29/11/2010
Amérique, faux rêves et vraies réalités
Les élections ont été un test grandeur nature pour le Président Barack Obama le mardi 2 novembre. Référendum vérité du moindre risque mais qui pourrait rendre la vie plus difficile à la Maison Blanche. Il était prévu que des millions d'Américains ne se déplaceraient même pas pour aller voter. Une période d'euphorie, il y a deux ans. Élections de colère, hier.
Avant les élections de 2008, j'avais écrit "L'Amérique, présidences pragmatiques".
Je voulais trouver quelques caractéristiques de l'Américain type, sous les directions successives de ses présidents. Ce "proud to be american" qui s'affichait, le distinguait de l'Européen type, plus attaché à son pays, à sa région, voire à son environnement immédiat. Dichotomie politique affirmée de l'Américain qui soit républicain, soit démocrate, s'aligne après les élections derrière son président. Je terminais l'article par un souhait que le nouveau président qui allait être élu, puisse mettre de l'huile après les deux mandats de Bush.
...
Dans cette période aux crises multiples, pour Barack Obama, l'huile a été de la partie, tiède, chaude et, parfois, brûlante.
Les élections à mi-mandat ont démontré que la vague républicaine est passée plus fort que prévu par les sondages.
Dans son discours du 3 novembre, Obama reconnaissait sa responsabilité dans la raclée qu'il avait subie: "Les gens sont profondément frustrés par le rythme de la reprise économique. Des progrès mais insuffisants".
La résurgence de la mouvance citoyenne populiste, le "Tea-Party" avait influencé les résultats du vote. Ses principes, avec les fondateurs de la nation, Benjamin Franklin, Samuel Adams et George Washington comme porte-drapeau: la coopération libre et volontaires entre les individus, prôner la disparition des pouvoirs étatiques avec la fondation "Americans for Prosperity" et les Hedges Funds de "Freedom Works" de Steve Forbes. De puissants hommes d'affaires avec leurs alliés conservateurs finançaient la campagne des anti-Obama tels que Sharron Angle, Dick Armey, Charles et David Koch. Sous des tenues d'époque victorienne, le mouvement Tea-Party s'érige contre les déficits abyssaux, contre l'augmentation des impôts et contre l'omnipotence du gouvernement fédéral.
Le Tea Party a joué sur le velours en rappelant, avec insistance, le crash de 1929. Angoisse identitaire de la part de la communauté blanche qui se retrouvait en plein Maccarthysme et derrière les discours de Barry Goldwater. Personne n'y voyait la réapparition du K.K.K. pourtant.
La "Dream team" d'Obama du départ n'était déjà plus en place. Des "Trois mousquetaires", Larry Summer, Christine Romer et Timothy Geitner, ce dernier est le seul rescapé.
« Barack Obama doit apprendre à gérer ses rapports avec les humains. Il doit accepter de faire escale sur Terre en redescendant de la stratosphère», blaguait Washington. La nation entière aurait eu peut-être avantage à le faire pour entrer dans un monde plus humain du 21ème siècle.
"I want to work". Le vert pour l'environnement passe désormais au second plan.
Dans le même temps, la Chine comme usine du monde, était devenue le "tire fesse" de l'économie mondiale et narguait les États-Unis. La nouveauté, il fallait reconsidérer les autres d'égal à égal.
Dans sa politique extérieure, Obama avait redoré le blason des États-Unis pour donner l'illusion d'une nouvelle Amérique.
La phase "un" des slogans, est désormais derrière lui.
Place à la deuxième et elle sera très différente.
La cohabitation à la Maison Blanche est désormais au programme. Les Républicains devront trouver des alternatives crédibles et entrer dans la responsabilisation. La limite du pouvoir d'Obama pourrait se retrouver plus en politique intérieure qu'en extérieure. Réduire les troupes d'Afghanistan, forcer la paix entre Palestiniens et Israéliens, calmer le jeu avec l'Iran et le petit nouveau coréen.
The show must go on...
Pragmatisme américain oblige. Ok. Aux déficits, les moyens de traverses pour y répondre. Dévaluer le dollar, pour remettre les exportations sur les rails. Au diable, l'inflation si c'est pour une "dévaluation compétitive". La planche à billet a repris sa vitesse de croisière. On n'aime décidément pas l'austérité "à l'européenne".
Dans une carte blanche, il disait "L'Europe et l'Amérique, côte à côte". C'est vrai, mais il a de nouvelles priorités. Sa visite au Sommet de l'OTAN a été le lot de consolation pour les Européens, car l'Asie attire, cette fois, comme l'aimant, bien plus que l'Europe.
Bien plus importantes, les visites en Inde, en l'Indonésie, en passant par Séoul pour le G20 et au Japon, confirment le changement d'orientations privilégiées par la nouvelle Amérique. Cela rappellerait presque l'idée de la "vieille Europe" que Donald Rumsfeld avait lancé dans la période Bush, qu'on ne s'y tromperait qu'à moitié.
Les mémoires de G.W.Bush, "Instants décisifs", on apprend même qu'il aurait été contre la guerre en Irak.
Surprenant pour un Européen de lire cela. Bush en avait remis une grosse couche de méfiance, au sujet de l'"American way of life".
Qu'adviendrait-il de la chanson de Joé Dassin, si elle sortait aujourd'hui?
Un bide magistral dans le reste du monde? L'impérialisme américain fait toujours peur et dégoûte, même si à certains moments, il fait fantasmer.
...
Exposition, "Amérique, c'est aussi notre histoire"
A Bruxelles, une exposition l'"Amérique, c'est aussi notre histoire", est en cours. Arriverait-elle à changer cette vision? L'idée, rappeler que les Américains sont les dignes successeurs ou les dérivés de notre "vieille Europe". Quand on se rappelle que la culture américaine a toujours placé un pied sur tout ce qu'elle approche, dans le réel ou le virtuel, par l'intermédiaire de marques comme Coca-Cola, par celle des films d'Hollywood, par sa prédominance de présences sur Internet, par son contrôle de ses clés d'accès, il y avait de la gageure dans l'air.
"Je t’aime, moi non plus"... Voilà, sans doute, ce qui résumerait ces trois siècles de relations entre les États-Unis et l’Europe. "Une histoire passionnée mais jamais neutre", comme le disait sa publicité de l'exposition.
Sa vidéo descriptive montre les étapes et le but de son éminence grise, Elie Barnavi. Cette personnalité charismatique juive explique, aussi, le lien sacré historique des Américains avec Israël et la volonté de créer cette exposition. Quelques voix perdues par Obama pourraient aussi provenir du fait qu'Obama contredit un peu trop Netanyahu lors de sa visite aux Etats-Unis.
Cette exposition avec ses fresques graphiques, productions audiovisuelles, témoignages, dispositifs interactifs, objets et œuvres d’art jalonnent en trois parties le parcours du visiteur, n'y changera rien à la politique même avec l'aide du découpage du temps et de l'histoire.
Mais revoyons cela en images:
...
Première étape (de 1620 à 1783), l’Amérique européenne avec les premiers Européens qui arrivent avec la Mayflower et s’installent dans ce "nouveau monde". Aventure impériale qui tourne plutôt bien au départ en continuant le commerce avec la mère patrie européenne. Son indépendance se construit, alors, contre les puissances européennes, mais en s’inspirant des mouvements philosophiques européens. Une guerre de sept ans dès 1756 qui se termine par le Traité de Paris. A Boston, en 1773, la révolte du Tea Party contre la domination anglaise éclate. "No taxation without representation". Ce sera la bataille de Bunkers'Hill en 1775 suivie, le 4 juillet 1776, par la signature d'indépendance des 13 colonies. Indépendance, qu'il faudra consolider en 1783, à la bataille de Saratoga.
