The best is yet to come (07/11/2012)

0.jpg"Four more years for Obama, the 44th président of Unided States of America". L'écart n'avait jamais été aussi faible entre le challenger, Mitt Romney et Barack Obama. Pour certains, les jeux étaient déjà faits. Duel idéologique, mais aussi religieux. Le candidat challenger à la présidence des USA, était devenu la coqueluche des Mormons. Pourtant, cette religion était moins intéressée à la politique qu'aux affaires.  

"What we think, or what we know, or what we believe is, in the end, of little consequence. The only consequence is what we do.". Des paroles de John Ruskin. On ne peut plus vrai.

En dehors des USA, difficile de comprendre les élections présidentielles américaines et les Américains eux-mêmes. Le processus électoral en indirect avec les Grands Électeurs de chaque État qui ne fait pas l'élection à la majorité tous les votes de la population. Ce qui mène, comme en 2000, GW Bush contre Al Gore alors que en direct ce dernier aurait gagné.

Les "Swing States" comme l'Ohio qui a toujours plébiscité le vainqueur, l'ont fait une nouvelle fois. 

Les États-Unis se disent laïcs, pourtant il est quasiment impossible d'être élu sans faire preuve d'une religiosité ostentatoire comme preuve de moralité. Un non-croyant, un athée, n'a aucune chance. 0.jpg

Instrumentaliser sa foi est un "must". La religiosité décomplexée d'Obama ne l'a pas empêché de prêter serment la main sur la Bible. La devise des Pères fondateurs "E pluribus unum" avait été abandonnée pour "In God we trust". Le président est devenu une sorte de pasteur en chef de la nation.

La liste des religions qui tournent autour du Christ est longue: "Religion civile", "Born again", "Baptiste", "Evangélique", "Pentecotiste"...  Ces élections de 2012 sont les premières à ne pas être WASP (White, Anglo-Saxonne, Protestante). Jerry Falwell a été le fondateur de Moral Majority, comme baptiste télévangéliste. Les médias, la télé et Internet sont les outils de base de la propagande. Noam Chomsky ne fait que le constater et le contester. Le pasteur Terry Jones en a fait une croisade personnelle contre l'Islam en diabolisant Obama.0.jpg

L'agressivité dans les débats surtout du côté républicain se retrouvait sur les réseaux sociaux. Une campagne qui durait depuis plus d'un an, arriva à tel point que plusieurs Américains en avaient marre de ne plus entendre que ces deux noms qui s'infiltrent dans tous les médias presque comme des intrus. Rien n'a été épargné pour driller leurs idoles. L'addition de la campagne est la plus salée de l'histoire avec ses six milliards de dollars. Mitt Romney disait qu'il arrêterait la politique s'il n'est pas élu. Ce serait des émeutes si Romney était élu. Rien n'a été épargné aux électeurs américains.

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Le Tea Party avait pris l'opposition avec, en plus, le mauvais goût. Le racisme a repris du poil de la bête. Plus de la moitié des Américains reste racistes. La coalition ne pouvait plus fonctionner. Deux philosophies incompatibles, deux églises antagonistes, deux visages du même dieu, une situation qui ne pouvait que se terminer dans un bain d'incompréhensions. 

Dans le ring, il y avait "l'ancien", le protestant, Obama, de l'Eglise Unie du Christ et le challenger, Mitt Romney, de l'Eglise des Saints des Derniers Jours (le LDS).1.jpg

Ce fut une attente jusqu'aux derniers jours, jusqu'à la dernière minute en quelques sortes...

Le sénateur, Mitt Romney, de 2002 n'avait plus rien à voir avec celui du challenger de 2012. Une girouette, un caméléon non idéologue, comme on le disait. Ancien sénateur du Massachusetts, il avait complètement laissé tomber ses électeurs démocrates de cette époque révolue en tant que sénateur.

Encore une fois de plus, le pragmatisme, pur jus à l'américaine qui ressortait avec Dieu comme leader, comme ressort pour rebondir. 

Être américain, c'est aussi cela, avoir une différence idéologique avec le reste du monde. Aller dans un sens, faire faillite et puis recommencer dans l'autre. Une guerre de religions entre un idéal un peu plus social avec le soutien de l'État ou celui du gagnant pour lequel, le business et l'économie se résout de lui-même,  en "do it yourself".

