précise ses écrits... On peut faire des révolutions en confisquant tout ce qui appartient à l'aristocratie et au clergé et on le redistribue autrement, dans une première année. Puis vient la Terreur, comme solutions violentes, qui montrerait qu'on n'a pas la maîtrise sur ces choses".
J'oubliais, l'article avait comme titre "Un complot financier? C'est possible". Non, peut-être, répondrait un Belge pour l'occasion.
Mais, à lire cela, je dirais que ce n'est pas uniquement dans le domaine du financier.
Cinquième remarque: Qu'on ne vienne pas dire ce que je n'ai pas dit. La situation n'est pas "propre", pas "clean". Il faudra resserrer les "boulons". La révolution industrielle deviendra plus contraignante pour tous ses acteurs.
Dans un passé révolu, Will Rogers le disait avec humour et charisme à fendre une pierre: "Un message sans rire est un message qui ne passe pas la rampe du souvenir".
Dénoncer la situation ne suffit pas. Un Maestro se doit de proposer une solution pour que le monde tourne plus rond. Casser n'importe quel système, reconnu comme mauvais, sans apporter de remplacement, reste toujours une entreprise iconoclaste. On a besoin d'un médecin, pas seulement d'un diagnostic. S'il connaît le médicament, qu'il le dise et on en discutera.
En d'autres mots, le meilleur ennemi de Paul Jorion n'est-il pas Paul Jorion, lui-même.
Calquer sa pensée, uniquement sur le passé, pour y trouver des analogies sans les interpréter en fonction des situations qui évoluent plus rapidement qu'auparavant, est loin d'être concluant. Dans le numérique, le fameux PER donne une idée sur la santé d'une société dans les années passées et pas pour l'avenir. L'intégration par la mondialisation des entreprises complexifie la vision du futur et seules les boules de cristal ont été inventées.
Sixième remarque: Ne sommes-nous pas face à la complémentarité du "grégarisme", la tendance des individus à se regrouper en sociétés plus ou moins structurées pour se distinguer de la foule et la nouvelle dictature sur la Toile d'Internet?.
On a pu observer dans le Printemps des pays arabes qui gardent, contre mauvaise fortune bon cœur, leur dictateur plébiscité dans un esprit de clan. Pour assurer l'opération de maintenance, il y a, dans ce cas, la corruption, la garde rapprochée et les mercenaires. Les hommes comme les animaux se cherchent un clan avec un leader charismatique, fort en gueule, au sommet qui les attire mais qui par contrat, ces hommes ne doivent pas faire ombrage au Mage.
Dans l'ombre de la virtualité d'Internet, cet esprit se reproduit aux étages inférieurs avec l'aide de plus de finesses par l'intermédiaire des idéologies.
J'avais rappelé cette tentation dans le Syndrome d'Erostrate. Il y était décrit les "has-been" de haut du pavé, qui avaient perdu leur activité contraints par l'âge et qui tentaient de rester en ligne. Et puis, il y a les autres, les exclus, les aigris du système, mais qui ont été les mercenaires de leurs propres illusions dans un autre temps.
En 1968, lors de la révolution jeune, le leitmotiv à la mode était "Interdire d'interdire". Les jeunes de l'époque n'avaient pas encore Internet pour le dire.
Vieillis, ces jeunes de l'époque n'ont pas oublié ces moments de gloire. Si, dans leur vie professionnelle, la règle n'a pas suivi leurs espérances et qu'ils ont dû subir d'autres lois, plus dures, plus expéditives, l'envie d'exister en dehors du Grand Jeu devient encore plus forte, quitte à se convertir en croisade vengeresse. Ils ont retenu la leçon à leur seul propre profit, sans même s'en rendre compte.
Mais, "donnez une once de pouvoir à quelqu'un et le risque est grand qu'il l'utilise à son profit jusqu'à devenir un dictateur sanguinaire. Donnez un brin de parole à quelqu'un et le risque est grand qu'il ne tienne le crachoir jusqu'à devenir un orateur stérile.", me soufflait une voix.
Internet a permis la naissance de geeks que j'ai appelés, récemment, "fastoches". Au départ, ils n'aimaient pas l'informatique et Internet. Voilà qu'ils en font leur tasse de thé du matin au soir sur l'écran noir de leurs nuits blanches où ils se font leur cinéma. Ils végétaient dans une sorte de boîte de Pandore, acteurs de leur destruction, mais, voulaient l'ignorer tant que la brise allait dans le bon sens des sentiments de la finance récoltée.
Quand le grand vent du large s'est transformé en bourrasque, les crises, ce fut l'occasion rêvée de se faire connaître sur l'autel des nouveaux "grands hommes". Certains voulaient recréer le monde, d'autres ne rêvaient que de vivre sous les applaudissements virtuels d'une foule anonyme. Facebook et d'autres réseaux sociaux sont souvent devenus leur base de recueillement et de rassemblement de leurs ouailles. Pour une seule raison de respect vis-à-vis de ces derniers, on aurait pu espérer que ces mentors répondent aux questions précises de leurs administrés. C'était loin d'être le cas. Les grands Mages sont prudents. En manque d'inspiration, ils vous diront qu'ils ne peuvent pas répondre à tout le monde. Et, si par hasard, ils sont dans un bon jour, c'est pour répondre de manière sibylline, en "short", comme le ferait l'Oracle de Delphes. A leur suite, commencera la chenille en fonction du charisme du leader. Pas oublier que ce dernier détient les clés et qu'il censurera ce qui ne lui convient pas.
Faudra-t-il faire une donation pour avoir la chance de ne pas être censuré ou signer la charte des gens biens qui n'auront jamais d'idées contraires à la ligne du parti?
Suis-je de cette trempe?, me suis-je demandé.
Il y a 5 ans, au premier anniversaire de mon blog, j'écrivais "Le mal au blog". Naïf que j'étais. J'espérais quelques présences correctrices, commentatrices pour être sûr que je n'étais pas occupé à déconner dans mon ballon d'essais. Je n'ai pas eu de professeur d'université pour père.
Plus tard, pour ne pas effrayer mes commentateurs, pour me placer à leur niveau, si besoin était, j'écrivais "Le prestige d'être simplement con". Le "mal au blog" est-il devenu le "mal du blog"? Ah, oui, j'oubliais, le pseudo d'"enfoiré" faisait peur.
J'aime ouvrir les huîtres. Je les ouvre et m'en délecte, c'est mon vice. Je conserve les perles quand j'en trouve. Pas dans les polémiques, mais suite à de seules constatations. Désormais, le vendredi, je continuerai à regarder, un peu plus muet.
Je crois que depuis 6 ans, depuis l'ouverture de mon "Bal des maudits", on a pu comprendre qu'un enfoiré pouvait en cacher bien d'autres, plus vraisemblables. Dans "mon contrat" avec les lecteurs éventuels, pas question de chercher une audience de commentateurs que je ne pourrais pas assumer: pouvoir répondre chacun à son tour. Pas question non plus de sortir de l'ombre et me retrouver sous les projecteurs en tant qu'écrivain. J'ose dire que mes articles hebdomadaires représentaient un journal personnel. Et un journal, on l'écrit toujours pour soi et ses propres souvenirs. J'avais du temps, je l'ai utilisé. Point.