Deuxième étape (de 1783 à 1917), l’Amérique américaine. Le peuple français offre la Statue de la Liberté en 1886. Le Far West est l'eldorado qu'il faut gagner sur les Indiens. Effroyable guerre de Sécession qui ouvrira une autre ère de prospérité. L’Amérique se détache petit à petit de l’Europe à travers sa propre culture, sa science, sa technologie, son idéologie libertaire fixée dans ses amendements. Isolationnisme décrété en 1823 par le Président James Monroe. Diplomatie et révolutions sud-américaines qui liquide l'empire espagnol mais abstentionnisme volontaire dans les affaires européennes. En 1831, Alexis de Tocqueville dans son livre "De la démocratie en Amérique", fait comprendre que l'avenir de l'Europe, ce serait aux États-Unis. L'immigration des Européens commence. Anton Dvorac décrit cet épisode en musique en reflétant l'enthousiasme et la tourmente par sa 9ème symphonie.
Troisième étape (de 1917 à 1989), l’Europe américaine avec ses propres ambiguïtés et incertitudes. Par deux fois, les Américains volèrent au secours d’une Europe déchirée, meurtrie après une longue période d'absentéisme dans chaque cas. Les Américains s'incrustent économiquement et politiquement après la 2ème guerre mondiale. Fascinée par les GI’s et Hollywood, l’Europe s’américanise tout en contestant la suprématie de cet «l’Oncle Sam». Le jeudi noir du 24 octobre 1929 commence la Grande Dépression qui se propage en Europe. Nouvelle séparation d'optique. Aux États-Unis se sera le New Deal prêché par F.D.Roosevelt. En Europe, ce sera la faillite de la démocratie et une alternative totalitaire, rouge, noire ou brune. D'un bloc, Américains et Européens font front à l'URSS dans une guerre froide. La chute du Mur de Berlin mettra fin à celle-ci et à l'URSS dans la foulée.
Quatrième étape (de 1989 à 2010), l'Europe et l'Amérique ont des destins parallèles, mais s'embourbent dans les mêmes crises de bulle en bulle avec une certaine peine pour définir leur relation. Le 11/9/2001, l'Amérique découvre ses faiblesses. Le Monde écrit alors, "Nous sommes tous des Américains" en solidarité avec les victimes. La guerre en Irak va ruiner cette union solidaire. Obama redonnera un nouvel espoir dont on connaît les suites.
Le but avoué de l'exposition, c'était de rompre le silence historique et montrer le socle commun de civilisation des deux côtés de l’Atlantique. Le silence est rompu, mais je ne suis pas sûr qu'elle aura changé les mentalités pour autant. Limiter les idées et l'idéologie américaine à l'histoire, tout comme mettre tous les Américains dans le même panier, serait rater une partie de réalités du terrain.
San Francisco, que j'ai visité, est ce qu'on peut appeler la ville la plus européenne, tandis que New-York, la plus représentative au niveau mondial.
On a souvent lu que la dernière crise était arrivée par les États-Unis et qu'elle devait repartir par la même voie. C'est peu dire que cette relation dominante-dominée n'est pas prête de crever tous les abcès.
Le livre et le film "Stratégie du Choc" (1,2,3,4,5) de Naomi Klein ont dénoncé les tendances idéologiques américaines. Mickael Moore a été un des détracteurs de Bush. Obama aura les siens.
Avant le 11 septembre 2001, il y eu un autre 11 septembre, celui de 1973 avec le coup d'État au Chili. Les crises, un remède contre la monotonie de la démocratie ?Dom DeLillo, souvent considéré souvent comme un écrivain prophétique américain, osait écrire "L'Amérique est un cauchemar". Les rêves d'immigrants se sont transformés en cauchemars de survie dans un monde fou et de plus en plus dangereux. Pour lui, c'est le début de la fin de l'empire américain dans une chute inéluctable, enfoncée par des peurs virtuelles et réelles, maintenue en vie par des religions qui masquent les intérêts et les affrontements. Alors, au milieu, Obama, même reconnu comme le meilleur orateur restera un "story teller". Le prix Nobel de la Paix qu'Obama aura alors été le couronnement d'un espoir plutôt que de réalisations effectives.
WikiLeaks vient de dévoiler une nouvelle salve de documents et câbles secrets sur la diplomatie américaine après celle autour de la guerre en Irak. "Un agent trouble" titrait un journal. Contre-pouvoir, divulgations anonymes de vérités qui dérangent, théorie du complot ou marionnettes de la CIA ou encore d'autres? Qui finance et d'où viennent ces sources? De toutes manières, cela n'arrangerait pas les relations entre Europe et USA.
Libertaire ou liberticide, un Américain?
Cela dépend de la conjoncture, du regard vers l'intérieur ou vers l'extérieur que les States y trouveront dans leur propre futur.
Les dérégulations et les privatisations sont restés les fers de lance de l'idéologie capitaliste prêchée par les États-Unis ultra-libertaire. Milton Friedman a été un bon représentant des Américains. Contesté, il a reçu le Nobel de l'Economie. Il a été suivi plus qu'il n'aurait pu penser l'être. Ses émules se sont succédé selon des contextes et des étiquettes différents, quitte à faire décoller celles-ci de leurs devantures.
Une histoire en commun faite d'incompréhensions mutuelles, de compromis ou de désaccords, partagée entre des polémiques constructives et destructives.
Ce n'est pas le seul Obama, après un mi-mandat qui changera, avec les meilleures volontés du monde, une idéologie capitaliste, conservatrice, vieille de trois siècles.
L'exposition conclut:
"On se trouve différent des deux côtés de l'Atlantique".
L'Europe, "sortie de religion", attachée au rôle de l'État et soucieux d'un ordre mondial fondé sur la loi internationale et la diplomatie multilatérale. Jugée sans Dieu, craintive, pacifiste, esclave de l'Etat-Providence.
Les États-Unis, pieux, individualistes, partisans de la libre entreprise, méfiant à l'égard de l'État et n'hésitant pas à projeter à l'extérieur une puissance unilatérale. Accusés de mélanger le sacré et le profane et de ne penser qu'à en découdre, qui passe des condamnés à mort sur la chaise électrique et laissent mourir les gens faute d'assurance maladie. La caricature se porte bien.".
Caricatures ou réalités?
Pour Obama, ce n'est plus le "Yes, we can", mais "Yes, we could and we would do it".
Quant aux Européens, y trouveront-ils les retours sur investissements?
C'est une autre histoire que l'on verra en temps opportuns.
L'enfoiré,
To be or not to be american, on Agoravox?
...
Citations:
"Chacun a son Amérique à soi, et puis des morceaux d'une Amérique imaginaire qu'on croit être là mais qu'on ne voit pas.", Andy Warhol
- "Il n'y a pas de chute de l'Amérique pour la simple raison que l'Amérique n'a jamais été innocente. Il est impossible de perdre ce qu'on n'a jamais possédé.", James Ellroy
- "Bien entendu, l'Amérique avait été découverte avant Colomb, mais le secret avait été bien gardé.", Oscar Wilde
..
