Cyberdépendants, réveillez-vous (25/01/2013)
Troisième volet d'articles qui tournent autour du Web: l'addiction à Internet. On en parle sous plusieurs formes, sous plusieurs angles, mais tous avec un certain dépit, une certaine pitié pour celui qui est tombé dans la potion magique de la virtualité qui frise l'esclavagisme.
e personne en personne, Google additionne nos facultés cognitives rendant l'intelligence humaine esclave de l'intelligence artificielle. Ok.
Des entreprises humaines sont cannibalisées par le web. Ok.
Le Journal de France2 du 19 janvier en parlait avec un titre "Accros de la console". "De la console", ce vocable me rappelle les tableaux de commandes des gros ordinateurs avant qu'on parle de "console de jeux".
Il y a vingt ans sortaient les jeux de rôle du style "World of Warcraft". Les MMORPGs ne touchent pourtant que douze millions de personnes de par le monde.
Au sujet des consoles de jeu, il faut signaler qu'Atari, la légende du jeu vidéo, est actuellement sur le point de s'éteindre. A l'agonie sur le marché des consoles. De plus en plus, ce dernier se recentre sur le mobile. Tout change, tout évolue. Le 30 septembre, la trésorerie d'Atari France, s'élevait à 6,3 millions d'euros, tansis que les dettes s'élevaient à 17,4 millions. La success-story avait commencé avec Pong en 1972. Elle se faisait en partenariat avec Commodore. Est-ce dire que c'est une mode? Qu'à un Pong doit correspondre, un jour, le Ping?
Cela voudrait, peut-être, aussi dire que l'homme s'est fait entubé en prenant son pied avec ses petits doigts qui gigotaient sur les commandes à distance...
Pas question de cracher dans la "bonne soupe". Internet, c'est cool... Peut-être un peu trop, comme on va le voir.
Non, c'est vrai, on peut même tirer une foule d'avantages d'Internet. On pourrait dénommer cela de "valeur ajoutée" sans la taxe, tant que ce n'est pas la valeur qui est vendue à trop bon marché et qui remplace le tout.
La qualité, elle, ne se marie pas aussi facilement, avec l'amateurisme et la gratuité. De quoi se plaindrait-on puisque c'est gratuit?
Le Web, un outil du moment avec la raison en plus, sine qua non.
Avec le bouchon poussé trop loin, cela devient de l'addiction comme conclusion logique.
Être addict aux jeux vidéos, aux jeux du hasard, aux réseaux sociaux, au cybersexe... ce serait oublié que d'autres voies plus culturelles, plus naturelles existent.
Au sujet du sexe, il y en a déjà qui se posent la question de savoir si "à 23 ans, la pornographie ne l'avait pas complètement bousillé".
Être gourmand ou drogué, ce n'est pas la même chose.
On peut aimer le chocolat, le déguster à petites doses répétées ou en séquences rapprochées dans le temps, sans avoir une crise de foie, à condition que cela ne devienne pas un réflexe conditionné qui frise "l'aphrodisiaque volontaire".
Les effets secondaires comme des conflits de générations ou des disputes dans les couples sont du parcours.
En effet, les addicts du clavier sur l'écran des nuits blanches là où on fait son cinéma, n'est plus toujours destiné à leur vedette de la maison.
Si les vidéos de sexe ont hanté les fantasmes de beaucoup de mâles, dès le départ de l'utilisation d'Internet, il y a bien trois décennies, elles sont, désormais, talonées par l'utilisation des réseaux sociaux parce que ceux-ci touchent plus de monde.
Hommes et femmes, petits et grands, jeunes et vieux, sans distinction se retrouvent rivés devant un écran parfois plus longtemps qu'il ne faudrait.
Les réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter sont devenus des réseaux de l’impulsivité et ont supplanté les forums et les blogs en degré de lecture. Moins à réfléchir, peut-être.
Le moins d'effort est la base dans le naturel du réel et surtout dans l'irréel de la virtualité.
Le tout, c'est de garder le contrôle sur son temps et son espace. Avoir un agenda qui ne soit pas, à tout bout de champ, rempli des mêmes préoccupations qui tournent en boucle.
Le 26 novembre 2012, un documentaire "Play again" disait: "Dans 10 ans, la plupart des Occidentaux passeront plus de temps dans le monde virtuel que dans la nature. Les nouvelles technologies ont largement amélioré nos conditions de vie. L'information est à présent directement disponible d'un simple clic. Nous avons des amis dans toutes les parties du monde.
Mais qu'est-ce que nous ratons quand nous sommes « vissés » à nos écrans ? Et comment cela affecte-t-il le bien-être de nos enfants, notre société et l'avenir de la planète ?
Ce documentaire suit 6 ados qui, comme tout jeune Américain moyen, passent entre 5 et 15h par jour devant des écrans. Ils sont emmenés dans un « camp de désintoxication » en pleine nature, sans électricité, sans GSM, sans réalité virtuelle..."
Les buts avoués par les jeunes est simple mais faussé dans la réalité. Ils citent d'y trouver des gens sympas dans un petit monde dans lequel ils maîtrisent tout ce qui s'y passe avec leur propre stratégie, d'y être à l'aise en discutant avec qui ils veulent jouer, de ne pas s'ennuyer et de vouloir ressembler à ces super-soldats des vidéos, ne se retrouvent que dans un faux univers comme "Second life".
"Tuer n'est pas jouer" rappelait un James Bond.
Et le net n'est pas toujours ce que l'on croit: un havre de paix. Les coups fourrés ne sont pas rares.
Le monde des adultes redoutent l'insécurité des rues, construite dans le monde extérieur qu'ils voient de plus en plus dangereux. Alors, ils envoient leurs enfants dans leur chambre avec le PC comme compagnon.
Si vivre 90% de son temps à l'intérieur rassure, ce n'est pas gagné pour autant. Le stress du jeu finira par détruire les rêves dans une perte de confiance en soi s'ils n'y prennent garde.