Tout le monde n'a pas les mêmes principes, ni les mêmes atouts, échecs ou expériences à sa disposition. Lancer des billets dans la nature et s'effacer, ensuite, sans plus s'y intéresser et surtout ne pas s'embarrasser d'emm..., n'est pas fairplay. Mais c'est vrai il y a des ratés de lecture. Qui trop embrasse, mal étreint. Pas besoins de préambule de "Mon Cher Auteur préféré" en préambule pour assurer les "bons" contacts pour cela.
Les gourous sont passés du réel au virtuel avec l'assentiment de la foule sans rien changer de fondamental. Avec eux, quelques émules, quelques adeptes, quelques élèves fidélisés de leur maître à penser apportent la claque. A aucune, je n'ai consenti de faire partie. Les billets invités de la semaine, je les parcours en diagonale.
Impatients, ceux-ci attendent leur tour dans la course relais, pensent à l'égalité des chances à rebrousse-poil en attendant le moment propice, sans sortir du "politiquement correct", de la bonne parole, édictée par le maître. Bienvenue au club de l'école du bien et adieu à ceux qui font partie de l'axe du mal. Le Maître a des raisons dont il ne faut pas trop chercher les fondements.
Pour prouver sa bonne foi, avoir des diplômes longs comme le bras, des références avec noms à particules nécessite une maintenance de ses dites connaissances et une petite révision au service technique s'impose parfois, à dates fixes et échelonnées.
Être prophète de la finance et dans les risques des subprimes quand on travaille dans l'ambiance pendant une décennie? Il faut dire que je suis plus lent, probablement... J'ai mis 40 ans pour me rendre compte que l'informatique allait supprimer plus d'emplois qu'il n'en a créés.
Le cheval de bataille de Paul: la spéculation.
D'accord, quand elle dérive et n'est plus qu'un jeu porté par l'appât du gain facile. La spéculation dite capitaliste sert en premier à apporter du cash flow à une entreprise. Sans capital à risque pas beaucoup d'espoir de lancer une entreprise startup.
John Mauldin, fondateur de Millennieuw Wave Investment écrit une lettre d'information financière la plus lue dans le monde (1 million de lecteurs). Son dernier livre est "Endgame: The End of the Debt SuperCycle and How it Changes Everything". Il attend une embellie de 2020 avec impatience sur les marchés boursiers. Il écrit : "Il y a dix ans, je travaillais chez un petit courtier et personne ne me connaissait. Lorsque j'ai commencé à rédiger mes lettres de conseils, la liste des destinataires contenait à peine 2000 noms. Aujourd'hui, ils sont près d'un million dans le monde, j'ai rédigé trois best-sellers et on me paie grassement pour faire des exposés. Je vis un rêve et je suis conscient de ma chance".
Ses idées sont très similaires à celles de Paul. Donc, pas de lézard...
Tout est pour le mieux dans le pire des mondes qui se cherche une issue, souvent après coup. "Nous sommes en fin de cycle et les anciens modèles ne s'appliquent donc plus. Une ère de croissance structurellement faible.", conclut-il. Les biotechnologies, Internet font partie de ses motifs d'optimisme.
Rien de nouveau sous le soleil. A part, que nous arrivons au "niveau industriel", d'un showbiz, voir de "people" qui ne dit pas son nom. La démocratie du showbiz ne restera-t-elle qu'une affaire de "Fan Club" avec la distribution de sourires des bonnes intentions et le parapluie contre toute contestation ultérieure? C'est la question de base. Quand il y a de l'argent ou de l'ego en jeu, il est clair que la liberté de parole n'est plus assurée. Rémunérés, les blogueurs devront nécessairement passer par le goulot de l’impôt comme tous travailleurs.
Avec, Internet, ce n'est même plus "Le premier qui dira la vérité, sera exécuté", comme le chantait Guy Béart. Plus d'illusion. Ils sont devenus des suiveurs de l'actualité comme toutes les professions de l'information et dans ce cas, il reste à chanter "Au suivant".
Une allégorie pour Paul? Cela pourrait bien être, celle-ci:
"Une araignée exotique en terre inconnue.
Fructifiait les biens d'araignées locales moins nues.
Obéissante, elle leur tissait fil après fil.
Futée, elle étudiait les clients englués dans leurs cils.
Une bourrasque cassa la Toile.
Mouillée jusqu'à la moelle.
Elle fut emportée par-dessus l'océan.
Plus toute jeune, elle tissa son propre voile.
Riche d'expériences, elle vendit ses boniments.
Mais, rassurant par ses serments,.
Attira les fournisseurs de motivation.
Et se mit à grossir par leurs informations.
En rejetant les connaisseurs trop récalcitrants.
Il y a longtemps, La Fontaine parlait, lui, de l'"Araignée et de l'hirondelle". Chez lui, c'était l'araignée, qui voulait prendre l'hirondelle dans sa toile, ce qui justifiait la morale de ne rien entreprendre au-dessus de ses forces. L'hirondelle, elle, n'avait même plus pu happer un poisson au vol.
La Fontaine, il est vrai, ne connaissait pas Internet et les Blogs. Vous rendez-vous compte de ce qu'il aurait pu gagner sur la grande Toile avec ses Fables?
@vendredi, Paul, ...pour de nouvelles aventures...
(*) Le syndrome du réverbère désigne la tendance d'un individu, ayant perdu sa clef dans l'obscurité, à la rechercher dans la clarté, plus ou moins diffuse, du réverbère le plus proche. Cette tendance est largement partagée par les politiques de développement et les options réformatrices y échappent rarement. On applique à des problèmes insuffisamment analysés les solutions empruntées à des politiques qui paraissent "avoir fait leur preuve", le critère de choix tenant à une "proximité" thématique ou étant lié à un dispositif livré "clef en main".
L'enfoiré,
Citations:
-
"Celui qui a envie de contester, doit se garder de dire à cette occasion des choses que personne ne lui conteste.", Johann Wolfgang von Goethe
-
"Toute censure est stupide par essence puisqu'elle qualifie, précise, décuple les élans de la révolution qui la fera sauter.", Jean-Marie Poupart
-
"Pour faire la paix avec un ennemi, on doit travailler avec cet ennemi, et cet ennemi devient votre associé.", Nelson Mandela
-
"Un bon maître ne doit avoir que des disciples dissidents.", Erwin Chargaff
Commentaires
Guy
Je t’avais fait un long commentaire qui a été détruit en faisant une faute de frappe (page précédente)
Je disais que le dialogue c’était le fait de réunir plusieurs personnes d’avis différents qui apportent chacune quelque chose au sujet traité, le dialogue c’est de ne pas être figé sur une allégation mais de pouvoir corriger le tir quand un intervenant apporte un commentaire constructif . (même s’il est trop réaliste pour nos rêves)
Malheureusement dans trop de crèmeries virtuelles on oublie le sens de dialogue pour ne se concentrer que sur lobbying.
Personnellement, je me méfie de mes interactions avec des personnes du même avis que moi, l’aveuglement n’est jamais très loin.