Dieu "America" ne l'a peut-être pas voulu ainsi, même s'il devait avoir tout prévu pour ceux qui mormonent sous les étoiles du drapeau américain. "L'Amérique, présidence pragmatique", écrivais-je en 2008, juste avant les élections d'Obama. C'était encore plus vrai, cette fois.

Sur le plan éthique, l'Église d'Obama se caractérisait par une tradition d'ouverture aux problématiques socio-politiques.

Qui a perdu dans la bataille, l'argent qui a été dépensé pour cette campagne. L'argent comme seul véhicule de la pensée.

Alors, qui a véritablement gagné avec Obama?

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Les Américains les plus pauvres, bien sûr. 

L’enthousiasme était trop grand en 2008. Les Américains attendaient un Messie. 

Obama avait déçu, c'était évident. Voter par défaut pour Obama? Peut-être.

Au lieu de se lancer dans la bataille avec les votes positifs dès le départ, il a eu du retard à l'allumage, dû à un manque d'expérience et il s'était fait distancer avant de réagir. A mi-mandat, il était déjà dépassé par sa droite au Congrès. "Faux rêves et vraies réalités". 

Mais ce n'est pas tout. Le monde aussi. Lui, qui à part Israël aurait voté pour Romney.

Pour finir, la moitié de l'humanité, les femmes. Les revendications féminines de l'éthique "care" (dans le sens "To care about"), la bienveillance envers autrui qui dépassait l'idée de "soins", et qui avait été émises pas Carol Gilligan. Pour les mères, les guerres armées ont pris beaucoup de jeunes hommes américains. Elles ont trop vu leurs fils revenir les pieds devant.

Les questions qu'elle devaient se poser: "Suis-je une femme du passé ou du futur ? Mon corps ne finira-t-il jamais par m'appartenir? Marre que l'on s'occupe de ma sexualité". Ce sont probablement elles qui ont fait la différence entre les deux candidats. La multitude d'enfants comme prêchent les mormons, il fallait l'assumer financièrement. 

Pour l'humour: Les mormons ne veulent plus entendre parler de la polygamie. Bon. Très bien.

0.jpgC'est alors qu'un jour, je suis tombé sur cette pub: "My fantasy is having two men at once. One cooking, one clearing"? 

La femme, ne va-t-elle pas, elle aussi, avoir un rêve de polyandrie?
Toujours d'accord avec leurs hommes, ces femmes? Nenni.

0.jpgLes moitiés des Présidents, les First Ladies, en présence, l'ancienne ou la candidate, sont très différentes. 

Vénérer la mère patrie américaine à la suite d'une inspiration divine bien mâle, c'est bien beau pour les derniers jours. Mais en attendant? 

Elles voulaient participer à la vie extérieure et porter, de plus en plus, la culotte.

La guerre aux femmes est-elle déclarée? Le sexe dominant de demain pourrait bien être celui de la femme. Les "Desperate housewives" sont passés par là.

Écoutez celle-ci. Elle n'a rien d'une américaine, mais quand il s'agit d'érection, elle en connaît un 'bout'. C'est comme à la pétanque, la femme moderne, si elle pointe, un jour, elle finit toujours par tirer sur ce qui dépasse... 

Entre élection et érection, il n'y a qu'une lettre qui change, non?

 

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Les "États-Unis. Le nouveau temps des Mormons". 

En 1950, il y avait un million de Mormons dans le monde.

Aujourd'hui, 14 millions dans le monde, 6 millions aux États-Unis avec une forte concentration en Utah sous la supervision du QG à Salt-Lake City. Un Temple Square de 25 étages comme équivalent de la "Basilique Saint Pierre". Pour chanter en chœur dans des concerts célèbres, le Tabernacle. Une salle de conférence qui permet d'accueillir 21.000 invités avec le laissez-passer ad hoc mormon. On ne badine pas en dénigrant l'esprit de famille toujours en "background". 