Internet est devenu un tremplin vers l'extérieur, mais ne ce n'est pas nécessairement vers des sommets.
Ce que pourraient apporter Internet et les blogs de positif, c'est de se retrouver comme citoyen du monde, à la pêche aux idées, pour les comprendre, les analyser et en tirer une philosophie personnelle.
Internet est devenu une arme pour dissidents, mais il forme aussi des individus surveillés, solitaires, idiots et délinquants malgré ce que dit Michel Serres. Non, Twitter, Facebook, les forums et les blogs, ne feront pas advenir plus de démocratie dans le monde. Celui-ci reste assez clos.
Les "luddites" refusent de se soumettre au joug de la révolution industrielle, mais se retrouvent sur les réseaux sociaux comme un panoptique numérique qui une fois, infiltré, relaient tout autant la peur dans le public.
On y retrouve, ainsi, tout et n'importe quoi.
Internet peut faire de nous des abrutis sans prévenir.
Le Web 2.0 fait perdre une part de vérité, de paternité et de valeurs comme le dit Andrew Keen.
S'exprimer reste un plus s'il cherche encore la compréhension de ce qu'est l'écriture et connaît la bonne manière de se faire entendre. Sans cela, cela devient une idéologie technocratique.
Mark Granovetter dit que les réseaux sociaux force les liens faibles et que quelqu'un avec peu d'amis proches, mais avec un grand cercle de relations occasionnelles, aurait plus de chance de réussir. Internet rétrécit le monde, il peut apporter une entraide communautaire dans une consolation sociale tout en risquant, néanmoins, une insécurité cognitive.
Est-ce que l'on communique mieux avec tous ces outils de la communication? Vaste question avec de multiples réponses.
Sherry Turkle dans son livre "Alone together" le conteste. L'extraction du monde, c'est le privé qui se perd et la propagande gratuite qui s'installe.
Un risque ou une déviance de la cybernétique et des accros qu'on peut trouver dans la virtualité ou ailleurs.
Que dire ensuite?
Que les entreprises ne sont pas moins addictes à Internet?
Elles le sont par essence, par obligation. Si elles n'y passent pas, elles en mourraient. Il suffit d'avoir une coupure des télécommunications pour envoyer une société au chômage technique pour une durée indéterminée.
On peut même y rechercher le degré de "stupidité fonctionnelle" d'une entreprise.
Comme il est dit sous le lien qui précède: "Cette stupidité se manifeste d’abord par l’incapacité à prendre du recul, et la tendance à se baser sur de mauvaises hypothèses et de mauvaises procédures de travail, entre autres."
Que la police utilise les réseaux sociaux? Qui en douterait encore?
Que Twitter vient d'être saisi par la justice française concernant les tweets antisémites. (*) Pourquoi en serait-il autrement?
High-Tech parle de 2014 comme l'année du meurtre via Internet?
Il y a eu ce suicide récent et encore inexpliqué de Aaron Swartz, mais, sans arriver à l'extrémité des "tueurs en série" et du cybercrime, cela prouve que ce n'est pas qu'une vue de l'esprit.
Je ne suis ni un fana du jeu, ni un utilisateur actif des réseaux sociaux, mais je prend beaucoup de temps à composer des articles pour les mettre bout à bout.
Billets, souvent écrits par bribes, sur le terrain des investigations et pas devant l'écran noir ou la page blanche. Plus tard, Google restera une aide efficace pour puiser les idées toujours émises quelque part ailleurs et pour les assembler.
Plutôt amuseur qu'abuseur, avec le respect de ne pas tomber dans la propagande ni devenir le bonimenteur mais plutôt avoir une tendance marquée ou une envie irrésistible à remonter les courants par trop populistes, racoleurs de lecteurs. Que la fréquentation des forums de discussions endurcit, nul ne le contesterait. Avec un pseudo comme le mien, on reste toujours en ligne de mire et une obligation de le respecter.
Écrire par et pour le plaisir et puis, oublier en pensant déjà au suivant avec quelques flashs d'idées d'ici et de là. Un billet par semaine et puis basta. Pas question d'aller plus loin, d'alimenter d'autres par la pub comme je le remarque sur d'autres antennes. Pas payer à la pièce. La période d'activité du "mercenaire économique" est passée. Dans la phase post-opératoire, il faut ménager sa monture et son moteur.
Ce qui veut dire pas de lavage de cerveau et pas besoin de se faire mousser, quand on voit le prix de la mousse.
Les idéaux ont trop d'effets secondaires sans garder le rire en bandoulière pour faire tourner de concert les consciences si elles ne le désirent pas.
Ce sera implique la séparation des idées des autres, avant les siennes propres de manière distincte. La publication, c'est attendre la contestation si nécessaire et trouver un compromis, s'il en existe.
La dichotomie du monde, comme aimait G.W.Bush entre deux empires, celui du bien ou du mal ne recherchait pas les nuances ni à prendre les chemins de traverse. Dans ce cas, on écrase l'autre sans aucune autre forme de procès.
Dernièrement, je disais qu'il vallait parfois mieux fermer les commentaires qui suivent un billet. Les réponses qui ont suivies, idem. Pourquoi? Parce que la polémique virtuelle ne vaut rien. Pas la moindre tune si elle ne s'accompagne pas d'humour.
Il y a longtemps, je me souviens d'un jeune rédacteur qui dès le premier article se sentait tomber dans la cour des miracles où tous les coups étaient permis et que j'ai soutenu.
Pour ne pas avoir de déceptions avec ses billets que l'on a paufiné jusqu'à la virgule, il faudra considérer son blog comme un journal personnel et pas nécessairement comme un outil de relations inter-culturelles en choisissant, sans risques, un cercle d'amis de conceptions similaires. Google+ a tenté de parer à toutes les éventualités, bide compris.
Avec le temps, les lecteurs se passent le mot et se diront qu'il y a, peut-être, quelque chose à conserver et à utiliser pour eux-mêmes. De là, à croire que des commentaires intéressants vont tomber dans l'escuelle, cela m'amuserait...