12/04/2011: Dans Ocean's Songs, Olivier De Kersauson parle des Etats-Unis. "J'ai une tendresse pour toutes les Amériques et pour les États-Unis en particulier. Pourtant, l'Amérique est devenue en quelques années le pays 'arriéré' du Pacifique. Le grand pays que l'Asie va définitivement dépasser en deux ans, qui ne sera qu'un personnage secondaire du roman du 21ème siècle, et que chacun en France se plaît tellement de détester... L'arrivé sur San Francisco est un peu semblable à l'arrivée à La Trinity-sur-Mer, parce qu'il y a des endroits où brutalement, je me sens bien, même si j'y passe peu de temps. San Francisco est un moment de grâce dans ma vie. Par sa fraicheur, sa légèreté de l'air sans beaucoup d'humidité. Charme qui n'est pas abîmé. Le Goden Gate qui dépasse de la brume, sent toujours la dinguerie de l'époque, les excès et la fantaisie de la fin des années soixante. Quand la brume tombe, il y a une dilatation romantique incomparable. La vie n'a pas étouffé la mémoire du lieu. Les docks sont les traces visibles de cette histoire américaine. Ses collines, ses maisons victoriennes... Ce pays n'attend pas dans son coin qu'on lui offre le monde: il va le chercher et le pétrit. Sausalito, en face, embourgeoisée reste avec une atmosphère de légende. Les hippies de l'époque, c'était des épicuriens, un peu mélancoliques. Epoque de l'anti-sociale de la consommation qui existe encore. Epoque avec une confiance folle en elle-même et ses enfants. Ouverte avec du travail pour tous, sans l'humiliation du manœuvre. Je ne pense pas qu'un seul pays ait donné autant de lui-même au monde durant ces 60 dernières années. S'ils ont colonisé, comploté, renversé, ils ont aussi énormément apporté en intelligence et perspicacité. On regarde les Américains avec un mépris et une condescendance assez écœurante".
Bien défini, San Francisco, que je connais.
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Commentaires
Guy
Comme d'habitude texte à plusieurs niveaux de lecture, qu'il me laisser murir dans mon esprit avant de commenter réellement .
Article pragmatique et réaliste, inutile pour moi de parler de mon idée de l'Europe, tu sais à peu près tout ce que j'en pense.
I'll be back ;-)
Écrit par : Sun Tzu | 29/11/2010
Répondre à ce commentaire"Bien entendu, l'Amérique avait été découverte avant Colomb, mais le secret avait été bien gardé.", Oscar Wilde
Écrit par : Victor | 29/11/2010
Répondre à ce commentaireUn lecteur au pseudo liervol m'a donné une version de L’Amérique de Joe Dassin:
Mes amis, je dois m’en aller
Je n’ai plus qu’à jeter les dès
Car elle m’attend depuis que je suis né
L’Amérique
J’abandonne sur mon chemin
Tant de choses que je craignais bien
Cela commence par beaucoup de chagrin
L’Amérique
L’Amérique, l’Amérique, je veux la sauver et j’y arriverai
L’Amérique, l’Amérique, non ce n’était pas un rêve, mais ce qu’ils en ont fait
Tous les traders et les délocalisations , toutes les sirènes disparues des haut fourneaux
M’ont chanté cent fois la chanson de la fin de l’Eldorado
De l’Amérique
Mes amis, je ne vous dis pas adieu
Je m’en vais vous pleurer un peu
Pardonnez-moi si je n’ai dans mes yeux
Que l’Amérique
Je reviendrai je ne sais pas quand
Couvert de gloire et plus riche que d’argent
Ou inconnu, mais j’aurais tenté avant
que disparaisse l’Amérique
L’Amérique, l’Amérique, Obama n’a rien fait
L’Amérique, l’Amérique, je ne veux plus la voir assassinée
Tous les financiers, toutes les guerres, tous ces Monsanto
M’ont chanté cent fois la chanson de la fin de l’Eldorado
De l’Amérique
L’Amérique, l’Amérique, si c’est un cauchemar, je la changerai
L’Amérique, l’Amérique, même si c’est perdu, je veux tenter
Écrit par : L'enfoiré | 01/12/2010
Répondre à ce commentaireGuy
Si j'en avais le temps et l'envie j'écrirai un article sur ce que nous "apportent" concrètement les USA depuis 20 ans, c'est pas l'Amérique !
Je comprends ta position mais il faut réellement couper les cheveux en 4 pour dire quelque chose de censé sur un si jeune pays là où nous avons une histoire de plusieurs milliers d'années .
Les USA se voulaient "bons" pour le monde entier alors que les USA ont bien du mal à être bons pour eux-même et ont souvent été une calamité pour le reste de la planète.
Le forcing pro-US de nos politiques n'a jamais réussi à cacher cette réalité .
Le rêve Américain est un cauchemar pour le reste du monde.
Si nous regardons ce que nous pouvons leur attribuer ces dernières années c'est pas franchement la joie .
Ceci-dit mes défauts de jeunesse me permettent de dire que je vomis autant les USA que L'Europe made in USA.
Dans "New World Order" il y a ordre, j'ai du mal à comprendre que bien des gens arrivent à y lire "New World Democracy", on nous ment pourtant pas .
Il ne manquait plus d'ajouter à ORDER " arbeit nacht frei, mais les conseillers en communication ont décidé qu'il ne valait mieux pas en parler tout de suite.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Idiocracy
Le "pragmatisme" voudrait que nous nous dissocions de plus en plus des USA là où au contraire nous ne faisons que les singer.
Le "non pragmatisme" a commandé à nos zélus d'abandonner toute idée Européenne pour faire de l'Europe une association d'états au service des USA, c'est le contraire de ce qui nous a été vendu !
L'Europe fait du social pour les USA depuis pas mal d'années, c'est un comble quand on sait que notre côté socialiste a toujours été raillé outre-atlantique ...
Les USA ont voulu être le chef de l'Occident, à grand pouvoir grandes responsabilités, à eux d'endosser la responsabilité des bilans actuels : économiques, sociaux, démocratique, militaires, géopolitiques .
PS: Ce n'est pas que depuis la crise que je ne suis pas très amoureux des USA, tu me connais depuis assez longtemps pour le savoir .
Sur le sujet USA je sais que je passe moins pour un con aujourd'hui qu'il y a quelques années, même sur le miracle du 11 septembre ils passent pour des abrutis là où leur propagande avait si bien pris au départ ...
Un documentaire à voir absolument :
http://www.france5.fr/c-dans-l-air/index-fr.php?page=resume&id_article=6392
Écrit par : Sun Tzu | 01/12/2010
Répondre à ce commentaireSalut Sun Tzu,
Beaucoup à dire sur l'Amérique. C'est donc mon second billet sur le sujet. J'y suis allé. J'ai travaillé avec eux pendant plus de 30 ans.
Je ne connais que ses bords à l'Ouest et à l'Est. Le centre n'a rien à voir avec ce qu'on voit souvent au cinéma.
Donc, je peux en parler avec une certaine vision que je veux garder objective et pas partisane.
L'exposition dont je parlais, a été le catalyseur à cet article. Il ne m'a pas apporté un grain de plus. Propagandiste, probablement pour redorer ce qui avait été écorné.
Comme tu dis, l'Amérique n'a apporté que des images parfois édulcorées style Dallas ou Fortune, Dynasty et Santa Barbara.
Ce qui crée encore beaucoup d'immigration aux States.
Pays ou tout est possible, les plus grandes réussites et les plus grands ratages.