Je suis plus intéressé par des contradicteurs constructifs, des types qui, avec des arguments solides et non idéologiques arrivent à me faire avancer . (comme tu l’as fait avec moi sur bien des sujets pour lesquels nous n’avons pas la même sensibilité).
Ce qui manque le plus de partout actuellement c’est une vision globale des problèmes, mais encore plus globale et non partisane ni électoraliste.
Je passe sur la débilité passagère de Aeon pour qui il existe des personnes numériques et d’autres analogiques » s’il peut se passer de tous ceux qui ne se réclament pas des sciences humaines qu’il en fasse l’expérience juste pour rire … (désolé de lui dire mais il faut de tout pour faire un monde, ne lui en déplaise ses propos les rapprochent de l’eugéniste que de l’humaniste)
Vient ensuite le fond .
Sur ce sujet je ne connais aucun spécialiste de part le monde, aucun type qui n’a autre chose à vendre qu’une vision parcellaire et idéologique (surtout s’il est politique)
Paris sans voitures de plus de 15 ans c’est la dernière trouvaille des escrocs, là où l’âge de la voiture n’a rien à voir à l’affaire : Le rejet des particules.
Est-ce qu’une 205 qui consomme 7 litres aux 100km rejette autant ou plus de merde qu’une Ferrari, une limousine ou un 4X4 qui consomment 30 litres aux 100Km ???? Hé bien en allant sur les sites des constructeurs NON …..
Qu’est-ce qu’on fait des rejets des industries, de ceux des camions, de ceux des cheminées à bois ?
Voilà un bel exemple de vision parcellaire et idéologique non ? (t’es riche t’as le droit de polluer, t’es un martyr avec une bagnole pourrie : Mort aux pauvres !) CQFD
Pour finir par un avis personnel, c’est vrai que plus on regarde la société actuelle plus on a envie de tout casser pour revenir à un idéal démocratique oublié depuis trop trop longtemps.
Si on regarde les fonctionnements actuels, ils ont majoritairement plus à voir avec les méthodes d’une mafia à l’échelle mondiale qui soumet les gouvernements et les électeurs par de la corruption de très haut niveau, qu’à un semblant de démocratie.
Tant et si bien qu’à mesure que les jours passent je me dis de plus en plus « rien à foutre, rien à foutre et rien à foutre ».
Si nous devions nous débarrasser de tous les pourris et des corrompus qui nous empêcheront toujours de revenir à plus de démocratie et d’humanisme je crains fort qu’il ne resterait plus grand monde dans nos élites. (d’autant qu’ils sont prêts à tout et ont LES pouvoirs)
Donc une solution pacifiste, je n’y crois absolument pas, le côté raisonnable non plus, y’a plus qu’à attendre que les circonstances soient réunies et ça va être du sport . (on s’en rapproche chaque jour)
Là, il ne sera plus question de « marchés » d’idéologie, de mondialisation, de compétitivité MAIS de viol de toutes les lois, de détournements de la force publique, de scandales sanitaires, de corruption, d’exploitation, d’abus de biens sociaux, de crime contre l’humanité, de violation de toutes les formes de droit et toutes formes de morale.
Vu que la seule égalité des hommes est celle que la mort emporte tout le monde sans aucune distinction …. (quand on triche au jeu il ne faut pas s’étonner de parfois tomber sur des joueurs rancuniers tout élite qu’on soit)
Surtout (à la lumière de l'histoire), il faut s'assurer qu'il ne reste absolument rien du patrimoine pour les héritiers, ça évitera qu'on continue à se trainer les mêmes calamités publiques qu'il y a deux cent ans (comme c'est le cas actuellement) .
Sun Tzu
Écrit par : Sun Tzu | 08/04/2011
Salut Bertrand,
1. Petit rappel pour commencer: écrire ses commentaires dans un lieu de sauvetage, cela évite des pertes. J'ai fait assez d'erreur de manipulation, j'ai eu trop confiance envers les gens qui me valent du bien, pour croire qu'un travail de commentaire ne disparaisse pas subrepticement. Garder sa pomme pour la soif, quoi.
2. Les citations de fin d'article, ont été choisies parmi une série très longue. Une autre de Plutarque : "Il faut avoir des amis et des ennemis ; des amis pour nous apprendre notre devoir, et des ennemis pour nous obliger à le faire."
J'ai bien aimé le 1er commentaire de l'article du jour de Paul "Merci pour la générosité de partager votre sourire et votre rire. De partager ce dont ce sourire et ce rire sont le signe.". J'ai presque eu une larme. Mon commentaire n'est pas entré. Il était un peu plus fournis en réflexions et expériences de vie. Cela nécessite parfois, une deuxième session d'écoute pour ne rien oublier.
3. Ce sont les généralistes qui disparaissent. Des experts, on en crée tous les jours. Médecins spécialistes de la main droite et pas de la gauche. Ce sont les médecins généralistes dont on manque aujourd'hui.
Je ne connais cela que trop bien dans mon ancien job. Les généralistes qui savaient que la version 3.25 d'un soft, n'allaient pas fonctionner avec la version 12.2 d'un autre soft, était très prisés.
4. Tout casser de notre société? Peut-être s'il y a un plan bien discuté, bien ficelé pour le remplacer et qui profitera à tous.
J'ai toujours aimé conversé avec toi, même si (ou mieux si) nous étions en contradiction sur beaucoup de points de vue.
5. Tout à fait, la mort est la seule justice sur terre. Je l'ai dit. Je le répète. Une machine numérique qui gère le monde (avec une supervision humaine) ne serait pas un mal dans certains cas. Au moins il n'y aurait pas d'intérêts en jeu.
Au sujet de l'héritier, c'est le film "L'héritier" http://www.youtube.com/watch?v=Fgl8YUODS1M qui me revient en mémoire avec cette musique lancinante.
Écrit par : L'enfoiré | 08/04/2011
Guy
Je vais me répéter mais tant pis ce n'est pas assez dit: "Jamais nous n'avons été aussi riches dans l'histoire, jamais il n'y a eu tant de richesses et de création de richesses, jamais nous n'avons été à la tête d'un tel patrimoine MAIS jamais la richesse n'a été si mal redistribuée"
Nous sommes dans l'ère de l'escroquerie, pire encore dans l'ère de l'escroquerie institutionnalisée .
Un exemple d'escroquerie à laquelle aucun opposant politique ne dit mot (complicité passive) :
"Un sinistre de Sarko parle d'immigration légale à zéro, sauf que nous sommes en Europe donc la liberté de circuler et de travailler existe donc l'immigration zéro en France ce n'est pas pour demain à moins de sortir de l'Europe, ce dont l'UMP ne veut absolument pas."
(on sait qui l'UMP drague en parlant d'immigration zéro, sauf que c'est une escroquerie même pas dissimulée. Au delà de l'aspect moral quand on laisse à la majorité prendre autant les gens pour des cons à ce point c'est significatif de tout un système . Aucun opposant politique, ni journaliste pour mettre l'UMP face à ses discours abrutis et illégaux au regard de la législation Européenne. )
(4) Tout casser avec un plan certainement pas, à moins de vouloir que cela ne fonctionne pas.