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L'Amérique est religieuse sous tellement de formes. Ici, c'est sous la gestion de 139 temples administrés en 30.000 congrégations avec 55.000 missionnaires dans 179 pays. 60% de la population de Salt Lake City est mormone. Il faut dire qu'un Américain sur trois continue à éprouver quelques doutes. Mais, on mormone, persiste et signe.

A la tête des mormons, un président prophète, laïque, de 85 ans, Thomas Manson, ancien PDG des éditions avec 2 adjoints et ce que l'on peut appeler 12 apôtres parmi lesquels des ingénieurs, des avocats qui seront là pour appuyer le message divin, Père et Mère Céleste de la planète Kolob. 

A l'origine, en 1824, Joseph Smith qui reçoit la visite de l'ange Moroni qui en 1840, tombe sous l'une des balles d'un dissident après avoir posé sa candidature à la Maison Blanche. 0.jpg

En 1847, Brigham Young, deuxième président, fondait la religion mormone avec le martyr du précédent. 

Les mormons ont un lien très privilégié avec l'argent. Le matérialisme n'est pas une tare.  
En son sein, un patrimoine secret mais que l'on estime à 20 milliards de dollars.

En juin, Romney est venu pour lever des fonds dans l'hôtel Grand America. En échange, d'un dîner "gourmet" et d'un chèque substantiel, les mormons BCBG ont pu écouter sa bonne parole qui dénonçait l'immoralité de la dette publique américaine qu'Obama n'avait pu résorber en quatre ans. L'économie, on a ça dans le sang chez les mormons.  

0.jpgLa fortune de Romney est estimée à 200 millions de dollars. 

Comme preuve de ses capacités, il avait sauvé les Jeux Olympiques de 2002 prisonnière de la corruption. Un bilan de 50 millions de dollars de bénéfice suite à son expérience du porte à porte alors que Ann, son épouse, était atteinte de sclérose en plaques. "Efficacity, business, first of all". En 2008, première tentative lors du caucus républicain. 35 millions de dollars n'avaient pas suffi pour contrer le candidat républicains, McCain. En 2012, c'est 186 millions qui ont été mis dans la balance. L'économie n'est pas la championne qui favorise l'emploi, faut-il encore le rappeler.

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A la source du nerf de la guerre, des bouquins à vendre comme le "Livre Mormon" dont la première publication remonte à 1830 et une dîme prélevée par une contribution de 10% du salaire des membres.

Las Vegas y a quelques fondateurs mormons, ce qui veut dire que le jeu n'est pas interdit.

Prestige et réussite sont au programme de béatifications avec fierté et une liturgie identitaire combattante avec la Foi en croisade.

Le "paquet bonux", l'avènement et la résurrection du Christ pour bientôt dans une prairie du Missouri ou dans l'Illinois à Nauvoo.

Pas question de boire de l'alcool, du café ou du thé, ni fumer tabac, drogue. 

0.jpgPas de boogie boogie avant les prières du soir. Abstinence avant mariage. Contre le mariage gay. L'IVG "prohibited". Aborder l'acceptation de l'avortement, mais uniquement dans la cas de l'inceste ou pour épargner la mère.  

"Demeure chaste et pur", comme leitmotiv. Les parangons de vertu sont prêts à se dépasser dans une compétition de la bienveillance mais, seulement, à certaines conditions.

Avec Romney, on se retrouve dans une religion à l'américaine, sans barbe et sans voiles, BCBG sous tous rapports. Une Amérique conquérante qui ne s'inquiète du reste du monde qu'au niveau économique.

Des étudiants de Brigham Young University limitent leurs loisirs au bowling ou aux bondieuseries sur BYUTV.

Les futurs policers, les agents de la CIA trouvent des recrues pour mater les opposants à la doctrine. La chaîne d'hôtel Marriott appartient à l'église et le mormon, Kevin Rollins, fut CEO de Dell Computer jusqu'en 2007.

A bord, c'est un fait, on n'aime ni les marginaux, ni les perdants, ni les décadents. Le principal adversaire de Nixon avait été le gouverneur du Michigan, du père de 

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Mitt, George W Romney. Ce dernier avait déjà posé sa candidature à la présidence en 1968, après avoir fait fortune dans l'automobile à Detroit avec la petite Rambler.