Tout est une question d'images qu'on donne de soi. Quand on gratte, on remarque que c'est une machine à broyer ceux qui n'ont pas la chance d'avoir des idées neuves. Le côté social n'est pas, là bas, la tarte à la crème. Je peux t'en donner beaucoup d'exemples.
Le film de Naomi Klein est déjà très représentatif.
Mickael Moore s'intéresse actuellement à ce que sont les fondements du capitalisme.
L'Europe fera partie d'un autre billet bien long.
Je regarde le docu.
Écrit par : L'enfoiré | 01/12/2010
Guy
Je ne vomis pas tant les USA, ils font ce qu'ils veulent chez-eux .
Les gros souci c'est qu'ils sont devenus à tel point dépendants des autres qu'ils sont obligés d'inventer des guerres et des terroristes pour sauver leur niveau de vie.
Je ne me lasserai pas de dire que :
-Seuls des idiots en phase terminale peuvent croire que trois bâtiments puissent s'effondrer à la verticale la plus parfaite en étant touchés par des avions sur les étages supérieurs .
(Même des centaines de tonnes d'explosifs placés au hasard dans les étages inférieurs n'auraient pas atteint un si vertical résultat .)
Les éléments sont accablants sur de très nombreux points, à froid cela nous donne à réfléchir quand on voit les conséquences directes du 9/11...
Il faut dire que la crise mondiale qui arrive à grands pas risque de créer quelques émeutes ça et là, on justifie de se préparer contre des "terroristes" pour se préparer contre les peuples, tout en sachant que les terroristes réels sont au sommet des états occidentaux .
http://www.leap2020.eu/GEAB-N-49-est-disponible-Alerte-Crise-systemique-globale-Premier-Trimestre-2011-Franchissement-du-seuil-critique-de-la_a5443.html
Ce n'est pas le bilan du monde que nous allons subir mais le bilan d'un empire qui a imposé sa politique à toutes les démocraties Occidentales qui ont suivi "bon gré mal gré".
Il faut dire que nous n'avions pas vraiment de choix face à un pays qui est prêt à toutes les saloperies pour imposer SA politique.
Reste à voir comment se fera la sortie de crise, vu la perte de puissance des USA et leur capacité à se créer des ennemis volontairement ou collatéralement ...
Avoir beaucoup de pouvoir c'est bien mais savoir le gérer avec parcimonie sans prendre les autres pour des abrutis c'est mieux.
Écrit par : Sun Tzu | 01/12/2010
Répondre à ce commentaireSun Tzu,
Je le répète, l'exposition passait sous silence pas mal d'événements des États-Unis. Par là, elle m'a déçu. Le 11/9/2001 n'a même pas été rappelé à sa juste importance. A peine quelques lignes rappelant ce qu'avait écrit Le Monde.
A vouloir être le gendarme du monde, il ne faut pas s'étonner des réactions. Ce 9/11 va encore laisser des doutes jusqu'au moment, où il y aura prescription.
Les empires ont toujours cherché à avoir une hégémonie sur les autres.
Sans vouloir faire diversion, je viens de voir les 2 épisodes sur ARTE du Premier Empereur de Chine. Ahurissant.
J'ai vu la vidéo proposée. Elle est plus en rapport avec l'article programmé dans 2 semaines.
Écrit par : L'enfoiré | 01/12/2010
Guy
"A vouloir être le gendarme du monde, il ne faut pas s'étonner des réactions."
Tout est dans la méthode, si le gendarme est encore plus délinquant que les délinquants il perd toute crédibilité et c'est le cas .
Pour le 9/11c'est la meilleure preuve que les USA ne sont pas "la plus grande démocratie du monde" comme ils le revendiquent, c'est la plus grande idiocracy du monde, nuance .
Un tel pays capable d'avaler de telles conneries ne mérite pas grand respect, quelle jolie image que celle des USA après ça, plus encore cumulé après la crise qui arrive à grands pas...
http://www.moneyweek.fr/20101243037/conseils/actions/insiders-krach-apple-google/
http://www.moneyweek.fr/20101142965/actualites/actu-economie/assange-wikileaks-banques/
Le gendarme du monde est le plus gros délinquant du monde sur bien des plans, la montée du nazisme avait commencé de la même façon et les orientations prises y font de plus en plus penser :
Rêve d'empire, désignation d'une religion ennemie, surveillance des citoyens, milice police ultra-sécuritarisme, haine des courants politiques opposés, attentats, propagande, mise sous tutelle des médias, complicités avec industriels et hommes de droite, violation de la constitution, etc...
Il suffit de lire la biographie d'Hitler pour retrouver les mêmes enchaînements.
Les ingrédients ont été réunis comme Hitler l'avait fait, on verra avec le recul si je suis le seul à faire une pareille analogie ...
Écrit par : Sun Tzu | 01/12/2010
Répondre à ce commentaireSun Tzu,
D'accord, si certains peuvent donner quelques analogies avec les nazis, je n'irai pas jusqu'à faire l'amalgame.
Avions-nous besoin des Nazis? Je crois que non.
Avons-nous besoin des USA? C'est (mal)heureusement le cas.
"Une histoire passionnée mais jamais neutre. Je t'aime, moi non plus"
C'est exactement cela qu'il fallait dire pour caractériser les relations.
Qui appellerait de l'aide pour rejeter les Américains hors de nos frontières?
Rappelons que l'Europe était divisée pour être l'allié ou non des USA lors de la dernière guerre en Irak.
Écrit par : L'enfoiré | 01/12/2010
Guy
Il n'est pas question de traiter les USA de régime nazi mais de constater quelques curieuses similitudes dans la même chronologie que nous avons déjà connu .
Avons nous besoin des USA, de moins en moins.
Avoir besoin de, ne signifie pas devoir écarter les cuisses plus que de raison, ni copier un modèle socio-économique, ni créer la législation sur mesure pour favoriser ce concurrent .
Il y a encore quelques années l'argument "les USA nous sont indispensables" passait encore, désormais cette imposture passe de moins en moins tant chez les économistes, que chez les politiques, que chez les citoyens .
Il n'a jamais été question de jeter les citoyens US (et non les Américains) en dehors de nos frontières, la question est que nos politiques cessent de nous rendre toujours plus dépendants et plus esclaves des USA .
Cela commence à se voir énormément, nous sommes arrivés à un point de rupture très dangereux, les politiques et les "pragmatiques" ne le ressentent peut-être pas mais c'est un fait vérifié .
Un jour il faudra que nos politiques choisissent s'ils veulent que nous soyons Européanistes ou s'ils veulent que nous soyons les citoyens US d'Europe .
Nous avons déjà deux parlements, plus le parlement US qui nous commande comme un état US supplémentaire, c'est deux parlements de trop .
Les évidences ne peuvent pas se nier, 99% des lois Européennes sont des lois imposées par les USA, seuls ceux qui ne les ignorent peuvent le nier.
La divisions EU sur le sujet Irak était uniquement symbolique, depuis les faits démontrent le contraire.
Je ne déteste pas les citoyens US je dirai même que je les aime, ceci n'implique pas que je doive suivre les USA en tous points ...
Écrit par : Sun Tzu | 02/12/2010
Répondre à ce commentaireSun Tzu,
Encore une fois d'accord. Je n'aurais pu dire mieux.
Comme je disais plus haut, 30 ans de fréquentations avec eux, m'ont permis d'en comprendre les contours.
Je n'ai pas été dupe et je l'ai fait très bien comprendre. N'aie crainte.
Tu touches déjà à mon billet qui retournera de l'autre côté de l'Atlantique.