Un truc qui profite à tous il y a longtemps que c'est crée et cela porte le nom de démocratie, sauf que le détournement de la démocratie est devenu un sport international aux jeux olympiques de toutes les saisons...
C'est curieux à quel point personne ne veut que nous fassions une nouvelle constitution, faut dire que ce serait la fin de la récréation pour pas mal de pourris .... (une constitution qui date de l'après guerre est-ce bien crédible ?)
Écrit par : Sun Tzu | 09/04/2011
Bertrand,
Dans son 'C'est vendredi", Paul parlait de Troll. :-)) Chez lui, peut-être aurais-tu été rejeté comme commentaire. Mais nous ne sommes pas chez Paul.
Oui, pour des raisons x et y, la richesse est très mal distribuée dans le monde. La nature déjà, a très mal fait son travail de préparation de la vie, si elle voulait de la diversité d'être vivant, elle y a réussi dans l'évolution en attribuant des espèces de vie complètement différentes en fonction l'angle avec le soleil. Puis, l'homme a voulu "meubler" sa présence partout sur Terre. Il a inventé la cupidité. Pour lui-même, et en s réservant son "humanisme" en se greffant à des idéologies. Par ce fait, il redevenu l'être vivant grégaire. Il se retrouve en groupes concurrents. Pour se rassurer, se décharger d'une partie de ce qu'il aurait pu faire lui-même, il a nommé des chefs, des représentants. Les chefs eux, ne voulant pas être les seuls, se sont entourés de hiérarchies. Puis quand il fallait communiquer, il y a eu les portes-paroles.
Faire une nouvelle constitution?
C'est ce qu'on devrait faire à terme échu, quand il y a un vice de forme en fonction de la situation du terrain et de l'époque.
Pour nous, en Belgique, quand on ne parvient plus à construire un gouvernement, c'est aussi le cas.
Quand les idées ne peuvent plus trouver un compromis, l'idée d'avoir un accord sur tout, sinon rien, c'est qu'il y a une erreur de vieillesse.
Écrit par : L'enfoiré | 09/04/2011
Bonjour Guy. Je connais peu monsieur Jorion dont il est question ici. À ton invitation, j'ai tenté de suivre l'une de ses conférences par vidéo. Au bout de dix minutes, max, j'ai dû renoncer à l'entendre en entier. Soporifique. Le ton monocorde tue. Il tue en lui le pédagogue. Vantard. Ses auto-congratulations, selon lesquelles il est normal que les médias fassent appel à sa sagesse, dans le cadre de la publication de son nouveau bouquin, tuent en lui l'humaniste qu'il se prétend être. Il administre un blog. Soit. Il ne semble pas accepter la dissension ou l'opinion contraire à la sienne. Un blog toutefois n'est pas un magistère en économie. Censure-t-il? Je ne saurais le dire puisque je ne commente pas sur son blog. Est-il de droite ou de gauche? Je n'en ai pas la moindre idée. À la lecture de cet article, j'en tire certaines conclusions que je me garderai bien - par souci de correction - de publier. Mais rappelons-nous ce bon mot de Daniel Pennac : Y'a pas de pédagogie, y'a que des pédagogues.
Source : Citation pedagogues - 7 citations sur pedagogues - Dicocitations ™ - citation
Écrit par : Pierre R. Chantelois | 09/04/2011
Bonjour Pierre,
Qu'on le sache, je n'aime pas faire des reproches ad hominem, comme je viens de le faire.
En général, je m'attaque à plus général, à des hommes politiques, à un système dans son entier.
J'ai beaucoup hésité, car c'est vrai, cela ferme les portes de la discussion.
Si Jorion avait pris le temps de calmer la véhémence des propos proche du dégoût de son acolyte Alexandre, nous n'en serions pas là.
Cela a été la goutte qui a fait déborder le vase.
Sur son nouveau "C'est vendredi", pas de lâcheté, il a été prévenu de lire ce billet sorti bien avant. Mes commentaires restaient prudents mais explicites et ont été aussi bien censurés. Je ne connais pas Jorion personnellement. Un compatriote qui a fréquenté des écoles que je connaissais. J'avais appris son existence et la fréquentation de son blog dans un hebdomadaire, cela fait déjà quelques mois.
Comment on ressent un orateur est subjectif en fonction de l'intérêt qu'on espère y trouver. Soporifique, peut-être. Le charisme est aussi une question d'époque et de réceptivité de l'auditoire. Mais pour le plus habitué des orateurs, il reste la forme et le fond. Le charisme. J'ai parlé de Will Rogers, j'aurais pu parler de Gabin dans Le Président. http://www.dailymotion.com/video/x517op_le-president-jean-gabin-bernard-bli_shortfilms
On appelle cela aujourd'hui, de la "avoir de la présence".
De l'auto-congratulation, le narcissisme sont tout à fait présent.
Il pouvait apporter son commentaire sur cette antenne. Il était prévenu avant d'aller plus en avant. Il aurait été répondu comme les autres commentateurs.
Son appartenance, ses antécédents, sa manière de vivre de l'autre côté de l'Atlantique sont totalement non précisés.
Alors, j'ai une question. S'il y était encore, qu'il n'y avait pas perdu sa place à cause de la crise arrivait, est-ce qu'un blog en son nom aurait-il existé?
Attention, il n'est pas le seul qui jouit d'une "aura".
Agoravox a quelques spécialistes venus ou à venir. Souvent, ils tiennent en haleine dans la longueur. Des textes relativement courts, en plusieurs épisodes. Regardez ceux qui se trouveent dans les tops de page.
Je les repère avec délectation. Pas difficile. Je ne cite pas de nom. Bien sûr. :-)
Écrit par : L'enfoiré | 09/04/2011
Décidément, je les rassemble cette semaine
http://blog.marcelsel.com/archive/2011/04/09/sel-revoit-et-corrige.html
Écrit par : L'enfoiré | 09/04/2011
Petite réflexion du matin, pour conclure cet article:
Écrire est toujours une profession de foi. Une volonté de discuter, pour certains, une volonté d'imposer sa version, pour d'autres.
On n'écrit pas quand on a rien à dire.
Pour avoir quelque chose à dire, il doit y avoir une réaction exaspérée vis-à-vis d'une situation qui parait anormale.
Ce n'est pas une sécurité que cette vision soit la bonne au départ ou qu'elle n'ait pas été déviée de son objectif initial suite à une mauvaise compréhension.
Accepter l'autre quelque part, tel qu'il est, remonter jusqu'à la source de sa différence et parfois corriger sa propre vision si c'est nécessaire. Claquer la porte est la pire des conclusions.
Notre belgitude est très spéciale. Elle nous a habitué à trouver un compromis sans compromission.
Je ne sais si c'est un exclusivité des francophones, mais c'est vrai, il y a des gens pour qui accepter ses erreurs, serait perdre la face.
Écrit par : L'enfoiré | 13/04/2011
Lettre ouverte à Paul Jorion (envoyée précédemment par courriel),
Comme toujours, je suis allé voir votre vidéo du vendredi.
http://www.pauljorion.com/blog/?p=23393
Je n'y commenterai plus, ne vous inquiétez pas.