Dire que la Foi mormone déplace les montagnes était naturel pour 70% d'habitants de l'Utah. Pas de dogmatisme mais de l'évangélisme.  Dieu a créé la Terre, mais on hésite à dire si c'est une suite à la création ou par l'évolution. 

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Pas question d'être ultra-conservateur. Le mormon est pragmatique et pas conservateur. Et il acceptera votre choix, puisque c'est son intérêt de le faire. La polygamie reste une idéologique seulement historique mais vivace dans le but de multiplier les forces vives du culte. Le divorce est une histoire réglée et entendue. L'exemple de la famille unie. Enfin, unie, entendons-nous, le taux de divorces, de suicides serait même plus élevé dans l'Etat que dans le reste du pays. De 1982 à 1986, Mitt Romney est ordonné évêque dans le Massachusetts pour avoir prouvé sa spiritualité et sa morale avec la mission de ressouder les couples et s'opposer à la monoparentalité, surtout pour les femmes. Le baptême des mormons existe, mais pas avant l'âge de 8 ans. Il faut atteindre l'âge de raison. 

En Belgique, il y a 6000 Mormons répartis en 17 paroisses. 

Lors des derniers jours, ce n'est pas l'apocalypse, ce sera, seulement, une promenade de santé, pendant laquelle on fera du yoga et du sport pour entretenir la forme.

On y chante en chœur. On se protège aussi. L'église veille à la qualité des sujets traités qu'un média pourrait diffuser. Pas question d'ouvrir trop de vannes.  

L'Évangile est même transmis aux morts dans le monde des esprits avec le libre arbitre des vivants. Après la mort à titre posthume. La famille s'en chargera. Le culte de la famille ne s'embarrasse pas de ce passage de vie à trépas. 

0.jpgFou de généalogie au Temple. Des recherches généalogiques sont là pour découvrir les noms et les dates de naissance des ancêtres afin que les ordonnances salvatrices pour toutes les générations se rappellent de toutes les étapes accomplies.

"Mais tout cela va au-delà de la Foi. Pour l'éthique, pour la morale, nous nous référons aussi à des principes qui transcendent la croyance mormone. Nous n'en avons pas le monopole", dit le patron de la cause.

Pas de damnations, non plus. L'époque  de la prohibition de l'alcool ne fait plus partie de la modernité et il faut bien décompter les jours avant de rejoindre l'éternité en famille lors des derniers.

Accroître la curiosité autour des croyances de la religion mormone par prosélytisme pour que cela rapporte plus financièrement à l’Église, voilà le programme de l'Eglise que Romney se devait d'accomplir.

 

 And now, what else?

0.jpg"Il était une fois en Amériquerepassait sur nos écrans de télé.

"Born in the USA" chantait Bruce Springfields sur les ondes radios.

Sandy avait prouvé que "Big Apple", rongée par la mer, reste fragile. Que le tout virtuel des communications pouvait sauter encore plus vite. 

Sandy est-elle bénéfique pour l'économie? Une question qui vient peut-être à l'esprit américain.

En tous cas, New-York sèche, efface ses plaies, retrouve petit à petit l'électricité dans sa partie la plus au sud tandis que Broadway a déjà repris ses habitudes de lumières et de trafics. La patinoire sur glace est à nouveau accessible pour le plaisir, pour faire oublier les dégâts.  

Wall Street, fermé, sous eaux et ce fut le monde qui devint attentiste pendant deux jours... une éternité dans le monde du numérique. Les jours précédant les élections, ce fut une prudence de Sioux dans le monde de la Bourse. 

Fragilité de l'économie face à la nature? Coup de revers d'une des deux versions d'un même dieu?

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Que serait-il advenu de l'Europe sous Romney? Avait-elle eu raison d'avoir peur de lui? Une question qui demande une boule de cristal avec les images du passé à l'appui.

Si à 19 ans, Mitt Romney avait été envoyé comme missionnaire mormon en France, s'il y avait appris à connaître le pays et la langue, par le porte à porte dans un pays de vins, c'était normal que de son séjour, il ne gardait qu'une image d'un pays plus archaïque que révolutionnaire.