Mais avant cela il y aura un autre qui donnera une peu de tendresse dans ce monde de brutes.
Je t'y attendrai, comme d'habitude.
:-)
Écrit par : L'enfoiré | 02/12/2010
Répondre à ce commentaireLes Militaires américains se préparent à l’effondrement économique .
Les idolatres du rêve Américain risquent de devenir incontrôlables quand ce rêve deviendra un cauchemard.
Imaginez-donc l'arnaque monumentale du rêve Américain révélé à la masse .
310 232 863 Américains furieux et armés "il va y'avoir du sport" !
http://www.theblaze.com/stories/unified-quest-2011-pentagon-war-games-u-s-economic-meltdown/
http://www.thenewamerican.com/index.php/usnews/politics/5418-us-military-prepares-for-economic-collapse
A mettre en relief avec les derniers entrainements des armées d'Europe sur le territoire Belge, eux-aussi se préparant à entrer en guerre contre les citoyens .
"Officiellement" intervenir lors de manifestations ou d'émeutes.
Il est utile de rappeler aux internautes que l'armée Européenne n'existe pas.
Un entrainement commun de nos armées sur un sujet aussi spécifique laisse présager l'arrivée d'événements socio-économiques majeurs .
La pression monte, comme le calme avant la tempête les cioyens semblent sages mais ma présence à des réunions d'information socio-économiques m'ont rendu témoin que personne n'est dupe .
Je n'ai jamais vu autant de spectateur prendre la parole en public pour dire au maître de conférence qu'il se fout du monde et démontrer chiffres à l'appui que ses "chiffres" sont totalement faux .
Le tout en étant soutenu par la grande majorité de l'auditoire .
Tout est encore calme pour l'instant seulement, la grande majorité des gens qui s'informent ont compris ce qui se prépare et n'ont plus aucune confiance en l'information propagandiste .
Écrit par : Sun Tzu | 11/12/2010
Répondre à ce commentaireSun Tzu,
Tout à fait. Il ne faut pas être alarmiste, mais conscient que l'huile quand elle devient brûlante, elle sort de la marmite.
Il faut lire le bouquin de Bush "Moments décisifs" pour comprendre l'américanisme. Bush allait parfaitement dans la ligne de l'Amérique. Obama fait l'exception. C'est pour cela que je ne crois pas qu'il pourra résister à un républicain charismatique en 2012.
Ton commentaire vient bien à propos avec le billet de demain.
"Quand la vérité n'ose pas aller toute nue, la robe qui l'habille le mieux, c'est l'humour", disait Doris Lussier.
Tu verras, il n'en sera pas exempt.
:-)
Écrit par : L'enfoiré | 11/12/2010
Répondre à ce commentaireÊtre conscient et accepter les choses c'est un bon début ;-)
Ce qui me gave le plus en ce moment c'est la chasse aux bouc émissaires, on est décidément très cons .
Les "vieux", les immigrés etc ...
Nos "zélus" ont fait des choix d'orientation pour que nous puissions tous nous gaver, favorisant on ne peut plus le pouvoir des banques et de la finance plus que de raison .
Oui nous en avons tous profité mais la répartition des pouoirs et richesses a été une aberration dès le début, les terroristes sont à chercher dans notre "crasse politik".
Ce que je dit, je l'ai toujours dit même quand la mode était au grand "pragmatisme" .
Je suis conscient plus qu'hier de ce qu'implique de gouverner, compromis sans compromission c'est bien ça qui manque à beaucoup d'hommes de pouvoir dont Bush .
D'ailleurs j'ai du mal à comprendre qu'on puise lire un livre du nègre de ce type mais c'est un autre débat ....
Écrit par : Sun Tzu | 13/12/2010
Répondre à ce commentaireSun Tzu,
Si après 30 ans de contacts avec les Américains, je n'étais pas conscient des problèmes et des différences de conceptions, cela aurait été vraiment être aveugle. :-)
Penser que l'on est tous égaux dans un humanisme de bon aloi est un leurre.
L'Etat Providence est un danger car il se fragilise dans un monde où il faut vaincre l'autre pour avoir un espoir de pouvoir subsister. La compétition est voulue à tous les niveaux: au bureau, au sport, en famille.
Les zélus ne seront que l'image de leurs zélecteurs.
Un secret: nous aimons la "crasse politik", nous sommes la "crasse politik". C'est dans l'instinct de conservation qu'il faut en chercher l'origine.
Je lisais ce matin un interview de notre De Gucht qui n'a pas sa langue en poches: "la démocratie, ce n'est pas du consensus". Et il a tout à fait raison.
http://levif.rnews.be/fr/news/actualite/international/karel-de-gucht-et-le-lobby-juif/article-1194810607071.htm
Ma force, c'est de lire ce que disent mes ennemis de conviction.
Quand ils écrivent, ils sont forcés de mettre leur âme à nu.
Je ne lis jamais au mot à mot. C'est plutôt de la lecture en diagonale en prenant des notes au passage.
Tu verras que tous les dictateurs pour faire passer leur message, prennent toujours le temps d'intercaler que tu vas applaudir. Cela en est amusant à cela donne le sourire aux lèvres de quelqu'un qui comme moi, aime les humoristes.
Chose que je joue à certains moments. Tu peux le constater.
A d'autres moments, je suis très dur, comme tu peux aussi le constater à la suite de ce billet: http://www.rtbf.be/info/societe/chronique-de-paul-hermant/frankileaks-283730
:-))
Cet article était le premier volet pour expliquer ce que peut être le pragmatisme à l'américaine. Celui de hier, c'est le contre poids.
Écrit par : L'enfoiré | 13/12/2010
Répondre à ce commentaireCe que vous ne saviez pas à propos des mégapoles
En 2008, pour la première fois de l’histoire, plus de gens vivaient dans des villes qu’à la campagne. Le caractère des villes et de leurs plus grandes versions, les mégapoles a beaucoup changé, et nous ne devons plus les envisager avec notre regard d’occidental. Alors qu'auparavant, les villes étaient bâties autour d’un édifice religieux ou politique, aujourd’hui, c’est plutôt l’infrastructure qui fait la ville. C'est en Asie que l’urbanisation est désormais la plus importante.
1/Le terme de « mégapole » dérive de mégalopole, un terme péjoratif inventé en 1918 par l’historien Oswald Spengler, pour décrire les villes qui étaient devenues trop grosses, et qui étaient condamnées à décliner. Puis le géographe français Jean Gottmann a réutilisé ce terme pour décrire le cordon métropolitain sur la côte Est des Etats Unis dans les années 1950. Aujourd’hui, on parle de mégapoles pour décrire des agglomérations de plus de 10 millions d’habitants.
2/ Tokyo est la ville la plus peuplée du monde. La ville proprement dite ne compte que 12 millions d’habitants, mais si l’on y ajoute les agglomérations de Kawasaki et Yokohama, on obtient 36 millions d’habitants.
3/ En 2008, on ne comptait que 3 mégapoles : New York, Mexico City, et Tokyo. Aujourd’hui, il y en a une vingtaine de plus. Chongqing dans l’ouest de la Chine compte déjà 30 millions d’habitants.
4/ Selon McKinsey, il n’y a qu’une mégapole en Europe (Londres), alors qu’il y en a 3 en Afrique (Kinshasa, Lagos et le Caire), 5 en Amérique (São Paulo, Mexico City, New York, Los Angeles et Buenos Aires) et 11 en Asie, dont Tokyo, Bombay, Shanghai, Pékin, New Delhi, Calcutta et Dhaka.