Si je suis venu au départ sur votre blog, c'était pour votre côté parallèle au mien, très proche de l'analogique (si pas complètement).
J'aime me retrouver opposé en idée à quelqu'un pour trouver un juste milieu.
J'ai une logique très numérique, j'en suis désolé. 40 ans d'informatique dans les systèmes de base forgent un homme.
J'ai presque tout connu dans ce domaine. Le software de base, avant les PC, l'applicatif bien après. C'était mon business. Un véritable passionné.
Pragmatique, à l'excès. J'ai travaillé dans de petites équipes qui étaient en passe de sortir un PC avant celui de IBM.
Quand cet Alexandre est venu nous envoyer dans les roses, là, c'était la goutte qui a fait déborder le vase.
S'il y a quelque chose que je n'accepte pas, c'est la censure. Mon exaspération est venue de là.
J'ai trop connu cela, voyez-vous.
Mon article sur l'araignée se voulait comme un électrochoc. Il fallait faire un grand coup. Vous toucher. Vous secouer même.
Tout est parti d'un coup. Comme tous les autres articles, j'ai mis le temps avant de l'écrire. Ce n'est pas un article que l'on écrit sans réfléchir sur le bout d'une table.
Je ne suis pas juge. Je ne voudrais jamais l'être. Mais comme je vous l'ai dit, je dois jouer le rôle que je me suis assigné, sans attache aucune, celui d'enfoiré. Électron libre, sans parti.
Pour vous dire, je ne connais pas la dichotomie droite gauche.
Contrairement à beaucoup, malgré ma position de manager pendant un période, je n'ai pas voulu jouer le jeu entre le marteau et l'enclume. Je n'ai pas fermé ma g...
Si vous saviez les regards mauvais que je recevais de mes collatéraux.
Je n'avais pas beaucoup de charge de famille, je pouvais me le permettre.
Un Batman, comme vous le dites dans la vidéo, doit avoir un opposé, sinon, c'est la dictature du soi-disant "bien" contre l'autre "du mal" en bout de course.
Le Joker disait "Tant de chose à dire et si peu de temps pour le faire", comme vous le rappeliez... Absolument.
J'ai un esprit très scientifique, analytique. J'explique les choses par la science et par ce que je lis et emmagasine.
Je l'ai fait encore aujourd'hui, avec un copain, qui restait parfois stagner, à mes yeux, dans un microcosme de problèmes. Rien à redire.
Chacun appréhende les problèmes à sa mesure ou à son vécu.
Chez moi, c'est un grand macrocosme avec une foule de microcosmes, que j'analyse un par un.
J'ai senti par vos propos que vous avez dû vous expliquer sur les raisons de votre blog.
Si vous allez me lire, vous verrez que je n'écris pas beaucoup de différent. J'ai une approche différente, moins sérieuse, plus adapté à un auditoire de base.
Il faut faire rire aujourd'hui, si l'on veut être compris. Ce que vous n'avez pas toujours compris c'est la raison de cette incompréhension de ceux que vous citez dans votre vidéo. Le langage économique n'est pas toujours celui du citoyen lambda.
Adam Smith a certainement été quelqu'un qui a marqué son époque en tant que père de l'économie moderne.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Adam_Smith
Croyez-vous que ceux d'en haut, qui nous gouvernent, sont tous idiots? Tous pourris, tous politichiens idiots? Je n'irai jamais le dire.
Ils sont comme nous. Ils réagissent rétroactivement, avec effet retard.
Un incendie, on cherche les raisons si on a le temps, mais on l'éteint d'abord. Les pompiers (les assureurs) viendront après voir si la modification a été apportée.
C'est comme ça que cela marche partout. Les grandes catastrophes comme à Guislenghien en Belgique que vous n'avez pas connu, sont du nombre.
Non, ce n'était pas Fukishima, mais pourtant le principe était le même. Une erreur d'appréciation des risques.
On construit en permanence une tour de Babel, jamais totalement achevée. Point.
Pas effaroucher surtout, car sinon, c'est la débandade de la masse. Un volcan, on sait que cela va péter un jour. On attend patiemment, c'est tout.
Le capitalisme à l'agonie? Quel capitalisme. Il y a tellement de concepts de capitalisme.
Je l'ai écrit et on l'a vu, le communisme et le capitalisme arrivent au même endroit, à la même destination mais par des voies différentes. On n'a pas cru que le premier allait se coltiner une fin aussi radicale.
Le collectivisme pour le premier ou le productivisme, pour l'autre.
Le problème, c'est de positionner le curseur au bon endroit.
Le socialisme, un intermédiaire? Si vous connaissez "L'emmerdant, c'est la rose" de Thierry Le Luron, vous aurez compris où est le problème.
Le libéralisme est toujours plus motivant. Le socialisme est le paratonnerre. La benne qui suit les excès du capitalisme, tout en jouissant tout de même des mêmes palliatifs.
Car aucun système ne s'oublie dans le parcours. Les syndicats ont les mêmes organisations hiérarchiques que l'on retrouve dans le capitalisme.
Le "Worse Case Scenario" on appelait cela le "Disaster plan" à mon époque. Car il en faut un.
Les facteurs de risque en statistiques? On fait tout dire aux statistiques. De la malversation? Pas nécessairement. Souvent de la mauvaise appréciation.
Les pertes, les dettes sont colossales. Il faudra un jour les résorber. C'est évident.
Qui les couvrent? Les citoyens d'un pays ou d'un autre. Et tout le monde se tient par la barbichette. La guerre froide, avec une bombe nucléaire, si on lâche.
La quotidienne de Moneyweeks, je la reçois. Donc, je suis averti.
Le prix?
Qu'est-ce qu'on fait avec un million de dollars dans le désert? Au mieux, un appuie tête.
Un verre d'eau prendra de la valeur. C'est ça le prix. Le besoin et ce qu'on pourra faire avec après.
Rapport de force? Très certainement. On ne fait rien sans ce maudit argent. On ne crée rien de rien, rien ne disparait, tout se dépalce parfois de main en main comme aurait pu ajouter Lavoisier à sa loi. Tout évolue en profits et pertes.
Les dividendes, les intérêts, sans eux, vous n'obtiendrez rien chez ceux qui n'ont pas de religion dans l'idée d'un mieux dans un autre monde.
C'est dans la nature des choses naturelles. Tuer l'autre pour vivre. "Prédateurs" contre "prédatés" dans une chaine infinie.
Les valeurs, cela n'a aucun sens. C'est de l'humanisme ou de l'anthropomorphisme. La vie a des règles bien différentes pour perdurer.
Je vous conseille de lire ce qui suit.
L'analogique, je le connais aussi. Chez moi tout est dans tout et inversement.
Le "Science et Vie" de ce mois m'a paru intéressant par la "chose", la vie.
Un titre qui exprime bien le problème "La vie serait quantique".
On ne connait pas toutes les idées qui se cachent derrière le quantique, mais on l'imagine.
Et parfois, c'est lancer une fléchette dans le mille.