Partisan de la guerre du Vietnam comme son père, bien entouré par amour, formé dans une ambiance de richesses, ce ne fut qui sur le tard que la prestigieuse université de Harvard lui donna son ticket d'entrée dans l'économie et le droit. Comme une sorte de Bernard Tapie à l'américaine, il créa la société "Staples Inc", et  fit progresser de 88% par an, "Bain Capital".  Créer des emplois nouveaux dans ses entreprises successives, n'était pas sa préoccupation essentielle. Mais, tout cela lui donnait une impression d'être sauveur de l'Amérique avec la béatification de son dieu.

0.jpgSon but intime était de  laver l'affront de l'échec de son père face à Nixon. Rester discret sur l'histoire de sa famille trop liée à la polygamie.

Ron Paul, son colistier, était à son extrême droite comme représentant du Tea Party.

Obama est considéré dans le reste du monde comme un citoyen du monde, multi-culturel, mi-noir, mi-blanc, comme président des compromis, qui connait les problèmes de New-York pour y avoir vécu comme modérateur à la lisière des deux mondes, riche et pauvre.0.jpg

La fracture sociale, c'est ce qui déterminera en interne son résultat futur, sa politique extérieure au Moyen-Orient, ensuite,  avec une nouvelle période de quatre ans. 

Le choix de Romney, c'était une impression d'aller de Charybde en Scylla pour l'Europe. Romney était considéré comme une bombe atomique pour la politique étrangère, une nouvelle édition de Bush avec la Chine comme seul partenaire commercial indispensable, alors que la "vieille Europe", il ne la comprendra jamais.0.jpg

C'est dans le futur qu'il faudra compter les points et les réalisations en escomptant les "per diems" et, ensuite, "imagine it done" comme on me l'avait suggéré comme slogan à une certaine époque.

Le Royaume de Dieu restera toujours impénétrable aux "autres". Le problème, son Royaume ne s'étendait pas à la Terre entière dans l'esprit américain.

Alors, que dire, sinon:

God bless the Whole World

 

L'enfoiré,

  


Citations:


  • « C'est la politique qui a créé cette distinction entre secte et religion », Anne Morelli
  • « L’argent est la religion du sage. », Euripide
  • « Notre gouvernement n'a de sens que s'il repose sur une foi profonde. Peu importe laquelle », Eisenhower
  • «  Les pauvres ont-ils une 'mentalité' qui explique leur situation? », Charles Murray

 

Le rêve américain vit-il encore?

KIOSQUE

Les croyances des Mormons

Qu'offre le statut de Président?

"Amérique: ces étranges républicains".

 

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Mise à jour 28 décembre 2012: Obama n'a plus que 4 jours pour trouver le compromis du mur budgétaire

 

  

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0.jpgMise à jour du 3 juillet 2013: Les républicains s'organisent déjà.

On cherche un nouveau porte-drapeau. "Marco Rubio, le jeune Sénateur de Floride de 42 ans, est le Barack Obama des Républicains sans le poids intellectuel de deux diplômes de l'Ivy League et d'un professeur de droit", disent-ils.

Les élections de 2016 et 2020 sont déjà dans le collimateur.

Charisme et longueur de temps, font plus que rage pour remplacer le démocrate... Reagan est toujours resté le président le plus aimé par les Américains. 

Rubio, fils d'émigré cubain, marque un point dans la communauté hispanique grandissante. Il est le premier à s'exprimer en anglais et en espagnol dans ses discours.

Le Tea Party n'a seulement pas apprécié l'amnistie des émigrés vivant clandestinement aux Etats-Unis et qui a été signé par le Sénat.  

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Et un an après...

Un nouveau shutdown. Un relèvement de la dette ou la fermeture des services.

 

04 novembre 2014: nouveau midterm. Les Américains votent ce mardi. Ils doivent élire leurs représentants et renouveler un tiers des sénateurs.  Ces élections tirent leur nom du fait qu’elles interviennent à la moitié du mandat de 4 ans du président des États-Unis. 
podcast

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13 avril 2015: C'est reparti, les jeux sont rouverts pour 2016. 


Hillary se représente.

The best is still yet to come?

 

 

7 octobre 2016: Les huit années d'Obama


Alors, o0.jpgn se rappelle de cette caricature>>>0.jpg

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