Tant que de nouveaux viendront, il y aura une chance de trouver des "perles blanches ou noires" qui espèrent être originales, que l'on garde l'ivresse et la motivation.
Et, parfois, ce sera être étonné des réactions et des polémiques que cela engendrera. Les sensibilités sont tellement multiples qu'il faut les prendre avec du doigté.
Celle de cette photo du soldat à tête de mort.
Celle de la caricature de Kroll qui présente le Gille de Binche de manière originale>>>
Comme Kroll le disait, on frise l'intégrisme des gens, qui offusqués ne comprennent pas l'invention et l'originalité.
Serait-ce dénoncer et dénoncer encore, sans chercher de solutions drastiques? Peut-être, en restera-t-il quelque chose de positif, comme c'est revenu à la mode. Alors que la montre en or, elle, sera passée sous le nez.
Billet que Laurence Bibot remettait au goût du jour, le lendemain de manière subtile en reprenant comme référence le retour de Florence Cassez. Non, Laurence, dans ce cas, ce n'est pas le mandarin mais l'hindi, en question.
Si elle a vécu sept ans avec la peur au ventre tous les jours, ce furent aussi sept ans à tergiverser, à supputer, à combler des trous, chez nous de ce côté de l'Atlantique.
Sept ans enfin que je suis entré sur des forums différents à analyser ce qui s'y disait parfois avec un humour sarcastique.
L'actualité nous démontre que l'affaire Mittal était assez pourrie dès le départ. Une demi-surprise, disait Philippe Delaunois.
Ce serait oublier ce qu'est "la symphonie indienne" et, impuissant, la voir s'exportée quand, pour un riche Indien, ambitieux, qui a compris que le beurre se fabrique à l'étranger.
"Nul n'est prophète en son pays", disait quelqu'un. Expérience du terrain, faite, il est prêt à refaire ses valises en s'écartant de ses réseaux spécifiques, bien loin des réseaux occidentaux dans lesquels on s'étripe.
Il a été derrière un écran, peut-être, mais ce fut, à étudier, ensemble et solidaire, des stratégies d'envahissements dans le monde après avoir soigneusement enregistré les données, tout ce qu'il avait apprendre là où il a installé son dévolu temporairement.
Une sorte d'espionnage industriel à grande échelle et en plus en étant demandé pour le faire.
Si vous n'êtes pas convaincu, allez lire ce qu'on en dit de la cyberdépendance.
Quelle serait ma conclusion si ce n'est que la tête et les jambes restent mon leitmotiv?
Pourquoi ne pas parodier la conclusion de la fable la "Cigale et de la fourmi" de La Fontaine?
L'enfoiré,
- « A quoi sert Internet. A part à aller sur Internet... », Jacob Berger
- « Sur Internet, on peut écouter la radio tout en payant le téléphone. », Anne Roumanoff
- « L’anonymat que permet la communication sur Internet ne serait-il pas un aphrodisiaque ? », Walter Goodman
- « Si, en effet, Internet a beaucoup à offrir à qui sait ce qu’il cherche, le même Internet est tout aussi capable de compléter l’abrutissement de ceux et celles qui y naviguent sans boussole. », Laurent Laplante
- « C'est un effet pervers, la démocratie au niveau d'Etats-nations en compétition les uns avec les autres sur le marché mondial », Philippe Van Parijs
(*) 25 janvier 2013: La guerre de la réputation.
Un débat à l'ENA sur la réputation et la crédibilité qui étaient étroitement liés a eu lieu avec Najat Valand-Belkasem. Des mots guerriers y ont été prononcés.
Dans l'entreprise, le Web est devenu le théâtre d'une guerre économique.
Etre convainquant pour avoir une chance de pouvoir contrattaquer sur les réseaux sociaux.
Les médias traditionnels, vu les réductions de personnels, travaillent dans l'urgence avec des informations qu'ils n'ont pas toujour sle temps de vérifier.
Les médias sociaux, par contre, amplifient les phénomènes sous forme de buzz ou, en manque, créent eux mêmes, les informations sous forme de rumeurs ou de sous-entendus.
Bataille perdue parce que Internet n'en a cure des frontières.
La calomnie qui s'y déroule a beaucoup de visages qui dépendent de la culture d'où elle est issue.
La complexité est de la comprendre et espérer l'anticiper.
En Belgique, 53,6% de la population considère comme crédibles les informations des entreprises avec une pointe pour les PME
Les experts, les universitaires et les cientifiques atteignent 91,9%.
Le problème, c'est qu'il y a des pseudos-experts qui s'infiltrent sur la Toile. Le sport de la détection commence.
17/4/2023: La cybersécurité s'impose à la suite d'une fuite d'information par un jeune de 21 ans
Commentaires
Miroir
Redoutable exposé.
Complet, fouillé, argumenté.
Terrible constat qui effraie et qui nous pousse à nous demander si nous ne sommes pas pris au piège de cette toile, ce rets si redoutable dont on ne peut se défaire.
Vous n’épargnez rien et même vous poussez le fer jusqu’à critiquer « Le bonimenteur ! »
J’ose espérer que ce n’est pas un clin d’œil à mes modestes agitations sur le web.
Pour le reste je ne peux que souscrire à votre inquiétude.
Merci
Écrit par : C’est Nabum | 25/01/2013
Merci pour l'avoir bien pris. :-)
Vous n'étiez visé qu'à moitié.
J'ai été voir ce qu'est un "bonimenteur" sur Wiki: "Dérivé de l'argot bonir, « raconter (de bonnes histoires) » pour créer une illusion. Un bonimenteur est une personne qui utilise la parole en affirmant des qualités qui séduisent, accentuant certaines pour tromper le public, généralement pour vendre des produits ou des services, des choses ou des idées. Il donne à des illusions un caractère authentique et contourne les possibilités de clarification en usant de supercherie."