La vie a besoin d'énergie, on parle de la photosynthèse qui s'occupe de la chaleur du soleil.
On a besoin d'accélérer les réactions cellulaires, voilà la fonction des enzymes.
Reproduire c'est la tâche de l'ADN.
Et chaque processus fait cela avec une efficacité maximale, alors que nos rendements habituels "machines" sont loin d'être au top.
Pourquoi? On cherche. Mystère.
Ce sont des processus quantiques à la base, mieux connus aujourd'hui qui pourraient l'être.
Fini l'idée de l'ADN qui explique tout lancée en 1953 par son découvreur.
Il y a une intrication (interaction) entre les objets, les artefacts.
L'olfaction des oiseaux migrateurs est un exemple.
L'ADN, c'est par l’intermédiaire de l'intrication que 2 entités se retrouvent en une seule quand il le faut pour raison d'efficacité.
La chimie du vivant cherche la stabilité de la matière à tous prix
Biologistes et physiciens, même combat, donc
Les lois ne sont pas les mêmes dans l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Le temps ne se calcule plus dans cette dimension (je l'ai écrit quelque part)
Einstein et ses lois de la gravitation universelle ne sont valables que dans l'infiniment grand.
Ici, on est dans l'infiniment petit.
Un objet peut dans ce monde quantique se trouver dans plusieurs états à la fois par la superposition avec un don d'ubiquité qui permet d'éviter la déperdition.
Les objets sont corpusculaires et ondulatoires avec l'effet tunnel que les enzymes utilisent.
Ce sont toutes des notions du quantique qui expliquent la vie.
Non, Paul, faut pas prendre vos commentateurs pour des imbéciles. Cela les irrite.
La connaissance, il faudra toujours la remettre sur la table pour voir si elle n'a pas évolué.
Guy alias L'enfoiré
Écrit par : L'enfoiré | 16/04/2011
Guy, vous vous interrogiez le 15 avril dernier sur "Plus loin que Jorion" : "Je me demande pourquoi Crapaud Rouge est encore présent dans les commentaires."
Voici un début de réponse sous forme de commentaires de Crapaud Rouge (l'un des piliers historique du blog de Paul Jorion) publiés ce matin sur "La pompe à phynance" de Frédéric Lordon :
"Plus virulent, plus pétulant, plus pertinent que Jorion et son agonie..." :-))
Viré pour "faute grave" ou Le dialogue selon Jorion (Paulo, celui qui fait agoniser le capitalisme)
Quand Jorion ne veut pas publier un com’ qui contredit sérieusement ses thèses, il t'invente une faute grave et te vire sans discussion. C’est ce qui m’est arrivé le lundi de Pâques, à cause du com’ suivant sur sa vidéo "Le Temps qu’il fait du 22 avril". Le sujet en est la « prime dividendes » que Jorion défend becs et ongles.
Critique en 3 points :
A 2’57 : "le capital, c’est-à-dire la chose qui manque pour faire le travail" : préjugé de capitaliste ! Je dirais plutôt que le travail est ce qui manque au capitaliste pour donner une valeur à son capital. Le capital ne peut acheter que du travail, (le travail lui-même ou ses produits), ou des ressources communes exploitables par le travail.
A 3’14 : "et on va se la partager [la richesse] en fonction de l’effort qui a été consenti" : mais les apports (mot plus juste) consentis de part et d’autre sont incommensurables ! En tant que tel, le capitaliste ne produit aucun effort, il consent seulement à prendre des risques, car il engage la valeur future de son capital. Le travailleur ne prend aucun risque financier et ne s’intéresse qu’à la valeur immédiate de son travail, mais c’est lui qui fournit tout l’effort, physique et intellectuel.
3) Comme le montre le cas des pêcheurs qui partagent "équitablement" le produit de la pêche avec leur patron, cela ne conduira nullement à limiter ou éviter les excès du capitalisme car on les voit, dans les eaux internationales, surexploiter des zones qui ne sont pas les leurs au grand dam des pêcheurs locaux, on les voit dépasser allègrement les quotas, et rouspéter de la même façon que les patrons.
Ce mode de partage des richesses, apparemment plus juste, conduirait surtout à diluer davantage les responsabilités, et à affaiblir l’opposition au capitalisme puisque les travailleurs seraient ainsi mis en situation de penser comme les capitalistes.
A mon avis, c’est surtout le 3ième qui le gêne, parce que son expérience des pêcheurs, en Bretagne et en Afrique, est au cœur de toute son œuvre.
Jorion ne revient jamais sur une affirmation, c’est sa tactique pour lui donner de l’importance et FAIRE CROIRE qu’elle est juste envers et contre tout. Ce n’est pas un hasard s’il a censuré aussi un com’ où j’ironisais, gentiment, sur le fait qu’il a toujours raison.
Écrit par : Assurancetourix | 27/04/2011
Salut Assuranctourix,
Le commentaire que j'ai écrit juste au dessus du vôtre, exprime bien mon sentiment.
Cela fait plus de 6 ans, que je m'éclate sur les forums, sur certains blogs, en même temps que d'écrire moi-même des articles.
Je n'ai jamais fait tapissage. Mes commentaires ont toujours été bien pensés après avoir lu ou écouté les vidéos de Paul Jorion.
J'y réponds point par point quand j'ai quelque chose à ajouter avec mon expérience propre.
Je ne cherche pas les félicitations du jury. Je n'ai jamais exercé de censure.
En plus, j'ai toujours voulu répondre aux commentaires, que je veux réduits en nombres mais pas en épaisseur.
Paul a toujours été prévenu de qui j'étais, de ma manière de pratiquer en dehors de son blog. Il l'a été avant certaines de mes interventions.
Comme partout (où j'ai été modérateur) il y a des règles de préséances inacceptables. Une opinion qui ne serait pas la mienne n'en fait pas partie et m'intéresse. Je reste éclectique et généraliste. C'est ça un forum et on l'oublie un peu trop vite avec la pensée unique.
Pas de gourous, chez moi.
J'ai étudié la Bourse et ses méfaits bien avant Paul. Je connais les points de chauffe.
Qu'est-ce qui fait le succès du blog de Paul?
Il ne m'apprend pas beaucoup au niveau économique, mais il peut en apprendre à beaucoup d'autres. Je l'ai dit, c'est l'anthropologue qui m'intéressait le plus en lui.
L'économie est une branche très spéciale dont les rudiments devraient faire partie de tous les enseignements. L'argent n'est qu'un outil, pas une fin en soi, mais croire qu'on peut vivre d'amour et d'eau fraîche indéfiniment, est un leurre. Il faut trouver le juste milieu de son efficacité.
Comment est-il permis de penser qu'après avoir gagner durement sa vie avec sa spécialité, que leurs fruits, vous puissiez les confier dans les mains d'une seule main sans avoir pris la peine d'analyser les problèmes dans leur ensemble?
C'est pourtant ce qu'on découvre dans beaucoup de commentaires de son site.
L'agonie du capitalisme? Pas si facile à dire ou à imaginer, à condition que l'on sache, aussi, de quoi on parle.
Cet article explique tout cela en long et large.