5/ En Asie, seulement 40% des gens vivent en ville. De ce point de vue, l’Asie est en retard.
6/ 45 millions de personnes quittent les campagnes asiatiques pour s’installer en ville chaque année. Les mouvements de populations dans le monde sont plus dirigés vers des grandes villes, que vers des mégapoles.
7/ En 1980, Shanghai ne comptait que 121 immeubles de plus de 8 étages ; en 2005 elle en avait plus de 10.000. Désormais, elle recense 91 gratte-ciels de plus de 200 mètres de haut, plus qu’à New York, qui n’en compte « que » 82.
8/ Les villes ont besoin d’être planifiées, et d’obéir à une vision. En 1970, 1/3 des Séoulites (Corée du Sud) vivaient dans des squats. Mais grâce à une planification bien pensée, secondée par des destructions au bulldozer, la ville de Séoul a été transformée, et aujourd’hui, c’est une mégapole prospère et agréable de 24,5 millions d’habitants qui se targue d’avoir le 3ème plus grand système de métro du monde, en nombre de passagers.
9/ Plus d’un cinquième de la population mondiale vit dans seulement 600 villes. Ces villes fournissent pourtant 50% de la production mondiale.
10/ En 2050, les ¾ de la population mondiale vivront en ville. Cela signifie qu’il y aura plus de villes et de mégapoles.
Faut-il s’inquiéter de la progression rapide et inexorable de l’urbanisation ? Le Financial Times cite le point de vue d’Edward Glaeser, un professeur d’économie de Harvard, qui rappelle que Tokyo, Shanghai et Séoul sont des mégapoles agréables à vivre. L’humanité doit apprendre à gérer la vie urbaine, et ne plus la subir.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=economy&item=12-choses-remarquables-que-vous-ne-saviez-pas-a-propos-des-megapoles&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_term=ville%2c%20m%E9gapole%2c%20urbanisation%2c%20Asie%2c%20Tokyo%2c%20New%20York%2c%20S%E9oul%2c%20Shanghai&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 17/11/2011
Répondre à ce commentaireL'Amérique en 5 minutes?
http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=la-traversee-de-lamerique-en-5-minutes&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_term=Etats%20Unis%2c%20route%2c%20timelapse%2c%20travers%E9e%2c%20route%2c%20&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 17/11/2011
Répondre à ce commentaireLe Super Tuesday et les Républicains
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_super-tuesday-katya-long-est-l-invitee-de-matin-premiere?id=7691163&eid=5017893
-BH: Vous êtes chercheuse et chargée de cours à l’ULB, spécialiste de la politique américaine. Et donc, à l’heure où on parle, on commence un petit peu à voir les résultats de cette primaire. Romney mène dans le nombre d’Etats et le nombre de délégués aussi qu’il a réussi à rallier. Mais on se dit que Rick Santorum a quand même remporté trois Etats, il fait des scores, notamment dans l’Ohio qui en est un Etat clé, vous allez nous expliquer pourquoi. C’est finalement des résultats qui sont beaucoup plus serrés qu’on ne le croyait.
-KL : Oui, disons que je pense que Romney aurait espéré avoir une victoire par K.O. hier, ce qui n’a pas été le cas. Et donc, effectivement, la campagne va continuer parce que, non seulement Santorum a gagné un certain nombre de victoires qui vont lui permettre de se maintenir, mais aussi Newt Gingrich a gagné dans son Etat de Géorgie.
-BH : Où il y a beaucoup de délégués.
-KL : Un Etat où il y a beaucoup de délégués, et donc ça aussi, ça lui permet de se maintenir. Ron Paul a dit qu’il ne se retirait pas parce qu’il a eu quand même des résultats assez honorables dans un certain nombre d’élections. Donc là, voilà, on a toujours 4 candidats alors que Romney, je pense, aurait souhaité qu’il n’en ait plus qu’un seul ou, à la limite, deux avec Santorum.
-BH : Alors, Mitt Romney, qu’on présente comme le candidat de l’appareil, vous allez nous dire si c’est juste de le présenter comme ça, a perdu dans le Tennessee, l’Oklahoma, le Dakota du Nord, la Géorgie. Il a gagné en Virginie, au Massachusetts, en Idaho, notamment. Et alors, l’Ohio, on dit toujours que c’est l’Etat-clé, expliquez-nous pourquoi. Il a fait 38 % et Rick Santorum, le conservateur, 37 ; donc ça s’est vraiment joué à très peu de choses.
-KL : Oui, c’est dans un mouchoir de poche. L’Ohio était important à cause du nombre de délégués, premièrement. Et puis, deuxièmement, c’était important pour Romney parce qu’il a un problème au Midwest. Il a un problème vraiment avec le centre du pays : il n’a pas encore gagné un seul Etat vraiment dans le centre. Il a gagné le Michigan qui, techniquement, est dans le Midwest, mais il est un peu l’enfant du pays. Mais donc, il n’a pas encore gagné un seul Etat dans le centre et il n’a pas non plus gagné un seul Etat du sud profond, à part la Floride mais la Floride, c’est particulier avec l’immigration latino-cubaine, etc. Mais donc, le sud profond, c’est plutôt Newt Gingrich, avec la Géorgie et la Caroline du Sud. Romney a gagné la Virginie mais à cause de circonstances techniques, et donc il a un problème avec le Midwest et le sud profond qui sont traditionnellement des terres qui sont plutôt favorables aux républicains dans une élection générale.
-BH : C’est-à-dire que Mitt Romney est plutôt un candidat au profil quasi démocrate : c’est sur la côte est, les populations les plus intellectuelles et celles qui ont le plus d’argent. Il n’arrive pas à convaincre l’Amérique plus populaire.
-KL : Voilà, exactement. Ce problème géographique traduit un problème « de classes », on pourrait dire, puisqu’il n’arrive pas à convaincre l’électorat col bleu, l’électorat ouvrier, conservateur et qui est un électorat qui est aussi en crise, à cause de la situation économique. C’est un peu le paradoxe de cette primaire républicaine où, depuis un mois, on ne parle que de questions de société –donc avortement, mariage homosexuel voire même contraception, ce qui est incroyable-, alors que le problème principal que connaissent les Américains, c’est le problème économique.
-BH : Alors, on le disait, la « surprise », c’est Rick Santorum qui fait des très beaux scores, qui gagne trois Etats et qui fait des très beaux scores dans l’Ohio. On le présente souvent comme un ultraconservateur. Vu d’Europe, c’est sans doute vrai par rapport à ce qui se passe chez nous. Est-ce qu’aux Etats-Unis, on peut dire que, pour le public américain, c’est un ultraconservateur ? On le définit comme ça ?
-KL : Oui, tout à fait. Il a des positions sur l’avortement qui vont au-delà, disons qu’il y a un consensus relativement peu favorable à l’avortement aux Etats-Unis de manière générale, mais Santorum a dit des choses qui ont choqué sur le fait qu’une femme qui tombe enceinte du fait d’un viol devrait garder cet enfant parce que, après tout, c’est le fruit positif d’un drame. Ou bien il s’est aussi attaqué à Kennedy en disant que, lorsqu’il relit le fameux discours de Kennedy en 1960, où il parlait de la séparation de l’Eglise et de l’Etat, ça lui donnait envie de vomir.
-BH : Il n’y croit pas à une séparation de l’Eglise et de l’Etat, c’est ce qu’il a dit.