Je pense que vous êtes un faux bonimenteur. Sinon, je ne serais pas venu sous vos billets.
Nous sommes comme nous sommes mais cela ne veut pas dire que les autres sont de la m... (je ne vise personne mais, suivez mon regard et aller du côté de chez Momo Swan). Et cela je ne peux le supporter.
Sur AV, là où vous écrivez (et je l'ai fait, peut-être, bien avant vous), c'est devenu un refouloir majeur.
Pris au piège de l'habitude. Probablement.
Si vous ne connaissez pas Agoravox, je vous propose de retourner aux sources
http://fr.wikipedia.org/wiki/AgoraVox
Puis, il y a un autre vieux billet qui m'avait inspiré
http://vanrinsg.hautetfort.com/archive/2008/06/13/bons-sens-ne-sauraient-mentir.html
Bien à vous
Écrit par : L'enfoiré | 25/01/2013
Miroir
Ce titre de Bonimenteur est dérisoire pour ne pas laisser croire que je peux dire des choses sérieuses.
mais tout est trompe l’œil et derrière la farce ou la blague, tout ou presque est vrai et rien n’est à vendre.
Quant à Agoravox, je n’ignore pas la brutalité de ce genre de site ayant été, un temps un des blogueurs les plus exposés du Post. C’était parfois une avanlanche d’insultes et de propos odieux.
Je viens d’essuyer une belle salve avec mon dernier biellet sur le Mémorial.
J’ai fait collecte des abominations écrites et billet est fait pour servir ces nobles âmes.
Alors, Bonimenteur, vous voyez, ce n’est qu’une façade présentable
Écrit par : c’est Nabum | 25/01/2013
A vendre, à prendre ou à descendre.
C'est exactement, ce qu'on proposait ce soir au journal en parlant de l'entreprise de sidérurgie Mittal.
Trouver un repreneur, nationaliser ou abandonner.
Ici, je prends. Sans hésitation.
Même si vous me faites rêver avec des histoires qui ne sont pas "totalement vraies".
Tout est dans la manière de le raconter et de l'assumer en le défendant.
J'ai très vite compris que vous n'étiez pas un rédacteur qui envoie des articles par procuration et que vous répondiez à vos commentateurs.
Vous verrez qu'en définitive, ce n'est pas aussi courant que l'on pourrait l'espérer.
Comme je l'écrivais, les réseaux sociaux indiens sont aux antipodes de l'instinct de compétition que l'on connait chez nous.
Un problème informatique se pose à un Indien. Il recevra la réponse à son problème à partir de son réseau dans l'heure.
Dommage que je ne peux ni lire, ni comprendre l'hindi pour le prouver.
Écrit par : L'enfoiré | 25/01/2013
"Heureusement qu'ils défendent la neutralité du net"
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/heureusement-qu-ils-defendent-la-129532
Écrit par : L'enfoiré | 27/01/2013
LE CÔTÉ OBSCUR DU WEB
Internet comporte, bien sûr, quantités de points positifs, d'espaces de créativité et d'idées saisissantes, mais également quelques zones d'ombre dans lesquelles se trament des choses pas très catholiques.
Le documentaire de Dorina Herbst, Aux prises avec la mafia sur Internet, nous révèle en effet comment de simples utilisateurs se sont retrouvés liés, bien malgré eux, à des réseaux de blanchiment d'argent, simplement après avoir postulé à des petites annonces.
Selon le chef d'Interpol, Khoo Boon Hui, les escroqueries sur Internet - jeux illégaux et fraudes à la carte de crédit compris - représenteraient une perte de 750 milliards d'euros. Rien qu'en Europe! Au cours du Thema de ce soir, Arte se penchera aussi sur un cas "historique": l'attaque informatique subie par l'Estonie en 2007 qui visa à déstabiliser les structures économiques du pays.
Un reportage qui incite, une fois de plus, à mieux maîtriser les technologies qu'on utilise. Et à s'en méfier un peu, aussi.
http://www.moustique.be/television/226729/thema-le-cote-obscur-du-web?utm_source=messagent&utm_medium=e-mail&utm_campaign=20120205_MOUSTIQUE_FR_MAG&utm_content=Thema%3A+Le+c%F4t%E9+obscur+du+web
Écrit par : L'enfoiré | 05/02/2013
Une nouvelle étude met en exergue les risques de la télévision sur les enfants.
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_expresso?id=7931189&eid=5017893
Écrit par : L'enfoiré | 20/02/2013
A voir, la vidéo qui démontre qu'Internet a d'autres possibilités bien plus positives du côté de l'éducation
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/joel-de-rosnay-la-societe-l-131189
Écrit par : L'enfoiré | 22/02/2013
Un ménage sur cinq n’a pas d’ordinateur
Vingt pour cent des ménages belges n’avaient pas d’ordinateur en 2012 et 21 % ne disposaient pas d’une connexion internet. C’est ce qui ressort des résultats de l’enquête ICT menée l’an dernier par la Direction générale Statistique et Information économique du SPF Économie. 5 % des familles ne possédant pas d’ordinateur ont l’intention d’en acquérir un dans les douze prochains mois.
En 2006, seuls 58 % des ménages (avec au moins une personne âgée entre 16 et 74 ans) possédaient un ordinateur.
78 % des ménages possèdent une connexion à internet, soit une hausse de 24 points de pour cent par rapport à 2006. « La façon dont les gens se connectent à la toile évolue », analyse le SPF Économie. Les GSM (33 % des foyers) ou les tablettes (14 %) deviennent des outils incontournables pour de plus en plus de Belges. En 2011, on relevait 22 % de connexions à partir de GSM et 4 % depuis une tablette.
La consommation liée à internet évolue elle aussi : les internautes font plus souvent leurs achats en ligne. Leur nombre aurait doublé en cinq ans. « En 2012, 45 % des Belges avaient commandé des biens ou services sur la toile dans les douze derniers mois » précise le SPF économie. La Belgique se situe ainsi dans la moyenne européenne (44 %).