Je n'ai pas de contraintes par le besoin de faire de l'argent avec mon blog.
Gêner, empêcher de tourner en rond, cher Assurancetourix, c'est un peu la tasse de thé de la maison "enfoiré.
Écrit par : L'enfoiré | 27/04/2011
Suite à son "Temps qu'il fait du 29 avril" http://www.pauljorion.com/blog/?p=23766
"La guerre civile numérique"
Le titre est bien choisi. Ne nous leurrons sur ce que sont ceux qui ont passés la frontière du "numérique".
Ce ne sont pas tous des hackers comme il est présenté ici. Mais il est vrai que la pensée est différente. Dichotomique. Elle a une origine de données existantes et elle doit trouver la meilleure résolution pour arriver aux résultats demandés.
Le processus de traitement de l'information ne permet pas l'à peu près que l'analogique autorise.
Elle suit des workflows sans compromis.
Le lien avec les marchés financiers n'était pas obligatoire, mais il a été perçu comme tel. L'informatique ne manipule pas de l'argent dans son essence mais des chiffres avec un maximum de décimales.
L'ordinateur quantique va probablement ouvrir la voie de réconciliation entre le numérique et l'analogique comme la vie, elle-même l'est d'après les dernières études.
http://www.dailymotion.com/video/xcy5gq_jean-michel-raimond-promenade-dans_tech
Écrit par : L'enfoiré | 29/04/2011
Différence entre un livre et le blog Internet?
Le livre (grâce à Internet, comme il est dit) permet d'être publié après 6 semaines.
L'article du blog mettra 5 secondes, pour le faire.
Ensuite, dans le cas du blog, il y a l'interactivité qui est aussi rapide.
Ce que ne permet pas le livre avec son droit de réponse qui peut être court-circuité par plusieurs acteurs de la chaîne.
L'énergie perdue, c'est ce qu'on appelle l'overhead, dans le langage du numérique.
Le numérique n'y est pour rien. C'est ce qui en est fait qui est contestable.
C'est là que se situe la confusion.
Écrit par : L'enfoiré | 29/04/2011
Réponse à ploucplouc dans le billet de Paul
ploucplouc,
Vous êtes-vous demandé le pourquoi nous avons été conçu avec quelques neurones de plus que les autres êtres vivants?
Les autres animaux et végétaux vivent avec un rythme qui n'évolue qu'avec l'évolution lente.
Les neurones, que nous avons hérités et que nous n'utilisons qu'avec un pourcentage très réduit, sont là pour accélérer cette évolution.
La science, du déterminisme? Absolument.
Le 0°C ne devient de la glace que dans certaines conditions. Il en faut plus s'il y a du vent, par exemple. Les congères ne se génèrent que plus tard.
L'être humain n'est pas un objet, mais on doit connaitre (ou apprendre) qui il est, comment il fonctionne, pour ne fusse que le soigner quand il déraille. Cela passera par la psychologie, l'anthropologie, la sociologie.
Non, un ordinateur ne calcule pas ce qu'il veut. Erreur grossière de le penser.
Un programme, c'est l'humain avec une logique particulière qui le conçoit.
Je n'aime pas la version française "ordinateur" parce que ordonner n'est qu'une épisode la plus rapide dans les processus informatique.
Pour ce qui est de l'analogie des racines des mots, je vais y revenir. J'ai un article écrit depuis longtemps et qui vous dira ce qui diffère l'astronomie et l'astrologie.
Écrit par : L'enfoiré | 29/04/2011
J'apprécie prendre mon temps pour dévorer votre poste. J'aimerais en connaitre bien plus sur cette thèmatique.
Écrit par : Léon Legros | 11/08/2011
Un thriller de l'été, peut-être? Cela sort petit à petit...
C'est ici http://vanrinsl.hautetfort.com/
Écrit par : L'enfoiré | 11/08/2011
http://www.rue89.com/rue89-eco/2011/11/30/paul-jorion-le-prophete-contre-les-sceptiques-de-france-culture-227072
Écrit par : L'enfoiré | 02/12/2011
Droit de réponse censuré à
http://www.pauljorion.com/blog/?p=34313#comment-297128
@ERIX Le Belge,
Ne nous emballons pas. Entre Belges voyons… faut pas faire croire qu’on ne s’entend tout de même pas en Belgique… ;-)
Qu’est-ce que cela changera de mettre le drapeau à votre fenêtre?
Que va-t-on croire en Belgique? Que vous êtes supporter d’un club de foot, peut-être et après?
Faut pas extrapoler. Depuis quand avez-vous les pieds dans tous les pays que je citais?
Ça c’est la question de base et initiale. Avez-vous vu comment la Grèce réagissait après les incendies dans le Péloponnèse? Moi, oui. Il y a une vérole quelque part. Un lézard comme dirait nos amis français.
« on va aller remuer un peu de misère humaine, dans les bureaux de chômage et les soupes populaires, on verra si cela amuse toujours autant. »
Comme vous êtes belge, je vous rappelle tout de même qu’il a fallu un petit catalyseur de la part de notre RTBF pour redécouvrir qu’il y avait des SDF, des familles qui vivaient sous le seuil de pauvreté. En fait, il y a les deux mondes chez nous. Le Question à la Une de mercredi vous le rappelait, s’il le fallait.
« Le drapeau et ce qu’il y a imprimé dessus m’indiffèrent totalement, ce sont les gens qu’il y a derrière qui m’importent »
Erreur flagrante. Je vais vous l’apprendre. Il y a d’ailleurs plusieurs versions.
L’higoumène (supérieur ou abbé) du monastère Evanguelistria, à Skiathos, fait alors prêter serment au général Theódoros Kolokotrónis (1770–1843), sur le 1er drapeau.
Ce dernier sera peu utilisé, le drapeau de la marine militaire devenant le seul drapeau naval dès la fin de la guerre.
Diverses variantes avec et sans couronne furent utilisées de 1833 à 1978. Différentes teintes de bleu et différentes proportions ont aussi été utilisées.
Le drapeau maritime fut adopté comme seul drapeau national en 1969, pendant le régime des Colonels.
CQFD Avez vous vu le film « Z » de Costa Gavras?
Les armateurs comme l’a été Aristote Onasis…
Savez-vous où sont les plus riches d’entre eux aujourd’hui? Je vais vous le dire (tiens cela me fait penser à quelqu’un…) A Londres.
Moi, quand je vois un problème, je remonte aux sources.
« Vous parlez pour ne rien dire, juste pour entendre le son de votre voix… »
Et vous parlez dans le désert. A chacun sa version.
Écrit par : L'enfoiré | 28/02/2012
Nouvel épisode, nouvelle censure répétée plusieurs fois en plus.
A la suite de : http://www.pauljorion.com/blog/?p=34826#comment-300760
Julien
« François, Paul, Bénédicte et moi-même modérons à tour de rôle »
Désolé, je ne peux rater celle-là.
Ce n’est pas à tour de rôle, mais tous en même temps. Et quand il y a au moins un certain nombre de personnes qui agréent ou désagréent que l’on peut décider de ce que devient un commentaire.
Le blog de Paul n’est plus un blog, c’est un forum.