-KL : Voilà. Et donc, quand on lit les médias et même les réactions de l’électeur aux Etats-Unis, oui, il apparait comme étant quelqu’un de très radical. Et je crois que c’est ça la difficulté des républicains dans ce cycle électoral, c’est qu’ils apparaissent de plus en plus comme étant radicaux. Il y a un tiers de l’électorat aujourd’hui qui a une vision plus négative du parti républicain qu’en décembre, c’est-à-dire que plus cette campagne continue, plus l’électeur qui aura à se prononcer en novembre commence à être un peu écœuré de voir ce qui se passe.
-BH : On a beaucoup parlé de l’influence, et d’ailleurs Willy Vandervorst le rappelait brièvement dans son éditorial, du Tea Party. Donc, le Tea Party, c’est cette mouvance vraiment très radicale, avec quelques personnalités très fortes. Est-ce que cela a compté dans ce qui se passe maintenant ? Est-ce que cela va compter jusqu’à l’élection présidentielle ?
-KL : Disons que ça compte, en tout cas ça compte sur ce qui se passe maintenant, puisque tous les candidats sont obligés un peu d’aller chercher cette frange de l’électorat qui, je dois bien le préciser, est très minoritaire aux Etats-Unis quand même, mais se déplace et est très mobilisée lors des primaires républicaines. Et d’ailleurs, hier, il n’y avait pas que des primaires pour les élections présidentielles, il y avait aussi les primaires pour les élections législatives et un certain nombre de candidats du Tea Party ont gagné l’investiture, dont notamment Joe the Plumber. Je ne sais pas si vous vous souvenez de 2008 ?
-BH : Non.
-KL : C’est un plombier qui avait interpelé Obama et qui était devenu la star de la convention républicaine.
-BH : Ah oui, le jeune plombier, exact.
-KL : Voilà, il a gagné l’investiture pour la Chambre des Représentants pour le parti républicain. Et donc, ils sont obligés vraiment d’aller à droite toute, parce qu’ils sont tenus par le Tea Party qui se mobilise. Le problème, c’est que le Tea Party, autant il y a avait une certaine sympathie pour ce mouvement tout au début, un certain populisme ; aujourd’hui, quand on regarde les sondages, les Américains ont une vision très négative du Tea Party.
-BH : Est-ce qu’on peut alors parler d’une radicalisation du parti républicain ? Et alors beaucoup d’observateurs disent que le parti républicain est aujourd’hui en crise, qu’il n’a pas de vrai leader capable de gagner face à Obama. C’est-ce qui se passe, selon vous ?
-KL : Oui, tout à fait. Capable de gagner, cela ne dépend pas que du candidat, ça dépend aussi des circonstances mais, effectivement si la situation économique continue à s’améliorer, ça va être très difficile. Oui, il n’y a pas de leader. Pourquoi il n’y a pas de leader ? Je pense que, un, il y a une crise idéologique ; deux, les personnalités qui auraient pu être des leaders, qui émergeaient comme étant des leaders, comme Jeb Bush par exemple ou comme Chris Christie, le gouverneur du New Jersey, ont décidé de ne pas se lancer cette fois-ci.
-BH : Parce qu’ils n’y croyaient pas ?
-KL : Parce qu’ils n’y croyaient pas. Jeb Bush a un problème de nom de famille. Chris Christine n’y croyait pas, je pense, et donc a préféré miser sur 2016 sans doute. Et donc, ils n’arrivent pas à avoir un leader qui émerge face à Obama. Ce qui est souvent le cas dans un parti qui est dans l’opposition pour le premier mandat.
-BH : Est-ce que les candidats aujourd’hui qui sont en course pour la primaire républicaine –Mitt Romney, Rick Santorum, Newt Gingrich, Ron Paul-, ce sont des candidats de seconde zone ?
-KL : Oui, oui.
-BH : Ce ne sont pas les vrais leaders du parti républicain ? Ce ne sont pas ceux qui comptent le plus qui se sont présentés ?
-KL : Non, ce ne sont pas ceux qui comptent le plus. Aujourd’hui, forcément, par la force des choses, ce sont ceux qui comptent le plus, mais ce ne sont pas les grandes têtes du parti républicain.
-BH : Alors, pour peut-être donner un peu l’atmosphère qui règne aux Etats-Unis autour de cette primaire républicaine, l’ancien porte-parole de George Bush, je lisais cela sur « Le Monde », disait : « ce qui va nous définir, c’est avec qui on va choisir de perdre ». C’est-à-dire comme si une bonne partie des républicains disaient « cette élection, elle est déjà perdue ; la question, c’est de savoir si on va perdre avec un conservateur ou si on va perdre avec un modéré ».
-KL : Disons qu’il y a un certain nombre de voix qui commencent à émerger en disant que c’est perdu. Oui, si on regarde au jour d’aujourd’hui, si l’élection avait lieu aujourd’hui, c’est difficile. Mais voilà, on est à 8 mois quand même de l’élection. Il peut se passer beaucoup de choses. La crise économique européenne peut entrainer l’économie américaine, et donc créer un problème pour Obama en termes de création d’emplois etc.
-BH : Il y a également la question iranienne qui va peser.
-KL : Il y a aussi la question iranienne. Voilà, ce sont un peu les deux choses qui, à mon avis, empêchent Obama de dormir la nuit : c’est la crise européenne et l’Iran.
-BH : Alors, ce qui est frappant aussi, c’est l’agressivité de cette campagne. Ça, ça nous frappe toujours vu d’Europe parce qu’on n’a pas les mêmes pratiques, mais les spots publicitaires très durs, et alors une campagne très personnelle où les candidats entre eux s’invectivent durement. C’est classique ou est-ce que c’est particulièrement le cas cette fois-ci, Katya Long ?
-KL : La politique américaine a toujours été quand même assez « vitriolique », on manie quand même l’invective de façon relativement facile ; mais je crois que cette fois-ci, en tout cas au niveau d’une primaire, c’est quand même particulièrement violent. L’élection générale, elle a tendance à devenir relativement violente verbalement, surtout vers la fin. En 2008, c’était encore une exception parce que McCain avait choisi de garder une certaine noblesse, mais on se souvient en 2004 contre Kerry, c’était terrible ; en 2000, c’était difficile aussi. Donc l’élection générale a tendance à devenir violente. Mais normalement, les primaires, quand même, on essaye de garder une certaine retenue puisqu’on se dit que l’autre peut être le candidat potentiel.
-BH : Ca veut dire que cette primaire, on vient de le dire, on l’a analysée, elle n’est pas encore jouée, elle va se jouer très tard dans l’année, peut-être pas avant juin. On ne saura pas vraiment qui va émerger, qui sera le candidat qui peut battre ou en tout cas essayer, qui va se présenter face à Obama. On ne le saura pas avant juin.
-KL : Moi, je pense qu’on le sait aujourd’hui : ça va être Romney.
-BH : C’est clair pour vous : il n’y aura pas de retournement ?
-KL : Non, sauf surprise de dernière minute. Donc, ça va être Romney parce qu’il a l’argent, il a le soutien de l’establishment. Il est en avance en termes de délégués. Mais ça va être un candidat qui va arriver à la ligne d’arrivée en clopinant, ça va être difficile pour lui, il ne va pas avoir une dynamique en arrivant à la convention, et ça c’est ce qui est difficile. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’arrivera pas à allier le parti autour de lui. Ça, je pense que les personnes qui votent pour Santorum se rallieront à Romney, parce que la volonté de gagner contre Obama est très forte. Par contre, ce que ça va faire, c’est que ça va dégouter ou détourner, en fait, du candidat républicain les électeurs indépendants, et ceux-là sont vitaux pour pouvoir gagner en novembre.