L’enquête a été menée à partir d’un échantillon représentatif de plus de 6.000 Belges âgés entre 16 et 74 ans.
http://www.lesoir.be/223874/article/actualite/belgique/2013-04-11/un-menage-sur-cinq-n-pas-d-ordinateur
Écrit par : L'enfoiré | 11/04/2013
Il y a 20 ans naissait le premier site Web
Si la création de l’Internet remonte à 1989, le tout premier site Internet n’a été mis en ligne que quatre années plus tard, en 1993. A l’occasion des 20 ans du World Wide Web libre, le CERN nous propose de redécouvrir les origines du Web.
Créé en 1989 par un physicien du CERN, l’Internet était initialement un outil conçu pour permettre aux scientifiques du monde entier de partager des informations en toute simplicité. A l’époque, les quelques milliers d’internautes se contentaient de se partager des documents peu volumineux en utilisant ce nouveau canal de diffusion.
Très vite, un petit groupe se forme et décide qu’il est temps de passer à la vitesse supérieure. L’équipe “WWW” décide relier les différents documents qui existent en développant l’idée d’un réseau connecté, le Web.
Pour y parvenir, la petite équipe s’inspire du travail du Mundaneum, et fait appel à un jeune ingénieur belge, Robert Cailliau, qui devient très vite le leader du projet.
Le créateur du Web, Berners-Lee, n’ouvrira le premier site Internet que quatre années plus tard, en 1993.
Simpliste, le premier site Web permet de glaner quelques informations sur la création de serveurs et l’accès aux documents mis en ligne. Conçu tel un tutoriel pour les débutants, le site en question devient très vite un projet ambitieux au sein du CERN.
C’est le début d’une formidable épopée. Le 30 avril 1993, le Web devient totalement libre d’accès.
En l’espace d’une année seulement, le Web recense plus de 500 serveurs. Néanmoins, le trafic sur le Web ne représente qu’un pour-cent des activités en ligne. Il faudra quelques années de plus pour que le Web rattrape le transfert de données et l’envoi d’emails pour devenir la principale attraction de l’Internet.
Effacé du Web depuis des années, le site du CERN vient d’être remis en ligne à l’occasion des 20 ans du Web libre. Un hommage touchant à cette formidable épopée qui a radicalement bouleversé nos habitudes.
http://geeko.lesoir.be/2013/04/30/il-y-a-20-ans-naissait-le-premier-site-web/
Écrit par : L'enfoiré | 01/05/2013
'J'ai vécu pendant un an sans internet et j'ai des choses à vous dire'
Paul Miller, un journaliste de 26 ans qui collabore pour le site « The Verge » en avait assez de se sentir comme un hamster dans une roue avec sa boîte de réception d’emails, et le flot constant d’informations sur internet. Il en était arrivé à penser que l'Internet corrompait notre âme et il souhaitait renouer avec son «vrai moi».
Il a souhaité s’échapper, s’extraire totalement de l’internet, et reprendre contact avec une vie plus authentique. Le 30 avril 2012, il a donc cessé de se connecter sur Internet, et il a troqué son smartphone contre un téléphone portable classique. Un an plus tard, Miller dresse le bilan de son expérience d’une vie coupée de l’internet.
Au début, Miller ressenti une sorte d’euphorie. Il sentait que sa productivité s’améliorait à vue d’œil, il écrivait plus et mieux, il se rendait à des réunions, et il faisait du sport. Il a perdu sept kilos, et tout le monde le complimentait pour sa bonne mine. Il sentait qu’il pouvait mieux se concentrer, et lire davantage. Sans smartphone, il était obligé d’interagir directement avec les gens, et sans la distraction de l’ordinateur, il s’impliquait davantage dans ces relations.
Sur le plan pratique, Miller a constaté qu’il n’était pas très compliqué de se passer d’internet. Il était facile de passer à des vraies cartes plutôt que de consulter les plans sur internet ; les livres de papier lui semblèrent réellement agréables. Et au lieu de réserver ses vols en ligne, il appelait la compagnie aérienne.
Mais il s’est vite rendu compte que le courrier traditionnel était une vraie corvée sans internet. Au début, il avait apprécié les lettres qu'il avait reçues de ses lecteurs et de ses collègues. Mais il s’est vite aperçu qu’il était bien plus fastidieux de répondre par courrier à une dizaine de missives chaque semaine, que de gérer une centaine de mails quotidiens. Rapidement, se rendre à la poste pour adresser les réponses est devenu une corvée odieuse, et il n’y répondait plus.
Par la suite, ce comportement s’est étendu à toutes ses autres activités. La lecture d'un livre nécessitait de la motivation ; sortir de chez lui pour rencontrer ses amis réclamait aussi du courage, et ce courage, il ne l’avait plus. A la fin de l’année 2012, il avait adopté de nouvelles mauvaises habitudes « off line », sans l’aide de l’internet. L'ennui et le manque de stimulation qui l’avaient poussé à avoir des activités créatives au début de son abandon de la vie en ligne ne le motivaient plus du tout, et il s’abandonnait à la facilité des jeux vidéo et de la télévision.
Les choix moraux ne sont donc pas très différents sans internet, juge-t-il, mais sans internet, il est plus difficile d’entrer en contact avec les gens. Miller ne sortait plus de chez lui pendant des semaines et il se coupait de tout lien social. Personne ne pouvait le joindre. Sur internet, il était facile de faire savoir à ses proches que l’on allait bien, de collaborer avec ses collègues, de faire partie de la société. La vie n'était pas plus pure, sans Internet, mais plus terne et antisociale. « Tant d’encre est gaspillée pour dénigrer le concept artificiel de l’ « ami Facebook », mais je peux vous dire qu’un «ami Facebook» est mieux que rien », écrit-il.