Il faut avoir les moyens de sa politique.
Savez-vous comment marche un forum comme Agoravox.fr?
J’en ai fait partie, comme vous le savez.
Ce n’est pas la panacée, mais c’est un peu meilleur.
Vous vous sentez en permanence attaqué comme ce matin.
On devient vite troll dans ces cas, tout simplement parce que tout le monde approche les choses par son éducation, son expérience personnelle qui entre naturellement en compétition avec une autre.
Mon nom n’est pas cité par d’autres commentateurs, mais je réponds.
Écrit par : L'enfoiré | 09/03/2012
Censure à la suite de ce billet: http://www.pauljorion.com/blog/?p=34876
La démocratie à bon dos et fait souvent le gros dos.
Elle obéit à la loi des grands nombres. Mais en a-t-elle plus raison pour autant?
Allez à contre courant du tumulte, du flux et vous verrez que c'est loin d'être facile. Le populisme est une forme de flux. Il y en a d'autres, mais à la base il y a toujours un jeu d’influence dans lequel les sous-chefs jouent des coudes, vont faire semblant qu'ils acquiescent devant leur chef en attendant leur tour du moment qu'ils restent en lice. Le minorités sont toujours mise en porte à faux.
Il y a énormément de formes de démocratie. En plus elle commence au bas de l'échelle et pas au sommet. Les lois sont là pour simplement apporter des garde-fous, mais elles peuvent être détournées car elle doivent permettre des dérogations et à des avocats de s'en sortir avec des affaires scabreuses, de se créer de nouvelles jurisprudences. La loi par les "résultats"?
Quels résultats?
Ce qui s'est passé en Russie est un exemple flagrant. Pas d'opposition sérieuse, bien sûr, mais une utilisation de l'image à outrance. La corruption comme maitre atout.
Limiter l'usure du pouvoir dans le temps?
C'est déjà un moyen sans être une solution dans chaque cas..
Mais il y aurait tant à dire sur le sujet.
Écrit par : L'enfoiré | 13/03/2012
Suites de non-recevoir. Je n'ai plus de possibilité d'introduire un commentaire sur ce site.
« L’interdit donne de la saveur, la censure du talent. », disait Marc Vilrouge "
http://postjorion.wordpress.com/about/#comment-9627
Écrit par : L'enfoiré | 15/03/2012
C'est vendredi 6 avril 2012:
http://www.pauljorion.com/blog/?p=35656
Commentaire
Merci de m'avoir fait retourner aussi sur mes propres billets qui tournaient autour de l'économie et de son histoire.
Réfléchir tout haut, j'adore. La situation a commencé à empirer à la fin des années 60. Le choc pétrolier de 73 a été le catalyseur probablement.
Les années 80 ont accéléré le processus. Greenspan faisait la pluie et le beau temps et les autres Reagan, Thatcher embrayaient avec le libertarianisme déjà existant. L'égoïsme pour morale avec des passionarias comme Ayn Rand.
L'économie a toujours rebuté la majorité des citoyens non américains. Depuis la (les) crise(s), le créneau est devenu porteur. Les livres sont sortis de partout.
Vulgarisateurs ou plus complexes.
Les paradis fiscaux sont nécessaire comme je le rappelais avec la Fable de l'abeille.
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2012/02/03/tres-chere-austerite.html
Comme vous dites, on ne doit pas chercher qui est le premier ni parmi eux, ni parmi leurs antagonistes. On s'en fout de l'ordre.
L'écologie ne devrait pas être un parti mais un garde-fous pour tous les autres partis et idéologies.
Donner des points est obsolète.
La spéculation, nécessaire? Tout un débat sur ce sujet. Il faut motiver les investisseurs, sinon, ils désertent. Les taux d'intérêts de BNP tombés à 0,75%, en dessous de l'inflation, et c'est chercher la concurrence d'une autre banque ou d'autres solutions.
Réfléchir, réfléchir encore, puis agir.
Le problème, c'est que tout tourne plus vite qu'avant et que les décisions dépassent ce temps critique.
Le tout comme je l'ai dit dans mon article "Tabous, casse-toi"
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2012/04/01/tabou-casse-toi.html
, il faut que tout les acteurs soient d'accord de le faire, en ne rejetant pas les idées des autres. Et ça c'est pas garanti sur facture.
Écrit par : L'enfoiré | 06/04/2012
http://criseusa.blog.lemonde.fr/2012/06/24/jorion-ou-de-limposture/
Écrit par : L'enfoiré | 29/08/2012
La suite:
http://criseusa.blog.lemonde.fr/2012/08/27/lagonie-du-capitalisme-de-paul-jorion-une-refutation-statistique/
Écrit par : L'enfoiré | 31/08/2012
Bonjour ! Je souhaitais débuter en te disant que j'apprécie le site. :)
Faut dire que ce post est comme les autres, il est bien rédigé.
Mais il semble y avoir un tout petit embêtement, le logo semble décalé vers le haut sur mon pc (avec firefox) !
Bye.
Ps : en tout cas, je viendrai lire tes posts souvent !
Écrit par : De_panneau_solaire | 13/10/2012
Merci pour le commentaire.
Une chose que je dois préciser ou rappeler: aucune publicité quelle qu'elle soit, n'est admise sur mon blog.
Je me suis permis de supprimer le lien vers les panneaux solaires.
Sinon, je perds tout crédit auprès de ceux qui me lisent, de ceux qui me prêtent gracieusement leur caricatures.
Vous venez quand vous voulez sur mon blog. Vous commentez sans aucun problème, même en contradiction avec l'article.
Voulez-vous être plus précise au sujet du logo? J'utilise aussi Firefox et Chrome.
@+
Écrit par : L'enfoiré | 13/10/2012
Bon d'accord ! je ne ferais pas de publicité pour jorion! tant pis pour d'éventuels aficionados mais je m'en remettrais ... :-)
Écrit par : zelectron | 08/08/2013
Jorion jette l’éponge… Quel con, ce Jorion !, par Olivier Hofman
http://www.pauljorion.com/blog/2015/12/03/jorion-jette-leponge-quel-con-ce-jorion-par-olivier-hofman/
Écrit par : L'enfoiré. | 03/12/2015
Et voilà, l'occasion rêvée après des années de discours, d'invitations par les médias et d'un blog qui a 13 ans d'âge.
Pour que Paul Jorion soit député au Parlement européen : Jour 9 – Merci à vous !
30 mars 2019 Paul Jorion
Merci pour votre soutien, en passe de devenir incontournable !
Et comme une image vaut mieux qu’un grand discours, en voici deux . La première, la tendance de vos 1800 votes
https://www.pauljorion.com/blog/2019/03/30/pour-que-paul-jorion-soit-depute-au-parlement-europeen-jour-9-merci-a-vous/
Écrit par : L'enfoiré | 30/03/2019
J'ai aussi eu à faire à Paul Jorion. Il ne voulait pas citer Robert Dany Dufour qui avait pourtant beaucoup à dire. Citant son livre: Le divin marché (allusion au Marquis de Sade) et aussi la Cité perverse. Dommage...
Écrit par : Mélusine 888 | 16/12/2022