-BH : Donc, vous ne croyez pas, malgré ces scores, malgré le fait qu’aujourd’hui il ait encore gagné trois Etats, que Rick Santorum peut être leur candidat surprise ?
-KL : Non, je pense que ça va être difficile.
Écrit par : L'enfoiré | 07/03/2012
Répondre à ce commentaireL'Europe est une incroyable source de diversité, grâce à la richesse de ses multiples cultures et de ses traditions. Mais les pays européens sont tous d'accord sur un point : l'Amérique est très différente d'eux. Les nombreux américains qui ont voyagé en Europe ont pu en témoigner lorsqu'ils se sont retrouvés perplexes face à certaines coutumes ou normes sociétales, et n'ont pas hésité à partager leur expérience sur la toile. Mais souvenez-vous qu'il y a aussi beaucoup de choses considérées normales en Amérique, qui sont énigmatiques, bizarres ou même incompréhensibles aux yeux du reste du monde, et c'est aussi ce qui rend le voyage amusant et excitant ! Découvrir le quotidien, les normes et modes de vie des autres cultures, c'est se permettre d'ouvrir votre esprit et d'élargir votre perception parfois étroite de votre propre vie.
Les américains sont pris de court quand on leur fait la bise au lieu de leur serrer la main ou de leur faire une accolade.
Aux États-Unis, les œufs subissent un processus de stérilisation contre les salmonelles au cours duquel ils sont lavés et aspergés d'un désinfectant qui peut enlever leur cuticule. Ils sont ensuite conservés au réfrigérateur pour limiter le contact des bactéries. En Europe, les fermes vaccinent directement les poulets contre les salmonelles au lieu de laver les œufs, ce qui signifie que la cuticule est intacte.
Au Danemark, les parents laissent souvent leurs bébés dehors dans leurs poussettes lorsqu'ils vont dans les restaurants et les magasins. C'est dans leur culture, et il n'y a aucune crainte que quelqu'un vole leurs bébés.
Si un bâtiment date des années 1800 aux États-Unis, il est considéré comme très important. Mais en Europe, l'architecture est souvent bien plus ancienne...
Il est commun pour les femmes d'être topless à la plage ou à la piscine, tandis que la nudité publique est interdite dans de nombreuses régions d'Amérique, étant perçue comme malsaine.
À l'époque où la plomberie était moins sophistiquée dans plusieurs pays européens, il était plus facile de garder dans le même espace les objets qui nécessitaient une alimentation en eau et une évacuation, ce qui n'était certainement pas courant aux États-Unis.
Que ce soit dans les maisons ou les établissements, les Américains sont souvent surpris par l'absence de systèmes de climatisation et de chauffage en Europe, où il est plus probable que les gens aient des unités séparées pour chaque saison.
Vous pouvez obtenir de l'eau tempérée ou de l'eau réfrigérée en Europe, mais vous ne verrez pas souvent les glaçons auxquels les Américains sont habitués.
Ils sont aussi toujours surpris de voir une fenêtre sans moustiquaire, laissant entrer tous les insectes !
Dans beaucoup de centres commerciaux européens, il faut payer pour pouvoir aller aux toilettes, ce qui ne plait pas beaucoup aux américains.
De manière générale, les Européens f-ment beaucoup plus que les Américains, dans des espaces extérieurs comme intérieurs. Il y a des mégots partout sur le sol dans certains pays, comme par exemple en France.
Aux États-Unis, les toilettes sont toutes à peu près les mêmes : on s'assoit dessus et on tend la main derrière soi pour tirer la chasse. En Europe, certaines sont équipées d'une ficelle à tirer située au-dessus du réservoir, tandis que d'autres ont un bouton sur le sol sur lequel il faut appuyer avec le pied, et c'est sans parler des toilettes à la turque où vous devez vous accroupir sur un trou...
Les supermarchés sont à proximité et accessibles à pied, alors que les américains prennent la voiture pour tout et n'importe quoi en raison des distances, et par habitude.
Alors qu'il est possible de boire à partir de 18 ans pour les européens, parfois même 16 ans pour certains, les américains eux doivent attendre leur 21 ans.
En Europe, il est souvent autorisé de consommer de l'alcool dans les rues et vous pouvez également acheter de la bière dans des endroits comme les cinémas et les McDonald's ! Ce qui n'est pas imaginable pour les américains.
Dans certaines villes européennes, par exemple Prague, la bière est plus abordable que l'eau.
Les américains sont aussi surpris que les européens dînent si tard, parfois même après 21h.
Ils sont aussi étonnés par la durée du repas, eux qui sont habitués à manger rapidement et à payer l'addition aussi vite que possible. Les Européens apprécient de faire durer le repas, le dîner devenant un événement en soi.
Il ne s'agit pas de gagner le plus d'argent possible en Europe, car de nombreux magasins sont fermés le dimanche et le lundi afin que chacun puisse profiter d'un peu de repos.
Dans certains pays européens, comme l'Italie ou la Roumanie par exemple, le code de la route peut être très différent des règles standardisées aux États-Unis. Qu'il s'agisse de l'espace laissé entre les voitures, de la quantité de klaxons ou du fait de traiter les feux rouges comme de simples suggestions, cela peut être assez surprenant pour un Américain au volant.
La plupart des européens ont tendance à être bilingue et il est courant d'entendre parler plusieurs langues dans la rue, tandis que les américains sont réputés pour ne connaitre que l'anglais.
Lors de leur passage en caisse, les Américains sont habitués à voir apparaître un chiffre plus élevé sur leur ticket de caisse en raison des taxes supplémentaires, tandis qu'en Europe, les prix sont fixés en tenant compte des taxes.
Ils ont dû mal à comprendre pourquoi de nombreux restaurants, magasins et cafés ferment quelques heures en milieu de journée et rouvrent généralement en début de soirée.
Ils sont tout autant déstabilisés lorsqu'ils s'aperçoivent qu'ils ne peuvent pas faire leur shopping à n'importe quelle heure de la journée ou de la soirée...
En revanche, les transports en commun sont l'une de leurs meilleures découvertes. Ils sont majoritairement surpris de leur facilité à pouvoir se déplacer en train dans la ville.
L'Amérique est devenu un pays sans espèce très rapidement, mais ce n'est pas le cas des Européens, encore très habitués à l'utiliser. Certains établissements refusent même les paiements par carte, mieux vaut garder un petit billet sur soi.
Des pays comme l'Italie et le Portugal peuvent être étouffants pour les américains lors de la saison du foot. Les gens regardent les matchs partout dans la rue, vous demandant quelle équipe vous supportez d'un ton menaçant !
La plupart des américains quittent leur maison en jogging ou dans une tenue confortable dû à leur culture sportive. Mais si vous regardez d'un peu plus près en Europe, les choix vestimentaires sont beaucoup plus élégants.
Les américains sont souvent envieux des congés européens plus longs que les leurs ! Ils sont aussi mécontents lorsque la plupart des établissements ferment au mois d'août en raison des départs en vacances...
https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/ces-choses-%C3%A9tranges-que-les-am%C3%A9ricains-remarquent-en-europe/ss-AA1leyuK?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=2b8cdd1730d64b1ebba28b018c091c2f&ei=7#image=1
Écrit par : Allusion | 15/12/2023
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