Miller voulait rencontrer Paul Miller et renouer avec le vrai monde, mais la vérité, c’est que le vrai Paul Miller et le vrai monde sont inextricablement liés à internet. On ne peut blâmer internet pour ses problèmes. Miller avait lu toutes sortes d’articles dépeignant les méfaits de l’internet, l’abrutissement qu’il provoque, la solitude qu’il entraîne, et il les avait crus, explique-t-il. Mais internet n’est pas une activité individuelle, c’est quelque chose que nous faisons avec les autres. L’internet est là où sont les gens, conclut-il.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=jai-vecu-pendant-un-an-sans-internet-et-jai-des-choses-a-vous-dire&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 06/05/2013
Nous devenons de plus en plus idiots, et non pas de plus en plus intelligents, et voici pourquoi'
Depuis l'ère victorienne (19ème siècle), les Occidentaux ont perdu 14 points de QI, s’inquiète le Huffington Post qui rapporte les résultats d’une nouvelle étude. Jan te Nijenhuis et ses collègues de l’Université d’Amsterdam ont analysé les résultats de 14 tests de QI qui ont été menés entre 1884 et 2004.
Ils en déduisent que les progrès de l'éducation, de la santé et de l’alimentation depuis les années 1940 ont eu un effet positif sur le QI de l'Occidental moyen, ce que l’on appelle l’effet Flynn, mais que ces progrès sont insuffisants pour compenser la forte baisse de l'intelligence génétique.
Le site Zéro Hedge a répertorié les explications possibles de ce déclin de l’intelligence:
-La corrélation négative entre le QI et la fertilité. En effet, les femmes intelligentes ont moins d'enfants que les femmes moins intelligentes.
-Nous vivons dans des environnements urbanisés, dans des sociétés plus denses qui apportent plus de soutien, et l’existence est donc devenue plus facile. Dans notre société moderne, l’intelligence est beaucoup moins cruciale pour notre survie.
-Autrefois, les humains consommaient plus de gibier, plus riche en oméga-3 que les animaux domestiques. Mais désormais, nous ingérons moins d’oméga-3. Or, il semble qu’en plus de favoriser une bonne santé, les oméga-3 favorisent l'intelligence et aident à prévenir le déclin cognitif.
-Nous faisons moins d’exercice que nos ancêtres et nous prenons moins le temps de nous détendre et de nous amuser. Le sport stimule l’intelligence, tandis que le stress, qui n’est plus évacué par la méditation et la détente, favorise le maintien de hauts niveau de cortisol qui peuvent endommager le cerveau et entamer la capacité des gens à apprendre.
-Nous sommes plus en contact avec des produits chimiques toxiques tels que les ignifugeants, le plomb (présent dans certains rouges à lèvres), les pesticides et le fluor qui peuvent nuire à notre intelligence.
Source: http://www.express.be/joker/?action=view&cat=platdujour&item=nous-devenons-de-plus-en-plus-idiots-et-non-pas-de-plus-en-plus-intelligents-et-voici-pourquoi&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoire | 28/05/2013
Pour sourire un peu
wikifin, un site qui vous veut du bien
http://www.rtbf.be/video/detail_le-cafe-serre-de-thomas-gunzig-29-5-13?id=1827484
Écrit par : L'enfoire | 29/05/2013
Regarder la télévision: une activité en voie de disparition
Nous sommes arrivés au point où internet commence à entamer l'usage de la télévision. En effet, la télévision, qui impose au spectateur de regarder passivement une grille de programmes qui lui sont imposés, ne peut qu’avoir du mal à concurrencer un médium qui s’adapte à la demande de l’utilisateur, et qui peut être drôle, informatif, inspirant, éducatif, et bien plus, affirme Tech Crunch.
Nielsen a récemment rapporté que de plus en plus de familles américaines abandonnent le téléviseur. Le nombre de familles américaines « zéro-TV », c'est-à-dire le nombre de familles américaines qui n’ont pas de télévision à la maison, mais qui peuvent éventuellement regarder les programmes télévisés par d'autres moyens, comme le smartphone, la tablette ou le PC, c'est-à-dire des familles qui ne paient pas pour la télévision par câble, en somme, est passé de 3 millions en 2007 à plus de 5 millions en 2012. Près de la moitié de ces ménages «zéro-TV » ont moins de 35 ans, ce qui indique une tendance claire en ce qui concerne les habitudes d'audience.
La télévision ne devrait pas disparaître à proprement parler, estime Tech Crunch, mais comme les livres, les jeux traditionnels ou toute autre forme de divertissement, elle est appelée à changer, et c’est ce qui est en train de se passer.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=regarder-la-television-une-activit-en-voie-de-disparition&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoire | 06/06/2013
Le FBI et la NSA ont accès aux serveurs de Google, Facebook et d’autres sites
Après la révélation du programme de récolte des relevés téléphoniques par la NSA, c’est un nouveau scandale en matière de violation de la vie privée qui secoue les Etats-Unis. La NSA et le FBI ont ainsi accès aux serveurs de neuf géants américains de l’internet dont Microsoft, Yahoo!, Google et Facebook.
L’Agence nationale de sécurité américaine (NSA) et le FBI ont accès aux serveurs de neuf géants américains de l’internet, dont Microsoft, Yahoo !, Google et Facebook, pour y surveiller les activités d’étrangers, révèle le Washington Post. La NSA et le FBI ont ainsi accès aux mails, chats, vidéos, photos, données stockées, vidéoconférences, logins et toutes autres informations présentes sur les réseaux sociaux. Skype (dont les communications peuvent être espionnées en direct), AOL, YouTube, Apple et PalTalk participeraient également au système, et la plateforme d’hébergement de fichiers Dropbox devrait être ajoutée prochainement. La veille, le quotidien américain avait révélé le programme d’obtention des relevés téléphoniques de Verizon.
Le Washington Post a été contacté par un ancien employé du renseignement qui a fourni des documents, dont une présentation PowerPoint de formation décrivant le partenariat entre l’agence d’espionnage NSA et les sociétés internet. Le programme secret, au nom de code « PRISM », est en place depuis 2007 et permet à la NSA de se connecter aux serveurs des entreprises, via un portail, pour consulter des informations sur des utilisateurs dont il existerait des éléments permettant de penser « raisonnablement » qu’ils sont à l’étranger, le tout sans ordonnance de justice.
La loi américaine protège ses citoyens d’une surveillance faite sans ordonnance, mais les personnes hors du territoire ne bénéficient pas de cette protection et peuvent être espionnées en toute légalité. Selon le journal, « les analystes qui utilisent le système sur un portail internet à Fort Meade (une base militaire près de Washington, ndlr) doivent entrer des sélecteurs, ou mots-clé de recherche, de façon à ce que la probabilité que la cible soit étrangère dépasse 51 % ».
Selon The Guardian, la NSA peut consulter « les courriers électroniques, les chats vidéo et audio, les vidéos, les photos, les chats comme Skype, les transferts de fichiers, les détails des réseaux sociaux, et plus ». Il s’agit de « l’un des accès les plus riches pour la NSA », est-il écrit sur le document PowerPoint, d’après le Guardian.
Google a déclaré dans un communiqué aux deux quotidiens qu’il faisait « très attention à la sécurité des données de (ses) utilisateurs ». « Nous ne divulguons de données à l’Etat fédéral qu’en accord avec la loi, et nous examinons ces demandes avec attention », dit-il.
Cet espionnage a été permis par une loi votée pendant le mandat de George W. Bush, et renouvelée et promulguée par Barack Obama en décembre 2012, malgré l’inquiétude d’élus face à cette carte blanche donnée à la NSA.
Un scandale peu positif pour Barack Obama. Le Huffington Post parle déjà de George W. Obama. Quant au New York Times, qui a toujours soutenu Obama, se désolidarise du président américain.
http://www.lesoir.be/257637/article/actualite/monde/2013-06-07/fbi-et-nsa-ont-acces-aux-serveurs-google-facebook-et-d-autres-sites
et comment y échapper
http://jn.lesoir.be/#/article/50422
Écrit par : L'enfoire | 07/06/2013
Une université américaine a mis au point un site Internet qui propose de visualiser les métadonnées liées à votre compte Gmail, à l’image de ce que la NSA pourrait faire dans le cadre de son programme PRISM.
Commençons par une petite explication. Que se cache-t-il derrière le terme de “métadonnée” ? Il faut savoir que lorsque le gouvernement américain dit ne pas avoir accès au contenu de vos emails, c’est vrai. Par contre, ils ont accès à toutes les données qui gravitent autour de cet email : l’émetteur et le destinataire, l’objet du mail, l’heure et la date, les serveurs d’envois, etc. C’est cela, une métadonnée, une donnée sur la donnée. Même si vu comme ça, cela peut paraître acceptable, imaginez cela, élargi à l’entièreté de votre vie sur le Web, que ce soit sur tous les services que vous utilisez, mais également depuis le début que vous les utilisez. Le tout en gardant à l’esprit que 9 mastodontes du Web ont collaboré un moment où un autre avec la NSA, à savoir Microsoft (pour la totalité de ses services, Hotmail, Outlook, …), Google (également avec Gmail), Yahoo!, Facebook, PalTalk, YouTube, Skype, AOL et Apple.
Le MIT, célèbre université américaine, a lancé un site web vous permettant de voir à quoi la NSA a accès sur votre compte Gmail. Le site va scanner, après avoir demandé votre autorisation, votre boîte mail et récupérer l’ensemble de vos métadonnées pour en créer un graphique interactif. Vous pourrez ainsi vous rendre compte à quel point ce genre de données peuvent en dire long sur vos activités, sur vos relations, sur vos échanges. Après avoir fait cette expérience, on se rend vite compte du côté effrayant de la chose. Votre vie, sur Gmail du moins, se retrouve étalée là, devant vos yeux. Du premier email envoyé en 2007 au dernier envoyé ce matin. Il devient alors impossible de ne pas penser aux autres entreprises qui ont collaboré pour le programme PRISM. Vos conversations Skype, vos échanges d’emails avec iCloud ou Outlook, votre historique YouTube, votre activité Facebook. Même si encore une fois, la NSA n’a pas accès au contenu de tous ces échanges, cela n’en demeure pas moins alarmant.
On ne peut donc que vous encourager à surveiller votre vie sur Internet, mais aussi à utiliser des services qui ne collaborent pas avec la NSA (par exemple Twitter s’y est toujours refusé). Cependant, les choses restent à relativiser. Vos données sont perdues dans un énorme flux d’informations. Il serait un peu égocentrique de penser que le gouvernement américain s’intéresse particulièrement à vous. Après tout, ce sont des centaines de millions, voir un milliard de personnes qui sont concernées, de près ou de loin, par PRISM. Le programme a avant tout pour vocation de stopper d’éventuelles attaques terroristes ou actes criminels majeurs.
http://geeko.lesoir.be/2013/07/09/un-site-web-revele-vos-metadonnees-gmail/
Écrit par : L'enfoire | 09/07/2013
La fraude en ligne gagne toujours plus de terrain. Selon Febelfin, 838 cas de fraude impliquant des opérations de banque en ligne ont été recensés au 1er semestre, c'est presque autant que sur l'ensemble de l'année dernière. Par ailleurs la police de Louvain vient de mettre en garde, ce mercredi, contre des fraudeurs qui se font passer pour des travailleurs de Microsoft.
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_olivier-bogaert-est-l-invite-de-matin-premiere?id=8059506&eid=5017893
Écrit par : L'enfoiré | 01/08/2013
Sept troubles causés par l'usage abusif de technologie
Le blog espagnol Fayerwayer a répertorié plusieurs troubles engendrés par un usage excessif de technologie. Selon Larry D. Rosen, auteur du livre iDisorder, nous ne serons pas condamnés à être enfermé dans une institution psychiatrique si nous souffrons de l’un de ces troubles. Il suffit juste d’être conscient des risques et d’utiliser de manière équilibrée nos dispositifs.
Syndrome de l’appel imaginaire
L'utilisateur perçoit et entent un appel alors que son téléphone est soit éteint, soit parfaitement inactif. Selon une étude, on estime que près de 70% des utilisateurs de dispositifs mobiles ont déjà ressenti cette sensation. Ce syndrome se doit au fait que notre cerveau associe dorénavant la moindre impulsion avec l’usage de notre téléphone. Un autre syndrome est celui de la vibration fantôme. Comme son nom l’indique, il s’agit de la sensation que notre téléphone vibre dans notre poche alors que celui-ci est totalement immobile.
La dépression Facebook
Ce phénomène est apparu avec l’émergence des réseaux sociaux. L’utilisateur focalise son attention de manière excessive, par exemple, sur les « likes » reçus pour l’une de ses photos ou publication ou sur les rediffusions de ses tweets. Cette relation symbolique entre l’homme et les réseaux sociaux peut amener à des sentiments de jalousie, de frustration ou encore à des symptômes de dépression. En 2012, Facebook avait lui-même reconnu qu’une utilisation abusive de son réseau social pouvait nuire à la santé. Par ailleurs, l’année dernière, l'Association américaine de psychiatrie (APA) a inscrit la dépendance à Internet dans la liste des troubles mentaux de l’édition 2013 du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. La dépression Facebook est également connue sous la nomenclature « Fear of Missing out » (FOMO) c’est-à-dire la peur compulsive de rater une occasion d’interaction sociale inédite.
Nomophobie
Il s’agit de la peur excessive d’être séparé de son téléphone mobile ou que ce dernier soit à court de batterie. Ce syndrome provoque de l’anxiété, de l’agressivité, des problèmes de concentration et du stress chez l’utilisateur. La nomophobie comprend également la consultation excessive de notre téléphone mobile. Selon une étude, nous consultons notre téléphone en moyenne 150 fois par jour. De nos jours, 53% des utilisateurs de dispositifs mobiles souffrent de ce syndrome.
L’envoi de SMS pendant le sommeil
Une enquête réalisée auprès de 400 étudiants de la Villanova University a montré qu’un tiers d’entre eux avait déjà envoyé un message pendant leur sommeil. En 2011, le Dr David Cunnington, un spécialiste du sommeil du Melbourne Sleep Disorder Centre, en Australie, avait déjà étudié ce syndrome ainsi qu’un autre phénomène voisin, celui d’envoi d’emails nocturnes.
Cybercondrie
La cybercondrie est l'habitude de certains individus souffrant d'hypocondrie d'utiliser l'Internet pour rechercher de manière parfois compulsive de l'information sur la santé, les soins de santé, la médication ou les traitements, que ce soit pour eux-mêmes ou pour d'autres individus.
Dépendance aux jeux vidéo en ligne
Il s’agit d’une des maladies cybernétiques les plus communes. On estime que les personnes qui jouent en ligne 17 heures d'affilée en moyenne souffrent de cette pathologie.
Tension oculaire
L’utilisateur qui passe en moyenne huit heures rivés à son écran souffrira d’une baisse de la vue ainsi que de déshydratation.
Source: http://www.express.be/sectors/?action=view&cat=ict&item=sept-troubles-causes-par-lusage-abusif-de-technologie&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 01/11/2013
Hop, directement dans les favoris
Écrit par : S5 | 09/04/2014
Le nouveau iPhone6 est sorti
Alors un peu d'humour sur le sujet
http://www.rtbf.be/video/detail_le-cafe-serre-de-laurence-bibot?id=1954665
Écrit par : L'enfoiré | 11/09/2014
Il existe un pays où la loi oblige les parents à limiter l’utilisation abusive de l’ordinateur par leurs enfants
Beaucoup de parents du monde entier s’inquiètent de l’usage abusif que font leurs enfants des ordinateurs. A Taiwan, les parents sont maintenant obligés d’agir en conséquence pour endiguer le fait que leur progéniture passe trop de temps sur leurs ordinateurs et sur différents dispositifs mobiles tels que les tablettes et smartphones, écrit Kabir Chibber de Quartz.
Selon la nouvelle législation en vigueur sur l’île, les enfants de moins de 18 ans « ne peuvent pas utiliser constamment des articles électroniques pour une durée qui n’est pas raisonnable ». Pour la loi, l’usage abusif de ces dispositifs est similaire à d’autres vices tels que le tabagisme, l’alcool, l’auto-médicamentation ou encore le fait de visionner des contenus pornographiques ou violents. Dorénavant, les parents qui tolèrent que leurs enfants utilisent ces appareils au point de devenir « mentalement ou physiquement malades » sont passibles d’une amende de 1.600 dollars. Cependant, la loi ne stipule pas à combien de temps correspond la notion de « raisonnable ».
L’Académie américaine de Pédiatrie recommande que les enfants ne passent que 2 heures face à un écran mais une étude a récemment démontré qu’aux Etats-Unis, ils passaient en moyenne 8 heures sur leurs dispositifs. Selon les experts en psychologie de l’enfance, il est urgent de structurer davantage ces heures de loisirs numériques. Un autre facteur est pris en compte par la loi : le préjudice subi par les enfants lorsque leurs parents sont trop connectés.
Outre Taiwan, depuis 2005, la Chine tente également de dissuader les personnes de toute activité en ligne allant au-delà de trois heures. En Corée du Nord, les jeux en ligne et le sport électronique sont considérés comme des substances addictives.
Une législation semblable aux mesures taiwanaises pourrait aider à prévenir la nomophobie (la phobie liée à la peur excessive de se retrouver séparé de son dispositif mobile) qui, selon une étude récente, peut nuire aux performances mentales.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=il-existe-un-pays-ou-la-loi-oblige-les-parents-a-limiter-lutilisation-abusive-de-lordinateur-par-leurs-enfants&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 29/01/2015